- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Song of storms and flames - Arthur (terminé)
Dim 11 Déc 2022 - 22:05
— Song of storms and flames—
30 novembre 2022
Jeté à la foule comme une vulgaire bête en cage,
Sourire lissé aux lèvres, en parfaite enfant sage,
Quarta, souveraine, solaire, irradierait presque,
Factice en tout point, prise à ce jeu fou, grotesque.
Rousses boucles disciplinées, sous des perle muselée
C'est avec attention que son regard usé
Contemple valses et complot se nouer là, sournois
Entre le clan Blackthorn et cet odieux Leroy.
C'est à bas mot que leur douce fiançailles se noue
S'étrangle inlassablement, les finances au cou.
Leroy s'arque et s'insurge, Blackthorn creuse d'avantage
Chaque parti défends ses biens, proche de l'aunage
Alors, doux, le futur époux cherche son regard
Mais terrible Quarta le fuit, et sans mot s’égare
Là, longuement, parmi les flammes qui brûlent tout près
Furies sauvages, gonflée, en tout point répugné.
De ce mariage elle ne veut rien, pleinement hostile
A cet homme, cette situation, ses airs nubiles.
Fugitive pour quelques heures, Cataleya s'était défaite des bagues qu'elle savait aujourd'hui pertinemment tracée, un peu amère il était vrai. La supervision constante de sa mère était commune, mais celle de James la tracassait plus qu'elle ne l'avait laissé transparaître là, dans la forêt. Sur le coup sans doute n'avait-elle pas réalisé, trop heureuse de le voir surgir au travers du chaos, s'imposer dans les ténèbres pour l'en extirper... Mais voilà, plus elle s'acharnait à se convaincre que c'était mue par l'inquiétude et la bienveillance que ce prince au regard de glace l'avait piégé, plus une force innommable se gonflait en elle, emprunt d’insurrection. Et le Bal auquel elle venait de réchapper n'avait qu'attisé plus encore cette étrange sensation.
La simple idée de n'être qu'une vulgaire poupée de chiffon avec laquelle on jouait la révulsait jusqu'aux tripes.
La soirée lui avait semblé trop longue et s'il était évident qu'elle avait des plans de révisions à mettre en place pour ne pas se laisser distancer par le programme scolaire, force fut d'admettre qu'elle n'avait aucunement envie de rentrer. Pas là, pas après avoir pu s'arracher à l'emprise familial sous prétexte d'une balade dans l'enceinte de leur roseraie... Cela faisait déjà une bonne heure, tous devaient déjà s'inquiéter et elle ne doutait pas du regard terrible sous lequel elle devrait ramper, s'excusant presque d'avoir osé remonter à la surface pour prendre son inspiration avant de, de nouveau, se laisser couler. @James Blackthorn veillerait, comme lorsqu'elle s'était éclipsée ce dernier soir de fête foraine, et si cette image désolante lui transperça le cœur, la vérité était qu'elle n'avait pas prit le temps de répondre à ses messages. Jeter un œil à cet objet qui, inlassablement, vibrait dans son sac à main.
Elle s'était déjà trop usé à le rassurer, un discret mot à l'oreille, lorsque impitoyablement on négociait le prix de son ventre et de ses cuisses vierge de toute caresse. Le prix d'une pureté docile que l'on ventait.
Alors elle erra longuement la jolie rousse, le nez enfouit dans son épaisse écharpe, soufflant de temps à autre sur ses doigts rougit par le froid dans une veine tentative de les réchauffer. La nuit était déjà bien avancé, l'orage non loin, et si Cataleya se plaisait à se perdre dans les dédales obscures qui constituait Myrddin Wyllt, force fut d'admettre que son pas la ramenait irrépressiblement au même endroit alors, un peu hésitante il est vrai, la toute jeune femme déverrouilla la porte menant au bâtiment dont elle s'interdisait l'accès depuis trop longtemps et, le silence au bout du pas, finit par se laisser choir devant une la porte d'un appartement qui l'avait par le passé accueillit.
Dans des circonstances aussi nébuleuses qu'improbable, rappelons le, mais tout de même accueillit.
Et Merlin, jamais Cataleya n'avait eut autant besoin d'un café immonde qu'à cet instant précis.
Le visage tant tiré par les sourires forcés, elle masque encore son trouble et repose le plus joliment du monde là, tout près d'une plante qui se laisse mourir. Des perles et saphir pour toute couronne, une robe éthéré, drapé d'étoile, pour toute couverture. Seule l'écharpe semble être cohérent avec le froid mordant et l'hiver venu, avouons le.
Et elle hésite, la petite Cat. Des minutes durant, pleinement consciente que frapper à la porte d'un inconnu à trois heure passé, après une première rencontre pas forcément très agréable n'était ouvertement pas le meilleur moyen de faire d' @Arthur Batthyány un allié. Mais voilà, le mal était fait, et c'était discrètement que l'héritière Blackthorn frappa trois coups rapprochés.
La simple idée de n'être qu'une vulgaire poupée de chiffon avec laquelle on jouait la révulsait jusqu'aux tripes.
La soirée lui avait semblé trop longue et s'il était évident qu'elle avait des plans de révisions à mettre en place pour ne pas se laisser distancer par le programme scolaire, force fut d'admettre qu'elle n'avait aucunement envie de rentrer. Pas là, pas après avoir pu s'arracher à l'emprise familial sous prétexte d'une balade dans l'enceinte de leur roseraie... Cela faisait déjà une bonne heure, tous devaient déjà s'inquiéter et elle ne doutait pas du regard terrible sous lequel elle devrait ramper, s'excusant presque d'avoir osé remonter à la surface pour prendre son inspiration avant de, de nouveau, se laisser couler. @James Blackthorn veillerait, comme lorsqu'elle s'était éclipsée ce dernier soir de fête foraine, et si cette image désolante lui transperça le cœur, la vérité était qu'elle n'avait pas prit le temps de répondre à ses messages. Jeter un œil à cet objet qui, inlassablement, vibrait dans son sac à main.
Elle s'était déjà trop usé à le rassurer, un discret mot à l'oreille, lorsque impitoyablement on négociait le prix de son ventre et de ses cuisses vierge de toute caresse. Le prix d'une pureté docile que l'on ventait.
Alors elle erra longuement la jolie rousse, le nez enfouit dans son épaisse écharpe, soufflant de temps à autre sur ses doigts rougit par le froid dans une veine tentative de les réchauffer. La nuit était déjà bien avancé, l'orage non loin, et si Cataleya se plaisait à se perdre dans les dédales obscures qui constituait Myrddin Wyllt, force fut d'admettre que son pas la ramenait irrépressiblement au même endroit alors, un peu hésitante il est vrai, la toute jeune femme déverrouilla la porte menant au bâtiment dont elle s'interdisait l'accès depuis trop longtemps et, le silence au bout du pas, finit par se laisser choir devant une la porte d'un appartement qui l'avait par le passé accueillit.
Dans des circonstances aussi nébuleuses qu'improbable, rappelons le, mais tout de même accueillit.
Et Merlin, jamais Cataleya n'avait eut autant besoin d'un café immonde qu'à cet instant précis.
Le visage tant tiré par les sourires forcés, elle masque encore son trouble et repose le plus joliment du monde là, tout près d'une plante qui se laisse mourir. Des perles et saphir pour toute couronne, une robe éthéré, drapé d'étoile, pour toute couverture. Seule l'écharpe semble être cohérent avec le froid mordant et l'hiver venu, avouons le.
Et elle hésite, la petite Cat. Des minutes durant, pleinement consciente que frapper à la porte d'un inconnu à trois heure passé, après une première rencontre pas forcément très agréable n'était ouvertement pas le meilleur moyen de faire d' @Arthur Batthyány un allié. Mais voilà, le mal était fait, et c'était discrètement que l'héritière Blackthorn frappa trois coups rapprochés.
- Arthur BatthyányOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 890
» miroir du riséd : sebastian stan
» crédits : bidi (ava)
» multinick : maximus / joe / keir
» âge : trente-huit ans
» situation : célibataire
» nature du sang : sang-pur
» particularité : occlumens
» options obligatoires & facultatives :♞ DIPLÔMES ♞durmstrang : a.s.p.i.c. (1997 - 2004)
hungcalf : d.e.f.i.s. (grymm ; 2004 - 2014) sciences occultes ♘ option obligatoires : dcfm, potions, étude des runes ♘ options facultatives : histoire de la magie, sciences politiques et magiques
» profession : diplomate au Ministère de la Magie Bulgare, Département de la Coopération Magique Internationale / Chevalier d'Absolutum
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Re: Song of storms and flames - Arthur (terminé)
Lun 12 Déc 2022 - 15:00
Song of storms and flames ft. @Arthur Batthyány | 30.11.22Élégamment assis, Arthur attendait. Il attendait une opportunité. Le manteau correctement plié à ses côtés, le dos droit, il attendait pendant que la plume à papote griffonnait sans cesse sur le carnet en équilibre sur ses genoux. Elle notait chacune de ses pensées, remarques et interrogations. Selon les personnes et/ou collègues qui passaient devant lui, elle s’arrêtait, raturait, reprenait sa course avec plus d’entrain. Personne ne faisait attention à lui, ce qui n’avait pas été le cas à son arrivée un an plus tôt. Il s’était montré d’aspect si peu dangereux qu’on ne le voyait même plus. En tout cas, pas comme une menace. Tout ce qu’il désirait pour pouvoir mener ses missions à bien. Elles étaient nombreuses et, surtout, confidentielles. Son regard glacé navigua d’un bureau à l’autre, détailla la robe de l’assistant-juge qui se précipitait pour ne pas arriver en retard, glissa sur un détail du plancher qui l’intriguait. Finalement, il interrompit la plume en s’en emparant, rompa le sort et la rangea dans son étui. Il inspecta ses notes de longues minutes durant, y apportant ses propres corrections ou remarques, puis fit disparaître le carnet d’un rapide coup de poignet. En se levant de sa chaise, Arthur porta un regard sur la vieille horloge magique de l’autre côté du couloir froid et inamical du Ministère de la Magie. Celle-ci lui indiquait l’heure plus que tardive mais cela n’avait pas de quoi inquiéter le Roumain. Il faisait rarement des nuits complètes. D’un pas lent, il se dirigea vers les cheminées, utilisa la poudre à sa disposition et atterrit plusieurs kilomètres plus loin, à Inverness, dans une vieille cabine téléphonique typiquement anglaise. Il poussa la porte, épousseta son manteau et marcha une à deux minutes jusqu’à l’immeuble où il résidait depuis plusieurs mois de façon permanente. Une première pour lui, qui avait toujours la bougeotte. Malheureusement pour lui, trop d’affaires le retenaient en Grande-Bretagne et il ne pouvait pas leur tourner le dos. Le diplomate monta rapidement les étages et se stoppa net en arrivant sur le palier de son appartement. Une forme féminine se tenait devant sa porte, visiblement dans l’attente et il ne prit même pas le temps de sortir sa baguette en reconnaissant la chevelure de feu de la jeune Blackthorn. Il pensait pourtant s’en être débarrassé la fois précédente et avoir été convaincant. Soupirant, il s’approcha d’elle d’un pas marqué et se racla la gorge en arrivant à sa hauteur.
« Je croyais qu’il ne devait pas y avoir de prochaine fois. Qu’est-ce que tu fais là dans cet accoutrement ? » Il faisait référence, bien sûr, à sa tenue bien trop élégante pour ces lieux. Elle sortait probablement d’un dîner mondain car il reconnaissait sur son visage les traits qu’il empruntait souvent lorsqu’il devait lui-même y assister : l’ennui et la frustration. « Je ne suis pas une garderie non plus. » D’un simple sort, il ouvrit la porte de l’appartement et entra le premier, s’imaginant qu’elle allait le suivre. Le contraire serait étonnant. Arthur pendit son manteau dans l’entrée puis sortit une tasse ainsi qu’un grand verre, dans lequel il fit couler de l’eau presque fraîche. Dans un vrombissement, la machine à café se mit en marche. D’un geste assuré, il poussa le verre dans la direction de Cataleya.
