- Ian McCavishΩ Valiant Knight With a Kind Heart Ω
- » parchemins postés : 295
» miroir du riséd : Chris Hemsworth
» crédits : (c)Morphine
» multinick : Nathan Tremblay
» âge : 38 ans
» situation : En couple avec Kerr Fraser
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Poudlard+Durmstrang : potions, botanique, métamorphose, sortilèges et défense contre les forces du Mal
Hungcalf : DCFM, Sortilèges et Métamorphose
Formation Auror : dissimulation et déguisement, filature et tapinois[/i]ㅡ options facultatives :▣ Poudlard+Durmstrang : Club de duels, étude des runes
Hungcalf : Étude des Runes, Potions
» profession : Chef d'équipe // Auror
» particularité : Capable de lancer des sorts sans baguette
» nature du sang : Sang pur
» gallions sous la cape : 487
Inventaire Sorcier
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Quand Escarpins et Meurtre Ne Font Pas Bon Ménage
Lun 5 Sep 2022 - 22:57
Quand Escarpins et Meurtre Ne Font Pas Bon Ménage
You tell me it gets better, it gets better in time
You say I'll pull myself together, pull it together
You'll be fine
You say I'll pull myself together, pull it together
You'll be fine
La semaine qui allait arriver n'allait pas être de tout repos. Ian enquêtait sur une suite de meurtres qui semblaient avoir des liens mais dont l'identité du meurtrier n'avait toujours pas été découverte. Les scènes de crime étaient à chaque fois plus horribles horribles que les précédentes, comme si le tueur s'amusait à créer des tableaux macabres et à les rendre le plus insupportable pour les yeux des êtres humains. L'Auror lui-même avait eu de la peine les deux premières fois qu'il s'était rendu sur place. Pourtant Dieu savait qu'il avait de l'expérience dans ce genre de cas mais là, c'était spécialement trash. C'était de la boucherie dans sa plus grande nature, dans sa forme la plus folle et macabre. Ce fut également là qu'on lui avait collé une stagiaire pour une période de deux semaines, une jeune future auditrice de justice. Comme si ça ne pouvait pas mieux tomber. Sur le principe, il n'avait rien contre. Bien au contraire même. Mais ce n'était pas le bon timing. C'était cependant prévu depuis quelques temps déjà et malgré les tentatives de l'Australo-écossais pour repousser ce stage, la demoiselle sera bien présente lundi à sept heure trente tapante à son bureau.
Comme à son habitude, l'aîné des McCavish arriva avec un peu d'avance pour avoir le temps d'aller se faire couler bon café et de se replonger rapidement dans le cas pour voir si quelque chose s'était passé ce weekend. Il n'allait vraiment pas avoir de temps plus tard alors autant commencer maintenant. Rien n'avait bougé, étonnamment. Le meurtrier était toujours inconnu et en course libre. Ils avaient pu tout de même établir un périmètre au sein de Londres, ce qui rendait les recherches plus faciles. Il soupira en buvant sa dernière gorgée et alla reposer la tasse dans l'évier avec celles de ses collègues avant de se diriger vers la réception car la demoiselle devait déjà s'y trouver. Si l'Auror détestait bien quelque chose, c'était de faire attendre les gens car ça donnait une mauvaise image de soit et lui-même n'aimait pas attendre sur quelqu'un.
A peine eut-il passé la porte qu'il reconnut tout de suite sa stagiaire et qu'il soupira intérieurement. Qu'avait-il fait pour mériter ça ? Il se retrouvait face à une belle brune habillée comme pour aller au tribunal, soit escarpins et tailleur... Ca n'allait pas du tout le faire sauf s'ils restaient dans les bureaux, ce qui n'allait pas se passer. Se retenant de faire une remarque d'entrée de jeu, le grand blond carré d'épaules se dirigea vers elle en imaginant déjà comment aborder le sujet de sa tenue.
Son but n'était pas de créer des tensions ou de faire passer à la demoiselle deux semaines exécrables. Il l'invita ensuite à le suivre pour rejoindre son bureau.
rainmaker
- Calliope MullerADMIN - sensitive bitch
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» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
» situation : célibataire
» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
» particularité : occlumens
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Re: Quand Escarpins et Meurtre Ne Font Pas Bon Ménage
Mer 21 Sep 2022 - 10:51
5 septembre 2022 - dans la matinée
Voila longtemps que Calliope Muller n'avait pas ressenti cette sensation à la fois stressant et grisante qu'était celle de la rentrée. A l'époque de Poudlard ou de l'université, elle entamait chaque nouvelle année avec cette sensation qui l'habitait pleinement. Stressée parce qu'elle était exigeante envers elle même et que l'échec n'était pas une option. Grisée parce qu'elle avait hâte et soif d'apprendre.
Cette année, elle faisait sa rentrée en tant qu'auditrice de justice. Elle avait réussi le concours pour devenir magistrate au printemps dernier et elle était partie pour deux ans sous ce statut si spécial. Elle allait travailler auprès des juge (ça, elle le faisait déjà en étant assistante de justice) mais elle allait également enchainer les stages auprès des différents partenaires de la justice.
Son premier stage se faisait auprès du Bureau des Aurors, section criminelle. Elle connaissait de nom et de réputation celui qui l'encadrerait durant les quelques semaines qu'elle passerait dans ce service, situé au même étage que le sien mais à l'autre bout du batiment si bien qu'elle regrettait déjà les escarpins rouges à talons aiguilles sur lesquels elle avait jeté son devolu ce matin même.
- Monsieur McCavish, ravie de vous rencontrer et merci de me reçevoir pour ce stage.
Famille de sang-purs écossais, les McCavish avaient la réputation d'être taillés comme des armoires à glace. Celui-ci ne faisait pas exception. Elle paraissait si petite et frêle à côté que c'en était presque risible. Poignée de main courtoise échangée, la jeune femme suivit le pas de l'auror tout en répondant à sa question :
- C'est tout à fait juste. Les futurs magistrats se doivent d'avoir connaissance de ce qui se passe en amont et en aval des affaires sur lesquels ils doivent statuer, voyez vous. De manière général, les auditeurs de justice sont fortement encouragés à réaliser des stages auprès des nombreux partenaires des tribunaux et le bureau des Aurors en fait partie, tout comme la prison d'Azkaban, les hopitaux psychiatriques, les services de greffes, les avocats libéraux...
Elle sourit et ajouta :
- Je dois dire que je suis ravie de commencer mon stage au sein de votre unité, j'aime l'aspect chronologique, c'est assez satisfaisant de commencer par le commencement et j'ai hâte de découvrir comment travaillent les aurors.
- Ian McCavishΩ Valiant Knight With a Kind Heart Ω
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Re: Quand Escarpins et Meurtre Ne Font Pas Bon Ménage
Sam 1 Oct 2022 - 10:19
Quand Escarpins et Meurtre Ne Font Pas Bon Ménage
You tell me it gets better, it gets better in time
You say I'll pull myself together, pull it together
You'll be fine
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You'll be fine
Le service des aurors avait eu la bienséance de n'envoyer aucun stagiaire suite au décès de l'ex-fiancé d'Ian à ce dernier. L'Écossais aurait fait avec, mais le pauvre étudiant aurait certainement souffert du manque de tact de l'aîné de la famille McCavish ainsi que de son état général. La jeune femme qui allait le suivre pendant quelques temps arrivait tout juste au bon moment, c'était à dire quand l'Australo-écossais commençait à remonter la pente. Ses interminables séances chez le psychomage, le soutien de ses amis, sa rencontre avec Kerr ainsi que les avancées qu'il faisait sur le plan privé pour démanteler le crépuscule dont faisait partie T'Chaba, son défunt petit ami, lui donnaient la force de se battre et de ne plus baisser les bras. Il n'était plus le même qui se perdait dans le travail pour oublier et gentiment ses cernes disparaissaient ainsi que les marques de la dépression sur son physique tout comme son caractère.
