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- Cataleya BlackthornMJ - Firefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1012
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4259
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Crazy train (Ft Charlie) [terminé]
Jeu 7 Déc 2023 - 14:34
01/11/23
Étendue sur le parquet d’un appartement qui n’était pas le sien, Cataleya étouffa dans un grondement muet ses frustrations puisque le corps avait perdu en souplesse depuis la rentrée et que la reprise du sport marquait sa peau d’odieuse nébuleuses violacées. Elle avait prétendu en avoir besoin de ces courses en forêt, de ces pseudo duel où Miguel -trop indulgent- la laissait parfois le toucher, et si ce constat était désastreusement vrai, force était d’admettre que depuis qu’elle s’était vu dépossédée de sa maladroite gestion des pleines lunes ce n’était plus à la danse, aux courses et aux quelques “tu m’apprends ?” glissé aux oreilles de son espagnol qu’elle se cantonnait. Terrible, entêtée, et puisque les nuits où la lune s’engrossait n’étaient désormais plus destinée à veiller ses enfants, Cataleya aiguisait ses regrets sur d’obscures peurs. Et plus particulièrement sur celle d’avoir laissé filer un loup. Certainement le mauvais. Elle avait regretté avoir relâché @"Jolan Wauters" dès l’instant ou elle avait comprit, naïve petite sorcière, qu’il ne reviendrait pas trouver refuge dans la cage qu’elle lui offrait. Et plus encore lorsque, étonnamment, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] s’était mis à sentir l’aconit ; 1+1 n’étant pas bien complexe à additionner, l’amour de Juliet infâme, le lien entre les trois s’était fait clair comme de l’eau de roche lorsque la lufkin avait eu confirmation que ce que préparait James était bien du tue-loup.
Et puisqu’il ne la laisserait décemment pas trainer son équipe jusqu’à chez lui pour éventrer un monstre qui avait par le passé tué, et tenté de lui arracher le bras par la même occasion, Cataleya s’était enfermé dans un immobilisme qui ne lui plaisait pas. Il était facile d’oublier qu’à tout moment ce con pouvait ressortir quand c’était sur Charlie qu’elle se concentrait, mais maintenant qu’elle passait des heures à observer la nuit, nécessairement l’esprit se perdait.
Et puisque le regard de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ne lui laissait supposer qu’un intense mépris, c’était naturellement qu’elle s’était planté devant son ancien mentor. Un peu par défi, il est vrai, puisque l’animosité entre Mom et Dad empestait à des kilomètres. Ce n’était pourtant pas faute d’avoir longuement pensé à Arthur, mais il serait candide de croire qu’il l’encouragerait à braver les mâchoires folles d’un lycantrope après la nuit d’horreur qu’ils avaient connus. Quant à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], il tuerait dès l’instant où il apprendrait qu'elle avait utilisé son propre sang pour capturer un loup, et Lewis l’aiderait à enterrer le cadavre sans grande hésitation. Juste revanche après qu'elle ait hésité à sauver Charlie des mois plus tôt.
Mais qu'aurait-il fait, lui, s'il avait le destin d'un être cher entre les mains ?
Purement conscient de l'horreur qui lui tordrait le corps une fois par mois,
et des morbides instincts qui ferait plier son âme jusqu'à l'en rendre fou..?
Purement conscient de l'horreur qui lui tordrait le corps une fois par mois,
et des morbides instincts qui ferait plier son âme jusqu'à l'en rendre fou..?
"Je te sens, tu sais. " Ca tombe étrangement alors qu'elle a sa rousse tignasse profondément enfoncé dans ses bras croisés. Assujettit à son grand écart, devant une peluche aux allures de licorne qui fixe intensément Charlie, puisque Miguel dort encore.
- Charlie KeirMODO - Modérateur
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» multinick : maximus / wywy / arty / ofe
» âge : vingt-sept ans
» situation : célibataire
» année d'études : 6ème année
» options obligatoires & facultatives : ~ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ~ options facultatives : botanique, étude des runes.
» profession : podcaster criminel chez Radio Phénix ~ vendeur chez Lacorne & fils
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Re: Crazy train (Ft Charlie) [terminé]
Jeu 7 Déc 2023 - 21:07
Il sait depuis un certain temps maintenant que Cataleya est là. Elle n’est pas rentrée seule. Sachant cela, Keir est resté cloîtré dans sa chambre, tant par plaisir que par obligation. Il s’y trouve tout ce dont il a besoin : ses gadgets, des brics et brocs à assembler - ou non - ensemble, des composants chimiques qui ne devraient pas se trouver ici, par sécurité, ainsi qu’un nombre incalculable d’ouvrages sur les tueurs en série et les crimes les plus intelligents et tordus de l’histoire de l’humanité sorcière et moldue. De la grande littérature, assure Keir avec conviction à qui peut poser les yeux dessus. Alors il se concentre sur toutes ces choses, passant de l’une à l’autre tel un papillon sollicité par de nombreuses lumières. Jusqu’à ce qu’il n’entende plus rien de l’autre côté de la porte. Le silence retombe et puis, un léger grondement. Un parfum plus persistant qu’il connaît par cœur. Il patiente quelques minutes, finit sa soudure (qui pourrait être aisément faite en quelques secondes par magie mais où est le fun là-dedans ?) et finit par tout lâcher pour ouvrir la porte en silence. Un léger grincement se fait entendre et sa silhouette longiligne s’avance dans le couloir, jusqu’au salon. Il regarde Cataleya étendue au sol et forcément, son inquiétude se fait forte. Il sait qu’elle en fait trop, tout le temps et pour tout le monde, sans penser à ses propres besoins.
« Moi aussi » chuchote-t-il sans bouger du mur où il s’est accoudé. Keir ne dit rien pendant quelques secondes supplémentaires, espérant sûrement qu’elle lui explique d’elle-même pourquoi elle s’est ainsi installée et ce qui cause son désarroi. De nombreuses choses peuvent en être la raison et il sait être l’une d’elles. Son choix de faire appel à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour gérer ses pleines lunes n’est pas anodin et il se doute que cela a dû mettre un coup au cœur à ceux qui ont toujours été là pour le soutenir dans ces épreuves. Il n’imagine pas la déception qu’il doit être pour Cataleya et Barghest, qui ont donné leurs nuits pour lui, pour qu’il soit en sécurité. Et comment les remercie-t-il ? Il l’espère, en leur offrant ce dont ils ont manqué tous ces mois : une délivrance. Des épaules plus légères, un cœur moins lourd. Que leurs pensées ne soient plus dirigées sur cette question irritante “est-ce qu’on va devoir le tuer ce soir ?”.
« Tu m’en veux ? Ce n’est pas contre toi, tu sais. Ce ne le sera jamais. »
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« Moi aussi » chuchote-t-il sans bouger du mur où il s’est accoudé. Keir ne dit rien pendant quelques secondes supplémentaires, espérant sûrement qu’elle lui explique d’elle-même pourquoi elle s’est ainsi installée et ce qui cause son désarroi. De nombreuses choses peuvent en être la raison et il sait être l’une d’elles. Son choix de faire appel à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour gérer ses pleines lunes n’est pas anodin et il se doute que cela a dû mettre un coup au cœur à ceux qui ont toujours été là pour le soutenir dans ces épreuves. Il n’imagine pas la déception qu’il doit être pour Cataleya et Barghest, qui ont donné leurs nuits pour lui, pour qu’il soit en sécurité. Et comment les remercie-t-il ? Il l’espère, en leur offrant ce dont ils ont manqué tous ces mois : une délivrance. Des épaules plus légères, un cœur moins lourd. Que leurs pensées ne soient plus dirigées sur cette question irritante “est-ce qu’on va devoir le tuer ce soir ?”.
« Tu m’en veux ? Ce n’est pas contre toi, tu sais. Ce ne le sera jamais. »
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Re: Crazy train (Ft Charlie) [terminé]
Jeu 7 Déc 2023 - 22:51
« Moi aussi » Quelque part sans doute, Cataleya aurait dû s’amuser de ce constat. Vivre avec un flair aussi développé n’était pas de tout repos et poussait aux situations parfois cocasses que seul quelqu’un capable de partager ce mal pouvait véritablement comprendre. Quelque part sans doute aurait-elle enfin pu trouver un allié dans ces petits tracas quotidiens que personne ne semblait comprendre, trouver un soutien quand elle marquait un brutal arrêt, hantée par un parfum qu’elle ne parvenait pas à identifier ou obsédé par l’odeur d’un rat ou d’un écureuil puisque, indéniablement, elle faisait une morbide fixette sur eux dès lors qu’elle fatiguait. Elle avait bien tenté de l’expliquer un jour à Miguel, mais il l’avait regardé avec des yeux ronds avant de partir dans un fou rire tonitruant. Elle aurait dû s’amuser de ce constat, mais ce serait oublier que si elle, elle avait choisi cette seconde nature, ce n’était pas le cas du gris.
Machinalement le visage se relève un peu et, si la Blackthorn ne quitte pas sa position au sol, le menton se pose dramatiquement sur sa licorne aux effluves de barbe à papa grillé. L’oeil accroche longuement Charlie, tout d’abord incapable de trouver les mots justes, puis mue d’une soudaine fragilité.
« Ce n’est pas à toi que j’en veux, mais à moi-même. » Ses grands yeux bleus se détournent de nouveau, préférant se perdre sur le poil usé d’une peluche qu’elle poque du bout de son index. «J’aurai aimé faire mieux. Tu méritais que je fasse mieux… J'aurai du... Je ne sais pas... »
Trouver une autre approche pour rassurer ses nuits. Se faire plus douce, ou ne serait-ce que digne de confiance. Peut être que si elle ne s'était pas autant perdue en expérimentation aurait-elle pu épargner au jeune homme bien des angoisses ? « Je n'arrête pas de me dire que si je n'étais pas aussi têtue, ou si j'étais plus efficace, tu n'aurais pas ressentit le besoin de te tourner vers lui. »
Machinalement le visage se relève un peu et, si la Blackthorn ne quitte pas sa position au sol, le menton se pose dramatiquement sur sa licorne aux effluves de barbe à papa grillé. L’oeil accroche longuement Charlie, tout d’abord incapable de trouver les mots justes, puis mue d’une soudaine fragilité.
« Ce n’est pas à toi que j’en veux, mais à moi-même. » Ses grands yeux bleus se détournent de nouveau, préférant se perdre sur le poil usé d’une peluche qu’elle poque du bout de son index. «J’aurai aimé faire mieux. Tu méritais que je fasse mieux… J'aurai du... Je ne sais pas... »
Trouver une autre approche pour rassurer ses nuits. Se faire plus douce, ou ne serait-ce que digne de confiance. Peut être que si elle ne s'était pas autant perdue en expérimentation aurait-elle pu épargner au jeune homme bien des angoisses ? « Je n'arrête pas de me dire que si je n'étais pas aussi têtue, ou si j'étais plus efficace, tu n'aurais pas ressentit le besoin de te tourner vers lui. »
- Charlie KeirMODO - Modérateur
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Re: Crazy train (Ft Charlie) [terminé]
Ven 8 Déc 2023 - 9:50
Son regard quitte le sien pour se poser sur un accroc au mur, insignifiant mais qui devient pour lui, sur le moment, le détail le plus important du monde. Il souffre d’entendre Cataleya porter et penser ces mots, car c’est tout ce qu’il craignait qu’elle fasse en décidant de recourir à l’expérience d’Andrew. C’est un secret qu’il n’est pas en droit de partager alors qu’il n’a jamais rien caché aux Chauffe-Plats. Son air coupable doit forcément s’afficher sur son visage. Keir ne répond pas tout de suite. Ce n’est pas l’envie qui manque. Il n’existe aucun monde où il tient Cataleya responsable de ce choix. C’est le sien, c’est sa responsabilité et ce type de réaction lui rappelle que d’eux quatre, il est toujours vu comme le petit dernier, le fragile, l’avorton de la portée dont on doit plus s’occuper que les autres, y voyant une obligation familiale.
« Tu t’auto-flagelles pour rien, Cat. Je sais qu’au fond de toi, tu sais que ça n’a rien à voir avec toi, non ? Ni avec Barghest. Enfin… si, un peu. Mais pas de la façon dont tu le penses. » Il quitte son mur pour s’installer en tailleur au sol, son dos légèrement voûté en avant. Son index vient jouer avec les aspérités du sol, puis il soupire en se frottant le visage.
« Je me doutais que prendre cette décision foutrait la merde entre nous tous. Je pensais… Je pensais rendre service à tout le monde. À vous en premier, parce que je sais à quel point ça peut drainer de devoir gérer ces nuits. Je le vois à chaque fois que je vous fais faire cette promesse. Tu crois que j’ignore votre angoisse ? Pas du tout. Je le fais aussi pour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], pour qu’il ne se sente pas obligé de venir fouiller dans nos affaires maintenant qu’il est au courant de cette histoire. S’il a l’impression de gérer au moins ça, il nous laissera peut-être la paix sur le reste. Ce n’est pas question de compétences Cat, tu sais que j’ai toute foi en toi et Barghest. » Il laisse le silence s’installer quelques minutes puis la regarde à nouveau, un peu plus sûr de lui.
« Je l’ai fait aussi pour moi, un peu égoïstement. J’ai moralement moins de scrupules à imposer cette charge à un Éclairé. Avec tout ce qui t’arrives, j’ai si peur que ce soit la goutte de trop… tu vois ? Je ne mérite pas plus que ce que tu m’as donné car c’est déjà le top du top. » Il glisse son arrière-train sur le sol et se rapproche d’elle pour lui faire une profonde embrassade, dans une position certes étrange. Puis, il s’allonge à son tour.
« Dis-moi que t’aurais fait la même chose à ma place. »
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« Tu t’auto-flagelles pour rien, Cat. Je sais qu’au fond de toi, tu sais que ça n’a rien à voir avec toi, non ? Ni avec Barghest. Enfin… si, un peu. Mais pas de la façon dont tu le penses. » Il quitte son mur pour s’installer en tailleur au sol, son dos légèrement voûté en avant. Son index vient jouer avec les aspérités du sol, puis il soupire en se frottant le visage.