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Re: Song of storms and flames - Arthur (terminé)
Lun 12 Déc 2022 - 21:16
Le silence pour toute réponse, Cataleya soupire et se laisse doucement choir le long du mur, les bras venu doucement ramener ses cuisses tout contre sa poitrine à peine dévoilé. Sans doute dort-il. Sans doute était-ce là une bien mauvaise idée, certainement même. Pour un peu elle aurait rebroussé chemin mais force est d'admettre que si l'esprit vogue déjà ailleurs, les muscles demeurent au repos. Autant frigorifié qu'hanté par l'idée même de passer le seuil du manoir, si bien que l'idée de s'endormir sous forme animal là, dans un coin du couloir, lui traverse l'esprit une seconde du moins. Mais elle veille Cataleya, longuement à dire vrai.
C'est une course rapide qui l'arrache finalement à la contemplation de la baguette sagement tenu entre ses doigts rougit. L'instinct la tiendrait presque en haleine mais c'est presque paisible qu'elle accueille ce soupire significatif.
Force était d'admettre qu'elle avait reconnu Arthur à l'odeur.
Le pas se fait un peu plus lourd, la gorge se racle et, tout doucement, Cataleya daigne redresser la tête et se perdre longuement dans les yeux du diplomate. Effectivement, il n'y aurait jamais dû avoir de prochaine fois, et difficile d'expliquer pourquoi son pas la ramener irrépressiblement en ces lieux après avoir manqué de perdre un bras. Le masochisme peut être, ou peut-être que la menace d'Arthur était plus douce que celle imposé par Aloysius, qui sait... Aussi ne répond t'elle pas, incapable, en tout point, de lui fournir la moindre justification à sa présence. Elle occulte à dire vrai même la question venu effleurer sa robe aux couleurs nébuleuses pour se contenter de rouler un peu des yeux lorsque tombe le terme de « garderie ». Entre lui et Irina, elle était décidément bien servie.
Va falloir te calmer vieux croûton, elle était en âge de se marier.
«Tant mieux, je n'ai pas vocation à être une enfant » Ca lui avait pourtant échappé, à Quarta. Et si le sourire demeure en coin, la réponse a perdu de son cinglant, lissé par une soirée venue aspirer chacun de ses sursauts les plus sauvage. Drainée, en proie à un morne dépit, elle observe pourtant la porte s'entrouvrir et tarde à s'y glisser, quand bien même c'est avec l'aisance d'un chat. De ceux qui faisait de chaque maison entrouverte leur repère le plus intime.
Si les bras demeurent encore un peu croisé sous sa poitrine, c'est dramatiquement qu'elle se laisse retomber sur un canapé qui l'avait déjà vu s'effondrer, avec cette même intensité théâtrale, quelques mois plus tôt.
Le bras effondré sur l'accoudoir, sur les milles tentacules de sa chevelure de feu, l'héritière Blackthorn observe un temps le plafond et ne se redresse véritablement que lorsqu'un verre se propose à elle. « C'est gentil.» Pas de merci, l'inverse aurait été trop beau, mais le regard est doux quand bien même usé. Presque reconnaissant. La baguette torsadée se pose sagement sur la table et si Cataleya l'observe longuement avant d'oser une gorgée d'eau fraiche, c'est par ce biais qu'elle ose la conversation.
. « J'ai brisé ma baguette sous forme animale, on me l'a jeté à la gueule comme un vulgaire os et... Je me retrouve avec du saule. En tout honnêteté, c'est un peu désolant de passer d'aubépine à ça. On m'a proposé de l'if, et le courant passait bien mais...» Mais elle s'en était effrayé, jusqu'à l'os, lorsque ses doigts s'étaient refermsé sur ce bois aux nodosité creuse et qu'elle avait sentit Aloysius, derrière, se redresser. Il y avait quelque chose dans son regard de si intense que, sans même se retourner, Cataleya l'avait sentit la transpercer. Peut-être est-ce ce sursaut d'effroi qui découragea brutalement la baguette et la condamna à cette baguette dorée, finement torsadée à la manière de la corne du coeur qu'il renfermait. « Un peu nulle du coup, mais canon.»
La voix demeure en suspend encore quelques secondes, avant que le regard ne s'effondre véritablement le long du verre, agrippes aux ondulations cristallines qui dansent en son sein. « Je venez m'assurer que tu n'étais pas devenu un tueur en série multi-récidiviste vu que j'ai eu le temps de faire mille bêtise et que jamais tu ne t'es montré... T'es pas derrière la disparition de chat qui sévit dans le quartier, par hasard ?»
Elle taquine un peu, quand bien même l'arrogance est noté absente. L'audace demeure pourtant, quelque part niché un regard qui nage inlassablement dans son verre d'eau.
C'est une course rapide qui l'arrache finalement à la contemplation de la baguette sagement tenu entre ses doigts rougit. L'instinct la tiendrait presque en haleine mais c'est presque paisible qu'elle accueille ce soupire significatif.
Force était d'admettre qu'elle avait reconnu Arthur à l'odeur.
Le pas se fait un peu plus lourd, la gorge se racle et, tout doucement, Cataleya daigne redresser la tête et se perdre longuement dans les yeux du diplomate. Effectivement, il n'y aurait jamais dû avoir de prochaine fois, et difficile d'expliquer pourquoi son pas la ramener irrépressiblement en ces lieux après avoir manqué de perdre un bras. Le masochisme peut être, ou peut-être que la menace d'Arthur était plus douce que celle imposé par Aloysius, qui sait... Aussi ne répond t'elle pas, incapable, en tout point, de lui fournir la moindre justification à sa présence. Elle occulte à dire vrai même la question venu effleurer sa robe aux couleurs nébuleuses pour se contenter de rouler un peu des yeux lorsque tombe le terme de « garderie ». Entre lui et Irina, elle était décidément bien servie.
Va falloir te calmer vieux croûton, elle était en âge de se marier.
«Tant mieux, je n'ai pas vocation à être une enfant » Ca lui avait pourtant échappé, à Quarta. Et si le sourire demeure en coin, la réponse a perdu de son cinglant, lissé par une soirée venue aspirer chacun de ses sursauts les plus sauvage. Drainée, en proie à un morne dépit, elle observe pourtant la porte s'entrouvrir et tarde à s'y glisser, quand bien même c'est avec l'aisance d'un chat. De ceux qui faisait de chaque maison entrouverte leur repère le plus intime.
Si les bras demeurent encore un peu croisé sous sa poitrine, c'est dramatiquement qu'elle se laisse retomber sur un canapé qui l'avait déjà vu s'effondrer, avec cette même intensité théâtrale, quelques mois plus tôt.
Le bras effondré sur l'accoudoir, sur les milles tentacules de sa chevelure de feu, l'héritière Blackthorn observe un temps le plafond et ne se redresse véritablement que lorsqu'un verre se propose à elle. « C'est gentil.» Pas de merci, l'inverse aurait été trop beau, mais le regard est doux quand bien même usé. Presque reconnaissant. La baguette torsadée se pose sagement sur la table et si Cataleya l'observe longuement avant d'oser une gorgée d'eau fraiche, c'est par ce biais qu'elle ose la conversation.
. « J'ai brisé ma baguette sous forme animale, on me l'a jeté à la gueule comme un vulgaire os et... Je me retrouve avec du saule. En tout honnêteté, c'est un peu désolant de passer d'aubépine à ça. On m'a proposé de l'if, et le courant passait bien mais...» Mais elle s'en était effrayé, jusqu'à l'os, lorsque ses doigts s'étaient refermsé sur ce bois aux nodosité creuse et qu'elle avait sentit Aloysius, derrière, se redresser. Il y avait quelque chose dans son regard de si intense que, sans même se retourner, Cataleya l'avait sentit la transpercer. Peut-être est-ce ce sursaut d'effroi qui découragea brutalement la baguette et la condamna à cette baguette dorée, finement torsadée à la manière de la corne du coeur qu'il renfermait. « Un peu nulle du coup, mais canon.»
La voix demeure en suspend encore quelques secondes, avant que le regard ne s'effondre véritablement le long du verre, agrippes aux ondulations cristallines qui dansent en son sein. « Je venez m'assurer que tu n'étais pas devenu un tueur en série multi-récidiviste vu que j'ai eu le temps de faire mille bêtise et que jamais tu ne t'es montré... T'es pas derrière la disparition de chat qui sévit dans le quartier, par hasard ?»
Elle taquine un peu, quand bien même l'arrogance est noté absente. L'audace demeure pourtant, quelque part niché un regard qui nage inlassablement dans son verre d'eau.
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Re: Song of storms and flames - Arthur (terminé)
Lun 12 Déc 2022 - 22:15
Song of storms and flames ft. @Arthur Batthyány | 30.11.22« Tu m’en diras tant… » marmonna le diplomate en ouvrant la porte devant lui. Cataleya avait beau s’ériger en dame maîtresse de sa propre vie, il ne pouvait s’empêcher de voir ses réactions comme celles d’une enfant dont la vie lui échappait. Qu’elle cherche à trouver du réconfort près de lui était la preuve flagrante du dysfonctionnement s’opérant en elle. On ne venait pas à Arthur pour obtenir amour et chaleur. Tout au plus, de bons conseils et un excellent whisky. Tandis que le café coulait lentement, il prit le temps d’observer l’accoutrement de la rouquine qui témoignait d’un événement important. Elle ne semblait pas heureuse ni comblée. Encore un coup des Blackthorn, sans doute, bien qu’il n’eut aucune vocation à mettre son nez dans leurs affaires. Mais en accueillant la jeune femme chez lui, ne faisait-il pas justement tout le contraire ?
Arthur ne répondit rien, par habitude. Il se retourna vers la machine et porta à ses lèvre son café d’un noir profond encore brûlant, mais n’eut aucune réaction au contact du breuvage sur sa langue. Il quitta momentanément la cuisine pour se rapprocher du canapé, sans avoir l’intention de s’installer aux côtés de la sorcière. Il maintint une certaine distance face à elle et adossa son dos contre le mur froid et impersonnel du salon. Le diplomate fit preuve de patience en écoutant Cataleya lui raconter ses déboires de baguette et la déception qu’était la sienne de devoir changer de bois, quand celui qu’elle possédait avant semblait plus la satisfaire. Arthur n’avait jamais vécu une telle expérience car il prenait soin de sa baguette comme il le faisait de ses dix doigts. Elle faisait office de prolongement de son être et de ce fait, il y accordait une grande attention. La situation que lui décrivait la Blackthorn était risible tant elle semblait ridicule. Il ne parvenait même pas à se la peindre mentalement et pourtant, il en avait vu des choses dans sa courte vie.
« Chaque bois a ses vertus. Le saule pourrait te surprendre, qui sait. » Arthur avait toujours été satisfait de sa baguette, sans nul doute parce que ses propriétés faisaient d’elle un outil extrêmement fidèle et que cette assurance le rendait plus confiant, que ce soit en elle ou en lui. La jeunesse de Cataleya se reflétait dans ses propos. Fougueuse, impatiente et facilement déçue… elle ne se laissait pas d’opportunité. Le silence s’installa entre eux mais ne gênait pas le Roumain, qui en appréciait les saveurs. Comme souvent, il ne fut pas le premier à rompre sa magie.
« Il faut bien trouver à s’habiller pour l’hiver. » Un rictus sur son visage, il la regarda droit dans les yeux avant de secouer la tête d’un côté et de l’autre. « Partons du principe que je n’ai pas eu l’opportunité de te surveiller ou que je l’ai fait et que j’ai choisi de fermer les yeux à des moments clés, qu’as-tu encore fait ? Qui as-tu suivi, cette fois ? » Pour qu’elle perde sa baguette de cette façon, elle devait forcément avoir fait quelque chose de conséquent. Face à lui, elle n’avait pas besoin de s’en cacher. Vu leur rencontre, Arthur pouvait difficilement se faire un portrait plus glorieux de la Blackthorn et de toute évidence, il ne trouverait aucun intérêt dans une personnalité trop lisse. La complexité se cachant au fond des yeux de la rousse témoignait d’un potentiel monstre qui pouvait tout aussi bien l’élever que la consumer.