Ce matin, il allait devoir donc accueillir la demoiselle Muller. Ils avaient rendez-vous à la réception. Il alla alors l'accueillir, habillé chaudement car le temps commençait déjà à s'inverser pour devenir plus froid et si l'Auror aimait l'automne pour ses couleurs, il n'aimait pas cette saison pour les petites crèves ou refroidissements que l'on attrapait quand on oubliait de porter son manteau ou d'avoir emporté un k-way pour se protéger d'une pluie de saison inattendue. Si lui était totalement habillé pour l'emploi, la charmante demoiselle elle semblait ne pas avoir compris qu'elle allait être déployée sur le terrain, ce qui fit soupirer intérieurement le grand blond qui ne montra rien de ses pensées mais qui commençait déjà à réfléchir à un moyen d'aborder le sujet sans la mettre mal à l'aise ou créer des tension.
Une fois les présentations faites, l'Australo-écossais demanda à la demoiselle de le suivre jusqu'à son bureau tout en lui demandant de lui parler brièvement d'elle et de son cursus. Le blond ne put s'empêcher de sourire à sa réponse, non pas qu'il voulusse lui manquer de respect. Son expérience avec les magistrats actuellement en place n'était pas des meilleures... La majorité d'entre eux manquaient terriblement de vision globale lorsqu'ils traitaient leurs affaires.
L'Auror était quelqu'un de très ouvert d'esprit et il n'était pas fermé à de la nouveauté tant qu'elle amenait du positif. C'était la raison pour laquelle il était considéré comme un bon formateur et qu'on lui donnait des stagiaires. Cette tâche n'était pas faite pour tout le monde, certains de ses collègues auraient déjà renvoyé la charmante brune à la maison à cause de sa tenue.
Assez rapidement, ils arrivèrent dans la pièce que l'Auror avait aménagé pour l'enquête et qui lui faisait office de bureau. C'était un bordel organisé qui s'offrit à la vue de la stagiaire. Des documents trainaient sur le bureau. Ian avait transformé le mur en face de la table en immense mind-map qu'il avait lui-même construite avec les différents éléments du dossier pour les relier entre eux avec des questionnements, des réponses ainsi que des informations écrites un peu partout.
Le sorcier attendit que la demoiselle fut prête puis emboîta le pas pour rejoindre ladite pièce.
rainmaker
- Calliope MullerADMIN - sensitive bitch
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» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
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Re: Quand Escarpins et Meurtre Ne Font Pas Bon Ménage
Mar 11 Oct 2022 - 12:26
La réputation du McCavish le précédait et elle ne concernait pas que son physique avantageux digne de la représentation que l’on pouvait avoir des vigoureux vikings d’autrefois. Elle savait que c’était un auror connu et reconnu parmi ses pairs. Elle avait déjà entendu quelques collègues parler de ses exploits. Et plus récemment, des chuchotements allaient bon train concernant une certaine baisse de régime, un laisser aller qui avait même justifié un arrêt de travail. Calliope n’était pas spécialement curieuse, mais elle se demandait comment elle allait être accueillie.
Elle ne fut guère déçue au premier abord. L’auror était particulièrement accueillant et la Mise c’était même fendue d’un sourire ce qui se faisait assez rare dans le monde professionnel. Les politesses d’usage échangées, ils en viennent rapidement à parler de ce stage et la Muller est franchement amusée des paroles du membre des forces de l’ordre même si elle ne laisse rien transparaitre. Elle est persuadée que les aurors auraient également grande utilisé a passer quelques semaines dans les couloirs du Magenmagot…
- Je serais ravie si j’arrivais à élucider une de vos affaires mais je doute être à ce point utile.
Autant elle était une excellente juriste, autant elle se voyait mal enquêtrice. Encore moins une baguette à la main pour arrêter un malfrat. Sa magie n’avait jamais été sa meilleure alliée, il fallait le reconnaitre.
Arrivés dans les locaux des aurors, la Muller ne peut s’empêcher un froncement de sourcil. C’était un gigantesque open-space remplit d’hommes de tout âge. Calliope peina a trouves quelques femmes mais elle reconnu sans mal Ludmilla Malkov qui était en grande conversation avec ce qui semblait être un adolescent.. Calliope qualifia l’endroit de … brouillon. C’était le bordel, d’ailleurs son interlocuteur le signala lui même. C’était bruyant aussi. Rien a voir avec l’univers méticuleux et silencieux de son bureau personnel. Le seul endroit qui n’est pas bordélique puisqu’il est vide, c’est le bureau qu’on lui présente comme étant le sien. Elle y dépose son trench et sa sacoche de cuir.
- C’est parfait. Je ne dirais pas non à un café.
Elle installe ses quelques affaires, salue d’un mouvement de tête poli son frère @cael qui passait par la et rejoint le McCavish dans le couloir. Elle ne peut s’empêcher d’être surprise par la question de l’auror. Elle arque un sourcil après avoir jeté un oeil a ses talons aiguille soigneusement vernis.
- Et qu’allons nous faire plus tard, exactement ?
Elle ne fut guère déçue au premier abord. L’auror était particulièrement accueillant et la Mise c’était même fendue d’un sourire ce qui se faisait assez rare dans le monde professionnel. Les politesses d’usage échangées, ils en viennent rapidement à parler de ce stage et la Muller est franchement amusée des paroles du membre des forces de l’ordre même si elle ne laisse rien transparaitre. Elle est persuadée que les aurors auraient également grande utilisé a passer quelques semaines dans les couloirs du Magenmagot…
- Je serais ravie si j’arrivais à élucider une de vos affaires mais je doute être à ce point utile.
Autant elle était une excellente juriste, autant elle se voyait mal enquêtrice. Encore moins une baguette à la main pour arrêter un malfrat. Sa magie n’avait jamais été sa meilleure alliée, il fallait le reconnaitre.
Arrivés dans les locaux des aurors, la Muller ne peut s’empêcher un froncement de sourcil. C’était un gigantesque open-space remplit d’hommes de tout âge. Calliope peina a trouves quelques femmes mais elle reconnu sans mal Ludmilla Malkov qui était en grande conversation avec ce qui semblait être un adolescent.. Calliope qualifia l’endroit de … brouillon. C’était le bordel, d’ailleurs son interlocuteur le signala lui même. C’était bruyant aussi. Rien a voir avec l’univers méticuleux et silencieux de son bureau personnel. Le seul endroit qui n’est pas bordélique puisqu’il est vide, c’est le bureau qu’on lui présente comme étant le sien. Elle y dépose son trench et sa sacoche de cuir.
- C’est parfait. Je ne dirais pas non à un café.
Elle installe ses quelques affaires, salue d’un mouvement de tête poli son frère @cael qui passait par la et rejoint le McCavish dans le couloir. Elle ne peut s’empêcher d’être surprise par la question de l’auror. Elle arque un sourcil après avoir jeté un oeil a ses talons aiguille soigneusement vernis.
- Et qu’allons nous faire plus tard, exactement ?
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Re: Quand Escarpins et Meurtre Ne Font Pas Bon Ménage
Lun 17 Oct 2022 - 19:17
Quand Escarpins et Meurtre Ne Font Pas Bon Ménage
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Directement, l'Auror reconnut la demoiselle. Pourtant, Ian ne connaissait pas Calliope directement- Il était néanmoins proche de son frère, @Caël Muller, un de ses confrères Kingsman. Le jeune père avait aidé Cavendish lors de plusieurs aventures privées pour tenter de retrouver le groupe de sorciers dont faisait partie l'ex-fiancé de l'aîné des McCavish : T'Chaba. Cela les avait rapproché et ils étaient devenus de bons amis, en plus d'êtres des collègues. Le grand Australo-écossais costaud n'avait pas tout de suite fait le lien entre sa stagiaire et Caël. Ce fut ce dernier qui lui en parla lorsqu'il lui mentionna la demoiselle venant faire son stage dans leur service.
Aussitôt arrivé que les présentations furent faites. La belle brune semblait être contente de réaliser son stage, ce qui était déjà positif. D'autres mettaient les pieds contre le mur d'entrée de jeu et c'était beaucoup plus pénible pour les deux parties. Ian s'intéressa au cursus de Calliope ainsi qu'à la raison de sa venue. S'il était vrai qu'il était agréable d'accueillir des futurs magistrats pour leur montrer la réalité du terrain, les Aurors n'avaient pas cette obligation. Ce qui était dommage, pour ne pas dire contre-intuitif.
Naturellement, l'Australo-écossais emmena la jeune femme jusqu'à l'open-space où tout se passait - du moins pour leur affaire actuelle. C'était le boxon - même aux yeux de l'Auror, qui était pourtant assez tolérant sur ce point. L'affaire avait engendré beaucoup de paperasse et tout était concentré ici pour simplifier le travail. La demoiselle sembla étonnée, sûrement pas très à l'aise dans ce monde principalement masculin.