« Je me doutais que prendre cette décision foutrait la merde entre nous tous. Je pensais… Je pensais rendre service à tout le monde. À vous en premier, parce que je sais à quel point ça peut drainer de devoir gérer ces nuits. Je le vois à chaque fois que je vous fais faire cette promesse. Tu crois que j’ignore votre angoisse ? Pas du tout. Je le fais aussi pour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], pour qu’il ne se sente pas obligé de venir fouiller dans nos affaires maintenant qu’il est au courant de cette histoire. S’il a l’impression de gérer au moins ça, il nous laissera peut-être la paix sur le reste. Ce n’est pas question de compétences Cat, tu sais que j’ai toute foi en toi et Barghest. » Il laisse le silence s’installer quelques minutes puis la regarde à nouveau, un peu plus sûr de lui.
« Je l’ai fait aussi pour moi, un peu égoïstement. J’ai moralement moins de scrupules à imposer cette charge à un Éclairé. Avec tout ce qui t’arrives, j’ai si peur que ce soit la goutte de trop… tu vois ? Je ne mérite pas plus que ce que tu m’as donné car c’est déjà le top du top. » Il glisse son arrière-train sur le sol et se rapproche d’elle pour lui faire une profonde embrassade, dans une position certes étrange. Puis, il s’allonge à son tour.
« Dis-moi que t’aurais fait la même chose à ma place. »
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Re: Crazy train (Ft Charlie) [terminé]
Ven 8 Déc 2023 - 13:03
“Tu t’auto-flagelles pour rien, Cat. ”L’oeil agrippé aux aspérités du tissus, Cataleya tire le long fil blanc qui échappe à la joue de sa marionette et virevolte au gré de ses respirations. En tout point, elle sait le brun dans le vrai mais court désastreusement derrière une forme de masochisme ; obsédée par l’idée de s’auto-punir pour expier chacune ses fautes puisque celles-ci doucement se nécrosent dans un coin. Les muscles demeurent inertes lorsque Charlie se rapproche, mais le voir ainsi courbé sur elle finit par doucement lui tirer un sourire. Ils ne ressemblent à rien, étendu comme des pingouins sur leur banquise, si proches et pourtant incapable de s’observer. Il faut dire que les mots de Charlie font mal, parce que plus que tout, la Blackthorn souffre de le voir souffrir. “[...] Que prendre cette décision foutrait la merde entre nous [...] ” Le coeur éclate et enfin la rousse daigne redresser la poitrine, en appui sur ses bras croisés. Intuitivement elle cherche le regard de Charlie, secoue doucement la tête lorsqu’il évoque l’épuisement lié aux pleines lunes, s’apprête à lui rappeler une nouvelle fois que cette épreuve ils avaient promis de la vivre ensemble, puisque ensemble ils s’y étaient condamnés en prenant en chasse ce foutu loup, mais tient sa langue puisque le discours qui s’offre à elle semble différer des habitudes.
Les regards se croisent, mais cette fois c’est elle qui fuit. Ça la tue de savoir Keir vouloir ramener tout ce poids sur ses épaules là où pourtant elle essaye encore de se convaincre qu’ils auraient pu le partager. Ca la tue de l’entendre subir toute cette culpabilité, ou même prendre d’assaut Mom pour préserver leurs arrières. Naïvement elle voudrait répêter que ce n’est pas là son rôle, mais en un sens, ne serait-ce pas là le diminuer ?
Le regard se reporte sur le bois, joue de paréidolie pour tromper des pensées qu’elle abhorre, mais la voix de Charlie se grave si habilement sous ses neurones qu’elle ne peut que flancher lorsque bascule la situation. “ Avec tout ce qui t’arrives, j’ai si peur que ce soit la goutte de trop… tu vois ? ”Pour la première fois sans doute, elle invoque son trop grand égo, le supplie de lui donner la force de trouver une parade. D’assurer trop confiante que les rythmes infernaux, elle les tenait sans mal. Que s'écorcher la chair et l’âme, ça ne lui faisait pas peur, mais le contact de Charlie contre son corps ankylosé la contraint à doucement lâcher prise. S’il s’allonge, elle roule disgracieusement pour nicher à ses côtés, se glissant laborieusement sous ses bras en quête d’une étreinte.
“ J’aurai fais certainement pire” Concède t-elle en frottant son visage entre ses mains trop blanches. “ J’aurai certainement pris la décision de faire cavalier seul du jour au lendemain, pour vous épargner mais surtout me prouver que j’aurai pu encore tenir la cadence sans aide. Et ça aurait été désastreux… J’enchaîne les erreurs quand vous n’êtes pas là.. ”
Elle déteste se l'avouer, et plus encore le verbaliser à haute voix, mais les afflictions de l'égo s’apaisent sous l'odeur de Charlie. Ainsi retombe le silence quelques instants, peut être une minute, tendrement bercé par leurs respirations respectives. “Tu n'avais pas tord, tu sais.. Je n'aurai pas tenu le rythme. Pas en ce moment.”
Les regards se croisent, mais cette fois c’est elle qui fuit. Ça la tue de savoir Keir vouloir ramener tout ce poids sur ses épaules là où pourtant elle essaye encore de se convaincre qu’ils auraient pu le partager. Ca la tue de l’entendre subir toute cette culpabilité, ou même prendre d’assaut Mom pour préserver leurs arrières. Naïvement elle voudrait répêter que ce n’est pas là son rôle, mais en un sens, ne serait-ce pas là le diminuer ?
Le regard se reporte sur le bois, joue de paréidolie pour tromper des pensées qu’elle abhorre, mais la voix de Charlie se grave si habilement sous ses neurones qu’elle ne peut que flancher lorsque bascule la situation. “ Avec tout ce qui t’arrives, j’ai si peur que ce soit la goutte de trop… tu vois ? ”Pour la première fois sans doute, elle invoque son trop grand égo, le supplie de lui donner la force de trouver une parade. D’assurer trop confiante que les rythmes infernaux, elle les tenait sans mal. Que s'écorcher la chair et l’âme, ça ne lui faisait pas peur, mais le contact de Charlie contre son corps ankylosé la contraint à doucement lâcher prise. S’il s’allonge, elle roule disgracieusement pour nicher à ses côtés, se glissant laborieusement sous ses bras en quête d’une étreinte.
“ J’aurai fais certainement pire” Concède t-elle en frottant son visage entre ses mains trop blanches. “ J’aurai certainement pris la décision de faire cavalier seul du jour au lendemain, pour vous épargner mais surtout me prouver que j’aurai pu encore tenir la cadence sans aide. Et ça aurait été désastreux… J’enchaîne les erreurs quand vous n’êtes pas là.. ”
Elle déteste se l'avouer, et plus encore le verbaliser à haute voix, mais les afflictions de l'égo s’apaisent sous l'odeur de Charlie. Ainsi retombe le silence quelques instants, peut être une minute, tendrement bercé par leurs respirations respectives. “Tu n'avais pas tord, tu sais.. Je n'aurai pas tenu le rythme. Pas en ce moment.”
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Re: Crazy train (Ft Charlie) [terminé]
Sam 9 Déc 2023 - 0:14
La dernière pleine lune lui a prouvé qu’il est arrivé le temps d’arrêter les conneries et de faire face à la situation. Ce n’est pas comme si l’inquiétude était nouvelle dans le cœur de Charlie. Elle le ronge chaque fois qu’il voit ces chaînes, qu’il pense à ce reflet animal et qu’il se dit “et si cette fois, les choses ne tournaient pas rond ?” L’idée de s’en prendre à Cataleya et Barghest pour l’unique raison qu’il a trop peur d’affronter les adultes lui semble désormais ridicule. Il doit prendre soin d’eux autant qu’ils prennent soin de lui, c’est aussi simple que cela. Keir est loin d’être naïf, n’en déplaise aux rageux. Perspicace, il ne manque jamais d’observer les réactions de ses partenaires et d’évaluer la situation. La fatigue, le stress, l’angoisse, la peur… sont des émotions qui hantent les Chauffe-Plats depuis des mois, les usant jusqu’à la moelle. Lewis fera la gueule, c’est certain, mais il comprendra. Tout comme Cataleya comprend désormais. Ils se connaissent tous, ils savent de quoi sont capables les uns et les autres. Keir n’a aucun doute sur le comportement qu’aurait eu la Blackthorn à sa place. À l’instar de sa gestion des pleines lunes, elle aurait tout pris sur ses épaules sans demander une quelconque aide, comme bien souvent.
« J’ai envie de croire que c’est notre cas à tous. Mais bon… on sait bien que de nous quatre, Lewis et Alex ont le plus de chance de s’en sortir seuls. » Une constatation qui le fait parfois grincer des dents tant elle vient gratter son ego. Car il en a un, comme tout le monde. Être le faible de la bande, c’est mignon au début mais au bout d’un moment, cela devient pesant. Pourtant, Charlie connaît ses points forts et sait comment les exploiter… Alors pourquoi hésite-t-il toujours autant à les mettre en avant ?
Son étreinte se renforce et un sourire désolé orne son visage à l’écoute de cet aveu. Enfin, elle l’admet. Enfin, elle s’écoute. Et cela le soulage de l’entendre se respecter de la sorte, même si c’est un peu hypocrite de sa part étant donné qu’il n’est pas le plus habile dans ce domaine.
« T’as le droit de prendre du temps pour toi aussi. De profiter de Miguel, de te reposer. Sans te sentir coupable de le faire. Et puis, ce n’est pas parce que tu n’as plus la charge de ces nuits que ça nous interdit d’en discuter de temps à autre. Même si j’imagine bien que ça doit être moins passionnant de m’écouter que de compter les abdos de ton Espagnol ! »
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« J’ai envie de croire que c’est notre cas à tous. Mais bon… on sait bien que de nous quatre, Lewis et Alex ont le plus de chance de s’en sortir seuls. » Une constatation qui le fait parfois grincer des dents tant elle vient gratter son ego. Car il en a un, comme tout le monde. Être le faible de la bande, c’est mignon au début mais au bout d’un moment, cela devient pesant. Pourtant, Charlie connaît ses points forts et sait comment les exploiter… Alors pourquoi hésite-t-il toujours autant à les mettre en avant ?
Son étreinte se renforce et un sourire désolé orne son visage à l’écoute de cet aveu. Enfin, elle l’admet. Enfin, elle s’écoute. Et cela le soulage de l’entendre se respecter de la sorte, même si c’est un peu hypocrite de sa part étant donné qu’il n’est pas le plus habile dans ce domaine.
« T’as le droit de prendre du temps pour toi aussi. De profiter de Miguel, de te reposer. Sans te sentir coupable de le faire. Et puis, ce n’est pas parce que tu n’as plus la charge de ces nuits que ça nous interdit d’en discuter de temps à autre. Même si j’imagine bien que ça doit être moins passionnant de m’écouter que de compter les abdos de ton Espagnol ! »
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Re: Crazy train (Ft Charlie) [terminé]
Mer 13 Déc 2023 - 0:50
Le moue se fait capricieuse lorsque Charlie reprend, vexé par un constat qu’elle sait désastreusement vrai mais dont elle ne peut désormais plus nier l'existence. Se voiler la face, pourtant, c’était sa spécialité. Aussi préfère t’elle clore ses grands yeux bleus -là- bien à l’abri entre les bras de Séléné. Sa respiration à quelque chose d’appaisant après les furieux SMS échangés avec James, et sans le savoir le Gris souffle les maux causés par les trop nombreux duels et chutes qui s’étaient, entre les griffes de Dad, multipliés. Sa respiration à quelque chose d’appaisant oui, parce qu’elle ne sent ni le loup gigantesque qui pourrait aisément lui briser la nuque, ni l'irrépressible besoin de veiller celui qu’elle considérait parfois encore comme un petit poussin. Comment le pourrait-elle ? C’était aujourd’hui elle, le petit caneton qui s’égarait en bout de file. Celui qui clopinait un peu, quand pourtant de carnassière ombre se projetait sur lui.
“[...] moins passionnant de m’écouter que de compter les abdos de ton Espagnol ! ” Si la Blackthorn ne peut éclater de rire, elle pouffe en silence et souffle du nez. Elle voudrait défendre un aimé qu’on résumait souvent à tort comme un beauf à gros muscles, mais son obsession à toucher ses biceps dès qu’elle en avait l’occasion ne lui rendait définitivement pas service. Miguel était pourtant infiniment plus, tellement plus que tout ce qu’il laissait entrevoir. Il était un ange qui était parvenu à la hisser loin de l’enfer de sa vie, un héro qui veillait ses nuits les plus agités, un petit con qui parvenait toujours à lui tirer un sourire quand pourtant elle s’obstinait à bouder. Il n’y avait qu’à voir l’éclat dans ses yeux pour entrevoir toute l’admiration que Cataleya lui vouait, si ce n’était saisir l'ampleur de cette confiance qu’elle avait fini par placer entre ses mains lorsque, de nouveau solaire, elle rayonnait à ses côtés. C’était de son âme dont elle s’était éprise, mais les abdos étaient un petit plus qui parfois la captivait plus que de raison, c’est vrai. Le sourire alors se pince malicieusement, et le regard trouve la porte de cette chambre dans laquelle elle passait définitivement trop de temps.
“Tu seras toujours plus intéressant que des abdos, Charlie. Aussi canon soit ceux de Miguel. C'est juste que j'ai tendance à enfouir ces nuits là une fois l'aurore venue.. On n'en parle pas vraiment avec Lewis, encore moins avec Alex, c'est ... Étrangement tabou, même entre-nous. Je pensais qu'avec le temps ça irait mieux mais je me rend compte que moi la première je refuse d'aborder le sujet...”