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Re: Song of storms and flames - Arthur (terminé)
Mar 13 Déc 2022 - 10:38
« Chaque bois a ses vertus. Le saule pourrait te surprendre, qui sait. »
Le regard de lève en direction d'Arthur, longuement, avant de s'abattre sur les teintes doré qu'arbore le plus joliment du monde cette corne torsadé, a mille lieu de l'épine droite et fine qu'était sa précédente partenaire.Et elle soupire un peu, Cat, en la ramenant doucement a elle, observant les délicates gravures venue l'orner, et ces quelques éclats de pierre de lune, là, impeccablement intercalé entre la rune du jour qu'elles mettaient inlassablement en valeur. Comme une promesse faite que, jamais plus, elle ne subirait la nuit. Tertia, sa cousine, s'en était émerveillé et, s'il fut vrai qu'il fallut bien quelques jours pour que Cataleya daigne la prendre en main, force fut d'admettre qu'elle avait sentit les larmes lui monter aux yeux tant le contact, du touché de satin à la douce chaleur venu effleurer ses doigts, lui avait semblé rassurant en tout point.
Elle n'avait connu que l'intransigeance et la peur de l'échec. La voici qui, sans même s'en rendre compte s'en doute, reprenait goût à l'expérimentation. Aux tests un peu étranges, sans crainte de se voir brûler le bras ou le visage. Le saule était doux, et son cœurs plus tendre encore. Un combo parfaitement adapté pour la médicomagie lui avait soufflé son chef de service. Parfaitement adapté à toute les insécurités qui s'étaient inlassablement noué autour d'elle.
Et si c'est d'un geste souple que la rousse redresse le dos, soulève l'épaisse cascade de feu qui joue d'insolente ondulation tout autour de sa gorge, c'est habile qu'elle y cale sa baguette pour y tenir un chignon machinalement fait. Ca non plus, elle ne pouvait pas le faire avec l'aubépine. Trop fine, trop frêle, elle hurlait à la casse depuis sa première année à Poudlard. Celle-ci, en revanche, semblait plus fiable. Elle garde pourtant le silence, étudiant longuement les du roumain du moins, jusqu'à ce que les suivants ne vienne piquer ses zygomatiques. Étirer longuement son sourire qu'elle s'efforce, avant de pouffer, franchement.
Il tentait vraiment de lui faire croire qu'une virée shopping l'avait tenu loin des pires erreurs de la jolie rousse ? Arthur, voyons, Cataleya lisait le chineur. Et si faire aveuglément confiance à ce ramassis de ragot était inconscient, force était d'admettre qu'elle avait déjà sentit ton parfum, là, entremêlé à celui de son professeur de potion.
« […] ou que je l’ai fait et que j’ai choisi de fermer les yeux à des moments clés. » Le rictus Blackthorn s'étire en coin, tandis qu'une étincelle toute malicieuse prend place sous les étendues céruléenne de son regard. A en croire tout son langage corporel, Arthur, tu aurais forcément agit si tu avais surprit quoi que ce soit. Elle s'enfonce pourtant dans le canapé, ramenant le verre d'eau tout contre elle dans un silence venue cultiver l'attention. Éveiller l’intérêt. Ou peut être cherche t'elle seulement à formuler l’énoncé de ses propos pour ne pas finir, un coup de pied au cul, jeté hors de son appartement.
« Qu'est-ce que le grand Arthur Batthyány a bien pu rater depuis... Aout dernier ? » Elle tease, ouvertement. S'autorise une gorgé d'eau et croise souplement ses jambes sous une robe où scintille mille constellation. « J'ai malheureusement apprit des plus grands il faut croire, et suis passé de la filature à la maîtrise du kidnapping. N'ayant pas retenu comment tu m'avais mise à genoux, je me suis contenté de le prendre par le bras. Mais pour ma défense il était consentent. » Le rictus se dessine en coin, en tout point satisfaite. Il n'y avait hélas aucun honneur à agripper le bras de Maximilien Leroy en pleine nuit et ce pour le traîner en forêt ; il était une telle bonne patte que Cataleya doutait que son instinct de survie le pique si c'était Arthur qui l'avait remplacé. Ou peut être sous-estimait elle l'héritier Leroy, il avait fait preuve d'énormément de cran, au final, et était tout de même remonté en flèche dans son estime après cette soirée improbable. « Je verse dans le pot de vin aussi, en m'acharnant à faire de mon professeur de potion mon professeur particulier et... Mes fiançailles se noue et s’annule comme l'héroïne d'une mauvaise série, du coup j'ai décidé de mettre à genoux Charles Leroy, dès lors qu'il a critiqué ma sublime chevelure, oubliant certainement que le roux ne sied qu'aux plus grandes sorcière, et ait donc rédigé un plan d'attaque en neuf chapitre pour piller ses domaines en échange de mon ventre. »
Tout un programme qui avait l’appui parental, et même celui de son oncle, c'était pour dire. Cataleya visait haut, voyait grand, et avait jeté son dévolu sur deux domaines qui ne payait pas de mine, presque en ruine à dire vrai, mais recelant une patrimoine historique et ésotérique qu'elle avait flairé à des kilomètres à la ronde. Si le clan Leroy-Bonnamy lui semblait tomber doucement en décrépitude, force était d'admettre que leurs origines étaient prestigieuse et les trésors que renfermait leurs bibliothèque et armoires fabuleux. Et si ses doigts pouvaient mettre la main sur quelques artefacts ancien, quasis oublié, sans doute pouvait être concevoir un héritier ou deux.
Un scintillement tout particulier glisse soudainement sous l'océan de son regard et, se penchant en avant, comme pour prendre des allures de confidence, Cataleya reprend. « Niché au flanc des Pyrénées, dans les entrailles éviscérée d'un château Cathare, trouve place un lieu abandonné des regard, presque oublié. A force de regroupement de texte et arbre généalogique j'en ai déduis, et mon père en est lui aussi convaincu, qu'il s'y terre des objets ayant appartenu aux plus grande famille française. J'ai bon espoir d'y trouver le grimoire de Mélusine. Et si tu me pique le scoop, je te casse les genoux. » Elle irradiait presque Cataleya, là, bercée par son instinct d'aventurière . Elle s'était déjà entraînée à aborder des lieux abandonnés, fragilisé en tout point, lors de ses explorations nocturne et ne doutait pas de l'obtention de cette ruine, parmi la trop longue liste d'exigence qu'elle avait plaqué sur le front de Charles Leroy. Elle passait à dire vrai presque inaperçu, comme l'ensemble de ces petits coins réclamés, objets qui ne payait pas de mine en comparaison du reste. Elle savait que la négociation serait de mise et concéderait, faussement acculée, ingénue, de se détacher du plus gros pour ne garder que cette succession de petite chose, pourtant infiniment plus passionnante que tout le reste. Quand bien même les lieux se verraient pillé, l'impacte qu'avait eu l'histoire sur eux, l'ésotérisme dont ils s'étaient gorgés en faisait de véritable pépite. Des lieux de replit idéaux pour contrer les perversions parentales. Des forteresses dont elle savait capable de redresser les murs et enchantement, et dont elle se délectait déjà.
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Re: Song of storms and flames - Arthur (terminé)
Mar 13 Déc 2022 - 22:18
Song of storms and flames ft. @Arthur Batthyány | 30.11.22La surface du liquide sombre se voyait perturbée par des ondes symétriques causées par le mouvement de poignet du diplomate. Les yeux rivés sur l’insolente enfant, il était surpris que personne ne lui ait appris à fermer sa grande bouche, au risque de recevoir plus que des remontrances. Elle jouait de sa patience et de sa bienveillance, quand bien même il était rare qu’on lui en prête. Pourtant, Arthur se demandait réellement ce qui avait pu bercer le quotidien d’une folle furieuse comme elle, prête à toutes les bêtises pour occuper son temps et son énergie. Il ne doutait pas un seul instant que ses promesses d’assagissement avaient été vaines et que, manquant de surveillance - SA surveillance - elle avait mené une vie décidément trop compliquée pour une fille de son âge.
« Contrairement aux apparences, j’ai souvent mieux à faire que de surveiller des enfants lâchés en pleine nature, sans nounou. » De la filature au kidnapping, en passant par des pots-de-vin et des fiançailles dont il ne saisissait pas tous les enjeux, Cataleya n’avait pas chômé. De toute évidence, personne ne surveillait les agissements de cette sorcière, à se demander si elle avait réellement une famille pour prendre soin d’elle. Le long de son discours, le Roumain hocha plusieurs fois de la tête pour signifier sa compréhension, sans pourtant parvenir à conceptualiser ce qui poussait cette fille-là à prendre ce type de décisions. Elle n’était, de toute évidence, pas bête et possédait de grandes qualités, qu’elle cachait derrière un mic-mac de mauvais choix. Elle ne semblait pouvoir obtenir ce qu’elle voulait que par la force ou le marchandage, ce qu’il trouva bien triste bien que compréhensible. L’univers des sangs purs laissait peu de place aux bons sentiments et aux justes causes. Il était nécessaire de se défendre bec et ongles pour se faire une place au soleil, au risque d’être relégué dans un placard à balai miteux où personne ne daignait vous rendre visite. En tant qu’enfant unique, Arthur avait vu son avenir assuré et ne craignait pas d’être oublié pour un autre enfant. Il portait avec lui le futur de la lignée des Batthyány et ce serait mentir que de dire que ce poids n’était pas imposant. Il venait avec son lot d’avantages et d’inconvénients.
Elle pouvait déduire ce qu’elle voulait de ses silences, car ils étaient nombreux. Le trentenaire se contentait de la regarder, laissant parfois paraître une mimique ou un jugement sur son visage de marbre dont la peau, malgré la période hivernale, était plus dorée que celle des Écossais qu’il jugeait, lorsqu’il ne mâchait pas ses mots, pâlichons. Entre deux flots de paroles incessants, Arthur découvrit chez Cataleya une curiosité qu’il ne lui aurait pas attribuée et qui, étonnamment, s’apparentait à la sienne. Son intérêt pour les reliques et autres anciens grimoires ajoutait un nouveau visage à la Blackthorn et cette fois, le Roumain s’anima.
« J’aimerais bien te voir essayer… » Non loin de lui l’idée de la juger ou de la diminuer, mais ils s’étaient déjà essayés à un affrontement et elle n’avait pas su gagner. Si d’autres n’étaient pas parvenus à lui “casser les genoux” comme elle le disait si bien, il ne voyait pas cette gamine-là le faire. Mais la vie possédait son lot de surprises et Arthur s’attendait à tout, même au plus surprenant, afin d’être constamment préparé. Il prit le temps de réfléchir à ce lieu auquel elle faisait mention. Durant ces sept à huit dernières années, le Batthyány avait parcouru le globe à la recherche de lieux tels que celui-ci afin d’y dénicher des artefacts précieux, placés par le temps et oubliés des sorciers. Seule une petite poignée d’entre eux cultivait cette légende et espérait, un jour, réunir ces pierres les unes aux autres pour voir se réaliser un changement mondial. Il n’avait pas souvenir, pourtant, d’avoir mis les pieds dans un château abandonné des Pyrénées mais ne doutait pas un seul instant qu’Isabelle avait dû le retourner de fond en comble par simple esprit de compétition. Qui sait, peut-être possédait-elle le grimoire de Mélusine ?
« Et tu comptes y aller seule à l’intercours, peut-être ? Quel est ton plan exactement ? »
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Re: Song of storms and flames - Arthur (terminé)
Sam 17 Déc 2022 - 23:06
« J’aimerais bien te voir essayer… » Le sourire se dessine irrépressiblement sur les lèvres de Cataleya et, si la question de la survie pouvait être justement posé, à trop vouloir tirer sur la corde de cette patience infinie dont faisait preuve Arthur, force était d'admettre que la rouquine ne s'était pas laissé démonter par son écrasante défaite passée. Laisse lui un an Arthur, quelques cours de self-defence et de duel et tu serais surprit de ce que pourrait insuffler cette dragonne une fois remplumée. Elle se savait suffisamment teigneuse pour palier à son inexpérience. Hardie pour ne pas se courber sous le poids de la peur.
Ainsi, le silence retombe lourdement entre leurs deux boisson mais la Blackthorn se délecterait presque de cette étincelle nouvelle venu glisser là, furtivement, sur le visage du roumain. Si elle irradie véritablement de son côté, et que l'expression est en tout point différente de ce semblant, à peine perceptible, d'intérêt que semble porter le diplomate, Cataleya en était certaine ; lui aussi s'était vu intrigué par cette vague description géographique. Par ce soupçon d’artefact français dont elle rêvait depuis des semaines déjà.
Troublant d'un doux mouvement de poignet l'onde à la surface de son verre, le sourire de la rousse s'agrandit plus encore lorsque le grizzly aux regards sévère la questionna sur son plan. En avait-elle un seulement ? Oui. Évidemment que oui, aussi approximatif semblait-il aux premiers abords ; elle se laissait depuis peu une grande part d'improvisation, et savait son instinct taillé pour la chasse aux caches et tombeau oublié.
