- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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"Même que des fois, moi je vomis !" (Arthur) (terminé)
Jeu 13 Juil 2023 - 0:39
Si Cataleya avait longuement jugé l’état de @Miguel Pajares lors de la soirée des licornes, force était d’admettre qu’en cette nuit de Juin elle ne se sentait pas bien mieux. Capitaine d’un vaisseau qui prenait l’eau -aka son corps-, la Blackthorn tanguait tant que son coeur pesait sur ses lèvres entrouvertes. Étonnamment droite pourtant, elle parvenait encore à tromper son monde puisque étonnamment conscience du fait qu’il ne lui faille surtout pas se lever, même pour pisser, car sa démarche hasardeuse la contraindrait à accrocher un ou deux passants ou se manger un mur tant la salle semblait la basculer tantôt dans un sens, tantôt dans l’autre. Que Circée la maudisse ! Ca lui apprendrait à vouloir suivre le grymm dans ses consommation trop rapides, et crapotter sur la tentacula qu’on lui avait proposé juste après. Pire erreur à commettre que de mélanger plusieurs l'alcool, et fumer par la suite. Sans doute Wyatt l'avait un jour mise en garde, mais elle avait oublié…
A califourchon sur Miguel, la tête enfoncée dans son épaule pour ne pas chavirer, Cataleya oscille entre flagellation mentale et des pouffements à des blagues qui lui ferait généralement lever les yeux au ciel mais souffrait de plus en plus d’une prise de conscience à laquelle elle s’acharnait à échapper. Maman… Elle avait fini par envoyer des messages incohérents à Kiran, lui demandant par trois fois si elle était une mauvaise personne mais, lorsqu’il lui avait demandé en réponse si elle avait bu, elle s’était contenté d’un odieu “just un vert”. Occultant de fait toutes les questions inquiètes qui en avait suivi. Ça n'avait pas empêché la rousse d’aussitôt se précipiter sur le numéro d’Arthur pour lui confier ce terrible mensonge, une photo des shooter alignés sur sa table pour preuve de sa culpabilité. Pour ne pas paraître (trop) alcoolisée cependant, elle s’était sentie obligée de rédiger des sms en roumain mais avait eu tôt fait de réaliser qu’elle ne connaît que la phonétique des mots utilisés et que ceux-ci était profondément approximatifs. Pourquoi parlait-elle métronome et endive ? Tant pis, elle couperait le tout de mot anglais mal orthographié et de quelques notions d’espagnol puisque entendre un madrilène rouler exagérément ses “r” sembla, sur l’instant, profondément l’inspirer. Parfait ! Aucun Être profondément bourré ne pouvait communiquer en deux.. Trois langues ! Arthur n’y verrait que du feu.
Pas peu fière, et globalement absorbée par les discussions qui prenaient place autour d’elle, elle avait totalement oubliée son portable et ne l’avait repris qu’une bonne heure après lorsque, assise sur la cuvette rabattu des toilettes, en proie à des questionnement éthiques devant lesquelles elle riait habituellement à gorge déployée, elle s’était rappelé que la pleine lune approchait et que ça expliquait certainement son besoin de boire plus que de raison. Profondément hantée par l'une d'entre elle. Pas le temps de vérifier les statistiques de morsure britannique puisque, la gorge serré et les larmes aux yeux, elle s'était sentit obligée de demander à Arthur s'il pensait qu'elle avait perdu son âme. Après tout, elle n'était pas franchement la meilleure personne qu'ait porté ce monde et, si se moquer des autres était toujours un peu drôle, le karma avait forcément mit à prix sa jolie petite tête rousse. Elle glisserait dans les escaliers et aurait une mort stupide, forcément, mais serait obligée de hanter un lieu un nul comme ces toilette. Ou sa cave. Avec le spectre pas encore réveillé de l'homme que @"Jolan Wauters" avait dévoré...
L'appel d’Arthur la fit sursauter plus que le râlement général des filles derrière la porte des toilettes qu’elle occupait sans raison. Où était-elle ?
" Dans des toilettes…? " Si elle souffla à peine la réponse puisque le ton usité ne lui laissait entrevoir rien qui vaille, force fut d’admettre qu’elle avait jeté l’information comme une évidence. Quoi qu’elle s’empressa de donner plus d’information. " Avec des dessins obscènes sur ses murs et un numéro de téléphone pour… Je n’arrive pas à lire, c’est très laid. " Si elle envisagea de demander à Arthur s’il voulait qu’elle lui dicte le numéro, le bref silence de celui-ci sembla soudainement lui faire comprendre ce qu’il attendait véritablement de cet échange. " Aaaaaah ! Euh. Taverne du troll, pardon ! Tu voulais venir ? " Non parce qu'elle n'était décidément pas prête de présenter Miguel à Arthur ; ce dernier lui briserait le bras au moindre serrage de m- Oh. D'accord. Elle l'attendrait dehors alors.
Le cul tout d'abord posé sur les pavés sale de Myrddin Wyllt District, puis énergiquement frotté lorsqu'elle se rendit finalement compte que c'était purement répugnant, Cataleya balaya ses larmes, renifla maladroitement et s'élança finalement à toute vitesse lorsqu'elle vit la carrure sévère d'Arthur percer les ténèbres. Etait-ce seulement lui ? Peut être. Il fronçait les sourcils en tout cas ! Redresse Cat, tu vires à gauche. Redresse ! Ok, elle courrait clairement en zigzag, manqua de s’étaler au sol lorsqu'elle trébucha sur un petit cailloux, mais trouva son point de chute en plaquant maladroitement son front contre le torse du roumain. Aïe. La main se porta par réflexe à front mais eu tôt fait d'abandonner sa tâche puisque, une nouvelle fois, le front s'abatit sur le torse du diplomate pour réclamer le plus bizarrement du monde une étreinte dont elle avait effroyablement besoin. Il était venu.
" Je crois que je suis en train de mourir Arthur.. J'suis vraiment pas bien... Vraiment, vraiment pas bien.. Et je vais pleurer. " Elle marmonnait dans sa chemise, tenue dans un équilibre dont il était le piler fondateur puisque le monde semblait autour d'elle chavirer. " En fait, tu t'inquiètes pour moi..." Evidemment Cat, qu'il s'inquiétait ; il t'ouvrait sa porte continuellement et t'avais aidé à gérer l'une des pires nuit de ta vie. Comment pouvais tu en douter ? Et comment avais-tu pu passer de ton initial "porte moi" à ça ?
A califourchon sur Miguel, la tête enfoncée dans son épaule pour ne pas chavirer, Cataleya oscille entre flagellation mentale et des pouffements à des blagues qui lui ferait généralement lever les yeux au ciel mais souffrait de plus en plus d’une prise de conscience à laquelle elle s’acharnait à échapper. Maman… Elle avait fini par envoyer des messages incohérents à Kiran, lui demandant par trois fois si elle était une mauvaise personne mais, lorsqu’il lui avait demandé en réponse si elle avait bu, elle s’était contenté d’un odieu “just un vert”. Occultant de fait toutes les questions inquiètes qui en avait suivi. Ça n'avait pas empêché la rousse d’aussitôt se précipiter sur le numéro d’Arthur pour lui confier ce terrible mensonge, une photo des shooter alignés sur sa table pour preuve de sa culpabilité. Pour ne pas paraître (trop) alcoolisée cependant, elle s’était sentie obligée de rédiger des sms en roumain mais avait eu tôt fait de réaliser qu’elle ne connaît que la phonétique des mots utilisés et que ceux-ci était profondément approximatifs. Pourquoi parlait-elle métronome et endive ? Tant pis, elle couperait le tout de mot anglais mal orthographié et de quelques notions d’espagnol puisque entendre un madrilène rouler exagérément ses “r” sembla, sur l’instant, profondément l’inspirer. Parfait ! Aucun Être profondément bourré ne pouvait communiquer en deux.. Trois langues ! Arthur n’y verrait que du feu.
Pas peu fière, et globalement absorbée par les discussions qui prenaient place autour d’elle, elle avait totalement oubliée son portable et ne l’avait repris qu’une bonne heure après lorsque, assise sur la cuvette rabattu des toilettes, en proie à des questionnement éthiques devant lesquelles elle riait habituellement à gorge déployée, elle s’était rappelé que la pleine lune approchait et que ça expliquait certainement son besoin de boire plus que de raison. Profondément hantée par l'une d'entre elle. Pas le temps de vérifier les statistiques de morsure britannique puisque, la gorge serré et les larmes aux yeux, elle s'était sentit obligée de demander à Arthur s'il pensait qu'elle avait perdu son âme. Après tout, elle n'était pas franchement la meilleure personne qu'ait porté ce monde et, si se moquer des autres était toujours un peu drôle, le karma avait forcément mit à prix sa jolie petite tête rousse. Elle glisserait dans les escaliers et aurait une mort stupide, forcément, mais serait obligée de hanter un lieu un nul comme ces toilette. Ou sa cave. Avec le spectre pas encore réveillé de l'homme que @"Jolan Wauters" avait dévoré...
L'appel d’Arthur la fit sursauter plus que le râlement général des filles derrière la porte des toilettes qu’elle occupait sans raison. Où était-elle ?
" Dans des toilettes…? " Si elle souffla à peine la réponse puisque le ton usité ne lui laissait entrevoir rien qui vaille, force fut d’admettre qu’elle avait jeté l’information comme une évidence. Quoi qu’elle s’empressa de donner plus d’information. " Avec des dessins obscènes sur ses murs et un numéro de téléphone pour… Je n’arrive pas à lire, c’est très laid. " Si elle envisagea de demander à Arthur s’il voulait qu’elle lui dicte le numéro, le bref silence de celui-ci sembla soudainement lui faire comprendre ce qu’il attendait véritablement de cet échange. " Aaaaaah ! Euh. Taverne du troll, pardon ! Tu voulais venir ? " Non parce qu'elle n'était décidément pas prête de présenter Miguel à Arthur ; ce dernier lui briserait le bras au moindre serrage de m- Oh. D'accord. Elle l'attendrait dehors alors.
Le cul tout d'abord posé sur les pavés sale de Myrddin Wyllt District, puis énergiquement frotté lorsqu'elle se rendit finalement compte que c'était purement répugnant, Cataleya balaya ses larmes, renifla maladroitement et s'élança finalement à toute vitesse lorsqu'elle vit la carrure sévère d'Arthur percer les ténèbres. Etait-ce seulement lui ? Peut être. Il fronçait les sourcils en tout cas ! Redresse Cat, tu vires à gauche. Redresse ! Ok, elle courrait clairement en zigzag, manqua de s’étaler au sol lorsqu'elle trébucha sur un petit cailloux, mais trouva son point de chute en plaquant maladroitement son front contre le torse du roumain. Aïe. La main se porta par réflexe à front mais eu tôt fait d'abandonner sa tâche puisque, une nouvelle fois, le front s'abatit sur le torse du diplomate pour réclamer le plus bizarrement du monde une étreinte dont elle avait effroyablement besoin. Il était venu.
" Je crois que je suis en train de mourir Arthur.. J'suis vraiment pas bien... Vraiment, vraiment pas bien.. Et je vais pleurer. " Elle marmonnait dans sa chemise, tenue dans un équilibre dont il était le piler fondateur puisque le monde semblait autour d'elle chavirer. " En fait, tu t'inquiètes pour moi..." Evidemment Cat, qu'il s'inquiétait ; il t'ouvrait sa porte continuellement et t'avais aidé à gérer l'une des pires nuit de ta vie. Comment pouvais tu en douter ? Et comment avais-tu pu passer de ton initial "porte moi" à ça ?
- Arthur BatthyányOldie ㄨ experimented wizard
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Re: "Même que des fois, moi je vomis !" (Arthur) (terminé)
Sam 15 Juil 2023 - 17:17
Même que des fois, moi je vomis ! ft. @Cataleya Blackthorn | 29.06.23Soupirant dans sa barbe à peine naissante, Arthur referma le dossier devant lui et pinça l’arrête de son nez de ses deux doigts. Un froncement de sourcils accompagna le geste et il s’empressa de boire un verre d’eau. Bien qu’ayant une hygiène de vie irréprochable, une migraine carabinée s’était emparée de lui et l’empêchait de se concentrer. La faute à cet air instrumental qui jouait les invités perturbateurs depuis la nuit dernière. Il s’était levé sur ces notes mystérieuses et ne parvenait pas à les chasser de son esprit. À en devenir complètement fou…
Il accueillit son prochain rendez-vous avec la même expression que les précédents depuis son arrivée sur le territoire écossais : un mélange de froideur et d’indifférence. Converser sur les lois et négocier des affaires s’avérait extrêmement compliqué lorsque hanté de la sorte par des sonorités étranges et il lui fallut un trésor de concentration pour parvenir à en voir la fin avec succès, sans laisser deviner son mal. Voilà pourquoi il était bon à son travail : il ne laissait pas paraître même les inconvénients majeurs. Il pourrait avoir un bras disloqué que son visage serait le même.
Nonobstant cet air entêtant semblable à de la torture, le diplomate parvint à clore chacune de ses argumentations et parvint même, par deux fois, à avoir gain de cause lors d’un débat houleux. Sa montre magique indiqua bientôt l’heure de son départ et il précipita sa dernière réunion pour quitter le Ministère de la magie de Londres. Les rues, à cette heure-ci et sous cette chaleur, étaient bondées, si bien qu’il vit son retour dans la petite ville calme d’Inverness comme une bénédiction.
Avant retrouver le confort de son appartement surprotégé par divers sorts et runes appris au fil du temps, des études supérieures et de l’expérience (à ne pas négliger), il se dirigea vers la salle de sport la plus proche où son air d’ours bourru gardait tout le monde à distance, peu importe l’heure de la journée. Certains ne comprenaient pas (ne pouvant pas savoir quoi qu’il en soit) que, passant sa journée à argumenter et discuter, il ne souhaitait pas continuer une fois hors de son lieu de travail. Voilà pourquoi, la plupart des mortels le trouvaient peu causant, à la limite de l’antipathique.