“[...] moins passionnant de m’écouter que de compter les abdos de ton Espagnol ! ” Si la Blackthorn ne peut éclater de rire, elle pouffe en silence et souffle du nez. Elle voudrait défendre un aimé qu’on résumait souvent à tort comme un beauf à gros muscles, mais son obsession à toucher ses biceps dès qu’elle en avait l’occasion ne lui rendait définitivement pas service. Miguel était pourtant infiniment plus, tellement plus que tout ce qu’il laissait entrevoir. Il était un ange qui était parvenu à la hisser loin de l’enfer de sa vie, un héro qui veillait ses nuits les plus agités, un petit con qui parvenait toujours à lui tirer un sourire quand pourtant elle s’obstinait à bouder. Il n’y avait qu’à voir l’éclat dans ses yeux pour entrevoir toute l’admiration que Cataleya lui vouait, si ce n’était saisir l'ampleur de cette confiance qu’elle avait fini par placer entre ses mains lorsque, de nouveau solaire, elle rayonnait à ses côtés. C’était de son âme dont elle s’était éprise, mais les abdos étaient un petit plus qui parfois la captivait plus que de raison, c’est vrai. Le sourire alors se pince malicieusement, et le regard trouve la porte de cette chambre dans laquelle elle passait définitivement trop de temps.
“Tu seras toujours plus intéressant que des abdos, Charlie. Aussi canon soit ceux de Miguel. C'est juste que j'ai tendance à enfouir ces nuits là une fois l'aurore venue.. On n'en parle pas vraiment avec Lewis, encore moins avec Alex, c'est ... Étrangement tabou, même entre-nous. Je pensais qu'avec le temps ça irait mieux mais je me rend compte que moi la première je refuse d'aborder le sujet...”
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Re: Crazy train (Ft Charlie) [terminé]
Mer 13 Déc 2023 - 21:14
Il ne cherche pas à se faire flatter et quand bien même cela se produit, Charlie est physiquement incapable de prendre un compliment, quel qu’il soit. Il se sent aussitôt l’âme d’un imposteur, comme s’il ne méritait pas tout cet égard. Il ne pense pas que ce soit possible un jour… Keir sait pourtant parfaitement de quoi elle parle. Lui aussi fait son possible pour vivre le mois sans penser à la Pleine Lune passée et celle qui l’attend, inévitable. Il choisit de ne pas en parler, de ne pas le mentionner. Pas même à Lewis à qui, pourtant, il se sent toujours capable de tout dire. À part se plaindre, il ne voit pas à quoi cela servirait et Charlie n’a jamais été de ceux qui aiment ce sport et y trouvent un intérêt.
« Qu’y aurait-il à dire, de toute façon ? » Il sait bien qu’il a tort de prononcer ces mots et qu’il serait plus sain pour tout le monde s’il ne cherchait pas à cacher le mal que lui font ces nuits. Mais Keir a bien conscience que s’il s’amuse à faire état de son mal-être, ils chercheront tous à “arranger les choses”, mettant de côté leurs propres besoins. Ce n’est pas ce qu’il souhaite. Il préfère tout simplement les éviter quand tout est bien trop difficile à supporter, quand les pensées sont trop sombres et qu’elles risquent de les contaminer à leur tour.
« Je veux dire, ce n’est un bon souvenir pour personne. C’est comme ça. On aura beau y mettre toute la volonté du monde, on ne parviendra jamais à faire de ces souvenirs des instants de bonheur. Si on veut aborder le sujet un jour, on le fera. En attendant, je suis simplement soulagé de vous voir profiter de vos soirées comme vous le méritez. » Il finira bien par se faire à l’idée de passer une nuit par mois, si ce n’est plus, avec Andrew. C’est tout de suite moins chaleureux et simple qu’avec Barghest - on est loin des soirées billard - mais il sait qu’il y parviendra.
« Tu pourras passer plus de temps sans stress avec Miguel, Alex avec… euh… Avec qui ? Bon. Et Lewis se trouvera peut-être enfin quelqu’un. J’ai l’impression de tant l’accaparer égoïstement qu’il en oublie son propre bonheur… »
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« Qu’y aurait-il à dire, de toute façon ? » Il sait bien qu’il a tort de prononcer ces mots et qu’il serait plus sain pour tout le monde s’il ne cherchait pas à cacher le mal que lui font ces nuits. Mais Keir a bien conscience que s’il s’amuse à faire état de son mal-être, ils chercheront tous à “arranger les choses”, mettant de côté leurs propres besoins. Ce n’est pas ce qu’il souhaite. Il préfère tout simplement les éviter quand tout est bien trop difficile à supporter, quand les pensées sont trop sombres et qu’elles risquent de les contaminer à leur tour.
« Je veux dire, ce n’est un bon souvenir pour personne. C’est comme ça. On aura beau y mettre toute la volonté du monde, on ne parviendra jamais à faire de ces souvenirs des instants de bonheur. Si on veut aborder le sujet un jour, on le fera. En attendant, je suis simplement soulagé de vous voir profiter de vos soirées comme vous le méritez. » Il finira bien par se faire à l’idée de passer une nuit par mois, si ce n’est plus, avec Andrew. C’est tout de suite moins chaleureux et simple qu’avec Barghest - on est loin des soirées billard - mais il sait qu’il y parviendra.
« Tu pourras passer plus de temps sans stress avec Miguel, Alex avec… euh… Avec qui ? Bon. Et Lewis se trouvera peut-être enfin quelqu’un. J’ai l’impression de tant l’accaparer égoïstement qu’il en oublie son propre bonheur… »
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Re: Crazy train (Ft Charlie) [terminé]
Jeu 14 Déc 2023 - 2:11
« Qu’y aurait-il à dire, de toute façon ? » Tant de choses pourtant, Cataleya le sait bien en dépit du sourire qu’elle offre au journaliste. La tête se tourne difficilement pour croiser son regard, mais un poil coincé par leur étreinte et les muscles tant ankylosés par les entraînements, elle se résigne à poser ses lèvres sur l’avant bras de Charlie pour marquer sa peau d’un peu de douceur. L’échange est étrange tant il verse dans un sincère dont elle n’a plus tout à fait l’habitude. Il faut dire que si les Blackthorn brillait par leurs faux-semblant, Cataleya en était devenue la plus belle des héritières en taisant des informations qui révolteraient tout ceux qu’elle aimait. La faute au voile du secret qui drapait les capes noires aimerait-elle souffler, mais la vérité était qu’elle s’était tant coulé dans le moule forgé par ses parents que mentir était devenu une seconde nature. Même si elle n’était pas toujours bonne à ça, et qu’à force de les traîner derrière sa frêle carcasse elle venait à en souffrir. « Si on veut aborder le sujet un jour, on le fera. » Le regard perdu dans le vide, la lufkin entrouvre les lèvres mais se ravise, noyé sous les bons sentiments de Charlie.
Jamais elle ne pourrait vivre une pleine lune sans stress, même tenue loin des loups. Ca la hantait si intensément qu’elle s’en flanquait parfois encore des nausées, l’oeil viscéralement accroché à ce ventre opalin et rond qui s’imposaient parmi les étoiles. Ca en était devenu si récurrent qu’elle retrouvait aujourd’hui systématiquement Miguel à son approche, exorcisant sur ses hanches des angoisses qu’elle ne savait pas gérer autrement qu’en trouvant refuge dans ses bras et par le plaisir de la chair.
« Lewis est chiant, Lewis est têtu, mais crois moi quand je dis qu'il se laisserait dépérir si tu l’écartais. Tu ne l’accapare pas égoïstement Charlie ; Quelque part il en a besoin. Ca le rassure. » Abandonnée sur le parquet, la Blackthorn répudiée semble refaire doucement son monde. Un peu surprise par l’aisance qu’éprouve son esprit à ainsi se poser. La faute à Miguel, toujours ; Quelque part elle s’était convaincue qu’il lui avait jeté un mauvais sort pour leur éviter la rupture tous les quatres matins, l’obligeant de fait à communiquer sur ses ressentis quand ceux-ci venaient la hanter. Elle en était de fait devenue plus abordable, n’hérissant plus autant le poil à l’approche des discussions.
De nouveau le regard se perd dans le vide, mais cette fois la lufkin semble doucement s’enhardir sur cette infâme pensée qui pèse lourdement sur ses neurones. « Charlie… On peut parler d’un truc toi et moi ? Un truc que tu ne vas pas aimer. »
Jamais elle ne pourrait vivre une pleine lune sans stress, même tenue loin des loups. Ca la hantait si intensément qu’elle s’en flanquait parfois encore des nausées, l’oeil viscéralement accroché à ce ventre opalin et rond qui s’imposaient parmi les étoiles. Ca en était devenu si récurrent qu’elle retrouvait aujourd’hui systématiquement Miguel à son approche, exorcisant sur ses hanches des angoisses qu’elle ne savait pas gérer autrement qu’en trouvant refuge dans ses bras et par le plaisir de la chair.
« Lewis est chiant, Lewis est têtu, mais crois moi quand je dis qu'il se laisserait dépérir si tu l’écartais. Tu ne l’accapare pas égoïstement Charlie ; Quelque part il en a besoin. Ca le rassure. » Abandonnée sur le parquet, la Blackthorn répudiée semble refaire doucement son monde. Un peu surprise par l’aisance qu’éprouve son esprit à ainsi se poser. La faute à Miguel, toujours ; Quelque part elle s’était convaincue qu’il lui avait jeté un mauvais sort pour leur éviter la rupture tous les quatres matins, l’obligeant de fait à communiquer sur ses ressentis quand ceux-ci venaient la hanter. Elle en était de fait devenue plus abordable, n’hérissant plus autant le poil à l’approche des discussions.
De nouveau le regard se perd dans le vide, mais cette fois la lufkin semble doucement s’enhardir sur cette infâme pensée qui pèse lourdement sur ses neurones. « Charlie… On peut parler d’un truc toi et moi ? Un truc que tu ne vas pas aimer. »
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Re: Crazy train (Ft Charlie) [terminé]
Jeu 14 Déc 2023 - 10:25
Il entend bien ce silence mais ne souhaite pas l’interpréter. Il aurait peur de découvrir les pensées de Cataleya à son sujet et ne cherche même pas à le faire en temps normal, tout comme pour le reste des Chauffe-Plats. Cela ferait trop mal, il le sait. Rester ignorant lui permet d’avoir le cœur un peu plus positif et c’est cette pensée qui l’amène à Barghest. Son attachement au jeune homme n’est plus à prouver désormais et avant l’incident, il se disait qu’en plus d’être réciproque, c’était sain pour eux. Mais maintenant, l’esprit de Keir est criblé de doutes. À ses yeux, Lewis passe tellement de temps à s’inquiéter pour lui qu’il en oublie l’essentiel : sa propre vie. Ses rêves de justice. Cette réalisation le frappe chaque jour davantage à mesure qu’ils s’approchent de la fin de l’année - dernière pour le Wright. Une fois qu’il sera dans les Forces Publiques, il devra se concentrer sur autre chose de beaucoup plus important. Peut-être doit-il dès à présent inciter à la distance entre eux pour faciliter leur future séparation ?
Cataleya ne semble pas de cet avis et même si ses mots sont un doux pansement à ses oreilles, il ne parvient pas à l’assimiler, peu persuadé que tout cela soit vrai, paralysé par la peur d’être un poids plus qu’un bonheur. Ils communiquent si souvent sans avoir même à ouvrir la bouche qu’il est parfois difficile pour Keir de savoir exactement les tenants et aboutissants de leur amitié. Et si elle disait vrai ? Se laisserait-il vraiment dépérir ? Non, pas un gaillard comme Lewis, il en a vu d’autres… Et pourtant, il se rend compte que si tous ces mois, il n’a pas dépassé cette limite fatidique qui l’appelle et l’attire, c’est en grande partie à cause - ou grâce - à Barghest. Les Chauffe-Plats. La peine qu’il leur causerait à commettre ce geste final qu’ils redoutent tous, au fond.
Charlie s’écarte d’elle, curieux et angoissé. Le ton de sa voix n’augure rien de bon. Il a l’impression d’entendre sa mère…
« Que je ne vais pas aimer ? » répète-t-il machinalement. « Tu me fais peur… mais oui, vas-y. Je ne te garantis pas de dire ce que tu as envie d’entendre par contre… » Son sourire de façade se tord sous l’émotion. Son cœur bat si vite qu’il a du mal à en compter les battements qui résonnent dans ses oreilles.
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Cataleya ne semble pas de cet avis et même si ses mots sont un doux pansement à ses oreilles, il ne parvient pas à l’assimiler, peu persuadé que tout cela soit vrai, paralysé par la peur d’être un poids plus qu’un bonheur. Ils communiquent si souvent sans avoir même à ouvrir la bouche qu’il est parfois difficile pour Keir de savoir exactement les tenants et aboutissants de leur amitié. Et si elle disait vrai ? Se laisserait-il vraiment dépérir ? Non, pas un gaillard comme Lewis, il en a vu d’autres… Et pourtant, il se rend compte que si tous ces mois, il n’a pas dépassé cette limite fatidique qui l’appelle et l’attire, c’est en grande partie à cause - ou grâce - à Barghest. Les Chauffe-Plats. La peine qu’il leur causerait à commettre ce geste final qu’ils redoutent tous, au fond.
Charlie s’écarte d’elle, curieux et angoissé. Le ton de sa voix n’augure rien de bon. Il a l’impression d’entendre sa mère…
« Que je ne vais pas aimer ? » répète-t-il machinalement. « Tu me fais peur… mais oui, vas-y. Je ne te garantis pas de dire ce que tu as envie d’entendre par contre… » Son sourire de façade se tord sous l’émotion. Son cœur bat si vite qu’il a du mal à en compter les battements qui résonnent dans ses oreilles.
