- InvitéInvité
i love it and i hate it at the same time. (andreis i)
Lun 22 Mai 2023 - 22:33
daylight | you and i drank the poison from the same vine. |
(mood) (tenue) Andrew Hill devait souffrir d’une psychose. Comment expliquer, sinon, qu’il choisisse de s’engoncer dans ce genre de régularité avec l’étudiante, comme un chef d’écurie qui ne supporterait pas de ne pouvoir rompre une monture rétive à être menée? Bree n’avait pas été irrespectueuse dans son désir de ne pas participer aux exercices pratiques prévus par le professeur de runes. Elle avait d’abord tenté de se positionner en observation lorsque l’enseignant leur avait indiqué que plutôt que de travailler leurs combinaisons runiques, les universitaires sorciers auraient comme défi d’enchanter une plume afin de rendre les encrages magiques mieux tracés. Si le défi aurait pu paraitre presque juvénile à l’œil externe, Bree avait reconnu l’intérêt de la manœuvre : Hill leur imposait d’allier des compétences sorcières multiples. La créativité nécessaire à la métamorphose, l’équilibre subtil de la maîtrise des enchantements et la connaissance des runes. De ces attributs, la brune en maîtrisait deux, et relativement bien – elle baignait dans l’étude des runes depuis l’enfance, récipiendaire d’une culture familiale bicéphale en la matière. Affectionnait particulièrement la maîtrise de celles-ci, car elle n’avait souvent que bien peu de choses à voir avec les sortilèges, et surtout, les tracés runiques lui permettaient de se sentir mieux connectée aux Jenkins qu’elle avait abandonnés plusieurs années durant. Son frère et sa sœur étaient parmi les pupilles prodigieux du département des sciences occultes, tributaires de leur héritage familial et d’une passion poussée pour la matière. Ils ne cessaient de chanter les prouesses du nouveau pédagogue attrapé par l’université magique comme la plus riche des prises. Bree leur concédait tout juste que l’homme était brillant, mais laissait rarement la phrase retomber sans faire rimer l’attribut avec chiant.
C’était lui qui était déraisonnable, la sorcière en était convaincue. Elle était victime de son passif avec lui, elle en était certaine – car cette fois-ci, la jeune mère avait été on ne peut plus respectueuse. Lorsque les prunelles acérées de l’enseignant s’étaient posées sur la brune, elle avait levé une main preste et articulé sa requête d’une voix claire, le menton levé. « Serait-il possible d’observer uniquement, Professeur? J’aimerais exécuter ces exercices seule. » Elle avait même dit professeur alors qu’il devait la reprendre, ses lippes d’ordinaire ourlées d’une allure de défi qui invitaient le sorcier à la corriger et lui rappeler la précieuse hiérarchie magique. Accéder à sa requête ne lui aurait rien coûté, mais il s’était contenté de lui indiquer que si elle ne souhaitait pas participer au cours, l’étudiante n’avait qu’à quitter le cours. Un orage dangereux au fond des prunelles, la jeune femme avait senti la présence bestiale en elle se courroucer, lui faisant miroiter des images de jugulaires arrachées. Elle était demeurée figée, la mâchoire assez serrée pour se faire éclater des molaires, semblait-il – comme si elle attendait de considérer l’option proposée, vue de l’extérieur, mais l’orageuse avait surtout attendu de sentir la bête qui se cachait derrière ses prunelles d’acier outrée par l’affront se calmer. D’un mouvement élégant, elle s’était redressée, avait exécuté une courbette exagérée et profondément ironique à l’adresse du professeur peu conciliant, et avait quitté son cours avec tout juste la retenue de ne pas lui envoyer un majeur en passant le cadre de porte, mais sa démarche disait tout – so long, assholes.
Une lettre lui avait été envoyée le soir-même, rédigée dans une calligraphie impeccable, le verbe assez pompeux pour qu’elle entende la voix prétentieuse du quasi-quadragénaire l’imprimer dans sa psyché silencieuse. Si vous souhaitez être réintégrée dans la classe de runes, vous êtes attendue lundi soir prochain à 18h00 sans faute. Après les heures de bureau, même. Méfiante, Bree s’était présentée en bénissant le fait que leur rencontre était équidistante de deux pleines lunes – le loup qui hantait sa conscience éveillée à son plus faible. Elle n’avait pas l’air contrit qu’une étudiante en attente de réintégration aurait dû arborer – et puis quoi encore. Elle était là, c’était suffisant pour faire preuve de sa bonne foi?
Non, réellement, Andrew Hill devait souffrir d’une psychose. À quoi s’attendait-il, de la part de ces incessantes rencontres disciplinaires? Il aurait dû lui claquer la porte au nez et dire bon débarras plutôt que de s’embarrasser d’elle, jugeait l’étudiante – assez engoncée dans sa colère pour ne pas réaliser qu’il s’agissait de la marque d’un pédagogue qui se souciait de ses élèves. Même les récalcitrantes qui manifestaient un excellent potentiel mais qui n’en faisait qu’à leur tête. Les traits habillés de son meilleur air neutre, Bree cogna à la porte de trois coups secs et affirmés, rien des petites caresses timorées que produisaient certainement la majorité des pupilles de Hill. Lorsque le brun se profila dans l’embrasure de la porte, elle lui trouva l’air déjà agacé – ou était-ce elle qui se l’imaginait? Elle eut envie de le mordre. « Bonsoir, professeur », le salua-t-elle sans sourire, mais sans présenter d’air mutin. Neutre, c’était le mieux qu’elle puisse produire – songeait déjà à qui allait récupérer Dox si son entretien s’éternisait, à envoyer un texto à Miguel pour se défouler contre sa carrure avantageuse et faire mordre la poussière à un mannequin s’il n’était pas disponible. Tout pour évacuer l’énergie orageuse qui s’était accumulée dans ses muscles depuis l’affront.
C’était lui qui était déraisonnable, la sorcière en était convaincue. Elle était victime de son passif avec lui, elle en était certaine – car cette fois-ci, la jeune mère avait été on ne peut plus respectueuse. Lorsque les prunelles acérées de l’enseignant s’étaient posées sur la brune, elle avait levé une main preste et articulé sa requête d’une voix claire, le menton levé. « Serait-il possible d’observer uniquement, Professeur? J’aimerais exécuter ces exercices seule. » Elle avait même dit professeur alors qu’il devait la reprendre, ses lippes d’ordinaire ourlées d’une allure de défi qui invitaient le sorcier à la corriger et lui rappeler la précieuse hiérarchie magique. Accéder à sa requête ne lui aurait rien coûté, mais il s’était contenté de lui indiquer que si elle ne souhaitait pas participer au cours, l’étudiante n’avait qu’à quitter le cours. Un orage dangereux au fond des prunelles, la jeune femme avait senti la présence bestiale en elle se courroucer, lui faisant miroiter des images de jugulaires arrachées. Elle était demeurée figée, la mâchoire assez serrée pour se faire éclater des molaires, semblait-il – comme si elle attendait de considérer l’option proposée, vue de l’extérieur, mais l’orageuse avait surtout attendu de sentir la bête qui se cachait derrière ses prunelles d’acier outrée par l’affront se calmer. D’un mouvement élégant, elle s’était redressée, avait exécuté une courbette exagérée et profondément ironique à l’adresse du professeur peu conciliant, et avait quitté son cours avec tout juste la retenue de ne pas lui envoyer un majeur en passant le cadre de porte, mais sa démarche disait tout – so long, assholes.
Une lettre lui avait été envoyée le soir-même, rédigée dans une calligraphie impeccable, le verbe assez pompeux pour qu’elle entende la voix prétentieuse du quasi-quadragénaire l’imprimer dans sa psyché silencieuse. Si vous souhaitez être réintégrée dans la classe de runes, vous êtes attendue lundi soir prochain à 18h00 sans faute. Après les heures de bureau, même. Méfiante, Bree s’était présentée en bénissant le fait que leur rencontre était équidistante de deux pleines lunes – le loup qui hantait sa conscience éveillée à son plus faible. Elle n’avait pas l’air contrit qu’une étudiante en attente de réintégration aurait dû arborer – et puis quoi encore. Elle était là, c’était suffisant pour faire preuve de sa bonne foi?
Non, réellement, Andrew Hill devait souffrir d’une psychose. À quoi s’attendait-il, de la part de ces incessantes rencontres disciplinaires? Il aurait dû lui claquer la porte au nez et dire bon débarras plutôt que de s’embarrasser d’elle, jugeait l’étudiante – assez engoncée dans sa colère pour ne pas réaliser qu’il s’agissait de la marque d’un pédagogue qui se souciait de ses élèves. Même les récalcitrantes qui manifestaient un excellent potentiel mais qui n’en faisait qu’à leur tête. Les traits habillés de son meilleur air neutre, Bree cogna à la porte de trois coups secs et affirmés, rien des petites caresses timorées que produisaient certainement la majorité des pupilles de Hill. Lorsque le brun se profila dans l’embrasure de la porte, elle lui trouva l’air déjà agacé – ou était-ce elle qui se l’imaginait? Elle eut envie de le mordre. « Bonsoir, professeur », le salua-t-elle sans sourire, mais sans présenter d’air mutin. Neutre, c’était le mieux qu’elle puisse produire – songeait déjà à qui allait récupérer Dox si son entretien s’éternisait, à envoyer un texto à Miguel pour se défouler contre sa carrure avantageuse et faire mordre la poussière à un mannequin s’il n’était pas disponible. Tout pour évacuer l’énergie orageuse qui s’était accumulée dans ses muscles depuis l’affront.
BY CΔLΙGULΔ ☾
- Andrew Hillgo wild ☽ for a while
- » parchemins postés : 258
» miroir du riséd : giacomo gianniotti
» crédits : maav
» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & miguel pajares
» âge : 39 ans (depuis le 28 décembre 2024)
» situation : son âme s'est envolée en même temps que celle de son amour
» nature du sang : né-moldu
» particularité : loup-garou
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des Runes.ㅡ options facultatives :▣ Littérature magique, Histoire de la magie.
» profession : professeur d'étude des runes à Hungcalf - Directeur des Ethelred
» gallions sous la cape : 1558
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: i love it and i hate it at the same time. (andreis i)
Mar 23 Mai 2023 - 22:01
Une manche relevé sur son avant bras, un pinceau à encre entre les dents, Andrew avait l’expression de celui qui s’apprête à opérer à coeur ouvert. La veine qui court sous la peau tendre de son poignet semble pulser sous le trait infiniment précis. Une nouvelle idée. Une nouvelle lubie. Une infinité d’expériences illustraient sa peau méditerranéennes.
On frappe à la porte, Merlin merci les runes sont sèches. Jera saura-t-elle lui influer toute la patience dont il a besoin pour l’entretien qui se profilait ? Il n’en est pas certain. D’un geste, il rabat sa robe de sorcier, cachant ce qu’il a de plus intime, se levant prestement pour accueillir la jeune femme qu’il a été contraint de convoquer.
- Miss Jenkins.
La neutralité faite personne, s’il en était. D’un geste, il l’invite dans son antre, désignant la chaise qui fait face à son fauteuil de cuir de Professeur, illustrant à merveille l’inégalité de leurs conditions respectives.
- Ravi de vous voir, j’avais un doute sur votre venue, pour être honnête.
Son nez ne se fronce pas, pourtant une odeur qui lui semble familière vient de s’installer sans qu’il ne l’identifie formellement. Il fait le tour de son bureau, s’installe et sans un mot observe l’étudiante qu’il n’a de cesse de devoir remettre sur les rails. Contre sa volonté, parfois. Longuement, il a réfléchit à ce qu’il allait lui dire. Mais comme toujours, il laisse la chance à son interlocutrice de s’exprimer.
On frappe à la porte, Merlin merci les runes sont sèches. Jera saura-t-elle lui influer toute la patience dont il a besoin pour l’entretien qui se profilait ? Il n’en est pas certain. D’un geste, il rabat sa robe de sorcier, cachant ce qu’il a de plus intime, se levant prestement pour accueillir la jeune femme qu’il a été contraint de convoquer.
- Miss Jenkins.
