- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Une étoile pour le sapin. (Ft Lewis) - terminé
Jeu 28 Déc 2023 - 0:05
Les jambes croisées sous sa robe à col cœur, Cataleya souffle nerveusement sur ses gants puisqu’il a fallu troquer sa longue cape blanche pour une maigre veste moldu. Si elle n’est toujours pas à l’aise parmis eux et plonge ses griffes dans les bras de ses accompagnant à la moindre étrangeté, force est d’admettre que c’est pleine de bonne volonté qu’elle se tient à l’embranchement de ce monde qui l’effraie plus qu’elle n’aime se l’avouer. C’est qu’elle prend peut être trop à coeur la mission que lui à confié @Miguel Pajares , à savoir décorer son appartement, et que dans sa folie créative elle s’est promise d’y intégrer des éléments non magiques. Autant pour prouver à cet ange au chaud accent qu’elle était prompt au changement, que pour arracher un sourire à @Charlie Keir en lui démontrant qu’elle pouvait partir en expédition chez les moldus sans hyperventiler. Pas seule, certes, mais elle comptait sur l’assurance de Lewis pour enrailler des instincts de fuite acquit sur son éducation et des contes où les grands méchants moldus brûlait des sorcières. Sur des récits cruels et insidieux visant à lui prouver que, sans la présence rassurante de maman, on la retrouverait pendue au moindre pas hors du manoir.
Hélas, puisqu’elle été reniée par cette déesse et qu’elle ne pourrait décemment plus nicher dans ses étreintes aux allures de cages, puisqu’il s’agirait là de son premier noël passé seule et que ce constat la perturbait profondément, puisqu’elle envisageait gratter les portes du manoir familial jusqu’à s’en exploser les ongles, Cataleya s’était accroché coeur et viscère à cette maigre mission. Celle qu’elle réalisait superbement depuis ses six ans, collé à la jambe de sa mère, et que Miguel lui avait agité sous le nez en la sentant dépérir. Son appartement n’avait rien du faste du manoir familial, le cahier des charges qu’il lui avait fourni se résumait au néant, et elle s’était tant retrouvée perturbée face à cette soudaine liberté créative qu’elle n’avait au final accroché qu’une seule boule au sapin, mais en ce matin de décembre elle s’était brusquement ressaisie en osant un bref message à l’intention de Lewis. Si elle ignorait encore comment elle pourrait dialoguer sans sa précieuse peluche porte-voix ou ses colliers enchantés, c’était armée de bottines et de sourcils froncés qu’elle avait transplanés. Une liste pliée en cygne sous les doigts et le regard encore un peu anxieux.
Le visage, pourtant, se redresse le plus noblement du monde lorsque l’animagus distingue l’odeur du Wright. Réajustant sa posture pour ne laisser entrevoir aucune faiblesse de l’âme face à cette expédition qu’elle aurait préféré chargée d’inféri plutôt que moldu. Le sourire se veut radieux, mais la manière dont elle presse le rythme de ses talons pour faire voler les mètres entre eux ne trompe pas : elle est bien moins assurée qu’à l’habitude, petite terreur Blackthorn. La voix force pour tirer désastreusement sur son maléfice, mais étouffés dans une toux douloureuse c’est un peu désespérée que la lufkin se tourne vers son portable. Offrant au duelliste un vague brouillon qu'elle retouche vivement.
“Tu as déjà fais tes achats de noël ? ” Ridicule moyen d'estimer le retard qu'avait prit les siens, en dépit de sa minuscule liste. “Parce que nous pouvons faire quelques détours, si jamais ! Je dois encore trouver celui d'Alex...”
