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- Lewis BarghestOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 303
» miroir du riséd : Diego Barrueco
» crédits : pint / shipgif par Zoo
» multinick : Apsa la dancin'queen & Cam l'Arc-en-ciel
» âge : 28 (13/02/1996)
» situation : celibataire
» année d'études : 10ème
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Sortilèges, Métamorphoseㅡ options facultatives :▣ Droit Magique, Étude des Runes et Potions (abandonnée après validation de sa troisième année).
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 735
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: call me by my name pv. chauffes-plats (terminé)
Ven 16 Fév 2024 - 15:44
Barghest s’agaçait, comme tout un chacun coincé dans cette foutue pièce. Son regard tout juste discernable sous ses sourcils exagérément froncés ne cessaient de faire des aller-retours, analysant tantôt la jauge supposée de patience de leur Eclairé et les réponses des autres chauffe-plats. La chance était de son côté pour une fois puisqu’il n’avait pas à pincer les côtes d’une furie rousse pour lui imposer de tenir sa langue. Ou de se la mordre, histoire d’avoir la paix. Tant qu’elle ne se jetait pas sur son maudit calepin, il était tranquille. Seule restait sa gestuelle désastreusement équivoque mais qu’importe. Andrew ne semblait pas y prêter la moindre attention. Charlie, pauvre cœur égaré dans cette tornade, ne risquait pas d’envenimer la situation. Pas comme McCandless.
Si la question qu’il cracha au visage de Hill était sensiblement la même que la sienne, Lewis ne put s’empêcher de lui lancer un regard noir. Mec, déconne pas. Ils ne pouvaient se permettre de jouer au plus malin, pas après avoir merdé aussi fort. Lui, moins que les autres. Il n’était pas légitime pour le faire et il lui foutrait très sérieusement son poing dans le nez s’il s’avisait de lui donner une raison supplémentaire d’appliquer sa menace. Au début de leur aventure, il s’en serait foutu comme de la première neige, de se faire oublieter. Plus maintenant. Il n’était pas prêt à les perdre.
Il hocha la tête en direction du professeur et soupira longuement, las de cette discussion à sens unique. Ils s’étaient fait réprimander par Mom en juste cause, n’en déplaise aux deux révolutionnaires. Sa tête tourna en direction de Charlie et il baissa les yeux en entendant cette demande tout simple. Ils ne pouvaient pas décider pour lui et il était tout à fait en droit de vouloir gérer ça par lui-même. Seul. Il comprenait, même s’il n’aimait pas ça. Preuve en est, il soupira longuement avant de claquer ses mains sur ses accoudoirs. Cat lui coupa l’herbe sous le pied et se redressa, ce qui lui arracha miraculeusement l’ombre d’un sourire. Il fit de même, glissa ses mains au fond de ses poches et se dirigea vers la porte dans une démarche désinvolte. Que dire de plus après ça ?
Si la question qu’il cracha au visage de Hill était sensiblement la même que la sienne, Lewis ne put s’empêcher de lui lancer un regard noir. Mec, déconne pas. Ils ne pouvaient se permettre de jouer au plus malin, pas après avoir merdé aussi fort. Lui, moins que les autres. Il n’était pas légitime pour le faire et il lui foutrait très sérieusement son poing dans le nez s’il s’avisait de lui donner une raison supplémentaire d’appliquer sa menace. Au début de leur aventure, il s’en serait foutu comme de la première neige, de se faire oublieter. Plus maintenant. Il n’était pas prêt à les perdre.
Il hocha la tête en direction du professeur et soupira longuement, las de cette discussion à sens unique. Ils s’étaient fait réprimander par Mom en juste cause, n’en déplaise aux deux révolutionnaires. Sa tête tourna en direction de Charlie et il baissa les yeux en entendant cette demande tout simple. Ils ne pouvaient pas décider pour lui et il était tout à fait en droit de vouloir gérer ça par lui-même. Seul. Il comprenait, même s’il n’aimait pas ça. Preuve en est, il soupira longuement avant de claquer ses mains sur ses accoudoirs. Cat lui coupa l’herbe sous le pied et se redressa, ce qui lui arracha miraculeusement l’ombre d’un sourire. Il fit de même, glissa ses mains au fond de ses poches et se dirigea vers la porte dans une démarche désinvolte. Que dire de plus après ça ?