La neutralité faite personne, s’il en était. D’un geste, il l’invite dans son antre, désignant la chaise qui fait face à son fauteuil de cuir de Professeur, illustrant à merveille l’inégalité de leurs conditions respectives.
- Ravi de vous voir, j’avais un doute sur votre venue, pour être honnête.
Son nez ne se fronce pas, pourtant une odeur qui lui semble familière vient de s’installer sans qu’il ne l’identifie formellement. Il fait le tour de son bureau, s’installe et sans un mot observe l’étudiante qu’il n’a de cesse de devoir remettre sur les rails. Contre sa volonté, parfois. Longuement, il a réfléchit à ce qu’il allait lui dire. Mais comme toujours, il laisse la chance à son interlocutrice de s’exprimer.
- InvitéInvité
Re: i love it and i hate it at the same time. (andreis i)
Mer 24 Mai 2023 - 1:12
daylight | you and i drank the poison from the same vine. |
(mood) (tenue) La porte ouverte lui balança quelques effluves en plein visage – l’odeur du café que le pédagogue emportait généralement dans son sillage, elle y était habituée. Celle de l’encre qu’il avait certainement utilisée pour adresser une lettre hautaine à quelqu’un d’autre aussi, probablement. Il lui parut fidèle à son habitude : élégant et arrogant. « Miss Jenkins. » Elle serra les lèvres, agacée de devoir lui adresser son titre et d’être en retour accueillie par son statut marital. Aurait préféré qu’il l’alpague d’un vague Jenkins comme le faisaient certains professeurs moins proprets, mais non – Andrew Hill était un modèle de classe. Et les gens classe se devaient d’adresser les gens correctement. D’un mouvement gracieux, la jeune femme laissa filer les longs pans de sa veste de velours pour s’installer sur la chaise comme s’il s’était agi d’un trône – pas tout à fait droite, mais certainement pas assez de guingois pour qu’on puisse lui reprocher une quelconque nonchalance.
C’était nouveau, ça aussi. Avec l’épouvantable agressivité qui la hantait depuis des mois, une conscience aigue et aiguisée de son environnement – il lui arrivait souvent de s’émerveiller, en parfait contraste, d’à quel point ses mouvements avaient été lents, avant. Sentait la puissance nouvelle dans ses muscles comme si elle aurait pu fendre sa ridicule petite chaise faite pour lui rappeler sa place d’un geste et – calm down, darling. La voix précieuse de Stefan, qui la hantait comme une seconde conscience – Stefan et ses yeux trop clairs, et sa voix tellement rauque lorsqu’il la taquinait, en mission. He shouldn’t annoy you so, why do you let him get under your skin in this way? Parce que. Parce que – elle n’en savait rien. Le triste drille n’était pas son premier enseignant arrogant, et il avait certainement le droit de la flanquer à la porte de son cours pour insubordination, si polie ait-elle été – alors, pourquoi? Bree n’en savait rien, mais elle lui aurait arraché son air placide à coup de canines, si elle l’avait pu.
Décidée à ne pas rompre le silence, elle arborait son air neutre. Polie. Sage comme une image, l’esprit amusé de la vaste blague qu’elle représentait mais dont l’ironie ne se rendait pas véritablement jusqu’à ses yeux. « Ravi de vous voir, j’avais un doute sur votre venue, pour être honnête. » Ravi. Un sourire instantané fendit son visage, avec trop d’aisance pour montrer autre chose qu’une intention claire – une moue de gueuse. Ses lippes reprirent leur forme habituelle si rapidement, presque pour indiquer qu’elle était parfaitement capable de produire ce genre de sourire, mais choisissait de ne pas le faire. De sourire abruptement impliquait une large dose de sarcasme et de contrôle de soi – les deux pires qualités dont une jeune femme de bonne famille pouvait faire montre, dans la conservatrice société sorcière. Ses yeux n’avaient pas souri, eux. Les perles vert-de-gris s’étaient fixées sur le visage de l’enseignant sans une lueur de connivence, toujours terriblement neutres. Sourire avec ta bouche mais pas tes yeux est un signe sûr de sociopathie, Camelia le lui avait dit au moins cent fois – et Bree n’en souriait alors que de plus belle. De cet air qui démontrait un intellect contrôlé parfaitement repoussant chez une femme – mais elle n’avait pas envie d’être charmante avec lui, en avait de toute manière bien rarement envie avec les hommes, désormais. Les femmes étaient celles qui attiraient son regard – celles qui étaient séduites par ses moues appréciatrices. Marquée à vif par une paire de cérulés dont elle ne se remettrait peut-être jamais, trop, même, pour considérer de nouvelles présences masculines.
« L’êtes-vous vraiment? », demanda-t-elle aimablement à l’enseignant, un grain de curiosité polie se glissant dans son regard. « Ravi. » Elle aurait pu pousser – proférer quelque bêtise, comme lui faire remarquer qu’elle aurait cru qu’il serait surtout ravi qu’elle choisisse de quitter ses cours pour de bon – mais elle avait été élevée par une négociatrice habile, et en chérissait un comme cousin. @Arthur Batthyány le lui avait appris : plus on parle, plus on risque de se faire attraper. Elle se doutait qu’il attendait de la contrition ou des excuses de sa part. Choisit de le faire patienter, s’il en avait assez en stock – allons, professeur, vous ne vous attendiez certainement pas à autant de facilité de ma part, n’est-ce pas?
C’était nouveau, ça aussi. Avec l’épouvantable agressivité qui la hantait depuis des mois, une conscience aigue et aiguisée de son environnement – il lui arrivait souvent de s’émerveiller, en parfait contraste, d’à quel point ses mouvements avaient été lents, avant. Sentait la puissance nouvelle dans ses muscles comme si elle aurait pu fendre sa ridicule petite chaise faite pour lui rappeler sa place d’un geste et – calm down, darling. La voix précieuse de Stefan, qui la hantait comme une seconde conscience – Stefan et ses yeux trop clairs, et sa voix tellement rauque lorsqu’il la taquinait, en mission. He shouldn’t annoy you so, why do you let him get under your skin in this way? Parce que. Parce que – elle n’en savait rien. Le triste drille n’était pas son premier enseignant arrogant, et il avait certainement le droit de la flanquer à la porte de son cours pour insubordination, si polie ait-elle été – alors, pourquoi? Bree n’en savait rien, mais elle lui aurait arraché son air placide à coup de canines, si elle l’avait pu.
Décidée à ne pas rompre le silence, elle arborait son air neutre. Polie. Sage comme une image, l’esprit amusé de la vaste blague qu’elle représentait mais dont l’ironie ne se rendait pas véritablement jusqu’à ses yeux. « Ravi de vous voir, j’avais un doute sur votre venue, pour être honnête. » Ravi. Un sourire instantané fendit son visage, avec trop d’aisance pour montrer autre chose qu’une intention claire – une moue de gueuse. Ses lippes reprirent leur forme habituelle si rapidement, presque pour indiquer qu’elle était parfaitement capable de produire ce genre de sourire, mais choisissait de ne pas le faire. De sourire abruptement impliquait une large dose de sarcasme et de contrôle de soi – les deux pires qualités dont une jeune femme de bonne famille pouvait faire montre, dans la conservatrice société sorcière. Ses yeux n’avaient pas souri, eux. Les perles vert-de-gris s’étaient fixées sur le visage de l’enseignant sans une lueur de connivence, toujours terriblement neutres. Sourire avec ta bouche mais pas tes yeux est un signe sûr de sociopathie, Camelia le lui avait dit au moins cent fois – et Bree n’en souriait alors que de plus belle. De cet air qui démontrait un intellect contrôlé parfaitement repoussant chez une femme – mais elle n’avait pas envie d’être charmante avec lui, en avait de toute manière bien rarement envie avec les hommes, désormais. Les femmes étaient celles qui attiraient son regard – celles qui étaient séduites par ses moues appréciatrices. Marquée à vif par une paire de cérulés dont elle ne se remettrait peut-être jamais, trop, même, pour considérer de nouvelles présences masculines.
« L’êtes-vous vraiment? », demanda-t-elle aimablement à l’enseignant, un grain de curiosité polie se glissant dans son regard. « Ravi. » Elle aurait pu pousser – proférer quelque bêtise, comme lui faire remarquer qu’elle aurait cru qu’il serait surtout ravi qu’elle choisisse de quitter ses cours pour de bon – mais elle avait été élevée par une négociatrice habile, et en chérissait un comme cousin. @Arthur Batthyány le lui avait appris : plus on parle, plus on risque de se faire attraper. Elle se doutait qu’il attendait de la contrition ou des excuses de sa part. Choisit de le faire patienter, s’il en avait assez en stock – allons, professeur, vous ne vous attendiez certainement pas à autant de facilité de ma part, n’est-ce pas?
BY CΔLΙGULΔ ☾
- Andrew Hillgo wild ☽ for a while
- » parchemins postés : 258
» miroir du riséd : giacomo gianniotti
» crédits : maav
» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & miguel pajares
» âge : 39 ans (depuis le 28 décembre 2024)
» situation : son âme s'est envolée en même temps que celle de son amour
» nature du sang : né-moldu
» particularité : loup-garou
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des Runes.ㅡ options facultatives :▣ Littérature magique, Histoire de la magie.
» profession : professeur d'étude des runes à Hungcalf - Directeur des Ethelred
» gallions sous la cape : 1558
Inventaire Sorcier
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Re: i love it and i hate it at the same time. (andreis i)
Sam 27 Mai 2023 - 22:44
L’oeil aiguisé par des années d’expérience, il observe son étudiante s’installer sur la chaise qui lui fait face. Jenkins était une acrobate, toujours sur le fil du rasoir. Elle semblait parfaitement connaître les limites et ne les dépasser que sous conditions certaines dont elle était la seule autrice. Ca la rendait particulièrement surprenante, mais aux yeux de son Professeur, ça la rendait surtout épuisante. Tout dans sa présence inspirait au Hill ces adolescentes mal lunées.
« L’êtes-vous vraiment? ». On ne pouvait lui reprocher de manquer de panache. Elle flirtait avec l’insolence sans réellement qu’on puisse l’en accuser. C’était terriblement agaçant selon Andrew, mais elle avait de la chance, il s’était mise dans des dispositions particulièrement favorables pour cette fois.
- Absolument pas.
Vous aviez parlé de bonnes dispositions ? Cela n’empêchait pas le Professeur d’être d’une remarquable honnêteté alors qu’il répond à la question de la jeune femme, qui n’a pas manqué de le surprendre. Encore.
- En ce qui me concerne, une étudiante de plus ou de moins…
Il laisse en suspend le reste de sa phrase, la laissant imaginer à quel point cela avait peu de conséquences sur son quotidien à Hungcalf.
- Néanmoins, je suis ravi pour vous. Vous avez bien fait de venir. Au delà du fait que votre mère serait catastrophée d’apprendre que vous avez abandonné sa matière préférée, j’imagine que si vous l’avez choisie à l’origine, c’est parce qu’elle est importante dans la définition de vos projets d’avenir.
« L’êtes-vous vraiment? ». On ne pouvait lui reprocher de manquer de panache. Elle flirtait avec l’insolence sans réellement qu’on puisse l’en accuser. C’était terriblement agaçant selon Andrew, mais elle avait de la chance, il s’était mise dans des dispositions particulièrement favorables pour cette fois.
- Absolument pas.
Vous aviez parlé de bonnes dispositions ? Cela n’empêchait pas le Professeur d’être d’une remarquable honnêteté alors qu’il répond à la question de la jeune femme, qui n’a pas manqué de le surprendre. Encore.
- En ce qui me concerne, une étudiante de plus ou de moins…
Il laisse en suspend le reste de sa phrase, la laissant imaginer à quel point cela avait peu de conséquences sur son quotidien à Hungcalf.
- Néanmoins, je suis ravi pour vous. Vous avez bien fait de venir. Au delà du fait que votre mère serait catastrophée d’apprendre que vous avez abandonné sa matière préférée, j’imagine que si vous l’avez choisie à l’origine, c’est parce qu’elle est importante dans la définition de vos projets d’avenir.