@Lewis Barghest
Hélas, puisqu’elle été reniée par cette déesse et qu’elle ne pourrait décemment plus nicher dans ses étreintes aux allures de cages, puisqu’il s’agirait là de son premier noël passé seule et que ce constat la perturbait profondément, puisqu’elle envisageait gratter les portes du manoir familial jusqu’à s’en exploser les ongles, Cataleya s’était accroché coeur et viscère à cette maigre mission. Celle qu’elle réalisait superbement depuis ses six ans, collé à la jambe de sa mère, et que Miguel lui avait agité sous le nez en la sentant dépérir. Son appartement n’avait rien du faste du manoir familial, le cahier des charges qu’il lui avait fourni se résumait au néant, et elle s’était tant retrouvée perturbée face à cette soudaine liberté créative qu’elle n’avait au final accroché qu’une seule boule au sapin, mais en ce matin de décembre elle s’était brusquement ressaisie en osant un bref message à l’intention de Lewis. Si elle ignorait encore comment elle pourrait dialoguer sans sa précieuse peluche porte-voix ou ses colliers enchantés, c’était armée de bottines et de sourcils froncés qu’elle avait transplanés. Une liste pliée en cygne sous les doigts et le regard encore un peu anxieux.
Le visage, pourtant, se redresse le plus noblement du monde lorsque l’animagus distingue l’odeur du Wright. Réajustant sa posture pour ne laisser entrevoir aucune faiblesse de l’âme face à cette expédition qu’elle aurait préféré chargée d’inféri plutôt que moldu. Le sourire se veut radieux, mais la manière dont elle presse le rythme de ses talons pour faire voler les mètres entre eux ne trompe pas : elle est bien moins assurée qu’à l’habitude, petite terreur Blackthorn. La voix force pour tirer désastreusement sur son maléfice, mais étouffés dans une toux douloureuse c’est un peu désespérée que la lufkin se tourne vers son portable. Offrant au duelliste un vague brouillon qu'elle retouche vivement.
“Tu as déjà fais tes achats de noël ? ” Ridicule moyen d'estimer le retard qu'avait prit les siens, en dépit de sa minuscule liste. “Parce que nous pouvons faire quelques détours, si jamais ! Je dois encore trouver celui d'Alex...”
@Lewis Barghest
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Re: Une étoile pour le sapin. (Ft Lewis) - terminé
Mar 2 Jan 2024 - 12:16
S’il connaissait suffisamment @Miguel Pajares pour savoir qu’il était source de surprise, et plus encore de problèmes, il s’étonnait toujours de voir l’influence positive qu’il était capable d’émettre. Il n’avait rien d’un mauvais gars mais Dieu sait qu’il cultive une certaine indépendance et une force de caractère déstabilisante pour ceux qui ne le connaissent pas. Ne parlons même pas des problèmes auxquels il se frottait au quotidien -non, il ne parlait pas de Cataleya. Quelle vision d’horreur ! Oui, c’était vraiment un chic type, et non content de mettre du baume au cœur à sa petite amie en cette période si spéciale, il avait aussi donné à Lewis l’occasion de l’accompagner en virée shopping. For-mi-da-ble. Il ne comptait plus le nombre de fois où il avait roulé les yeux depuis la réception de ce maudit message. Il eut beau râler, tenter de la convaincre qu’ils seraient bien mieux sous un plaid à grignoter des saletés devant un bon film, rien ne semblait la détourner de son but. La rouquine le connaissait suffisamment maintenant pour savoir qu’il bougonnait pour la forme, puisqu’il était foutrement incapable de lui ruiner ses espoirs de sortie. Il lui refusait difficilement quoique ce soit, de toutes manières.
Bonnet enfoncé sur la tête. Epaisse veste à carreaux. Jean pseudo-qualitatif. Le voilà prêt à se lancer dans cette mission suicide. Oui. Il n’existait pas d’autre façon de décrire l’aventure à laquelle elle tenait tant. S’il était foncièrement à l’aise avec le monde moldu, puisqu’élevé en leurs compagnies et selon leur mode de vie, il n’en était rien pour elle. Sa famille lui avait martelé tellement de conneries qu’elle développait une réaction épidermique à leur encontre A croire qu’elle avait développé une forme d’allergie à leur sujet, ce qui ne manquait pas de l’agacer au plus haut point. Lorsqu’elle grognait à leur encontre, il se sentait terriblement visé et n’hésitait jamais à lui rentrer dedans, même s’il avait souvent l’impression de parler dans le vent. La jarre à conneries avait eu plus d’impact, lui permettant de récolter un bon petit pactole à chaque fois qu’elle avait la brillante idée de sortie une de ses innombrables immondices. Si les années avaient réussi à adoucir la belle, il lui restait encore un bon bout de chemin à faire avant de frôler la tolérance. S’il ne craignait pas de la voir tourner de l’œil à leur encontre, il l’aurait déjà ramené à la chaumière arc-en-ciel depuis longtemps. Elle et les autres, d’ailleurs. Chacun des chauffe-plats avait atteint, à sa façon, le grade de famille à ses yeux. Il voyait en @Alexander McCandless le frère qu’il n’avait jamais eu, trouvait en Cataleya l’image d’une petite sœur diabolique et en @Charlie Keir … Ben… Quelque chose qu’il n’arrivait toujours pas à définir mais tout aussi fort à ses yeux.