...Take my eyes… Arthur secoua la tête pour se concentrer. Cette musique devenait de plus en plus parasitante, à la limite de l’obsession. Il avait beau compter ses répétitions, diriger son esprit vers des choses beaucoup plus importantes que des chansons débiles, celle-ci était plus forte que tout le reste. Et d’où lui venait cette impression de déjà-vu ? La connaissait-il ? Bien évidemment, l’ours mal léché grogna lorsque cette obsession lui valut de manquer son mouvement et froisser un muscle. Son corps vibrant sous la douleur, il se réfugia dans les toilettes fermées de l’établissement pour faire usage de sa baguette et soigner sa vieille carcasse. Mais le refrain de la chanson, lui, se montrait plus tenace qu’un strangulot.
Revenu dans ses appartements, il soulagea les courbures de son corps sous une douche froide parfaite pour son état et avant même qu’il ne s’en rende compte, son esprit se mit à vagabonder sous l’eau et bientôt, l’air qui le hantait passa la barrière de ses lèvres.« I love you baby and if it's quite all right
I need you baby to warm your lonely night
I love you baby trust in me when I saaaaaay »
Abasourdi par sa propre bêtise, il secoua plusieurs fois la tête. Non mais… venait-il de chanter ? Lui ? Vraiment ? Une chanson d’amour, et puis quoi encore ? Arthur grogna sous la douche et ferma le robinet avant de passer une serviette autour de sa taille. La douleur dans son biceps avait disparu, mais pas la mélodie. Elle ne voulait pas s’en aller, si bien qu’il se demanda si on ne lui avait pas jeté un sort à son insu.
Frénétiquement, il fouilla dans sa pièce secrète à la recherche d’un sort pouvant infliger une telle torture et, s’il existait, son contresort. Il ne trouva rien. Mais son regard clair tomba bientôt sur une sphère en verre de la taille d’une grosse bille au cœur rougeoyant. Son rapeltout. Qu’avait-il oublié ? Arthur passa en revue chaque étape de sa journée, son agenda sorcier et même son appareil moldu - sans succès. Il n’avait pourtant rien oublié mais l’objet magique s’obstinait à lui indiquer le contraire.
Rapidement, il dût mettre cette quête de côté car Cataleya se manifestait dans ses messages de façon confuse et incompréhensible, titillant l’alarme interne du Roumain. Dans quoi se fourrait-elle encore, pensa-t-il dans sa langue natale. La demoiselle avait le chic pour se mettre dans l’embarras et il ne comprenait pas pourquoi sa garde lui avait été assignée. Et surtout, depuis quand ? Néanmoins, après avoir réussi à lui extirper son lieu de stationnement actuel, il partit s’habiller pour aller la ramasser (ouioui).
Avec l'allure menaçante qui lui seyait habituellement, on était loin de se douter de ce qui se tramait sous son crâne dur...« Oh pretty baby don't bring me down I pray
Oh pretty baby come on and find you stay
And let me love you baby let me love you »
N’oubliant pas son devoir de “père de substitution sans l’avoir même demandé”, il se laissait de nouveau envahir par la mélodie alors qu’il se dirigeait vers la Taverne du Troll. C’était plus fort que lui, son esprit connaissait les paroles, tout comme ses lèvres, alors que sa raison ne comprenait rien à rien à ce bordel. Pourtant, il n’eut plus longtemps le loisir d’y penser car la silhouette vacillante de Cataleya se présenta devant lui et il arriva à temps pour l’intercepter contre son torse - non pas qu’il eut cherché à ce que ça se produise… Cherchait-elle une étreinte ? Maladroitement, il posa ses mains sur le haut de son dos et le tapota sans réelle assurance.
« K… » Commença-t-il par dire en roumain avant de se rappeler que, malgré ses nombreux efforts pour le copier, elle ne saurait en comprendre un traître mot. « Ne raconte pas de bêtise, gamine. Tu ne vas pas mourir. » Tout plutôt que d’avouer qu’en effet, il s’inquiétait pour elle. « Que vaut une telle intoxic… » Soudainement, Arthur s’arrêta. Voilà, il se souvenait. La musique de ce vieil homme moldu qu’il avait écouté avec Isabelle, le soir de leur premier VRAI rendez-vous, lorsqu’ils étaient étudiants. Celle qu’ils s’étaient acharnés à écouter chaque année à la même date. CETTE date précise, celle dont son Rapeltout voulait absolument qu’il se souvienne. Encore elle. À la manière de cette chanson, elle le hantait et le hanterait des heures durant s’il lui en laissait l’occasion. Il lui avait suffit de cette étreinte, qui n’étaient pourtant réservés autrefois qu’à la belle Française, pour que des années de sentiments vivaces lui reviennent en pleine face. « Je te ramène chez toi » finit-il par dire sobrement, le corps luttant contre la douleur d’un amour impossible.
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Re: "Même que des fois, moi je vomis !" (Arthur) (terminé)
Mar 18 Juil 2023 - 10:15
Le front abattu contre le torse d’Arthur et le regard clos pour ne plus observer le monde vaciller autour d’eux, Cataleya pousse un grognement plaintif lorsqu’une main vient à taper un rythme irrégulier entre ses omoplates. C’est hésitant, c’est maladroit, pas franchement agréable ou réconfortant mais la Blackthorn ne trouve pas la force de se plaindre ou de se dégager. « Que vaut une telle intoxic… » Chuuuuut. La main de la lufkin se lève laborieusement, volonté claire de la poser sur les lèvres du diplomate puisque parfaitement consciente qu’elle ne saurait pas débattre en cette nuit, et encore moins sur le fait qu’elle n’était pas aussi ivre que ce que pouvait penser le roumain. La main s’échoue pourtant sur la joue du géant et la tapote maladroitement, cherchant son chemin trois secondes avant de retomber mollement.
“ T’es trop haut.. “ Chouine t’elle en relevant finalement le visage, le menton planté dans la chemise du roumain et la nuque tordue de telle sorte à ce qu’elle récolte le plus beau des torticolis au réveil. La contre-plongée ne flatte pas spécialement le charisme du diplomate mais la Blackthorn ne pipe étrangement mot, tenue en alerte par un raidissement à peine perceptible qui agissait pourtant comme s’il s’agissait du sien. “T’es tendu Arthur” songe t’elle lorsqu’il lui propose -lui impose- un retour à la maison, oubliant presque ce qui l’avait poussé à échouer dans ses bras quelque seconde plus tôt. La moue finit tardivement par se former, en décalage avec ses pensées. Elle ne voulait pas rentrer, déjà parce qu’elle n’arriverait pas à dormir chez elle puisqu’il n’y avait que dans les draps rêches de @Miguel qu’elle parvenait à pleinement se reposer. Et puis, ça serait renouer avec un manoir qui prenait une allure sinistre dès lors qu’elle rentrait tard, fatiguée, et qu’elle imaginait des ombres gratter sous la porte de sa cave pour s’en échapper. Elle s’asseyait parfois encore tout en haut des escaliers, silencieuse, e regard rendu fou par les grincements nocturnes mais l’esprit contraint au pragmatisme. Si fantôme il y avait, elle l’aurait sentit. Si résidu de chair il restait, sournoisement inscrit dans les lattes du parquet, elle l’aurait sentit. Et elle se lavait aujourd’hui tant les mains de manière maladive que, forcément, le sang avait dû partir.
” Mais chez moi y’a des monstres… “ Le menton se décolle du roumain et la Blackthorn marque deux pas de recul. Un seul aurait été suffisant pour se détacher pleinement du chemin du diplomate mais il faut croire qu’elle mésestime les distances. Si elle fait quelque part en direction de la taverne du troll, comme pour induire un retour à table et inviter Arthur à boire un verre, le demi-tour se fait presque aussitôt. ” On est d’accord que tu ne boiras pas de stout et que ça ne sert à rien que je te propose hein..? Parce que j’étais avec mon chéri et… Oooooh ! J’tai dis que j’avais un chéri ? “ Elle s'est retournée aussi sec la petite rousse, soudainement trop enthousiaste malgré ses yeux brillant de larme.
Non Cat, tu ne lui a pas dit. Peut être parce que tu ne voulais pas le crier sous les toits, que @Miguel Pajares était un sang mêlé, qu’accessoirement il était formé pour poutrer du mage noir et que t’étais pas la plus irréprochable niveau éthique. S’il tombait sur tes travaux, sur les loups que tu planquais, ou sur tes expérimentations tordues que tu faisais, c’était la trahison assurée. Le sourire s'effondre aussitôt et la moue boude le peu de liesse qu'induit sournoisement l'alcool, ne la laissant qu'avec ses doutes, peur et remord.
“ T’es trop haut.. “ Chouine t’elle en relevant finalement le visage, le menton planté dans la chemise du roumain et la nuque tordue de telle sorte à ce qu’elle récolte le plus beau des torticolis au réveil. La contre-plongée ne flatte pas spécialement le charisme du diplomate mais la Blackthorn ne pipe étrangement mot, tenue en alerte par un raidissement à peine perceptible qui agissait pourtant comme s’il s’agissait du sien. “T’es tendu Arthur” songe t’elle lorsqu’il lui propose -lui impose- un retour à la maison, oubliant presque ce qui l’avait poussé à échouer dans ses bras quelque seconde plus tôt. La moue finit tardivement par se former, en décalage avec ses pensées. Elle ne voulait pas rentrer, déjà parce qu’elle n’arriverait pas à dormir chez elle puisqu’il n’y avait que dans les draps rêches de @Miguel qu’elle parvenait à pleinement se reposer. Et puis, ça serait renouer avec un manoir qui prenait une allure sinistre dès lors qu’elle rentrait tard, fatiguée, et qu’elle imaginait des ombres gratter sous la porte de sa cave pour s’en échapper. Elle s’asseyait parfois encore tout en haut des escaliers, silencieuse, e regard rendu fou par les grincements nocturnes mais l’esprit contraint au pragmatisme. Si fantôme il y avait, elle l’aurait sentit. Si résidu de chair il restait, sournoisement inscrit dans les lattes du parquet, elle l’aurait sentit. Et elle se lavait aujourd’hui tant les mains de manière maladive que, forcément, le sang avait dû partir.
” Mais chez moi y’a des monstres… “ Le menton se décolle du roumain et la Blackthorn marque deux pas de recul. Un seul aurait été suffisant pour se détacher pleinement du chemin du diplomate mais il faut croire qu’elle mésestime les distances. Si elle fait quelque part en direction de la taverne du troll, comme pour induire un retour à table et inviter Arthur à boire un verre, le demi-tour se fait presque aussitôt. ” On est d’accord que tu ne boiras pas de stout et que ça ne sert à rien que je te propose hein..? Parce que j’étais avec mon chéri et… Oooooh ! J’tai dis que j’avais un chéri ? “ Elle s'est retournée aussi sec la petite rousse, soudainement trop enthousiaste malgré ses yeux brillant de larme.
Non Cat, tu ne lui a pas dit. Peut être parce que tu ne voulais pas le crier sous les toits, que @Miguel Pajares était un sang mêlé, qu’accessoirement il était formé pour poutrer du mage noir et que t’étais pas la plus irréprochable niveau éthique. S’il tombait sur tes travaux, sur les loups que tu planquais, ou sur tes expérimentations tordues que tu faisais, c’était la trahison assurée. Le sourire s'effondre aussitôt et la moue boude le peu de liesse qu'induit sournoisement l'alcool, ne la laissant qu'avec ses doutes, peur et remord.
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Re: "Même que des fois, moi je vomis !" (Arthur) (terminé)
Mer 19 Juil 2023 - 22:17
Même que des fois, moi je vomis ! ft. @Cataleya Blackthorn | 29.06.23Cataleya possédait le comportement caractéristique de la personne qui avait beaucoup trop bu pour son propre bien et, dans l’état actuel des choses, hanté par la présence d’Isabelle dans son passé, il ne parvint même pas à râler. Il laissa la main vagabonder désagréablement sur son visage et soupira avec force lorsque son menton quitta la surface de son torse. La faire rentrer chez elle allait être beaucoup plus difficile qu’il ne l’avait prévu et Arthur ne souhaitait pas de nouveau faire usage de la force avec la jeune rousse. Pourquoi devait-elle toujours rendre les situations si… compliquées ? D’aucun dirait qu’ainsi, il ne risquait pas de s’ennuyer dans son quotidien. À cela, Arthur répondrait qu’il n’avait pas besoin de jouer au père de substitution pour ne pas s’ennuyer. Tout naturellement, il leva les yeux au ciel.
« Au risque de paraître excessif et pessimiste, il y a des monstres où que tu ailles. » Il repensa avec une pointe d’amusement au strigoï qu’il avait imaginé dans le placard de sa chambre, poussant Cataleya à perdre le sommeil. Si son imagination était aussi fertile qu’il le pensait, elle ne devait pas être sereine dans le Manoir qui était le sien. On pouvait lui pardonner cette faiblesse, vu son état déplorable. Il n’en comprenait pas l’intérêt, par ailleurs… Les pieds fermement ancrés dans le sol, il la regarda divaguer puis se retourner vers lui, pauvre petite danseuse déséquilibrée.
« C’est comme ça que ça s’appelle, de nos jours ? » répondit le Roumain dans une grimace qu’il ne prenait même pas la peine de cacher. Quel homme digne de ce nom accepterait d’intoxiquer son aimée à ce point pour la laisser vagabonder seule dans la rue ? Un faible, un lâche assurément. Pas un vrai homme, pensa-t-il si fort que cela pouvait désormais se lire sur son visage.
« Tu vas en rester là pour ce soir, Cataleya Blackthorn. Tu vas venir avec moi sans faire d’histoire, à moins que tu ne préfères que j’use de la force avec toi ? » Il ne le souhaitait pas mais elle avait vu ce qu’il était capable de faire. Il n’aurait pas la patience de la prendre par la main comme une enfant et la bercer de paroles pour la persuader que boire un autre verre n’était pas une bonne idée.
