- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
[Terminé] May it be. (James)
Dim 26 Mar 2023 - 21:23
the shadow's call will fly away
Des instructions claires aux premières lueurs du jour, pianotée le plus difficilement du monde sur un portable qu’elle connaissait pourtant aujourd’hui presque par coeur. Il fallait avouer qu’elle apprenait vite petite Blackthorn, et plus encore avec @Wyatt Mora en tant qu’instructeur. Pourtant, renouer le contact lui était compliqué, et il avait fallu relire ce trop long brouillon qui pesait sous le contact renommé “Quartus l’infâme” depuis des mois. Circée soit louée, elle n’avait jamais envoyé ce torchon pleine de supplique et rancoeur, tout comme elle n’avait jamais envoyé ces foutues excuses destinées à @Miguel Pajares et qui n’avaient aucune raison d’être. Sois forte Quarta, ne rampe devant aucun d’eux, et encore moins pour des miettes d’amour. .
Et pourtant, en cette matinée du sept mars, jour de pleine lune, Cataleya s’était fait l’affront de demander un peu d’aide pour ses préparatifs du soir. Pas qu’elle soit véritablement en retard, tout était prêt depuis une grosse semaine déjà, mais elle sentait Keir plus hargneux qu’à l’habitude, soumis aux morsures de cette bête qui grattait sous sa peau. Si la potion la soumettait sans mal, Cataleya éprouvait un effroyable pressentiment que les sonorités de sa harpe n’avait su gommer.
Alors elle avait cédé, pretexterait l’esbat ou tromperait son anxiété en creusant la question de l’acceptation ou non de l’invitation à rejoindre les capes noires, quand bien même elle s’étranglait encore sur la nouvelle. Elle prétexterait l’invasion de rat, la faim ou qu’importe, tout, tant qu’elle ne demeurait pas seule en cette journée qu’elle ne sentait désespérément pas. Ceci fait, ses doigts avaient reprit leur chemin sur les cordes de sa harpe et, couronnée par son hamamélis en fleur et le doux vent de mars, son chant avait hanté le jardin qui bordait les tombes.
Dominant de toute sa hauteur le cimetière, le Yard Manor s’élevait derrière ses grilles en fer forgé. Nimbé de brume au première lueur du jour et veillé par les corneilles assoupit sur ses immenses arbres, il tenait presque de l’étrange, ainsi baigné de lumière. D’aspect vétustes, on devinait un charme en tout point victorien, savamment niché par delà ses haies d'aubépines et prunellier, ses rosiers nues venu grimper jusqu’aux premiers vitraux. Un charme entre d’un lugubre poétique, en tout point lové sur ses accents gothiques.
La voix caresse encore le vent lorsque, grinçantes, les grilles s’entrouvrent devant le passage de cet étranger. Le chant verse encore dans l’antique aria lorsque, d’un même oeil, les pies s’éveilles et s’envolent en une folle nuée par delà les branches tortueuse du domaine, pourtant le charme s’effondre lorsque le regard clair de Cataleya Quarta Blackthorn se brise sur celui qu’elle eut aimé.
❝ Le thé a été mis à chauffer, les biscuits seront presque prêts. Assis toi, James. ❞
Là, dans l’herbe, parce qu’au final elle seule avait un tabouret. Pas de Ice, pas de Quartus cependant, la voix sonne par ailleurs étrangement douce. Pourtant, si le ton ne tremble en rien, le regard s’accroche solidement à cette harpe celtique dont elle retrace les gravures florales pour ne pas avoir à croiser celui de son cousin. Les lèvres se pincent un peu mais l’inspiration se fait soudainement décidée pour ne pas s’engluer dans un silence en tout point gênant.
❝ J’ai pris du retard sur mes préparatifs de l’esbat de ce mois-ci ; il me faut récolter plusieurs centilitre de rosée matinale ainsi que mes tulipes, et tresser mes derniers fils de lins. As tu une heure à m'accorder ? ❞
Rosée du matin pour ses shampoings et potions de beauté, tulipes pour de charmant bouquet, fil de lin, tressé de crin de licorne baignée des dernières lueurs du jour, pour la confection de nouveau élastiques parce qu’elle les brisaient tous en ce moment. Oui, on aura fait plus noble comme quête.
@James Blackthorn
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2107
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 745
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] May it be. (James)
Dim 26 Mar 2023 - 23:38
Cette question tourne en boucle dans ta tête comme tu relis un SMS que tu ne t'attendais vraiment pas à recevoir pour la douze millième fois.
Voilà trois nuits que tu dors à peine, quelque peu troublé par l'enlèvement dont tu as été victime à l'approche du weekend. Trois nuits que tu retraces le fil de la soirée qui l'a précédé cherchant comment diable ils avaient pu si facilement endormir ta vigilance.
Trois nuits que tu songes que si ça ne ressemblait en l'état qu'à une vaste blague, ta présence chez Juliet pouvait tout aussi bien la mettre en danger.
Et puis le carton est arrivé, dévoilant son contenu à ton regard seul, et si tu as entamé ton lundi avec tes routines habituelles, installé ton autel pour préparer l'esbat approchant, suivi les cours en dopant ton organisme plus épuisé que tu ne l'admets aux potions revigorantes, puis passé ta soirée à écumer les annonces de logement. T'es passé voir Kaiden aussi, sous prétexte de l'informer de ta démarche, un peu aussi pour ne pas rompre votre contact balbutiant.
Et t'es reparti avec cette corneille apprivoisée mâle au coffre un peu trop fort que t'as affublé du nom de Göllnir, celui qui hurle. Il te fallait bien remplacer les hiboux du manoir et tu ne pourrais plus continuer à emprunter ceux de la colocation de ta sœur une fois domicilié ailleurs, n'est-ce pas ?
Étrangement cependant, malgré tous les questionnements que cet événement génère, il faut bien admettre que ça faisait un moment que tu ne t'étais pas senti aussi… calme intérieurement. Pas serein, on en est encore loin, mais comme si le chaos de ton âme avait trouvé un rythme de croisière un peu moins effréné. Le manque de sommeil reste présent et visible sur ton visage cependant. Si tu te sens moins au bord du gouffre, si les blessures que tu t'es infligées des semaines durant sont moins renouvelées, les terreurs qui t'étreignent à peine tes yeux fermés ne se sont pas dissipées pour autant, si bien que le jour n'est pas même levé que tu es déjà debout, après un énième cauchemar impliquant la disparition de ceux que tu aimes. Ta routine enclenchée depuis un moment, t'en es à ce moment où, fin prêt pour ta journée, tu t'octroies un moment de calme avec un thé à la lavande face à ta myriade de plantes qu'il faudra bientôt - en tout cas tu l'espères - que tu habitues à un nouvel environnement.
Et si tu relis une énième fois le message, il va sans dire que bien que tu peines à croire la demande qui t'es faite, il ne t'effleure pas l'idée un seul instant de refuser. Tu as délaissé ta tasse pour enfiler un épais caban anthracite et transplaner à quelques dizaines de mètres de Yard Manor, traversant le lieu de repos de mille âmes écossaises pour gagner l'entrée nord indiquée. En chemin, tu te promets de t'y arrêter un moment en repartant pour récolter quelques plantes habituées des cimetières, mais tu ne perds pas un instant pour rejoindre la demeure de ta cousine.
Tu entends la mélodie s'égrénant de sa harpe puis sa voix s'y mêlant avant même de pouvoir poser les yeux sur elle, et toute ton âme semble vibrer à l'unisson. Un instant, là entre les grilles de fer forgé, tu arrêtes ton pas, fermes les yeux comme pour mieux te laisser envelopper par cette musique qui à tes oreilles tiendrait presque du divin. Il te faut quelques instants pour te décider à te remettre en marche, après une envolée de pies à ton entrée et c'est vers l'étrange bâtisse du Yard Manor que tu lèves le regard. Son aura presque mystique t'étreint tout entier, la brume et la lumière jouant avec ses arêtes de pierre et ses vitraux colorés, et c'est comme si tu cherchais à en graver chaque détail sur ta rétine, des premiers buissons jusqu'à la flèche de la dernière tour, quelques secondes durant, minutes tout au plus.
Puis tu reprends ta marche dans la direction de cette voix que tu connais par cœur et qui hante incessamment tes pensées, jusqu'à ce que vos regards clairs se croisent, un instant fugace et que le spectacle irréel auquel tu étais en train d'assister ne s'efface.
Tu n'avais vu Cat jouer de la harpe qu'à Yule, découvrant cette nouvelle aptitude dont tu ignorais tout jusqu'alors que parce qu'il lui avait fallu satisfaire les demandes parentales, s'exposer aux regards de tous pour encenser les bonnes actions des Blackthorn. Mais ça n'avait alors rien de comparable à cet instant presque hors du temps auquel tu venais d'assister, et que tu regrettes déjà.
“- Le thé a été mis à chauffer, les biscuits seront presque prêts. Assis toi, James. “
Le ton est doux et pourtant l'appellation te laisse une impression mitigée. Tu peines à savoir ce qui est attendu de toi remarquant sans peine aucune son acharnement à river son regard sur son instrument pour ne pas prolonger ce moment où vos prunelles se sont croisées. Tu ne parviens pas à détacher les yeux de son visage, cependant, même alors que tu accèdes à sa demande et chois dans l'herbe, à distance raisonnable et dans une posture feignant une détente que tu es loin de ressentir.
“- J’ai pris du retard sur mes préparatifs de l’esbat de ce mois-ci ; il me faut récolter plusieurs centilitre de rosée matinale ainsi que mes tulipes, et tresser mes derniers fils de lins. As-tu une heure à m'accorder ?”
-
Le choix des mots reste lourd de sens bien que tu t'efforces d'y maintenir une apparente banalité. Tout ce qu'elle veut, oui. Pour cette heure d'assistance autant que pour votre relation, si tant est qu'il puisse encore y en avoir une. Fire. Parce que quoi qu'elle souhaite - et tu t'y plieras - elle portera toujours en elle ce feu capable de faire fondre ton armure de glace. Quand bien même elle ne souhaiterait plus t'approcher.
-
Car vous êtes bien conscients l'un comme l'autre de la perte d'efficacité que les lueurs du jour imposeront minute après minute, aux perles d'eau déposées par la nature au cours de la nuit…
– the best –
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] May it be. (James)
Lun 27 Mar 2023 - 10:08
the shadow's call will fly away
Nerveusement, les doigts effleurent doucement la baguette qui tient son chignon et l’en libère, elle et cette cascade de feu venu souplement retomber. Le bois de saule offre aux premières lueurs du jour une teinte toute enchanteresse, quasi irréelle ainsi baignée de lumière, mais l’instant s’efface au profit d’un geste aérien. La porte du Yard manor s’ouvre sans bruit devant le passage d’une table d’appoint venu courir sur l’herbe. Rapidement se garnir de fioles, cire, panier d'osier tressé, cerpe d’argent, et de deux charmantes soucoupes et tasses. L’une à motif de fraise, vraisemblablement dessinée lorsque la main s’ennuyait, l’autre immaculée et tournée vers James.