Valentine ValentineValentine, my decline
Is so much better with you
Valentine, my decline
I'm always running to you
Is so much better with you
Valentine, my decline
I'm always running to you
- Andrew HillADMIN - go wild ☽ for a while
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» âge : 39 ans (né le 28 décembre 1984)
» situation : désespérément amoureux d'une femme fraichement divorcée
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des Runes.ㅡ options facultatives :▣ Littérature magique, Histoire de la magie.
» profession : professeur d'étude des runes à Hungcalf
» particularité : loup-garou
» nature du sang : né-moldu
» gallions sous la cape : 891
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Re: call me by my name pv. chauffes-plats (terminé)
Mar 20 Fév 2024 - 13:43
Il aurait pu se répéter. Exprimer de nouveau ce besoin de réfléchir. Mais Andrew n’était pas un homme qui aimait se répéter. Il ignora donc superbement la question renouvelée du Grymm qui se voit contraint de se taire par un geste ferme de la part de Cataleya et une oeillade sévère de Barghest.
Lisant dans ses pensées, Charlie mets dehors tout ce petit monde d’une manière plus diplomate qu’il ne l’aurait jamais fait. On ignorera si c’était la demande du Keir ou les menaces de l’Eclairé qui eurent raison de leur obstination. Quelques secondes plus tard, ne restaient plus que les deux lycans dans la pièce. Le silence s’abattit avant qu’Andrew ne le brise, sur le ton de celui qui présente des condoléances.
- Je suis vraiment navré de ce qui t’arrive, Charlie.
- Ah bon ?
Le louveteau est sincèrement surpris.
- Je te croyais surtout en colère.
Quand on pense à la façon dont ils lui ont menti, à son piège particulièrement sournois qui lui brûle encore la gorge… non en effet, il ne s'attendait pas à ce ton-là.
- Tu dois penser qu'on le mérite.
- Et par-là, il voulait dire “je”.
De nouveau le silence s’abat, puisqu’Andrew cherche ses mots. Bien sûr qu’il est en colère. En témoignait la marque dans le bois de la table qu’il avait heurté.
- Personne ne mérite un tel châtiment, pas même les plus agaçantes, les plus imprudentes des chandelles qu’on ait jamais connu. Et nous avons trop à faire pour s’abandonner à la colère désormais.
Navré est-il, donc. Charlie ne sait pas vraiment comment prendre cette information. Outre la preuve évidente qu’on le voit comme un maillon faible. Pour se faire avoir comme ça, il faut être sacrément débile non ?
- Qu’entends-tu par là ?
- Je peux t’aider, Charlie.
La voix sonne légèrement plus grave qu’à l’accoutumé. Les dents se serrent, comme pour l’empêcher de dire ce qu’il avait l’habitude de taire. Mais il tient vraiment à être présent pour Charlie et quel meilleur argument que de lui avouer la nature de sa propre et identique condition ?
- Parce que je connais bien ton problème.
Il fronce les sourcils, élève perdu dans sa propre incompréhension de ce qui se déroule sous ses yeux. Est-ce la fatigue qui en est la cause ou l’incapacité de voir la vérité derrière les propos d’Andrew ? Car ce serait une information gigantesque. Improbable. Inédite. Quelque chose qu’aucun d’entre eux n’aura soupçonné pendant des mois. Au moins seront-ils désormais à égalité…
- Tu veux dire… que tu t’es déjà occupé d’autres jeunes loup-garous ?
- Non. Enfin. D’une certaine façon, oui. Un seul. Moi-même.
Les deux derniers mots avaient été dits dans la précipitation. Et de nouveau les dents se serrent, les poings aussi, sous la table. Charlie reste muet quelques instants. Le temps d’assimiler l’information, pourrait-on dire mais c’est bien plus que cela. Il tente de réaliser ce qu’a pu et peut toujours être la vie d’Andrew mais n’y parvient pas. Qu’est-ce que ça change pour lui ? Il reste coincé avec cette malédiction dans les veines.
- Donc tu es… okay. J’imagine que tu vas me demander de le garder pour moi ?