« Ton “chéri” pourra bien attendre que tu le recontactes demain matin, cela ne fera que l’enhardir, crois-moi. Offrir ton temps et ta personne aussi aisément ne te mènera nulle part. » Loin de lui l’idée de juger son mode de vie. Mais s’il venait à se déplacer en pleine nuit pour la récupérer, n’avait-il pas au moins son mot à dire sur la situation ?
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Re: "Même que des fois, moi je vomis !" (Arthur) (terminé)
Jeu 20 Juil 2023 - 9:26
Subitement trop soucieuse, le regard de Cataleya accroche les mots d’Arthur sans discontinuer. Un peu trop à l’aise dans la confrontation sans doute. Cette fois-ci pourtant, ses sacro-saintes billes bleus ne jugent que son propre état, et des actions douteuses qu’elle collectionne depuis un an. « Il y a des monstres où que tu ailles. » C’est vrai, il y en avait un là, en ce moment même, qui grattait sournoisement sous sa peau pour tenter de s’en échapper. Circée ! Comment avait-elle pu s’avilir de la sorte au gré des ans, elle qui fut par le passé vive et solaire ? Le regard voudrait se baisser par pudeur, fuir ou du moins nicher sous les pavés sâles de la rue, mais l’oeil peine à se défaire du visage d’Arthur ainsi découpé par la lumière crasse des réverbères.
Elle ne trouve pas même la force de s’indigner de cette grimace qui déforme le visage du roumain, ni même de ses mots. Comment appelait-il ça, lui ? Ils n’étaient ni fiancés, ni marié, ne le serait certainement jamais, et pour une raison qu’elle peinait encore à comprendre, Miguel était étonnamment patient avec elle. Ils n’étaient donc pas exclusivement liés par le charnel ; loin de là. Ils formaient, aux yeux de la rousse, un parfait petit couple. Illégitime, certes, répudié et contre nature puisque pas de même sang, mais couple quand même !
" Tu préfères que je dise plan c-." Elle se stoppe net, pas certaine qu’elle ait vraiment envie de poser ce genre de mot entre eux, déjà, parce qu’ils sonnaient faux. Et moins encore certaine de vouloir les tendre à Arthur puisqu’ils sonnaient sâles et étranges. Il tomberait raide mort devant elle si elle s'épandait en détail ; elle en était fermement convaincue.
« Offrir ton temps et ta personne aussi aisément ne te mènera nulle part. »Si l’ancienne ballerine ne saisit pas tout à fait le sens du dialogue, cette dernière phrase semble éveiller en elle des sentiments contraires. Un outrage viscéral dont elle ne parvient pas à retrouver l’origine. Offrir ta personne. Aisément… Etait-il en train d’estimer qu’elle était femme de peu de vertue ? Tout d’abord franchement offusquée, les traits se déforment au profit d’une vexation inouïe qu’elle témoigne en portant soudainement la main au cœur. Tentative désespérée de glaner une excuse, quand bien même l’inflexibilité de cet homme qui la jetterai sur son épaule au moindre signe de recul, couplée au fait qu’il l’ai appelée par son nom et prénom, lui laissait entendre qu’il ne céderait pas.
“Je ne suis pas une catin Arthur..” Elle aurait voulu s’indigner plus que ça, mais le ton est plus plaintif que vindicatif. Mollement, elle se rapproche et s’effondre de nouveau contre le roumain. En angle droit. Le visage planté dans le torse d’Arthur pour ne pas glisser. “ En plus il ne m’aurait pas touché…” Parce que @Miguel Pajares était quelqu’un de bien et qu’il réunissait des trésors de patience avec elle, au point de freiner bien plus ses ardeurs qu’elle les siennes. Et s’il était souvent aussi maladroit qu’elle pouvait l’être, au moins avait-il le mérite d’essayer de tenir à flot cette barque clairement improbable qu'ils avaient tout deux jetés à l'eau. C'était quelqu'un de bien, Miguel. Contrairement à elle.
“Je suis affreuse, tu sais...” La voix, partiellement étouffée par le tissus, tremble un peu sous un constat qui tourne inlassablement dans sa tête. “Et me dis pas qu'on a tous un pourri en soi, parce que t'as vraiment pas idée d'à quel point je suis tordue, ingrate et moralement défaillante...”
Discrètement, le poignet chasse les premières larmes. L'inspiration se veut assurée, le port noble en dépit d'un équilibre approximatif et, enfin, le corps daigne se redresser proprement. “Ok !” Elle rentrerait. Elle monterait ses escalier avec la cafetière, une pile de livre, et camperait devant sa porte avec l'énorme peluche licorne -partiellement brulée- qui squattait son lit depuis l'été dernier. Si Strigoï il y avait dans sa cave, elle l'ébouillanterait avec sa cafetière et terminerait à grand coup d'ouvrage anatomique !
Elle ne trouve pas même la force de s’indigner de cette grimace qui déforme le visage du roumain, ni même de ses mots. Comment appelait-il ça, lui ? Ils n’étaient ni fiancés, ni marié, ne le serait certainement jamais, et pour une raison qu’elle peinait encore à comprendre, Miguel était étonnamment patient avec elle. Ils n’étaient donc pas exclusivement liés par le charnel ; loin de là. Ils formaient, aux yeux de la rousse, un parfait petit couple. Illégitime, certes, répudié et contre nature puisque pas de même sang, mais couple quand même !
" Tu préfères que je dise plan c-." Elle se stoppe net, pas certaine qu’elle ait vraiment envie de poser ce genre de mot entre eux, déjà, parce qu’ils sonnaient faux. Et moins encore certaine de vouloir les tendre à Arthur puisqu’ils sonnaient sâles et étranges. Il tomberait raide mort devant elle si elle s'épandait en détail ; elle en était fermement convaincue.
« Offrir ton temps et ta personne aussi aisément ne te mènera nulle part. »
“Je ne suis pas une catin Arthur..” Elle aurait voulu s’indigner plus que ça, mais le ton est plus plaintif que vindicatif. Mollement, elle se rapproche et s’effondre de nouveau contre le roumain. En angle droit. Le visage planté dans le torse d’Arthur pour ne pas glisser. “ En plus il ne m’aurait pas touché…” Parce que @Miguel Pajares était quelqu’un de bien et qu’il réunissait des trésors de patience avec elle, au point de freiner bien plus ses ardeurs qu’elle les siennes. Et s’il était souvent aussi maladroit qu’elle pouvait l’être, au moins avait-il le mérite d’essayer de tenir à flot cette barque clairement improbable qu'ils avaient tout deux jetés à l'eau. C'était quelqu'un de bien, Miguel. Contrairement à elle.
“Je suis affreuse, tu sais...” La voix, partiellement étouffée par le tissus, tremble un peu sous un constat qui tourne inlassablement dans sa tête. “Et me dis pas qu'on a tous un pourri en soi, parce que t'as vraiment pas idée d'à quel point je suis tordue, ingrate et moralement défaillante...”
Discrètement, le poignet chasse les premières larmes. L'inspiration se veut assurée, le port noble en dépit d'un équilibre approximatif et, enfin, le corps daigne se redresser proprement. “Ok !” Elle rentrerait. Elle monterait ses escalier avec la cafetière, une pile de livre, et camperait devant sa porte avec l'énorme peluche licorne -partiellement brulée- qui squattait son lit depuis l'été dernier. Si Strigoï il y avait dans sa cave, elle l'ébouillanterait avec sa cafetière et terminerait à grand coup d'ouvrage anatomique !
- Arthur BatthyányOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 890
» miroir du riséd : sebastian stan
» crédits : bidi (ava)
» multinick : maximus / joe / keir
» âge : trente-huit ans
» situation : célibataire
» nature du sang : sang-pur
» particularité : occlumens
» options obligatoires & facultatives :♞ DIPLÔMES ♞durmstrang : a.s.p.i.c. (1997 - 2004)
hungcalf : d.e.f.i.s. (grymm ; 2004 - 2014) sciences occultes ♘ option obligatoires : dcfm, potions, étude des runes ♘ options facultatives : histoire de la magie, sciences politiques et magiques
» profession : diplomate au Ministère de la Magie Bulgare, Département de la Coopération Magique Internationale / Chevalier d'Absolutum
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Re: "Même que des fois, moi je vomis !" (Arthur) (terminé)
Ven 21 Juil 2023 - 13:55
Même que des fois, moi je vomis ! ft. @Cataleya Blackthorn | 29.06.23Le regard qu’il darda sur elle n’amenait aucune contestation. Il valait mieux pour elle qu’elle stoppe ses mots car son humeur actuelle ne lui permettait pas d’entendre une telle aberration. Allez savoir si cela était dû à son statut d’ “enfant” à ses yeux ou à son éducation un peu trop rigide, mais il ne supporterait pas de l’entendre prononcer ces mots comme s’ils n’étaient rien, comme s’ils n’impliquaient pas une trop grande altération émotionnelle. Car Cataleya, il le savait, ne se protégeait jamais assez. Son tempérament fort et la carapace qui l’entourait ne produisaient pas l’effet escompté selon l’opinion du Roumain. On pouvait trop facilement l’atteindre, lui le premier. Non, elle n’était pas une femme légère… mais manipulable ? Assurément.
« Ta foi en cet homme est admirable, mais sache que je ne la partage pas. » Il se retint de lui affirmer avec grande conviction que l’être humain regorgeait de perfidie et qu’il était plus prompt à la trahison que n’importe quelle autre espèce sur ce globe terrestre à la capacité restreinte. Que, s’il ne la touchait pas aujourd’hui, il pourrait très bien la forcer demain. L’être humain possédait un esprit retord et le passé lui donnait raison sur le sujet. Il ne se serait jamais imaginé faire du mal à Isabelle, ou même qu’elle puisse le trahir ; et pourtant, ces deux situations avaient vu le jour à quelques années d’intervalle, sous le coup d’une émotion trop forte.
« Ce n’est pas ce que j’allais dire » maugréa-t-il dans un premier temps. « Si tu attends de moi que je te rassure en te contredisant, tu te trompes d’interlocuteur. » Loin d’être la pire humaine qu’il lui eut été donné de rencontrer, Cataleya ne manquait pourtant pas de noirceur. Elle la cachait même très mal. Mentir en prétendant le contraire ne lui ressemblait pas. Pourtant, il n’ira pas jusqu’à dire qu’elle était la pire personne en ce monde. La protection qu’elle consolidait autour d’elle dans ce but lui paraissait chaque jour un peu plus fissurée. Alors elle pouvait bien se blâmer d’être la responsable de tous les maux de la Terre, il n’y croirait pas. La preuve, elle fit enfin preuve de bon sens.
« Te sens-tu capable de transplaner ou tu me vomiras dessus si je te l’impose ? » Arthur la regarda à peine quelques secondes, suffisamment pour comprendre que ce serait la pire chose à faire. Il passa son bras autour de la taille fragile de la Blackthorn et de sa main libre, héla un taxi qui passait par-là.
« Cimetière Yard s’il-vous-plaît » indiqua-t-il au chauffeur, qui le regarda comme deux ronds de flan. Il devait se dire, à juste titre, que c’était une drôle de destination vu l’heure tardive… mais se mit tout de même en route. Assis à l’arrière, il s’arrangea pour que Cataleya ne se casse pas la nuque contre le dossier et regarda les rues défiler en silence. Ils eurent tôt fait de parvenir au cimetière et Arthur prit soin de donner un pourboire conséquent au chauffeur, s’achetant ainsi discrétion et respect. Il ne restait plus qu’à traverser l’endroit lugubre jusqu’au Manoir plongé dans les ténèbres qui se tenait un peu plus haut.
« Peux-tu marcher ? »
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
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Re: "Même que des fois, moi je vomis !" (Arthur) (terminé)
Sam 22 Juil 2023 - 12:52
Vexé par le manque de réconfort offert par le roumain, le nez de la Blackthorn se plisse mais le menton se lève haut pour pallier aux faiblesses de son coeur. Un vague tapotement écrasé sur son crâne aurait, de toute manière, brisé ses belles ondulations rousse ; Pas sûre que le geste eut été agréable ou rassurant se répète t’elle. Haut perchée sur ses talons fébriles, la jeune femme tente de se grandir un peu plus pour lutter contre la différence de taille. Comme si ce simple geste pouvait lui donner une quelconque légitimité ou raison dans ce débat inexistant.
« Te sens-tu capable de transplaner ou tu me vomiras dessus si je te l’impose ? »
Mmh ? Le sentiment de déjà-vu ramène inexorablement Cataleya à une réalité qu’elle déforme déjà et ce, pour tourner ses grandes bille bleu sur Arthur et son visage fermé. Cette question, elle l’avait déjà entendue. Ou était-ce elle qui l’avait déjà posée ? Les sourcils se froncent, autant pour marquer une réflexion qu’une quête de souvenir qui ne vient pas tout de suite. Pas le temps de répondre fièrement qu’elle déverserait le contenu de ses tripes sur une tombe cependant, puisque la main d’Arthur l’engouffre déjà dans un taxi qui empeste la clope.
Le chemin fut de courte durée puisque Cataleya, après s’être contorsionnée de mille façon pour que son corps touche le moins possible des sièges qui la répugnait au plus haut point, sembla trouver en les motifs géométriques des sièges une fascinante énigme qu’elle retraça longuement du bout des doigts. Au moins eut-elle la décence de garder pour elle la florilège de question qui se pressaient derrière ses lèvres mais l’enthousiasme éclata lorsqu’elle pu enfin poser pied à terre et prendre une grande inspiration aux abords du cimetière. L’odeur des mousses humides et de la terre fraîchement retournée étaient devenus synonyme de foyer. Presque autant que la morsure du froid lorsqu’elle s’engouffrait entre les couloirs formé par des cryptes séculaires.