❝ Perspicace, Sir Blackthorn ❞ Le trait se veut humoristique mais Cataleya ne sait à dire vrai plus sur quel pied danser avec cet homme qui, lui semblait-il, avait toujours partagé sa vie. La rupture lui est bien plus complexe à vivre que ce qu’elle n’aurait crû, et si elle avait naïvement espéré que ce serait là la réminiscence du trouble -du chaos- engendré par son exil en egypte, force était d’admettre qu’il était pire de le croiser régulièrement et s’obliger à ne pas le regarder, plutôt qu’être enchaînée à l’autre bout du monde sans lui. Son âme lui semblait déchirée, plus encore déséquilibré qu’à l’habitude, et ça l’effrayait petite Cat. Incapable de dormir sereinement en se sachant coupé de cet ultime lien qui la tenait au Blackthorn.
Kaiden avait bien tenté une nouvelle approche mais, le regard de sa cousine avait plongé si intensément jusqu’au tréfond de son âme lorsqu’elle lui avait sifflé qu’elle ne voulait pas de lui en ses terres l’en avait rapidement découragé. Elle en avait pourtant pleuré, petit chaos émotionnel, mais s’était tant révoltée face à l’intrusion de cet étranger dans sa vie qu’il avait tenu du réflexe que de le repousser. A deux doigts de lui cracher qu’il était facile de revenir lorsqu’elle était pleinement à terre, elle s’était contenté d’un silence méprisant, mais c’était toujours mieux que d’envenimer une situation déjà épineuse avec des mots qu’elle savait plus encore destructeurs.
Elle ne voulait que Nullus, peut-être même Prima, quitte à risquer de la haïr d’avantage, mais ceux-ci semblaient tant omnibulé par Juliet que ça lui donnait toujours la gerbe.
Le spectre maternel pèse toujours aussi lourd sur son esprit, et si le geste se veut gracile lorsque la théière se pose sur la table, la réminiscence de sa main porté à son cou pour l’étrangler de perle à mesure qu'elle commentait les dynamiques familiales arrache un franc sursaut à la rousse. Elle l'entendait presque, Claudia, et le regard anxieux que jette sa fille au portail est tout point équivoque de la panique que cette simple idée fait naître en elle.
❝ Guimauve et angélique ❞ Souffle t’elle à peine, pleinement hanté par les grilles ouvertes, mais plus pour ne pas pousser James aux questions que pour véritablement traduire ce qui infusait entre eux. Le second tabouret accourt sans peine, mut par cette baguette agile, plus douce que la précédente. L’aubépine repose toujours entre ses seins, un fragment du moins, ornée d’obsidienne et de rune. ❝ Pardonne moi, je t’ai habitué à un meilleur accueil. ❞ Murmure t’elle finalement, pointant d’un oeil un peu déçu le mobilier vétuste qu’elle n’a pas encore prit le temps de changer, éreinté par son rythme de vie. Tous savait pourtant son gout pour la décoration d’intérieur et la folie créative qui la tenait lorsqu’on daignait la lâcher dans les allées commerçantes…
Une nouvelle fois, le regard se tourne vers les grilles qui, cette fois, se claquent brutalement. Pressé par la pupille nerveuse de la maitresse des lieux. Le sourire se force élégamment et elle semble presque flotter, belle Quarta, à mesure qu’elle se rapproche des prémisses de ces feuilles, minuscules et d’humidité perlé.
❝ Le printemps pousse à peine, mais il ne me manque que quelques centilitres seulement et je ne veux vraiment pas mélanger celle des jours passés avec celle de demain. La rosée de pleine lune est trop précieuse pour être troublée...❞
@James Blackthorn
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2107
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 745
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] May it be. (James)
Lun 17 Avr 2023 - 17:36
Tu ne sais plus trop comment te comporter, c'est un fait, mais tes mots sont parfaitement sincères : tu veux bien lui offrir tout ce qu'elle veut. Ta présence - ou non d'ailleurs -, le temps qu'il lui semble nécessaire ; ton soutien, ton aide, ton affection, qu'importe. Tout ce dont elle peut avoir besoin, de quelque manière que ce soit. La discussion que tu as eue avec Maximilien quelques semaines auparavant résonne encore à tes oreilles. La laisser venir à toi, si et quand elle le souhaitait, c'était ce que tu t'étais efforcé de faire. Et là encore, assis face à elle sous les premières lueurs de l'aube , tu ne forces rien, laisses la rousse déterminer ce qu'elle veut de toi. Quand bien même tu peines à savoir comment gérer ça.
Pourtant ton regard trahit l'attrait irrésistible qu'elle exerce systématiquement sur toi, comme tu l'observes détacher ce chignon tenu par sa nouvelle baguette, toujours aussi fasciné par cette flamboyante chevelure qui retombe tout autour de son visage. Tu détournes le regard vers les portes du manoir qui s'ouvrent pour laisser passer mobilier et ustensiles, plus pour éviter de la fixer trop intensément que pour réellement voir le ballet du matériel conjuré. Tes prunelles s'attardent sur ces fraises peintes à la main, et sur la blancheur immaculé de l'autre récipient. T'aurais bien envie d'y peindre de délicates fleurs decerisier , à la manière d'estampes japonaises peut-être. Ou de tracer à l'or fin des runes qu'elle chérit tant. Wunjo , en guise d'invitation au bonheur et à la sérénité... Tu secoues la tête, ton esprit s'égare. Mieux vaut te concentrer sur cette demande concrète qu'elle formule, et ordonner les prochaines actions pour lesquelles ta présence a été requise.
❝ Perspicace, Sir Blackthorn ❞
Tu hoches légèrement la tête, un signe vague de la main banalisant le compliment. Il ne s'agissait là que de pure logique, après tout, et fondamentalement, tes propres mots visaient plus à ne pas laisser le silence s'installer qu'à réellement interroger votre emploi du temps à venir. Des questions, tu pourrais en poser mille, mais aucune ne ferait autrement que la brusquer, sans doute, et tu t'en tiens à un silence, un immobilisme d'apparence comme elle fait approcher un second tabouret près de toi.
❝ Guimauve et angélique. Pardonne moi, je t’ai habitué à un meilleur accueil. ❞
-C'est parfait pour ce que nous avons à faire.
Et puis ce n'est que toi. Si ta sensibilité d'artiste suit avec aisance ses folles envies créatives lorsqu'il s'agit de donner une âme aux murs froids du Manoir pour quelque réception que ce soit, tu n'as pas réellement besoin de ce décorum, certainement pas là, alors que la seule chose qui vous unit à cet instant reste la préparation de l'esbat à venir. La simplicité ne jure pas, bien au contraire, et il te semble même davantage à propos de mettre l'emphase sur la nature environnante - et foisonnante - que sur des considérations purement plastiques.
❝ Le printemps pousse à peine, mais il ne me manque que quelques centilitres seulement et je ne veux vraiment pas mélanger celle des jours passés avec celle de demain. La rosée de pleine lune est trop précieuse pour être troublée...❞
Elle comble le silence, énonce des évidences. Tu hoches doucement la tête, il n'y a pas grand chose à répondre, alors tu te mets simplement à la tâche. Le silence ne t'avait jamais vraiment dérangé auparavant, mais il te semble lourd à supporter, et si ton coeur s'acharne dans ta poitrine, tu gardes ses battements erratiques pour toi. Il ne faut guère de temps pour qu'elle n'ait récolté suffisamment de la rosée matinale attendue, sous vos gestes précis et conjoints. Tu reposes le nécessaire sur cette table apportée un peu plus tôt, redoutant de ne serait-ce qu'effleurer ses doigts. Tu ne doutes pas une seconde que le moindre contact ne ferait qu'augmenter le trouble qu'elle génère en toi, et tu ne souhaites pas l'incommoder avec tes sentiments non partagés. Seulement lui assurer ton soutien. Indéfectible.
-Souhaites-tu que je commence à tresser ton lin pendant que tu récoltes tes tulipes ?
C'est à ton tour d'éviter soigneusement de poser les yeux sur elle à présent, de peur de trop laisser paraître ce que tu ne parviens plus à dissimuler.
Pourtant ton regard trahit l'attrait irrésistible qu'elle exerce systématiquement sur toi, comme tu l'observes détacher ce chignon tenu par sa nouvelle baguette, toujours aussi fasciné par cette flamboyante chevelure qui retombe tout autour de son visage. Tu détournes le regard vers les portes du manoir qui s'ouvrent pour laisser passer mobilier et ustensiles, plus pour éviter de la fixer trop intensément que pour réellement voir le ballet du matériel conjuré. Tes prunelles s'attardent sur ces fraises peintes à la main, et sur la blancheur immaculé de l'autre récipient. T'aurais bien envie d'y peindre de délicates fleurs de
❝ Perspicace, Sir Blackthorn ❞
Tu hoches légèrement la tête, un signe vague de la main banalisant le compliment. Il ne s'agissait là que de pure logique, après tout, et fondamentalement, tes propres mots visaient plus à ne pas laisser le silence s'installer qu'à réellement interroger votre emploi du temps à venir. Des questions, tu pourrais en poser mille, mais aucune ne ferait autrement que la brusquer, sans doute, et tu t'en tiens à un silence, un immobilisme d'apparence comme elle fait approcher un second tabouret près de toi.
❝ Guimauve et angélique. Pardonne moi, je t’ai habitué à un meilleur accueil. ❞
-
Et puis ce n'est que toi. Si ta sensibilité d'artiste suit avec aisance ses folles envies créatives lorsqu'il s'agit de donner une âme aux murs froids du Manoir pour quelque réception que ce soit, tu n'as pas réellement besoin de ce décorum, certainement pas là, alors que la seule chose qui vous unit à cet instant reste la préparation de l'esbat à venir. La simplicité ne jure pas, bien au contraire, et il te semble même davantage à propos de mettre l'
❝ Le printemps pousse à peine, mais il ne me manque que quelques centilitres seulement et je ne veux vraiment pas mélanger celle des jours passés avec celle de demain. La rosée de pleine lune est trop précieuse pour être troublée...❞
Elle comble le silence, énonce des évidences. Tu hoches doucement la tête, il n'y a pas grand chose à répondre, alors tu te mets simplement à la tâche. Le silence ne t'avait jamais vraiment dérangé auparavant, mais il te semble lourd à supporter, et si ton coeur s'acharne dans ta poitrine, tu gardes ses battements erratiques pour toi. Il ne faut guère de temps pour qu'elle n'ait récolté suffisamment de la rosée matinale attendue, sous vos gestes précis et conjoints. Tu reposes le nécessaire sur cette table apportée un peu plus tôt, redoutant de ne serait-ce qu'effleurer ses doigts. Tu ne doutes pas une seconde que le moindre contact ne ferait qu'augmenter le trouble qu'elle génère en toi, et tu ne souhaites pas l'incommoder avec tes sentiments non partagés. Seulement lui assurer ton soutien. Indéfectible.
-
C'est à ton tour d'éviter soigneusement de poser les yeux sur elle à présent, de peur de trop laisser paraître ce que tu ne parviens plus à dissimuler.