- InvitéInvité
Re: i love it and i hate it at the same time. (andreis i)
Sam 27 Mai 2023 - 23:41
daylight | you and i drank the poison from the same vine. |
(mood) (tenue) L’était-il? Ravi? Bree était prête à se montrer horriblement teigne, s’il mentait, par principe – non pas comme un wright un peu hargneux, mais avec la finesse des lufkin auxquels elle avait appartenu, jadis. Avec, toujours, une patte glissée sur la frontière entre impolitesse et trait d’esprit, et tout ce qu’il fallait de prunelles écarquillées pour plaider la bonne foi – et, il fallait l’avouer, l’arrogance de ces enfants friqués qui savaient que leurs parents étaient de généreux donateurs de l’université. Surtout, les siens faisaient des dons qui se chiffraient à la fois en finance et en savoir. Ce n’était pas une raison, bien sûr, mais lorsque ses nerfs s’emportaient, il était aisé de vouloir oser frôler l’insubordination. « Absolument pas. » Un sourcil haussé, Briseis offrit au pédagogue ce qui pouvait le plus s’apparenter à une moue approbatrice, dans les circonstances. Elle ne s’y était pas attendue, trop habituée à voir le Hill s’engoncer dans ce qui était propret et terriblement adéquat. C’était lui, l’Adulte au figuré – d’autres auraient certainement éludé la question s’ils ne souhaitaient pas mentir, ou auraient carrément détourné la vérité.
Sa mâchoire s’était apprêtée à lâcher le lest de la tension accumulée, pour former un ersatz de sourire qui, lui, aurait atteint ses prunelles. C’en était presque comique, de s’imaginer que le Hill puisse s’attirer sa clémence comportementale en étant brutalement honnête, ainsi. Elle lui aurait avoué avec ce qui aurait pu ressembler à de l’humilité la raison pour laquelle son insurrection individuelle s’était manifestée aussi publiquement – bien qu’elle ait été consciente qu’il ne lui restait pas un énorme capital de sympathie lorsqu’il s’agissait de son enseignant. « En ce qui me concerne, une étudiante de plus ou de moins… » Évanoui, le balbutiement de ce qui aurait pu devenir un pont de compréhension entre eux – la pique résolument gratuite rabaissa le professeur au statut d’adulescent un peu taré qui cherchait à provoquer. C’était indigne de lui, de sa position, et Bree lui opposa un regard tissé d’une indifférence crasse dans laquelle la neutralité avait désormais toutes les peines du monde à dominer la pointe d’agressivité lupine qui monta en elle. Now listen there you little sh – et inspira doucement par le nez, avec la lenteur des techniques de méditation qui lui avaient été indispensables, lors des tous premiers mois ayant suivi sa première pleine lune. Se tut, convaincue que son silence impliquait de la hauteur plutôt qu’une défaite discursive – et s’il se disait qu’il lui en avait bouché un coin, tant mieux pour lui. L’opinion d’Andrew Hill sur sa personne ne lui importait résolument pas.
À la mention de sa mère et de ses projets futurs, Briseis esquissa un petit sourire en coin. « Votre matière n’a que peu de choses à voir avec mes projets », lâcha Bree. Le savait-il, le pédagogue, qu’on la destinait à reprendre les rênes de la Jenkins, et que ses connaissances arcaniques offertes en héritage familial pouvaient rivaliser avec certains de ses thésards? Rivaliser, pas dépasser -- et certains, pas plusieurs, mais tout de même. Son savoir expérientiel et ancestral pour lutter contre celui des universitaires loin des nuits sous la lune à chuchoter mythes et méthodes transmises de mère en fille depuis des générations. Leader de la Jenkins. Elle n’avait jamais voulu du rôle, ne s’était jamais imaginée à la tête de quoi que ce soit – mais depuis quelques semaines, Camelia avait une fâcheuse manie de la coincer dans des rôles clef pour lui faire réaliser ce qu’elle savait. Bien malgré elle, la benjamine des Jenkins réalisait avoir un talent certain pour les relations d’affaires et la négociation – sauf en présence de Hill, visiblement. C’était quelque chose en lui, jusqu’à son odeur entêtante constamment teintée d’effluves des grains de café qu’il broyait sans doute religieusement, qui déclenchait ce qu’il y avait de plus contrariant en elle. La sorcière n’avait pas envie de lui plaire – elle n’avait pas envie d’être civilisée en sa présence. Il lui inspirait une animalité contrariante, et face à la moindre trace de déplaisance de sa part, elle ne pouvait que s’imposer une douloureuse neutralité qui lui coûtait chaque iota de patience dont ses neurones étaient dotées. « Je m’y suis inscrite à l’origine sous la tutelle de Jonathan Pence par intérêt personnel, sans plus. En ce qui concerne mon avenir, un cours de runes de plus ou de moins … » Laissa les mots s’échouer dans le silence en miroir parfait de son attitude à lui – le lui reprocherait-il, d’avoir épousé sa posture?
Le vert de gris darda le visage aux arrondis puissants du sorcier, avec dans l’esprit des envies d’insurrection déguisées sous la forme de la conversation polie – car il le fallait, avec lui. « Quelle est votre intention pédagogique, lorsque vous nous faites faire des travaux pratiques en classe? » Avoir le culot de relancer la discussion pour le mettre en examen alors que c’était elle qui était assise sur la sellette – @Arthur Batthyány aurait été fier. Saisirait-il la question au vol, l’enseignant, ou se contenterait-il de la tancer? Coup de bluff. Briseis aurait été prête à jurer que sous le vernis du professeur, il y avait un philosophe enclin à réfléchir, même avec ceux qu’il considérait visiblement comme ses inférieurs.
Sa mâchoire s’était apprêtée à lâcher le lest de la tension accumulée, pour former un ersatz de sourire qui, lui, aurait atteint ses prunelles. C’en était presque comique, de s’imaginer que le Hill puisse s’attirer sa clémence comportementale en étant brutalement honnête, ainsi. Elle lui aurait avoué avec ce qui aurait pu ressembler à de l’humilité la raison pour laquelle son insurrection individuelle s’était manifestée aussi publiquement – bien qu’elle ait été consciente qu’il ne lui restait pas un énorme capital de sympathie lorsqu’il s’agissait de son enseignant. « En ce qui me concerne, une étudiante de plus ou de moins… » Évanoui, le balbutiement de ce qui aurait pu devenir un pont de compréhension entre eux – la pique résolument gratuite rabaissa le professeur au statut d’adulescent un peu taré qui cherchait à provoquer. C’était indigne de lui, de sa position, et Bree lui opposa un regard tissé d’une indifférence crasse dans laquelle la neutralité avait désormais toutes les peines du monde à dominer la pointe d’agressivité lupine qui monta en elle. Now listen there you little sh – et inspira doucement par le nez, avec la lenteur des techniques de méditation qui lui avaient été indispensables, lors des tous premiers mois ayant suivi sa première pleine lune. Se tut, convaincue que son silence impliquait de la hauteur plutôt qu’une défaite discursive – et s’il se disait qu’il lui en avait bouché un coin, tant mieux pour lui. L’opinion d’Andrew Hill sur sa personne ne lui importait résolument pas.
À la mention de sa mère et de ses projets futurs, Briseis esquissa un petit sourire en coin. « Votre matière n’a que peu de choses à voir avec mes projets », lâcha Bree. Le savait-il, le pédagogue, qu’on la destinait à reprendre les rênes de la Jenkins, et que ses connaissances arcaniques offertes en héritage familial pouvaient rivaliser avec certains de ses thésards? Rivaliser, pas dépasser -- et certains, pas plusieurs, mais tout de même. Son savoir expérientiel et ancestral pour lutter contre celui des universitaires loin des nuits sous la lune à chuchoter mythes et méthodes transmises de mère en fille depuis des générations. Leader de la Jenkins. Elle n’avait jamais voulu du rôle, ne s’était jamais imaginée à la tête de quoi que ce soit – mais depuis quelques semaines, Camelia avait une fâcheuse manie de la coincer dans des rôles clef pour lui faire réaliser ce qu’elle savait. Bien malgré elle, la benjamine des Jenkins réalisait avoir un talent certain pour les relations d’affaires et la négociation – sauf en présence de Hill, visiblement. C’était quelque chose en lui, jusqu’à son odeur entêtante constamment teintée d’effluves des grains de café qu’il broyait sans doute religieusement, qui déclenchait ce qu’il y avait de plus contrariant en elle. La sorcière n’avait pas envie de lui plaire – elle n’avait pas envie d’être civilisée en sa présence. Il lui inspirait une animalité contrariante, et face à la moindre trace de déplaisance de sa part, elle ne pouvait que s’imposer une douloureuse neutralité qui lui coûtait chaque iota de patience dont ses neurones étaient dotées. « Je m’y suis inscrite à l’origine sous la tutelle de Jonathan Pence par intérêt personnel, sans plus. En ce qui concerne mon avenir, un cours de runes de plus ou de moins … » Laissa les mots s’échouer dans le silence en miroir parfait de son attitude à lui – le lui reprocherait-il, d’avoir épousé sa posture?
Le vert de gris darda le visage aux arrondis puissants du sorcier, avec dans l’esprit des envies d’insurrection déguisées sous la forme de la conversation polie – car il le fallait, avec lui. « Quelle est votre intention pédagogique, lorsque vous nous faites faire des travaux pratiques en classe? » Avoir le culot de relancer la discussion pour le mettre en examen alors que c’était elle qui était assise sur la sellette – @Arthur Batthyány aurait été fier. Saisirait-il la question au vol, l’enseignant, ou se contenterait-il de la tancer? Coup de bluff. Briseis aurait été prête à jurer que sous le vernis du professeur, il y avait un philosophe enclin à réfléchir, même avec ceux qu’il considérait visiblement comme ses inférieurs.
BY CΔLΙGULΔ ☾
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» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & miguel pajares
» âge : 39 ans (depuis le 28 décembre 2024)
» situation : son âme s'est envolée en même temps que celle de son amour
» nature du sang : né-moldu
» particularité : loup-garou
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des Runes.ㅡ options facultatives :▣ Littérature magique, Histoire de la magie.
» profession : professeur d'étude des runes à Hungcalf - Directeur des Ethelred
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Re: i love it and i hate it at the same time. (andreis i)
Ven 2 Juin 2023 - 13:22
Son érudition n'était pas la seule qualité qui faisait d'un Professeur, un bon Professeur. Connaître un sujet, c'était une chose. Donner envie aux étudiants de le connaître également... c'en était une autre. Pourquoi ? Comment ? Il essayait régulièrement de se poser ces questions. Ces remises en question systématiques lui faisaient parti de son quotidien. Pourtant, il avait espéré qu'en atteignant le Graal, un poste à l'université, l'absence de certaines qualités ne lui seraient plus préjudiciables.
Il manquait d'empathie, parfois. Il semblait cruel même, souvent. Trop terre à terre. Rejetant les émotions, se cantonnant aux faits. Il pensait sincèrement que le fait d'enseigner dans le supérieur lui épargnerait ces instants où il en aurait pourtant drastiquement besoin. Ce n'était pas le cas. "En ce qui concerne mon avenir, un cours de runes de plus ou de moins … "
- Et pourtant, vous êtes là.
Et ça le rassure dans un sens. C'est qu'il ne perd pas complétement son temps avec elle. Il est persuadé que son attitude désinvolte cache quelque-chose sans savoir exactement mettre le doigt sur quoi. Tout comme cette odeur... Il avait mit le nez dans son dossier au début d'année, retrouvant la trace de son premier passage à Hungcalf. Elle était décrite par Pence -ils partageaient leur admiration pour le vieillard qui avait prit sa retraite, un an plus tôt- comme un bon élèment, à encourager. Ce qu'il essayait de faire. Maladroitement.
« Quelle est votre intention pédagogique, lorsque vous nous faites faire des travaux pratiques en classe? ». L'ego est piqué par la question, bien que pertinente. La hiérarchie à son importance à ses yeux. Il n'aimait que très moyennement qu'on essaye de remettre en cause ses décisions pédagogiques, encore moins quand il s'agissait d'une de ses étudiantes. Mais puisqu'elle est venue ici non pas pour poser des questions, mais pour y répondre, il joue au jeu qu'il joue le mieux : répondre à une question par une autre question.