« Peux-tu marcher ? »
“Je préfèrerai que tu me portes…” Avoue t’elle aussitôt, quoi que l’image d’un Arthur la jetant sur son épaule à la manière d’un vulgaire sac à patate lui fasse bien vite envisager l’idée de marcher. Le Batthyány n’avait pas une tête à la porter comme la princesse qu’elle était jusqu’à son lit et ne semblait franchement pas d’humeur. Même largement bourrée, Cataleya ressentait bien que quelque chose n’allait pas. “Mais je peux marcher comme la grande fille que je suis.”
Un peu trop enthousiaste à la prononciation d’une phrase aussi ridicule, Cataleya accélère le pas mais prend le temps d’effleurer du bout du doigts quelques stèles brisées. Salut étrange et pudique aux âmes qui reposaient en dessous, quoi qu'une grimace lui fut tirée lorsqu'elle marqua un soudain arrêt devant une succession de tombe marqué du même nom.
“Tu crois que je serais enterré auprès des Blackthorn ... ?” La question est étrange, elle en a bien conscience, mais elle tourne en boucle depuis qu'elle ose le pas vers ses origines. “Parce que je ne suis pas vraiment une Blackthorn, dans les fait." Et elle ne le deviendrait jamais vraiment puisqu'elle ne se marierait pas à @James Blackthorn. “Mais j'ai pas envie de devenir une Villanueva...
Mmh ? Le sentiment de déjà-vu ramène inexorablement Cataleya à une réalité qu’elle déforme déjà et ce, pour tourner ses grandes bille bleu sur Arthur et son visage fermé. Cette question, elle l’avait déjà entendue. Ou était-ce elle qui l’avait déjà posée ? Les sourcils se froncent, autant pour marquer une réflexion qu’une quête de souvenir qui ne vient pas tout de suite. Pas le temps de répondre fièrement qu’elle déverserait le contenu de ses tripes sur une tombe cependant, puisque la main d’Arthur l’engouffre déjà dans un taxi qui empeste la clope.
Le chemin fut de courte durée puisque Cataleya, après s’être contorsionnée de mille façon pour que son corps touche le moins possible des sièges qui la répugnait au plus haut point, sembla trouver en les motifs géométriques des sièges une fascinante énigme qu’elle retraça longuement du bout des doigts. Au moins eut-elle la décence de garder pour elle la florilège de question qui se pressaient derrière ses lèvres mais l’enthousiasme éclata lorsqu’elle pu enfin poser pied à terre et prendre une grande inspiration aux abords du cimetière. L’odeur des mousses humides et de la terre fraîchement retournée étaient devenus synonyme de foyer. Presque autant que la morsure du froid lorsqu’elle s’engouffrait entre les couloirs formé par des cryptes séculaires.
« Peux-tu marcher ? »
“Je préfèrerai que tu me portes…” Avoue t’elle aussitôt, quoi que l’image d’un Arthur la jetant sur son épaule à la manière d’un vulgaire sac à patate lui fasse bien vite envisager l’idée de marcher. Le Batthyány n’avait pas une tête à la porter comme la princesse qu’elle était jusqu’à son lit et ne semblait franchement pas d’humeur. Même largement bourrée, Cataleya ressentait bien que quelque chose n’allait pas. “Mais je peux marcher comme la grande fille que je suis.”
Un peu trop enthousiaste à la prononciation d’une phrase aussi ridicule, Cataleya accélère le pas mais prend le temps d’effleurer du bout du doigts quelques stèles brisées. Salut étrange et pudique aux âmes qui reposaient en dessous, quoi qu'une grimace lui fut tirée lorsqu'elle marqua un soudain arrêt devant une succession de tombe marqué du même nom.
“Tu crois que je serais enterré auprès des Blackthorn ... ?” La question est étrange, elle en a bien conscience, mais elle tourne en boucle depuis qu'elle ose le pas vers ses origines. “Parce que je ne suis pas vraiment une Blackthorn, dans les fait." Et elle ne le deviendrait jamais vraiment puisqu'elle ne se marierait pas à @James Blackthorn. “Mais j'ai pas envie de devenir une Villanueva...
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Re: "Même que des fois, moi je vomis !" (Arthur) (terminé)
Sam 22 Juil 2023 - 21:34
Même que des fois, moi je vomis ! ft. @Cataleya Blackthorn | 29.06.23Il tourna vers elle un visage à la fois surpris et hésitant. La porter ? Comment était-il supposé faire ça ? Elle, dans ses bras ? Sur son dos ? Sur son épaule, peut-être ? Il ne saurait comment aborder la question et ne le souhaitait. Malgré toute l’évidente inquiétude qu’il avait pour la Blackthorn, Arthur ne se voyait pas comme un preux chevalier prêt à se lancer à sa rescousse - quoique… n’était-ce pas justement ce qu’il avait fait plusieurs fois ? Un sms bourré ou inquiet de Cataleya suffisait à le faire rappliquer comme un petit chien que son maître aurait sifflé. Humiliant, dégradant… et pourtant, il se trouvait encore là.
« C’est préférable » maugréa-t-il tel l’ours mal léché qu’il était. Il ne possédait aucun doute sur l’opinion qu’elle devait avoir de lui et s’en moquait bien. Lui se tenait droit, son esprit conscient de la réalité et non altéré par des substances compromettantes - mais n’allez pas croire qu’il n’y ait jamais touché ! Le grizzly cachait de nombreux secrets derrière son imposant duvet. Le chemin semblait s’allonger au fur et à mesure qu’ils le pratiquaient et il marqua un arrêt après elle, près des tombes de sa prétendue famille. Arthur était prêt à dire qu’il n’avait aucune opinion que ce soit sur le sujet, étant donné que cela ne le concernait pas. Il n’ignorait pas que la jeune sorcière faisait partie de la branche “bâtarde” des Blackthorn, les “adoptés” et que donc, elle pouvait se faire renier à tout instant du fait de son sang étranger. Il ne serait pas surpris que cela arrive et il savait que cette simple possibilité expliquait la relation complexe entre Cataleya et ses parents adoptifs. Encore une fois, son manque de réponse ne justifiait pas d’un désintérêt, mais plutôt d’une absence de connaissance suffisante. En d’autres termes : il ne savait pas. Il n’avait aucun moyen de savoir.
« Une Villanueva ? » Pourquoi ce nom lui disait-il quelque chose ? Il masqua sa vive surprise, mais probablement pas suffisamment. Il comptait sur son évident état d’ébriété pour ne pas remarquer sa réaction. La piste des Joyaux qu’ils avaient suivi avec Irina n’avait-elle pas mené jusqu’à eux ? Voilà qu’il s’en souvenait. Les Villanueva possédaient de nombreux secrets qu’ils avaient emportés avec eux dans leur tragique décès… mais il ignorait qu’une enfant subsistait encore. Une descendante directe de cette famille perdue. Cataleya, une Villanueva ? Pourquoi fallait-il toujours qu’elle se faufile dans ses affaires secrètes hein ? Comment allait-il réussir à la tenir éloignée, surtout ?
« C’est quoi encore ce nom ? La nouvelle famille que tu t’es inventée ? Celui de ton “chéri” ? » Ou comment noyer le poisson… Il savait qu’il était impossible que ce fusse une de ces deux réponses, mais il voulait entendre de la bouche de la jeune femme comment elle en était venue à cette conclusion sur son identité… La coïncidence était trop grande pour qu’il la juge inintéressante.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
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Re: "Même que des fois, moi je vomis !" (Arthur) (terminé)
Sam 22 Juil 2023 - 23:06
Tenue infiniment droite devant les tombes, le regard accroche les mousses émeraudes nichées dans les fissures. Elle y décèle la course de quelques araignées et se perd un peu sur leur rapide trajet, occultant presque Arthur et ses questions. Mmh ? Les sourcils se froncent un peu lorsqu’il évoque l’idée d’une construction de toute pièce. Pourquoi aurait t'elle ressentit l’envie de se bâtir une famille autre que la sienne, et purement fictive ? Ne pas être une véritable Blackthorn lui flanquait déjà d’effroyable anxiété !
La tête se secoue et, pleinement douce, les genoux se plient pour effleurer les pierres brisées. Refleurir les bois mort qui, gris et sec, pleurait sur une terre définitivement morte.
“Non, c’est ma famille à moi…” Le goût de ces quelques mots était amer et purement désagréable ; rejet intuitif d’une situation qu’elle peinait encore à accepter. “En fait, ma cousine m’a vu dans les souvenirs d’une française et j’ai stupidement fouillé… ” Si la phrase reste un instant en suspens, un bref soupire réengage le dialogue puisque Arthur semble plus laconique qu’à l’habitude. A moins que ce soit la perception du temps de Cataleya qui soit altéré par l’alcool ?.
"J’ai mis la main sur les plans de leur manoir, je l’ai fouillé par deux fois, je me suis mangé tellement de piège que j’ai chouiner toute une nuit en appliquant des cataplasme sur ma peau boursouflé. Au final j’ai appris qu’il y avait trois survivant ; Mon père -un fuyard notable-, ma tante, et un cousin scolarisé à hungcalf. "
Le dégout qui plane sur le visage de cette fausse britannique est total, autant nourrit par la rancœur que par une histoire incomplètes et les frustrations liées à celle-ci. Elle avait bien envisagé de contacter Fernando mais n'avait pas même le luxe de lui cracher son dédain puisqu'il était impossible à retracer.
"Donc si on reprend ; D’un côté j’ai été élevée par des potentiels assassins sociopathes qui pourrait me lancer un impardonnable parce que j’ai éternué. De l’autre, j’ai pour famille biologique des gens qui traînait dans une politique corrompue, la vente d’arme, le proxénétisme et qui, décimé par une famille rivale, ont prit la fuite vers le Brésil en m’oubliant à Madrid. Non mais, visualise ; ils ont prit tout le monde, ils ont prit leur bagage, leur elfe et leurs bijoux mais ils m'ont oublié dans un pays où on les voulait mort. Si c'était pas une volontés claire de se débarrasser de leur ainée je ne sais pas ce que c'est. "
Cette fois-ci, la voix se brise après un monologue tenu en apnée, comme si verbaliser ce simple constat réveillait en elle le pire. Lui faisait prendre conscience de tout ce qui rugissait dans les coins les plus sombres de sa cervelle et qu'elle s'acharnait inlassablement à museler.
La tête se secoue et, pleinement douce, les genoux se plient pour effleurer les pierres brisées. Refleurir les bois mort qui, gris et sec, pleurait sur une terre définitivement morte.
“Non, c’est ma famille à moi…” Le goût de ces quelques mots était amer et purement désagréable ; rejet intuitif d’une situation qu’elle peinait encore à accepter. “En fait, ma cousine m’a vu dans les souvenirs d’une française et j’ai stupidement fouillé… ” Si la phrase reste un instant en suspens, un bref soupire réengage le dialogue puisque Arthur semble plus laconique qu’à l’habitude. A moins que ce soit la perception du temps de Cataleya qui soit altéré par l’alcool ?.
"J’ai mis la main sur les plans de leur manoir, je l’ai fouillé par deux fois, je me suis mangé tellement de piège que j’ai chouiner toute une nuit en appliquant des cataplasme sur ma peau boursouflé. Au final j’ai appris qu’il y avait trois survivant ; Mon père -un fuyard notable-, ma tante, et un cousin scolarisé à hungcalf. "
Le dégout qui plane sur le visage de cette fausse britannique est total, autant nourrit par la rancœur que par une histoire incomplètes et les frustrations liées à celle-ci. Elle avait bien envisagé de contacter Fernando mais n'avait pas même le luxe de lui cracher son dédain puisqu'il était impossible à retracer.
"Donc si on reprend ; D’un côté j’ai été élevée par des potentiels assassins sociopathes qui pourrait me lancer un impardonnable parce que j’ai éternué. De l’autre, j’ai pour famille biologique des gens qui traînait dans une politique corrompue, la vente d’arme, le proxénétisme et qui, décimé par une famille rivale, ont prit la fuite vers le Brésil en m’oubliant à Madrid. Non mais, visualise ; ils ont prit tout le monde, ils ont prit leur bagage, leur elfe et leurs bijoux mais ils m'ont oublié dans un pays où on les voulait mort. Si c'était pas une volontés claire de se débarrasser de leur ainée je ne sais pas ce que c'est. "
Cette fois-ci, la voix se brise après un monologue tenu en apnée, comme si verbaliser ce simple constat réveillait en elle le pire. Lui faisait prendre conscience de tout ce qui rugissait dans les coins les plus sombres de sa cervelle et qu'elle s'acharnait inlassablement à museler.
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Re: "Même que des fois, moi je vomis !" (Arthur) (terminé)
Dim 23 Juil 2023 - 14:20
Même que des fois, moi je vomis ! ft. @Cataleya Blackthorn | 29.06.23Arthur espéra du plus profond de son être que la “Française” en question n’était pas la sienne. La coïncidence serait bien trop grande pour ne pas éveiller son naturel superstitieux. Que Cataleya fusse une Villanueva suffisait déjà à cela. Faisant preuve d’une patience infinie, il la laissa continuer son histoire, ne relevant que les détails qu’il jugeait importants. Il ne pouvait pas être surpris du caractère aventurier et complètement irresponsable de la jeune femme, elle ne faisait pas partie des Capes Noires pour rien. Au fur et à mesure de ses paroles, il espérait entendre quelque chose d’utile pour sa propre quête.
Cela ne tarda pas.
Les Villanueva n’avaient pas tous péris. Quatre spécimens subsistaient, quatre dont le chemin était étroitement lié au sien. Les mains liées dans le dos, elle sembla parler à l’infini - rien d’extraordinaire en somme. Il avait l’habitude d’être celui des deux qui ne pipait mot, pendant que l’autre, au contraire, s’érigeait en pipelette notoire. Dans le cas présent, elle avait besoin de vider son sac et lui, de grignoter des informations.