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Re: Crazy train (Ft Charlie) [terminé]
Ven 15 Déc 2023 - 11:30
Redressant doucement le dos puisque Charlie rompt le contact, Cataleya trouve place assise et trompe le silence en dénouant ses cheveux du bout des doigts. L’espace d’une seconde, elle envisage de rebrousser chemin puisqu’il serait aisé de rebondir sur leur discussion autour de Barghest pour le pousser en avant : inventer quelque chose de stupide qui lui vaudrait une claque derrière la tête, mais qui effacerait instantanément l’angoisse sur le visage de Charlie. L’espace d’un instant, elle envisagerait presque de lâcher un “je pourrais être enceinte”, parce que coucher sous les griffes du monde un infâme sang-mêlé était certainement moins pire que d’avoir capturé un loup fou, caché un cadavre, et naïvement relâché ce monstre sans même l’avoir dépecé. L’espace d’un instant, oui, elle songe à la fuite mais commet l’odieuse erreur de lever les yeux vers ce presque-frère. Et elle en vacille, terrible dragonne, coulant un ultime regard vers la chambre de Miguel pour s’assurer d’un sommeil profond avant de nouveau se lover dans les pupilles du Keir.
Ca ne l’empêchera tout de même pas d'insonoriser le salon d’un habile coup de baguette et se saisir des mains de Charlie comme pour dissuader sa fuite.
“ J’ai fais une erreur.” Devant Arthur, Lewis ou Alexander, sans doute aurait-elle utilisé le mot “bêtise” pour espérer atténuer leur colère, mais prise entre le feu de son regard -comme une biche devant une voiture moldu- Cataleya se voit incapable de filer. “ En Mars dernier j’ai commis une horrible erreur, et j’ai besoin de la réparer. Alex et Lewis ne sont pas au courant, et je préfère perdre un doigt plutôt qu’Andrew le soit mais.. Tu étais là, ce soir là. Et je sais que tu as des bribes de cette soirée.”
Son loup était bien trop calme pour que l’homme tapis derrière ne soit pas conscient, et si la Blackthorn s’était assurer de lui épargner la pire des visions, certainement avait-il du réfléchir sur la signification de cette folle soirée. Jamais plus Jolan n’avait posé le pied dans cette cave, et imaginer que Charlie puisse voir en cet état de fait d'obscure desseins tourmentait la rousse plus que de raison.
“Tu te souviens de cette nuit ?”
Ca ne l’empêchera tout de même pas d'insonoriser le salon d’un habile coup de baguette et se saisir des mains de Charlie comme pour dissuader sa fuite.
“ J’ai fais une erreur.” Devant Arthur, Lewis ou Alexander, sans doute aurait-elle utilisé le mot “bêtise” pour espérer atténuer leur colère, mais prise entre le feu de son regard -comme une biche devant une voiture moldu- Cataleya se voit incapable de filer. “ En Mars dernier j’ai commis une horrible erreur, et j’ai besoin de la réparer. Alex et Lewis ne sont pas au courant, et je préfère perdre un doigt plutôt qu’Andrew le soit mais.. Tu étais là, ce soir là. Et je sais que tu as des bribes de cette soirée.”
Son loup était bien trop calme pour que l’homme tapis derrière ne soit pas conscient, et si la Blackthorn s’était assurer de lui épargner la pire des visions, certainement avait-il du réfléchir sur la signification de cette folle soirée. Jamais plus Jolan n’avait posé le pied dans cette cave, et imaginer que Charlie puisse voir en cet état de fait d'obscure desseins tourmentait la rousse plus que de raison.
“Tu te souviens de cette nuit ?”
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Re: Crazy train (Ft Charlie) [terminé]
Ven 15 Déc 2023 - 12:18
Il espère ne pas savoir de quoi elle parle mais ce serait minimiser l’intelligence du garçon. Lui qui paraît souvent être un benêt cache une remarquable capacité d’observation et d’analyse, si bien qu’il lui est peu difficile de comprendre où elle veut en venir avant même que la question ne soit posée, que le mois ne soit évoqué. Comment pourrait-il oublier ce secret qu’il tait chaque fois qu’il ouvre la bouche ? Il a vu cette nuit-là un aspect de Cataleya qu’il ne connaissait pas et, outre sa première transformation en tant que loup-garou, c’est l'une des nuits les plus effrayantes de sa vie. La présence de l’autre loup y était pour quelque chose, mais pas que. Et malgré toutes ses compétences, Charlie ne reste qu’un humain. Il possède également cette formidable compétence qu’est le déni. Ce loup gris, au fond, ne sait-il pas très bien de qui il s’agit ? Celui-là même qui a bouleversé sa vie ? Non, il préfère oublietter cette évidence, tout comme il range soigneusement dans un coin l’odeur si excitante du sang humain et la vision de cette aiguille dans les mains de sa très chère amie, presque sœur. Keir n’avait jamais eu peur de Cataleya avant cette nuit-là.
« Est-on vraiment obligé ? » La fuite, c’est son mode opératoire. Charlie ne confronte pas les problèmes, il les évite. Les confrontations sont sa bête noire - ou grise, vu les circonstances. Il n’est pourtant pas assez bête pour comprendre qu’il n’y échappera pas cette fois pour l’unique raison qu’il est l’heure d’affronter ses démons. L’Ethelred baisse le regard sur ses mains qui, une fois par mois, s’ornent de griffes qu’il trouve repoussantes. Il y a comme un arrière goût de fer dans sa bouche. Il apprécie qu’elle lui laisse le temps de répondre. Elle sait bien que Keir n’est jamais très vivace lorsqu’il s’agit de faire face à ses émotions et de les comprendre.
« J’en ai quelques… images. » Il fixe un point derrière elle. « Je sais que tu n’es plus la même depuis. Je sais… que le sang y était fort et… même si on n’en a jamais parlé, je crois que quelque chose a changé entre nous depuis. » Il déglutit difficilement parce qu’il a conscience de heurter ses sentiments en continuant à parler. Mais il le faut, non ? « Même si ça n’a rien à voir avec ma décision de confier les pleines lunes à Andrew, je crois que cette nuit j’ai… perdu un morceau de confiance en toi. Parce que… parce qu’à un moment, j’ai vraiment eu peur. J’ai cru que t’allais le faire. Me piquer. Et t’aurais eu raison en fait. Ce n’est pas un reproche. Seulement… » Il ne termine pas sa phrase puisque quoi qu’il dise maintenant, c’est trop tard. Elle sera blessée. Elle s’en voudra. Et ça le tue d’y penser.
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« Est-on vraiment obligé ? » La fuite, c’est son mode opératoire. Charlie ne confronte pas les problèmes, il les évite. Les confrontations sont sa bête noire - ou grise, vu les circonstances. Il n’est pourtant pas assez bête pour comprendre qu’il n’y échappera pas cette fois pour l’unique raison qu’il est l’heure d’affronter ses démons. L’Ethelred baisse le regard sur ses mains qui, une fois par mois, s’ornent de griffes qu’il trouve repoussantes. Il y a comme un arrière goût de fer dans sa bouche. Il apprécie qu’elle lui laisse le temps de répondre. Elle sait bien que Keir n’est jamais très vivace lorsqu’il s’agit de faire face à ses émotions et de les comprendre.
« J’en ai quelques… images. » Il fixe un point derrière elle. « Je sais que tu n’es plus la même depuis. Je sais… que le sang y était fort et… même si on n’en a jamais parlé, je crois que quelque chose a changé entre nous depuis. » Il déglutit difficilement parce qu’il a conscience de heurter ses sentiments en continuant à parler. Mais il le faut, non ? « Même si ça n’a rien à voir avec ma décision de confier les pleines lunes à Andrew, je crois que cette nuit j’ai… perdu un morceau de confiance en toi. Parce que… parce qu’à un moment, j’ai vraiment eu peur. J’ai cru que t’allais le faire. Me piquer. Et t’aurais eu raison en fait. Ce n’est pas un reproche. Seulement… » Il ne termine pas sa phrase puisque quoi qu’il dise maintenant, c’est trop tard. Elle sera blessée. Elle s’en voudra. Et ça le tue d’y penser.
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Re: Crazy train (Ft Charlie) [terminé]
Ven 15 Déc 2023 - 12:56
Il est un peu étrange de s’affronter quand tout hurle pourtant de fuir. Échanger un bref regard et filer sous le tacite accord du “oublions” serait plus aisé et infiniment plus agréable mais la Blackthorn sent bien ô combien tout ceci pèse sur eux. Et plus égoïstement sur elle. Le regard s’abaisse sur leurs mains qu’elle s'obstine à tenir et doucement le visage acquiesce, comme pour accueillir des mots qu’elle voudrait abhorrer de tout son être mais qu’elle ne peut que comprendre. Elle aussi s’était faite peur cette nuit-là, et depuis elle éprouvait l’effroyable impression de marcher dans les pas de ses parents.
“Je ne t’aurai pas piqué” concède- t-elle pourtant, caressant de son pouce les mains du lycanthrope comme pour apaiser un coeur qu’elle devinait aussi serré que le sien.. “Mais lui l’aurait fait si je n’avais pas été crédible.”
Le silence retombe lourdement sur leurs épaules et le plus précautionneusement du monde la lufkin réajuste sa posture, croissant ses jambes pour trouver une meilleure stabilité devant une situation provoquée mais qui lui semble lui échapper. Une main relâche celles de Charlie pour ramener la licorne sur ses genoux, et si machinalement elle lisse ses poils abimé comme elle le ferait avec ses trop longue robe sur lesquels elle s’étranglait, c’est dans une inspiration profonde qu’elle renoue doucement avec la main délaissé du gris.
“J’aurai été incapable de te piquer et c’est pourquoi je ne promet jamais rien avant ta transformation, mais il serait mentir que de dire que je n’ai pas nourrit des pensées extrêmement violente envers cet autre loup.” La scène lui semble depuis gravé sur la rétine, de ce sang coulant le long de son bras trop blanc à l’instinct de chasse qui lui avait rongé les tripes lorsque pourtant la menace grondait en face. Si c’était la peur qui avait régit chacun de ses mouvements à cet instant précis, Cataleya réalisait qu’aujourd’hui, c’est elle qui se rêvait prédatrice. Prête à éclater le coeur de ce monstre entre ses propres canines tout aussi monstrueuses. Parce qu’elle l’était, elle, parfaite fille d’Aloysius et Claudia. “Je te jure avoir tout fait pour t’épargner cette nuit là, et je te jure regretter chaque nouveau jour que tu ais eu un aperçu de tout ça. Je… J’aurai aimé pouvoir gérer seule et sans ciller, mais j'étais terrifiée. Tellement terrifiée...”
Mais la peur n'excusait pas l'incompétence. Avec le recul elle aurait fait les choses différemment, avec le recul certainement elle aurait été moins hésitante, ou aurait-elle appelé les autorité sur l'instant. Mais auraient-elles débusqués Charlie...? Les lèvres se pincent amèrement mais le regard demeure solidement accroché à ces mains qu'elle tient précieusement entre les siennes. “J'ai merdé ce soir là, et je mérite cette perte de confiance. J'ai cru pouvoir gérer ça brillamment, et même le lendemain, je me suis naïvement dite que ça aurait pu être bien pire mais...”
Mais elle regrettait avoir pu offrir sa confiance à Jolan. Elle regrettait avoir sacrifié une partie de la confiance que lui voulait Charlie en voulant sauver sa peau quand tout hurlait pourtant de l'abattre. “Mais j'ai fais bien pire que briser ta confiance Charlie, et si tu es d'accord j'aimerai qu'on parle de tout ça toi et moi.. ”
“Je ne t’aurai pas piqué” concède- t-elle pourtant, caressant de son pouce les mains du lycanthrope comme pour apaiser un coeur qu’elle devinait aussi serré que le sien.. “Mais lui l’aurait fait si je n’avais pas été crédible.”
Le silence retombe lourdement sur leurs épaules et le plus précautionneusement du monde la lufkin réajuste sa posture, croissant ses jambes pour trouver une meilleure stabilité devant une situation provoquée mais qui lui semble lui échapper. Une main relâche celles de Charlie pour ramener la licorne sur ses genoux, et si machinalement elle lisse ses poils abimé comme elle le ferait avec ses trop longue robe sur lesquels elle s’étranglait, c’est dans une inspiration profonde qu’elle renoue doucement avec la main délaissé du gris.
“J’aurai été incapable de te piquer et c’est pourquoi je ne promet jamais rien avant ta transformation, mais il serait mentir que de dire que je n’ai pas nourrit des pensées extrêmement violente envers cet autre loup.” La scène lui semble depuis gravé sur la rétine, de ce sang coulant le long de son bras trop blanc à l’instinct de chasse qui lui avait rongé les tripes lorsque pourtant la menace grondait en face. Si c’était la peur qui avait régit chacun de ses mouvements à cet instant précis, Cataleya réalisait qu’aujourd’hui, c’est elle qui se rêvait prédatrice. Prête à éclater le coeur de ce monstre entre ses propres canines tout aussi monstrueuses. Parce qu’elle l’était, elle, parfaite fille d’Aloysius et Claudia. “Je te jure avoir tout fait pour t’épargner cette nuit là, et je te jure regretter chaque nouveau jour que tu ais eu un aperçu de tout ça. Je… J’aurai aimé pouvoir gérer seule et sans ciller, mais j'étais terrifiée. Tellement terrifiée...”
Mais la peur n'excusait pas l'incompétence. Avec le recul elle aurait fait les choses différemment, avec le recul certainement elle aurait été moins hésitante, ou aurait-elle appelé les autorité sur l'instant. Mais auraient-elles débusqués Charlie...? Les lèvres se pincent amèrement mais le regard demeure solidement accroché à ces mains qu'elle tient précieusement entre les siennes. “J'ai merdé ce soir là, et je mérite cette perte de confiance. J'ai cru pouvoir gérer ça brillamment, et même le lendemain, je me suis naïvement dite que ça aurait pu être bien pire mais...”