Dès que Calliope eut posé son sac et son trench, Ian prit la direction de la cafeteria pour lui tirer un café. Il l'attendit à la sortie de la pièce, voyant qu'elle salua rapidement Caël puis ils se dirigèrent vers la machine à café, le grand blond profitant du passage dans le couloir pour lui indiquer le petit coin avant de rentrer dans le sujet de la tenue de la demoiselle. Remarquant que ses mots avaient interpellé la demoiselle il prit sur lui avant de grimacer à sa question.
Les deux rentrèrent dans la pièce et Ian alla alllumer la machine avant de sortir deux tasses. Il lui demanda quel format de café elle souhaitait; petit ou grand; et enclencha le bon mode. Puis, il se retourna pour lui faire face.
Neuf heure trente était l'heure à laquelle ils étaient attendus sur la scène du crime. D'autres unités avaient fait le travail nécessaire de récolte d'informations ainsi que de balisage. Eux allaient devoir chercher plus en détail des similitudes avec les autres meurtres et voir s'ils trouvaient d'autres nouveautés. Enfin... Lui. Elle allait surtout être confrontée à la réalité du terrain pour la première fois de sa vie.
La pauvre venait de recevoir beaucoup d'informations mais Ian allait tout faire pour que ça se passe bien pour elle et qu'elle puisse réaliser un stage agréable. Ou du moins le plus agréable possible.
rainmaker
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Re: Quand Escarpins et Meurtre Ne Font Pas Bon Ménage
Jeu 27 Oct 2022 - 15:25
Elle n’irait pas jusque dire que les intentions de l’auror sont mauvaises ou que ses idées sont mal fondées mais elle prend assez mal le fait qu’on critique sa tenue dès le première jour, alors même qu’ils n’ont pas quitté les bureaux des aurors et qu’ils en sont encore au café. A cette heure là, elle travaillait depuis de nombreuses minutes, elle… Quoi qu’il en soit, elle est piquée dans son orgueil, n’appréciant pas être considérée comme manquant de jugeote.
Le McCavish lui explique le programme de la matinée et semble déjà partir du principe qu’elle risquait de ne pas apprécier se déplacer sur la scène de crime. Parce qu’elle est une femme ? Elle se retint de grincer des dents et de sur-réagir alors qu’on lui propose de rester faire des papiers avec son frère [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] . Les relations entre les Muller n’étant pas vraiment au beau fixe (l’avait elle un jour été ?), elle le serait encore moins s’il fallait collaborer avec lui sur de la paperasse. Il y avait plus de chances qu’ils s’entretuent qu’autre chose…
- Je peux comprendre vos inquiétudes mais croyez moi, je ne suis pas facilement impressionnable.
Elle utilise le ton de Kenneth pour cette affirmation, convaincante autant que possible. Il faut dire qu’elle a déjà tenu une discussion particulièrement houleuse au dessus d’un cadavre parce que son interlocuteur l’avait jugé bon. Elle avait vraiment l’impression qu’elle n’était plus aussi fragile face à ce genre de vision.
- Quant à ma tenue, sauf à ce que nous devions courir après un voleur ou ramper lors d’une filature, je devrais m’en sortir.
Elle choisit son café, noir et court, et souffle dessus tout en écoutant l’auror. Elle se retient de lui exposer qu’elle connait la définition du secret professionnel, se contentant de hocher la tête alors qu’il la prévient que tout ce qu’elle entendra et verra est confidentiel. Son attention se fait plus grande alors qu’il raconte sans détails l’affaire qui les intéresse aujourd’hui. Une série de meurtres, du sensationnel version horreur. On passera sur les encouragements paternalistes, elle préfère se concentrer sur ce qui l’interroge.
- Donc a ce stade, je comprends que vous êtes au tout début de l’enquête. Est ce que, compte tenu de sa particularité, elle est particulièrement suivie par le procureur ? Est ce que nous nous déplaçons pour une reconstitution pour seulement pour observer ?
Le McCavish lui explique le programme de la matinée et semble déjà partir du principe qu’elle risquait de ne pas apprécier se déplacer sur la scène de crime. Parce qu’elle est une femme ? Elle se retint de grincer des dents et de sur-réagir alors qu’on lui propose de rester faire des papiers avec son frère [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] . Les relations entre les Muller n’étant pas vraiment au beau fixe (l’avait elle un jour été ?), elle le serait encore moins s’il fallait collaborer avec lui sur de la paperasse. Il y avait plus de chances qu’ils s’entretuent qu’autre chose…
- Je peux comprendre vos inquiétudes mais croyez moi, je ne suis pas facilement impressionnable.
Elle utilise le ton de Kenneth pour cette affirmation, convaincante autant que possible. Il faut dire qu’elle a déjà tenu une discussion particulièrement houleuse au dessus d’un cadavre parce que son interlocuteur l’avait jugé bon. Elle avait vraiment l’impression qu’elle n’était plus aussi fragile face à ce genre de vision.
- Quant à ma tenue, sauf à ce que nous devions courir après un voleur ou ramper lors d’une filature, je devrais m’en sortir.
Elle choisit son café, noir et court, et souffle dessus tout en écoutant l’auror. Elle se retient de lui exposer qu’elle connait la définition du secret professionnel, se contentant de hocher la tête alors qu’il la prévient que tout ce qu’elle entendra et verra est confidentiel. Son attention se fait plus grande alors qu’il raconte sans détails l’affaire qui les intéresse aujourd’hui. Une série de meurtres, du sensationnel version horreur. On passera sur les encouragements paternalistes, elle préfère se concentrer sur ce qui l’interroge.
- Donc a ce stade, je comprends que vous êtes au tout début de l’enquête. Est ce que, compte tenu de sa particularité, elle est particulièrement suivie par le procureur ? Est ce que nous nous déplaçons pour une reconstitution pour seulement pour observer ?
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Re: Quand Escarpins et Meurtre Ne Font Pas Bon Ménage
Lun 7 Nov 2022 - 12:53
Quand Escarpins et Meurtre Ne Font Pas Bon Ménage
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En parlant ainsi, l'auror ne pensa pas un seul moment froisser la demoiselle. Il était évident qu'en tant qu'homosexuel, il n'allait pas faire de sous-entendu ou de misogynie. Malheureusement, la belle brune n'avait pas eu l'information et prit ses mots ainsi alors que le but d'Ian était d'être avenant et que le stage de la future magistrate se passasse sans entrave. Mais vu que la stagiaire ne laissa rien paraître sur ses pensées et qu'elle ne le formula pas, le blond ne tenta pas de se rattraper - réflexe qu'il aurait eu en temps normal.
Ian fournit toutes les informations à la jeune femme, qui ne sembla pas saisir pour quelles raisons avoir enfilé des talons fut une mauvaise idée. Il lui adressa un petit sourire rassuré lorsqu'elle lui dit que voir un mort n'était pas un problème. En voilà une qui portait ses ovaires et qui les posait sur la table, qualité que l'auror aimait.
Alors qu'il allait proposer à la demoiselle de retourner au bureau pour poursuivre le développement de l'affaire, elle lui posa une première question dès qu'il eut posé sa tasse dans l'évier. Le blond prit un bref instant avant de répondre afin de lui fournir le plus d'informations.
Ils partirent alors vers le bureau où la belle avait laissé ses affaires. Rien n'avait bougé. Le blond se positionna devant le tableau où se trouvait la majeure partie des données vitales pour l'enquête, ses homologues perdus dans leur travail.
L'auror soupira alors qu'il se tournait pour voir une énième fois le manque évident d'informations pour faire progresser l'investigation.
Trente minutes plus tard, l'auror revint et enfila son manteau avant d'adresser un sourire à la belle brune qui s'est installée à l'extrême opposé de son frère, faisant réaliser au blond qu'ils ne devaient pas très bien s'entendre.
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Re: Quand Escarpins et Meurtre Ne Font Pas Bon Ménage
Sam 19 Nov 2022 - 20:16
Elle reconnait intérieurement que ce passage à la morgue n’avait pas été le moment le plus agréable de sa vie, bien qu’il n’avait pas été le plus désagréable non plus. Elle avait été davantage dérangé par son interlocuteur et ses menaces de détruire sa vie plutôt que par le corps sans âme qui était blême sur la table de métal froid. Le problème du cadavre n’en était donc pas un.