« Tu pars du principe qu’ils t’ont abandonnés mais y a-t-il des traces écrites de ça ? Ou tu ne fais qu’extrapoler ? » Il le savait, Cataleya avait tendance à tirer sur le dramatisme dès qu’elle le pouvait et ce, peu importe la situation à partir de laquelle elle peignait son tableau. Elle s’était tout de suite imaginée qu’on l’avait bêtement abandonné derrière comme un vulgaire poupon, sauf qu’Arthur visualisait beaucoup plus de possibilités qu’elle.
« Ne me dis pas que tu n’as pas une seule fois songé au fait qu’avec tout ce qui se passait pour ta famille à ce moment-là, l’une des familles rivales ne t’aurait pas tout simplement kidnappée ? Certes, dans tous les cas ils ont préféré suivre sans toi mais il y a une différence de scénario à prendre en compte. Ou as-tu à ce point besoin de te dévaloriser pour que ta vie ait un sens ? » Il ne rayonnait pas de positivité mais eh, elle non plus. Chaque fois qu’il l’écoutait parler, elle ne faisait que s’enfoncer plus bas que terre ou justifier les actes atroces qu’on accomplissait sur elle. Elle choisissait les situations complexes dans lesquelles elle se mettait - bonjour les loup-garous du Manoir - et ne semblait pas tirer leçon de ses erreurs de jugement. La preuve ce soir : il l’avait encore retrouvée dans un état pas possible. Arthur se le répéta à nouveau : il n’était pas son père, il n’avait pas à agir comme tel.
« De toute évidence, personne ne t’oblige à “devenir une Villanueva”. Tu pourrais tout aussi bien jeter cette information aux oubliettes et continuer ta vie comme tu l’entends. Si tu choisis de poursuivre ce chemin, Cataleya, tu dois en accepter les conséquences. » Et sans geindre sur son épaule tous les quatre matins… ou soir, dans leur cas.
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Re: "Même que des fois, moi je vomis !" (Arthur) (terminé)
Lun 24 Juil 2023 - 20:04
La scène était pourtant belle ainsi bénie par la nuit et ses étoiles. Elle, à genoux devant des tombes qui retrouvaient un peu de couleur sous ses doigts blanc, lui, tenu noblement derrière elle en silence. Le tableau aurait pu être solennel et dramatique si Arthur était d’un meilleur soutien car déjà, ces quelques mots arrachent à la Blackthorn une expression toute offusquée. Si les larmes avait déjà mordu ses cordes vocales, elle semble cette fois-ci pleinement s’étrangler sur un discours qui ne prend pas en compte son petit coeur brisé. La preuve ; Arthur continue de plaquer sur son petit crâne une voix monocorde et dénuée de tout affect. Intuitivement alors, la main de la rousse se porte sur son coeur pour marquer franchement l’audace de ces mots désagréable et, faute de pouvoir lui offrir une réponse convenable, c’est un classique “C’est pour ça que tu es célibataire Arthur ; tu n’as aucun sens du réconfort.” qui vise à temporiser la situation.
Cataleya ignore quoi lui répondre. Autant parce que le coeur pique sous le sel de son âme que parce qu’il est plus simple de singer le roumain en imitant d’une voix ridicule son “tu dois en accepter les conséquences”. Et Circée seule sait ô combien la tentation est grande ! Alors, comme pour marquer cette indécision et une fuite totale, c’est souplement que la sorcière se laisse retomber en arrière, s’écroulant dans les herbes rases, tout près des pierres.
“Si c’était un kidnapping, ça serait le pire du siècle. Des personnes capables de décimer une famille entière et leurs enfants ne volent pas une gamine de quatre ans pour la placer par bonté d’âme dans un orphelinat par la suite.”
Allongée dans l'herbe, la rousse entrevoit les étoiles se rire d'elle. C'est qu'elle a l'air pleinement ridicule ainsi jeté au sol par son propre caprice, pourtant elle se refuse encore quelques seconde à se redresser puisque les mots d'Arthur se cogne comme mille chauve-souris aux parois de son crâne. Elle pouvait rejeter cette situation en bloc ; elle l'avait fait devant Juliet. Elle pouvait choisir de ranger toute cette histoire dans l'une des trop nombreuse petite boite qui composait son esprit et l'oublier pour dix ans. Ou jusqu'à son prochain craquage émotionnelle. Elle le pouvait, c'est vrai, mais était-elle assez raisonnable pour lâcher prise alors que ses griffes s'étaient déjà aventurées si loin ...?
“Ne dit pas ça comme si je n'assumais pas les conséquences de mes actes... Je ne t'ai appelé qu'une seule f-.. Ok. Deux fois..” Bon, en une année scolaire c'était effectivement beaucoup, mais pour sa défense elle cumulait les conneries et se débrouillait généralement très bien loin du regard désespéré et inquisiteur du roumain. Le regard se clos un instant mais la tête finit irrépressiblement par se tourner vers le manoir qui s'imposait un peu plus loin. “Mais ça me hante suffisamment, si ça peut satisfaire ton sens du "je te l'avais bien dit"...”
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Re: "Même que des fois, moi je vomis !" (Arthur) (terminé)
Mer 26 Juil 2023 - 10:53
Même que des fois, moi je vomis ! ft. @Cataleya Blackthorn | 29.06.23Il aurait ricané s’il avait pu témoigner d’une quelconque émotion à cet instant. Quel doux euphémisme… Arthur passa son index sur ses lèvres et fit une petite moue désabusée. Vu les événements récents, rien de ce que pouvait lui lancer la jeune femme ne saurait le contrarier davantage. On lui avait refusé le pardon, érigé en monstre calculateur et perfide… il ne pouvait être blessé par une attaque aussi faible et, surtout, si proche de la vérité. En effet, l’affection n’était pas sa qualité première et depuis sa rupture avec Isabelle, il trouvait difficile d’en faire démonstration. Fondement du réconfort, il n’était pas étonnant qu’il ne parvienne pas à en octroyer à autrui. Le Roumain croisa ses bras sur son torse et son regard vagabonda sur les alentours. La soirée était calme, bien que ponctuée par quelques badauds sur le chemin du retour, parcourant la rue à grandes enjambées, leurs ombres errant dans la nuit. Son hypothèse ne sembla pas convaincre la Blackthorn qui fit tout son possible pour la démanteler. Probablement sans doute pour donner plus de légitimité à sa propre version des faits.
« Je ne qualifierai pas ça de bonté d’âme… Les orphelinats n’ont rien d’un séjour de complaisance… » Combien de temps y était-elle rester pour les considérer comme tels ? À la réflexion, il aurait été préférable de rester là-bas plutôt que de finir dans une famille de psychopathes notoires. Dans les deux cas, elle aurait eu de quoi se plaindre aujourd’hui. Alors qu’elle s’allongeait à terre, il garda sa position droite et rigide. Deux opposés, l’un surplombant l’autre de toute sa hauteur. Il pourrait la briser, pensait-il à cet instant, comme il en avait détruit tant d’autres avant elle. Le diplomate parcourut son visage du regard et il plissa les yeux de satisfaction en l’entendant admettre qu’elle avait merdé (ou du moins, il l’entendait ainsi).
« Le problème n’est peut-être pas que tu ne les assumes pas, mais plutôt que tu n’en tires aucune leçon. Car j’imagine que tu vas continuer de cacher des loup-garous dans ta cave les nuits de pleine lune, n’est-ce pas ? » Il n’en doutait même pas. Elle était beaucoup plus imprévisible qu’il ne le pensait et, bien que cela avait son charme, cela posait problème au trentenaire. Deux fois qu’il se retrouvait en pleine nuit dans un cimetière… à cause d’elle. Ou à cause de lui-même, car il ne savait pas lui dire non ?
« Tu dois avoir sacrément confiance en moi pour me permettre d’avoir ces moyens de pression sur toi. Que vas-tu faire au sujet des Villanueva ? » Son ton se radoucit - il le fallait bien vu la situation et le fait indéniable qu’il souhaitait désormais obtenir quelque chose d’elle. Un schéma qu’il espérait éviter…
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Re: "Même que des fois, moi je vomis !" (Arthur) (terminé)
Mer 26 Juil 2023 - 21:07
« [...]Car j’imagine que tu vas continuer de cacher des loup-garous dans ta cave les nuits de pleine lune, n’est-ce pas ? » Un rire nerveux échappe aux lèvres de la Blackthorn qui, ramenant ses grands yeux bleu vers Arthur, semble étrangement désolé. En effet, elle s’attellerait à cette tâche jusqu'à l'épuisement moral et physique. Jusqu'à la mort sans doute, puisque les réflexes étaient moins aiguisés que ceux des autres. Le regard fuit sur la droite, s'accroche aux pierres tombales mais rampe à toute vitesse jusqu'à son sac à main duquel elle arrache ses filtres et papier. Elle devrait se redresser et rouler proprement mais il y a quelques choses dans cette nuit qui fait écho à décembre. L'odeur de la mousse pourrissante. Le vent craquant les branches des arbres mort. Cette angoisse, cette foutu angoisse fichée entre ses cotes.. Oui. Elle pourrait presque sentir le souffle brûlant de cette Horreur informe sur sa peau.
Le tabac se tasse, le regard s'accroche désespérément à la confection de sa cigarette mais le geste tremble un peu, elle doit bien l'admettre alors, enfin, elle consent à répondre au roumain et abandonne ce nouveau chemin de fuite qu'elle peine à rouler entre ses doigts.
Elle était tant un désastre qu'elle avait placé une confiance aveugle entre les mains du premier venu, jusqu'à le traîner dans des exactions placé sous le regard de la lune. Des expérimentations qu'elle s'était toujours promise de taire et qu'elle avait lâchement vendu sous le coup de l'anxiété. Un désastre, oui. Pourtant, bercée par les brumes de l'alcool la Blackthorn ne peut s'empêcher de murmurer qu'elle aussi, elle cet étrange pouvoir sur Arthur. De se rendre compte qu'elle le tenait au bout de ses larmes. Alors certes, il la détruirait en deux mouvement et l'enterrerait vivante dans un caveau que nul personne ne retrouvera jamais mais.. Meh. Ne prend pas trop la grosse tête Batthyány, t'étais pas le seul à pouvoir parler de pression. T'étais moins dur que tu n'essayais de le montrer puisque tu t'appliquerais à la faire manger ou rentrer chez elle plutôt que l'abandonner aux griffes de la nuit. Et tu avais gardé ses tasses stupides ; surtout.
Concernant les Villanueva par contre...
Je n'en sais rien.. Je me suis dite que toi tu fouillerais le manoir, donc j'y suis retourné mais... Mais si elle avait bien l'effroyable sensation de passer à côté de quelques choses, elle n'arrivait pas à défaire le nœud qui mènerait jusqu'à ce point précis. Si le bras se lève en désespoir de cause, il retombe mollement et lâche la roulée pas même close qui s’étend au sol. Mais puisque t'es là, qu'est-ce que toi tu ferais ?
Voilà, il ne pourrait plus s’insurger sur le fait qu'elle n'en faisait qu'à sa tête puisqu'elle lui demandait conseil. Bon, il y avait de forte chance pour qu'elle dévie un poil de la trajectoire tracée mais on ne pouvait pas espérer d'elle qu'elle retienne un plan à la perfection avec son taux d’alcoolémie.
Le tabac se tasse, le regard s'accroche désespérément à la confection de sa cigarette mais le geste tremble un peu, elle doit bien l'admettre alors, enfin, elle consent à répondre au roumain et abandonne ce nouveau chemin de fuite qu'elle peine à rouler entre ses doigts.
Elle était tant un désastre qu'elle avait placé une confiance aveugle entre les mains du premier venu, jusqu'à le traîner dans des exactions placé sous le regard de la lune. Des expérimentations qu'elle s'était toujours promise de taire et qu'elle avait lâchement vendu sous le coup de l'anxiété. Un désastre, oui. Pourtant, bercée par les brumes de l'alcool la Blackthorn ne peut s'empêcher de murmurer qu'elle aussi, elle cet étrange pouvoir sur Arthur. De se rendre compte qu'elle le tenait au bout de ses larmes. Alors certes, il la détruirait en deux mouvement et l'enterrerait vivante dans un caveau que nul personne ne retrouvera jamais mais.. Meh. Ne prend pas trop la grosse tête Batthyány, t'étais pas le seul à pouvoir parler de pression. T'étais moins dur que tu n'essayais de le montrer puisque tu t'appliquerais à la faire manger ou rentrer chez elle plutôt que l'abandonner aux griffes de la nuit. Et tu avais gardé ses tasses stupides ; surtout.
Concernant les Villanueva par contre...
Je n'en sais rien.. Je me suis dite que toi tu fouillerais le manoir, donc j'y suis retourné mais... Mais si elle avait bien l'effroyable sensation de passer à côté de quelques choses, elle n'arrivait pas à défaire le nœud qui mènerait jusqu'à ce point précis. Si le bras se lève en désespoir de cause, il retombe mollement et lâche la roulée pas même close qui s’étend au sol. Mais puisque t'es là, qu'est-ce que toi tu ferais ?
Voilà, il ne pourrait plus s’insurger sur le fait qu'elle n'en faisait qu'à sa tête puisqu'elle lui demandait conseil. Bon, il y avait de forte chance pour qu'elle dévie un poil de la trajectoire tracée mais on ne pouvait pas espérer d'elle qu'elle retienne un plan à la perfection avec son taux d’alcoolémie.
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Re: "Même que des fois, moi je vomis !" (Arthur) (terminé)
Lun 31 Juil 2023 - 16:51
Même que des fois, moi je vomis ! ft. @Cataleya Blackthorn | 29.06.23Oui, qu’allait-elle faire au juste au sujet de cette famille disparue ? Cette famille qui ne lui était pas inconnue mais au sujet de qui il devait feindre l’ignorance ? Il ne pouvait pas la manipuler, et pourtant… Pourtant, l’envie était grande. Pourtant, il serait tellement facile de l’incliner d’une certaine façon afin d’obtenir ce qu’il souhaitait d’elle ! Il l’aurait fait sans hésiter il y a quelques mois de cela mais depuis, il avait appris à connaître la jeune femme et, il s’en mordait les doigts de l’avouer, un certain attachement s’était créé entre eux. Rien de romantique, la simple idée le dégoûtait profondément. Non, elle avait l’image… d’une protégée, oui. Après ce qu’il venait de faire pour la sauver, il n’avait pas d’autre choix que de lui donner cette étiquette.