– the best –
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] May it be. (James)
Sam 20 Mai 2023 - 17:10
the shadow's call will fly away
Troublée, autant par cette présence pourtant demandée que par une lune qui s’annonce éprouvante, la Blackthorn n’entend pas les propos du blond. Elle demeure à dire vrai suspendu dans le temps, prisonnière de pensée qu’elle peine à ordonner. Elle voudrait mettre des mots sur ses émotions, verbaliser ses peurs et anxiété, mais comme souvent tout déborde.
-❝ James ? ❞ L’appel est à peine osé, autant parce qu’il fait écho à ses pensées que parce qu’elle ignore si elle arrivera véritablement à ouvrir le dialogue. Elle s’humecte les lèvres, prend son inspiration, se bloque, et finit par pincer la peau de son poignet puisque c’est là la seule porte de sortie qu’elle connait vraiment. ❝ Je te suis reconnaissante de respecter le.. Erf. Je ne sais pas. Mon besoin d’éloignement ? Je n’y arriverai pas si tu ne me laissez pas partir, tu sais… ❞
Maladroite, Cataleya croise doucement les bras. Elle n’est pas même certaine d’être en capacité de traduire ce pourquoi elle est reconnaissante, ou le fait que mettre un peu de distance entre eux n’était pas synonyme de perte totale. Elle avait simplement besoin de réapprendre à voler seule, se détacher un peu sans quoi elle se savait virer folle ou obsessionnelle envers une relation James / Jeremiah qu’elle peinait encore à accepter. Elle pouvait être tant destructrice quand la peur agitait le pire en elle, et avait suffisamment foi en le fait que ce moldu puisse apporter tout ce qu’elle était incapable d’apporter à James pour tenter de les préserver de ses flames dévastatrices.
❝ Je suis trop dépendante pour y arriver seule, mais j’en ai besoin, vraiment. Je n’ai pas envie de devenir une de ces ex obsédée par le nouveau partenaire de vie de son copain, ni :même de me laisser dépérir car incapable de rebondir, et j’ai l’impression qu’il n’y a qu’en apprenant à me séparer de toi que je peux réussir à gérer tout ce chaos sainement…Tu.. Tu comprends ? ❞
A l’expression que prennent ses traits, de cette façon dont ses grands yeux bleu cherche inlassablement appuis sur les iris de James, le doute se fait évident. Elle peine à avancer la légitimité de son ressentit mais s'est pleinement convaincu que c'était toujours mieux qu'écouter l'enseignement tiré de son père. Parce qu'avouons le, il serait le premier à la conforter dans ses habitudes du "obstacle ? Destruction". Et certainement, même, qu'il la féliciterait pour le tourment qu'elle infligerait à un pauvre moldu qui avait pour seul crime que d’apaiser James...
La moue se forme. Aussi peu à l'aise était-elle avec ces héritier de chasseur de sorcière, Cataleya n'avait pas envie de verser dans une haine gratuite et destructrice. Elle travaillait trop dur sur les corrections apportée à son éducation pour céder aussi facilement à la peur.
L'inspiration se prend de nouveau, comme pour se donner un peu de force, et la parole reprend à toute allure.
❝ Du coup je peux comprendre que recevoir des messages de ma part, comme celui de ce matin, peut paraitre contre-intuitif et perturbant, et si ça t'embête je peux arrêter. C'est juste que je suis terrifiée à l'idée de te perdre complètement, que je ne sais pas vivre sans toi, que... Non. Stop. Inspiration trois secondes, expirations trois seconde... Ce que je veux dire c'est que je n'ai pas envie de te faire du mal. Et que si tout ça te fait du mal, on peu réfléchir ensemble sur comment gérer tout ça gentiment. Est-ce que... Ca fait sens ? ❞
@James Blackthorn
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2107
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 745
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] May it be. (James)
Sam 10 Juin 2023 - 21:43
Tu ne sais plus trop comment réagir, et comme toujours dès lors que tu n'es pas parfaitement à l'aise, c'est le mutisme et l'immobilisme qui priment - en même temps, quand es-tu parfaitement à l'aise ? Les regards témoignent du malaise, fuyants, mais pour rien au monde tu n'aurais laissé la demande sans réponse. Cat, aussi faible soit votre relation à présent, comptera toujours beaucoup trop pour toi pour que tu ne lui assures pas ta présence et ton soutien indéfectibles.
-❝ James ? ❞
Tu tournes aussitôt la tête, cherches un regard qui reste hors de portée, mais assures toute ton attention à celle qui ne quittera jamais ton coeur. Tu vois ces doigts nerveux pincer son poignet, et tu luttes fortement contre l'envie de poser la main sur la sienne. Tu crains fort qu'elle ne souhaite aucunement le contact, et ne sais pas comment gérer ça autrement.
❝ Je te suis reconnaissante de respecter le.. Erf. Je ne sais pas. Mon besoin d’éloignement ? Je n’y arriverai pas si tu ne me laissais pas partir, tu sais… ❞
Tu hoches la tête, silencieux. Que pourrais-tu répondre à ça de toute façon ?
❝ Je suis trop dépendante pour y arriver seule, mais j’en ai besoin, vraiment. Je n’ai pas envie de devenir une de ces ex obsédée par le nouveau partenaire de vie de son copain, ni même de me laisser dépérir car incapable de rebondir, et j’ai l’impression qu’il n’y a qu’en apprenant à me séparer de toi que je peux réussir à gérer tout ce chaos sainement…Tu.. Tu comprends ? ❞
-Je n'en suis pas trop sûr mais... Si c'est ce dont tu as besoin.
Vous naviguez dans le flou absolu, t'en es conscient. Toi, tu ne sais pas bien comment tu dois te comporter, pour ne pas la brusquer. Et à l'évidence, elle n'a aucune certitude de ce dont elle a réellement besoin. Il faut dire que tout ça est aux antipodes de ce que vous avez toujours connu, il y a de quoi être perdu. Tu sais que toi, tu ne pourras jamais cesser de l'aimer. Mais tu sais aussi que rien ne peut lui faire accepter que tu les aimes tous les deux. Et tu ne sais pas quoi faire pour atténuer le coup, alors quoi que ce soit dont elle puisse avoir besoin... tu suis. Elle prend une grande inspiration et tu sens le monologue arriver, alors tu lui offres toute ton attention. C'est le moins que tu puisses faire, après tout.
❝ Du coup je peux comprendre que recevoir des messages de ma part, comme celui de ce matin, peut paraitre contre-intuitif et perturbant, et si ça t'embête je peux arrêter. C'est juste que je suis terrifiée à l'idée de te perdre complètement, que je ne sais pas vivre sans toi, que... Non. Stop. Inspiration trois secondes, expirations trois secondes... Ce que je veux dire c'est que je n'ai pas envie de te faire du mal. Et que si tout ça te fait du mal, on peut réfléchir ensemble sur comment gérer tout ça gentiment. Est-ce que... Ca fait sens ? ❞
Tu restes songeur un court instant. Tu n'es pas plus à l'aise qu'elle, aussi peu doué que tu es d'évoquer tes sentiments. Et à vrai dire, tu n'as aucune envie de t'épancher sur ceux-ci. Mais il y a au moins une chose sur laquelle vous avez l'air de vous accorder : vous ne supportez pas l'idée d'être complètement séparés l'un de l'autre. Et à vrai dire, l'idée te pétrifie totalement.
-Je suis tout aussi terrifié à l'idée de te perdre totalement, et je n'ai aucune foutue idée de comment il faudrait ou pas gérer ça.
Un triste constat, mais aussi réel que le malaise palpable entre vous.
-Mais si c'est ce dont tu as besoin, alors va pour ça.
Oui tu occultes complètement ce que ça implique pour toi.
Parfaitement.
-❝ James ? ❞
Tu tournes aussitôt la tête, cherches un regard qui reste hors de portée, mais assures toute ton attention à celle qui ne quittera jamais ton coeur. Tu vois ces doigts nerveux pincer son poignet, et tu luttes fortement contre l'envie de poser la main sur la sienne. Tu crains fort qu'elle ne souhaite aucunement le contact, et ne sais pas comment gérer ça autrement.
❝ Je te suis reconnaissante de respecter le.. Erf. Je ne sais pas. Mon besoin d’éloignement ? Je n’y arriverai pas si tu ne me laissais pas partir, tu sais… ❞
Tu hoches la tête, silencieux. Que pourrais-tu répondre à ça de toute façon ?
❝ Je suis trop dépendante pour y arriver seule, mais j’en ai besoin, vraiment. Je n’ai pas envie de devenir une de ces ex obsédée par le nouveau partenaire de vie de son copain, ni même de me laisser dépérir car incapable de rebondir, et j’ai l’impression qu’il n’y a qu’en apprenant à me séparer de toi que je peux réussir à gérer tout ce chaos sainement…Tu.. Tu comprends ? ❞
-
Vous naviguez dans le flou absolu, t'en es conscient. Toi, tu ne sais pas bien comment tu dois te comporter, pour ne pas la brusquer. Et à l'évidence, elle n'a aucune certitude de ce dont elle a réellement besoin. Il faut dire que tout ça est aux antipodes de ce que vous avez toujours connu, il y a de quoi être perdu. Tu sais que toi, tu ne pourras jamais cesser de l'aimer. Mais tu sais aussi que rien ne peut lui faire accepter que tu les aimes tous les deux. Et tu ne sais pas quoi faire pour atténuer le coup, alors quoi que ce soit dont elle puisse avoir besoin... tu suis. Elle prend une grande inspiration et tu sens le monologue arriver, alors tu lui offres toute ton attention. C'est le moins que tu puisses faire, après tout.
❝ Du coup je peux comprendre que recevoir des messages de ma part, comme celui de ce matin, peut paraitre contre-intuitif et perturbant, et si ça t'embête je peux arrêter. C'est juste que je suis terrifiée à l'idée de te perdre complètement, que je ne sais pas vivre sans toi, que... Non. Stop. Inspiration trois secondes, expirations trois secondes... Ce que je veux dire c'est que je n'ai pas envie de te faire du mal. Et que si tout ça te fait du mal, on peut réfléchir ensemble sur comment gérer tout ça gentiment. Est-ce que... Ca fait sens ? ❞
Tu restes songeur un court instant. Tu n'es pas plus à l'aise qu'elle, aussi peu doué que tu es d'évoquer tes sentiments. Et à vrai dire, tu n'as aucune envie de t'épancher sur ceux-ci. Mais il y a au moins une chose sur laquelle vous avez l'air de vous accorder : vous ne supportez pas l'idée d'être complètement séparés l'un de l'autre. Et à vrai dire, l'idée te pétrifie totalement.
-
Un triste constat, mais aussi réel que le malaise palpable entre vous.
-
Oui tu occultes complètement ce que ça implique pour toi.
Parfaitement.