Mais elle regrettait avoir pu offrir sa confiance à Jolan. Elle regrettait avoir sacrifié une partie de la confiance que lui voulait Charlie en voulant sauver sa peau quand tout hurlait pourtant de l'abattre. “Mais j'ai fais bien pire que briser ta confiance Charlie, et si tu es d'accord j'aimerai qu'on parle de tout ça toi et moi.. ”
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Re: Crazy train (Ft Charlie) [terminé]
Ven 15 Déc 2023 - 14:30
Ce Lui dont elle parle… Il ne se rappelle que de l’avoir croisé une fois, ou deux peut-être. Il ne comprend même pas ce qu’il faisait là, dans l’antre de la dragonne comme si les lieux lui étaient constamment ouverts. Elle avait fait appel à lui plutôt qu’à Alexander, ce qui illustrait parfaitement l’erreur qu’elle avait commise. Si tel n’avait pas été le cas, il aurait probablement trouvé le Grymm à la place de l’Adulte au regard glacial. Keir ne sait pas s’il peut lui faire confiance et ce qu’a bien pu lui raconter Cataleya pour qu’il lui vienne en aide. Connaît-il son identité ? L’a-t-il déjà reporté à quelqu’un ? l’Ethelred fait tout ce qu’il peut pour chasser ces questions de son esprit car elles ne font que parasiter son présent et générer du stress. Il n’a clairement pas besoin de ça. Pourtant, il se rend compte qu’il a besoin d’entendre les explications de la Blackthorn pour aller de l’avant et s’offrir enfin un peu de paix, celle dont profitent allégrement les autres. Ceux qui ne voient pas, qui ne subissent pas.
« Je crois que je comprends » dit-il enfin mais sa conviction reste à améliorer. « Tu avais raison d’être terrifiée et, même si j’aurais probablement fait la même chose que toi et que ce que je vais dire est donc purement hypocrite, tu aurais dû appeler Alex ou Andrew dès le début. J’sais bien que vous voulez me préserver mais plus on avance et plus j’me dis… que le cacher était complètement stupide et irresponsable. Il t’a fait vivre cette nuit affreuse et je ne me le pardonnerai jamais. » Oui, ils sont deux à se porter la faute. Cataleya pour l’avoir exposé à une scène digne d’un film noir et lui, pour avoir persisté à lui faire porter le poids de ses pleines lunes, entraînant cette quasi-catastrophe. Le résultat aurait pu être pire… si pire !
Quelque chose le chiffonne pourtant et il range l’information dans un coin de sa tête pour revenir dessus plus tard. Il opine du chef en silence, résiste à l’envie de se mordiller les ongles mais se ravise pour ne pas briser le contact avec Cataleya qui, mine de rien, lui fait un bien fou. Sans lui, il ne sait pas s’il aurait le courage de poser cette question.
« Est-ce que c’est toi qui l’a tué ? Cet homme. Pour… pour me protéger ? » Et donné à l’autre loup par la suite. L’idée qu’elle puisse mettre fin à la vie d’un être humain lui paraît inconcevable et si tel est le cas, il se posera des questions sur ce qu’il connaît vraiment de sa proche amie. Être une fille de Blackthorn ne justifie pas de tels actes et il la fréquente depuis suffisamment longtemps pour savoir que derrière cette couche dure de préjugés se cache un cœur humaniste. Elle ne veut réellement de mal à personne.
« Tu peux me dire la vérité. Je n’ai raconté cette nuit à personne, pas même à Lewis - même si je sens qu’il est suspicieux parfois. Je saurai garder ton secret. »
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« Je crois que je comprends » dit-il enfin mais sa conviction reste à améliorer. « Tu avais raison d’être terrifiée et, même si j’aurais probablement fait la même chose que toi et que ce que je vais dire est donc purement hypocrite, tu aurais dû appeler Alex ou Andrew dès le début. J’sais bien que vous voulez me préserver mais plus on avance et plus j’me dis… que le cacher était complètement stupide et irresponsable. Il t’a fait vivre cette nuit affreuse et je ne me le pardonnerai jamais. » Oui, ils sont deux à se porter la faute. Cataleya pour l’avoir exposé à une scène digne d’un film noir et lui, pour avoir persisté à lui faire porter le poids de ses pleines lunes, entraînant cette quasi-catastrophe. Le résultat aurait pu être pire… si pire !
Quelque chose le chiffonne pourtant et il range l’information dans un coin de sa tête pour revenir dessus plus tard. Il opine du chef en silence, résiste à l’envie de se mordiller les ongles mais se ravise pour ne pas briser le contact avec Cataleya qui, mine de rien, lui fait un bien fou. Sans lui, il ne sait pas s’il aurait le courage de poser cette question.
« Est-ce que c’est toi qui l’a tué ? Cet homme. Pour… pour me protéger ? » Et donné à l’autre loup par la suite. L’idée qu’elle puisse mettre fin à la vie d’un être humain lui paraît inconcevable et si tel est le cas, il se posera des questions sur ce qu’il connaît vraiment de sa proche amie. Être une fille de Blackthorn ne justifie pas de tels actes et il la fréquente depuis suffisamment longtemps pour savoir que derrière cette couche dure de préjugés se cache un cœur humaniste. Elle ne veut réellement de mal à personne.
« Tu peux me dire la vérité. Je n’ai raconté cette nuit à personne, pas même à Lewis - même si je sens qu’il est suspicieux parfois. Je saurai garder ton secret. »
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» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
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Re: Crazy train (Ft Charlie) [terminé]
Ven 15 Déc 2023 - 16:46
Un rictus profondément nerveux étire les lèvres de la lufkin qui, secouant doucement la tête, semble interloqué par l’idée même de tuer de sang-froid. S’il lui arrivait de nourrir des idées peu morales concernant le sort de quelques cadavres puisque vidé de toute substance vitale, elle éprouvait un grand respect de la vie et s’était fait à l’idée -faute de véritablement choisir- de la protéger en devenant médicomage. Le regard papillonne alors un peu dans le vide, mais le maléfice collé à sa gorge empêche tout rire d’éclater.
« J’aimerai que tu ais une meilleure image de moi, Séléné. » Ca tombe un peu étrangement, il est vrai, mais sans le moindre reproche. Simple constat posé entre eux, le temps de trouver les mots appropriés puisque la discussion soulève des points que jamais elle n'aurait cru portés à voix haute. « Jamais je n’ai tué, volontairement du moins. »
La courte pause marquée entre les deux segments de sa phrase lui arrache une expression singulièrement douloureuse. Ca non plus, elle ne lui avait jamais dit. Elle n’en avait à dire vrai jamais parlé, hormis à Juliet pour la mettre en garde. Si elle n’avait factuellement rien à voir avec la mort de Cillian -tendre premier amour- l’enfant qu’elle avait été s’était vu tant traumatisée qu’elle ne pouvait se défaire de l’idée que, parce qu’elle s’en était entiché, il s’était vu condamné. Alors, tenue au-dessus des mains de Charlie, Cataleya inspire profondément. Range sagement le craquement des os brisés et les pudiques baiser volés dans un recoin de l’esprit où personne ne songerait jamais à fouiller, pour se focaliser sur le sang qui maculait ses mains en Mars dernier.
« J’ai entendu un cri cette nuit là. » Entame t’elle finalement, l’oeil troublé par les premières larmes. « Ca a été bref et j’aurai certainement du faire comme si je n’avais rien entendu mais ça empestait la terreur et le sang,.. J’ai pourtant su que c’était fini à l’instant même où sa nuque a craqué, j’aurai pu me barricader et faire comme si… Je ne sais pas… » La pupille vacille mais la voix est vierge de tout trouble car porté par cette duveteuse marionnette qu’elle fixe étrangement, vague réconfort lors de ses périodes d’angoisse. « Je ne voulais pas qu’on trouve un loup près de chez moi, et encore moins un cadavre. Le lien avec toi aurait été évident, t’es pas déclaré, et soyons honnête : on chasse le loup depuis trop longtemps pour encore croire qu’on vit dans un monde bienveillant et juste. Lié ou non à cette affaire, tu aurais été enfermé… »
Les mains se range timidement pour plaquer la licorne contre sa poitrine et y enfouir le visage. Elle se sentait tellement sotte et savait irrémédiablement que Lewis et Alex la tuerait s'ils avaient vent de cette affaire.
« Alors j'ai utilisé mon sang pour l'attirer, je l'ai attrapé, et j'ai récupérer le corps pour effacer toute les traces.. »
« J’aimerai que tu ais une meilleure image de moi, Séléné. » Ca tombe un peu étrangement, il est vrai, mais sans le moindre reproche. Simple constat posé entre eux, le temps de trouver les mots appropriés puisque la discussion soulève des points que jamais elle n'aurait cru portés à voix haute. « Jamais je n’ai tué, volontairement du moins. »
La courte pause marquée entre les deux segments de sa phrase lui arrache une expression singulièrement douloureuse. Ca non plus, elle ne lui avait jamais dit. Elle n’en avait à dire vrai jamais parlé, hormis à Juliet pour la mettre en garde. Si elle n’avait factuellement rien à voir avec la mort de Cillian -tendre premier amour- l’enfant qu’elle avait été s’était vu tant traumatisée qu’elle ne pouvait se défaire de l’idée que, parce qu’elle s’en était entiché, il s’était vu condamné. Alors, tenue au-dessus des mains de Charlie, Cataleya inspire profondément. Range sagement le craquement des os brisés et les pudiques baiser volés dans un recoin de l’esprit où personne ne songerait jamais à fouiller, pour se focaliser sur le sang qui maculait ses mains en Mars dernier.
« J’ai entendu un cri cette nuit là. » Entame t’elle finalement, l’oeil troublé par les premières larmes. « Ca a été bref et j’aurai certainement du faire comme si je n’avais rien entendu mais ça empestait la terreur et le sang,.. J’ai pourtant su que c’était fini à l’instant même où sa nuque a craqué, j’aurai pu me barricader et faire comme si… Je ne sais pas… » La pupille vacille mais la voix est vierge de tout trouble car porté par cette duveteuse marionnette qu’elle fixe étrangement, vague réconfort lors de ses périodes d’angoisse. « Je ne voulais pas qu’on trouve un loup près de chez moi, et encore moins un cadavre. Le lien avec toi aurait été évident, t’es pas déclaré, et soyons honnête : on chasse le loup depuis trop longtemps pour encore croire qu’on vit dans un monde bienveillant et juste. Lié ou non à cette affaire, tu aurais été enfermé… »
Les mains se range timidement pour plaquer la licorne contre sa poitrine et y enfouir le visage. Elle se sentait tellement sotte et savait irrémédiablement que Lewis et Alex la tuerait s'ils avaient vent de cette affaire.
« Alors j'ai utilisé mon sang pour l'attirer, je l'ai attrapé, et j'ai récupérer le corps pour effacer toute les traces.. »
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Re: Crazy train (Ft Charlie) [terminé]
Ven 15 Déc 2023 - 18:23
Le poignard dans sa poitrine tourne d’un côté, puis de l’autre. Ce n’est peut-être pas à volonté malfaisante qu’elle lui dit cela, mais la douleur ne se nie pas. C’est parce qu’il a une image trop positive d’elle qu’il ne sait pas comment réagir à cette nuit-là. Charlie serre les dents et écoute en silence. Au fond, ces explications, il les a toujours désirées sans jamais oser les demander. Maintenant qu’elles lui sont offertes sur un plateau d’argent, il ne va pas faire l’ingrat et lui couper la parole.
C’est fou à quel point il était loin de la vérité sur les événements de cette soirée… Il se sent même ridicule de n’avoir pas compris - mais comment aurait-il pu ? C’est une histoire qui ne s’invente pas. Keir n’a pourtant aucun regard pour ses sentiments à cet instant. Il ne pense qu’à Cataleya, à la peur qu’elle a dû ressentir, aux larmes qu’elle a dû verser seule dans le noir, exténuée par une soirée qu’elle ne méritait pas de vivre. À cause de lui, donc. Et même s’il n’est pas directement responsable, son nature est mise sur le tapis et justifie ses actes. Il aimerait bien penser “si Lewis ou Alex avait été là” mais ce serait injuste de sa part de les impliquer.
Il ne peut pas la regarder. C’est trop dur. Charlie a cette mauvaise tendance à croire que tous les maux du monde doivent reposer sur ses épaules car ainsi, les autres iront mieux. Il ne fait pas exprès car qui pourrait vouloir éprouver cette pression ?
« Qu… T… Quoi ?! » Lui, crier ? C’est si rare qu’on peut le compter sur les doigts d’une seule main. Et là, il ne fait que hausser un peu le ton. Le choc est palpable, se répercute dans tout son être. Pourquoi a-t-il envie de vomir si soudainement ? Parce qu’il l’imagine se trancher le bras pour attirer à elle un être sanguinaire capable de la déchirer en deux d’un coup de dents, dans l’espoir de l’attraper ? Est-ce que ça peut seulement être SI simple que ça ? Keir se lève, se tient le ventre puis la poitrine. Son cœur bat trop vite et il souffle pour reprendre contenance. Il ne s’énerve pas lui, jamais. Son loup a pourtant envie de hurler à la mort. Chaque possible fin alternative défile devant ses yeux et dans chacune d’entre elles, elle n’aurait pas gagné.
« On ne peut pas le dire aux autres. Lewis, il… il a dû s’absenter ce soir-là, ça va le bouffer de savoir ça. En fait, ça va les bouffer tous les deux. J’aurais… J’aurais dû tout dire à Andrew dès le début. C’est de ma faute, à vous faire porter cette responsabilité comme un égoïste ! » Il plie les genoux, se recroqueville sur lui-même. La tête entre les jambes, les mains ancrées dans sa tignasse folle, il chercher sa respiration.
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C’est fou à quel point il était loin de la vérité sur les événements de cette soirée… Il se sent même ridicule de n’avoir pas compris - mais comment aurait-il pu ? C’est une histoire qui ne s’invente pas. Keir n’a pourtant aucun regard pour ses sentiments à cet instant. Il ne pense qu’à Cataleya, à la peur qu’elle a dû ressentir, aux larmes qu’elle a dû verser seule dans le noir, exténuée par une soirée qu’elle ne méritait pas de vivre. À cause de lui, donc. Et même s’il n’est pas directement responsable, son nature est mise sur le tapis et justifie ses actes. Il aimerait bien penser “si Lewis ou Alex avait été là” mais ce serait injuste de sa part de les impliquer.