- Quel est votre intérêt de ne pas y participer ?
Il manquait d'empathie, parfois. Il semblait cruel même, souvent. Trop terre à terre. Rejetant les émotions, se cantonnant aux faits. Il pensait sincèrement que le fait d'enseigner dans le supérieur lui épargnerait ces instants où il en aurait pourtant drastiquement besoin. Ce n'était pas le cas. "En ce qui concerne mon avenir, un cours de runes de plus ou de moins … "
- Et pourtant, vous êtes là.
Et ça le rassure dans un sens. C'est qu'il ne perd pas complétement son temps avec elle. Il est persuadé que son attitude désinvolte cache quelque-chose sans savoir exactement mettre le doigt sur quoi. Tout comme cette odeur... Il avait mit le nez dans son dossier au début d'année, retrouvant la trace de son premier passage à Hungcalf. Elle était décrite par Pence -ils partageaient leur admiration pour le vieillard qui avait prit sa retraite, un an plus tôt- comme un bon élèment, à encourager. Ce qu'il essayait de faire. Maladroitement.
« Quelle est votre intention pédagogique, lorsque vous nous faites faire des travaux pratiques en classe? ». L'ego est piqué par la question, bien que pertinente. La hiérarchie à son importance à ses yeux. Il n'aimait que très moyennement qu'on essaye de remettre en cause ses décisions pédagogiques, encore moins quand il s'agissait d'une de ses étudiantes. Mais puisqu'elle est venue ici non pas pour poser des questions, mais pour y répondre, il joue au jeu qu'il joue le mieux : répondre à une question par une autre question.
- Quel est votre intérêt de ne pas y participer ?
- InvitéInvité
Re: i love it and i hate it at the same time. (andreis i)
Ven 2 Juin 2023 - 14:47
daylight | you and i drank the poison from the same vine. |
(mood) (tenue) La texture de l’air changea autour d’eux, Bree le sentit comme une brise éphémère charriant des effluves d’orage tout juste avant que l’éther lui-même ne semble décider d’abattre ses foudres ailleurs. Ses prunelles d’acier dardèrent celles, sombres, de l’enseignant. Se demandant si son cours en valait la peine. S’il lui fallait véritablement y demeurer inscrite, alors qu’elle aurait aisément pu passer le même nombre d’heures au sein de la Jenkins en apprentissage pratique, puisque c’était ce qu’il voulait leur apprendre sur le terrain parfaitement contrôlé de sa salle de classe. On aurait pu distinguer un tressaillement léger à sa mâchoire, une voix doucereuse se demandant, au fond de ses méninges, s’il ferait autant le fier s’il se trouvait face à elle un soir de pleine lune, et si elle ne lui ferait pas goûter à ses canines – steel thyself, darling. Alors, péniblement, avec tout ce qu’il lui fallait de contrôle de ses nerfs écorchés par la présence lupine trop heureuse de hurler son fiel dans son encéphale, elle se tut. Relança une question, l’intention entièrement séditieuse comme une mauvaise gamine qui n’aurait pas envie de suivre le tracé – c’était terriblement prévisible, comme les gens se cantonnaient à suivre les chemins alors qu’ils auraient pu couper court, si ce n’était d’une peur métaphorique d’abîmer la pelouse.
« Quel est votre intérêt de ne pas y participer ? »
Le potentiel d’agacement résidait certainement dans le fait qu’elle n’avait pas tout à fait tort dans sa quête de silence - les cours de quatrième année étaient réputés être des pièges à cons pour enseignants universitaires débutants. On s’attendait à ce que la gent estudiantine enregistrée dans la première triade de son parcours au sein de l’établissement soit à l’origine d’une certaine quantité de grabuge. La faute, en égales mesures, a des tempéraments surexcités de jeunots qui quittaient les bancs scolaires des Poudlard et Beauxbatons de ce monde pour goûter à la liberté, ainsi qu’à des accidents répétés en classe. Hungcalf avait beau cueillir les plus belles pousses des jardins sorciers à l’international, certaines, en grandissant, tenaient plus de la retorse mauvaise herbe ayant le culot de repousser par trois fois dès qu’on lui arrachait une tête. On aurait pu s’attendre à plus de calme de la part des étudiants inscrits aux cycles supérieurs, et c’était bien vrai, en un sens — sauf pour la retorse quatrième année, qui servait entre autres à séparer le bon grain digne des thèses de l’ivraie destinée à se contenter d’une licence.
Même un interlocuteur de mauvaise foi l’aurait accordé au pédagogue : il faisait bonne figure face aux quatrième. On soufflait dans les couloirs que leur surnom dans la salle des profs était the fucking fourths, allitération simple qui leur allait si bien. La plupart d’entre eux avaient 22 ans, et s’énervaient comme de petites puces terriblement aisément. Il y avait eu deux wright qui menaçaient de faire exploser une plume, tandis qu’un grymm soupçonné de pyromanie faisait déjà faire sentir le roussi, derrière. « Une envie de solitude et de silence que je n’aurais pas pu trouver dans votre salle de classe, ce jour-là », argua Bree – mentant à demi. Faisant croire qu’il s’agissait d’abord d’une question de concentration, alors que ce qui lui importait, c’était l’intimité de pouvoir se planter tranquillement si sa baguette décidait de faire des siennes.
« Quel est votre intérêt de ne pas y participer ? »
Le potentiel d’agacement résidait certainement dans le fait qu’elle n’avait pas tout à fait tort dans sa quête de silence - les cours de quatrième année étaient réputés être des pièges à cons pour enseignants universitaires débutants. On s’attendait à ce que la gent estudiantine enregistrée dans la première triade de son parcours au sein de l’établissement soit à l’origine d’une certaine quantité de grabuge. La faute, en égales mesures, a des tempéraments surexcités de jeunots qui quittaient les bancs scolaires des Poudlard et Beauxbatons de ce monde pour goûter à la liberté, ainsi qu’à des accidents répétés en classe. Hungcalf avait beau cueillir les plus belles pousses des jardins sorciers à l’international, certaines, en grandissant, tenaient plus de la retorse mauvaise herbe ayant le culot de repousser par trois fois dès qu’on lui arrachait une tête. On aurait pu s’attendre à plus de calme de la part des étudiants inscrits aux cycles supérieurs, et c’était bien vrai, en un sens — sauf pour la retorse quatrième année, qui servait entre autres à séparer le bon grain digne des thèses de l’ivraie destinée à se contenter d’une licence.
Même un interlocuteur de mauvaise foi l’aurait accordé au pédagogue : il faisait bonne figure face aux quatrième. On soufflait dans les couloirs que leur surnom dans la salle des profs était the fucking fourths, allitération simple qui leur allait si bien. La plupart d’entre eux avaient 22 ans, et s’énervaient comme de petites puces terriblement aisément. Il y avait eu deux wright qui menaçaient de faire exploser une plume, tandis qu’un grymm soupçonné de pyromanie faisait déjà faire sentir le roussi, derrière. « Une envie de solitude et de silence que je n’aurais pas pu trouver dans votre salle de classe, ce jour-là », argua Bree – mentant à demi. Faisant croire qu’il s’agissait d’abord d’une question de concentration, alors que ce qui lui importait, c’était l’intimité de pouvoir se planter tranquillement si sa baguette décidait de faire des siennes.
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Re: i love it and i hate it at the same time. (andreis i)
Mar 6 Juin 2023 - 21:36
Posée avec presque trop de délicatesse, la question semble flotter dans l’air devenu trop lourd pour le printemps entamé. Le silence est pleins de sens, pleins de subtilités. Les prunelles du Hill se sont arrêtées sur le visage à peine crispé de son étudiante qu’il désespère de comprendre un jour. Parfois, il se surprenait à penser qu’elle était véritablement la fille de Camélia. L’antithèse Jenkins.
La solitude, le silence. Deux belles notions qu’il avait affectionné lui aussi, étant étudiant. Qu’il affectionnait toujours, alors devenu Professeur. Longtemps, elles avaient été ses seules amies. Avant de se rendre compte que l’ouverture aux autres était un mal nécessaire et qu’on ne pouvait décemment avancer dans la vie qu’en regardant les pavés.
- Je vois.
Vraiment, il voit. Il pourrait même comprendre. Sauf qu’il est épuisé, agacé, des écarts de l’étudiante. Qu’il en a assez de passer ses lundi matin face à ce visage blasé d’adolescente mal fagotée. Qu’il a mieux à faire. Qu’elle a mieux à faire, elle aussi.
- Je suis navré que vos camarades ne soient pas aussi agréable à vivre que nous pourrions l’espérer. Mais il va falloir que vous compreniez que vos désideratas personnels ne pourront surpasser vos obligations en classe.
Abandonnant le regard orageux de la Jenkins, il récupère le classeur en cuir de dragon qui regroupe le contenu pédagogique qu’il propose à cette promotion compliquée et l’ouvre à la page du cours de la semaine dernière puis la glisse face à la jeune femme avant de demander.
- J’imagine que le calme de ce bureau pourra vous satisfaire.
Voila de quoi écarter un doute qui plane à l’orée de l’esprit du Professeur.
La solitude, le silence. Deux belles notions qu’il avait affectionné lui aussi, étant étudiant. Qu’il affectionnait toujours, alors devenu Professeur. Longtemps, elles avaient été ses seules amies. Avant de se rendre compte que l’ouverture aux autres était un mal nécessaire et qu’on ne pouvait décemment avancer dans la vie qu’en regardant les pavés.
- Je vois.
Vraiment, il voit. Il pourrait même comprendre. Sauf qu’il est épuisé, agacé, des écarts de l’étudiante. Qu’il en a assez de passer ses lundi matin face à ce visage blasé d’adolescente mal fagotée. Qu’il a mieux à faire. Qu’elle a mieux à faire, elle aussi.
- Je suis navré que vos camarades ne soient pas aussi agréable à vivre que nous pourrions l’espérer. Mais il va falloir que vous compreniez que vos désideratas personnels ne pourront surpasser vos obligations en classe.
Abandonnant le regard orageux de la Jenkins, il récupère le classeur en cuir de dragon qui regroupe le contenu pédagogique qu’il propose à cette promotion compliquée et l’ouvre à la page du cours de la semaine dernière puis la glisse face à la jeune femme avant de demander.
- J’imagine que le calme de ce bureau pourra vous satisfaire.
Voila de quoi écarter un doute qui plane à l’orée de l’esprit du Professeur.
- InvitéInvité
Re: i love it and i hate it at the same time. (andreis i)
Ven 9 Juin 2023 - 13:14
daylight | you and i drank the poison from the same vine. |
(mood) (tenue) Les probabilités que ton petit coup d’insolence bien placé te revienne en plein visage étaient plutôt élevées, tout de même, remarqua l’agaçante voix intérieure qui habitait la jeune femme depuis le décès de Stefan. Le prix en valait-il le petit sourire caché que tu t’es retenue d’esquisser en le disant? Probablement, parce que ça lui avait fait du bien sur le coup. Bree ne connaissait pas ces excès, avant, plus mesurée que sanguine, l’âme volontaire et la trempe soutenue par une volonté de fer, mais pas ces stupidités un peu gamines que de s’ouvrir en sédition offerte, toujours filant sur la ligne de la bienséance et de la diplomatie. Malgré tout ce que pouvait en penser Andrew Hill, elle était bien la fille de sa mère. C’est qu’il n’avait pas connu Camelia Jenkins à vingt ans. mais camelia n’a pas été mordue un soir de pleine lune.
Face au défi que lui présentait l’enseignant, le premier instinct qui lui vint fut scolaire, moins axé sur le regard de ses pairs qu’en classe. Curieuse ambiance que celle du bureau du professeur, qui aurait dû lui paraître infiniment plus intimidant que la salle de classe – elle ne chercherait pas à se l’expliquer, trop concentrée à la tâche. Ses doigts se glissèrent sur les feuillets, graciles et élégants même si marqués de plusieurs petites cicatrices héritées de l’assaut combiné des années sur le terrain et des expériences occultes qu’encourageait la maison Jenkins chez ses rejetons. Des mains délicates de prime abord, le masque premier qui cachait un passé de travailleuse acharnée. Avant de t’habiller des parures des gris, tu avais appartenu à la maison Lufkin, et ce sont ses instincts que tu gardes profondément ancrés.