- Tu imagines bien. Même si je suis déclaré, je préférerais que ça ne s’ébruite pas.
Il garde sous silence les menaces d’oubliettes qu’il aurait pu proférer s’il n’y avait pas douloureusement conscience que ça ne servirait pas ses intérêts. Charlie baisse les yeux. Garder secrète sa nature lui demande toute son énergie au quotidien, c’est épuisant. Mais préserver le secret d’un autre ? Il sent déjà le poids prendre un peu plus de grammes sur ses épaules et ses cervicales.
- D’accord. Je comprends.
Donc, ne rien dire aux Chauffe-Plats. Pire tâche qu’on lui ait demandé d’accomplir. Andrew s’en rend-il seulement compte ? C’est comme briser définitivement le cercle qui les maintient stables. Quand ils le sauront, comment fera-t-il pour se justifier ? Comment leur dire j’ai préféré sa confiance à la vôtre ?
- Comment peux-tu m’aider dans ce cas ?
De bien des façons. Dont certaines que tu ne pourrais même pas imaginer. Il y a mille et unes façons de rendre cette condition plus acceptable. De rendre ces nuits moins terrifiantes. Moins douloureuses… Je peux vraiment t’aider Charlie.
- Tu peux empêcher que ça se produise ?
La naïveté de la question désarçonne le Professeur. Le regard se fait navré même si les sourcils se sont froncés.
- Evidemment que non.
Tuer l’espoir dans l'œuf.
- Mais je peux t’aider à rendre ça plus acceptable.
Comme si ça pouvait l’être. Il s’imagine vivre ça tous les mois pendant cinquante ans et ne le supporte pas. L’Ethelred tourne la tête vers la fenêtre, se perd quelques instants dans sa contemplation.
-J’imagine que je ne vais pas vraiment avoir le choix.
Souffle-t-il pour lui-même plus que pour Andrew.
- Tu me laisses y réfléchir ?
Les lèvres se pincent pour retenir la négative qui brûle sa gorge. Il n’avait pas imaginé, pas une seule seconde, que le Keir pouvait refuser. Ni qu’il aurait besoin de temps pour prendre une décision. Pas après lui avoir révélé ce qu’il ne révélait à personne. Jamais. Il aurait pu se lancer dans un long et pertinent laïus pour plaider sa cause mais il n’en fait rien parce qu’il ne s’écorcherait pas l’égo à quémander une place auprès du jeune lycan.
- Réfléchit bien.
Les mots sonnent comme une menace. Ils n’en sont pas pourtant, la seule menace ici, c’était le loup qui se cachait derrière l’étudiant.
Lisant dans ses pensées, Charlie mets dehors tout ce petit monde d’une manière plus diplomate qu’il ne l’aurait jamais fait. On ignorera si c’était la demande du Keir ou les menaces de l’Eclairé qui eurent raison de leur obstination. Quelques secondes plus tard, ne restaient plus que les deux lycans dans la pièce. Le silence s’abattit avant qu’Andrew ne le brise, sur le ton de celui qui présente des condoléances.
- Je suis vraiment navré de ce qui t’arrive, Charlie.
- Ah bon ?
Le louveteau est sincèrement surpris.
- Je te croyais surtout en colère.
Quand on pense à la façon dont ils lui ont menti, à son piège particulièrement sournois qui lui brûle encore la gorge… non en effet, il ne s'attendait pas à ce ton-là.
- Tu dois penser qu'on le mérite.
- Et par-là, il voulait dire “je”.
De nouveau le silence s’abat, puisqu’Andrew cherche ses mots. Bien sûr qu’il est en colère. En témoignait la marque dans le bois de la table qu’il avait heurté.
- Personne ne mérite un tel châtiment, pas même les plus agaçantes, les plus imprudentes des chandelles qu’on ait jamais connu. Et nous avons trop à faire pour s’abandonner à la colère désormais.
Navré est-il, donc. Charlie ne sait pas vraiment comment prendre cette information. Outre la preuve évidente qu’on le voit comme un maillon faible. Pour se faire avoir comme ça, il faut être sacrément débile non ?
- Qu’entends-tu par là ?