Le pas trainant, le Wright rejoignit la jolie rousse et la bouscula gentiment, en guise de salutation. Il fronça légèrement les sourcils en l’entendant s’étouffer avec les mots qui s’entassaient au fond de sa gorge mais s’abstint de tout commentaire. Pour cette fois. Elle avait déjà eu vent de ses pensées concernant les créatures démoniaques qui lui servaient de géniteurs. L’occasion était trop belle pour lui faire découvrir un peu de son univers pour qu’il souhaite se tirer lui-même une balle dans le pied. Il amorça le départ, nonchalant au possible, tout en lisant le contenu de son écran.
« J’ai pris un peu d’avance cette année. J’ai trouvé celui d’Alex y’a quelques jours et celui de Charlie depuis… Hm… Des semaines ? J’attendais juste une bonne occasion pour le lui donner. »
Et voilà, il se justifiait encore. Quel con. Il avait bien le droit de prévoir des cadeaux à ses potes, même en dehors des fêtes non ?
« J'en ai trouvé un pour Andrew aussi, et j’hésites avec le tien. J’ai quelques idées mais je me disais qu’un os à ronger pourrait suffire ? »
Il la regarda du coin de l’œil et se prépara à esquiver toutes contre-attaques, au cas où. Ça ne l’empêcha en rien de ricaner par contre.
« Tu veux commencer par quoi ? »
@Cataleya Blackthorn
Bonnet enfoncé sur la tête. Epaisse veste à carreaux. Jean pseudo-qualitatif. Le voilà prêt à se lancer dans cette mission suicide. Oui. Il n’existait pas d’autre façon de décrire l’aventure à laquelle elle tenait tant. S’il était foncièrement à l’aise avec le monde moldu, puisqu’élevé en leurs compagnies et selon leur mode de vie, il n’en était rien pour elle. Sa famille lui avait martelé tellement de conneries qu’elle développait une réaction épidermique à leur encontre A croire qu’elle avait développé une forme d’allergie à leur sujet, ce qui ne manquait pas de l’agacer au plus haut point. Lorsqu’elle grognait à leur encontre, il se sentait terriblement visé et n’hésitait jamais à lui rentrer dedans, même s’il avait souvent l’impression de parler dans le vent. La jarre à conneries avait eu plus d’impact, lui permettant de récolter un bon petit pactole à chaque fois qu’elle avait la brillante idée de sortie une de ses innombrables immondices. Si les années avaient réussi à adoucir la belle, il lui restait encore un bon bout de chemin à faire avant de frôler la tolérance. S’il ne craignait pas de la voir tourner de l’œil à leur encontre, il l’aurait déjà ramené à la chaumière arc-en-ciel depuis longtemps. Elle et les autres, d’ailleurs. Chacun des chauffe-plats avait atteint, à sa façon, le grade de famille à ses yeux. Il voyait en @Alexander McCandless le frère qu’il n’avait jamais eu, trouvait en Cataleya l’image d’une petite sœur diabolique et en @Charlie Keir … Ben… Quelque chose qu’il n’arrivait toujours pas à définir mais tout aussi fort à ses yeux.
Le pas trainant, le Wright rejoignit la jolie rousse et la bouscula gentiment, en guise de salutation. Il fronça légèrement les sourcils en l’entendant s’étouffer avec les mots qui s’entassaient au fond de sa gorge mais s’abstint de tout commentaire. Pour cette fois. Elle avait déjà eu vent de ses pensées concernant les créatures démoniaques qui lui servaient de géniteurs. L’occasion était trop belle pour lui faire découvrir un peu de son univers pour qu’il souhaite se tirer lui-même une balle dans le pied. Il amorça le départ, nonchalant au possible, tout en lisant le contenu de son écran.