Il ne la remarquait probablement pas ainsi, en classe : les pédagogues étaient comme ça, face aux étudiants récalcitrants, toujours plus prompts à les voir en faute que lorsqu’ils adoptaient les comportements souhaités. Hill ne l’observait certainement pas lorsqu’elle se penchait sur ses parchemins, les sourcils froncés et l’œil alerte, concentrée comme la plus appliquée des membres de la maison saphir. Et pourtant, c’était l’image que lui renvoya immédiatement Bree, ses doigts parcourant les lignes avec avidité, prunelles acérées habitées d’un éclat profond qui oublia soudain la gravité de la situation – he’s going to know. Tira un stylo mécanique faisant fi des conventions sorcières de son sac pour tracer un plan approximatif sur le parchemin vierge que le brun lui avait laissé, traçant les arcs dans lesquels enfermer son sortilège – qu’il soit lié non pas par la construction physique de la plume mais par le geste du sorcier qui la tiendrait, davantage influencé par l’intention de celui qui la manierait que par l’aspect matériel de la plume.
Ses traits s’étaient habillés d’un univers d’expressivité auquel le pédagogue n’avait pas encore eu droit, à moins de l’avoir étroitement observée en classe. Le visage ceint d’un tempérament volontaire et entêté, non pas de ceux qui fonçaient tête baissée dans les obstacles, mais de ces êtres qui avaient le culot d’aborder les défis, un sourire en coin, sachant qu’ils finiraient bien par réussir. Briseis était une teigne – mais une teigne tenace. L’exercice était brillant de la part de l’enseignant – rares étaient les sorciers qui manifestaient en égales parties créativité, équilibre et savoir. Et elle aurait pu, tout juste l’année dernière, prétendre à la réussite de ce travail. En avait réalisé en si grande quantité, des travaux pratiques de calibre académiques, mais pour le compte de son héritage familial, qu’elle aurait dû y parvenir, n’est-ce pas? Et pourtant, lorsque Briséis finit par émerger de son cocon cognitif pour juger de l’usage de sa baguette, son visage se figea. Se savait bénie d’un esprit créatif et récipiendaire de connaissances étendues.
mais t’as plus tellement d’équilibre depuis l’an dernier, n’est-ce pas, dearest?
La pensée perturba sa concentration, et son expressivité savante se referma à double tour, cachée derrière ses masques de neutralité imperturbable, lorsqu’elle comprit, avant même de s’y déposer, qu’elle allait échouer face à lui. Et lui jeta un regard, déjà prête à feuler et s’imaginer lui arracher le visage à coups de dents, lorsqu’elle vit la lueur animée dans ses yeux sombres. L’imaginait-elle, cette lueur de connivence entre deux esprits érudits, deux âmes savantes? Hill lui parut soudain moins antipathique qu’encourageant, et elle serra les lèvres, s’autorisant, pour une première fois depuis qu’elle avait rejoint les rangs de ses étudiants, à froncer les sourcils pour épouser la posture qui était véritablement la sienne : celle d’une apprenante face à un défi.
Un sortilège sans baguette ne fonctionnerait pas, pas à ce niveau, pas à son niveau. La maîtrise de Bree des enchantements de manumagie était appréciable, mais peu subtile, et pour ce genre d’exercice, il fallait l’équilibre qui lui manquerait, sans baguette. Si seulement vous n’étiez pas en conflit ouvert, elle et toi. La jeune femme tira l’outil de sa poche, sentant les vibrations au sein des nervures du bois qui se rebellaient contre l’être contraire qui l’habitait désormais. Sut qu’elle échouerait, et choisit d’échouer quand même.
Peut-être l’acceptait-elle pour cette lueur qu’elle aurait juré ne pas avoir imaginée dans ses prunelles.
La sorcière ne savait jamais comment sa baguette réagirait, désormais. Heureusement, l'outil se contenta de lui échapper des mains et de rouler sur la surface du bureau de l'enseignant, vers Andrew Hill, comme si elle l'abandonnait pour se réfugier entre les doigts du professeur. « Il y avait longtemps que vos exercices n'avaient pas requis de baguette », remarqua Bree d'une voix claire, avant d'ajouter « La mienne et moi sommes ... en désaccord. » et il lui fallut toute sa force pour que toute l'angoisse qui lui pétrissait la poitrine ne se glisse pas dans sa voix, ni dans ses yeux, masque de fierté relevé pour la protéger de l'assaut de l'enseignant. C'est que je ne sais pas qui je suis, si je ne peux pas faire de magie. Ça aussi, la pleine lune me l'a pris.
Face au défi que lui présentait l’enseignant, le premier instinct qui lui vint fut scolaire, moins axé sur le regard de ses pairs qu’en classe. Curieuse ambiance que celle du bureau du professeur, qui aurait dû lui paraître infiniment plus intimidant que la salle de classe – elle ne chercherait pas à se l’expliquer, trop concentrée à la tâche. Ses doigts se glissèrent sur les feuillets, graciles et élégants même si marqués de plusieurs petites cicatrices héritées de l’assaut combiné des années sur le terrain et des expériences occultes qu’encourageait la maison Jenkins chez ses rejetons. Des mains délicates de prime abord, le masque premier qui cachait un passé de travailleuse acharnée. Avant de t’habiller des parures des gris, tu avais appartenu à la maison Lufkin, et ce sont ses instincts que tu gardes profondément ancrés.
Il ne la remarquait probablement pas ainsi, en classe : les pédagogues étaient comme ça, face aux étudiants récalcitrants, toujours plus prompts à les voir en faute que lorsqu’ils adoptaient les comportements souhaités. Hill ne l’observait certainement pas lorsqu’elle se penchait sur ses parchemins, les sourcils froncés et l’œil alerte, concentrée comme la plus appliquée des membres de la maison saphir. Et pourtant, c’était l’image que lui renvoya immédiatement Bree, ses doigts parcourant les lignes avec avidité, prunelles acérées habitées d’un éclat profond qui oublia soudain la gravité de la situation – he’s going to know. Tira un stylo mécanique faisant fi des conventions sorcières de son sac pour tracer un plan approximatif sur le parchemin vierge que le brun lui avait laissé, traçant les arcs dans lesquels enfermer son sortilège – qu’il soit lié non pas par la construction physique de la plume mais par le geste du sorcier qui la tiendrait, davantage influencé par l’intention de celui qui la manierait que par l’aspect matériel de la plume.
Ses traits s’étaient habillés d’un univers d’expressivité auquel le pédagogue n’avait pas encore eu droit, à moins de l’avoir étroitement observée en classe. Le visage ceint d’un tempérament volontaire et entêté, non pas de ceux qui fonçaient tête baissée dans les obstacles, mais de ces êtres qui avaient le culot d’aborder les défis, un sourire en coin, sachant qu’ils finiraient bien par réussir. Briseis était une teigne – mais une teigne tenace. L’exercice était brillant de la part de l’enseignant – rares étaient les sorciers qui manifestaient en égales parties créativité, équilibre et savoir. Et elle aurait pu, tout juste l’année dernière, prétendre à la réussite de ce travail. En avait réalisé en si grande quantité, des travaux pratiques de calibre académiques, mais pour le compte de son héritage familial, qu’elle aurait dû y parvenir, n’est-ce pas? Et pourtant, lorsque Briséis finit par émerger de son cocon cognitif pour juger de l’usage de sa baguette, son visage se figea. Se savait bénie d’un esprit créatif et récipiendaire de connaissances étendues.
mais t’as plus tellement d’équilibre depuis l’an dernier, n’est-ce pas, dearest?
La pensée perturba sa concentration, et son expressivité savante se referma à double tour, cachée derrière ses masques de neutralité imperturbable, lorsqu’elle comprit, avant même de s’y déposer, qu’elle allait échouer face à lui. Et lui jeta un regard, déjà prête à feuler et s’imaginer lui arracher le visage à coups de dents, lorsqu’elle vit la lueur animée dans ses yeux sombres. L’imaginait-elle, cette lueur de connivence entre deux esprits érudits, deux âmes savantes? Hill lui parut soudain moins antipathique qu’encourageant, et elle serra les lèvres, s’autorisant, pour une première fois depuis qu’elle avait rejoint les rangs de ses étudiants, à froncer les sourcils pour épouser la posture qui était véritablement la sienne : celle d’une apprenante face à un défi.
Un sortilège sans baguette ne fonctionnerait pas, pas à ce niveau, pas à son niveau. La maîtrise de Bree des enchantements de manumagie était appréciable, mais peu subtile, et pour ce genre d’exercice, il fallait l’équilibre qui lui manquerait, sans baguette. Si seulement vous n’étiez pas en conflit ouvert, elle et toi. La jeune femme tira l’outil de sa poche, sentant les vibrations au sein des nervures du bois qui se rebellaient contre l’être contraire qui l’habitait désormais. Sut qu’elle échouerait, et choisit d’échouer quand même.
Peut-être l’acceptait-elle pour cette lueur qu’elle aurait juré ne pas avoir imaginée dans ses prunelles.
La sorcière ne savait jamais comment sa baguette réagirait, désormais. Heureusement, l'outil se contenta de lui échapper des mains et de rouler sur la surface du bureau de l'enseignant, vers Andrew Hill, comme si elle l'abandonnait pour se réfugier entre les doigts du professeur. « Il y avait longtemps que vos exercices n'avaient pas requis de baguette », remarqua Bree d'une voix claire, avant d'ajouter « La mienne et moi sommes ... en désaccord. » et il lui fallut toute sa force pour que toute l'angoisse qui lui pétrissait la poitrine ne se glisse pas dans sa voix, ni dans ses yeux, masque de fierté relevé pour la protéger de l'assaut de l'enseignant. C'est que je ne sais pas qui je suis, si je ne peux pas faire de magie. Ça aussi, la pleine lune me l'a pris.
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» âge : 39 ans (depuis le 28 décembre 2024)
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» nature du sang : né-moldu
» particularité : loup-garou
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Re: i love it and i hate it at the same time. (andreis i)
Ven 9 Juin 2023 - 16:23
Le doute avait toujours été un sentiment délicieux pour Andrew. Celui qui pousse à la réflexion et aux recherches. A la remise en question de soi et du monde. Il aurait pu croire son étudiante sur parole mais croyez-le ou non, il ne prend acquis que ce qu’il voit de ses propres prunelles. Le douter émerge en lui si facilement qu’il a fallu le discipliner, le dompter et surtout ne pas lui accorder une seule seconde la chance de proliférer quand il peut faire autrement.
L’exercice proposé en cours la semaine dernière n’était pas des plus simples, il devait le reconnaître. Les runes n’avaient qu’un intérêt limité si on ne les croisaient pas avec des enchantements appropriés. Ils avaient longtemps oeuvré sur les sigils qui ornaient leur plume, ils devaient également enchanter celle-ci. De prime abord, il aurait pourtant dit qu’il était à la portée de la Jenkins. De n’importe quelle Jenkins, même.
Il s’attendait à une remarque acerbe mais un silence quasi religieux s’imposa dans le bureau qu’ils occupaient. Seuls les grains de café dans le moulin installé à quelques pas de lui vint occuper l’espace le temps d’un instant. Il retrouva l’attitude de Camelia lorsque son infante se saisit du parchemin pour en prendre de nouveau connaissance. L’air subtilement concentré, elle avait une légère ride qui creusait son front et son regard semblait presque s’éclairer alors qu’il parcourait les mots tracés à la plume. Une seconde, son regard sur elle se fit presque tendre tant il se reconnut lui-même dans la démarche.
Il ne sentit pas la tension de la jeune femme alors qu’elle sortait sa baguette, puisque c’était un geste incroyablement naturel chez lui. L’instrument de bois, à peine pointé vers la plume qu’il avait mit à sa disposition, lui échappa des mains non sans crachoter une lumière vive mais éphémère. Sans se rendre compte que son sourire pouvait être mal interprété, le Professeur salua intérieurement le doute qui lui avait permis de ne pas rendre cet entretien vain, comme les précédents. Elle avoua, solennelle, ne plus contrôler sa baguette.