– the best –
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] May it be. (James)
Dim 11 Juin 2023 - 11:58
[…]
Mais si c'est ce dont tu »
Elle voudrait le secouer, et si fort qu'il en oublierait sa filiation à des siècles de pureté sacro-Sainte. Cataleya essuyait, depuis le début, l'effroyable sensation de passer pour la méchante. De vivre au détriment de ce que lui ressentirait. Ce n'est pourtant pas faute de discipliner ses émotions pour tenter de nouer un discourt mature et sain, ou de sans cesse d'effacer au profit de son moldu. Elle avait demandé conseil à @Wyatt et Maximilien, avait même fouiné du coté de AECES pour tenter de trouver des réponses puisque James ne lui en apportait aucune et refusait de verbaliser ses émotions, mais la vérité était que, depuis qu'elle avait apprit être trompée, elle éprouvait la sordide impression qu'il faisait tout pour la culpabiliser. Chaque pas de recul esquissés avait conduit le blond au pire, d'une pneumonie parfaitement embrassée au refus de soin, en passant par des phrases qui ponctuait chacun de leur échanges et lui rappelait qu'elle était infâme et froide puisqu'elle refusait un amour à trois. Ou plus, parce que qui pouvait lui promettre que ce n'étais pas là les prémisse d'un harem où elle ne deviendrait qu'un vulgaire numéro ?
Le regard se baisse coupablement, comme à chaque fois qu'elle repense à tout ça, mais une insurrection grandissante finit par brutalement lui tordre l’estomac. Elle n'est pas une petite chose geignarde, et se refuse à entrer un peu plus dans ce jeu toxique.
- « James! » Elle aboie presque, l'oeil vif. « Si tu me perds, c'est du fait de tes silences ! Arrête de ramper à mes pieds et dit moi ce dont toi, tu as besoin ! »
T'es pas une serpillière, bordel !Les griffes plongée dans ses chaires pour canaliser tout le mal-être qui la ronge, Cataleya s'est ramassée sur elle même à la manière d'une vipère prête à mordre. Elle en a assez de l'entendre brandir pour seule défense des « je t'aime » ou « si c'est ce dont tu as besoin ». Ce dont elle avait besoin, c'était d'une direction. Un « ça marche, ça nous feras du bien de nous centrer sur nos relations respectives » ou au contraire un « j'en suis incapable, est-ce qu'on peu faire ça progressivement ? ». Ce dont elle avait besoin, c'était d'un dialogue. Même si ça voulait dire beaucoup de maladresse et des propos pas toujours cohérent ! Ce dont elle avait besoin, c'est qu'il arrête de flirter avec la Mort lorsqu'elle osait un pas de fuite, parce qu'elle avait besoin elle aussi apprendre à voler de ses propres ailes ! Qu'on arrête de la culpabiliser parce qu'elle ne voulait pas d'un amour à trois avec un type qu'elle ne connaissait même pas ! James n'avait jamais fait l'effort de lui en parler, ne serait-ce que pour la détendre un peu ou lui faire comprendre pourquoi il l'aimait ; il l'enfermait dans la boite du « moldu qui t'a volé ton mari » et semblait vouloir désespérément tout faire pour l'y laisser, n'éveillant chez sa furie rousse qu'un feu haineux, faute d'avoir d'autre émotion à consumer. Et pourtant ! Si Wyatt parvenait à arracher Cataleya à sa zone de confort aussi facilement, c'est bien parce qu'il tentait de lui transmettre son enthousiasme !
Le pas se recule, la moue se referme. Elle n'imagine pas toute l'horreur qu'elle doit inspirer à tout les proches de James -Juliet et Kaiden y comprit- lorsqu'ils le contemplent décrépir par sa faute à elle. Monstrueuse. Elle l'était forcément puisqu'elle refusait cette amour qu'il lui agitait sous le nez. Elle l'était forcément puisque chacun de ses contacts avec James le poussait au pire. Peut être se briserait-il le bras après ce dialogue ci...
« Je.. » Stop. Tu vois bien que tu feras plus de mal que de bien Cataleya. « Dans les fait, je me moque que tu m’aies trompé. C'est pas ça, le nœud du problème. Le problème c'est que je n'arrive plus à parler avec toi et ne te reconnais plus. »
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2107
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 745
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] May it be. (James)
Dim 11 Juin 2023 - 12:41
- « James ! »
Tu sursautes, surpris de la véhémence soudaine de ta muse, que tu ne parviens pas à appréhender. Clairement, tu n'es pas doué pour les relations sociales : tu n'as rien compris. Rien vu de ce qui la ronge, et si ça n'était clairement pas le but que de la faire culpabiliser, ta tendance à te faire passer après le reste l'implique pourtant. Tu la dévisages, dans l'incompréhension totale, alors qu'elle ajoute, visiblement en colère.
« Si tu me perds, c'est du fait de tes silences ! Arrête de ramper à mes pieds et dis-moi ce dont toi, tu as besoin ! »
-Mais j'ai besoin de toi, bordel, c'est si surprenant que ça ?
C'est sorti tout seul, t'es même le premier surpris du ton plus haut que d'ordinaire qu'a pris ta voix. Une main nerveuse passe sur ton visage. T'as besoin d'elle, comme ça a toujours été le cas. T'as besoin de sa présence, rassurante, de savoir qu'elle est là, plus ou moins près de toi, mais que tu comptes encore un peu pour elle. Que tu n'es pas seul. T'as besoin de savoir que t'es pas complètement éliminé de sa vie. Parce qu'elle ne disparaîtra jamais de la tienne, et certainement pas de ton coeur, t'en es persuadé.
« Je... Dans les faits, je me moque que tu m’aies trompée. C'est pas ça, le nœud du problème. Le problème c'est que je n'arrive plus à parler avec toi et ne te reconnais plus. »
-Je me reconnais pas non plus.
Tu quittes ton ouvrage des yeux pour les relever vers le ciel surplombant cette conversation houleuse.
-Je me comprends pas moi-même, comment tu veux que je t'en parle ? Je sais pas comment je peux aimer deux personnes à la fois, pourtant c'est le cas. Savoir que je t'ai fait du mal, te savoir loin de moi, et le savoir lui en danger à cause de moi, c'est une torture quotidienne. Toutes les perspectives d'avenir que je pouvais avoir ont volé en éclats. Je vis sur le canapé de Juliet. Il y a plus rien qui va, plus rien de stable, je navigue à vue depuis des mois, et Hécate, tu sais que je déteste ça !
T'as l'air à bout de souffle, alors pourtant que physiquement, t'as pas bougé de ta place. Mais faut dire que t'es pas un habitué des longues tirades, d'ordinaire.
-Tout ce que je sais, c'est que je supporte pas d'être loin ni de lui, ni de toi, parce qu'au milieu de tout ce foutu bordel, vous êtes mes points d'ancrage. Je peux pas être toujours avec lui, parce que je sais qu'il aime de façon multiple et qu'il a besoin de son espace pour créer. Je peux pas être auprès de toi parce que t'as besoin d'espace et de te retrouver, et je me dois de respecter ça. Parce que je veux pas vous rendre plus malheureux encore. Mais je peux pas rester loin. Je peux juste pas... Alors le peu que vous pouvez m'accorder, je prends.
Tu les sens un peu trop, ces picotements au coin de tes yeux, mais tu refuses d'y céder.
-C'est tout... souffles-tu d'une voix lasse. Tu hausses légèrement les épaules. C'est tout...
C'est pourtant bien plus que t'as jamais été capable d'exprimer, sans le moindre doute.
Tu sursautes, surpris de la véhémence soudaine de ta muse, que tu ne parviens pas à appréhender. Clairement, tu n'es pas doué pour les relations sociales : tu n'as rien compris. Rien vu de ce qui la ronge, et si ça n'était clairement pas le but que de la faire culpabiliser, ta tendance à te faire passer après le reste l'implique pourtant. Tu la dévisages, dans l'incompréhension totale, alors qu'elle ajoute, visiblement en colère.
« Si tu me perds, c'est du fait de tes silences ! Arrête de ramper à mes pieds et dis-moi ce dont toi, tu as besoin ! »
-
C'est sorti tout seul, t'es même le premier surpris du ton plus haut que d'ordinaire qu'a pris ta voix. Une main nerveuse passe sur ton visage. T'as besoin d'elle, comme ça a toujours été le cas. T'as besoin de sa présence, rassurante, de savoir qu'elle est là, plus ou moins près de toi, mais que tu comptes encore un peu pour elle. Que tu n'es pas seul. T'as besoin de savoir que t'es pas complètement éliminé de sa vie. Parce qu'elle ne disparaîtra jamais de la tienne, et certainement pas de ton coeur, t'en es persuadé.
« Je... Dans les faits, je me moque que tu m’aies trompée. C'est pas ça, le nœud du problème. Le problème c'est que je n'arrive plus à parler avec toi et ne te reconnais plus. »
-
Tu quittes ton ouvrage des yeux pour les relever vers le ciel surplombant cette conversation houleuse.
-
T'as l'air à bout de souffle, alors pourtant que physiquement, t'as pas bougé de ta place. Mais faut dire que t'es pas un habitué des longues tirades, d'ordinaire.
-
Tu les sens un peu trop, ces picotements au coin de tes yeux, mais tu refuses d'y céder.
-
C'est pourtant bien plus que t'as jamais été capable d'exprimer, sans le moindre doute.
– the best –
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] May it be. (James)
Dim 11 Juin 2023 - 14:10
Pleinement désarçonnée par le soudain haussement de ton qui agite Sir James Glace-à-l'eau Blackthorn, Cataleya écarquille un peu les yeux. Autant surprise qu'il semble l'être. Si elle entrouvre les lèvres, elle se ravise pourtant bien vite pour laisser place à un monologue qui la fige sur place. La prochaine fois qu'on oserait lui siffler que hurler ne servait à rien, elle plaquerait son majeur sur la face du monde ; c'était certainement la première fois en des mois que James verbalisait ses peurs. Faute de s'en réjouir ou hurler qu'elle avait raison, quelque chose se fragilise dans le regard de la rousse qui s'essaye à un pas, puis deux. James semble suffoquer sous le vomissement de phrases trop longue, pas aussi volubile que pouvait l'être sa muse lorsqu'elle s’épanchait sur ce qui la bouffait ou s’insupportait, et l'épuisement qui pèse sur ses traits pressent inexorablement Cataleya à fondre dans ses bras.
D'une main douce, elle glisse dans le douce chevelure de James pour en masser le cuir chevelu dans un murmure à peine audible. Tout irait pour le mieux. Elle le lui murmure plus d'une fois lorsque ses propres yeux viennent à la piquer, mais elle ne faiblit pas. A dire vrai, la posture est en tout point indéfectible, si assurée qu'elle semblait incarner le pendant rassurant de ce qu'aurait dû être Aloysius. Les lèvres sertissent la tempe du blond et le regard plonge au loin pour ne pas pleurer.
« C'est tout… »
« C'est déjà immense. » Ose t'elle à son oreille, consciente du pas de géant engendré par son cousin. Le sourire s'esquisse pour ne pas pleurer, et la voix s’éclaircit en dépit de l’étau qui pèse sur sa gorge. Elle essaye désespérément de tout reprendre dans l'ordre. « Aimer plusieurs personne, ce n'est pas une tare tu sais. »
Entame t'elle doucement, revoyant sans mal toute les soirées passée étendue sur un toit, à refaire le monde avec Wyatt. Si leur vision de l'amour était aux antipodes, Cataleya se laissait toujours charmer par la façon dont il dépeignait la sienne. Très libre ; très belle. Elle se savait incapable de la partager à cet instant précis de sa vie mais apprenait que tout était très fluctuant, alors qui sait.. Peut être que lorsqu'elle serait un peu plus en paix avec elle même acceptera t'elle de laisser les autres l'approcher.