- Je peux t’aider, Charlie.
La voix sonne légèrement plus grave qu’à l’accoutumé. Les dents se serrent, comme pour l’empêcher de dire ce qu’il avait l’habitude de taire. Mais il tient vraiment à être présent pour Charlie et quel meilleur argument que de lui avouer la nature de sa propre et identique condition ?
- Parce que je connais bien ton problème.
Il fronce les sourcils, élève perdu dans sa propre incompréhension de ce qui se déroule sous ses yeux. Est-ce la fatigue qui en est la cause ou l’incapacité de voir la vérité derrière les propos d’Andrew ? Car ce serait une information gigantesque. Improbable. Inédite. Quelque chose qu’aucun d’entre eux n’aura soupçonné pendant des mois. Au moins seront-ils désormais à égalité…
- Tu veux dire… que tu t’es déjà occupé d’autres jeunes loup-garous ?
- Non. Enfin. D’une certaine façon, oui. Un seul. Moi-même.
Les deux derniers mots avaient été dits dans la précipitation. Et de nouveau les dents se serrent, les poings aussi, sous la table. Charlie reste muet quelques instants. Le temps d’assimiler l’information, pourrait-on dire mais c’est bien plus que cela. Il tente de réaliser ce qu’a pu et peut toujours être la vie d’Andrew mais n’y parvient pas. Qu’est-ce que ça change pour lui ? Il reste coincé avec cette malédiction dans les veines.
- Donc tu es… okay. J’imagine que tu vas me demander de le garder pour moi ?
- Tu imagines bien. Même si je suis déclaré, je préférerais que ça ne s’ébruite pas.
Il garde sous silence les menaces d’oubliettes qu’il aurait pu proférer s’il n’y avait pas douloureusement conscience que ça ne servirait pas ses intérêts. Charlie baisse les yeux. Garder secrète sa nature lui demande toute son énergie au quotidien, c’est épuisant. Mais préserver le secret d’un autre ? Il sent déjà le poids prendre un peu plus de grammes sur ses épaules et ses cervicales.
- D’accord. Je comprends.
Donc, ne rien dire aux Chauffe-Plats. Pire tâche qu’on lui ait demandé d’accomplir. Andrew s’en rend-il seulement compte ? C’est comme briser définitivement le cercle qui les maintient stables. Quand ils le sauront, comment fera-t-il pour se justifier ? Comment leur dire j’ai préféré sa confiance à la vôtre ?
- Comment peux-tu m’aider dans ce cas ?
De bien des façons. Dont certaines que tu ne pourrais même pas imaginer. Il y a mille et unes façons de rendre cette condition plus acceptable. De rendre ces nuits moins terrifiantes. Moins douloureuses… Je peux vraiment t’aider Charlie.
- Tu peux empêcher que ça se produise ?
La naïveté de la question désarçonne le Professeur. Le regard se fait navré même si les sourcils se sont froncés.
- Evidemment que non.
Tuer l’espoir dans l'œuf.
- Mais je peux t’aider à rendre ça plus acceptable.
Comme si ça pouvait l’être. Il s’imagine vivre ça tous les mois pendant cinquante ans et ne le supporte pas. L’Ethelred tourne la tête vers la fenêtre, se perd quelques instants dans sa contemplation.
-J’imagine que je ne vais pas vraiment avoir le choix.
Souffle-t-il pour lui-même plus que pour Andrew.
- Tu me laisses y réfléchir ?
Les lèvres se pincent pour retenir la négative qui brûle sa gorge. Il n’avait pas imaginé, pas une seule seconde, que le Keir pouvait refuser. Ni qu’il aurait besoin de temps pour prendre une décision. Pas après lui avoir révélé ce qu’il ne révélait à personne. Jamais. Il aurait pu se lancer dans un long et pertinent laïus pour plaider sa cause mais il n’en fait rien parce qu’il ne s’écorcherait pas l’égo à quémander une place auprès du jeune lycan.
- Réfléchit bien.
Les mots sonnent comme une menace. Ils n’en sont pas pourtant, la seule menace ici, c’était le loup qui se cachait derrière l’étudiant.
Co-écrit avec @Charlie Keir
Apsara Chankimha est fan
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