« J’ai pris un peu d’avance cette année. J’ai trouvé celui d’Alex y’a quelques jours et celui de Charlie depuis… Hm… Des semaines ? J’attendais juste une bonne occasion pour le lui donner. »
Et voilà, il se justifiait encore. Quel con. Il avait bien le droit de prévoir des cadeaux à ses potes, même en dehors des fêtes non ?
« J'en ai trouvé un pour Andrew aussi, et j’hésites avec le tien. J’ai quelques idées mais je me disais qu’un os à ronger pourrait suffire ? »
Il la regarda du coin de l’œil et se prépara à esquiver toutes contre-attaques, au cas où. Ça ne l’empêcha en rien de ricaner par contre.
« Tu veux commencer par quoi ? »
@Cataleya Blackthorn
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
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» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
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Re: Une étoile pour le sapin. (Ft Lewis) - terminé
Jeu 4 Jan 2024 - 0:43
Haut perché sur ses talons, Cataleya peine à calquer son allure sur celle de Lewis puisqu’il traîne une effroyable nonchalance là où tout en elle lui hurle une anxieuse frénésie. Elle voudrait accélérer le pas mais ce serait définitivement distancer le rouge et ce, dans un monde qu’elle ne maîtrisait pas. L’oeil accroche alors les guirlandes dénuées de vie, pendant joliment aux fenêtres mais dans une inertie telle qu’elle s’en faisait presque dérangeante. Tout semblait définitivement mort et terne lorsqu’elle poussait la porte du monde moldu. Les tableau n’avaient aucune conversation, les objets lui semblaient plus étrange les uns que les autres, et si elle s’était faite aux passages des voitures, leur klaxonne la contraignait toujours à marquer un franc écart. “J'en ai trouvé un pour Andrew aussi [...]” L’oreille est un peu distraite puisque le regard détaille étrangement la publicité plaqué sur une vitrine, pressant une famille idéale autour d’un sapin vulgaire. En tout point dépareillé. La mention d’Andrew pourtant, suffit à ramener l’attention de la Blackthorn au jeune homme dans une expression de sincère surprise. Allait-il sérieusement ramener quelque chose à leur éclairé ? Un mug à texte nul ne suffisait-il donc pas ? La moue se forme un peu puisqu’il est vrai qu’il demeurait auprès d’eux depuis un petit moment déjà, n’était pas prêt de partir, et qu’il sacrifiait aujourd’hui ses pleines lunes pour veiller sur Charlie ; sans doute méritait-il un cadeau. Un petit cadeau, pour ne pas booster de trop son égo démesuré.
Quant à elle… Le sourire s’étire en coin mais le silence demeure, le temps de sortir son portable du moins et de lancer cette fabuleuse option qui permettait aux messages d’être lu à voix haute.
“ Ne soit pas radin : les os je les déniche moi même en creusant des trous dans les jardins. “
Elle le voit bien, du coin de l’oeil, qu’il se méfie de sa fourberie notoire. Qu’il s’apprête à parer ou esquiver alors, étonnament patiente, la Blackthorn se jure de le prendre en traître. Le regard se perd attentivement sur les facades, incapable de repérer où elle pourrait trouver des décorations de noel moldue puisque toute les vitrines lui crachait au visage une ode aux fête de fin d’année. Elle désigne pourtant de sa main ganté une première boutique puisque le bonhomme de neige géant et pailleté qui se tenait tout près de la porte semblait un poil plus accueillant que les autres. Le pas s’ose à s’éloigner un peu de Lewis pour prendre les devant, passer la tête dans l'entrebâillement de la porte avant de la refermer. Nop. Ca ne l’inspirait pas.