Un nouveau baiser couronne le front d'un James qu'elle conserve précieusement contre son cœur, comme pour lui promettre en silence qu'elle était encore là. Qu'elle serait toujours là.
« C'est quelque chose de très beau, et je suis heureuse de te savoir entouré d'amour. Tu le mérites James, infiniment. » Si elle ne réalise pas toute la douceur dont elle fait preuve, c'est l'ether au bout de la voix qu'elle cherche à bercer cet esprit troublé, reposant tout contre elle. « Je sais qu'il est effrayant de voir ses repères tomber mais il ne tient qu'à toi d’interpréter positivement ce changement. C'est peut être l'occasion de te rapprocher de Juliet ou prendre ton propre appartement. T'arracher au manoir et à leur regard. »
Si elle lutte pour ne pas enfouir son nez dans la chevelure de James et se presser à ses lèvres, c'est une main tendre qu'elle finit par passer sur sa joue pour longuement le contempler. Le sourire est paisible, un éclat de paradis posé sur la voix.
« Tu es bien plus fort que ce que tu ne crois James, plein de ressource ; il est temps que tu te vois comme l'héritier que tu es. Loin du manoir, tu peux explorer qui tu es, et s'Ils t'effraient, rien ne t'empêche de t'essayer à l'occlumancie pour protéger tes secrets. » Le rire est doux, le regard intense, et si Cataleya semble se délecter un instant de ce défi pas même formulé, c'est assurée qu'elle conclue. « Et quant à moi... Ce n'est pas parce que j'apprends à marcher seule que je disparais. On sera toujours là l'un pour l'autre; le nier serait une hérésie alors n'ait crainte, tout ira pour le mieux.. »
C'était la discussion la plus adulte qu'elle n'ai jamais mené. C'était ... Perturbant. Fondamentalement perturbant.
D'une main douce, elle glisse dans le douce chevelure de James pour en masser le cuir chevelu dans un murmure à peine audible. Tout irait pour le mieux. Elle le lui murmure plus d'une fois lorsque ses propres yeux viennent à la piquer, mais elle ne faiblit pas. A dire vrai, la posture est en tout point indéfectible, si assurée qu'elle semblait incarner le pendant rassurant de ce qu'aurait dû être Aloysius. Les lèvres sertissent la tempe du blond et le regard plonge au loin pour ne pas pleurer.
« C'est déjà immense. » Ose t'elle à son oreille, consciente du pas de géant engendré par son cousin. Le sourire s'esquisse pour ne pas pleurer, et la voix s’éclaircit en dépit de l’étau qui pèse sur sa gorge. Elle essaye désespérément de tout reprendre dans l'ordre. « Aimer plusieurs personne, ce n'est pas une tare tu sais. »
Entame t'elle doucement, revoyant sans mal toute les soirées passée étendue sur un toit, à refaire le monde avec Wyatt. Si leur vision de l'amour était aux antipodes, Cataleya se laissait toujours charmer par la façon dont il dépeignait la sienne. Très libre ; très belle. Elle se savait incapable de la partager à cet instant précis de sa vie mais apprenait que tout était très fluctuant, alors qui sait.. Peut être que lorsqu'elle serait un peu plus en paix avec elle même acceptera t'elle de laisser les autres l'approcher.
Un nouveau baiser couronne le front d'un James qu'elle conserve précieusement contre son cœur, comme pour lui promettre en silence qu'elle était encore là. Qu'elle serait toujours là.
« C'est quelque chose de très beau, et je suis heureuse de te savoir entouré d'amour. Tu le mérites James, infiniment. » Si elle ne réalise pas toute la douceur dont elle fait preuve, c'est l'ether au bout de la voix qu'elle cherche à bercer cet esprit troublé, reposant tout contre elle. « Je sais qu'il est effrayant de voir ses repères tomber mais il ne tient qu'à toi d’interpréter positivement ce changement. C'est peut être l'occasion de te rapprocher de Juliet ou prendre ton propre appartement. T'arracher au manoir et à leur regard. »
Si elle lutte pour ne pas enfouir son nez dans la chevelure de James et se presser à ses lèvres, c'est une main tendre qu'elle finit par passer sur sa joue pour longuement le contempler. Le sourire est paisible, un éclat de paradis posé sur la voix.
« Tu es bien plus fort que ce que tu ne crois James, plein de ressource ; il est temps que tu te vois comme l'héritier que tu es. Loin du manoir, tu peux explorer qui tu es, et s'Ils t'effraient, rien ne t'empêche de t'essayer à l'occlumancie pour protéger tes secrets. » Le rire est doux, le regard intense, et si Cataleya semble se délecter un instant de ce défi pas même formulé, c'est assurée qu'elle conclue. « Et quant à moi... Ce n'est pas parce que j'apprends à marcher seule que je disparais. On sera toujours là l'un pour l'autre; le nier serait une hérésie alors n'ait crainte, tout ira pour le mieux.. »
C'était la discussion la plus adulte qu'elle n'ai jamais mené. C'était ... Perturbant. Fondamentalement perturbant.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2107
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 745
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] May it be. (James)
Mer 14 Juin 2023 - 15:19
Le contact se fait doux comme ses doigts viennent se perdre dans tes cheveux, et achève de lacérer la muraille que tu cherches éternellement à dresser entre tes émotions et le monde entier. On est loin du tsunami qui avait ébranlé tout ton être dans les bras de Jeremiah, là-bas, de l'autre côté de la Méditerranée, mais quelques perles t'échappent pourtant, roulant sur tes joues.
Tout irait pour le mieux murmure-t-elle inlassablement, sans doute consciente que tu peines à y croire. Tes derniers mots cherchent à clore un discours trop long qui te laisse à bout de souffle, avec l'envie furieuse de prendre instantanément la fuite. Seule la présence de ta muse, là, tout contre toi, t'empêche de mettre ce projet à exécution.
« C'est déjà immense. Aimer plusieurs personnes, ce n'est pas une tare tu sais. »
-Depuis quand ?
Dans votre monde, ça l'a toujours été, après tout. Et t'as bien du mal à intégrer l'idée du contraire, en dépit de tes efforts constants pour accepter cette part de toi et le bonheur que représente la présence de @Jeremiah Shenton dans ta vie. L'entendre dans la bouche de ta luciole n'est pas anodin, cependant, et ôte peut-être quelques verrous supplémentaires.
« C'est quelque chose de très beau, et je suis heureuse de te savoir entouré d'amour. Tu le mérites James, infiniment. »
-Vraiment ?
Son verbe laconique de retour, tu n'explicites pas l'objet précis de tes doutes, et à vrai dire, plusieurs points de cette seule phrase en font l'objet. Est-ce vraiment beau ? Tu n'es pas certain de pouvoir l'affirmer toi-même. Es-tu vraiment si entouré d'amour ? Toi qui as toujours été si solitaire, t'as bien du mal à t'en persuader. Et tu as beau te raccrocher éperdument à ceux qui restent, tu ne peux pas t'empêcher de songer qu'en définitive, ils se comptent sur les doigts des mains. Quant à mériter cet amour... Tu n'en es pas certain et l'image que tu véhicules le contredit probablement au plus haut point.
« Je sais qu'il est effrayant de voir ses repères tomber mais il ne tient qu'à toi d’interpréter positivement ce changement. C'est peut être l'occasion de te rapprocher de Juliet ou prendre ton propre appartement. T'arracher au manoir et à leur regard. »
-A vrai dire... C'est en cours.
T'as entamé tes recherches, désireux de soulager Juliet - et ses colocataires - de ta présence autant que d'avoir un endroit à toi, exempt de l'emprunte familiale. Quand bien même il est des membres de cette famille que tu ne repousses plus, bien au contraire. Tu t'acharnes même à maintenir un semblant de lien avec ceux dont tu partages le sang, Secunda exceptée, fait suffisamment notable pour être relevé.
« Tu es bien plus fort que ce que tu ne crois James, plein de ressource ; il est temps que tu te vois comme l'héritier que tu es. Loin du manoir, tu peux explorer qui tu es, et s'ils t'effraient, rien ne t'empêche de t'essayer à l'occlumancie pour protéger tes secrets. »
Son rire s'élève autour de vous, en même temps que le tien, bien plus amer.
-J'y songe depuis un moment pour être honnête... Mais trouver un "professeur" digne de confiance n'est pas si aisé...
Il y a des semaines, pourtant, que le projet se forme dans ton esprit, bien que tu n'aies pas encore trouvé de façon de le mettre en application. Depuis ta conversation avec Kaiden, tu y songes chaque jour davantage. Mais comment faire quand ton tissu de relation se résume en majorité à ceux à qui tu voudrais cacher tes pensées ? Tu ne doutes que vos aînés puissent avoir idée de tuteurs potentiels, mais tu ne te tourneras à l'évidence pas vers eux. Alors qui ?
« Et quant à moi... Ce n'est pas parce que j'apprends à marcher seule que je disparais. On sera toujours là l'un pour l'autre; le nier serait une hérésie alors n'aie crainte, tout ira pour le mieux.. »
-Puisses-tu avoir raison...
Le doute est perceptible, mais tu n'en dis pas plus. Tu seras toujours là pour elle, c'est un fait, quoi qu'il advienne et quelque soit votre relation. Tu l'as déjà dit et le rediras sans doute maintes fois encore. Mais tu ne peux pas nier avoir cette impression insupportable de la voir s'éloigner chaque jour un peu plus. Tu n'en dis rien non plus : elle a besoin d'apprendre à marcher seule, dit-elle, et tu ne peux que comprendre la démarche, ce besoin de s'émanciper du carcan familial dans lequel vous avez été formaté trop longtemps. Quand bien même tu doives faire partie de ceux qui restent sur le bord de la route.
Le silence plane encore un instant. Tu fermes les yeux une seconde, déglutis avec peine.
-Ce lin ne va pas se tresser tout seul... souffles-tu finalement, pour clore une conversation qui t'ébranle bien trop profondément, et que tu ne sais, clairement, pas comment gérer.
Tu t'écartes doucement, lentement, presque à contrecoeur, de ce corps tant aimé, et reprends l'ouvrage que tu as abandonné quelques minutes auparavant, focalisant toutes tes pensées sur lui pour ne pas fondre dans les bras de celle à qui tu as jadis été fiancé.
Tout irait pour le mieux murmure-t-elle inlassablement, sans doute consciente que tu peines à y croire. Tes derniers mots cherchent à clore un discours trop long qui te laisse à bout de souffle, avec l'envie furieuse de prendre instantanément la fuite. Seule la présence de ta muse, là, tout contre toi, t'empêche de mettre ce projet à exécution.
« C'est déjà immense. Aimer plusieurs personnes, ce n'est pas une tare tu sais. »
-
Dans votre monde, ça l'a toujours été, après tout. Et t'as bien du mal à intégrer l'idée du contraire, en dépit de tes efforts constants pour accepter cette part de toi et le bonheur que représente la présence de @Jeremiah Shenton dans ta vie. L'entendre dans la bouche de ta luciole n'est pas anodin, cependant, et ôte peut-être quelques verrous supplémentaires.