Il ne peut pas la regarder. C’est trop dur. Charlie a cette mauvaise tendance à croire que tous les maux du monde doivent reposer sur ses épaules car ainsi, les autres iront mieux. Il ne fait pas exprès car qui pourrait vouloir éprouver cette pression ?
« Qu… T… Quoi ?! » Lui, crier ? C’est si rare qu’on peut le compter sur les doigts d’une seule main. Et là, il ne fait que hausser un peu le ton. Le choc est palpable, se répercute dans tout son être. Pourquoi a-t-il envie de vomir si soudainement ? Parce qu’il l’imagine se trancher le bras pour attirer à elle un être sanguinaire capable de la déchirer en deux d’un coup de dents, dans l’espoir de l’attraper ? Est-ce que ça peut seulement être SI simple que ça ? Keir se lève, se tient le ventre puis la poitrine. Son cœur bat trop vite et il souffle pour reprendre contenance. Il ne s’énerve pas lui, jamais. Son loup a pourtant envie de hurler à la mort. Chaque possible fin alternative défile devant ses yeux et dans chacune d’entre elles, elle n’aurait pas gagné.
« On ne peut pas le dire aux autres. Lewis, il… il a dû s’absenter ce soir-là, ça va le bouffer de savoir ça. En fait, ça va les bouffer tous les deux. J’aurais… J’aurais dû tout dire à Andrew dès le début. C’est de ma faute, à vous faire porter cette responsabilité comme un égoïste ! » Il plie les genoux, se recroqueville sur lui-même. La tête entre les jambes, les mains ancrées dans sa tignasse folle, il chercher sa respiration.
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Re: Crazy train (Ft Charlie) [terminé]
Ven 15 Déc 2023 - 19:29
Repliée sur elle même à la manière d’une huitre perlière, l’oeil de la lufkin demeure pourtant effroyablement vif. Il file sur le parquet comme une anguille, cercle autour des formes que laisse entrevoir le parquet avant de glisser sur Charlie et repartir. Si elle sursaute devant le ton prit, elle ne bouge cependant pas.Sur l’instant, du moins. Ce n’est que lorsque Charlie sort de son immobilisme et se redresse qu’intuitivement elle fait de même, comme pour accompagner les tensions d’un corps qu’elle ramène contre le sien pour l’inviter à respirer calmement. « On ne peut pas le dire aux autres. » Le coeur éclaté par la vision d’un Charlie au plus bat, Cataleya acquiesce pourtant calmement. ils ne pouvaient décemment pas en parler aux autres, mais plus les secondes filent et plus elle regrette d’avoir partager cette bribe de soirée avec le journaliste. L’entendre s’auto-flagellait la tuait à petit feu, elle en était convaincue.
Le corps de Charlie cède et, irrémédiablement celui de Quarta suit, épousant un instant sa posture avant de finalement le ramener à elle pour le faire basculer sur le côté. La jambe passe au dessus des siennes, les bras se fraie un chemin autour de son torse, et dans une inspiration profonde elle se veut affirmé.
« Stop. » Si c’était sa voix qui était tombée, la vrai, sans doute aurait-elle aboyé. Comme s’il était aisé d’enrayer une émotion et la supprimer. « Ce n’était pas de ta faute. Tu as été impeccable toute la soirée. » Le regard accroche le vide avec force et c’est plus fermement sans doute que l’étreinte se resserre autour du gris. « Toi, tu as prit tes potions, à aucun moment tu ne m’a mise en danger alors même que j’empestai le sang et la peur. A aucun moment, Charlie, ça n’a été de ta faute. J’ai fait le choix de sortir. J’ai fait le choix de l’attraper. J’ai fait le choix de l’enfermer, puis de le libérer. Les seuls fautifs c’est moi, et ce con. » Le menton trouve place sur son épaule quand le corps de la lufkin semble étrangement enroulé autour de celui du lycanthrope. Peut être devait-elle taire l’Impardonnable et l’arrivée impromptue de James, c’était déjà trop à encaisser. « Que tu ais été là ou pas, Charlie, ça n'aurait à dire vrai pas changé quoi que ce soit. Hormis peut être le fait que je n'aurai pas été préparée. »
Le corps de Charlie cède et, irrémédiablement celui de Quarta suit, épousant un instant sa posture avant de finalement le ramener à elle pour le faire basculer sur le côté. La jambe passe au dessus des siennes, les bras se fraie un chemin autour de son torse, et dans une inspiration profonde elle se veut affirmé.
« Stop. » Si c’était sa voix qui était tombée, la vrai, sans doute aurait-elle aboyé. Comme s’il était aisé d’enrayer une émotion et la supprimer. « Ce n’était pas de ta faute. Tu as été impeccable toute la soirée. » Le regard accroche le vide avec force et c’est plus fermement sans doute que l’étreinte se resserre autour du gris. « Toi, tu as prit tes potions, à aucun moment tu ne m’a mise en danger alors même que j’empestai le sang et la peur. A aucun moment, Charlie, ça n’a été de ta faute. J’ai fait le choix de sortir. J’ai fait le choix de l’attraper. J’ai fait le choix de l’enfermer, puis de le libérer. Les seuls fautifs c’est moi, et ce con. » Le menton trouve place sur son épaule quand le corps de la lufkin semble étrangement enroulé autour de celui du lycanthrope. Peut être devait-elle taire l’Impardonnable et l’arrivée impromptue de James, c’était déjà trop à encaisser. « Que tu ais été là ou pas, Charlie, ça n'aurait à dire vrai pas changé quoi que ce soit. Hormis peut être le fait que je n'aurai pas été préparée. »
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Re: Crazy train (Ft Charlie) [terminé]
Dim 17 Déc 2023 - 12:14
« Tu l’as dit toi-même, tu ne serais pas sortie si je n’avais pas été là, s’il n’y avait pas un risque qu’on me découvre et me rende coupable de ce meurtre. Tu ne peux pas dire que je ne suis pas en partie responsable de ton choix. C’est faux. » On estime toujours devoir le préserver et parfois, Keir a envie de hausser la voix pour affirmer qu’il est capable d’encaisser ce qu’on a à lui dire. Elle peut bien le contredire sur le sujet, il n’en démordra pas. Ce sont ses propres mots d’ailleurs, il n’a fait que la reprendre.
Rarement en colère, il doit bien se rendre à l’évidence : son cœur en est plein. Envers ce loup, envers lui-même et un peu envers Cataleya, il est vrai. Il serre pourtant ses mains dans les siennes, tout contre sa poitrine. Son regard fixe le mur d’en face et il soupire. Un soupir qui en dit long sur ce qu’il ressent. Et après quelques minutes, il reprend la parole sur un sujet annexe qui lui tient à cœur, et fortement lié.
« Ce qui est fait est fait, on ne peut plus rien changer maintenant. Les choses seront moins… difficiles avec Andrew. Et il fera ce qu’il faut si ça tourne mal. Parce que je ne suis pas bête, j’ai bien remarqué que tu évites ma promesse. Je serais stupide de croire que Lewis la tiendrait au moment voulu. J’ai besoin de quelqu’un qui sache faire la part des choses et rester neutre. Si je dois représenter un danger impossible à stopper, Mom prendra les bonnes mesures. » Il ne dit pas à quel point ça le blesse de la voir esquiver, ne jamais promettre alors qu’il en aurait tant besoin pour avoir l’âme plus apaisée. Les nuits sont toujours si dures et savoir qu’il peut compter sur leur parole lui permet de tenir jusqu’au bout. Si seulement il pouvait leur faire comprendre ça, mais comment le pourrait-il ? Il faudrait avoir sa condition pour cela et il ne le leur souhaite pas le moins du monde. Et même s’il est blessé, Keir comprend. Si les rôles étaient inversés, il n’oserait jamais tuer Lewis.
« Mais on reste les Chauffe-Plats, non ? »
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Rarement en colère, il doit bien se rendre à l’évidence : son cœur en est plein. Envers ce loup, envers lui-même et un peu envers Cataleya, il est vrai. Il serre pourtant ses mains dans les siennes, tout contre sa poitrine. Son regard fixe le mur d’en face et il soupire. Un soupir qui en dit long sur ce qu’il ressent. Et après quelques minutes, il reprend la parole sur un sujet annexe qui lui tient à cœur, et fortement lié.
« Ce qui est fait est fait, on ne peut plus rien changer maintenant. Les choses seront moins… difficiles avec Andrew. Et il fera ce qu’il faut si ça tourne mal. Parce que je ne suis pas bête, j’ai bien remarqué que tu évites ma promesse. Je serais stupide de croire que Lewis la tiendrait au moment voulu. J’ai besoin de quelqu’un qui sache faire la part des choses et rester neutre. Si je dois représenter un danger impossible à stopper, Mom prendra les bonnes mesures. » Il ne dit pas à quel point ça le blesse de la voir esquiver, ne jamais promettre alors qu’il en aurait tant besoin pour avoir l’âme plus apaisée. Les nuits sont toujours si dures et savoir qu’il peut compter sur leur parole lui permet de tenir jusqu’au bout. Si seulement il pouvait leur faire comprendre ça, mais comment le pourrait-il ? Il faudrait avoir sa condition pour cela et il ne le leur souhaite pas le moins du monde. Et même s’il est blessé, Keir comprend. Si les rôles étaient inversés, il n’oserait jamais tuer Lewis.
« Mais on reste les Chauffe-Plats, non ? »
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- Cataleya BlackthornMJ - Firefly ✩ My wings eclipse the sun
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» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
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» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
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Re: Crazy train (Ft Charlie) [terminé]
Dim 17 Déc 2023 - 15:02
« Stop ». Elle voudrait le répéter, ponctuer chacune des phrases de Charlie pour étrangler ces vérités sur lesquelles elle s'écorche, mais la citer fauche aussitôt la zone sur laquelle elle tente de prendre appuie. L'herbe qu'elle aurait du avoir, une seconde après, sous le pied. Elle s'obstine pourtant petite Blackthorn, prise d'une dénégation presque maladive, tirant un peu sur ses mains quand celle du Keir la retiennent. Elle s'obstine encore lorsque pèse sur son cœur un soupire qu'elle sait d'avance désastreux pour l'égo, mais échappe soudainement à l'étreinte lorsque c'est le nom de leur mentor qui claque devant son visage. Retombée maladroitement sur les fesses, l'animagus niché entre ses entrailles se ramasse sur lui-même puisque foncièrement blessé quand la sorcière, incapable de démentir, se contente de se mordre les lèvres. Elle ne trouve pas même l'audace de hurler qu'elle sait faire la part des choses puisqu'il serait aisé de lui plaquer sous le nez un miroir. Pourtant, elle l'avait fait cette nuit là. Elle avait stupéfixé James, elle l'avait fait oublietté, et elle s'était assurée d'effacer ses traces lorsqu'elle était rentrée en pleine nuit chez Juliet pour y déposer son corps endormi. Elle l'avait fait lorsque, prise entre la survie et les mâchoire de Jolan, elle avait préféré se défaire d'un bout d'âme pour sauver sa carcasse malmenée. Elle l'avait fait, mais seulement parce que Arthur l'en avait convaincue pour le premier, et parce que l'instinct avait rugit pour le second. Aurait-elle autant hésité si, à cette époque là, elle vivait encore chez son père ?
Le regard agrippé au vide, un genoux ramené contre sa poitrine mais l'autre tendu au sol pour dissuader toute approche, Cataleya ne dit mot mais semble rendue hostile par ce qu'elle perçoit comme sa propre incompétence. Il serait aisé de déporter l'amertume qui la nécrose sur Charlie, l'ériger en coupable parfait et ingrat, mais elle ne comprend que trop bien sa position et ses mots. Et c'est bien ça le problème. Elle voudrait faire fit de tout ce qui orne leur dialogue, ne retenir qu'un simpliste « Tu es incompétente, donc je me casse » qui irait à l'opposé des mots cité plus tôt. Elle voudrait ajuster son fusil sur son épaule et tirer, parce qu'il était plus simple de vivre dans un monde où la dichotomie imposait un vulgaire « tu es avec ou contre moi », mais quand bien même blessée elle ne peut que comprendre. Quand bien même il lui faut ce temps d'opposition pour accepter une situation qui ne lui convient en rien, mais qui est désespérément plus sage.
Les épaules s'abaissent, le soupire se résigne, et dramatiquement elle se laisse finalement retomber sur le parquet pour observer la fissure sur le plafond.
« Je ne t'ai jamais cru stupide. » C'est tout ce qu'elle peut dire, ou du moins faire ; se raccrocher à des détails le temps d'ingérer le plus gros. « Et je déteste acquiescer devant le fait que Mum sera meilleur que moi. » Et connaissant l'orgueil et la défiance déraisonnable qu'éprouvait la lufkin à l'égard de son professeur, il était improbable qu'elle le verbalise aussi proprement. « On aurait pu y passer tu sais, toi et moi. » Les phrases s’alignent de manière étranges, comme si la Blackthorn venait à faire le tri ou dénouer l'interminable pelote de sa pensée, jusqu'à tomber sur le prochain nœud. L'index se lève mollement entre eux, vague tentative de temporiser la nouvelle vague de colère qui s'apprête à la submerger. « James a débarqué en pleine nuit, à l'improviste. Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas comment, mais il a touché à ce foutu cadavre et je l'ai stupéfixé pour ne pas qu'il en voit trop ou comprenne ce que je faisais. Puis je l'ai oublietté. Puis ramené chez ma cousine comme si de rien n'était. Je suis convaincue que j'ai perdu un bout de mon âme cette nuit là. Vraiment. »
Le regard agrippé au vide, un genoux ramené contre sa poitrine mais l'autre tendu au sol pour dissuader toute approche, Cataleya ne dit mot mais semble rendue hostile par ce qu'elle perçoit comme sa propre incompétence. Il serait aisé de déporter l'amertume qui la nécrose sur Charlie, l'ériger en coupable parfait et ingrat, mais elle ne comprend que trop bien sa position et ses mots. Et c'est bien ça le problème. Elle voudrait faire fit de tout ce qui orne leur dialogue, ne retenir qu'un simpliste « Tu es incompétente, donc je me casse » qui irait à l'opposé des mots cité plus tôt. Elle voudrait ajuster son fusil sur son épaule et tirer, parce qu'il était plus simple de vivre dans un monde où la dichotomie imposait un vulgaire « tu es avec ou contre moi », mais quand bien même blessée elle ne peut que comprendre. Quand bien même il lui faut ce temps d'opposition pour accepter une situation qui ne lui convient en rien, mais qui est désespérément plus sage.