Les chaussures par contre, l’auror semblait determiner à lui prouver par a+b que c’était le cas. Ses explications sont d’ailleurs plus que rationnelles, il est vrai. Elle ne se voit pas vraiment engager un duel contre un criminel avec ses escarpins de douze centimètres. Elle ne se voit d’ailleurs pas du tout engager un duel contre un criminel tout court.
- Pardon mais vous pensez vraiment que je vous serais utile, talons ou pas, si par le plus grand des hasards un duel s’engageait un jour ou je serais présente au sein de votre unité ?
Le ton était amusé et la question réthorique. Elle imaginait bien que ce genre d’événement ne devait pas arriver tout les jours. Et elle imaginait surtout qu’elle était bien incapable de se battre même contre un collégien de Poudlard. La magie, ça n’avait jamais vraiment été son truc en dehors des sortilèges simples de la vie courante. Elle avait été plus que ravie d’arrêter les cours de DFCM en intégrant les rangs d’Hungcalf.
Quoi qu’il en soit, elle écoute religieusement les réponses de l’auror sénior a ses interrogations sur l’affaire dont elle ne sait presque rien mais qu’elle a assez hâte de découvrir. Arrivés au bureau, elle pose ses mains sur le rebord de la table où sont magiquement disposés les éléments importants de l’enquête. Les éléments s’animent et se déroulent devant ses yeux, de minuscules pensines s’active quand elle regarde quelques secondes une date.
- Tout ceci est assez fascinant…
Elle commente autant pour elle même que pour son maître de stage qui doit finalement la quitter. D’un sourire, elle lui assure qu’il peut disposer et la laisser aux montagnes de dossiers qui sont empilés dans l’armoire. Elle les sort tous et en parcours un rapidement pour voir comment ils sont construits. Les rapports dont elle dispose en chambre criminelle ne sont que des synthèses (plus ou moins bien rédigées…) alors que là elle a accès à l’ensemble des éléments. Ses yeux brillent comment ceux d’une petite fille le soir de Noël.
« Vous avez pu vous plonger un peu mieux dans l'enquête ? ». Elle sursaute presque, relevant la tête d’un des dossiers ouverts. Elle s’est un peu éparpillée sur le bureau qu’on lui a prêté, presque frustrée de ne pas pouvoir tout ouvrir et tout voir d’un coup. Elle est encore plus frustrée quand elle comprends qu’elle ne pourra pas finir sa lecture et qu’ils doivent déjà partir.
- Pas autant que je le voudrais pour être honnête.
Un sourire sur les lèvres, elle enfile son manteau et emboite le pas de l’auror.
- Nous allons donc sur le lieu du meurtre numéro douze. C’est un jeune homme de trente ans, originaire du Pays de Galles, qui a été retrouvé assassiné chez lui à Oxford. Je suppose que vous avez associé ce meurtre à la série compte tenu du fait qu’il a été retrouvé flottant au dessus de son lit, partiellement déshabillé, comme ses autres victimes. C’est bien cela ?
Les chaussures par contre, l’auror semblait determiner à lui prouver par a+b que c’était le cas. Ses explications sont d’ailleurs plus que rationnelles, il est vrai. Elle ne se voit pas vraiment engager un duel contre un criminel avec ses escarpins de douze centimètres. Elle ne se voit d’ailleurs pas du tout engager un duel contre un criminel tout court.
- Pardon mais vous pensez vraiment que je vous serais utile, talons ou pas, si par le plus grand des hasards un duel s’engageait un jour ou je serais présente au sein de votre unité ?
Le ton était amusé et la question réthorique. Elle imaginait bien que ce genre d’événement ne devait pas arriver tout les jours. Et elle imaginait surtout qu’elle était bien incapable de se battre même contre un collégien de Poudlard. La magie, ça n’avait jamais vraiment été son truc en dehors des sortilèges simples de la vie courante. Elle avait été plus que ravie d’arrêter les cours de DFCM en intégrant les rangs d’Hungcalf.
Quoi qu’il en soit, elle écoute religieusement les réponses de l’auror sénior a ses interrogations sur l’affaire dont elle ne sait presque rien mais qu’elle a assez hâte de découvrir. Arrivés au bureau, elle pose ses mains sur le rebord de la table où sont magiquement disposés les éléments importants de l’enquête. Les éléments s’animent et se déroulent devant ses yeux, de minuscules pensines s’active quand elle regarde quelques secondes une date.
- Tout ceci est assez fascinant…
Elle commente autant pour elle même que pour son maître de stage qui doit finalement la quitter. D’un sourire, elle lui assure qu’il peut disposer et la laisser aux montagnes de dossiers qui sont empilés dans l’armoire. Elle les sort tous et en parcours un rapidement pour voir comment ils sont construits. Les rapports dont elle dispose en chambre criminelle ne sont que des synthèses (plus ou moins bien rédigées…) alors que là elle a accès à l’ensemble des éléments. Ses yeux brillent comment ceux d’une petite fille le soir de Noël.
« Vous avez pu vous plonger un peu mieux dans l'enquête ? ». Elle sursaute presque, relevant la tête d’un des dossiers ouverts. Elle s’est un peu éparpillée sur le bureau qu’on lui a prêté, presque frustrée de ne pas pouvoir tout ouvrir et tout voir d’un coup. Elle est encore plus frustrée quand elle comprends qu’elle ne pourra pas finir sa lecture et qu’ils doivent déjà partir.
- Pas autant que je le voudrais pour être honnête.
Un sourire sur les lèvres, elle enfile son manteau et emboite le pas de l’auror.
- Nous allons donc sur le lieu du meurtre numéro douze. C’est un jeune homme de trente ans, originaire du Pays de Galles, qui a été retrouvé assassiné chez lui à Oxford. Je suppose que vous avez associé ce meurtre à la série compte tenu du fait qu’il a été retrouvé flottant au dessus de son lit, partiellement déshabillé, comme ses autres victimes. C’est bien cela ?
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Formation Auror : dissimulation et déguisement, filature et tapinois[/i]ㅡ options facultatives :▣ Poudlard+Durmstrang : Club de duels, étude des runes
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Re: Quand Escarpins et Meurtre Ne Font Pas Bon Ménage
Sam 10 Déc 2022 - 22:21
Quand Escarpins et Meurtre Ne Font Pas Bon Ménage
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You say I'll pull myself together, pull it together
You'll be fine
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You'll be fine
C'était la base du travail, de pouvoir courir après là malfrat, alors il fallait s'habiller en adéquation. Comme l'Australo-écossais tentait de le faire passer, ce n'était pas une question de forme mais de fond. Il trouvait ces escarpins magnifiques mais ils n'avaient pas leur place ici. Ils étaient un danger pour la jeune Muller ainsi que pour ses équipiers temporaires, tout comme les chaussures à semelles lisses du frère de cette dernière. Il vit que la brune eut un déclic et sembla comprendre cependant sa réaction ainsi que sa remarque le fit sourire.
Ayant une brève réunion pour un briefing sur ladite affaire, l'Auror amena donc la jeune demoiselle au bureau pour qu'elle puisse retrouver les différentes informations qu'ils possédaient. Il lui expliqua un peu plus en profondeur comment les choses étaient classées ainsi que ce qu'il s'était passé. La belle Muller semblait être dans son élément, après tout, c'était ici qu'étaient faits en partie les dossiers qui remontaient ensuite dans le département de la justice. L'Australo-écossais lui annonça alors devoir la laisser seule pendant quelques minutes, ce à quoi elle répondit par un simple sourire, lui faisant comprendre qu'elle n'allait certainement pas s'ennuyer et qu'elle allait se plonger dans toute cette lecture qui s'offrait à elle. Il espérait seulement que Simon ne viendrait pas embêter sa stagiaire pendant qu'elle lirait car bien qu'il se doutasse que cette dernière ait le caractère de le remettre en place, son collègue était souvent comparé à Aldous Langue Fourchue car il était charmeur mais surtout toujours à l'affût de nouvelles informations croustillantes à se mettre sous la dent.
Lorsqu'il revint, le trentenaire fut amusé de voir sa stagiaire perdue dans sa lecture comme si sa vie en dépendait. Son sourire s'agrandit quant il la vit brièvement sursauter suite à sa question.