« C'est quelque chose de très beau, et je suis heureuse de te savoir entouré d'amour. Tu le mérites James, infiniment. »
-
Son verbe laconique de retour, tu n'explicites pas l'objet précis de tes doutes, et à vrai dire, plusieurs points de cette seule phrase en font l'objet. Est-ce vraiment beau ? Tu n'es pas certain de pouvoir l'affirmer toi-même. Es-tu vraiment si entouré d'amour ? Toi qui as toujours été si solitaire, t'as bien du mal à t'en persuader. Et tu as beau te raccrocher éperdument à ceux qui restent, tu ne peux pas t'empêcher de songer qu'en définitive, ils se comptent sur les doigts des mains. Quant à mériter cet amour... Tu n'en es pas certain et l'image que tu véhicules le contredit probablement au plus haut point.
« Je sais qu'il est effrayant de voir ses repères tomber mais il ne tient qu'à toi d’interpréter positivement ce changement. C'est peut être l'occasion de te rapprocher de Juliet ou prendre ton propre appartement. T'arracher au manoir et à leur regard. »
-
T'as entamé tes recherches, désireux de soulager Juliet - et ses colocataires - de ta présence autant que d'avoir un endroit à toi, exempt de l'emprunte familiale. Quand bien même il est des membres de cette famille que tu ne repousses plus, bien au contraire. Tu t'acharnes même à maintenir un semblant de lien avec ceux dont tu partages le sang, Secunda exceptée, fait suffisamment notable pour être relevé.
« Tu es bien plus fort que ce que tu ne crois James, plein de ressource ; il est temps que tu te vois comme l'héritier que tu es. Loin du manoir, tu peux explorer qui tu es, et s'ils t'effraient, rien ne t'empêche de t'essayer à l'occlumancie pour protéger tes secrets. »
Son rire s'élève autour de vous, en même temps que le tien, bien plus amer.
-
Il y a des semaines, pourtant, que le projet se forme dans ton esprit, bien que tu n'aies pas encore trouvé de façon de le mettre en application. Depuis ta conversation avec Kaiden, tu y songes chaque jour davantage. Mais comment faire quand ton tissu de relation se résume en majorité à ceux à qui tu voudrais cacher tes pensées ? Tu ne doutes que vos aînés puissent avoir idée de tuteurs potentiels, mais tu ne te tourneras à l'évidence pas vers eux. Alors qui ?
« Et quant à moi... Ce n'est pas parce que j'apprends à marcher seule que je disparais. On sera toujours là l'un pour l'autre; le nier serait une hérésie alors n'aie crainte, tout ira pour le mieux.. »
-
Le doute est perceptible, mais tu n'en dis pas plus. Tu seras toujours là pour elle, c'est un fait, quoi qu'il advienne et quelque soit votre relation. Tu l'as déjà dit et le rediras sans doute maintes fois encore. Mais tu ne peux pas nier avoir cette impression insupportable de la voir s'éloigner chaque jour un peu plus. Tu n'en dis rien non plus : elle a besoin d'apprendre à marcher seule, dit-elle, et tu ne peux que comprendre la démarche, ce besoin de s'émanciper du carcan familial dans lequel vous avez été formaté trop longtemps. Quand bien même tu doives faire partie de ceux qui restent sur le bord de la route.
Le silence plane encore un instant. Tu fermes les yeux une seconde, déglutis avec peine.
-
Tu t'écartes doucement, lentement, presque à contrecoeur, de ce corps tant aimé, et reprends l'ouvrage que tu as abandonné quelques minutes auparavant, focalisant toutes tes pensées sur lui pour ne pas fondre dans les bras de celle à qui tu as jadis été fiancé.
– the best –
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] May it be. (James)
Ven 16 Juin 2023 - 16:35
Le dialogue s'étrangle, Cataleya le comprend lorsque James redeviens laconique. Si elle n'attendait pas une gerbe de propos aussi incohérent que pouvait être les siens, force est d'admettre qu'une pointe de frustration subsiste sous les caresses qu'elle lui prodigue et ce, lorsqu'elle comprend qu'il n'ira pas jusqu'au bout de ses doutes et questionnement volontairement. Il persiste à la tenir éloignée des secrets de son cœur et ça fait, en définitivement, bien mal. A croire qu'elle n'avait jamais été une oreille attentive ou assez rassurante pour qu'il puisse lui parler sans tabou. A croire qu'il lui fallait toujours s’armer d'une hache et d'un bouclier pour forcer la discussion. Le dialogue était-il plus simple avec son moldu ? Peut être.. Sans doute.
Cataleya n'a certainement pas sa patience et douceur car, déjà, l'envie de secouer James la reprend en dépit des larmes qui attaque sa posture si noble, pique ses grands yeux bleu. Elle voudrait lui hurler que, évidemment, il était entourée. Que persister à ne pas le voir était aussi cruel qu'insensé, autant vis à vis de lui que de ceux qui, tendrement, veillaient. @Maximilien Leroy , tout d'abord, Kaiden, Nullus, Kiran, @Juliet Blackthorn , @Victoria Blackthorn , sa mère, Bonnamy fils, son foutu moldu, elle était même prête à parier qu' @Emmy Robinson ou Holly débarquerait au moindre souci alors, entendre James souffler un énième « Vraiment ? » alors même que le monde s'acharnait à lui murmurer des mots doux la piquait au plus haut point. Elle se fait pourtant violence pour ne pas mener une nouvelle offensive, consciente que ça ne réglerait rien, et préfère réajuster sa posture lorsqu'elle sent celle de James s'écrouler un peu.
Tout irait pour le mieux, elle se le promet en silence, berçant d'un mouvement lent cet homme niché contre sa poitrine. Tout irait pour le mieux, pour lui, pour elle, pour eux, qu'importe les chemins choisi quoi que puisse croire James dont le doute pesait trop lourd sur sa langue. Le regard se baisse irrépressiblement, mais c'est précieusement qu'elle le garde contre elle, comme pour lui faire désespérément comprendre la sincérité de ses mots. Pourtant, elle ravale chacune de ses peurs puisque le blond ne semblait pas en mesure de la rassurer, englué dans les siennes. D'un geste discret, elle chasse ses propres larmes et prend une longue inspiration. Tout irait pour le mieux, de cette nuit placée sous la coupe d'une pleine lune aux jours qui suivrait. Elle irait nicher sur le canapé d'Arthur, et s'il la jugerait fortement, il finirait bien par trouver des gestes ou des mots pour la tranquilliser. Ca se terminerait en une phrase, pas forcément agréable à entendre mais qui la redirigerait vers le bon chemin, et elle aurait tôt fait de réclamer son café dégueu de la victoire une fois remise en selle. Oui.
Le sourire retrouve superbement le chemin de ses lèvres, comme à chaque fois que sa mère le lui imposait d'un bref coup d'oeil, et c'est pleinement assurée que Cataleya tente d'enfermer James dans ce même cocon imprenable qu'arrivait à tisser autour d'elle Arthur, Nullus, et autrefois Miguel. Tout irait pour le mieux ; elle voudrait le hurler, mais c'est d'une tendresse ineffable qu'elle tente une dernière fois de le faire comprendre à James car, doucement, il s'écarte.
Le cœur vrille, l'âme se peine, mais le sourire demeure indéfectible lorsqu’elle défait son étreinte. Elle force même le rire, douce mésange, avant que son regard humide n'accroche les nuages.
-"Le lin peut attendre, il n'était qu'une excuse pour te voir tu sais." L'air semble enjoué, impeccablement forgé sous les griffes maternelle. Il prend même des accents solaire lorsque, enfin, elle replonge son regard dans celui de James. "Je m'avance toujours pour les esbats ! Et.. Pour ce qui est du professeur, ta soeur pourrait t'aider."
Victoria serait forcément la plus à même de le diriger, du moins au début.
Cataleya n'a certainement pas sa patience et douceur car, déjà, l'envie de secouer James la reprend en dépit des larmes qui attaque sa posture si noble, pique ses grands yeux bleu. Elle voudrait lui hurler que, évidemment, il était entourée. Que persister à ne pas le voir était aussi cruel qu'insensé, autant vis à vis de lui que de ceux qui, tendrement, veillaient. @Maximilien Leroy , tout d'abord, Kaiden, Nullus, Kiran, @Juliet Blackthorn , @Victoria Blackthorn , sa mère, Bonnamy fils, son foutu moldu, elle était même prête à parier qu' @Emmy Robinson ou Holly débarquerait au moindre souci alors, entendre James souffler un énième « Vraiment ? » alors même que le monde s'acharnait à lui murmurer des mots doux la piquait au plus haut point. Elle se fait pourtant violence pour ne pas mener une nouvelle offensive, consciente que ça ne réglerait rien, et préfère réajuster sa posture lorsqu'elle sent celle de James s'écrouler un peu.
Tout irait pour le mieux, elle se le promet en silence, berçant d'un mouvement lent cet homme niché contre sa poitrine. Tout irait pour le mieux, pour lui, pour elle, pour eux, qu'importe les chemins choisi quoi que puisse croire James dont le doute pesait trop lourd sur sa langue. Le regard se baisse irrépressiblement, mais c'est précieusement qu'elle le garde contre elle, comme pour lui faire désespérément comprendre la sincérité de ses mots. Pourtant, elle ravale chacune de ses peurs puisque le blond ne semblait pas en mesure de la rassurer, englué dans les siennes. D'un geste discret, elle chasse ses propres larmes et prend une longue inspiration. Tout irait pour le mieux, de cette nuit placée sous la coupe d'une pleine lune aux jours qui suivrait. Elle irait nicher sur le canapé d'Arthur, et s'il la jugerait fortement, il finirait bien par trouver des gestes ou des mots pour la tranquilliser. Ca se terminerait en une phrase, pas forcément agréable à entendre mais qui la redirigerait vers le bon chemin, et elle aurait tôt fait de réclamer son café dégueu de la victoire une fois remise en selle. Oui.
Le sourire retrouve superbement le chemin de ses lèvres, comme à chaque fois que sa mère le lui imposait d'un bref coup d'oeil, et c'est pleinement assurée que Cataleya tente d'enfermer James dans ce même cocon imprenable qu'arrivait à tisser autour d'elle Arthur, Nullus, et autrefois Miguel. Tout irait pour le mieux ; elle voudrait le hurler, mais c'est d'une tendresse ineffable qu'elle tente une dernière fois de le faire comprendre à James car, doucement, il s'écarte.
Le cœur vrille, l'âme se peine, mais le sourire demeure indéfectible lorsqu’elle défait son étreinte. Elle force même le rire, douce mésange, avant que son regard humide n'accroche les nuages.
-"Le lin peut attendre, il n'était qu'une excuse pour te voir tu sais." L'air semble enjoué, impeccablement forgé sous les griffes maternelle. Il prend même des accents solaire lorsque, enfin, elle replonge son regard dans celui de James. "Je m'avance toujours pour les esbats ! Et.. Pour ce qui est du professeur, ta soeur pourrait t'aider."