Les épaules s'abaissent, le soupire se résigne, et dramatiquement elle se laisse finalement retomber sur le parquet pour observer la fissure sur le plafond.
« Je ne t'ai jamais cru stupide. » C'est tout ce qu'elle peut dire, ou du moins faire ; se raccrocher à des détails le temps d'ingérer le plus gros. « Et je déteste acquiescer devant le fait que Mum sera meilleur que moi. » Et connaissant l'orgueil et la défiance déraisonnable qu'éprouvait la lufkin à l'égard de son professeur, il était improbable qu'elle le verbalise aussi proprement. « On aurait pu y passer tu sais, toi et moi. » Les phrases s’alignent de manière étranges, comme si la Blackthorn venait à faire le tri ou dénouer l'interminable pelote de sa pensée, jusqu'à tomber sur le prochain nœud. L'index se lève mollement entre eux, vague tentative de temporiser la nouvelle vague de colère qui s'apprête à la submerger. « James a débarqué en pleine nuit, à l'improviste. Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas comment, mais il a touché à ce foutu cadavre et je l'ai stupéfixé pour ne pas qu'il en voit trop ou comprenne ce que je faisais. Puis je l'ai oublietté. Puis ramené chez ma cousine comme si de rien n'était. Je suis convaincue que j'ai perdu un bout de mon âme cette nuit là. Vraiment. »
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» profession : podcaster criminel chez Radio Phénix ~ vendeur chez Lacorne & fils
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Re: Crazy train (Ft Charlie) [terminé]
Dim 17 Déc 2023 - 22:44
« Ses petits-déjeuners post-transformation ne seront jamais aussi bons que les tiens, donc ça compense. » Cette tentative d’humour n’attire pas les foules. Il essaye de la rassurer comme il le peut mais sait, au fond, que rien ne saura vraiment le faire. Il y a cette menace de mort qui pèse au-dessus de sa tête et celles des Chauffe-Plats. D’ailleurs, elle ne réagit pas à sa question. Peut-être ne le considère-t-elle plus comme tel et ne pas y répondre lui permet d’éviter une conversation encore plus fâcheuse que celles qu’ils ont. Tout ça pour lui admettre au final qu’elle lui cache encore des choses et que tout aurait pû être pire. Comme si ce n’était déjà pas suffisant. Il n’est pas toujours sûr de la comprendre. Il n’a pas été endoctriné par des esprits dérangés, incapables de faire la bonne part entre le bien et le mal, choisissant toujours la voie la plus facile pour eux. Il redoute de la voir faire de même, fatiguée de s’opposer à un style de vie qu’on cherche à lui imposer et qu’elle aussi, inévitablement, se mette à réfléchir de cette manière. Comme cette nuit-là. “Cachons un corps et son meurtrier plutôt que de prévenir les autorités et apaiser une famille probablement dans l’inquiétude face à un être aimé disparu.” Comment ne peut-elle pas y penser ? Ne pas en faire mention ?
« Arrête de l’appeler comme ça, s’il-te-plaît. J’imagine que c’est une façon pour toi de ne pas te laisser envahir par les émotions mais c’est… c’était une personne. Une personne qui n’a pas choisi son sort. Une personne qui n’obtiendra jamais justice. Alors… alors ouai, je m’en fous un peu de James là, parce qu’il est en vie et qu’il n’a pas de problème. Je veux bien te croire, Cataleya. Et j’espère vraiment pour toi que, d’une façon ou d’une autre, tu le retrouveras, ce bout d’âme. » Ses mots sonnent comme un reproche et il n’est pas certain que ce ne soit pas le cas. Quand bien même il “comprend” les décisions prises par la Blackthorn ce soir-là, il n’arrête pas de penser à ce qui aurait pu être fait autrement. Aux choix plus humains qu’elle aurait pu prendre. Elle ne peut pas dire qu’il n’est pas responsable et affirmer ensuite qu’elle a agit ainsi pour éviter qu’on apprenne son existence. Les deux ne collent pas. En fait, Keir ne sait plus trop quoi penser.
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« Arrête de l’appeler comme ça, s’il-te-plaît. J’imagine que c’est une façon pour toi de ne pas te laisser envahir par les émotions mais c’est… c’était une personne. Une personne qui n’a pas choisi son sort. Une personne qui n’obtiendra jamais justice. Alors… alors ouai, je m’en fous un peu de James là, parce qu’il est en vie et qu’il n’a pas de problème. Je veux bien te croire, Cataleya. Et j’espère vraiment pour toi que, d’une façon ou d’une autre, tu le retrouveras, ce bout d’âme. » Ses mots sonnent comme un reproche et il n’est pas certain que ce ne soit pas le cas. Quand bien même il “comprend” les décisions prises par la Blackthorn ce soir-là, il n’arrête pas de penser à ce qui aurait pu être fait autrement. Aux choix plus humains qu’elle aurait pu prendre. Elle ne peut pas dire qu’il n’est pas responsable et affirmer ensuite qu’elle a agit ainsi pour éviter qu’on apprenne son existence. Les deux ne collent pas. En fait, Keir ne sait plus trop quoi penser.
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Re: Crazy train (Ft Charlie) [terminé]
Lun 18 Déc 2023 - 20:30
Les mots glissent en un flot ininterrompu puisque Cataleya a ouvert les valves de son coeur et de sa psychée, quand bien même incapable d’en régler le débit. Ca menace pourtant de déborder, d’engloutir Charlie et l’emporter loin d’elle mais la lufkin l’estimait assez solide pour endurer ce raz-de-marrée. Assez solide pour que, elle, puisse s’y raccrocher toute griffe dehors. C’est qu’elle avait trop souvent voulu l’enfermer dans le rôle d’un charmant petit poussin à veiller tant la ressemblance avec sa défunte soeur lui sautait au visage, mais il balayait une nouvelle fois cette trompeuse image en marquant son opposition. Charlie n’avait rien du petit poussin qui docilement suivait en bout de file, non, et l’oublier serait autant dangereux que stupide. Alors elle demeure silencieuse, étendue sur le parquet, le sens moral sursautant sous les mots d’un Charlie qui, sans être franchement véhéments, avaient au moins le mérite de souligner toute l’horreur dont elle pouvait faire parfois preuve.
Son regard coule pourtant vers le jeune homme, prêt à lui rappeler le nombre de crime non résolu qu’avait essuyé le pays sur l’année, mais elle s’en trouve incapable. Bien consciente que cet esprit trop futé avait posé le doigt sur quelque chose qu’elle ne voulait définitivement pas regarder : Dépersonnaliser les gens, c’était une manière de ne pas éclater. Une stratégie de survie qu’avait développé l’esprit pour banaliser ce qu’il voyait. C’était pour cette même raison qu’elle ne retenait pas le nom des elfes du manoir Blackthorn, ou qu’elle les renommé. Nifty ne s’était jamais appelé Nifty, c’était juste le plus futé du lot donc elle avait reprit cette caractéristique et l’en avait affublé. Tout comme Crooky s’appelait ainsi puisque les sévices pesaient tant sur son dos qu’il en était aujourd’hui tout recourbé.
- "Neil Stuart." Ca échappe à ses pensées puisque celles-ci dérivent sur le ton de Charlie. L’espace d’une seconde, la Lufkin clos les yeux et maudit la vivacité de sa marionnette à traduire ses pensées en paroles, mais abandonne bien vite l’idée de réprimer une dernière fois ce nom. "Il s’appelait comme ça." Parce qu’évidemment, elle faisait l’erreur de chercher quand cette terrible nuit venait à la hanter.
- "Si je te raconte tout ça, ce n'est pas pour refaire le passé Charlie. Simplement... Je ne sais pas. J'en ai besoin. Et quelque part, je pense que j'ai aussi besoin que tu le saches ; je ne veux pas de secret entre nous. On est une équipe, il ne devrait pas avoir de non-dit ou.. Je ne sais pas.. Je sais qu'en parler à Lewis ou Alex les tuerait mais j'avais espoir que si je t'en parlais à toi j'irai un peu mieux ... "
Elle se sent terriblement maladroite petite Blackthorn, trébuche sur les oeufs qui s’érigent en muraille jusqu'à Charlie, mais s'efforce de ne pas trop se casser la gueule dessus. En vain. Tout ceci est un fiasco véritable. "Et c'était très égoïste."
Son regard coule pourtant vers le jeune homme, prêt à lui rappeler le nombre de crime non résolu qu’avait essuyé le pays sur l’année, mais elle s’en trouve incapable. Bien consciente que cet esprit trop futé avait posé le doigt sur quelque chose qu’elle ne voulait définitivement pas regarder : Dépersonnaliser les gens, c’était une manière de ne pas éclater. Une stratégie de survie qu’avait développé l’esprit pour banaliser ce qu’il voyait. C’était pour cette même raison qu’elle ne retenait pas le nom des elfes du manoir Blackthorn, ou qu’elle les renommé. Nifty ne s’était jamais appelé Nifty, c’était juste le plus futé du lot donc elle avait reprit cette caractéristique et l’en avait affublé. Tout comme Crooky s’appelait ainsi puisque les sévices pesaient tant sur son dos qu’il en était aujourd’hui tout recourbé.
- "Neil Stuart." Ca échappe à ses pensées puisque celles-ci dérivent sur le ton de Charlie. L’espace d’une seconde, la Lufkin clos les yeux et maudit la vivacité de sa marionnette à traduire ses pensées en paroles, mais abandonne bien vite l’idée de réprimer une dernière fois ce nom. "Il s’appelait comme ça." Parce qu’évidemment, elle faisait l’erreur de chercher quand cette terrible nuit venait à la hanter.
- "Si je te raconte tout ça, ce n'est pas pour refaire le passé Charlie. Simplement... Je ne sais pas. J'en ai besoin. Et quelque part, je pense que j'ai aussi besoin que tu le saches ; je ne veux pas de secret entre nous. On est une équipe, il ne devrait pas avoir de non-dit ou.. Je ne sais pas.. Je sais qu'en parler à Lewis ou Alex les tuerait mais j'avais espoir que si je t'en parlais à toi j'irai un peu mieux ... "
Elle se sent terriblement maladroite petite Blackthorn, trébuche sur les oeufs qui s’érigent en muraille jusqu'à Charlie, mais s'efforce de ne pas trop se casser la gueule dessus. En vain. Tout ceci est un fiasco véritable. "Et c'était très égoïste."
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Re: Crazy train (Ft Charlie) [terminé]
Mar 19 Déc 2023 - 22:30
Ils ont peut-être tort de poser un nom sur cet homme dont la malfortune lui aura coûté la vie. S’imposent-ils cette souffrance de penser à lui dès qu’ils sentiront un peu de sang. Mais Keir ne peut agir autrement que comme cela, en donnant à un être humain la légitimité qu’il mérite, vivant ou non. Et même s’il n’en doutait pas au fond, il est plutôt rassuré de voir que Cataleya ne l’a pas simplement ajouté à la pile de cadavres traînant dans le cimetière personnel des Blackthorn, où chacun vient ajouter sa patte quand il le peut. Il ne sait peut-être pas ce qu’ils font mais il n’est pas ignare non plus de leurs capacités destructrices. Il aurait simplement aimé que la rouquine s’en réchappe.
« Je suis désolé que ça ne te fasse pas aller mieux. Mais on ne va pas se mentir : aucun de nous ne dit tout aux autres. Je ne suis pas bête, je vois bien qu’Alex et toi partagez des secrets depuis des années. Cela ne nous a jamais empêché de fonctionner jusqu’à présent. » Pourtant, c’est qu’il regrette presque les propos qu’il a eu un peu plus tôt. Plus il y pense, plus il lui semble inconsidéré de taire ce trop gros secret aux deux autres, pour la simple raison qu’il ne se sait pas entièrement capable de le tenir sur la durée. Quelques semaines peut-être… mais Lewis finira bien par sentir qu’il a un truc dans la tête. Le voilà qu’il réfléchit, faisant les cent pas dans cet espace trop petit pour en enchaîner ne serait-ce que plus de quinze d’affilés. Il tente de démembrer la situation et finit par une conclusion évidente, qu’ils auraient dû voir depuis le début et que beaucoup de protagonistes de films mettent de côté, souvent à tort. La situation se retourne souvent contre eux d’ailleurs.
« On ne peut pas le leur cacher. Tout ce que j’ai dit avant… laisse tomber, c’est des conneries. Ce serait vraiment con de notre part de penser qu’ils ne l’apprendront jamais. Autant que ça vienne de nous plutôt que d’un autre, non ? Ils se sentiront moins trahis. » Parce qu’il ne pense qu’à ça : leurs sentiments. La peine, l’horreur, la colère, la peur… Mais jamais, jamais Charlie ne veut que Lewis le regarde dans les yeux et le traite de traître. De menteur. Qu’il ne puisse plus avoir confiance en sa parole lui ferait beaucoup de mal. Si mal que cela dépasse son imagination.
