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- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
- » parchemins postés : 791
» miroir du riséd : miguel herran
» crédits : leli-graph (ava) ; crackship (sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & andrew hill
» âge : 29 ans (né le 12 avril 1994)
» situation : en couple avec une jolie rousse
» profession : poursuiveur des shooters d'inverness
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 1330
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Re: Mixologie et alchimie (pv - Miguel Pajares)(terminé)
Lun 1 Jan 2024 - 12:02
Sa poitrine se soulève au rythme de sanglots. Respire entre les larmes n’a rien de facile. Complètement dépassé par ses émotions, le madrilène ne semble plus capable de s’arrêter. Il avait ouvert une porte et il fallait que tout ce qui se trouvait derrière en détresse et en chagrin s’en aille. Parce qu’il finirait par s’en aller n’est-ce pas ? Comment pouvait on vivre en ressentant autant de douleur ?
Il accuse son ami en sachant pertinemment qu’il n’y est pour rien. Il ne le voit même pas ranger son caillou dans une boite mais la chaleur du plaid sur ses épaules semble légèrement apaise le coeur meurtri qu’ignorait le madrilène jusqu’alors. Ignorant la boite de mouchoir, il se saisit d’un pan du tissu duveteux pour sécher ses larmes.
« Tu veux en parler ? Qu’as-tu ressenti ? ». Il ouvre la bouche pour répondre. Puis la referme. Parce qu’il n’a pas la réponse à ces questions. Il n’avait qu’une envie, c’était d’arrêter de chouiner comme une gonzesse. Parce que c’était désagréable et vraiment humiliant, même s’il connaissait Jules depuis des années. Il ne voulait pas risquer qu’en en parlant, ça alimente les larmes.
- Dorian…
Autant une excuse, qu’une justification, qu’une explication. Le De Gray avait connu son cousin de quelques années leur aîné. Il savait que sa maladie l’avait emporté alors qu’il aurait du vivre ses meilleures années.
- Je voulais penser à des trucs fun. A nos bons moments à Jaca. Mais j’ai réalisé a quel point il me manquait et c’est parti en c-
Reniflement disgracieux pour dissimuler un mot qui l’était tout autant. Mais au moins, les larmes se calment. La poitrine se soulève normalement.
- Si jamais tu racontes ça à quelqu’un mon pote…
Si les mots semblent forment une sorte de menace, la voix elle ressemble plutôt à une supplique assez ridicule.
Il accuse son ami en sachant pertinemment qu’il n’y est pour rien. Il ne le voit même pas ranger son caillou dans une boite mais la chaleur du plaid sur ses épaules semble légèrement apaise le coeur meurtri qu’ignorait le madrilène jusqu’alors. Ignorant la boite de mouchoir, il se saisit d’un pan du tissu duveteux pour sécher ses larmes.
« Tu veux en parler ? Qu’as-tu ressenti ? ». Il ouvre la bouche pour répondre. Puis la referme. Parce qu’il n’a pas la réponse à ces questions. Il n’avait qu’une envie, c’était d’arrêter de chouiner comme une gonzesse. Parce que c’était désagréable et vraiment humiliant, même s’il connaissait Jules depuis des années. Il ne voulait pas risquer qu’en en parlant, ça alimente les larmes.
- Dorian…
Autant une excuse, qu’une justification, qu’une explication. Le De Gray avait connu son cousin de quelques années leur aîné. Il savait que sa maladie l’avait emporté alors qu’il aurait du vivre ses meilleures années.
- Je voulais penser à des trucs fun. A nos bons moments à Jaca. Mais j’ai réalisé a quel point il me manquait et c’est parti en c-
Reniflement disgracieux pour dissimuler un mot qui l’était tout autant. Mais au moins, les larmes se calment. La poitrine se soulève normalement.
- Si jamais tu racontes ça à quelqu’un mon pote…
Si les mots semblent forment une sorte de menace, la voix elle ressemble plutôt à une supplique assez ridicule.
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- Jules de GrayOldieㄨ experimented wizard
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Re: Mixologie et alchimie (pv - Miguel Pajares)(terminé)
Lun 19 Fév 2024 - 12:58
Je ne m’attendais pas à une telle réaction de la part de Miguel ,et je dois dire que je ne sais pas trop comment réagir. Lui qui déconne tout le temps, le voir dans un tel état de détresse me serre le cœur, et en même temps je ne veux pas violer son cercle d’intimité, tout le monde ne réagit pas pareil face à la douleur émotionnelle, certains préfèrent qu’on les laisse tranquille là où d’autres préfèrent être pris dans les bras. Et je ne sais jamais comment réagir. Alors je préfère rester distant, au moins je suis sûr de ne pas trop le brusquer. Je me contente de lui donner un plaid et de lui tendre une boite de mouchoirs. Il dédaigne les mouchoirs mais s’emmitoufle dans le plaid. Il me fend le cœur à vrai dire, je ne voulais certainement pas lui provoquer de telles sensations, et je me sens un peu nul dans l’immédiat. Ok, je ne l’ai pas forcé et Miguel a fait ça de manière consentante, mais c’est mon pote et je n’aime pas le savoir triste. En même temps, ça me change de le voir sans sa carapace, et je m’aperçois que mes expériences sont bien plus troublantes que prévues… Je lui pose quelques questions. Je pense un instant qu’il ne me répondra pas. Après tout, rien ne l’y oblige, il s’est déjà suffisamment ouvert à moi, et je doute pouvoir en tirer beaucoup plus.