- Je vois…
A croire qu’il était incapable de répondre auter chose en première intention…
- Et vous avez pensé qu’il était plus logique de jouer les parias plutôt que de m’informer de ce petit souci ?
Ah. Oui. Et or de question qu'il se baisse pour ramasser l'objet du souci en question...
L’exercice proposé en cours la semaine dernière n’était pas des plus simples, il devait le reconnaître. Les runes n’avaient qu’un intérêt limité si on ne les croisaient pas avec des enchantements appropriés. Ils avaient longtemps oeuvré sur les sigils qui ornaient leur plume, ils devaient également enchanter celle-ci. De prime abord, il aurait pourtant dit qu’il était à la portée de la Jenkins. De n’importe quelle Jenkins, même.
Il s’attendait à une remarque acerbe mais un silence quasi religieux s’imposa dans le bureau qu’ils occupaient. Seuls les grains de café dans le moulin installé à quelques pas de lui vint occuper l’espace le temps d’un instant. Il retrouva l’attitude de Camelia lorsque son infante se saisit du parchemin pour en prendre de nouveau connaissance. L’air subtilement concentré, elle avait une légère ride qui creusait son front et son regard semblait presque s’éclairer alors qu’il parcourait les mots tracés à la plume. Une seconde, son regard sur elle se fit presque tendre tant il se reconnut lui-même dans la démarche.
Il ne sentit pas la tension de la jeune femme alors qu’elle sortait sa baguette, puisque c’était un geste incroyablement naturel chez lui. L’instrument de bois, à peine pointé vers la plume qu’il avait mit à sa disposition, lui échappa des mains non sans crachoter une lumière vive mais éphémère. Sans se rendre compte que son sourire pouvait être mal interprété, le Professeur salua intérieurement le doute qui lui avait permis de ne pas rendre cet entretien vain, comme les précédents. Elle avoua, solennelle, ne plus contrôler sa baguette.
- Je vois…
A croire qu’il était incapable de répondre auter chose en première intention…
- Et vous avez pensé qu’il était plus logique de jouer les parias plutôt que de m’informer de ce petit souci ?
Ah. Oui. Et or de question qu'il se baisse pour ramasser l'objet du souci en question...
- InvitéInvité
Re: i love it and i hate it at the same time. (andreis i)
Ven 9 Juin 2023 - 21:31
daylight | you and i drank the poison from the same vine. |
(mood) (tenue) Ce genre de souci, déclaré avec une facilité déconcertante par le professeur qui lui faisait face. Ça ressemble bien à un prof de runes, ça, s’imaginer que de perdre sa baguette ne représente qu’un vague agacement passager, qu’il retourne peinturlurer des surfaces de graphèmes et qu’il cesse de nous emmerder, lui susurra la voix apprivoisée de son ancien partenaire comme un genre de démon familier qui lui hantait les méninges. Les mots du Hill lui restèrent en travers de la gorge, et un éclat indigné se fraya enfin un chemin dans le regard de Bree, fusillant celui de son enseignant. « Et me mériter un sourire de ce genre en retour? Non merci. » Sa voix avait claqué en l’air comme une gifle, et le menton s’était relevé, portrait craché de son impérieuse mère lorsqu’on la poussait à bout - mais il fallait admettre que Camélia était plus mesurée que la créature de minuit qui hantait la psyché de sa fille cadette. Et, tout comme la dirigeante de l’ombre de la maison Jenkins, elle savait admettre rapidement qu’elle avait tort — lorsque ça l’avantageait. Bree leva une main gracieuse en l’air un bref instant, paume exposée, pour prévenir les réprimandes et présenter ses regrets avant d’être vertement tancée. « Pardonnez-moi, c’était inélégant de ma part », admit la Roumaine, neutralité travaillée se frayant un pénible chemin de retour sur son visage. Inélégant et non pas impoli, car Bree choisissait généralement ses palabres avec la verve du mot juste, et si ceux qui la connaissaient peu pouvaient généralement lui accorder le crédit bienveillant d’une présomption de bonne foi, ses proches et autres accointances agréables ou non savaient à quoi s’en tenir. Si la Jenkins avait souhaité s’excuser d’une impolitesse, elle l’aurait fait - et encore, elle ne se permettait pas de s’excuser elle-même. Déposait l’agentivité entre les paumes de l’enseignant, mais avec un impératif. Obligation de résultats, auraient ricané ses ami•es bientôt élevé•es au rang d’édiles.
Ne faudrait-il pas filer à l’anglaise, Bree dear? Elle ne tirerait visiblement rien de son enseignant qui semblait plus intéressé par l’exercice d’humiliation présenté que par la poursuite de ses études : lui avait présenté le défi à nouveau pour la coincer, puis, l’échec confirmé, s’était permis d’arborer une mine moqueuse. Il l’avait surprise à vouloir se confier par son regard premier, connivent, mais on n’y reprendrait pas la brune, qui se referma comme une huître. J’ai rien d’une étudiante pimbêche et un peu idiote de 22 ans qui se pâmerait face à toi, Hill. Prête à mettre fin à l’entretien alors qu’elle ne l’avait pas prévu, se permettant de reprendre les rênes, elle ignora sa baguette reposant au sol derrière le pédagogue pour mieux le fixer, doigts élégamment lacés sur ses genoux. « Quel est le compromis qui vous paraîtra acceptable, professeur? » Le mot lui brûla la langue de hiérarchie crasse - et fictive. « L’université ne tient pas de registre des absents. Devrais-je m’absenter de vos cours nécessitant ce genre de pratique magique pour ne pas transformer mon souci en sédition? » Tu ne peux pas t’en empêcher, n’est-ce pas?
Ne faudrait-il pas filer à l’anglaise, Bree dear? Elle ne tirerait visiblement rien de son enseignant qui semblait plus intéressé par l’exercice d’humiliation présenté que par la poursuite de ses études : lui avait présenté le défi à nouveau pour la coincer, puis, l’échec confirmé, s’était permis d’arborer une mine moqueuse. Il l’avait surprise à vouloir se confier par son regard premier, connivent, mais on n’y reprendrait pas la brune, qui se referma comme une huître. J’ai rien d’une étudiante pimbêche et un peu idiote de 22 ans qui se pâmerait face à toi, Hill. Prête à mettre fin à l’entretien alors qu’elle ne l’avait pas prévu, se permettant de reprendre les rênes, elle ignora sa baguette reposant au sol derrière le pédagogue pour mieux le fixer, doigts élégamment lacés sur ses genoux. « Quel est le compromis qui vous paraîtra acceptable, professeur? » Le mot lui brûla la langue de hiérarchie crasse - et fictive. « L’université ne tient pas de registre des absents. Devrais-je m’absenter de vos cours nécessitant ce genre de pratique magique pour ne pas transformer mon souci en sédition? » Tu ne peux pas t’en empêcher, n’est-ce pas?
BY CΔLΙGULΔ ☾
- Andrew Hillgo wild ☽ for a while
- » parchemins postés : 258
» miroir du riséd : giacomo gianniotti
» crédits : maav
» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & miguel pajares
» âge : 39 ans (depuis le 28 décembre 2024)
» situation : son âme s'est envolée en même temps que celle de son amour
» nature du sang : né-moldu
» particularité : loup-garou
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des Runes.ㅡ options facultatives :▣ Littérature magique, Histoire de la magie.
» profession : professeur d'étude des runes à Hungcalf - Directeur des Ethelred
» gallions sous la cape : 1558
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: i love it and i hate it at the same time. (andreis i)
Dim 11 Juin 2023 - 21:22
Tout s’éclairait mais paradoxalement, ça n’avait aucun sens aux yeux du Britannique. La raison de la sédition de son étudiante était claire mais il essayait de comprendre pourquoi elle gerait ce problème de cette manière. Qu’aurait il fait ? L’idée de manquer le moindre cours lui était inimaginable. Faire l’affront à un Professeur en ne participant pas n’aurait pas été envisageable non plus.
Il aurait prit le problème à bras le corps. Il l’aurait vu comme un sujet de recherche, comme un mystère à élucider. Il y aurait mit toute son énergie, tout son temps. Il aurait cherché l’aide de plus compétents que lui si ça c’était avéré nécessaire. Mais jamais, jamais il n’aurait abandonné l’idée de se servir de sa baguette qui était littéralement devenu l’extension de son bras.
Alors, était-ce une question d’égo de la part de la Jenkins ? Cette famille n’en manquait pas. Ou était-ce de la nonchalance ? Il ne la connaissait pas assez pour l’infirmer complètement mais ça ne semblait pas être son genre malgré l’image qu’elle aimait se donner. Il demande et la réponse déclenche un léger arc de sourcil sur le visage du Professeur qui ne comprend pas ce qu’elle lui reproche. Quel sourire ?
Il passe l’éponge puisqu’elle demande pardon. Pardon qu’il lui accorde volontiers d’un geste du menton. Les jeunes femmes de cette générations étaient elle toutes aussi impulsives ? Essayaient elle de prendre le contre-pied de la passivité de la génération précédente ? Andrew n’appréciait guère l’une et l’autre. Il faut dire que de toute sa vie, une seule femme avait acquit ses faveurs et il serait bien incapable de lui citer le moindre défaut.
- C’est ce qui vous semble être la meilleure solution, Mademoiselle Jenkins ? La fuite ? Le déni ? Vous n’avez rien de mieux à proposer ?
Parce que lui, si.
Il aurait prit le problème à bras le corps. Il l’aurait vu comme un sujet de recherche, comme un mystère à élucider. Il y aurait mit toute son énergie, tout son temps. Il aurait cherché l’aide de plus compétents que lui si ça c’était avéré nécessaire. Mais jamais, jamais il n’aurait abandonné l’idée de se servir de sa baguette qui était littéralement devenu l’extension de son bras.
Alors, était-ce une question d’égo de la part de la Jenkins ? Cette famille n’en manquait pas. Ou était-ce de la nonchalance ? Il ne la connaissait pas assez pour l’infirmer complètement mais ça ne semblait pas être son genre malgré l’image qu’elle aimait se donner. Il demande et la réponse déclenche un léger arc de sourcil sur le visage du Professeur qui ne comprend pas ce qu’elle lui reproche. Quel sourire ?
Il passe l’éponge puisqu’elle demande pardon. Pardon qu’il lui accorde volontiers d’un geste du menton. Les jeunes femmes de cette générations étaient elle toutes aussi impulsives ? Essayaient elle de prendre le contre-pied de la passivité de la génération précédente ? Andrew n’appréciait guère l’une et l’autre. Il faut dire que de toute sa vie, une seule femme avait acquit ses faveurs et il serait bien incapable de lui citer le moindre défaut.
- C’est ce qui vous semble être la meilleure solution, Mademoiselle Jenkins ? La fuite ? Le déni ? Vous n’avez rien de mieux à proposer ?
Parce que lui, si.
- InvitéInvité
Re: i love it and i hate it at the same time. (andreis i)
Dim 11 Juin 2023 - 22:26
daylight | you and i drank the poison from the same vine. |
(mood) (tenue) La sorcière aurait préféré soupirer et être honnête, à tout prendre. N’était pas contrariante par principe, même si l’enseignant éveillait en elle des envies de contrariété et de rébellion qui lui semblaient à la fois parfaitement étrangères, héritées de bribes transplantées par les crocs de la bête un soir de pleine lune, et une simple extension de son tempérament volontaire. Ne devenait pas leader qui le souhaitait, et ceux que l’on voyait trop bien emprunter ce rôle avaient rarement été dotés de personnalités tout à fait douces. Les déités qui s’étaient penchées sur son berceau l’avaient bénie d’une grande bienveillance – mais aussi d’un sale caractère de travaillante capable de se buter si on la touchait de trop près. Et Hill avait ce don tout particulier pour considérer ses semblables comme autres, semblait-il, avec une hauteur qu’elle surimposait contre ses traits à tort ou à raison. Peu importait, à la vérité : si la Jenkins pouvait bien admettre qu’il était brillant et un pédagogue correct, elle voyait surtout en lui un homme pédant qui se prenait pour meilleur qu’il ne l’était – comme tant d’hommes de son âge qui avaient à minima réussi leur carrière.