“... Il existe des boutiques spécialisé dans les décorations de noel ? Comme.. Un apothicaire ou un libraire ? Mais pour les étoiles de noel ? “ Elle se sent effroyablement stupide de devoir porter cette pensée à voix haute, réalisant cruellement ô combien elle n’avait aucune idée de comment marchait le monde moldu. D’un geste pourtant habile, elle cherche dans les photos qu’elle a pu enregistrer des modèles de guirlandes et décorations qui l’avaient inspirés. “Je pourrais tout faire moi même, Bibbidi-Bobbidi-Boo “ reprit-elle en mimant un geste de baguette, consciente qu’elle ne pouvait ni parler d’enchantement, ni même d’utiliser des fées comme vulgaire objet de décoration. Pas ici en tout cas. “Mais je crois que ça ferait plaisir à Charlie si j’y mêlais des décorations moins fantasques. Plus… Fades ? “ Moldue quoi !
Et profitant de la réflexion engendré chez Lewis, c’est cette fois ci l’épaule de la lufkin qui tend à bousculer celle du géant. Hélas, entre le duelliste et la ballerine subsistait un écart de gabarit trop grand pour vraiment réussir à le faire basculer. Les sourcils dès lors se plissent, et c’est dans un essai plus franc qu’elle tente de le faire bouger le plus ridiculement du monde.
Quant à elle… Le sourire s’étire en coin mais le silence demeure, le temps de sortir son portable du moins et de lancer cette fabuleuse option qui permettait aux messages d’être lu à voix haute.
“ Ne soit pas radin : les os je les déniche moi même en creusant des trous dans les jardins. “
Elle le voit bien, du coin de l’oeil, qu’il se méfie de sa fourberie notoire. Qu’il s’apprête à parer ou esquiver alors, étonnament patiente, la Blackthorn se jure de le prendre en traître. Le regard se perd attentivement sur les facades, incapable de repérer où elle pourrait trouver des décorations de noel moldue puisque toute les vitrines lui crachait au visage une ode aux fête de fin d’année. Elle désigne pourtant de sa main ganté une première boutique puisque le bonhomme de neige géant et pailleté qui se tenait tout près de la porte semblait un poil plus accueillant que les autres. Le pas s’ose à s’éloigner un peu de Lewis pour prendre les devant, passer la tête dans l'entrebâillement de la porte avant de la refermer. Nop. Ca ne l’inspirait pas.
“... Il existe des boutiques spécialisé dans les décorations de noel ? Comme.. Un apothicaire ou un libraire ? Mais pour les étoiles de noel ? “ Elle se sent effroyablement stupide de devoir porter cette pensée à voix haute, réalisant cruellement ô combien elle n’avait aucune idée de comment marchait le monde moldu. D’un geste pourtant habile, elle cherche dans les photos qu’elle a pu enregistrer des modèles de guirlandes et décorations qui l’avaient inspirés. “Je pourrais tout faire moi même, Bibbidi-Bobbidi-Boo “ reprit-elle en mimant un geste de baguette, consciente qu’elle ne pouvait ni parler d’enchantement, ni même d’utiliser des fées comme vulgaire objet de décoration. Pas ici en tout cas. “Mais je crois que ça ferait plaisir à Charlie si j’y mêlais des décorations moins fantasques. Plus… Fades ? “ Moldue quoi !
Et profitant de la réflexion engendré chez Lewis, c’est cette fois ci l’épaule de la lufkin qui tend à bousculer celle du géant. Hélas, entre le duelliste et la ballerine subsistait un écart de gabarit trop grand pour vraiment réussir à le faire basculer. Les sourcils dès lors se plissent, et c’est dans un essai plus franc qu’elle tente de le faire bouger le plus ridiculement du monde.
- Lewis BarghestOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 617
» miroir du riséd : Diego Barrueco
» crédits : pint
» multinick : Apsa la dancin'queen & Cam l'Arc-en-ciel & Ae la Princesse
» âge : 28 (13/02/1996)
» situation : En couple
» nature du sang : sang-mêlé
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Re: Une étoile pour le sapin. (Ft Lewis) - terminé
Lun 8 Jan 2024 - 14:01
Lewis jubilait sans même sans chercher à le cacher. Il prenait un tel plaisir à agacer la rouquine que ça semblait être devenu l'un des buts de son existence. S'ils se toléraient à peine à leur arrivée dans le sacro-saint cercle des chauffe-plats, se fusillant simplement du regard au meilleur de leur humeur, les deux sorciers s'étaient adoucies avec le temps. S'ils s'attaquaient comme chien et chat, ils réussirent à établir une relation autrement plus saine avec le temps, ils ne pouvaient se passer de leurs piques journalières. Ils se chamaillaient souvent pour rien, donnant à leur amitié un air de fratrie qu'ils faisaient semblant d'ignorer.