« Faire diversion, déjà ». Osa t'elle dans un souffle, une étincelle emprunt de malice au fond de son regard de lutin de Cornouailles. Elle se savait surveillé même en période de vacance, autant par ses parents que pas des aînés soudainement armé d'un sens de surprotection soufflé par les périodes de fête. Et que dire de James qui comprendrait, pas même le pas sorti du manoir, que quelque chose clochait ? Une solution. Envoyer ses bijoux tracés à l'autre bout du pays, prétexter une quête folle à base de licorne ou de dragon, une expédions solitaire qui piquerait James au vif et l'entraînerait au confins du monde, au plus loin des Pyrénées française. Si la chance était avec elle, sans doute parviendrait-il à traîner avec lui dans sa quête insensé Maximilien, et détournerait de fait le regard du paternel Leroy, quoi qu'elle doutait sincèrement qu'il soit tourné vers ces lieux oubliés de tous. « Recruter une ou deux personnes sacrifiable, au cas où des pièges m'y attendrait. » Wyatt, en somme. Elle se refusait fermement d'avouer qu'il ne s'agirait là que d'une expédition d'urbex de plus, parce qu'elle se doutait du saccage du lieu par quelques odieux pilleurs de tombe. Plus rapide qu'elle en tout cas. « Y aller de nuit » Pas le choix le plus stratégique soufflerait certain, mais Cataleya leur répondrait que rien n'équivalait les expéditions nocturne en terme de ressentit, déjà, que son flair était bien plus aiguisé lorsque la lune s'imposait au ciel, et qu'elle savait de grand astronome ayant œuvré pour la conception du lieu ; l'inclinaison des étoiles, et leur position dans le ciel trouveraient certainement sens, quelque part, dans cette bien étrange expédition.
Elle laissa pourtant ces derniers mots en suspend, Cat, une moue toute singulière au bout du nez. « Avoue le, Batthyány. Ca t'intrigue toi aussi. Tu as subitement perdu ton air de tueur de chaton. » Elle pose finalement son verre et se laisse mollement retomber sur le côté, ramenant un coussin tout contre sa poitrine comme pour occuper ses mains subitement vide. « Tu pourrais être l'élément sacrifiable de l’excursion, découvrir les joies des expéditions nocturnes ! Et puis, si tu m'accompagnes, je pourrais te donner d'autres tuyaux ! Tu n'as aucune idée de ce que renferme la bibliothèque familiale et des recoupement d'archives qu'à réalisé mon grand père. Je suis convaincue que je pourrais dénicher quelque chose capable de chasser l'amertume de ton regard. Et de ton café. »
Les sourcils se couchent quelques peu en une supplique presque enfantine, son intense regard tente déjà d'absorber l’ame du roumain alors que la moue, irrésistible en tout point, s'arme déjà autour des contours arboré par les plus adorable des chatons. Est-ce qu'elle... Faisait le regard du chat potté à Arthur fucking Batthyány ? Oui. Clairement.
Ainsi, le silence retombe lourdement entre leurs deux boisson mais la Blackthorn se délecterait presque de cette étincelle nouvelle venu glisser là, furtivement, sur le visage du roumain. Si elle irradie véritablement de son côté, et que l'expression est en tout point différente de ce semblant, à peine perceptible, d'intérêt que semble porter le diplomate, Cataleya en était certaine ; lui aussi s'était vu intrigué par cette vague description géographique. Par ce soupçon d’artefact français dont elle rêvait depuis des semaines déjà.
Troublant d'un doux mouvement de poignet l'onde à la surface de son verre, le sourire de la rousse s'agrandit plus encore lorsque le grizzly aux regards sévère la questionna sur son plan. En avait-elle un seulement ? Oui. Évidemment que oui, aussi approximatif semblait-il aux premiers abords ; elle se laissait depuis peu une grande part d'improvisation, et savait son instinct taillé pour la chasse aux caches et tombeau oublié.
« Faire diversion, déjà ». Osa t'elle dans un souffle, une étincelle emprunt de malice au fond de son regard de lutin de Cornouailles. Elle se savait surveillé même en période de vacance, autant par ses parents que pas des aînés soudainement armé d'un sens de surprotection soufflé par les périodes de fête. Et que dire de James qui comprendrait, pas même le pas sorti du manoir, que quelque chose clochait ? Une solution. Envoyer ses bijoux tracés à l'autre bout du pays, prétexter une quête folle à base de licorne ou de dragon, une expédions solitaire qui piquerait James au vif et l'entraînerait au confins du monde, au plus loin des Pyrénées française. Si la chance était avec elle, sans doute parviendrait-il à traîner avec lui dans sa quête insensé Maximilien, et détournerait de fait le regard du paternel Leroy, quoi qu'elle doutait sincèrement qu'il soit tourné vers ces lieux oubliés de tous. « Recruter une ou deux personnes sacrifiable, au cas où des pièges m'y attendrait. » Wyatt, en somme. Elle se refusait fermement d'avouer qu'il ne s'agirait là que d'une expédition d'urbex de plus, parce qu'elle se doutait du saccage du lieu par quelques odieux pilleurs de tombe. Plus rapide qu'elle en tout cas. « Y aller de nuit » Pas le choix le plus stratégique soufflerait certain, mais Cataleya leur répondrait que rien n'équivalait les expéditions nocturne en terme de ressentit, déjà, que son flair était bien plus aiguisé lorsque la lune s'imposait au ciel, et qu'elle savait de grand astronome ayant œuvré pour la conception du lieu ; l'inclinaison des étoiles, et leur position dans le ciel trouveraient certainement sens, quelque part, dans cette bien étrange expédition.
Elle laissa pourtant ces derniers mots en suspend, Cat, une moue toute singulière au bout du nez. « Avoue le, Batthyány. Ca t'intrigue toi aussi. Tu as subitement perdu ton air de tueur de chaton. » Elle pose finalement son verre et se laisse mollement retomber sur le côté, ramenant un coussin tout contre sa poitrine comme pour occuper ses mains subitement vide. « Tu pourrais être l'élément sacrifiable de l’excursion, découvrir les joies des expéditions nocturnes ! Et puis, si tu m'accompagnes, je pourrais te donner d'autres tuyaux ! Tu n'as aucune idée de ce que renferme la bibliothèque familiale et des recoupement d'archives qu'à réalisé mon grand père. Je suis convaincue que je pourrais dénicher quelque chose capable de chasser l'amertume de ton regard. Et de ton café. »
Les sourcils se couchent quelques peu en une supplique presque enfantine, son intense regard tente déjà d'absorber l’ame du roumain alors que la moue, irrésistible en tout point, s'arme déjà autour des contours arboré par les plus adorable des chatons. Est-ce qu'elle... Faisait le regard du chat potté à Arthur fucking Batthyány ? Oui. Clairement.
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Re: Song of storms and flames - Arthur (terminé)
Mer 21 Déc 2022 - 15:23
Song of storms and flames ft. @Arthur Batthyány | 30.11.22Avec une patience infinie, Arthur écoutait la jeune femme lui dévoiler son plan tout en sirotant son amer breuvage qui, mine de rien, l’aidait à comprendre le cheminement de pensée de Cataleya. Ou suffisait à le maintenir éveillé malgré l’heure tardive. Était-il vraiment en train de discuter plan d’excursion avec une enfant passé minuit, dans son appartement ? Comment était-ce arrivé ? Elle avait au moins le mérite d’être assez réaliste, même si certains de ses raisonnements manquaient de clarté. Des éléments sacrificiels, certes, mais était-elle vraiment prête à les voir mourir sous ses yeux pour une cause égoïste ? Il fallait vivre avec pendant de nombreuses années et tout le monde n’était pas taillé pour supporter une telle pression. Arthur lui-même pensait sans cesse à la façon dont il avait usé de la magie interdite pour avoir l’avantage sur Isabelle. Il avait sacrifié son honneur ce jour-là, et beaucoup plus encore.
« La nuit n’a pas que des avantages. » Il n’avait eu qu’un faible aperçu du caractère de la rousse mais il doutait qu’elle prenne ses mises en garde au sérieux. Elle était du genre à n’en faire qu’à sa tête, à suivre son instinct et si cela pouvait la sauver, il y avait une marge de risques. À elle de s’y confronter pour apprendre de ses erreurs, tout comme le diplomate l’avait avant elle. En réalité, elle l’impressionnait. D’une certaine façon. Aventureuse, prête à en découdre, volontaire… son esprit ne manquait pas d’attrait et il se reconnaissait dans cette fougue face à l’inconnu. Il en connaissait également les dangers et la maturité le poussait désormais à prendre plus de précautions. La cicatrice dans son dos, elle, le lui rappelait sans cesse et pourtant, elle avait à peine plus d’un an. Une malheureuse chute dans une grotte du Pérou qui aurait pu lui être fatale s’il n’avait pas eu de la chance. Elle avait raison, cependant : il était intrigué. Par le lieu, par le plan, parce qu’il pouvait se trouver dans ces montagnes françaises. Il posa sa tasse et croisa ses bras contre ses poitrines.
« Comme si je n’avais aucune idée de ce qui se trouve dans les anciens grimoires du vieux Blackthorn… » Un rictus s’afficha sur son visage et, quittant son spot près de la cuisine, alla s’installer dans le fauteuil face à la jeune femme. Le prenait-elle vraiment pour un débutant ? Il donnait, en effet, l’air de n’être qu’un bureaucrate dont la vie n’avait rien d’excitant ou d’exceptionnel. L’occlumancie lui permettait de garder privés certains aspects de sa vie, des secrets qu’il ne souhaitait pas voir dévoilés. Ses tribulations mondiales en faisaient partie.
« Je serais curieux en effet de savoir ce que tu pourrais bien m’apprendre d’utile en la matière. Parle-moi donc de tes expéditions. Donne-moi des “tuyaux”. » Il riait (intérieurement bien sûr, de face il avait toujours l’air aussi bougon). Elle ressemblait à ces petites filles qui essayaient d’impressionner leur papa en leur racontant leurs aventures les plus farfelues à la récréation, sur le chemin du retour de l’école. Arthur ne savait pas pourquoi il l’encourageait ni pourquoi il la laissait parler. Mais après tout… il n’avait rien d’autre à faire.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: Song of storms and flames - Arthur (terminé)
Jeu 22 Déc 2022 - 10:19
« Comme si je n’avais aucune idée de ce qui se trouve dans les anciens grimoires du vieux Blackthorn… » Il bluff, du moins c'est l'idée qui s'impose instinctivement à l'esprit de la rousse qui, sans de défaire de la nonchalance venu l'étirer sous sa couche de fortune, acère pourtant ses iris sur les mouvement du bureaucrate. L'observe longuement, proche du détail, quand bien même l'heure tardive pique un peu ses grands yeux bleu. Elle papilonne un instant, enfouit trop naturellement sans doute le visage dans son coussin quelques seconde durant avant de le redresser, lorsque Arthur semble piqué par les tuyaux que pourrait lui fournir sa cadette.
Si le silence retombe doucement entre eux, le visage de la rousse demeure encore bavard. Terriblement expressif lorsqu'elle mesure la qualité des informations qui se pose doucement sur ses neurones, compare le précieux de quelques informations qu'elle pourrait claquer plus tard à la manière d'un sournois contre Uno. Il ne fallait pas trop en dire pour maintenir le suspens, mais suffisamment pour intriguer plus encore, le poussé à faire un pas en avant, et l'équilibre lui sembla soudainement complexe ; Elle n'avait aucun point d’appui sur les intérêts du roumain, aucune prise à laquelle se raccrocher dans cette quête d'intérêt, et c'était à tâtons et grand coup de bond un peu malhabile qu'elle progresserait Cat. Le corps se tourne alors, poitrine contre le canapé, bras tendu comme pour pousser le plus loin possible l'accoudoir dans une volonté ouverte d'étirer ses épaules, dénouer les tensions accumulés par la fatigue, avant de finalement s'asseoir proprement.