L'Auror attendit donc que la belle brune soit prête pour commencer à se diriger vers le portoloin qui avait été prévu pour rejoindre la scène du crime. Il sourit au résumé de Calliope qui n'avait omis aucun détail.
Une fois arrivé, tu touchas brièvement l'épaule de la brune avant de saisir le portoloin qui vous transporta jusqu'à l'endroit désiré, soit à l'arrière de l'immeuble, dans une petite ruelle sombre dénuée de passage. Après un bref regard derrière lui pour voir que la sœur de Cael était toujours là, l'Auror prit la direction de l'entrée.
Quand ils furent arrivés en haut, une équipe était déjà sur place. Des sorciers étaient entrain de récolter des souvenirs pour des pensines mais Ian savait déjà qu'ils ne trouveraient rien. Le meurtrier avait toujours fait attention à ce détail et couvert ses arrières. Le corps lévitait sur le lit, comme l'avait décrit Calliope, presque nu. Au vu de son travail, ce genre de détail ne dérangeait pas Ian, il en avait vu des vertes et des pas mûres. La brune ne sembla pas vaciller devant le corps du Gallois. Le McCavish fut même surpris de voir qu'elle était même attentive et qu'elle réfléchissait plutôt que de chercher à fuir la vision du regard.
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Re: Quand Escarpins et Meurtre Ne Font Pas Bon Ménage
Mar 13 Déc 2022 - 21:10
La Muller se contenta d'arquer un sourcil soigneusement soigné quand le McCavish lui assura que potentiellement, elle pourrait faire la différence lors d'un duel. Ses lèvres restent closent mais son regard persiste à dire qu'elle en doute grandement. Il aurait fallut qu'il connaisse les capacités magiques de la Muller pour se rendre compte que les duels n'avaient guère leurs entrés dans sa liste d'aptitude. Si elle utilisait la magie à la moindre occasion, même pour les tâches les plus anodines... elle préférait encore se battre avec ses poings plutôt qu'avec sa baguette. Vraiment.
Le temps passe beaucoup trop vite à son goût pendant qu'elle se plonge dans le dossier qui est le leur ce matin. Il faut avouer que c'est assez fascinant ces reconstitutions. Elle a sorti un carnet et une plume à papote qu'elle maîtrise parfaitement pour prendre quelques notes de ce qui lui passe par la tête. Elle a l'impression d'avoir a peine effleuré le dossier quand Ian revient la chercher. Elle n'ose pas de proposer de rédiger elle même le rapport de leur sortie alors que l'auror lui propose de le lire en rentrant. Parce que nombre de rapports qu'elle aura lu qui venaient de ce service et qui n'étaient ni faits... ni à faire...
Elle n'est pas aussi ravie qu'elle l'aurait cru de quitter le bureau des aurors pour rejoindre la scène de crime. Elle troque magiquement ses escarpins contre des derbies vernies plates -ne lui demandez pas d'enfiler des baskets ou elle démissionne dans la minute-.
- Des signatures ?
Est-ce qu'il y avait vraiment des criminels assez fous pour laisser leur signature magique sur les lieux de leur crime. Quant aux installations moldues de surveillance...
- Ah moins que votre criminel ne soit moldu ou cracmol, il est fort peu difficile de cramer ces appareils.
Même elle, elle était capable de le faire... C'était dire. Elle ne le précisa pas néanmoins et suivi l'auror jusqu'au portoloin. C'était trop loin pour un simple transplanage. Arrivée dans une cour d'Immeuble pavée, la jeune femme respira profondément pour chasser la nausée qui la menacait avant de suivre l'écossais dans l'appartement qui abritait la scène de crime.
Il y avait du monde qui s'activait sur les lieux et Calliope resta quelques instants en retrait pour les observer. Quand il entrèrent dans la chambre, elle vit le corps flottant au dessus du lit comme pour les autres victimes. Elle plissa le nez mais ne fuit pas cette vision fort désagreable. Elle observe alors que Ian commence à s'activer. Ca la gène plus de fouiller dans les affaires de cet homme que de le voir presque nu et mort... C'est dire.
- Et mhm... vous avez un mandat de perquisition ? Et vous avez une sorte de methode pour fouiller ? Un ordre ?
Demande-t-elle alors que du bout des doigts elle commence à bouger les chemises sur les cintres, regrettant de ne pas avoir de gants...
Le temps passe beaucoup trop vite à son goût pendant qu'elle se plonge dans le dossier qui est le leur ce matin. Il faut avouer que c'est assez fascinant ces reconstitutions. Elle a sorti un carnet et une plume à papote qu'elle maîtrise parfaitement pour prendre quelques notes de ce qui lui passe par la tête. Elle a l'impression d'avoir a peine effleuré le dossier quand Ian revient la chercher. Elle n'ose pas de proposer de rédiger elle même le rapport de leur sortie alors que l'auror lui propose de le lire en rentrant. Parce que nombre de rapports qu'elle aura lu qui venaient de ce service et qui n'étaient ni faits... ni à faire...
Elle n'est pas aussi ravie qu'elle l'aurait cru de quitter le bureau des aurors pour rejoindre la scène de crime. Elle troque magiquement ses escarpins contre des derbies vernies plates -ne lui demandez pas d'enfiler des baskets ou elle démissionne dans la minute-.
- Des signatures ?
Est-ce qu'il y avait vraiment des criminels assez fous pour laisser leur signature magique sur les lieux de leur crime. Quant aux installations moldues de surveillance...
- Ah moins que votre criminel ne soit moldu ou cracmol, il est fort peu difficile de cramer ces appareils.
Même elle, elle était capable de le faire... C'était dire. Elle ne le précisa pas néanmoins et suivi l'auror jusqu'au portoloin. C'était trop loin pour un simple transplanage. Arrivée dans une cour d'Immeuble pavée, la jeune femme respira profondément pour chasser la nausée qui la menacait avant de suivre l'écossais dans l'appartement qui abritait la scène de crime.
Il y avait du monde qui s'activait sur les lieux et Calliope resta quelques instants en retrait pour les observer. Quand il entrèrent dans la chambre, elle vit le corps flottant au dessus du lit comme pour les autres victimes. Elle plissa le nez mais ne fuit pas cette vision fort désagreable. Elle observe alors que Ian commence à s'activer. Ca la gène plus de fouiller dans les affaires de cet homme que de le voir presque nu et mort... C'est dire.
- Et mhm... vous avez un mandat de perquisition ? Et vous avez une sorte de methode pour fouiller ? Un ordre ?
Demande-t-elle alors que du bout des doigts elle commence à bouger les chemises sur les cintres, regrettant de ne pas avoir de gants...
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Re: Quand Escarpins et Meurtre Ne Font Pas Bon Ménage
Jeu 29 Déc 2022 - 23:09
Quand Escarpins et Meurtre Ne Font Pas Bon Ménage
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Depuis qu'il travaillait pour le Ministère, l'Écossais en avait vu passer. Il ne comptait plus les différentes enquêtes, résolues ou non, qu'il avait pu lire ou auxquelles il avait pu participer. A bientôt quarante ans, Ian avait un bon fond de bouteille, cela faisait d'ailleurs de lui gentiment un "meuble", un des vieux chez qui l'on venait chercher l'expérience. Il n'était d'ailleurs pas rare que l'on vienne lui demander des conseils ou un avis, ce qu'il faisait toujours volontiers malgré le fait qu'il n'aimait pas être dérangé lors de ses tâches administratives - rien que penser à ces dernières lui donnait de l'urticaire.
Écoutant le questionnement de sa stagiaire, il acquiesça. Il était vrai que s'il s'agissait d'un meurtrier ordinaire - moldu, sa remarque ferait sens. Néanmoins, ils faisaient face à un sorcier qui semblait attaquer ses victimes pour une raison qui lui venait des tripes, donc des meurtres plutôt violents et intuitifs, pas spécialement prémédités. De plus, ce dernier assassinat était particulier par rapport aux autres car il était le premier qui avait eu lieu dans ce type de localité. Étant plus intégré que la majeur partie des sorciers dans le monde des Moldus, Ian savait que ces localités étaient plutôt bien surveillées et que brouiller une ou deux caméras ne suffisait pas à cacher son identité.