Elle ne savait pas encore quoi faire, ce qui l’arrangeait. Elle alla même jusqu’à lui demander conseil et la tentation était d’autant plus forte de s’immiscer dans son cerveau pour la manipuler comme une marionnette. Elle n’avait pas totalement tort, cependant. Il aurait fouillé le Manoir de fond en comble si cela n’avait tenu qu’à lui. Quitte à se faire blesser au passage, cela faisait partie du jeu non ? Chacune de ses missions comportait un risque pour sa santé physique et mentale, voilà longtemps qu’il l’avait accepté. Dans un silence de mort, il se baissa pour ramasser les substances et la roula lui-même avant de la tendre à Cataleya.
« Le plus simple serait de prendre contact avec ce cousin et lui tirer les vers du nez. » Même s’il fallait se rendre à l’évidence : elle n’en tirerait sûrement rien. Il était resté très longtemps sous les radars et ne souhaitait probablement pas s’étendre sur la chute de sa famille. Cela valait quand même le coup d’essayer, non ? Le plan le plus facile et immédiat, on a dit.
« Sinon, et si vraiment apprendre sur tes origines t’intéresse, il faut partir à la chasse aux informations. Ce ne sera pas sans déconvenue, tu t’en doutes bien. Tu risques d’être blessée en chemin, un peu comme tu l’es déjà actuellement. Si tu veux vraiment fouiner, Cataleya, il faut déjà t’endurcir. Tu ne pourras pas laisser ces informations obscurcir ton jugement. » Il ne lui interdisait pas d’avoir de la peine ou du ressentiment envers cette famille, loin de là. Elle était libre d’éprouver ces choses, tant qu’elles ne l’envahissaient pas au point de la pousser à la faute. Et pour cela, il avait une solution plutôt convaincante.
« Tu auras besoin de soutien dans cette quête. Au stade où on en est… » Il ne continua pas mais il lui offrait son aide silencieuse. Par intérêt et, probablement sûrement, par inquiétude.
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Re: "Même que des fois, moi je vomis !" (Arthur) (terminé)
Ven 4 Aoû 2023 - 12:33
Le sourire s'étire un peu lorsque Cataleya réalise qu'elle associe l'Horreur grise qui hantait encore ses nuits à cette ombre qui se projette sur elle. Ce souffle brulant qu'elle fuyait dans ses pires cauchemars à ce silence mortuaire et pesant qui accueillait ses mots. C'était stupide se répêtait-elle, mais l'association faite par son esprit lui laissait présager du danger que représentait un homme de la trempe du Batthyány. A croire que son sens de la survie n'était pas tout à fait mort avec sa soeur. Elle ne bronche pourtant pas, couché au sol, et si le regard suit attentivement les mouvements du roumain, le regard cherche régulièrement à nicher dans le sien. Se faire une place dans son esprit pour y déceller des motivations puisque Arthur semble indéfectiblement courrir à sa suite dès lors qu'elle verbalise un plan pourtant désastreusement bancal. Elle l'avait inscrit comme contact en cas d'urgence à l'hopital lorsqu'il avait fallut remplacer celui de James : c'était pour dire ô combien elle avait comprit qu'il courrait vite. Bon, sachant qu'elle l'avait inscrit sous la dénomination “papa” pas sûre que quique ce soit ose lui envoyer un patronus mais hey. Ca avait le mérite d'être souligné.
Un peu suprise il est vrai, Cataleya accueille sa roulée dans un doux remerciemment et se décide enfin à redresser le dos, trônant fierement parmi les tombes, bercée par cette voix grave et un accent devenu étonnament rassurant au fil des mois.
“[...] et lui tirer les vers du nez.” Princesse Blackthorn fait la moue mais porte sa cigarette à ses lèvres pour se contraindre au silence. Elle avait missionnée Juliet pour les mettre en contact mais doutait sincèrement pouvoir lui arracher quoi que ce soit du nez, hormis peut être de la morve... “Sinon...” La nuque se tord pour observer le géant tenu à ses côté et si l'idée de fouiner éveille en elle un sincère enthousiasme, la notion d'endurcissement est plus difficile à accepter. Parce qu'il évoquait un endurcissement émotionnel n'est-ce pas ? Pas des fois où elle sauter sur le dos de son équipe et finissait la gueule dans la poussière hein ?
-”Je suis...” Non, Cataleya. Tu étais un désastre émotionnel. Immature, maladroite, et du genre à mordre jusqu'au sang lorsque qu'on effleurait un peu trop vivement ton coeur mou. Du genre à foncer tête baisser pour démolir quelqu'un, et ce parce que tu étais prisonniuère de multiple griefs. Le visage se baisse songeur mais la proposition implicite que lui offre le diplomate plane longuement sur ses neuronnes. Alors, enfin la Blackthorn se redresse. Prend appuit sur une tombe puisqu'elle est convaincue qu'elle se tordrait la cheville ainsi perchée sur ses talons haut et, doucement, ses bras passe autour du corps d'Arthur.
Bon, c'était clairement bizarre et la Blackthorn avait tout de même un peu conscience de la gène que produirait ce contact chez son aîné en dépit de l'alcool qui coulait dans ses veines, pourtant elle en sait comment verbaliser sa reconnaissance autrement alors, pour quelque seconde, elle abat sa joue sur le torse du roumain et ferme les yeux.
-”Merci, Arthur...” Murmure t'elle à peine, ”Pour tout.”
Bien, on notera que l'ébriété chez Cataleya développait un besoin accru de contact physique. Ca faisait quoi ? Deux fois qu'elle cherchait à nicher contre lui ? La jeune femme éteint un bâillement dans son t-shirt et s'étire finalement à la manière d'un chat lorsqu'elle daigne faire un pas de côté et ainsi libérer le roumain de cette séquestration émotionnelle.
-”Tu veux voir ce que j'ai trouvé ?”
Un peu suprise il est vrai, Cataleya accueille sa roulée dans un doux remerciemment et se décide enfin à redresser le dos, trônant fierement parmi les tombes, bercée par cette voix grave et un accent devenu étonnament rassurant au fil des mois.
“[...] et lui tirer les vers du nez.” Princesse Blackthorn fait la moue mais porte sa cigarette à ses lèvres pour se contraindre au silence. Elle avait missionnée Juliet pour les mettre en contact mais doutait sincèrement pouvoir lui arracher quoi que ce soit du nez, hormis peut être de la morve... “Sinon...” La nuque se tord pour observer le géant tenu à ses côté et si l'idée de fouiner éveille en elle un sincère enthousiasme, la notion d'endurcissement est plus difficile à accepter. Parce qu'il évoquait un endurcissement émotionnel n'est-ce pas ? Pas des fois où elle sauter sur le dos de son équipe et finissait la gueule dans la poussière hein ?
-”Je suis...” Non, Cataleya. Tu étais un désastre émotionnel. Immature, maladroite, et du genre à mordre jusqu'au sang lorsque qu'on effleurait un peu trop vivement ton coeur mou. Du genre à foncer tête baisser pour démolir quelqu'un, et ce parce que tu étais prisonniuère de multiple griefs. Le visage se baisse songeur mais la proposition implicite que lui offre le diplomate plane longuement sur ses neuronnes. Alors, enfin la Blackthorn se redresse. Prend appuit sur une tombe puisqu'elle est convaincue qu'elle se tordrait la cheville ainsi perchée sur ses talons haut et, doucement, ses bras passe autour du corps d'Arthur.
Bon, c'était clairement bizarre et la Blackthorn avait tout de même un peu conscience de la gène que produirait ce contact chez son aîné en dépit de l'alcool qui coulait dans ses veines, pourtant elle en sait comment verbaliser sa reconnaissance autrement alors, pour quelque seconde, elle abat sa joue sur le torse du roumain et ferme les yeux.
-”Merci, Arthur...” Murmure t'elle à peine, ”Pour tout.”
Bien, on notera que l'ébriété chez Cataleya développait un besoin accru de contact physique. Ca faisait quoi ? Deux fois qu'elle cherchait à nicher contre lui ? La jeune femme éteint un bâillement dans son t-shirt et s'étire finalement à la manière d'un chat lorsqu'elle daigne faire un pas de côté et ainsi libérer le roumain de cette séquestration émotionnelle.
-”Tu veux voir ce que j'ai trouvé ?”
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Re: "Même que des fois, moi je vomis !" (Arthur) (terminé)
Ven 4 Aoû 2023 - 20:59
Même que des fois, moi je vomis ! ft. @Cataleya Blackthorn | 29.06.23Elle est… ? Il savait ce qu’elle voulait dire. Il entendait déjà sa sempiternelle défense passer la barrière de ses lèvres, tentant de se convaincre elle-même de sa forme émotionnelle quand, de toute évidence, elle perdait parfois le contrôle. Arthur ne cherchait pas à l’humilier. Il ne voulait pas qu’elle efface toute émotion de sa vie car il savait vers quoi menait ce chemin et il ne souhaitait pas la voir l’emprunter. Elle méritait d’accepter et d’assumer ses sentiments, mais pas de se laisser dominer par eux. Voilà toute la nuance qu’il tentait de lui inculquer. Ses erreurs passées, si elles ne pouvaient être effacées, serviront au moins à épargner quelqu’un d’autre.
Elle ne continua pas mais se releva. Et Arthur sourit, même si cela ne dura que quelques secondes. Enfin, elle avait compris. Elle était prête. Pourtant, il ne s’attendait pas à ce qu’elle initie un tel contact - encore. Les câlins n’étaient pas sa tasse de thé et clairement pas sa plus grande qualité. Il ne savait jamais quoi faire dans ce genre de situation. Passer ses bras autour d’elle et… et après quoi ? Tapoter son dos ? Sa tête ? Dire “là là” comme un benêt ? Dans l’incompréhension la plus totale, il ne fit tout simplement rien. Ou si, il l’entoura de ses bras mais sans réellement la toucher. Si Arthur pouvait comprendre son besoin d’attention physique, il ne savait jamais comment y répondre. Cela le gênait.
« Mmmh » grogna le grizzly, incapable d’accepter le moindre compliment ou remerciement sincère. À vrai dire, il ne savait même pas pourquoi il faisait tout ça pour Cataleya. Il ne lui devait rien et même, au contraire, c’était elle qui lui devait quelque chose ! Il s’était débarrassé d’un cadavre pour elle. Il se taisait pour elle. Il l’accueillait dans ses bras pour autre chose qu’un moment sexuellement intime comme cela a pu arriver avec Emmy - et encore, il n’était jamais resté très longtemps dans sa couche. Les derniers bras qui l’avaient réellement tenu… Non, il préférait ne pas y penser, pas même ce jour précis.
Enfin, l’étreinte prit fin. Bien sûr, la gêne se voyait sur son visage mais l’obscurité jouait parfaitement le jeu. « Allons-y. » Il la prit par le bras pour la stabiliser pendant leur marche jusqu’au Manoir. Quelques mètres à peine pendant lesquels l’ivresse et les talons jouèrent avec l’équilibre de la jeune Blackthorn. Ils arrivèrent pourtant sains et saufs à la porte.
Débarrassé du cadavre et des loup-garous affamés, le Manoir semblait moins effrayant. Il n’y sentait aucun danger mais préféra rester sur ses gardes. Qui sait ce que Cataleya gardait en ces murs pour l’étudier dans un avenir prochain ?
« Le Manoir Villanueva… tu y es allée seule ? » Ou autre façon de tourner la question : qui d’autre était au courant de cette histoire ?
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Re: "Même que des fois, moi je vomis !" (Arthur) (terminé)
Sam 5 Aoû 2023 - 18:09
Elle ne s'en sort pas trop mal bébé Blackthorn, si haut perché sur ses talons qu'elle ponctuait parfois son ascension de rire faussement diabolique. C'est qu'ainsi accroché à Arthur, soufflant la fumée âcre de sa cigarette, elle revêtirai presque des allures de dragon légendaire. Du moins c'est ce qu'elle ressentait en poussant les portes de sa demeure et ce, sans véritablement se rendre compte que si elle n'avait pas encore trébuché, c'est parce que le bras d'Arthur avait joué les ceinture de sécurité sur les dernier mètres. Qu'importe ! Elle se sentait toute puissante et finit par offrir ses bras aux étoiles dans un cris d'enthousiasme sincère. « Je suis rentréééée ! » Cela marquait et un exploit puisqu'elle avait sincèrement douté pouvoir rentrer jusqu'à chez elle avec le nombre de shooter ingurgité, et un salut envers cette bâtisse si haute qu'elle prenait des airs de titan endormi ainsi veillée par la lune. Si Cataleya s'en était éprise au premier regard, force était d'admettre qu'elle la trouvait de plus en plus superbe puisqu'elle reprenait doucement vie. Quoi qu'elle persistait dans l'Etrange, voir l’oppressant pour ceux qui ne savait apprécier son charme gothique.
- « Et il était mort. » Répond finalement la rousse en révulsant doucement la tête en arrière afin d'observer Arthur sous un angle différent. Il ressemblait toujours à un ours mécontent, mais en plissant les yeux Cataleya était persuadé d'arriver à trouver des formes étrange sur son front froncé. La moue finit pourtant par se former faute de résultat et le dos se redresse proprement. « J'y suis allée une première fois seule, puis j'y ai traîné mon prof de rune en trouvant une excuse nulle. C'était pas passionnant. »
Progressant sans trop de mal dans le jardin, la sorcière délaisse le bras d'Arthur pour bondir souplement, comme on jouerait à la marelle, entre les tentacules épineux de deux snargalouff assoupit avant de porter la main à la poignée de l'entrée tenue plus loin.La porte se déverrouille et déjà derrière s'illumine les chandelier, doux accueil d'une maison qui tourne ses tableaux surréalistes vers eux.