« Je peux te dire que le soir de Yule nous célébrons les orphelinats locaux et ouvrons les portes du manoir aux membres de la haute société. Que si ton intérêt doit sans doute te détourner de cette farce de mauvais goût -et je le conçois-, peut être que la visite annuelle de la collection très privé de mon père pourrait ravir tes yeux. Et les enchères organisé dans le petit salon, bien à l'abri des regards, plus encore. On y trouve toute les familles les plus influentes et tu ignores à quel point les langues peuvent se délier lorsque les verres se font de trop. » Le sourire se dessine un peu sournoisement sur les lèvres de Cataleya qui, elle s'en doute, finira forcément par échouer là bas lorsqu'on aura finit de l'exposer à la manière du trophée parental, jouant presque les vulgaires serveuse pour pousser à l'ivresse et tendre l'oreille. Si son père voyait chaque année la curiosité de sa fille grandir, jamais il ne l'avait exclus, sans doute conscient des informations qu'elle glisserait à son oreille dès lors qu'elle se ferait intéressante. Et puis, en quelque sorte, c'était lui qu'il l'avait initié.
Noël était, chez les Blackthorn du moins, une nuit infiniment codifiée. Cataleya passait des semaines entière à lisser du mieux qu'elle le pouvait la décoration sur la ligne éditoriale familiale, contournant du mieux qu'elle le pouvait le comité de censure maternelle sans pour autant se défaire de cet aspect plastique et froid qui sied tant aux goûts de Claudia. Les enchantement étaient toujours superbe, méticuleusement tissé autour d'un équilibre quasis irréel qui ravissait toujours Cataleya Quarta Blackthorn. Hélas, chaque année, et après avoir injectée ses tripes dans ce processus visant à gommer un peu l'aspect lugubre du manoir, c'était toujours cette même déception qu'elle lisait dans le regard fraternel. Tous jugeait, plus où moins cruellement, ce voile de fête d'impersonnel. De beauté froide, digne d'un magasine certes, mais où personne ne voulait siégé tant tout semblait faux. Et ça lui éclatait le cœur, Cat. Chaque nouvelle année. Trouver le parfait équilibre entre la satisfaction maternelle et le vœux de faire du manoir un lieu accueillant pour sa fratrie était infiniment complexe alors, lorsqu'elle échouait, c'était presque frénétiquement qu'elle tentait de peaufiner, au point de souvent rater les repas qui approchait de noel pour désespérément tenter de parfaire le tout. Presque rendue malade par la déception.
Le repas était lui aussi dénué de fantaisie, tenu entre les mains talentueuse du même traiteur qui, à coup sûr, ne connaîtrait pas le moindre accrocs. L'ambiance était exécrable jusqu'au dessert, point d'orgue où l'air gelé de la pièce et les immondice glissé par les patriarches se cristallisaient autour de l'habituel revue des héritages.
Petite princesse faussement sage, Quarta redresse toujours le dos au moment exact où elle décèle l'échange de regard entre les deux patriarches, ces lèvres entrouverte et le mot d'ouverture. Elle sait sa valeur reflété par ce simple échange annuelle, et l'anxiété est à dire vrai telle qu'elle pourrait repousser la table et courir jusqu'aux jardins à grosse larme si son nom daignait seulement choir d'un rang. Elle se disputera la première place avec Eliott et elle le sait, comme elle sait que son sourire se figera inlassablement au moment exact où, du coin de l'oeil, elle le sentirait venir. Ce foutu mot.
Le verre de vin de Tibérius se posera, verre de trop, et la langue osera pousser le sujet tabou, celui qui révulse corps et âme Cataleya et qui pourrait littéralement la pousser à se jeter sur la table si elle n'avait pas les doigts de Nullus doucement posé sur le poignet qu'elle pincera -comme à son habitude- frénétiquement. Ce n'était pas comme si c'était de vrai Blackthorn, n'est-ce pas. Le ton se fait blague, le thème tant récurent qu'il ne fait aucun doute que ce n'en est pas véritablement une et ça, ça l’enrage Cat. Et l'enragera tant qu'elle sait que ses mécanismes de défenses prendront le relais. Éteindront son esprit, figeront son expression en un sourire impeccable en tout point, plastique. Et ensuite, lorsque le dessert et cette épreuve de survie passerait, Aloysius lui proposerait cet habituel tour de ses collections, celle qui ne dévoilait pas même au soir de Yule. Il lui conterait les effets de ses nouvelles acquisition et, sans un mot, Cataleya observerait des objets au passif aussi sombre que glorieux. Elle essuierait quelques coups de pression sans broncher, et finirait certainement par se coucher tardivement, bien loin de sa fratrie.
« Et si tu es amateur de bijoux, comme moi, tu apprendras qu'il a mit la main sur un joyaux de toute beauté qu'il m'a interdit de voir. Je vais, comme le commun des mortels semble t'il, attendre noel et le tour de sa collection la plus privé pour le contempler. Autant te dire que mon seuil de frustration est bien élevé. »
Et forcément, quand Aloysius lui plaquait sur le crâne un « non », l'intérêt ne faisait que grandir. Mais pour le coup, elle n'était pas arrivé à forcer les enchantements qui protégeait le dit objet.
Si le silence retombe doucement entre eux, le visage de la rousse demeure encore bavard. Terriblement expressif lorsqu'elle mesure la qualité des informations qui se pose doucement sur ses neurones, compare le précieux de quelques informations qu'elle pourrait claquer plus tard à la manière d'un sournois contre Uno. Il ne fallait pas trop en dire pour maintenir le suspens, mais suffisamment pour intriguer plus encore, le poussé à faire un pas en avant, et l'équilibre lui sembla soudainement complexe ; Elle n'avait aucun point d’appui sur les intérêts du roumain, aucune prise à laquelle se raccrocher dans cette quête d'intérêt, et c'était à tâtons et grand coup de bond un peu malhabile qu'elle progresserait Cat. Le corps se tourne alors, poitrine contre le canapé, bras tendu comme pour pousser le plus loin possible l'accoudoir dans une volonté ouverte d'étirer ses épaules, dénouer les tensions accumulés par la fatigue, avant de finalement s'asseoir proprement.
« Je peux te dire que le soir de Yule nous célébrons les orphelinats locaux et ouvrons les portes du manoir aux membres de la haute société. Que si ton intérêt doit sans doute te détourner de cette farce de mauvais goût -et je le conçois-, peut être que la visite annuelle de la collection très privé de mon père pourrait ravir tes yeux. Et les enchères organisé dans le petit salon, bien à l'abri des regards, plus encore. On y trouve toute les familles les plus influentes et tu ignores à quel point les langues peuvent se délier lorsque les verres se font de trop. » Le sourire se dessine un peu sournoisement sur les lèvres de Cataleya qui, elle s'en doute, finira forcément par échouer là bas lorsqu'on aura finit de l'exposer à la manière du trophée parental, jouant presque les vulgaires serveuse pour pousser à l'ivresse et tendre l'oreille. Si son père voyait chaque année la curiosité de sa fille grandir, jamais il ne l'avait exclus, sans doute conscient des informations qu'elle glisserait à son oreille dès lors qu'elle se ferait intéressante. Et puis, en quelque sorte, c'était lui qu'il l'avait initié.
Noël était, chez les Blackthorn du moins, une nuit infiniment codifiée. Cataleya passait des semaines entière à lisser du mieux qu'elle le pouvait la décoration sur la ligne éditoriale familiale, contournant du mieux qu'elle le pouvait le comité de censure maternelle sans pour autant se défaire de cet aspect plastique et froid qui sied tant aux goûts de Claudia. Les enchantement étaient toujours superbe, méticuleusement tissé autour d'un équilibre quasis irréel qui ravissait toujours Cataleya Quarta Blackthorn. Hélas, chaque année, et après avoir injectée ses tripes dans ce processus visant à gommer un peu l'aspect lugubre du manoir, c'était toujours cette même déception qu'elle lisait dans le regard fraternel. Tous jugeait, plus où moins cruellement, ce voile de fête d'impersonnel. De beauté froide, digne d'un magasine certes, mais où personne ne voulait siégé tant tout semblait faux. Et ça lui éclatait le cœur, Cat. Chaque nouvelle année. Trouver le parfait équilibre entre la satisfaction maternelle et le vœux de faire du manoir un lieu accueillant pour sa fratrie était infiniment complexe alors, lorsqu'elle échouait, c'était presque frénétiquement qu'elle tentait de peaufiner, au point de souvent rater les repas qui approchait de noel pour désespérément tenter de parfaire le tout. Presque rendue malade par la déception.
Le repas était lui aussi dénué de fantaisie, tenu entre les mains talentueuse du même traiteur qui, à coup sûr, ne connaîtrait pas le moindre accrocs. L'ambiance était exécrable jusqu'au dessert, point d'orgue où l'air gelé de la pièce et les immondice glissé par les patriarches se cristallisaient autour de l'habituel revue des héritages.
Petite princesse faussement sage, Quarta redresse toujours le dos au moment exact où elle décèle l'échange de regard entre les deux patriarches, ces lèvres entrouverte et le mot d'ouverture. Elle sait sa valeur reflété par ce simple échange annuelle, et l'anxiété est à dire vrai telle qu'elle pourrait repousser la table et courir jusqu'aux jardins à grosse larme si son nom daignait seulement choir d'un rang. Elle se disputera la première place avec Eliott et elle le sait, comme elle sait que son sourire se figera inlassablement au moment exact où, du coin de l'oeil, elle le sentirait venir. Ce foutu mot.
Le verre de vin de Tibérius se posera, verre de trop, et la langue osera pousser le sujet tabou, celui qui révulse corps et âme Cataleya et qui pourrait littéralement la pousser à se jeter sur la table si elle n'avait pas les doigts de Nullus doucement posé sur le poignet qu'elle pincera -comme à son habitude- frénétiquement. Ce n'était pas comme si c'était de vrai Blackthorn, n'est-ce pas. Le ton se fait blague, le thème tant récurent qu'il ne fait aucun doute que ce n'en est pas véritablement une et ça, ça l’enrage Cat. Et l'enragera tant qu'elle sait que ses mécanismes de défenses prendront le relais. Éteindront son esprit, figeront son expression en un sourire impeccable en tout point, plastique. Et ensuite, lorsque le dessert et cette épreuve de survie passerait, Aloysius lui proposerait cet habituel tour de ses collections, celle qui ne dévoilait pas même au soir de Yule. Il lui conterait les effets de ses nouvelles acquisition et, sans un mot, Cataleya observerait des objets au passif aussi sombre que glorieux. Elle essuierait quelques coups de pression sans broncher, et finirait certainement par se coucher tardivement, bien loin de sa fratrie.
« Et si tu es amateur de bijoux, comme moi, tu apprendras qu'il a mit la main sur un joyaux de toute beauté qu'il m'a interdit de voir. Je vais, comme le commun des mortels semble t'il, attendre noel et le tour de sa collection la plus privé pour le contempler. Autant te dire que mon seuil de frustration est bien élevé. »
Et forcément, quand Aloysius lui plaquait sur le crâne un « non », l'intérêt ne faisait que grandir. Mais pour le coup, elle n'était pas arrivé à forcer les enchantements qui protégeait le dit objet.
- Arthur BatthyányOldie ㄨ experimented wizard
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Re: Song of storms and flames - Arthur (terminé)
Sam 24 Déc 2022 - 15:38
Song of storms and flames ft. @Arthur Batthyány | 30.11.22Il se demandait où en étaient les recherches de Cataleya à son sujet. À quel point elle s’était plongée dans son passé pour le connaître (à l’époque où elle pensait qu’il était un tueur en série). Si elle s’y était mieux prise, elle ne parlerait pas de toutes ces traditions avec tant de fierté et d’ego et, surtout, saurait qu’en tant que sang-pur d’une grande famille de l’Est, Arthur savait toutes ces choses pour les avoir personnellement vécues. Les dîners et exhibitions des Blackthorn étaient réputés dans le milieu. Pompeux, n’existant que pour étaler leur richesse financière, culturelle et patrimoniale, des hommes comme lui étaient forcés d’y assister tous les deux à trois ans pour faire bonne figure et mine d’intérêt envers une famille vieillissante au nom entaché. Les rumeurs circulaient partout dans le monde et toute la richesse du globe ne suffirait pas à nettoyer les péchés des Blackthorn. Connus et inconnus car il s’imaginait bien qu’ils avaient des secrets à ne plus savoir qu’en faire. Il plaignait cette pauvre enfant qui se sentait sûrement obligée de faire l’apologie d’êtres humains qui considéraient son sexe - jusqu’à son existence toute entière - comme une tare. Il y avait bien longtemps qu’Arthur avait cessé d’en faire de même avec son père, cet homme qui pensait que l’éducation d’un enfant était plus efficace avec un ceinturon. Aurait-il mieux fait à sa place ? Le diplomate ne saurait répondre à cette énigme.