Expliqua-t-il jusqu'au portoloin, attendant de voir ce que la jeune femme pensait de sa théorie car elle avait beau ne pas avoir d'expérience, la brune était intelligente et avait un esprit critique et analytique, sans quoi, elle ne serait pas là où elle est aujourd'hui.
Même s'il était habitué, ce genre de transport était de loin celui qu'il aimait le moins. Ca donnait une sacré nausée et il lui avait fallu réitérer plusieurs fois l'exercice pour combattre ce réflexe pas agréable. Ian attendit que la brune arrivasse après lui et ils montèrent ensemble dans l'appartement. Il avait bien sûr fait les démarches pour avoir les papiers nécessaires pour fouiller les affaires du défunt mais il en avait pas informé sa stagiaire qui souleva ce point lorsqu'il lui demanda de commencer à chercher.
Récita-t-il alors qu'il s'était penché pour contrôler sous le lit si quelque chose était tombé, mais rien, ce qu'il signala à sa partenaire du jour.
Et après s'être relevé, l'Auror se dirigea vers les tables de nuit. C'était souvent là que les objets disparaissaient, ou sur le bureau ou dans la salle de bain. Il espérait que cette fouille leur donnerait quelque chose. Ils allaient ensuite pouvoir réaliser un Appare vestigium, cerrtainement l'un des sorts les plus utiles dans le métier d'Auror, qui permettait de faire ressortir les traces de pas mais également les silhouettes des personnes présentes dernièrement dans la pièce.
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Re: Quand Escarpins et Meurtre Ne Font Pas Bon Ménage
Mer 11 Jan 2023 - 14:59
Calliope fronce doucement les sourcils alors que l'auror en charge de l'affaire lui explique que cette ville moldue est particulièrement surveillée par leurs engins enregistreurs et qu'il espère vraiment avoir des images de son meurtrier. Il mise sur le fait que le sorcier soit impulsif et qu'il puisse ne pas avoir pensé au fait que les moldus avaient de quoi enregistrer des images à tout moment de la journée.
Calliope qui est une personne réfléchie, parfois trop, peut difficilement envisager qu'on puisse commettre un crime sans penser à assurer un minimum ses arrières.
Arrivés sur place, l'auditrice de justice, se fait moins causante et beaucoup plus observatrice. Il y a du monde et chacun mise à part elle semble savoir exactement ce qu'il doit faire. Elle fronce son nez, observant le ballet qui se déroule sous ses yeux autant que faire se peut, jusqu'à ce que le McCavish ne l'attire jusqu'à la chambre où se trouve le gisant, afin de démarrer les recherches.
Elle est rassurée de savoir que le mandat est bien signé du Procureur et s'assure même de sa validité, c'est plus fort qu'elle. Elle avant tant de fois eut à rattraper les erreurs procédurieres du bureau des aurors afin d'éviter que tout un procès ne tombe à l'eau, elle avait pesté contre bien des membres des forces de l'ordre, cherchant jurisprudence sur jurisprudence pour essayer d'éviter que l'affaire ne tombe à l'eau.
Elle s'interroge ensuite sur la méthode en ce qui concerne les fouilles et cesse même ses maigres recherches pour mieux écouter. Elle arque un sourcil puisqu'elle est face à une penderie ouverte du type dressing. Il y a de la poussière partout et c'est franchement incommodant.
- Je regarde le dressing...
La voix est fort peu porteuse et on y sent même de la gêne. Beaucoup de gêne. Elle se sent stupide de dire à haute voix ce qu'elle fait et s'imagine au bureau disant "je relis l'article 747 du Code Pénal Magique" à l'intention des juges qui ne l'entendront même pas puisqu'elle est seule dans son bureau. Non décidément, cette pratique la mettait mal à l'aise. Tout autant que l'idée de fouiller les poches d'un mort même si les poches en question étaient sur des habits qu'il ne portait pas à cet instant.
Néanmoins, on ne peut lui reprocher d'être méticuleuse. Costume par costume, poche par poche en verifiant toujours qu'il n'y en a pas dans la doublure, la muse vérifie tout ce qu'elle peut vérifier en s'assurant de ne rien oublier. Ce geste lui rappelle ses recherches quelques mois plus tôt dans les affaires de William. Elle se souvient encore de ses doigts qui accrochent le parchemin dont les quelques mots lui étaient destinés. Mais là...
- Non. Rien de rien.
Elle fronce ses délicats sourcils et se redresse à la recherche d'un autre endroit à fouiller. L'écossais n'est pas loin, le nez dans la table de chevet et l'attention de la Muller est attiré par le corps suspendu dont la main pend presque douloureusement.
- Il porte un bracelet au niveau de la cheville, vous aviez vu ?
C'est assez surprenant compte tenu du fait que l'homme est complétement nu en dessous de la ceinture. Enfin elle, elle trouve ça étrange. Elle essaye de concentrer son attention sur le bijou mais la nudité de cet homme la gêne, pudique qu'elle est.
- Ne pourrais-t-on pas le couvrir au moins ?
Calliope qui est une personne réfléchie, parfois trop, peut difficilement envisager qu'on puisse commettre un crime sans penser à assurer un minimum ses arrières.
Arrivés sur place, l'auditrice de justice, se fait moins causante et beaucoup plus observatrice. Il y a du monde et chacun mise à part elle semble savoir exactement ce qu'il doit faire. Elle fronce son nez, observant le ballet qui se déroule sous ses yeux autant que faire se peut, jusqu'à ce que le McCavish ne l'attire jusqu'à la chambre où se trouve le gisant, afin de démarrer les recherches.
Elle est rassurée de savoir que le mandat est bien signé du Procureur et s'assure même de sa validité, c'est plus fort qu'elle. Elle avant tant de fois eut à rattraper les erreurs procédurieres du bureau des aurors afin d'éviter que tout un procès ne tombe à l'eau, elle avait pesté contre bien des membres des forces de l'ordre, cherchant jurisprudence sur jurisprudence pour essayer d'éviter que l'affaire ne tombe à l'eau.
Elle s'interroge ensuite sur la méthode en ce qui concerne les fouilles et cesse même ses maigres recherches pour mieux écouter. Elle arque un sourcil puisqu'elle est face à une penderie ouverte du type dressing. Il y a de la poussière partout et c'est franchement incommodant.
- Je regarde le dressing...
La voix est fort peu porteuse et on y sent même de la gêne. Beaucoup de gêne. Elle se sent stupide de dire à haute voix ce qu'elle fait et s'imagine au bureau disant "je relis l'article 747 du Code Pénal Magique" à l'intention des juges qui ne l'entendront même pas puisqu'elle est seule dans son bureau. Non décidément, cette pratique la mettait mal à l'aise. Tout autant que l'idée de fouiller les poches d'un mort même si les poches en question étaient sur des habits qu'il ne portait pas à cet instant.
Néanmoins, on ne peut lui reprocher d'être méticuleuse. Costume par costume, poche par poche en verifiant toujours qu'il n'y en a pas dans la doublure, la muse vérifie tout ce qu'elle peut vérifier en s'assurant de ne rien oublier. Ce geste lui rappelle ses recherches quelques mois plus tôt dans les affaires de William. Elle se souvient encore de ses doigts qui accrochent le parchemin dont les quelques mots lui étaient destinés. Mais là...
- Non. Rien de rien.
Elle fronce ses délicats sourcils et se redresse à la recherche d'un autre endroit à fouiller. L'écossais n'est pas loin, le nez dans la table de chevet et l'attention de la Muller est attiré par le corps suspendu dont la main pend presque douloureusement.
- Il porte un bracelet au niveau de la cheville, vous aviez vu ?
C'est assez surprenant compte tenu du fait que l'homme est complétement nu en dessous de la ceinture. Enfin elle, elle trouve ça étrange. Elle essaye de concentrer son attention sur le bijou mais la nudité de cet homme la gêne, pudique qu'elle est.
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Re: Quand Escarpins et Meurtre Ne Font Pas Bon Ménage
Mar 4 Avr 2023 - 13:45
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Les mandats ou autres démarches administratives, ce n'était clairement pas ce qui animait l'Australo-écossais, tout comme la majeure partie des aurors. On ne choisissait pas ce métier pour faire ça. Mais ça en faisait partie et il fallait respecter scrupuleusement les protocoles pour ne pas avoir de soucis. Il était déjà arrivé à Ian de bosser sur une enquête qui se trouvait tout à coup arrêtée parce que des papiers avaient été mal remplis ou tout même pas remplis du tout. Ca faisait perdre du temps et surtout, ça les faisait passer pour des cons. Et s'il y avait bien une chose que le blond aimait moins que l'administration, c'était de paraître pour un incapable. Donc lorsqu'il tendit le document à la demoiselle, l'inspecteur n'avait aucune crainte ou soucis. Tout avait été fait dans les règles. Le fait qu'elle le contrôlasse aurait sûrement fait soupirer certains de ses collègues, voire même pire.