- « Ca a été pillé, mais j'ai réussi à trouver des documents. J'attends juste de pouvoir les faire traduire puis que je ne parle pas espagnol. »
Même si quelques bribes étaient revenu lors de son excursion avec @Andrew Hill. D'un geste tranquille la sorcière défait ses talons et les jettent au plus loin dans le salon, vise la cuisine de son sac à main, mais à tôt fait d'engager une ascension enthousiaste vers les hauteurs du manoir. Si ses doigts blancs tapotent doucement le mur le long de son cheminement et ce, pour conduire les luminaires à éclairer sa voix, c'est à pas de velours qu'elle file sous les tableaux et se hisse jusqu'à la bibliothèque qui borde sa chambre.
- « T'as le droit de fouiner si tu veux ! »
- « Et il était mort. » Répond finalement la rousse en révulsant doucement la tête en arrière afin d'observer Arthur sous un angle différent. Il ressemblait toujours à un ours mécontent, mais en plissant les yeux Cataleya était persuadé d'arriver à trouver des formes étrange sur son front froncé. La moue finit pourtant par se former faute de résultat et le dos se redresse proprement. « J'y suis allée une première fois seule, puis j'y ai traîné mon prof de rune en trouvant une excuse nulle. C'était pas passionnant. »
Progressant sans trop de mal dans le jardin, la sorcière délaisse le bras d'Arthur pour bondir souplement, comme on jouerait à la marelle, entre les tentacules épineux de deux snargalouff assoupit avant de porter la main à la poignée de l'entrée tenue plus loin.La porte se déverrouille et déjà derrière s'illumine les chandelier, doux accueil d'une maison qui tourne ses tableaux surréalistes vers eux.
- « Ca a été pillé, mais j'ai réussi à trouver des documents. J'attends juste de pouvoir les faire traduire puis que je ne parle pas espagnol. »
Même si quelques bribes étaient revenu lors de son excursion avec @Andrew Hill. D'un geste tranquille la sorcière défait ses talons et les jettent au plus loin dans le salon, vise la cuisine de son sac à main, mais à tôt fait d'engager une ascension enthousiaste vers les hauteurs du manoir. Si ses doigts blancs tapotent doucement le mur le long de son cheminement et ce, pour conduire les luminaires à éclairer sa voix, c'est à pas de velours qu'elle file sous les tableaux et se hisse jusqu'à la bibliothèque qui borde sa chambre.
- « T'as le droit de fouiner si tu veux ! »
- Arthur BatthyányOldie ㄨ experimented wizard
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» crédits : bidi (ava)
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» particularité : occlumens
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hungcalf : d.e.f.i.s. (grymm ; 2004 - 2014) sciences occultes ♘ option obligatoires : dcfm, potions, étude des runes ♘ options facultatives : histoire de la magie, sciences politiques et magiques
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Re: "Même que des fois, moi je vomis !" (Arthur) (terminé)
Dim 6 Aoû 2023 - 21:45
Même que des fois, moi je vomis ! ft. @Cataleya Blackthorn | 29.06.23Un “Ssssshh” accompagna le cri de la Blackthorn. Il reconnaissait-là les signes de l’ivresse et ses conséquences. Cataleya, quant à elle, aura les vingt-quatre prochaines heures pour ravaler sa honte face à son comportement. Ou peut-être l’assumera-t-elle avec force ? Bien qu’il avait peine à la considérer comme telle, la jeune femme était en âge de voter et de boire, plus précisément. Il n’avait pas son mot à dire sur la question.
« Mort ? » Cette réponse sortie de nulle part ne lui donnait aucune réelle indication ni information. Qui était mort ? Encore un cadavre, Cataleya ? Sérieusement ? Combien en restait-il ? Arthur finit par comprendre qu’elle ne parlait que du Manoir Villanueva, avec les rares termes que son ivresse lui octroyait. S’il souhaitait continuer cette discussion, le Roumain allait devoir accepter son incongruité. Ses neurones dansaient la samba sous sa chevelure rousse, pour le peu qui lui en restait. Elle eut tout de même assez de lucidité pour ne pas se tromper dans ses sorts et leur donner accès à la sombre demeure, dans laquelle ils pénétrèrent tous deux, bras dessus-dessous.
“Pas passionnant” avouait-elle, ce qui ne lui plaisait que peu. Il espérait un peu plus d’informations et surtout, de meilleurs résultats. Cataleya étant une novice, Arthur partait du principe qu’elle était probablement passée à côté de nombreux indices… mais était-il seulement possible que ce fusse aussi le cas de son professeur ?
« Je peux y jeter un œil, si tu le souhaites. Mon espagnol n’est pas parfait mais il devrait suffir, selon les documents que tu as trouvé. » Ah, enfin ! Quelque chose de positif ressortait de cette discussion. Mais peu importe l’excitation qui le saisissait, il n’en laissait rien paraître. Après tout, il ne pouvait pas se monter la tête sur le simple mot “document”, quand ceux-ci pouvaient n’être qu’un amas de feuilles sans réel intérêt. Il suivit la jeune femme et couvrit ses arrières, s’attendant à ce qu’elle bascule à tout moment - ce qu’elle ne fit pas. Ils parvinrent jusqu’à la bibliothèque, où elle l’autorisa à procéder à des fouilles. Parfait. Si toutes ses missions pouvaient être aussi simples, il serait déjà le sorcier le plus puissant du monde !
La Blackthorn méritait une leçon de prudence, car il avait trouvé ces documents beaucoup trop facilement à son goût. Elle n’avait même pas fait l’effort de les ranger proprement, ni même scellés d’un sort. Sûrement ne possédaient-ils aucun intérêt pour elle, ce qui justifiait ce manque d’égard ? Leur point de vue différait largement. Arthur trouva un siège assez vieillot et poussiéreux où s’installer et parcourut les parchemins avec attention. L’espagnol était malheureusement sa dernière langue apprise en date et il ne la maîtrisait pas aussi bien qu’il le voudrait. Les documents, écrits à la main, étaient truffés de mots qu’il ne parvenait pas à traduire par manque de vocabulaire ou par souci de lisibilité.
« Où les as-tu trouvés dans le manoir exactement, ces documents ? Il y a beaucoup de registres de comptes, de chiffres… de transactions peut-être ? Et des lettres. De nombreuses lettres. »
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: "Même que des fois, moi je vomis !" (Arthur) (terminé)
Mar 8 Aoû 2023 - 14:44
En tout point maniérée, Cataleya virevoltait dans cette bibliothèque où dormait tableaux, grimoires et ouvrages travaillés, et voir l’intérêt d’Arthur se porter sur la paperasse administrative qu’elle avait subtilisé au domaine Villanueva plutôt qu’aux croquis qu’elle s’apprêtait à lui tendre, arracha à la Blackthorn une franche déception. “[...] de transactions peut-être ?”. Décidément, tu n'écoutais rien Arthur songea la jeune femme en posant genoux à terre, tout près d’un tableau représentant Sir Blackwood pendu aux lèvres de sa sirène.
-Qui aurait cru que des criminels brassant de l’argent sale tiendraient leurs comptes, hein ?
Le sourire s’étire mais la lufkin ne détourne pas son regard d’un parquet qu’elle effleure du bout des doigts dans un murmure étrange. Les lattes ondulent à la manière de serpent entre-mêlés et, si la main plonge profondément dans le trou béant qui s’est ainsi formé, c’est le plus naturellement du monde que la rousse reprend. Je t’ai dis que ce n’était pas passionnant… On montait les escaliers, on a vu un sortilège de dissimulation qui cachait une porte scellée et à partir de là on a exploré, mais ça a été largement pillé… Il n’y avait rien de super intéressant.
C’est faux. Elle avait récupéré les tableaux abandonnés derrière les précédents pilleur puisqu’ils comportaient des occurrences ésotériques qu’elle ne connaissait pas, quelques grimoires savamment cachés, et une couverture brodée de son nom qu’elle s’était empressée de dissimuler pour ne pas qu'Andrew ne la remarque.
Elle gronde un peu, peste à mi-mot mais pousse un cri d’enthousiasme lorsque la main parvient a arracher aux tentacules noirs venu s’enrouler autour de son bras une petite boite en velours. Le nez se plisse tant le tissu semble avoir absorbé l’humidité morbide du domaine de ses ancêtres, mais c’est pleinement radieuse qu’elle finit par la tendre à Arthur sans même daigner se redresser. On s’en fout des lettres Arthur, c’est pas ça le plus intéressant. Quoi qu’elle soit persuadée d’avoir vu passer le nom d’un de ses professeurs dans l’une d’entre-elle…
-A part ça ! C’est une copie de mauvaise facture mais les gravures ont l’air cohérente les unes avec les autres ; ça n’a pas l’air d’être un vulgaire effet de style
A l’intérieur reposait une statuette d’obsidienne grotesque représentant une créature amphibie. Elle tenait plus du crapaud que de l’homme mais gardait dans sa gueule acéré une minuscule pierre savamment mise en relief par l’artiste. Ses reflets bleus, plongés dans cette gueule profonde et noire, dansait étrangement dans son écrin vieillit. Sur le socle ou se tenait accroupit la créature prenait place d'étranges hiéroglyphe que la Blackthorn s’était longuement plu à copier sans pourtant en trouver le sens. Nop. Ce n’était définitivement pas son champ d’expertise.
-De toute évidence on ne voulait pas qu'on la trouve, elle et ce carnet de croquis. J'arrive l'ouvrir avec du sang mais il est indéchiffrable. Vraiment. Rien n'a de sens, même pas les cartes....
-Qui aurait cru que des criminels brassant de l’argent sale tiendraient leurs comptes, hein ?
Le sourire s’étire mais la lufkin ne détourne pas son regard d’un parquet qu’elle effleure du bout des doigts dans un murmure étrange. Les lattes ondulent à la manière de serpent entre-mêlés et, si la main plonge profondément dans le trou béant qui s’est ainsi formé, c’est le plus naturellement du monde que la rousse reprend. Je t’ai dis que ce n’était pas passionnant… On montait les escaliers, on a vu un sortilège de dissimulation qui cachait une porte scellée et à partir de là on a exploré, mais ça a été largement pillé… Il n’y avait rien de super intéressant.
C’est faux. Elle avait récupéré les tableaux abandonnés derrière les précédents pilleur puisqu’ils comportaient des occurrences ésotériques qu’elle ne connaissait pas, quelques grimoires savamment cachés, et une couverture brodée de son nom qu’elle s’était empressée de dissimuler pour ne pas qu'Andrew ne la remarque.
Elle gronde un peu, peste à mi-mot mais pousse un cri d’enthousiasme lorsque la main parvient a arracher aux tentacules noirs venu s’enrouler autour de son bras une petite boite en velours. Le nez se plisse tant le tissu semble avoir absorbé l’humidité morbide du domaine de ses ancêtres, mais c’est pleinement radieuse qu’elle finit par la tendre à Arthur sans même daigner se redresser. On s’en fout des lettres Arthur, c’est pas ça le plus intéressant. Quoi qu’elle soit persuadée d’avoir vu passer le nom d’un de ses professeurs dans l’une d’entre-elle…
-A part ça ! C’est une copie de mauvaise facture mais les gravures ont l’air cohérente les unes avec les autres ; ça n’a pas l’air d’être un vulgaire effet de style
A l’intérieur reposait une statuette d’obsidienne grotesque représentant une créature amphibie. Elle tenait plus du crapaud que de l’homme mais gardait dans sa gueule acéré une minuscule pierre savamment mise en relief par l’artiste. Ses reflets bleus, plongés dans cette gueule profonde et noire, dansait étrangement dans son écrin vieillit. Sur le socle ou se tenait accroupit la créature prenait place d'étranges hiéroglyphe que la Blackthorn s’était longuement plu à copier sans pourtant en trouver le sens. Nop. Ce n’était définitivement pas son champ d’expertise.
-De toute évidence on ne voulait pas qu'on la trouve, elle et ce carnet de croquis. J'arrive l'ouvrir avec du sang mais il est indéchiffrable. Vraiment. Rien n'a de sens, même pas les cartes....
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Re: "Même que des fois, moi je vomis !" (Arthur) (terminé)
Dim 20 Aoû 2023 - 22:11
Même que des fois, moi je vomis ! ft. @Cataleya Blackthorn | 29.06.23Arthur leva les yeux au ciel. Son sarcasme ne lui échappait pas mais ne le blessait pas non plus. Il avait l’habitude du petit ton de Cataleya, qui prenait des allures de balourd lorsqu’elle avait un peu trop bu, comme ce soir. Il serait ridicule de s’en offusquer quand, de toute évidence, elle ne cherchait que son attention. Au contraire, il devrait s’en sentir flatté non ?
« Mais encore… ? » Elle ne disait pas tout et ses gestes le prouvaient. Son bras plongé dans le néant finit par ressortir avec l’objet de sa recherche et la satisfaction sur le visage de Cataleya lui pressa un faible sourire. Il réceptionna le tissu et le regarda sous toutes les coutures avec un léger air dégoûté. Elle aurait au moins pu le laver… il doutait que ces moisissures allaient s’avérer utiles pour leurs recherches, mais passons. Il préférait encore la boîte qui l’accompagnait et passa son doigt sur les gravures que la sorcière mentionnait à l’instant. Il pouvait aisément attester de la qualité du coffret, bien qu’il ne devait pas coûter trop cher chez un apothicaire. Le Roumain posa les yeux sur les croquis qui se succédaient sous ses doigts. Il les fit défiler un à un, jusqu’à s’arrêter. Ses paupières se plissèrent alors qu’il se penchait davantage sur le dessin qu’il tenait en main et l’interpellait bien plus que les autres. Son regard s’écarquilla et il en chercha d’autres, qu’il posa à côté de lui.