Victoria serait forcément la plus à même de le diriger, du moins au début.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2107
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 745
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] May it be. (James)
Jeu 29 Juin 2023 - 23:03
Le dialogue n’a jamais été ton fort, tu peines tant chaque fois que tu tentes de mettre le moindre mot sur ce qui tambourine désespérément sous ta carcasse. Là, malgré les caresses de ta si précieuse luciole, tu ne parviens pas à exprimer tes doutes quant à ses tentatives pour te rassurer. Tout irait pour le mieux ? Mais comment ? Le manque de repère t’effraie plus que tu ne parviens à le verbaliser, et ne pas trouver de ligne directrice pour les jours, les mois à venir, te plonge dans le plus profond désarroi. Tu n’as jamais été fait pour naviguer à vue, au jour le jour. Tu n’as jamais su faire.
Peut-être est-il tant d’apprendre ? Mais ce saut vertigineux dans l’inconnu te paralyse. Et sans la bouée que tu as le sentiment qu'elle a toujours été pour t'empêcher de sombrer, t'as l'impression de te noyer.
Tu t’acharnes encore un instant à tenter de reconstruire ce masque morcelé que tu ne parviens guère plus à porter, mais les mots de ta cousine anéantissent instantanément cette dernière tentative, quoi que tes doigts poursuivent presque machinalement leur ouvrage.
-"Le lin peut attendre, il n'était qu'une excuse pour te voir tu sais. Je m'avance toujours pour les esbats !"
-Je me disais aussi…
Depuis quand ta luciole ne prévoyait pas les prochains rites ? Ca ne lui ressemblait pas, mais tout allait tellement de travers que tu ne savais plus vraiment quoi penser. Pourtant… pourtant tu le sais bien, comme elle apporte un soin méticuleux à chaque préparatif. Tes propres rituels dérivent des siens, la ferveur et la rigueur avec lesquels tu t'acharnes à observer les anciens rites, c'est à elle que tu les dois. C'est elle qui t'y a initié, il y a si longtemps à présent. Tu te souviens de chaque découverte en sa compagnie, que tu vénères presque autant que la Terre-mère. Assurément, tu ne serais pas le même si elle n’avait pas fait partie de ta vie, d’aussi loin que tu te souviennes ou presque. Car si tu te rappelles parfaitement le jour de son arrivée au Manoir, tu peines à former le moindre souvenir un tant soit peu précis de ta vie avant sa rencontre.
Tu te tournes finalement pour chercher doucement son poignet, l’encercles du bracelet tressé que tu confectionnais sans trop t’en rendre compte.
-C’est un peu triste, non, qu’il nous faille des excuses à présent pour nous voir ?
Il te manque, définitivement, ce temps où elle apparaissait dans ta chambre sans crier gare. Ce temps est révolu, tu le sais pertinemment. Et c’est avec lenteur, craignant presque à chaque instant le mouvement de recul que tu imagines chaque fois que tu tentes de l’approcher à présent, que tu noues le lin à son poignet, incongru au milieu des rangées de perles.
-Je ne suis pas sûr de mériter grand chose, comme tu dis. Je blesse ou mets en danger tous ceux que je côtoie… Et je suis pourtant incapable de me séparer de vous tous…
Ca inclue autant ceux dont tu partages le sang ou le nom, que ceux qui font battre ton coeur, de quelque manière que ce soit.
-Tu vois je suis en train de chercher un appartement justement parce que… Ces derniers jours ont été… étranges.
Tu ne peux pas lui expliquer ce que tu as vécu cette nuit particulière, quand bien même tu en crèves d’envie - et quand bien même en réalité, elle en est déjà consciente. Alors tu en restes là, focalisant ton discours sur votre cadette plutôt que sur cette aventure inédite.
-Et je ne voudrais pas que Sunshine en souffre. Mais je sais que je continuerai à aller la voir, ne serait-ce que pour m’assurer qu’elle tient le coup. Tertia, Max, même Kaiden depuis…
Tu secoues légèrement la tête, pas très ravi d’évoquer un souvenir aussi peu glorieux que celui de ta disparition et de la pathologie qui en a suivi. Nul besoin d’expliciter davantage ce “depuis”, sans doute. Ca n’est pas comme si d’autre événement t’avait permis de te rapprocher de ton frère aîné non plus…
-Et… et lui aussi…
Si tu caressais tendrement le dos de sa main jusque-là, tu la relâches doucement comme tu évoques ton peintre, songeant, à tort ou à raison, que sa mention reste probablement douloureuse pour elle. Comme celle de Miguel dans sa bouche l’est pour toi. Mais c’est un fait : il fait partie de ces personnes dont tu ne sais pas te séparer, et si tu crains toujours les conséquences sordides que pourrait avoir la découverte de votre relation, tu es parfaitement incapable de faire machine arrière, maintenant que tu as repris contact avec lui. Pour ton bien-être autant que le sien, car tu sais bien qu’une rupture supplémentaire l’anéantirait complètement.
-En d'autres circonstances et s'il avait été sorcier, je suis sûr que tu l'aurais adoré… souffles-tu presque pour toi-même.
Tout comme elle aimait te contempler dessiner ou peindre par le passé, t'es convaincu qu'elle aurait aimé sa douceur et sa sensibilité. Que ses œuvres pouvaient la toucher, comme elles t'émeuvent toi.
Un soupir t'échappe.
-J’ai essayé de m’isoler, on sait tous comment ça a fini, alors… à l’évidence, il va falloir une autre méthode…
Tu hausses légèrement les épaules, un geste qui signifie tout et rien à la fois. T'as essayé, ça n'a pas marché, alors tu t'efforces du contraire, quand bien même maintenir le lien te semble une tâche infiniment ardue, énergivore, par moments presque insurmontable. Mais celui-ci implique aussi des risques qui te semblent tout aussi inacceptables. Alors oui, l'occlumancie fait partie des projets, malgré la mise en garde de ton frère aîné quant à la difficulté que représente son apprentissage. Ou peut-être au contraire est-ce là un attrait supplémentaire à cette discipline, qui représente un défi challengeant à relever ?
-"Et.. Pour ce qui est du professeur, ta soeur pourrait t'aider."
Tu hoches la tête. Tu y as songé aussi, bien sûr, à solliciter ta legilimens préférée - probablement la seule que tu acceptes d'ailleurs - mais tu ne voudrais pas qu'elle intercepte trop de pensées parasites faute de maîtrise de ta part, et tu t'es promis de commencer ailleurs avant de lui demander de t'aider à t'entraîner. Avant de la laisser tenter de s'immiscer dans ton esprit, tu préfères avoir des bases pour tenter de l'empêcher, plutôt que de la voir accéder à nombre de secrets sans que tu puisses rien faire pour l’en préserver.
-Quand j'aurai quelques notions, je pourrai sans doute lui demander de m'entraîner, oui. Mais pas avant…
C'est un.e occlumens que tu cherches dans un premier temps, sans savoir encore que tu vas côtoyer deux d'entre eux sous peu…
Peut-être est-il tant d’apprendre ? Mais ce saut vertigineux dans l’inconnu te paralyse. Et sans la bouée que tu as le sentiment qu'elle a toujours été pour t'empêcher de sombrer, t'as l'impression de te noyer.
Tu t’acharnes encore un instant à tenter de reconstruire ce masque morcelé que tu ne parviens guère plus à porter, mais les mots de ta cousine anéantissent instantanément cette dernière tentative, quoi que tes doigts poursuivent presque machinalement leur ouvrage.
-"Le lin peut attendre, il n'était qu'une excuse pour te voir tu sais. Je m'avance toujours pour les esbats !"
-
Depuis quand ta luciole ne prévoyait pas les prochains rites ? Ca ne lui ressemblait pas, mais tout allait tellement de travers que tu ne savais plus vraiment quoi penser. Pourtant… pourtant tu le sais bien, comme elle apporte un soin méticuleux à chaque préparatif. Tes propres rituels dérivent des siens, la ferveur et la rigueur avec lesquels tu t'acharnes à observer les anciens rites, c'est à elle que tu les dois. C'est elle qui t'y a initié, il y a si longtemps à présent. Tu te souviens de chaque découverte en sa compagnie, que tu vénères presque autant que la Terre-mère. Assurément, tu ne serais pas le même si elle n’avait pas fait partie de ta vie, d’aussi loin que tu te souviennes ou presque. Car si tu te rappelles parfaitement le jour de son arrivée au Manoir, tu peines à former le moindre souvenir un tant soit peu précis de ta vie avant sa rencontre.
Tu te tournes finalement pour chercher doucement son poignet, l’encercles du bracelet tressé que tu confectionnais sans trop t’en rendre compte.
-
Il te manque, définitivement, ce temps où elle apparaissait dans ta chambre sans crier gare. Ce temps est révolu, tu le sais pertinemment. Et c’est avec lenteur, craignant presque à chaque instant le mouvement de recul que tu imagines chaque fois que tu tentes de l’approcher à présent, que tu noues le lin à son poignet, incongru au milieu des rangées de perles.
-
Ca inclue autant ceux dont tu partages le sang ou le nom, que ceux qui font battre ton coeur, de quelque manière que ce soit.
-
Tu ne peux pas lui expliquer ce que tu as vécu cette nuit particulière, quand bien même tu en crèves d’envie - et quand bien même en réalité, elle en est déjà consciente. Alors tu en restes là, focalisant ton discours sur votre cadette plutôt que sur cette aventure inédite.
-
Tu secoues légèrement la tête, pas très ravi d’évoquer un souvenir aussi peu glorieux que celui de ta disparition et de la pathologie qui en a suivi. Nul besoin d’expliciter davantage ce “depuis”, sans doute. Ca n’est pas comme si d’autre événement t’avait permis de te rapprocher de ton frère aîné non plus…
-
Si tu caressais tendrement le dos de sa main jusque-là, tu la relâches doucement comme tu évoques ton peintre, songeant, à tort ou à raison, que sa mention reste probablement douloureuse pour elle. Comme celle de Miguel dans sa bouche l’est pour toi. Mais c’est un fait : il fait partie de ces personnes dont tu ne sais pas te séparer, et si tu crains toujours les conséquences sordides que pourrait avoir la découverte de votre relation, tu es parfaitement incapable de faire machine arrière, maintenant que tu as repris contact avec lui. Pour ton bien-être autant que le sien, car tu sais bien qu’une rupture supplémentaire l’anéantirait complètement.
-
Tout comme elle aimait te contempler dessiner ou peindre par le passé, t'es convaincu qu'elle aurait aimé sa douceur et sa sensibilité. Que ses œuvres pouvaient la toucher, comme elles t'émeuvent toi.
Un soupir t'échappe.
-
Tu hausses légèrement les épaules, un geste qui signifie tout et rien à la fois. T'as essayé, ça n'a pas marché, alors tu t'efforces du contraire, quand bien même maintenir le lien te semble une tâche infiniment ardue, énergivore, par moments presque insurmontable. Mais celui-ci implique aussi des risques qui te semblent tout aussi inacceptables. Alors oui, l'occlumancie fait partie des projets, malgré la mise en garde de ton frère aîné quant à la difficulté que représente son apprentissage. Ou peut-être au contraire est-ce là un attrait supplémentaire à cette discipline, qui représente un défi challengeant à relever ?