Certaines techniques étaient personnelles. L'aîné de la fratrie McCavish était par exemple un des seuls à dire tout haut ce qu'il faisait. Cela pouvait sembler con mais lorsque l'on travaillait à plusieurs, c'était un gain de temps et ça permettait d'avoir une vue d'ensemble des endroits qu'il pouvait rester à fouiller dans la pièce. Ils commencèrent donc à chercher chacun de leur côté, annonçant tout haut ce qu'ils faisaient. Du côté de l'auror, il ne trouva rien d'intéressant sous le lit et la brune annonça un résultat similaire pour la penderie. Ne donnant pas son attention au corps car il voulait savoir quel objet avait été volé cette fois, Ian se mit à chercher une trace quelconque sur la table de nuit. Calliope attira néanmoins son attention lorsqu'elle mentionna un bracelet au niveau de la cheville. Ce détail fit froncer les sourcils à l'Australo-écossais qui s'approcha après avoir pris un tissu pour le faire voler autour du bassin de l'inconnu et cacher ce qui dérangeait la stagiaire qui pourtant avait dit ne pas être sensible à ce genre de détail - il l'aurait fait bien avant si la belle Muller en avait formulé la demande.
Jamais il n'avait encore vu cela dans l'enquête. Ca pouvait être un détail inutile tout comme une clé importante dans la résolution de cette dernière.
Il était impossible de prendre l'objet maintenant pour l'analyser mais il voulait le faire personnellement.
Après avoir bien fouillé la table de nuit, l'auror soupira. Rien ne semblait avoir été enlevé. Il y avait un dernier moyen de vérifier cela : lancer un Appare vestigium qui permettrait de voir les dernières actions de la personne dans la salle ainsi que ses derniers déplacements. Peut-être allaient-ils trouver plus d'informations de cette façon.
Lorsqu'elle fut à ses côtés, l'auror procéda au sort et quelques secondes plus tard, une silhouette se dessina sous leurs yeux, floue, incomplète. Elle se mit à se mouvoir à côté du lit puis aller vers les pieds du corps avant qu'une main ne saisisse le bracelet dont parlait la belle Calliope puis ne le relâchasse et avant de disparaitre, l'ombre se dirigea vers la table de nuit et ouvrit le premier tiroir pour en prendre un objet avant de partir.
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Re: Quand Escarpins et Meurtre Ne Font Pas Bon Ménage
Mar 11 Avr 2023 - 20:16
Elle pouvait gérer le fait de voir un corps nu, elle pouvait gérer le fait de voir un corps mort. Mais les deux en même temps, c’était peut-être un peu trop pour elle. Elle aurait trouvé ça moins dérangeant que le corps soit sanguinolent ou abimé finalement. Elle ne s’attendait décidément pas à ça et elle comprendrait dans les semaines et les mois qui suivent que les aurors avaient régulièrement ce genre de “surprise”. Leur métier les mettait en relation avec plus de bizarreries qu’elle ne pourrait en compter.
Ce bracelet en était un. Il n’était pas particulièrement faminin ni masculin. De couleur argenté et d’une forme neutre, il était néanmoins particulièrement beau. Presque trop ce qui troubla la jeune femme qui arrivait mieux à se concentrer sur le bijou maintenant que les parties intimes du défunt étaient cachées (ndla : j’aurais pu tenter une vanne foireuse avec la notion de bijoux de familles mais Callie l’aurait pas fait… coup dur…).
- Mhm…
Voila ce qu’elle répondit à l’auror qui semblait la prendre pour une sorte de memento humain. Hors de question de prendre la responsabilité de lui rappeler quoi que ce soit. S’il avait peur d’oublier, il avait qu’à dessiner une petite croix sur le dos de sa main comme tout le monde. Elle réponds néanmoins à sa question concernant le bracelet tout en s’approchant de l’auror qui le lui avait intimé :
- C’est exact. C’est déjà assez rare pour une femme. Je ne l’ai jamais vu chez un homme.
Elle n’ajouta pas que les femmes qui portaient ce genre de bijou à leurs chevilles n’étaient ni plus ni moins que des hippies mal avisées, puisque ce n’était pas le propos du débat. Au lieu de cela, elle observe avec attention l’application du sortilège d’empreinte qui ne fonctionne que sur les sorciers puisque celui-ci détecte la magie en l’humain pour recréer une silhouette. Qui va du bracelet à la table de chevet.
- Il ou elle a voulu voler le bracelet…
Elle fronce les sourcils, semblant comprendre quelque-chose. De nouveau elle s’approche du corps et plus précisément la cheville endimanchée.
- Mais il…. ou elle… n’a pas pu. Regardez. C’est l’oeuvre d’un gobelin. Seul le porteur peut le retirer.
Voila qui ne risquait plus d’arriver désormais… Les gobelins forgeaient très rarement des bijoux mais ceux-ci avaient des pouvoirs magiques intrinséques exceptionnels. Le fait de ne pas pouvoir l’enlever n’en était sûrement qu’un parmi tant d’autres. Elle comprend mieux désormais pourquoi elle le trouvait si beau…
Ce bracelet en était un. Il n’était pas particulièrement faminin ni masculin. De couleur argenté et d’une forme neutre, il était néanmoins particulièrement beau. Presque trop ce qui troubla la jeune femme qui arrivait mieux à se concentrer sur le bijou maintenant que les parties intimes du défunt étaient cachées (ndla : j’aurais pu tenter une vanne foireuse avec la notion de bijoux de familles mais Callie l’aurait pas fait… coup dur…).
- Mhm…
Voila ce qu’elle répondit à l’auror qui semblait la prendre pour une sorte de memento humain. Hors de question de prendre la responsabilité de lui rappeler quoi que ce soit. S’il avait peur d’oublier, il avait qu’à dessiner une petite croix sur le dos de sa main comme tout le monde. Elle réponds néanmoins à sa question concernant le bracelet tout en s’approchant de l’auror qui le lui avait intimé :
- C’est exact. C’est déjà assez rare pour une femme. Je ne l’ai jamais vu chez un homme.
Elle n’ajouta pas que les femmes qui portaient ce genre de bijou à leurs chevilles n’étaient ni plus ni moins que des hippies mal avisées, puisque ce n’était pas le propos du débat. Au lieu de cela, elle observe avec attention l’application du sortilège d’empreinte qui ne fonctionne que sur les sorciers puisque celui-ci détecte la magie en l’humain pour recréer une silhouette. Qui va du bracelet à la table de chevet.
- Il ou elle a voulu voler le bracelet…
Elle fronce les sourcils, semblant comprendre quelque-chose. De nouveau elle s’approche du corps et plus précisément la cheville endimanchée.
- Mais il…. ou elle… n’a pas pu. Regardez. C’est l’oeuvre d’un gobelin. Seul le porteur peut le retirer.