En un mot comme cent, il était à la fois barbant et prévisible, et si elle pouvait admettre que ses exercices proposés étaient intéressants, elle n’appréciait pas ses interactions avec lui. Que cherchait-il, dans ces conversations, outre polir ses aspérités à elle, aplanir ce qui devait lui paraitre épouvantablement inconvenant, tenter de mater un comportement pas tout à fait lisse? Bree chassa la pensée du bout de l’encéphale comme on aurait écarté un moustique agaçant du creux de son oreille. Elle était à deux doigts de prendre de la hauteur et d’abandonner son cours. Aurait pu résumer la situation en quelques coups, lui dire j’essaie de compléter un master en justice magique, parmi les cursus les plus exigeants que votre université offre, tout en menant de front l’éducation de mon jeune fils que j’ai décidé d’avoir comme une imbécile quand j’avais le cœur plein d’hormones et le corps rempli des caresses d’un homme qui n’a pas su m’aimer. Et je ne le regrette pas, pas tout à fait, mais je me regarde, derrière, et je me dis que j’ai été conne. Et que j’ai une carrière dans l’entreprise familiale à amorcer, et que je me demande si je n’ai pas eu tort, tout ce temps, d’affirmer haut et fort à mon entourage, mais surtout à moi, que je n’en avais rien à cirer, des rênes de l’entreprise, que c’était pas pour moi, et que j’ai cet étranger qui sommeille en moi et me mine. La nuit tombe, et je m’épuise, et je sens ramper sous ma peau cette bête qui ne demande pas mieux que de sortir déchirer membres et chairs innocentes.
et que j’ai voulu, égoïstement, garder mon cours de runes, parce que je me suis dit que j’avais bien le droit de conserver quelque chose qui ne serait qu’à moi, pour le plaisir, parce que ça me fait vibrer.
même si je n’ai pas la créativité débridée de mon aîné,
même si je n’ai pas été bénie de la même patience que ma sœur,
même si tout le personnel facultaire de sciences occultes m’observe comme si je n’étais que l’ombre de ma famille, comme si je devais nécessairement leur faire honneur ou honte par tous mes gestes.
fuck this shit, i don’t need this.
Mais se tut. Ravala son fiel, garda serrées derrière ses dents de perle ses confessions rageuses et chargées de regrets, celles qui, terrifiées, ne voulaient pas admettre la réalité la plus simple qui soit : Bree avait peur de ne plus être sorcière qu’à demi, et, écartelée qu’elle était déjà dans son quotidien, ne pouvait pas se donner le luxe de trouver des solutions immédiatement. Se doutait que sa nouvelle nature était à la source de sa mésentente avec l’outil magique, et espérait qu’un jour, elle deviendrait assez apaisée pour se réconcilier avec sa baguette. C’était passif – elle le savait. Était responsable de trop de choses, derrière, pour ne pas être obligée de s’en contenter pour l’heure. « Bien évidemment que ça ne me parait pas être la meilleure solution, professeur », rétorqua Bree d’un air impatient avec au fond du regard l’air téméraire qui sifflait ne me prenez pas pour une demeurée, je n’avais pas besoin de votre présence pour savoir que ce n’était pas l’idée du siècle. « mais entre la gestion de l’idéal et la réalité, je préfère la seconde. À moins que vous ayez autre chose à suggérer? » Non réellement, quel interlocuteur de merde pour un problème de cet acabit. Tout le monde, n’importe qui – sauf lui.
En un mot comme cent, il était à la fois barbant et prévisible, et si elle pouvait admettre que ses exercices proposés étaient intéressants, elle n’appréciait pas ses interactions avec lui. Que cherchait-il, dans ces conversations, outre polir ses aspérités à elle, aplanir ce qui devait lui paraitre épouvantablement inconvenant, tenter de mater un comportement pas tout à fait lisse? Bree chassa la pensée du bout de l’encéphale comme on aurait écarté un moustique agaçant du creux de son oreille. Elle était à deux doigts de prendre de la hauteur et d’abandonner son cours. Aurait pu résumer la situation en quelques coups, lui dire j’essaie de compléter un master en justice magique, parmi les cursus les plus exigeants que votre université offre, tout en menant de front l’éducation de mon jeune fils que j’ai décidé d’avoir comme une imbécile quand j’avais le cœur plein d’hormones et le corps rempli des caresses d’un homme qui n’a pas su m’aimer. Et je ne le regrette pas, pas tout à fait, mais je me regarde, derrière, et je me dis que j’ai été conne. Et que j’ai une carrière dans l’entreprise familiale à amorcer, et que je me demande si je n’ai pas eu tort, tout ce temps, d’affirmer haut et fort à mon entourage, mais surtout à moi, que je n’en avais rien à cirer, des rênes de l’entreprise, que c’était pas pour moi, et que j’ai cet étranger qui sommeille en moi et me mine. La nuit tombe, et je m’épuise, et je sens ramper sous ma peau cette bête qui ne demande pas mieux que de sortir déchirer membres et chairs innocentes.
et que j’ai voulu, égoïstement, garder mon cours de runes, parce que je me suis dit que j’avais bien le droit de conserver quelque chose qui ne serait qu’à moi, pour le plaisir, parce que ça me fait vibrer.
même si je n’ai pas la créativité débridée de mon aîné,
même si je n’ai pas été bénie de la même patience que ma sœur,
même si tout le personnel facultaire de sciences occultes m’observe comme si je n’étais que l’ombre de ma famille, comme si je devais nécessairement leur faire honneur ou honte par tous mes gestes.
fuck this shit, i don’t need this.
Mais se tut. Ravala son fiel, garda serrées derrière ses dents de perle ses confessions rageuses et chargées de regrets, celles qui, terrifiées, ne voulaient pas admettre la réalité la plus simple qui soit : Bree avait peur de ne plus être sorcière qu’à demi, et, écartelée qu’elle était déjà dans son quotidien, ne pouvait pas se donner le luxe de trouver des solutions immédiatement. Se doutait que sa nouvelle nature était à la source de sa mésentente avec l’outil magique, et espérait qu’un jour, elle deviendrait assez apaisée pour se réconcilier avec sa baguette. C’était passif – elle le savait. Était responsable de trop de choses, derrière, pour ne pas être obligée de s’en contenter pour l’heure. « Bien évidemment que ça ne me parait pas être la meilleure solution, professeur », rétorqua Bree d’un air impatient avec au fond du regard l’air téméraire qui sifflait ne me prenez pas pour une demeurée, je n’avais pas besoin de votre présence pour savoir que ce n’était pas l’idée du siècle. « mais entre la gestion de l’idéal et la réalité, je préfère la seconde. À moins que vous ayez autre chose à suggérer? » Non réellement, quel interlocuteur de merde pour un problème de cet acabit. Tout le monde, n’importe qui – sauf lui.
BY CΔLΙGULΔ ☾
- Andrew Hillgo wild ☽ for a while
- » parchemins postés : 258
» miroir du riséd : giacomo gianniotti
» crédits : maav
» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & miguel pajares
» âge : 39 ans (depuis le 28 décembre 2024)
» situation : son âme s'est envolée en même temps que celle de son amour
» nature du sang : né-moldu
» particularité : loup-garou
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des Runes.ㅡ options facultatives :▣ Littérature magique, Histoire de la magie.
» profession : professeur d'étude des runes à Hungcalf - Directeur des Ethelred
» gallions sous la cape : 1558
Inventaire Sorcier
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Re: i love it and i hate it at the same time. (andreis i)
Mar 13 Juin 2023 - 21:55
L’oeil se darde sur l’étudiante, cherchant vainement à comprendre ce qui se tramait dans l’esprit de celle-ci. Il essayait, parfois, de se remémorer ce qu’il avait pu vivre à l’époque où lui même usait les bancs de cette université. Mais le manque d’empathie se faisait terrible, indicible, quand il n’était pas capable de comprendre son interlocuteur.
Aurait il simplement été capable de l’écouter, si elle s’était mise à parler cette vie trop remplie ? De cet entassement infini de doutes et d’obligations ? De l’écouter peut-être mais certainement pas de comprendre. Il n’aurait été que trop heureux d’être l’héritier de la Jenkins. L’éducation d’un enfant n’aurait jamais été un problème, car il aurait fait en sorte que l’enfant en question n’existe jamais. Il ne se serait jamais amouraché d’une femme qui ne voulait pas de lui. La seule condition qu’il aurait pu comprendre, c’est celle qu’il sent sans la saisir.
Qu’importe, elle fait le choix de ne rien dire. Peut-être n’en saura-t-il jamais rien mais ce dont il ne doute pas, c’est qu’elle a mieux à proposer, mieux à faire que d’abandonner. Passé sa réponse, il laisse plusieurs secondes en suspend. Comme s’il espérait qu’elle se rattrape. Qu’elle ose. Qu’elle propose. Mais le silence se fait de plus en plus lourd jusqu’à ce que le Hill ne se penche, ne ramasse la baguette dissidente et ne la tend à sa propriétaire.
- Vous n’êtes pas sans savoir que l’expression de la magie requiert un équilibre. Il y a visiblement un rupture de cet équilibre dont vous ne devez pas ignorer la cause, j’imagine. A défaut de pouvoir endiguer cette cause, vous pouvez adapter votre baguette. Si certains se targuent d’observer une prétendue sensibilité, n’oublions pas qu’il ne s’agit que d’un outil, un canalisateur. Il n’est pas rare que certains arrangements les rendent plus dociles.
Il en était de même avec les étudiante, n’est ce pas ?
Aurait il simplement été capable de l’écouter, si elle s’était mise à parler cette vie trop remplie ? De cet entassement infini de doutes et d’obligations ? De l’écouter peut-être mais certainement pas de comprendre. Il n’aurait été que trop heureux d’être l’héritier de la Jenkins. L’éducation d’un enfant n’aurait jamais été un problème, car il aurait fait en sorte que l’enfant en question n’existe jamais. Il ne se serait jamais amouraché d’une femme qui ne voulait pas de lui. La seule condition qu’il aurait pu comprendre, c’est celle qu’il sent sans la saisir.
Qu’importe, elle fait le choix de ne rien dire. Peut-être n’en saura-t-il jamais rien mais ce dont il ne doute pas, c’est qu’elle a mieux à proposer, mieux à faire que d’abandonner. Passé sa réponse, il laisse plusieurs secondes en suspend. Comme s’il espérait qu’elle se rattrape. Qu’elle ose. Qu’elle propose. Mais le silence se fait de plus en plus lourd jusqu’à ce que le Hill ne se penche, ne ramasse la baguette dissidente et ne la tend à sa propriétaire.
- Vous n’êtes pas sans savoir que l’expression de la magie requiert un équilibre. Il y a visiblement un rupture de cet équilibre dont vous ne devez pas ignorer la cause, j’imagine. A défaut de pouvoir endiguer cette cause, vous pouvez adapter votre baguette. Si certains se targuent d’observer une prétendue sensibilité, n’oublions pas qu’il ne s’agit que d’un outil, un canalisateur. Il n’est pas rare que certains arrangements les rendent plus dociles.
Il en était de même avec les étudiante, n’est ce pas ?
- InvitéInvité
Re: i love it and i hate it at the same time. (andreis i)
Jeu 6 Juil 2023 - 15:08
daylight | you and i drank the poison from the same vine. |
(mood) (tenue) Si la sorcière avait pris le temps d’analyser ce qui l’agaçait au plus haut point chez le pédagogue, peut-être aurait-elle été capable de mettre des mots sur l’impression qu’il lui donnait – mais c’était sans compter l’émotion qui la travaillait jusque dans ses os d’antipathie, comme une senteur dont elle se souvenait presque, mais qu’elle ne parvenait pas à identifier. Il lui était à la fois tellement connu, et épouvantablement étranger. Antithèse de ce qu’elle était, chargé de certitudes pompeuses, aurait-elle pu comprendre, si seulement elle avait tenté de le faire plutôt que de s’ériger en statue de neutralité et d’indifférence. Sauf qu’on ne pouvait pas tout à fait prendre de haut ceux qui avaient un pouvoir sur soi, surtout lorsqu’il s’agissait d’un étroit collaborateur de ses parents. Alors elle était polie, tout juste sur le fil entre bienséance arrogante et sédition caractérielle, on ne pourrait la blâmer de rien, si ce n’était d’avoir un tempérament. Is this what you like, then, when students are sitting at your feet looking at you like you’re some arrogant god, unable to challenge you?