« Je ne sais pas si je dois être offensée par tes propos, jeune fille. C’est à se demander si ton carnet de notes à mon sujet ne t’a pas fait défaut. Tu n’as sûrement pas suffisamment voyagé à travers le monde pour savoir qu’en Roumanie, le nom des Batthyány équivaut à celui des Blackthorn ou des Muller en Grande-Bretagne. Et en toute honnêteté, sache que la collection “très privée” de ton père ne l’est plus tant que ça. Que penses-tu qu’il se dise lors de ces salons ? » Son ton s’adoucit après qu’il se rendit compte qu’il lui parlait de façon un peu trop rigide, comme si elle l’avait offensé. On aurait dit son père et Arthur refusait de devenir cet homme. Ce n’était pas de la faute de Cataleya si son éducation, couplée à son caractère, la poussait à mettre sa famille sur un piédestal, sans considération pour les autres. Elle pensait sûrement bien faire et donner de l’intérêt à un sujet qui ennuyait Arthur. Mais comment pouvait-elle le savoir ? Voilà pourquoi il préférait les aventures en solitaire, loin du joug paternel. Comme tant d’autres avant et après lui, Arthur se trouvait sous le poids de l’attente familiale. D’autant plus en tant que fils unique. À son âge, il était coutume d’avoir déjà trouvé une épouse et engendré une descendance. Rien que pour cela, Arthur représentait une déception pour son illustre père, diplomate connu et reconnu.
Son geste s’arrêta à mi-chemin, la tasse à portée de ses lèvres sans qu’il ne puisse la toucher. Un simple mot avait suffi à concentrer tout son intérêt sur le visage de l’impétueuse étudiante. Peut-être fera-t-il l’effort de venir en visite chez les Blackthorn ce Noël pour faire un tour dans sa collection privée et voir de plus près ce joyau qui pourrait avoir plus de valeur qu’il ne le prétend. D’une certaine façon, il espérait qu’Aloysius Blackthorn n’ait aucune idée de l’importance d’une telle pierre (s’il l’avait réellement entre les mains). Il pourrait revenir dans la Confrérie en héros, possesseur d’un nouveau joyau du Savoir et prouvant qu’il était loyal à ses frères et sœurs Chevaliers. On pourrait même lui retirer du dos la sangsue Melkinov, qui suivait tous ses allers et venues et les rapportait en haut lieu.
« Est-ce qu’il lui arrive de te confier des secrets sur cette collection, en tant que sa fille ? » Elle avait l’air de s’intéresser à toutes ces histoires, tous ces bibelots et antiques que son père pouvait dénicher. Il était naturel de se demander si Aloysius l’avait remarqué et s’il tirait partie de l’intérêt de sa fille pour perpétuer sa collection et la rendre, ainsi, immortelle.
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Re: Song of storms and flames - Arthur (terminé)
Dim 1 Jan 2023 - 18:53
Empêtré dans une fatigue et une impériosité toute singulière, Cataleya peinait à jouer de pertinence, et remercia à dire vrai mille fois les étoiles pour avoir doté l'héritier Batthyány d'une telle bienveillance à son égard. Elle avait pourtant cru mourir lorsque l'offense était tombé et, tout dans son regard s'étant tant pétrit d'excuse qu'elle essuyait depuis l'effroyable sensation de patauger complètement. Quoi que ce sentiment devenait commun à ses dernières années, peut être plus encore avec l'an deux mille vingt-deux... Pourtant, s'il y avait bien une figure qu'elle se refusait à décevoir, au delà du sacro-saint clan, c'était bien celle Arthur. Peut être se sentait-elle redevable de la patience dont il usait face à elle. Sans doute, même, qu'elle s'y accrochait de manière encore trop maladroite -en témoignait encore une fois sa présence ici-, mais la rousse n'arrivait pas à se défaire de ce besoin de nicher tout près et s'en rendait presque malade tant son égo venait à se tordre à chaque fois que l'idée venait sournoisement se tapir sous les autres. Pourtant, Arthur, c'était la solution la plus rassurante et la plus intuitive qui venait se plaquer à son esprit lorsqu'elle se sentait aussi perdue que contrarié. Une solution de facilité qui puisait sa force on ne sait où et repoussait à chaque fois qu'elle déversait dessus toute les pires immondices.
Et ça la perturbait profondément, Cat, parce qu'elle savait nourrir ni amour, ni amitié à son encontre, presque révulsée lorsqu'elle tentait de mettre des mots sur cette relation clairement étrange et qu'elle finissait par se demander si cela aurait pu être de l'amour. La grimace est toujours la même, profondément outrée, et le résultat souvent le même, lui aussi ; Elle le rapproche inlassablement d' @Ethan Lacroix et de son aura de mentor, quoi qu'elle n'ait aucunement l'envie d'apprendre quoi que ce soit du roumain. Et que les profils étaient diamétralement opposés.
Ou peut être que si, au final, elle voulait tout apprendre de lui. Sinon pourquoi roderait-elle inlassablement dans les mêmes rues ?
Le coussin se plaque doucement contre son ventre et, nonchalamment, la tête se pose -s'enfouit- dedans. « Est-ce qu’il lui arrive de te confier des secrets sur cette collection, en tant que sa fille ? »
Si le corps se raidit presque par réflexe, c'est infiniment douce que Quarta relève le visage pour murmurer un « Je suis sa préférée » qui détonne infiniment avec l'image d'Aloysius. Le constat, pourtant, était indéniable. De tout les enfants Blackthorn elle était la plus tolérée, celle qu'il congratulait le plus de compliments jusqu'à l'accepter dans son bureau, elle et sa curiosité dévorante. Elle jouait sa place avec Eliott et @Atticus Blackthorn mais se savait parfaitement bien placée, maigre et trop rare consolation pour toute les années asservit par son regard de plomb. Sous son joug de terreur. Cet étrange privilège pourtant, c'était tout ce qui la définissait, et jusqu'il y avait peu, il suffisait à la remplit d'une fierté incommensurable. « Mais c'est un homme secret, et si je suis la plus au fait des trésors que renferme le manoir, il ne me confit que ce qu'il estime vouloir me confier. Je ne te savais pas porté sur les bijoux ? »
Elle penche un peu la tête sur le côté, comme pour jauger si l'intérêt était seulement mue par la politesse ou destiné à ravir les yeux d'une madame Batthyány. Hélas, elle vint rapidement se perdre en un pâle sourire. « Je peux demander une entrevu à mon père, si ça t'intéresse vraiment. »
Et ça la perturbait profondément, Cat, parce qu'elle savait nourrir ni amour, ni amitié à son encontre, presque révulsée lorsqu'elle tentait de mettre des mots sur cette relation clairement étrange et qu'elle finissait par se demander si cela aurait pu être de l'amour. La grimace est toujours la même, profondément outrée, et le résultat souvent le même, lui aussi ; Elle le rapproche inlassablement d' @Ethan Lacroix et de son aura de mentor, quoi qu'elle n'ait aucunement l'envie d'apprendre quoi que ce soit du roumain. Et que les profils étaient diamétralement opposés.
Ou peut être que si, au final, elle voulait tout apprendre de lui. Sinon pourquoi roderait-elle inlassablement dans les mêmes rues ?
Le coussin se plaque doucement contre son ventre et, nonchalamment, la tête se pose -s'enfouit- dedans. « Est-ce qu’il lui arrive de te confier des secrets sur cette collection, en tant que sa fille ? »
Si le corps se raidit presque par réflexe, c'est infiniment douce que Quarta relève le visage pour murmurer un « Je suis sa préférée » qui détonne infiniment avec l'image d'Aloysius. Le constat, pourtant, était indéniable. De tout les enfants Blackthorn elle était la plus tolérée, celle qu'il congratulait le plus de compliments jusqu'à l'accepter dans son bureau, elle et sa curiosité dévorante. Elle jouait sa place avec Eliott et @Atticus Blackthorn mais se savait parfaitement bien placée, maigre et trop rare consolation pour toute les années asservit par son regard de plomb. Sous son joug de terreur. Cet étrange privilège pourtant, c'était tout ce qui la définissait, et jusqu'il y avait peu, il suffisait à la remplit d'une fierté incommensurable. « Mais c'est un homme secret, et si je suis la plus au fait des trésors que renferme le manoir, il ne me confit que ce qu'il estime vouloir me confier. Je ne te savais pas porté sur les bijoux ? »
Elle penche un peu la tête sur le côté, comme pour jauger si l'intérêt était seulement mue par la politesse ou destiné à ravir les yeux d'une madame Batthyány. Hélas, elle vint rapidement se perdre en un pâle sourire. « Je peux demander une entrevu à mon père, si ça t'intéresse vraiment. »
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Re: Song of storms and flames - Arthur (terminé)
Mar 3 Jan 2023 - 23:26
Song of storms and flames ft. @Arthur Batthyány | 30.11.22Il n’imaginait pas un seul instant un des parents Blackthorn faire preuve d’une telle clémence. Il les avait tous rencontrés et pour la plupart, ils n’éprouvaient de la fierté que pour leurs possessions. On pourrait penser que leurs enfants faisaient partie de ce concept mais ce serait se tromper. Il était donc surpris de voir la jeune femme affirmer avec tant d’assurance qu’elle était dans les petits papiers d’Aloysius. Il n’en croyait pas un traître mot mais si cela pouvait lui être profitable… pourquoi pas ?
« Pourquoi ne le serais-je pas ? » Tous les bijoux ne l’intéressaient pas et si c’était le cas de certains, ils n’avaient pas l’usage qu’elle leur prêtait. Arthur ne portait à son bras qu’une montre et rarement, à son cou, une vieille chaîne de son arrière-grand-père. Le reste lui paraissait superflu. Mais on pouvait toujours collectionner sans porter, se disait-il, donc son intérêt était légitime, plus d’être justifié. Il songea longuement à cette proposition d’entrevue. Sa réponse, elle, témoigna de son esprit méfiant.
« Je ne pense pas que ce soit judicieux. Je me contenterai de venir à son open tour, comme tout le monde. Il pourrait y voir quelque chose de négatif et tiens-tu vraiment à lui expliquer comment tu m’as connu ? Est-il pour l’espionnage médiocre ? » Un petit rictus traversa son visage. On pouvait accorder beaucoup de méfaits au sieur Blackthorn mais il était possible de s’accorder sur une chose : il n’était pas médiocre. C’était à se demander d’où Cataleya tenait ses compétences car elles manquaient d’affutage.
« Comptes-tu te cacher ici longtemps ? » demanda-t-il en posant le regard sur le canapé où elle avait élu résidence. L’idée de devoir l’héberger lui traversa l’esprit sauf que cela n’avait pas l’air aussi fun qu’on pouvait le penser. Il ne savait pas ce qu’une enfant comme elle nécessitait au quotidien et Arthur aimait beaucoup trop sa solitude pour la voir chamboulée par une boule de feu insaisissable. Aucune femme ne parvenait à rester dans ses demeures, ce qui expliquait également la décoration succinte. Il n’avait pas envie de perdre du temps à aménager la moindre de ses minutes pour qu’elle se sente à l’aise. Elle était forcément attendue quelque part, n’est-ce pas ? Que pouvait-il lui apporter de plus ?
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Re: Song of storms and flames - Arthur (terminé)
Mer 4 Jan 2023 - 12:17
« Est-il pour l’espionnage médiocre ? »
« Tu as mis plus d'une semaine a m'attraper, c'est ton instinct qui était médiocre. » Souffla finalement la rousse, retombant lourdement sur le côté comme pour protester face à l'injustice du constat dressé devant elle. S'il l'avait odieusement maîtrisé en quelques seconde à peine, il lui avait fallut plusieurs jours pour la coincer, et rien que pour cela, elle estimait avoir ne serait-ce qu'un peu de mérite. Mais il était vrai qu'Aloysius lui ferait ravaler sa médiocrité sans le moindre mal, peu satisfait d'une première filature plus que hasardeuse quoi qu'elle en était convaincue, là, derrière la prise terrible qu'il refermerait sur ses cheveux roux, elle piquerait son intérêt. Un petit peu du moins. Peut être être même qu'après les lourdes conséquences subit elle verrait enfin une activité père fille les lier. Atelier filature, ça sonnait bien n'est-ce pas ? Ca changerait de l'apprentissage tiré des menaces sur comment faire disparaître un corps... Son corps. Ou celui de James.