Voila qui ne risquait plus d’arriver désormais… Les gobelins forgeaient très rarement des bijoux mais ceux-ci avaient des pouvoirs magiques intrinséques exceptionnels. Le fait de ne pas pouvoir l’enlever n’en était sûrement qu’un parmi tant d’autres. Elle comprend mieux désormais pourquoi elle le trouvait si beau…
- Ian McCavishΩ Valiant Knight With a Kind Heart Ω
- » parchemins postés : 295
» miroir du riséd : Chris Hemsworth
» crédits : (c)Morphine
» multinick : Nathan Tremblay
» âge : 38 ans
» situation : En couple avec Kerr Fraser
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Poudlard+Durmstrang : potions, botanique, métamorphose, sortilèges et défense contre les forces du Mal
Hungcalf : DCFM, Sortilèges et Métamorphose
Formation Auror : dissimulation et déguisement, filature et tapinois[/i]ㅡ options facultatives :▣ Poudlard+Durmstrang : Club de duels, étude des runes
Hungcalf : Étude des Runes, Potions
» profession : Chef d'équipe // Auror
» particularité : Capable de lancer des sorts sans baguette
» nature du sang : Sang pur
» gallions sous la cape : 487
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Quand Escarpins et Meurtre Ne Font Pas Bon Ménage
Jeu 22 Juin 2023 - 8:20
Quand Escarpins et Meurtre Ne Font Pas Bon Ménage
You tell me it gets better, it gets better in time
You say I'll pull myself together, pull it together
You'll be fine
You say I'll pull myself together, pull it together
You'll be fine
Cette enquête était un vrai premier contact avec ce que pouvait être le travail d'auror. Peu avaient eu la chance d'avoir un stage commençant de cette façon. Du moins, c'était ce que pensait l'Australo-écossais. L'histoire était intéressante, pleine de rebondissements. A un tel point qu'elle leur donnait du fil à retordre, plus que d'habitude. Ils n'avaient pas encore capté ce qui pouvait réellement intéresser le meurtrier ni quel était son mode de fonctionnement. Il y avait un type de victimes, mais c'était là pour le moment tout ce qu'ils avaient pu établir en plus des objets volés.
Un détail cependant attira l'attention de la belle brune. Ian couvrit l'intimité de l'homme à la demande de la demoiselle avant de se pencher sur ce fameux bijou qui se trouvait à la cheville du pauvre mort. C'était effectivement étrange et les dires de la future juriste confirmèrent ce qu'il pensait mais s'il était encore là, c'était sûrement que ce n'était pas ce qui avait intéressé le meurtrier car il aurait trouvé un moyen pour le retirer. Ian se redirigea alors vers la table de nuit qu'il fouilla, sans grand résultat. Ca en était presque désespérant. Ils ne pouvaient pas ne pas trouver ce qu'avait volé le vagabond. Du coup, l'auror demanda son attention à la stagiaire avant de lancer un Appare vestigium qui permettait de faire ressortir la magie dans les humains pour en faire des silhouettes. Et effectivement, cette ombre qui se formait se dirigeait du bracelet à la table de nuit.
McCavish la vit froncer des sourcils puis l'écouta. Mais oui, il aurait du y penser plus tôt. Il vint à la rejoindre pour examiner la chose à son tour.
Il n'était pas fréquent de tomber sur des bijoux fabriqués par ces créatures et souvent, ces pièces étaient d'une grande valeur elles car possédaient des pouvoirs magiques exceptionnels. Cela pouvait mener à plusieurs pistes différentes et donner un nouveau souffle à l'enquête qui stagnait depuis leurs dernières découvertes qui n'avaient été presque que des fausses pistes. Se penchant un peu plus pour observer le fermoir, l'auror remarqua une rune ou une sorte de signature qu'il s'empressa de mémoriser.
Il ne restait pas grand chose à chercher. Ils avaient déjà retourné l'appartement.
rainmaker
- Calliope MullerADMIN - sensitive bitch
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» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
» situation : célibataire
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Re: Quand Escarpins et Meurtre Ne Font Pas Bon Ménage
Dim 25 Juin 2023 - 17:49
« Bien joué Mademoiselle Müller ! » Outre la prononciation catastrophique de son patronyme, il fallait reconnaître que la jeune femme était particulièrement ravie d’elle même. Non pas qu’elle envisageait un jour de rejoindre les forces de l’ordre… mais savoir qu’elle avait des capacités en tant qu’enquêtrice c’était agréable. Tout comme il était particulièrement agréable que le McCavish la félicite ainsi. Pour toute réponse, un simple sourire. Mais il pouvait se targuer d’être sincère.
Elle a difficilement arraché son regard du bracelet et compte tenu de l’effet qu’il lui fait, elle imagine aisément qu’il soit bardé d’un nombre d’enchantement important. Ce qui était sûr c’est que seul son propriétaire pouvait le retirer et que pour maintenant… ça allait être compliqué. Quoi que.. n’importe quel gobelin pourrait peut-être détacher le bijou maintenant ? Les objets gobelins reconnaissaient toujours en leurs créateurs les propriétaire d’un objet après le décès de l’acheteur qui était plutôt considéré comme une sorte de dépositaire… C’était assez compliqué et ça donnait du fil à retordre aux civilistes.
De nouvelles informations échangées et l’auror lui précise que les autres objets volés étaient tous des bijoux. Ah ! Si elle avait eut le temps de lire tout le dossier comme elle l’avait voulu, elle aurait pu faire le lien beaucoup plus tôt mais jouant la modestie, elle hoche doucement la tête.
- Et bien allons-y, je vous suis.
Sans complexe, sa main sur pose sur celle de l’auror, se préparant au transplanage.
Elle a difficilement arraché son regard du bracelet et compte tenu de l’effet qu’il lui fait, elle imagine aisément qu’il soit bardé d’un nombre d’enchantement important. Ce qui était sûr c’est que seul son propriétaire pouvait le retirer et que pour maintenant… ça allait être compliqué. Quoi que.. n’importe quel gobelin pourrait peut-être détacher le bijou maintenant ? Les objets gobelins reconnaissaient toujours en leurs créateurs les propriétaire d’un objet après le décès de l’acheteur qui était plutôt considéré comme une sorte de dépositaire… C’était assez compliqué et ça donnait du fil à retordre aux civilistes.
De nouvelles informations échangées et l’auror lui précise que les autres objets volés étaient tous des bijoux. Ah ! Si elle avait eut le temps de lire tout le dossier comme elle l’avait voulu, elle aurait pu faire le lien beaucoup plus tôt mais jouant la modestie, elle hoche doucement la tête.
- Et bien allons-y, je vous suis.
Sans complexe, sa main sur pose sur celle de l’auror, se préparant au transplanage.
- Ian McCavishΩ Valiant Knight With a Kind Heart Ω
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Re: Quand Escarpins et Meurtre Ne Font Pas Bon Ménage
Lun 6 Nov 2023 - 9:12
Quand Escarpins et Meurtre Ne Font Pas Bon Ménage
You tell me it gets better, it gets better in time
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Ian était quelqu'un qui n'était pas avare en compliment, sûrement l'une des raisons pour laquelle il était apprécié dans son travail. Ce n'était pas le genre d'arriviste qui voulait tous les mérites pour accéder à un poste qu'il voulait. Tout ce qu'il obtenait, c'était à la sueur de son front et son mérite. Le blond avait de l'ambition, ses parents l'avaient toujours élevé pour qu'il puisse voir grand mais pour le moment, il se posait des questions sur ce qu'il voulait réellement car la paperasse et l'administration, ça lui plaisait moins que la vie du terrain. Raison pour laquelle, chef d'équipe lui convenait parfaitement pour le moment. L'Autralo-écossais eut du plaisir de voir la jolie brune sourire. Elle n'était pas du genre très bavarde et démonstratrice pour ce qu'il avait pu en voir, en tout cas niveau professionnel. Ce n'était pas un défaut, voire même plutôt une qualité au vu du milieu auquel elle voulait évoluer. N'empêche qu'elle trouva l'indice qui allait peut-être faire avancer l'enquête, voire même de la résoudre.
L'auror eut vite fait de faire le lien avec les autres objets volés par l'étrange assassin et, d'un commun accord avec sa stagiaire, décida qu'il était le temps de rentrer au bureau pour avertir de la découverte. Cependant, le blond n'oublia pas d'également aller chercher les enregistrements vidéos des caméras de surveillance, toujours accompagné de la jolie Müller dont il estropiait le nom de famille sans réellement le savoir car ni elle ni son frère ne le lui avait fait de remarque. Le temps pressait. Plus vite ils allaient pouvoir percer les mystères qui entouraient ces morts, plus vite ils allaient pouvoir trouver le coupable. Les deux sorciers se dirigèrent vers l'objet fourni pour transplaner au Ministère, un chapeau-melon noir déposé dans l'entrée de l'appartement. Dès que la brune posa sa main sur la sienne, l'Australo-écossais saisit le couvre-chef et ils furent transportés directement au sein des locaux.
Après qu'elle ait acquiescé, Ian partit dans le sens opposé pour rejoindre ses supérieurs pour leur faire part de l'avancée qu'ils avaient faite avant de rejoindre la belle demoiselle qui était déjà perdue dans les dossiers, pas question de la laisser effectuer ce boulot toute seule, ce n'était pas le genre de l'auror.
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