« Je peux m’occuper de Lewis et toi d’Alex, si tu veux. Mais il faut le faire, Cat. On leur doit la vérité. »
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« Je suis désolé que ça ne te fasse pas aller mieux. Mais on ne va pas se mentir : aucun de nous ne dit tout aux autres. Je ne suis pas bête, je vois bien qu’Alex et toi partagez des secrets depuis des années. Cela ne nous a jamais empêché de fonctionner jusqu’à présent. » Pourtant, c’est qu’il regrette presque les propos qu’il a eu un peu plus tôt. Plus il y pense, plus il lui semble inconsidéré de taire ce trop gros secret aux deux autres, pour la simple raison qu’il ne se sait pas entièrement capable de le tenir sur la durée. Quelques semaines peut-être… mais Lewis finira bien par sentir qu’il a un truc dans la tête. Le voilà qu’il réfléchit, faisant les cent pas dans cet espace trop petit pour en enchaîner ne serait-ce que plus de quinze d’affilés. Il tente de démembrer la situation et finit par une conclusion évidente, qu’ils auraient dû voir depuis le début et que beaucoup de protagonistes de films mettent de côté, souvent à tort. La situation se retourne souvent contre eux d’ailleurs.
« On ne peut pas le leur cacher. Tout ce que j’ai dit avant… laisse tomber, c’est des conneries. Ce serait vraiment con de notre part de penser qu’ils ne l’apprendront jamais. Autant que ça vienne de nous plutôt que d’un autre, non ? Ils se sentiront moins trahis. » Parce qu’il ne pense qu’à ça : leurs sentiments. La peine, l’horreur, la colère, la peur… Mais jamais, jamais Charlie ne veut que Lewis le regarde dans les yeux et le traite de traître. De menteur. Qu’il ne puisse plus avoir confiance en sa parole lui ferait beaucoup de mal. Si mal que cela dépasse son imagination.
« Je peux m’occuper de Lewis et toi d’Alex, si tu veux. Mais il faut le faire, Cat. On leur doit la vérité. »
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Re: Crazy train (Ft Charlie) [terminé]
Mer 20 Déc 2023 - 12:00
A défaut d’avoir son sac sous la main et un paquet de nicotine à griller, Cataleya tire de sa poche un portable dont elle fait nerveusement glisser les contacts. Elle écoute, mais l’expression se fait pleinement dubitative devant le changement d’avis qui s’offre à elle. Elle n’était pas certaine de vouloir asséner à deux hommes qui se torturait déjà assez un sentiment de culpabilité supplémentaire. Parce que si la colère ne prédominant pas, sans doute s’enfermeraient-ils dans une série de “et si” qui les conduiraient inexorablement à croire que leur présence aurait tout arrangé. Les messages défilent, le regard se perd dans le vide, mais plus Cataleya y songe et plus elle s’enferme dans une forme d’opposition. Elle avait vu ô combien Janvier les avaient détruit, voulait-elle vraiment être la cause d’une nouvelle fracture ? La perte de confiance de Charlie lui était amplement suffisante.
- “Si on ne me retrouve pas après ça, c’est qu’ils m’auront assassiné.”
La phrase se veut blague mais l’expression que vêt la Blackthorn est étonnamment sérieuse. Elle sait que Lewis l'aurait faite rôtir s’il été arrivé quoi que ce soit à Charlie, et sait aussi qu’Alexander serait furieux. Il oserait certainement un discours sur la confiance parce que blablabla, c’est la base d’une équipe - alors même qu’il fuyait la sienne depuis janvier- mais le plus probable était qu’il renverse une table ou la plaque dessus. Et si avec un peu de chance elle pourrait le prendre de court avec un sourire en coin et un “ C'est une menace ou tu essayes de m'exciter ? ”, c’était définitivement foutu pour espérer échapper à un Barghest devenu chien des enfers.
- "Je ne sais pas Charlie. Parfois altérer la réalité est plus supportable pour tout le monde. Tu as vraiment envie de les voir s’armer pour prendre en chasse un loup sans Dad ? Parce que si on peut tenir Lewis plus ou moins collé à toi un soir de pleine lune, je suis convaincue que Alexander se mettrait en tête de le retrouver. "
Et si elle, elle pouvait se permettre de suivre un loup à bonne distance du fait de sa condition d'animagus, ce n'était pas le cas du Grymm. Le corps se redresse et, tout doucement, approche à quatre patte du Gris pour que Cataleya puisse caler son menton sur son épaule.
- "Je préfère passer pour une traitresse plutôt que les savoir mort. "
- “Si on ne me retrouve pas après ça, c’est qu’ils m’auront assassiné.”
La phrase se veut blague mais l’expression que vêt la Blackthorn est étonnamment sérieuse. Elle sait que Lewis l'aurait faite rôtir s’il été arrivé quoi que ce soit à Charlie, et sait aussi qu’Alexander serait furieux. Il oserait certainement un discours sur la confiance parce que blablabla, c’est la base d’une équipe - alors même qu’il fuyait la sienne depuis janvier- mais le plus probable était qu’il renverse une table ou la plaque dessus. Et si avec un peu de chance elle pourrait le prendre de court avec un sourire en coin et un “ C'est une menace ou tu essayes de m'exciter ? ”, c’était définitivement foutu pour espérer échapper à un Barghest devenu chien des enfers.
- "Je ne sais pas Charlie. Parfois altérer la réalité est plus supportable pour tout le monde. Tu as vraiment envie de les voir s’armer pour prendre en chasse un loup sans Dad ? Parce que si on peut tenir Lewis plus ou moins collé à toi un soir de pleine lune, je suis convaincue que Alexander se mettrait en tête de le retrouver. "
Et si elle, elle pouvait se permettre de suivre un loup à bonne distance du fait de sa condition d'animagus, ce n'était pas le cas du Grymm. Le corps se redresse et, tout doucement, approche à quatre patte du Gris pour que Cataleya puisse caler son menton sur son épaule.
- "Je préfère passer pour une traitresse plutôt que les savoir mort. "
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Re: Crazy train (Ft Charlie) [terminé]
Mer 20 Déc 2023 - 17:06
Il comprend parfaitement son inquiétude, étant donné qu’il la partage. C’est la raison pour laquelle, dans un premier temps, il a suggéré de ne rien dire à personne. Mais il est normal de se raviser, n’est-ce pas ? Keir essaye de voir plus loin qu’au lendemain et il ne peut se faire à l’idée qu’il devra mentir pendant des années à Lewis. Cette simple pensée lui semble complètement irréalisable, en plus d’être stupide. À quoi cela lui servira-t-il à part envenimer leur relation ? Parce que ça se saura. Tout se sait toujours. Comme son père moldu aime le dire “Quand le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier. Même si elle met plus de temps, la vérité finit toujours par arriver.”. Son père n’est peut-être pas l’homme le plus extraverti et le plus sage de son temps, mais il sait parfois faire preuve de raison.
« Mais Cat, on a beau faire les aveugles à ce sujet, on sait très bien tous les deux qu’Alex est déjà sur ce chemin-là. Il a beau essayer d’être discret… ça ne trompe personne. Et au fond, je sais qu’il est susceptible d'amener Lewis avec lui. » Même si ses craintes sont compréhensibles et qu’il aimerait s’y rattacher en leur donnant raison, Charlie n’y parvient pas. Il pense irrémédiablement aux futures complications que cela engendrerait et il préfère largement assumer aujourd’hui, quand il est possible de rattraper leurs erreurs, que dans dix ans quand cela signera la fin de son amitié avec les Chauffe-Plats.
« Eh bien pas moi. Tu ne peux pas me demander de passer les dix, quinze, vingt prochaines années de ma vie à regarder Lewis dans les yeux et lui donner une réalité altérée. Ils méritent tous les deux bien mieux et bien plus que ça. Je ne connais pas un seul groupe de potes qui ne se soit pas séparé à cause de secrets inavoués, aussi bêtes fussent-ils. S’il-te-plaît… Ne rentre pas dans ce schéma, Cat. On peut gérer, on peut s’arranger pour qu’ils ne partent pas en furie à la chasse au loup-garou. On n’est peut-être pas les plus costauds des Chauffe-Plats mais on en a dans la cervelle non ? Alors on peut trouver une façon de leur dire la vérité sans que ça tourne au drame. Je t’en supplie, ne me fais pas mentir… Ne lui donne pas l’occasion de douter de moi. » Il parle, bien sûr, de Barghest. S’il est évident qu’il ne lui dit pas toujours quand ça ne va pas pour “le préserver” (selon ses propres dires), il n’y a pas de cachotterie entre eux. Charlie a foi en Lewis, qui ne lui a jamais donné une raison de remettre sa parole en doute. Mais l’inverse ruinerait leur amitié.
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« Mais Cat, on a beau faire les aveugles à ce sujet, on sait très bien tous les deux qu’Alex est déjà sur ce chemin-là. Il a beau essayer d’être discret… ça ne trompe personne. Et au fond, je sais qu’il est susceptible d'amener Lewis avec lui. » Même si ses craintes sont compréhensibles et qu’il aimerait s’y rattacher en leur donnant raison, Charlie n’y parvient pas. Il pense irrémédiablement aux futures complications que cela engendrerait et il préfère largement assumer aujourd’hui, quand il est possible de rattraper leurs erreurs, que dans dix ans quand cela signera la fin de son amitié avec les Chauffe-Plats.
« Eh bien pas moi. Tu ne peux pas me demander de passer les dix, quinze, vingt prochaines années de ma vie à regarder Lewis dans les yeux et lui donner une réalité altérée. Ils méritent tous les deux bien mieux et bien plus que ça. Je ne connais pas un seul groupe de potes qui ne se soit pas séparé à cause de secrets inavoués, aussi bêtes fussent-ils. S’il-te-plaît… Ne rentre pas dans ce schéma, Cat. On peut gérer, on peut s’arranger pour qu’ils ne partent pas en furie à la chasse au loup-garou. On n’est peut-être pas les plus costauds des Chauffe-Plats mais on en a dans la cervelle non ? Alors on peut trouver une façon de leur dire la vérité sans que ça tourne au drame. Je t’en supplie, ne me fais pas mentir… Ne lui donne pas l’occasion de douter de moi. » Il parle, bien sûr, de Barghest. S’il est évident qu’il ne lui dit pas toujours quand ça ne va pas pour “le préserver” (selon ses propres dires), il n’y a pas de cachotterie entre eux. Charlie a foi en Lewis, qui ne lui a jamais donné une raison de remettre sa parole en doute. Mais l’inverse ruinerait leur amitié.
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- Cataleya BlackthornMJ - Firefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1012
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4259
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Crazy train (Ft Charlie) [terminé]
Mer 20 Déc 2023 - 23:49
“[...] susceptible d'amener Lewis avec lui” Le nez se plisse devant l’image qui se dessine déjà sous ses grands yeux bleus, mais la lufkin se veut inflexible. Le menton à peine posé sur l’épaule de son ami et l’air effroyablement fermé. Elle sait au fond d’elle-même qu’il serait incapable de tenir le silence bien longtemps, quand bien même elle parviendrait à le faire jurer sur les cieux et les enfers, mais elle éprouve un instant l’espoir d’être capable de l’oublietter. De conserver intact cette nuit, là, bien à l’abri des regards. Elle éprouve un instant l’espoir d’y arriver, mais la supplique de Charlie attire inexorablement l’attention de la Blackthorn et forcément, elle se casse la gueule sur ses airs de biche. Elle hait la faiblesse qu’il peut faire naître en elle parfois, ou l’aisance avec laquelle elle peut venir à se coucher devant sa voix quand tout hurle pourtant en elle en un caprice véritable.
“[...] on peut trouver une façon de leur dire la vérité sans que ça tourne au drame [...]” Comme elle était parvenue à trouver un moyen d’expliquer à Miguel les conditions de son maléfice, tout en l’empêchant de revenir en Ecosse pour incendier le manoir familial. L’oeil accroche une dernière fois le vide mais en définitive, Cataleya devine déjà les explosions d’Alexander et Lewis. Peut-être que Charlie temporiserait ce dernier, mais pouvait-elle -elle- tranquilliser McCandless ? Rien n’était moins sûr.
-”Je te hais, Charlie. ” Souffle t’elle finalement, comme à chaque fois que Miguel arrivait à la faire céder sur quelque chose de futile. Là, pourtant, elle entrevoyait le pire. Elle entendait déjà les cris, les reproches, les décisions folles, et se voyait presque devoir ponctuer leurs boissons d’une odieuse décoction destinée à leur arracher leurs souvenirs en cas d’échec. Qu’importe s’il la détestait : tout était mieux que de devoir les enterrer. Néanmoins, Charlie l’ayant coupé bien avant qu’elle ne puisse pleinement expliquer la soirée, au moins celle-ci se voyait allégée de quelques détails qui auraient plus encore courroucé les deux duellistes. .”Annonce le à Lewis comme tu le souhaite, je m’occuperai d’Alexander le moment venu. S’il finit attaché au mât de son voilier une semaine durant, le temps qu'il se calme, tu n’auras aucun droit de juger et encore moins de le libérer. ”
“[...] on peut trouver une façon de leur dire la vérité sans que ça tourne au drame [...]” Comme elle était parvenue à trouver un moyen d’expliquer à Miguel les conditions de son maléfice, tout en l’empêchant de revenir en Ecosse pour incendier le manoir familial. L’oeil accroche une dernière fois le vide mais en définitive, Cataleya devine déjà les explosions d’Alexander et Lewis. Peut-être que Charlie temporiserait ce dernier, mais pouvait-elle -elle- tranquilliser McCandless ? Rien n’était moins sûr.
-”Je te hais, Charlie. ” Souffle t’elle finalement, comme à chaque fois que Miguel arrivait à la faire céder sur quelque chose de futile. Là, pourtant, elle entrevoyait le pire. Elle entendait déjà les cris, les reproches, les décisions folles, et se voyait presque devoir ponctuer leurs boissons d’une odieuse décoction destinée à leur arracher leurs souvenirs en cas d’échec. Qu’importe s’il la détestait : tout était mieux que de devoir les enterrer. Néanmoins, Charlie l’ayant coupé bien avant qu’elle ne puisse pleinement expliquer la soirée, au moins celle-ci se voyait allégée de quelques détails qui auraient plus encore courroucé les deux duellistes. .”Annonce le à Lewis comme tu le souhaite, je m’occuperai d’Alexander le moment venu. S’il finit attaché au mât de son voilier une semaine durant, le temps qu'il se calme, tu n’auras aucun droit de juger et encore moins de le libérer. ”
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