« Apă… Nekao… » La pierre de l’eau. Il n’en avait aucune certitude bien sûr. Cela pouvait tout aussi bien être une pierre ridicule, sans réelle valeur. Pourtant, quelque chose l’avait titillé. L’inscription en hiéroglyphe mentionnait le roi Nekao 1er, le premier à avoir trouvé la pierre dans sa forme originelle et l’avoir tiré avantage de ses pouvoirs pendant près de trois cent ans avant qu’elle ne soit divisée pour toujours. Son cœur battait à tout va. C’était la première fois qu’il se rapprochait autant d’une piste viable, de ce nom si célèbre dans leur communauté secrète. Son regard brillait comme jamais il ne l’avait fait. Arthur se reprit pourtant, comprenant qu’il devait faire désormais preuve de discrétion, d’autant plus envers Cataleya. Son envie de fouiller dans tout et n’importe quoi, surtout les Villanueva, pouvait l’handicaper.
« Mmmh… » Rien d’indéchiffrable pour elle, mais lui pouvait remercier chaleureusement Emmy pour ses cours sur les hiéroglyphes… d’ailleurs, il l’avait fait. Le diplomate garda le silence quelques instants puis se tourna vers la sorcière, une expression neutre sur le visage.
« Je connais peut-être quelqu’un capable de les déchiffrer. » Lui, quoi. « Mais ça prendra un peu de temps. Tu me les laisserais ? » Arthur ne savait pas feindre un air innocent. Il n’en avait rien d’un. Mais les événements récents et tout ce qu’il avait exécuté pour elle méritaient bien un sursis de confiance, bien qu’elle aurait tort. Il hésitait à utiliser sa naïveté à son avantage mais… aux grands maux les grands remèdes, n’est-ce pas ?
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: "Même que des fois, moi je vomis !" (Arthur) (terminé)
Dim 11 Fév 2024 - 16:43
“ Nakao”. Inconnu, le mot vêt des contours autre que roumain mais la Blackthorn ne le remarque pas, trop concentré sur cet homme dont elle cherche l’approbation. La moue se fait pourtant enthousiaste devant la furtive étincelle qui n’avait pas prit le temps de s’installer sur les traits d’Arthur, consciente que le diplomate ne s’encombrait pas des débordements émotionnels qui caractérisait, eux, la personnalité de la rousse. S’il avait semblé plus intéressé par la structure d’obsidienne qu’elle lui avait jadis offert, Cataleya s'accroche pourtant à cette minuscule étincelle. Cherchant à se convaincre que ses pérégrinations chaotiques intéresserait quelqu'un d'autre qu’elle, puisqu’elle éprouvait la sordide impression que toute son expédition n’avait été qu’une vulgaire perte de temps.
“C’est un peu cool non ?” Murmure t’elle, posant le menton sur l’accoudoir du fauteuil dans lequel siégeait Arthur. Ses grands yeux bleus cherchent un instant ceux du diplomate mais le sourire se tourne de nouveau sur des croquis dont elle ne comprend pas le sens, mais qui font appel à un imaginaire d’autant plus fécond qu’il était bercé d’alcool. Aussi ne réagit-elle pas tout de suite à la proposition d’Arthur, émergeant maladroitement d’une rêverie dans lesquels elle aurait aimé s’abandonner. Mmh ? Les déchiffrer ? En dépit de sa fatigue naissante l’oeil s'agrandit et l’enthousiasme se lit sur ses traits, quand bien même la perspective de prêter ses trouvailles éveilles subitement en la rousse des airs de gamine capricieuse refusant de prêter ses jouets. Le front tout d’abord plissé devant un semblant de contrariété, la lufkin a pourtant tôt fait de de renoncer à cette fantaisie ; la faute à l’alcool, si ce n’était aux trop nombreuses fois où Arthur l’avait arraché à ses mauvais pas.
“Il y fera attention, hein ?” Le menton se lève pour laisser la place aux bras croisés de la Blackthorn mais ce semblant de tranquillité ne dure pas ; subitement Cataleya prend appui sur ses genoux et se redresse à demi. Surexcitée. “Tu veux venir avec moi avec moi la prochaine fois ? Ca sera moins déprimant qu'il y aller avec @Andrew Hill ”
“C’est un peu cool non ?” Murmure t’elle, posant le menton sur l’accoudoir du fauteuil dans lequel siégeait Arthur. Ses grands yeux bleus cherchent un instant ceux du diplomate mais le sourire se tourne de nouveau sur des croquis dont elle ne comprend pas le sens, mais qui font appel à un imaginaire d’autant plus fécond qu’il était bercé d’alcool. Aussi ne réagit-elle pas tout de suite à la proposition d’Arthur, émergeant maladroitement d’une rêverie dans lesquels elle aurait aimé s’abandonner. Mmh ? Les déchiffrer ? En dépit de sa fatigue naissante l’oeil s'agrandit et l’enthousiasme se lit sur ses traits, quand bien même la perspective de prêter ses trouvailles éveilles subitement en la rousse des airs de gamine capricieuse refusant de prêter ses jouets. Le front tout d’abord plissé devant un semblant de contrariété, la lufkin a pourtant tôt fait de de renoncer à cette fantaisie ; la faute à l’alcool, si ce n’était aux trop nombreuses fois où Arthur l’avait arraché à ses mauvais pas.
“Il y fera attention, hein ?” Le menton se lève pour laisser la place aux bras croisés de la Blackthorn mais ce semblant de tranquillité ne dure pas ; subitement Cataleya prend appui sur ses genoux et se redresse à demi. Surexcitée. “Tu veux venir avec moi avec moi la prochaine fois ? Ca sera moins déprimant qu'il y aller avec @Andrew Hill ”
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Re: "Même que des fois, moi je vomis !" (Arthur) (terminé)
Dim 11 Fév 2024 - 17:35
Même que des fois, moi je vomis ! ft. @Cataleya Blackthorn | 29.06.23« Cool, oui. »
Il n’avait jamais compris ce mot. Cool. Très anglais, certes. Cela englobait bien trop de choses. Arthur avait conscience de passer pour un vieux réactionnaire en pensant cela mais c’était plus fort que lui. Certaines expressions le dépassaient. Alors oui, sûrement était-ce « cool » et pour lui, cela voulait dire qu’il y trouvait un grand intérêt. Son regard glacé se porta vers elle. Cataleya semblait à deux doigts de sombrer dans la fatigue et, perfide au possible, il décida d’en jouer pour obtenir ce qu’il voulait. Après tout, il avait entre les mains un trésor inestimable dont elle ne soupçonnait même pas l’existence. Non, il n’allait certainement pas laisser cette opportunité lui glisser entre les doigts. Pas avec Isabelle dans les parages. Il la savait Eclairée des Capes Noires, ordre auquel appartenait Cataleya et son don de legilimencie saurait facilement arriver à bout des pensées chaotiques de la Blackthorn. Quoique… Il émettait un certain doute à ce sujet. La professeure était douée dans son domaine mais la rouquine devant lui avait un fort potentiel d’autodestruction massive. Qui sait ce qu’une altercation entre ces deux femmes donnerait…
« Bien sûr qu’il y fera attention, je te le garantis. Je te donne même ma parole. »
Il n’engageait pas sa parole si souvent, le Batthyány. Fort heureusement, il ne se lançait pas dans l’inconnu. Arthur possédait une grande maîtrise de lui-même et savait parfaitement que, s’il souhaitait rendre ce carnet intact, il le ferait. Sans l’ombre d’un doute. Sa confiance en lui-même n’avait pas de limite, cela frôlait le narcissisme sur certains points. Mais cela, Cataleya n’avait pas besoin de le savoir. Lui assurer qu’il lui reviendra intact lui semblait suffisant pour le moment. De toute façon, ignorante de sa valeur, il ne pouvait lui manquer tant que ça, même avec une page en moins. Car le diplomate était bien tenté de l’arracher purement et simplement pour qu’aucun autre regard ne tombe sur ce croquis et ces inscriptions. Peut-être qu’avec un peu de doigté et vu tout l’alcool ingéré, elle ne s’en apercevrait même pas… ?
« Si tu veux, oui. Dans tous les cas, n’y retourne pas seule. Qui sait quelles créatures ou sorts peuvent traîner dans des lieux abandonnés. Allez, il est temps pour toi d’aller te coucher avant que tu ne tombes dans les pommes ou pire, vomisse sur mes chaussures. »
Arthur referma soigneusement le carnet et le glissa précautionneusement dans la poche intérieure de sa veste. Puis, il passa un bras autour de la taille de Cataleya et la soutint jusqu’à son lit, où il la déposa. Hors de question de lui retirer ses vêtements, le diplomate connaissait fort bien les risques et ne souhaitait en prendre aucun. Elle dormira tout aussi bien dans ses vêtements. Il s’autorise, au moins, à lui retirer ses chaussures pour un peu plus de confort.
« Tu ne bouges pas d’ici de la nuit, c’est bien compris ? Je t’appelle demain matin pour m’assurer que tout va bien. Je ne plaisante pas, il est hors de question que je ressorte de mon lit dans une heure pour venir te chercher à l’autre bout de la ville, ce n’est pas écrit Portoloin sur mon front. Allez, repose-toi. »
Il soupira. Elle lui en faisait voir de toutes les couleurs et en même temps, au moins, il ne s’ennuyait pas. Inverness lui paraissait parfois bien trop petite pour entretenir son divertissement et avec une jeune femme pareille dans les pattes, il avait trop à faire pour penser à l’ennui. Mais là, pour le moment, son lit l’appelait.
Cataleya Blackthorn est fan
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: "Même que des fois, moi je vomis !" (Arthur) (terminé)
Mar 13 Fév 2024 - 20:29
“[...]Je te donne même ma parole.” Irrépressiblement le sourire s’étire et, plutôt que se raviser dans une moue aussi malicieuse que contenue, il demeure de longue seconde entre eux. C’est qu’elle observe le Batthyány avec des étoiles pleins les yeux, petite Villanueva, l’imaginant sans peine porter sa baguette au visage de son traducteur en cas de mauvaise manipulation. Pourtant, en dépit de toute l’attention qui courrait sur ses traits bourrus elle n’écouta que d’une oreille distraite ses mots. Quoi qu’elle s’évertua à lister un par un les sortilèges posés sur le manoir espagnol sur le chemin qui les conduisit jusqu’à son lit, avant d’enfin tiquer sur le retournement d'estomac plus tôt évoqué. “ Je ne vomis jamais, je suis une dame Arthur ! Tes chaussures sont en sécurités avec moi. ” Marque t’elle en se laissant mollement glisser le long de ses bras. Épousant son matelas trop grand dans une expression boudeuse puisqu’elle jurerait ne pas le moins du monde être fatiguée, elle se détourna de ce père de substitution pour retracer du bout des doigts les fines gravures de son baldaquin, ne remarquant pas même qu’on lui ôtait les chaussure. Il faut dire qu’il était sacrément canon, ce baldaquin, et que les voiles qui en tombait prenait des contours irisés sous la clarté de la lune. Waw. Comment pouvait-on lui refuser ses lubies de décoratrice d'intérieur après ça ?
Ses mains se tendent sans grande conviction vers Arthur lorsqu'elle comprend son départ, comme pour le retenir un peu. Pour un peu elle trouverait l'audace (et le culot) de lui demander de vérifier qu'aucun monstre n'arpentait les couloirs mais cette énième lubie s’éteignit dans un long bâillement qu'elle noya aussitôt dans son trop grand nombre de coussin. Si elle sembla déjà minuscule, ainsi perdue dans un lit trop grand et noyé sous ses couvertures épaisses, la Blackthorn vint à se recroqueviller si prodigieusement qu'elle disparu entièrement sous ses draps. Ne laissant derrière elle qu'une boule dont le visage dépassait à peine. "Allez, repose-toi." Un sourire en coin fiché sur les lèvres, Cataleya ouvre un oeil d’un air de dire “bien sûr que tu reviendrais” mais trouve la décence de ne pas le verbaliser. Quand bien même l’idée de l’appeler en pleur pour chronométrer en combien de temps il débarquerait fila subitement sous ses rousses ondulations.
L'oeil se referme pourtant puisque la douce chaleur de sont lit l'engloutit peu à peu, et c'est dans un murmure à peine osé qu'elle souhaite au roumain une bonne nuit. Du moins avant de se rappeler la perfidie dont il pouvait faire preuve :
- "Je n'appellerai pas, sauf si tu tapes au mur en partant en me faisant croire à un strigoï..." Promet t'elle somnolente.
Ses mains se tendent sans grande conviction vers Arthur lorsqu'elle comprend son départ, comme pour le retenir un peu. Pour un peu elle trouverait l'audace (et le culot) de lui demander de vérifier qu'aucun monstre n'arpentait les couloirs mais cette énième lubie s’éteignit dans un long bâillement qu'elle noya aussitôt dans son trop grand nombre de coussin. Si elle sembla déjà minuscule, ainsi perdue dans un lit trop grand et noyé sous ses couvertures épaisses, la Blackthorn vint à se recroqueviller si prodigieusement qu'elle disparu entièrement sous ses draps. Ne laissant derrière elle qu'une boule dont le visage dépassait à peine. "Allez, repose-toi." Un sourire en coin fiché sur les lèvres, Cataleya ouvre un oeil d’un air de dire “bien sûr que tu reviendrais” mais trouve la décence de ne pas le verbaliser. Quand bien même l’idée de l’appeler en pleur pour chronométrer en combien de temps il débarquerait fila subitement sous ses rousses ondulations.
L'oeil se referme pourtant puisque la douce chaleur de sont lit l'engloutit peu à peu, et c'est dans un murmure à peine osé qu'elle souhaite au roumain une bonne nuit. Du moins avant de se rappeler la perfidie dont il pouvait faire preuve :
- "Je n'appellerai pas, sauf si tu tapes au mur en partant en me faisant croire à un strigoï..." Promet t'elle somnolente.