Pourtant, il finit par parler. De Dorian. Je ne m’attendais pas à ça mais j’aurais dû m’en douter. C’était évident. J’avais connu Dorian, le cousin de Miguel. Il était décédé de maladie trop jeune… Et apparemment cela a réveillé de mauvais souvenirs chez mon pote.
Tu penses vraiment que je vais raconter ça à qui que ce soit ? Je ne suis pas débile, on est potes, je sais garder des secrets. On en a tous. Et puis tu sais, pleurer ça fait du bien parfois. Ce n’était pas l’émotion recherchée, mais est-ce que tu te sens mieux maintenant ? Comme libéré d’un poids ?
⊹ Al-kīmiyā.“Le seul alchimiste capable de tout changer en or est l'amour. L'unique sortilège contre la mort, la vieillesse, la vie routinière, c'est l'amour.”✻ .thanatos
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Re: Mixologie et alchimie (pv - Miguel Pajares)(terminé)
Sam 24 Fév 2024 - 10:21
La pression diminue lentement, trop lentement, sur sa poitrine. Les épaules contractées s’affaissent à leurs tours et la peau brulante refroidit si bien que ce sont des frissons qui parcourent son corps sous le plaid. Il s’efforcent d’effacer les traces de larmes qui maculaient ses joues.
Il ne s’y attendait pas et c’est certainement pour cette raison que la réaction qu’il avait eut face à ces émotions avaient étaient si… intense. Il avait l’habitude de tout relativiser. Tout mettre dans un coin dans son esprit. Traiter l’information au minimum et faire en sorte de ne plus jamais y penser. Vivre à mille à l’heure pour ne pas avoir le temps de réfléchir. Mais il fallait croire qu’il avait atteint un point de non retour. Il avait tout lâché. Peut-être serait il tranquille pour les dix années à venir désormais ?
C’était insensément humiliant de se mettre à pleurer de la sorte. Sans raison apparante. Même devant un ami. C’est d’ailleurs pour ça que le madrilène en veut un peu à Jules. Et qu’il le menace presque… Heureusement, les mots du De Gray savent rassurer Miguel. Tout du moins sur le fait que cet épisode gênant resterait entre eux et entre ces murs. « Mais est-ce que tu te sens mieux maintenant ? Comme libéré d’un poids ? »
- Je-
Légèrement soufflé par la question, le madrilène prend une seconde pour y réfléchir. Et pour se rendre compte que c’est… assez vrai. Ca avait été un choc de se mettre à pleurer. Mais maintenant, il avait l’impression que son esprit était un peu moins lourd…
- Oui.
Il a l’air aussi surprit qu’on peut l’être. Quelques secondes pensif, il finit par se mettre en mouvement. Balancer ses jambes dans le vide, se remettre sur pieds. Se mettre à la recherche de son tee-shirt… Si effectivement le fait de pleurer lui avait fait du bien, il n’avait pas envie de tenter le diable. Pas question de risquer de sombrer de nouveau en causant de Dorian.
- Bon. Une bière ?
Il ne s’y attendait pas et c’est certainement pour cette raison que la réaction qu’il avait eut face à ces émotions avaient étaient si… intense. Il avait l’habitude de tout relativiser. Tout mettre dans un coin dans son esprit. Traiter l’information au minimum et faire en sorte de ne plus jamais y penser. Vivre à mille à l’heure pour ne pas avoir le temps de réfléchir. Mais il fallait croire qu’il avait atteint un point de non retour. Il avait tout lâché. Peut-être serait il tranquille pour les dix années à venir désormais ?
C’était insensément humiliant de se mettre à pleurer de la sorte. Sans raison apparante. Même devant un ami. C’est d’ailleurs pour ça que le madrilène en veut un peu à Jules. Et qu’il le menace presque… Heureusement, les mots du De Gray savent rassurer Miguel. Tout du moins sur le fait que cet épisode gênant resterait entre eux et entre ces murs. « Mais est-ce que tu te sens mieux maintenant ? Comme libéré d’un poids ? »
- Je-
Légèrement soufflé par la question, le madrilène prend une seconde pour y réfléchir. Et pour se rendre compte que c’est… assez vrai. Ca avait été un choc de se mettre à pleurer. Mais maintenant, il avait l’impression que son esprit était un peu moins lourd…
- Oui.
Il a l’air aussi surprit qu’on peut l’être. Quelques secondes pensif, il finit par se mettre en mouvement. Balancer ses jambes dans le vide, se remettre sur pieds. Se mettre à la recherche de son tee-shirt… Si effectivement le fait de pleurer lui avait fait du bien, il n’avait pas envie de tenter le diable. Pas question de risquer de sombrer de nouveau en causant de Dorian.
- Bon. Une bière ?
GO SHOOTERS, GO !
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