Bree l’écouta, figée, et l’observa se relever, le geste élégant et économe qui traduisait tout ce qu’il aurait fallu savoir au sujet du Britannique. Qu’il accordait une attention toute spéciale aux fioritures, au paraître, engoncé dans une retenue proprette qui cachait – quoi? ça n’avait pas d’importance, ça ne l’intéressait pas, se promit la Jenkins, mais pourquoi y songeait-elle, alors? Elle accepta sa baguette lorsqu’il la lui rendit, l’outil tremblant au contact de ses doigts, et lui jeta un regard noir, laissant pour la première fois de leur entretien échapper un iota qui n’aurait été attribuable à sa neutralité érigée en bouclier – verrait-il l’inquiétude qui lui serrait les tripes, dévorait la poitrine? Comprendrait-il, au-delà de la façade travaillée de Bree, qu’elle était terrifiée de ne plus être qu’à demi-sorcière, et de ce que ça signifiait? Am I to be more beast than woman, then? « Vous avez certainement raison », finit-elle par articuler. Entendrait-il le découragement qui s’était glissé dans sa voix? Saurait-il le comprendre pour ce qu’il était, la volonté de ne pas dépendre des autres, de s’élever, sans s’étouffer des bras d’autrui, et pourtant, se savoir étroitement liée à la volonté de ses parents, et l’accepter à contre-cœur? Entendrait-il tout cela, ou ne l’attribuerait-il qu’à une jeune femme au tempérament aiguisé et buté, enfin mise face à ses contradictions? « Pour des raisons qui m’appartiennent, je ne peux pas faire appel aux arcanistes liés à la Jenkins. Ce qui, vous le savez, laisse relativement peu de sorciers disponibles dans la région ». Sans que l’entreprise arcaniste n’emploie tous ceux qui oeuvraient dans le domaine des sciences occultes, rares étaient ceux qui n’étaient pas passés par un de ses stages. Et Bree ne voulait pas avoir une troisième tare à son nom auprès de ses parents.
« Je… » hésita pour la première fois, et tout dans sa posture sembla changer. Ses pommettes moins effilées par la tension qui quitta ses joues, et si elle ne baissa pas tout à fait la tête, son menton était certainement moins relevé que la posture de défiance élégante adoptée plus tôt. « Mes parents ont toujours voulu que je reprenne les rênes de la Jenkins, professeur. Ils m’y destinent depuis que je suis petite. Mes aînés sont des arcanistes talentueux et dévoués, mais ils n’ont aucun intérêt pour la gestion et le leadership. Je suis à peine revenue de Roumanie depuis un an, et tous au sein de l’entreprise ne m’acceptent pas. De quoi aurait l’air une future cheffe d’entreprise de ce calibre, qui ne soit même pas capable de contrôler sa baguette? » Brûlante de franchise, pour la première fois, et ce genre de confession était tellement rare chez elle que l’enseignant ne pourrait se douter de la valeur de ses paroles. « Si vous avez un tuteur à me recommander qui ne soit pas lié à l’entreprise, je pourrais le contacter. Je tâcherai d’être plus coopérative en cours lorsque je me serai améliorée. »
Bree l’écouta, figée, et l’observa se relever, le geste élégant et économe qui traduisait tout ce qu’il aurait fallu savoir au sujet du Britannique. Qu’il accordait une attention toute spéciale aux fioritures, au paraître, engoncé dans une retenue proprette qui cachait – quoi? ça n’avait pas d’importance, ça ne l’intéressait pas, se promit la Jenkins, mais pourquoi y songeait-elle, alors? Elle accepta sa baguette lorsqu’il la lui rendit, l’outil tremblant au contact de ses doigts, et lui jeta un regard noir, laissant pour la première fois de leur entretien échapper un iota qui n’aurait été attribuable à sa neutralité érigée en bouclier – verrait-il l’inquiétude qui lui serrait les tripes, dévorait la poitrine? Comprendrait-il, au-delà de la façade travaillée de Bree, qu’elle était terrifiée de ne plus être qu’à demi-sorcière, et de ce que ça signifiait? Am I to be more beast than woman, then? « Vous avez certainement raison », finit-elle par articuler. Entendrait-il le découragement qui s’était glissé dans sa voix? Saurait-il le comprendre pour ce qu’il était, la volonté de ne pas dépendre des autres, de s’élever, sans s’étouffer des bras d’autrui, et pourtant, se savoir étroitement liée à la volonté de ses parents, et l’accepter à contre-cœur? Entendrait-il tout cela, ou ne l’attribuerait-il qu’à une jeune femme au tempérament aiguisé et buté, enfin mise face à ses contradictions? « Pour des raisons qui m’appartiennent, je ne peux pas faire appel aux arcanistes liés à la Jenkins. Ce qui, vous le savez, laisse relativement peu de sorciers disponibles dans la région ». Sans que l’entreprise arcaniste n’emploie tous ceux qui oeuvraient dans le domaine des sciences occultes, rares étaient ceux qui n’étaient pas passés par un de ses stages. Et Bree ne voulait pas avoir une troisième tare à son nom auprès de ses parents.
« Je… » hésita pour la première fois, et tout dans sa posture sembla changer. Ses pommettes moins effilées par la tension qui quitta ses joues, et si elle ne baissa pas tout à fait la tête, son menton était certainement moins relevé que la posture de défiance élégante adoptée plus tôt. « Mes parents ont toujours voulu que je reprenne les rênes de la Jenkins, professeur. Ils m’y destinent depuis que je suis petite. Mes aînés sont des arcanistes talentueux et dévoués, mais ils n’ont aucun intérêt pour la gestion et le leadership. Je suis à peine revenue de Roumanie depuis un an, et tous au sein de l’entreprise ne m’acceptent pas. De quoi aurait l’air une future cheffe d’entreprise de ce calibre, qui ne soit même pas capable de contrôler sa baguette? » Brûlante de franchise, pour la première fois, et ce genre de confession était tellement rare chez elle que l’enseignant ne pourrait se douter de la valeur de ses paroles. « Si vous avez un tuteur à me recommander qui ne soit pas lié à l’entreprise, je pourrais le contacter. Je tâcherai d’être plus coopérative en cours lorsque je me serai améliorée. »
BY CΔLΙGULΔ ☾
- Andrew Hillgo wild ☽ for a while
- » parchemins postés : 258
» miroir du riséd : giacomo gianniotti
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» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & miguel pajares
» âge : 39 ans (depuis le 28 décembre 2024)
» situation : son âme s'est envolée en même temps que celle de son amour
» nature du sang : né-moldu
» particularité : loup-garou
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des Runes.ㅡ options facultatives :▣ Littérature magique, Histoire de la magie.
» profession : professeur d'étude des runes à Hungcalf - Directeur des Ethelred
» gallions sous la cape : 1558
Inventaire Sorcier
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Re: i love it and i hate it at the same time. (andreis i)
Sam 8 Juil 2023 - 8:55
Le regard apeuré ne lui allait pas. Pas plus qu’à lui d’ailleurs. Avait il déjà vu autre chose dans le regard des Jenkins de sa connaissance, que de la determination ? La cadette semblait en tout point vulnérable alors qu’elle observe sa propre baguette et qu’elle tend ses doigts serties de trop nombreuses, assez pour que ce soit ridicule en tout cas, bagues. Elle avait arrêté de respirer au moment où la pulpe de sa peau était entré en contact avec le bois de cèdre.
« Vous avez certainement raison », le laïus aurait fait son effet. Si facilement ? Andrew ne se reposait jamais sur ses lauriers. Même s’il se tenait en haut estime, une victoire trop simple serait toujours douteuse à ses yeux. Il n’entend pas le découragement dans la voix de son étudiante parce qu’à cet instant précis, il est presque certain qu’elle ne dit ça que pour accélérer la fin de cette entretien qu’elle trouve pénible. « Pour des raisons qui m’appartiennent, je ne peux pas faire appel aux arcanistes liés à la Jenkins. Ce qui, vous le savez, laisse relativement peu de sorciers disponibles dans la région ».
- Voila qui est fâcheux.
Semblait il que le Hill n’était pas assez explicite, puisqu’il avait déjà en tête une projet ou deux qui pourrait faciliter la préhension de cette baguette dissidente. Toutes deux comprenaient des sigils et des enchantements de son cru. Ceux là même qu’il fomentait dans son esprit. Mais puisqu’il était parfois du genre arrogant, il aimait bien se faire un peu supplier. « (…) De quoi aurait l’air une future cheffe d’entreprise de ce calibre, qui ne soit même pas capable de contrôler sa baguette? »
- Mhm… ?
Trop accaparé par ses pensées, déjà plongé dans les recherches qu’il pourrait mener pour la Jenkins, il n’a pas vraiment écouté tout ce qu’elle a pu confier. Il remarque néanmoins la posture moins revêche, plus accablée. « Si vous avez un tuteur à me recommander qui ne soit pas lié à l’entreprise, je pourrais le contacter. Je tâcherai d’être plus coopérative en cours lorsque je me serai améliorée. »
- Ca vous ennuierait tant de travailler avec moi Miss Jenkins ? Ou pensez vous qu’un tel défi n’est pas à ma portée ? Vous avez beau être du genre pénible, je ne vois pas qui d’autre vous conseiller si vous écartez tout ceux qui travaillent pour ou au sein de la Jenkins. A moins peut-être qu’un voyage de longue durée au Nicaragua ne vous intéresse ?
Il marque une pause, mais très courte, avant de conclure d’un air éminemment amusé.
- Non ? Et bien je crois que vous êtes coincé avec moi, Mademoiselle Jenkins.
« Vous avez certainement raison », le laïus aurait fait son effet. Si facilement ? Andrew ne se reposait jamais sur ses lauriers. Même s’il se tenait en haut estime, une victoire trop simple serait toujours douteuse à ses yeux. Il n’entend pas le découragement dans la voix de son étudiante parce qu’à cet instant précis, il est presque certain qu’elle ne dit ça que pour accélérer la fin de cette entretien qu’elle trouve pénible. « Pour des raisons qui m’appartiennent, je ne peux pas faire appel aux arcanistes liés à la Jenkins. Ce qui, vous le savez, laisse relativement peu de sorciers disponibles dans la région ».
- Voila qui est fâcheux.
Semblait il que le Hill n’était pas assez explicite, puisqu’il avait déjà en tête une projet ou deux qui pourrait faciliter la préhension de cette baguette dissidente. Toutes deux comprenaient des sigils et des enchantements de son cru. Ceux là même qu’il fomentait dans son esprit. Mais puisqu’il était parfois du genre arrogant, il aimait bien se faire un peu supplier. « (…) De quoi aurait l’air une future cheffe d’entreprise de ce calibre, qui ne soit même pas capable de contrôler sa baguette? »
- Mhm… ?
Trop accaparé par ses pensées, déjà plongé dans les recherches qu’il pourrait mener pour la Jenkins, il n’a pas vraiment écouté tout ce qu’elle a pu confier. Il remarque néanmoins la posture moins revêche, plus accablée. « Si vous avez un tuteur à me recommander qui ne soit pas lié à l’entreprise, je pourrais le contacter. Je tâcherai d’être plus coopérative en cours lorsque je me serai améliorée. »
- Ca vous ennuierait tant de travailler avec moi Miss Jenkins ? Ou pensez vous qu’un tel défi n’est pas à ma portée ? Vous avez beau être du genre pénible, je ne vois pas qui d’autre vous conseiller si vous écartez tout ceux qui travaillent pour ou au sein de la Jenkins. A moins peut-être qu’un voyage de longue durée au Nicaragua ne vous intéresse ?
Il marque une pause, mais très courte, avant de conclure d’un air éminemment amusé.
- Non ? Et bien je crois que vous êtes coincé avec moi, Mademoiselle Jenkins.