Le regard un peu ternit par les idées que l'esprit malade de son père pourrait macérer s'il avait ne serait-ce que vent de tout les écarts commis par la plus parfaite de ses filles, Cataleya frissonne un peu et accueille le regard d'Arthur sans grand entrain. Il cherche à la déloger, elle le sent, mais demeure couché jusqu'à ce qu'il vienne enfin lui poser la question. Se cacher, hein ? La Blackthorn plonge un instant le visage dans le coussin pour taire l'épuisement qui l'étreint et se redresse finalement. « Si je me fais assassiner dans la nuit, je viendrais te hanter parce que tu n'as pas même daigner me servir ton immonde café... Et parce que je serais morte. Aussi. »
Le dramatisme est posé, mais c'est un peu résignée qu'elle lisse sa robe et récupère finalement sa baguette, un soupire pincé entre ses lèvres. « Et je ne me cachais pas. » Si, clairement, mais cette seule idée lui fait redresser le menton par pure fierté.
« Tu as mis plus d'une semaine a m'attraper, c'est ton instinct qui était médiocre. » Souffla finalement la rousse, retombant lourdement sur le côté comme pour protester face à l'injustice du constat dressé devant elle. S'il l'avait odieusement maîtrisé en quelques seconde à peine, il lui avait fallut plusieurs jours pour la coincer, et rien que pour cela, elle estimait avoir ne serait-ce qu'un peu de mérite. Mais il était vrai qu'Aloysius lui ferait ravaler sa médiocrité sans le moindre mal, peu satisfait d'une première filature plus que hasardeuse quoi qu'elle en était convaincue, là, derrière la prise terrible qu'il refermerait sur ses cheveux roux, elle piquerait son intérêt. Un petit peu du moins. Peut être être même qu'après les lourdes conséquences subit elle verrait enfin une activité père fille les lier. Atelier filature, ça sonnait bien n'est-ce pas ? Ca changerait de l'apprentissage tiré des menaces sur comment faire disparaître un corps... Son corps. Ou celui de James.
Le regard un peu ternit par les idées que l'esprit malade de son père pourrait macérer s'il avait ne serait-ce que vent de tout les écarts commis par la plus parfaite de ses filles, Cataleya frissonne un peu et accueille le regard d'Arthur sans grand entrain. Il cherche à la déloger, elle le sent, mais demeure couché jusqu'à ce qu'il vienne enfin lui poser la question. Se cacher, hein ? La Blackthorn plonge un instant le visage dans le coussin pour taire l'épuisement qui l'étreint et se redresse finalement. « Si je me fais assassiner dans la nuit, je viendrais te hanter parce que tu n'as pas même daigner me servir ton immonde café... Et parce que je serais morte. Aussi. »
Le dramatisme est posé, mais c'est un peu résignée qu'elle lisse sa robe et récupère finalement sa baguette, un soupire pincé entre ses lèvres. « Et je ne me cachais pas. » Si, clairement, mais cette seule idée lui fait redresser le menton par pure fierté.
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Re: Song of storms and flames - Arthur (terminé)
Mer 4 Jan 2023 - 22:22
Song of storms and flames ft. @Arthur Batthyány | 30.11.22Il plissa les yeux. La demoiselle était rebelle, revêche et insolente. Il imaginait mal Aloysius préférer une telle personnalité. Sa répartie était agaçante, bien que pertinente. Il s’empressa aussitôt de lui faire connaître le fond de sa pensée à ce sujet.
« Ou alors tu ne méritais peut-être pas un tel intérêt. » Il en avait connu des filatures, que ce soit de lui ou d’un autre. Il avait poursuivi, on l’avait poursuivi… Le danger ne faisait pas toujours partie du tableau. Et s’il avait eu tôt fait de repérer le petit manège de la Blackthorn, son niveau de dangerosité ne l’avait pas alarmé. Il avait pris le temps de l’épier dans son espionnage avant d’agir. Mais la réflexion ne devait probablement pas faire partie de son quotidien car elle semblait prendre ses décisions de façon impulsive. De la même manière, elle se retrouvait chez un homme adulte avec lequel elle ne partageait aucune parenté, tard dans la nuit, sans chaperon. De toute évidence, les conséquences ne pesaient pas bien lourd sur son mental.
« Bien sûr. » L’assurance qu’elle souhaitait mettre dans ses propos chancelait face au comportement qu’elle adoptait envers lui. Elle était tout de même prête à boire de son “café immonde” simplement pour rester et ne pas repartir dans cet enfer qu’était sa vie et sa famille. Mais à côté de ça, elle ne se cachait pas…
« Pour venir me hanter, il te faudra prendre un ticket. Il y a une longue file d’attente. » Il la quitta des yeux pour retourner dans la cuisine où, avec minutie, il fit couler deux nouveaux cafés. Arthur alla même jusqu’à ajouter un sucre dans celui de Cataleya pour ne pas avoir à l’entendre se plaindre pendant les minutes à venir de l’amertume du breuvage sur son palais de princesse moderne. Il était pensif, le Roumain. Si la présence de la Blackthorn dans ses appartements venait à s’apprendre, il n’en mènerait pas large. Le diplomate détestait voir son nom dans les tabloïds, peu importe le contenu des articles en question. L’idée que l’on puisse si aisément traîner son nom dans la boue l’horrifiait. Voilà pourquoi chacune de ses décisions était prise avec une précaution, que certains jugeaient d’extrême. Il déposa la tasse brûlante sur la table basse, devant Cataleya, prenant soin de ne laisser aucune goutte s’échapper. Puis, il fit un pas en arrière.
« Je ne sais pas ce que tu attends de moi, gamine, mais si je peux te donner un seul conseil, fuir tes problèmes ne les arrangera pas. Au mieux, tes fiançailles seront reportées à un autre soir. On ne combat pas son adversaire avec le dos tourné. » Sa voix, calme et posée, était emprunte de toute son expérience passée. Arthur, à sa manière, avait fui, détalé comme un lapin face à sa relation avec Isabelle. De décisions drastiques en décisions tragiques, il s’était engagé sur un chemin qui ne laissait pas d’option de retour en arrière.
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Re: Song of storms and flames - Arthur (terminé)
Jeu 5 Jan 2023 - 15:00
L'égo se tord un peu, la moue se pince, mais Cataleya se refuse à rentrer dans une guerre ouverte sur l'intérêt qu'avait sa personne, convaincue de toute la pertinence de l'exercice quoi qu'il est vrai qu'il s'était soldé par une fin des plus chaotique. Elle avait renoué avec son animagus par ce biais, et n'avait de toute manière que faire de ce que pensait Arthur. Un peu du moins. Un tout petit peu.
Pourtant le nez souffle et l'intérêt s'éveille pleinement lorsqu'il évoque la liste d'attente sur laquelle elle devrait inscrire son nom en cas de hantise avéré. Alors comme ça, Batthyány, on avait des ennemis ou bien une liste d'amante éconduite et furieuse ? L'idée lui arrache un discret rire qu'elle a tôt fait d'étouffer, consciente qu'il ne faudrait au roumain que dix seconde pour la soulever, traverser son salon et la jeter dehors si l'envie lui prenait à la gorge. Pourtant, difficile d'imaginer un bureaucrate sans histoire tenir de pareil propos. Peut être qu'elle devait au final creuser la piste du malfrat, la petite Cat, et c'est un sourire en coin qu'elle s'apprêta à lui avouer qu'elle avait brulé son carnet mais qu'elle reprendrait son enquête lorsque cela tomba, à la manière d'une gifle, sur son moral à peine retrouvé.
« Sauf si on attend l’ultime coup de poignard.»
Elle ne combattait pas le dos tourné, elle attendait simplement qu'une pluie de flèche la cloue au sol et achève le mal qui la nécrosait. Mette fin au calvaire dont elle n'arrivait pas à s'extraire, pas par manque de force mais volonté ; son amour malade pour son maudit foyer la maintenait là, en plein charnier. Elle n'était pas naive au point de croire qu'elle pourrait un jour changer ses parents mais s'acharnait pourtant à porter chaque matin le café à son père, gracier sa mère d'un « bonne journée » dont ils n'avaient que faire. Elle se rendait malade devant la relation qu'elle entretenait avec Juliet, en pleurait avec force sans pourtant parvenir à museler les envies de l'abattre dès lors qu'elle sortait un peu des sentiers battu. Elle canalisait terreur, colère et frustration sur des aînés qui, pourtant main tendu, finissait toujours par la fuir tant Cataleya pouvait se faire injuste à leur encontre. Il n'y avait pas à dire, elle était entrée dans une telle phase d'auto-destruction qu'elle rédigeait tout de travers. Fonctionnait presque à l'envers.
Les lèvres se porte doucement au café et si une grimace demeure significative, la rousse note la pointe de sucre glissé par Arthur et l'en remercie du regard, quoi qu'elle préfère observe la table basse. « Je ne sais pas ce que j'attends de toi Arthur... Mais j'ai pleinement conscience que toute cette situation est étrange, si ça peut te rassurer. » Et que squatter chez un homme à trois heures du matin pouvait laisser présager plus d'une chose qu'il lui vaudrait la pire des punitions si cela venait à s'ébruiter. La moue se forme de nouveau et c'est après un bref soupire que Cataleya se fait violence en terminant presque d'un trait son café. Le frisson amer qui la secoue semble chasser les larmes formé au coin de ses yeux et, doucement, elle se décide à se redresser et esquisser quelques pas en direction de la porte d'entrée.
« Merci de prendre le temps de m'écouter. Et pour le café, aussi. »
Pourtant le nez souffle et l'intérêt s'éveille pleinement lorsqu'il évoque la liste d'attente sur laquelle elle devrait inscrire son nom en cas de hantise avéré. Alors comme ça, Batthyány, on avait des ennemis ou bien une liste d'amante éconduite et furieuse ? L'idée lui arrache un discret rire qu'elle a tôt fait d'étouffer, consciente qu'il ne faudrait au roumain que dix seconde pour la soulever, traverser son salon et la jeter dehors si l'envie lui prenait à la gorge. Pourtant, difficile d'imaginer un bureaucrate sans histoire tenir de pareil propos. Peut être qu'elle devait au final creuser la piste du malfrat, la petite Cat, et c'est un sourire en coin qu'elle s'apprêta à lui avouer qu'elle avait brulé son carnet mais qu'elle reprendrait son enquête lorsque cela tomba, à la manière d'une gifle, sur son moral à peine retrouvé.
« On ne combat pas son adversaire avec le dos tourné »
Le regard coule inexorablement dans le café offert, les iris vacillant sous le brouillard qui l'étreint. La fuite est un reflex qui la dévore corps et âme lorsque sonne la menace mais, pleinement hargneuse, elle n'y répond qu'à de trop rare occasion. Au contraire, elle a la fâcheuse tendance de répliquer et mordre à la gorge plutôt que courber l’échine depuis quelques années déjà et, toute la violence usé pour la coucher sous les impératifs n'a nourrit qu'un peu plus cette mauvaise habitude. Au point ou toute frustration, tout sursaut plus ou moins hostile éveillait la pire de ses ires. Elle ne prenait la fuite qu'une fois pleinement épuisée mais tirait sur la corde depuis tant de mois déjà qu'il était étonnant qu'elle ne lâche que maintenant. Et encore. Elle n'avait pas fondue en larme. « Sauf si on attend l’ultime coup de poignard.»
Elle ne combattait pas le dos tourné, elle attendait simplement qu'une pluie de flèche la cloue au sol et achève le mal qui la nécrosait. Mette fin au calvaire dont elle n'arrivait pas à s'extraire, pas par manque de force mais volonté ; son amour malade pour son maudit foyer la maintenait là, en plein charnier. Elle n'était pas naive au point de croire qu'elle pourrait un jour changer ses parents mais s'acharnait pourtant à porter chaque matin le café à son père, gracier sa mère d'un « bonne journée » dont ils n'avaient que faire. Elle se rendait malade devant la relation qu'elle entretenait avec Juliet, en pleurait avec force sans pourtant parvenir à museler les envies de l'abattre dès lors qu'elle sortait un peu des sentiers battu. Elle canalisait terreur, colère et frustration sur des aînés qui, pourtant main tendu, finissait toujours par la fuir tant Cataleya pouvait se faire injuste à leur encontre. Il n'y avait pas à dire, elle était entrée dans une telle phase d'auto-destruction qu'elle rédigeait tout de travers. Fonctionnait presque à l'envers.