-"Et.. Pour ce qui est du professeur, ta soeur pourrait t'aider."
Tu hoches la tête. Tu y as songé aussi, bien sûr, à solliciter ta legilimens préférée - probablement la seule que tu acceptes d'ailleurs - mais tu ne voudrais pas qu'elle intercepte trop de pensées parasites faute de maîtrise de ta part, et tu t'es promis de commencer ailleurs avant de lui demander de t'aider à t'entraîner. Avant de la laisser tenter de s'immiscer dans ton esprit, tu préfères avoir des bases pour tenter de l'empêcher, plutôt que de la voir accéder à nombre de secrets sans que tu puisses rien faire pour l’en préserver.
-
C'est un.e occlumens que tu cherches dans un premier temps, sans savoir encore que tu vas côtoyer deux d'entre eux sous peu…
– the best –
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] May it be. (James)
Dim 6 Aoû 2023 - 8:47
Si le regard se brouille, le sourire ne faiblit pas. Il lui faut sauvegarder les apparences et prétendre à une quiétude qui n'est pas la sienne car, en définitive, rarement elle avait autant eu besoin d'une présence qu'à ce moment là. Le regard ne dévie pas puisque tout regard porté au ciel lui rappellerait l'angoisse qui la guettait ; celle d'une lune trop haute, et de préparatif pas assez précis. Celle d'être largement remplaçable puisque, même James, avait fini par la supplanter. Ne plus se suffire d'elle. Celle de ne pas être capable de veiller sur les morceaux de sa vie éclaté puisqu'ils volaient au vent dès lors qu'elle baissait un peu la garde. Tristement sans doute, le constat tournent inlassablement depuis décembre et s'est effroyablement lié aux événement sanglant qui avait marqué son départ du manoir. Elle n'était pas suffisante, point.
Le constat lui avait pourtant été dressé par ses parents depuis son adoption puisque jamais on ne l'avait véritablement félicité. Il lui avait été soufflé lorsque Prima s'était éloigné, tombait de nouveau à chaque fois que Nullus préférait tourner ses yeux vers Juliet plutôt qu'elle lorsque, pourtant, sa dernière soeur confiait entre ses mains douce ô combien, désastreusement, elle avait besoin de lui mais plus le temps passait et plus elle comprenait, Reine Quarta, que sa présence était dispensable.
C'est tout juste si elle était parvenue à arracher Keir aux bras de la mort . C'est tout juste si elle parvenait à garder auprès d'elle les gens aimés, et maintenant qu'elle plaquait fermement les mains sur la table en clamant vouloir réorganiser sa vie la voici qui contactait James en espérant pouvoir lui imposer une distance dont elle, elle avait besoin, mais qu'il ne semblait pas prêt à mettre en place. Alors, évidemment les habitudes reviennent au galop. Alors, évidemment, il noue à son poignet un bracelet, caresse doucement ses mains. Le regard se clos douloureusement mais le rire trouve son chemin, doux, plastique, du plus bel effet. « Je blesse ou mets en danger tous ceux que je côtoie… Et je suis pourtant incapable de me séparer de vous tous… » Avait-elle seulement le droit de le repousser après ce genre de mot ? Sans crainte de ne le précipiter vers le chaos et l'auto-destruction ? Courage Quarta, ce n'était que quelques seconde à passer. Voulais-tu vraiment le précipiter dans une nouvelle pneumonie ? Voulais-tu, vraiment, tenter le diable parce que ce simple contact te brûlait l'âme ? Que se passerait-il si cette fois-ci James préférait se laisser mourir dehors plutôt que retrouver sa sœur ? La culpabilité étrangle la rousse, presque autant qu'une évocation avec laquelle elle s'efforce de composer même si elle semble contraire à cette main venu caresser la sienne. Comme pour faire passer le mal.
( Lui. )
Le sourire s'étire encore mais le cœur se meurt, et c'est pleinement douce que la parfaite poupée de Claudia acquiesce faute de pouvoir répondre. Que pouvait-elle seulement répondre ? « J’ai essayé de m’isoler, on sait tous comment ça a fini [...] » La jambe faiblit un peu à ce nouveau coup de poignard et, si Cataleya semble avoir conscience qu'il ne s'agit pas là d'une critique à son encontre, le constat s'impose trop facilement à son esprit : tout ça ne serait jamais arrivé si elle avait pu se forcer à accepter cette situation. Feindre le bonheur. Apprendre à se courber, comme lorsque la baguette paternelle se pointait sur sa gorge et qu'elle comprenait qu'il était vital que de se raviser... Comme il était vital de garder James loin de ses sombres idées.
Alors, en dépit d'une voix qui pourrait éclater, le petit joyaux de Claudia vocalise un enthousiasme faussement sincère. Le même qu'elle servait aux vieux patriarche qui cherchait la courber lors de danse de salon ou débat où elle se devait de la fermer.
Alors elle propose des solution petite Cataleya, baignée par la plus belle des aurores, les doigts parfaitement croisée devant elle pour ne pas arracher ce bracelet qui la brûle lorsque c'est le plus poliment du monde que James décline son idée.
- « Tu sais... » Non, tait toi Quarta. Tes mots n'arrangeait rien, qu'importe la douceur avec laquelle tu t'acharnais à panser les plaies faite par tes soins. T'était monstrueuse, admet le enfin. « Je suis heureuse de te savoir capable d'avancer. Tu mérites de t'épanouir. Essaye juste de faire attention à toi, s'il te plaît. »
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2107
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 745
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] May it be. (James)
Dim 6 Aoû 2023 - 10:26
Tu ne le connais que trop bien, ce sourire de façade, celui que Claudia lui a si bien appris. Tu le sens, le trouble qui rampe sous ce regard qu'elle s'efforce de garder fier, avec toute la férocité que tu peux lui connaître. Tu n'es plus l'épaule sur laquelle elle venait pleurer, autrefois, décharger les peines et les colères que votre monde vicié pouvait chaque jour générer. Et tu peines à achever ce geste, le noeud de ce bracelet de lin trop lâche, sans doute. Il tombera, assurément, avant que tu n'aies l'occasion de la revoir, s'il n'est pas plus tôt arraché. Tout comme ce rire plastique, parfaitement appris, tombe entre vous comme un couperet mortel.
Tu ne sais plus sur quel pied danser, tu ne sais pas composer avec cette nouvelle dynamique entre vous dont tu peines à appréhender les contours. Garder le silence ne fonctionne visiblement pas, attisant sa colère, la douceur semble lui brûler la peau, les confidences pourtant si difficilement menées lui écorcher l'âme. Chaque mot que tu prononces, chaque geste que tu fais, est une erreur, plus lourde encore que la précédente.
Tu blesses ou mets en danger tous ceux que tu côtoies, Quartus, tout ça ne fait que le confirmer.
Et vous êtes devenus deux étrangers.
Pourtant tu le sens, le danger, l'angoisse, latents là sous les augures de la lune ronde. Les ténèbres qui rôdent, tout près, aux portes de l'esprit de cette âme-soeur perdue. L'inquiétude s'insuffle plus encore dans tes veines, quand bien même tu es incapable d'en déterminer la cause précise. Et te savoir dans l'incapacité la plus totale de faire quoi que ce soit pour la soulager représente une torture de plus. Sans doute est-ce ce qui te poussera à revenir cette nuit, contre tout sens commun. Une erreur de plus, qui creusera plus encore ce fossé sans cesse plus béant entre vous.
- « Tu sais... Je suis heureuse de te savoir capable d'avancer. Tu mérites de t'épanouir. Essaye juste de faire attention à toi, s'il te plaît. »
Ces mots sonnent comme une seconde rupture à tes oreilles, et ton coeur se serre davantage encore dans ta poitrine. Tu hoches sobrement la tête, redresses ta carcasse et te relèves aussi mécaniquement que lors de ces banquets où l'on te fait passer du bras d'une matriarche à un autre. Pourtant ta main cherche à caresser sa joue, un bref instant encore. Le geste meurt en cours de route pourtant, et ton bras retombe mollement à ton côté.
-Tu le mérites davantage encore, Princesse Blackthorn. Prends soin de toi aussi, je t'en prie.
Ta présence n'est plus apaisante, mais source d'un trouble supplémentaire, tu le vois bien. Alors tu t'effaces, comme tu sais si bien le faire, finalement. Le monde pliera un jour sous le poids de son regard, tu en restes persuadé. Tu la sais capable des plus grandes réussites, assurément promise à un avenir flamboyant, en dépit de cette union morbide orchestrée par vos parents.
Et toi...
Toi tu l'admireras de loin, dans l'ombre, comme tu l'as toujours fait.
– Terminé –
Tu ne sais plus sur quel pied danser, tu ne sais pas composer avec cette nouvelle dynamique entre vous dont tu peines à appréhender les contours. Garder le silence ne fonctionne visiblement pas, attisant sa colère, la douceur semble lui brûler la peau, les confidences pourtant si difficilement menées lui écorcher l'âme. Chaque mot que tu prononces, chaque geste que tu fais, est une erreur, plus lourde encore que la précédente.
Tu blesses ou mets en danger tous ceux que tu côtoies, Quartus, tout ça ne fait que le confirmer.
Et vous êtes devenus deux étrangers.
Pourtant tu le sens, le danger, l'angoisse, latents là sous les augures de la lune ronde. Les ténèbres qui rôdent, tout près, aux portes de l'esprit de cette âme-soeur perdue. L'inquiétude s'insuffle plus encore dans tes veines, quand bien même tu es incapable d'en déterminer la cause précise. Et te savoir dans l'incapacité la plus totale de faire quoi que ce soit pour la soulager représente une torture de plus. Sans doute est-ce ce qui te poussera à revenir cette nuit, contre tout sens commun. Une erreur de plus, qui creusera plus encore ce fossé sans cesse plus béant entre vous.
- « Tu sais... Je suis heureuse de te savoir capable d'avancer. Tu mérites de t'épanouir. Essaye juste de faire attention à toi, s'il te plaît. »
Ces mots sonnent comme une seconde rupture à tes oreilles, et ton coeur se serre davantage encore dans ta poitrine. Tu hoches sobrement la tête, redresses ta carcasse et te relèves aussi mécaniquement que lors de ces banquets où l'on te fait passer du bras d'une matriarche à un autre. Pourtant ta main cherche à caresser sa joue, un bref instant encore. Le geste meurt en cours de route pourtant, et ton bras retombe mollement à ton côté.
-
Ta présence n'est plus apaisante, mais source d'un trouble supplémentaire, tu le vois bien. Alors tu t'effaces, comme tu sais si bien le faire, finalement. Le monde pliera un jour sous le poids de son regard, tu en restes persuadé. Tu la sais capable des plus grandes réussites, assurément promise à un avenir flamboyant, en dépit de cette union morbide orchestrée par vos parents.
Et toi...
Toi tu l'admireras de loin, dans l'ombre, comme tu l'as toujours fait.
– the best –