Les lèvres se porte doucement au café et si une grimace demeure significative, la rousse note la pointe de sucre glissé par Arthur et l'en remercie du regard, quoi qu'elle préfère observe la table basse. « Je ne sais pas ce que j'attends de toi Arthur... Mais j'ai pleinement conscience que toute cette situation est étrange, si ça peut te rassurer. » Et que squatter chez un homme à trois heures du matin pouvait laisser présager plus d'une chose qu'il lui vaudrait la pire des punitions si cela venait à s'ébruiter. La moue se forme de nouveau et c'est après un bref soupire que Cataleya se fait violence en terminant presque d'un trait son café. Le frisson amer qui la secoue semble chasser les larmes formé au coin de ses yeux et, doucement, elle se décide à se redresser et esquisser quelques pas en direction de la porte d'entrée.
« Merci de prendre le temps de m'écouter. Et pour le café, aussi. »
- Arthur BatthyányOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 890
» miroir du riséd : sebastian stan
» crédits : bidi (ava)
» multinick : maximus / joe / keir
» âge : trente-huit ans
» situation : célibataire
» nature du sang : sang-pur
» particularité : occlumens
» options obligatoires & facultatives :♞ DIPLÔMES ♞durmstrang : a.s.p.i.c. (1997 - 2004)
hungcalf : d.e.f.i.s. (grymm ; 2004 - 2014) sciences occultes ♘ option obligatoires : dcfm, potions, étude des runes ♘ options facultatives : histoire de la magie, sciences politiques et magiques
» profession : diplomate au Ministère de la Magie Bulgare, Département de la Coopération Magique Internationale / Chevalier d'Absolutum
» gallions sous la cape : 4358
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Re: Song of storms and flames - Arthur (terminé)
Jeu 5 Jan 2023 - 23:39
Song of storms and flames ft. @Arthur Batthyány | 30.11.22Il la regarda longuement après ces mots. Arthur ne connaissait pas Cataleya depuis suffisamment longtemps pour pouvoir décrire avec certitudes le relief de son caractère mais une chose, rien qu’un, coulait de source : elle ne ressemblait pas à ces personnes qui offraient leur nuque à la guillotine sans se battre au préalable. D’elle se dégageait autant de force que de faiblesse et pas une seule seconde il ne la croyait capable de donner plus de crédit au deuxième qu’au premier. Appuyé contre le mur, Arthur choisit enfin de prendre la parole et pesa ses mots.
« Tu fais partie des rares à avoir la peau trop dure pour laisser un vulgaire poignard la transpercer. » Il ne tentait même pas de lui remonter le moral. La vérité qui s’énonça à travers ses lèvres n’était que le reflet de l’image qu’elle renvoyait au commun des mortels, tel que lui. Cataleya, à bien des égards, n’était pas bien différente d’Isabelle, dont il avait toujours admiré la ténacité. Belle, effrontée, gracieuse et d’où émanait une aura presque sauvage. En la voyant ainsi, il se demanda si la Française avait ressenti le même type de désarroi et ce qu’elle avait bien pu faire de ça. Même si la réponse lui vint presque immédiatement. Isabelle avait choisi la vengeance plutôt que de s’apitoyer sur son propre sort. Aujourd’hui, il en payait le prix. La Blackthorn pouvait aisément emprunter le même chemin et il ne saurait dit si ce dernier était judicieux, éclairé ou complètement idiot.
Ils s’accordaient tous deux sur l’étrangeté de cette situation. Pour tout dire, Arthur ne se souvenait pas d’avoir partagé un tel instant avec une quelconque autre jeune personne. Il ne les côtoyait pas en règle générale, restant dans la sphère professionnelle où les vieux grabataires régnaient en maîtres. Leur compagnie n’avait rien d'idéal mais elle lui permettait de faire avancer ses affaires. Après avoir ingurgité plus que sa dose quotidienne de café, Cataleya se releva pour indiquer son départ. Il ne pouvait la retenir et ne le souhaitait pas. Il espérait seulement qu’elle se voyait remplie d’une détermination nouvelle et qu’elle l’userait à bon escient.
« Tu ne m’as guère laissé le choix mais, je t’en prie. Je sais à quel point tu l’adores. » Un petit rictus s’installe sur ses lèvres et il récupère sur la table la tasse vide de son invitée impromptue. Alors qu’elle se dirigeait fermement vers la sortie, l’escortant jusqu’à lui ouvrir la porte, Arthur arrêta son geste.
« Ne tourne pas le dos, Cataleya. Ne leur fais pas ce plaisir. » D’autres s’étaient battus avant elle, d’autres se battraient après elle. Si elle acceptait de courber l’échine, elle ne serait qu’une autre victime de ce système de classe, tout comme lui. Sa seule chance avait été d’être un homme.
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Re: Song of storms and flames - Arthur (terminé)
Ven 6 Jan 2023 - 19:58
Les mots marquent le cœur mais le regard demeure fermement accroché au sol, peu convaincu par une force dont elle répétait manquer aux aubes venu tendrement la veiller. C'était pourtant factuel ; elle tenait encore debout et sans doute trop bien pour sa propre survie, mais l'envie s'effritait, et ses seuls moteurs tenait en deux mots « exigences familiales ». La sensation de perdre pied et sombrer s'écrasait inlassablement contre l'éducation Blackthorn et, si celle-ci avait à plus d'un égard des directives désastreuse, force était d'admettre que c'était aujourd'hui tout ce qui lui permettait de garder la tête de l'eau. Alors, certes, la peau était dure et le poignard émoussé, mais Cataleya demeurait convaincue qu'à trop s'écarter du droit chemin ou filer en pleine nuit, coulée dans une ombre menaçante, il finirait par avoir raison de sa carcasse émaciée. Du moins l'espérait-elle.
Intuitivement, les bras se croise un peu sur le ventre et les griffes se plonges dans les chaires pour taire ce qui pulse là, tout bas en elle.
Le sourire se dessine pourtant en coin lorsque le café retombe sur la conversation. Il était immonde, elle ne reviendrait jamais là dessus, mais il était parvenu à suffisamment la secouer la dernière fois pour lui redonner le goût de renter. Assez cette fois-ci pour la convaincre qu'elle ne pouvait pas rester terré. C'était le café immonde du courage, tout bonnement. Infâme, mais hautement symbolique. « Un jour, tu arriveras à faire un bon café Arthur. J'ai encore foi en toi. » Le sourire se contient un peu mais l'oeil pétille, clairement satisfait d'une offensive à peine soufflé et franchement facile. L'arrogance s'arme pour jouer les boucliers, la langue s'acère un peu sous une respiration qui se veut contrôlé et, si le geste suit intuitivement celui d'Arthur pour se faufiler hors de l'appartement, c'est tout doucement qu'elle s'effondre de nouveau l'héritière Blackthorn.
Si tu savais Arthur ô combien ça la consumer de se terrer quelque part, minuscule, pour échapper aux regards. Fuir le plus loin possible. Elle étranglait ses plus bas instincts à chacune de ces odieuses farces où, radieuse, on lui imposait le rôle de la princesse ou terrible sorcière. A chaque fois qu'on lui sifflait un « soit sage » et que la bête en elle se contorsionnait, en tout point sauvage. Elle n'était pas même certaine de survivre à ses fiançailles, et encore moins d’obtenir ce qu'elle voulait car il était étonnant qu'elles traînent autant. Et elle le sentait à plein nez, le piège se refermer derrière elle. Elle avait plaqué férocement le fait qu'elle épouserait l’aîné Bonnamy mais voyait doucement les regards se tourner vers le morveux blond toujours bourré au coin du bar. Non. Elle ne survivrait clairement pas à cette insulte de plus. Pas encore. Et pourtant, elle n'avait pas le choix de composer avec les cartes qu'on lui donnait ; les plaquer une à une devant elle pour reprendre la main la petite Cat.
Crier et se débattre étaient vain, mais soumettre le monde par ces même règles qui appuyait inlassablement sur son crâne pour la courber demeurait, plus ou moins, une option viable. Elle se savait incapable de mettre fin à ses jours et faire subir à sa fratrie une nouvelle mort, incapable de fuir à l'autre bout du pays et décevoir des parents qui plaçait infiniment d'espoir sur sa rousse tignasse. Incapable de se défaire de l'emprise familiale, aussi bien fraternelle que parentale, quoi que tout semblait pourtant éclater autour d'elle et la détruire à petit feu alors, non, elle n'aurait pas d'autre choix que faire front et composer avec la main lamentable qu'on lui offrirait. Gagner du terrain, abattre celle des autres, et finir là, victorieuse, après mille larmes et frustration. Elle tiendrait.
Elle tenait toujours.
« Attention, on pourrait presque croire que tu t'inquiètes. » Le sourire se force un peu mais c'est doucement qu'elle porte sa main à la poignet pour l'entrouvrir d'elle même. « Repose toi bien, Arthur. »
Intuitivement, les bras se croise un peu sur le ventre et les griffes se plonges dans les chaires pour taire ce qui pulse là, tout bas en elle.
Le sourire se dessine pourtant en coin lorsque le café retombe sur la conversation. Il était immonde, elle ne reviendrait jamais là dessus, mais il était parvenu à suffisamment la secouer la dernière fois pour lui redonner le goût de renter. Assez cette fois-ci pour la convaincre qu'elle ne pouvait pas rester terré. C'était le café immonde du courage, tout bonnement. Infâme, mais hautement symbolique. « Un jour, tu arriveras à faire un bon café Arthur. J'ai encore foi en toi. » Le sourire se contient un peu mais l'oeil pétille, clairement satisfait d'une offensive à peine soufflé et franchement facile. L'arrogance s'arme pour jouer les boucliers, la langue s'acère un peu sous une respiration qui se veut contrôlé et, si le geste suit intuitivement celui d'Arthur pour se faufiler hors de l'appartement, c'est tout doucement qu'elle s'effondre de nouveau l'héritière Blackthorn.
« Ne tourne pas le dos, Cataleya. Ne leur fais pas ce plaisir. »
Si tu savais Arthur ô combien ça la consumer de se terrer quelque part, minuscule, pour échapper aux regards. Fuir le plus loin possible. Elle étranglait ses plus bas instincts à chacune de ces odieuses farces où, radieuse, on lui imposait le rôle de la princesse ou terrible sorcière. A chaque fois qu'on lui sifflait un « soit sage » et que la bête en elle se contorsionnait, en tout point sauvage. Elle n'était pas même certaine de survivre à ses fiançailles, et encore moins d’obtenir ce qu'elle voulait car il était étonnant qu'elles traînent autant. Et elle le sentait à plein nez, le piège se refermer derrière elle. Elle avait plaqué férocement le fait qu'elle épouserait l’aîné Bonnamy mais voyait doucement les regards se tourner vers le morveux blond toujours bourré au coin du bar. Non. Elle ne survivrait clairement pas à cette insulte de plus. Pas encore. Et pourtant, elle n'avait pas le choix de composer avec les cartes qu'on lui donnait ; les plaquer une à une devant elle pour reprendre la main la petite Cat.
Crier et se débattre étaient vain, mais soumettre le monde par ces même règles qui appuyait inlassablement sur son crâne pour la courber demeurait, plus ou moins, une option viable. Elle se savait incapable de mettre fin à ses jours et faire subir à sa fratrie une nouvelle mort, incapable de fuir à l'autre bout du pays et décevoir des parents qui plaçait infiniment d'espoir sur sa rousse tignasse. Incapable de se défaire de l'emprise familiale, aussi bien fraternelle que parentale, quoi que tout semblait pourtant éclater autour d'elle et la détruire à petit feu alors, non, elle n'aurait pas d'autre choix que faire front et composer avec la main lamentable qu'on lui offrirait. Gagner du terrain, abattre celle des autres, et finir là, victorieuse, après mille larmes et frustration. Elle tiendrait.
Elle tenait toujours.
Tout bruler serait pourtant si facile...
« Attention, on pourrait presque croire que tu t'inquiètes. » Le sourire se force un peu mais c'est doucement qu'elle porte sa main à la poignet pour l'entrouvrir d'elle même. « Repose toi bien, Arthur. »