" Radin ? Jamais. Je pense surtout aux autres qui doivent esquiver les trous. Un accident est si vite arrivé."
Le Wright glissa sa capuche sur sa tête, histoire de lutter contre le froid. Il s'étonnait de ne pas avoir encore vu de flocons et le regrettait un peu. Il avait beau être en toute dernière année, avoir vingt-sept ans révolus, il rêvait d'une belle poudreuse et d'une bataille de boules de neige en bonne et due forme. Peut-être en fin d'année ? La météo ne cessait de se rafraichir.
" Pas convaincue princesse ?"
Lewis s'était rapproché de la jeune femme, profitant de sa stature pour regarder ce qui se tramait devant elle. Pour être classique, ça l'était. La boutique avait tout pour attirer l'attention des passants : lampions multicolores, guirlandes sonores, moldus entassés. Charmante magie de noël ! Habité de ces agitations grotesques, il anticipa une catastrophe nucléaire et tira à lui la sorcière. Nul doute qu'elle éviscèrerait le premier moldu qui oserait bousculer sa grandiose personne. Il la guida face à la devanture de la boutique pour en libérer l'accès, dissuadant d'un froncement de sourcils made in Barghest toute personne essayant de les approcher. Si Cataleya était encore allergique à cet univers, lui l'était avait tout être qui lui était étranger.
" Fades ? Carrément ? J'vais te trainer chez mes parents un de ces quatre. Ca te fera changer d'avis ! Ou te traumatisera. J'sais pas si t'es prête à ça encore. Quoique si tu prends un tranquillisant avant..."
Si l'idée était formulée sous le ton de la blague, il n'en pensait pas moins. La rouquine allait être foutrement secouée s'il l'amenait là-bas. Il ne manquera pas de filmer sa réaction, si ça devait arriver un jour. Quoiqu'il en soit, l'aspirant auror attrapa le téléphone et détailla les photos une à une.
" Je sais où tu peux trouver ça. Faut viser des boutiques plus larges. T'auras plus de choix et tu seras moins tentée de mordre les autres. Pas de Bibbidi-Bobbidi-Boo ni de claquement de talons cette année. T'as un défi à relever. Aller suis-moi Ursula. "
Il se remit en route, ne souhaitant pas lui laisser l'opportunité de se venger. Il doutait que sa culture moldue soit aussi large mais dans le doute... Il fendit la foule les mains au fond des poches, grognant ci et là si jamais quelqu'un osait s'approcher. Il n'y avait qu'une seule personne qui pouvait se venter de pouvoir s'y risquer sans craindre d'être repoussé (@Charlie Keir). Il devrait peut-être lui prendre un petit quelque chose en plus, non ?
"Là ! C'est parfait. Y'a de tout, vraiment de tout. Les m... gens aiment bien y aller pour décorer leur maison. Le truc c'est que dans ce genre d'endroit, tu repars toujours avec des choses dont t'as pas besoin."
Ils se trouvaient à présent devant une gigantesque enseigne. Si une porte automatique se trouvait à leur gauche, il décida de tester la tolérance de la rouquine et se faufila dans le portique/tourniquet. Il lui offrit un gigantesque sourire, lui donnant un air d'ange qui, évidemment, était bien loin de coller à ses pensées.
Une fois qu'elle aurait réussi cette épreuve, il prendrait grand plaisir à la guidée à travers les allées. Si elle le souhaitait elle n'aurait qu'à suivre le panneau à la thématique de noël... Ou bien elle pourrait faire comme chacun des clients de la boutique et se perdre dans chacune des allées. Oh, avait-il oublier de mentionner qu'il y avait une partie "animalerie" avec des jouets qui pouic ? Oups.
@Cataleya Blackthorn
" Radin ? Jamais. Je pense surtout aux autres qui doivent esquiver les trous. Un accident est si vite arrivé."
Le Wright glissa sa capuche sur sa tête, histoire de lutter contre le froid. Il s'étonnait de ne pas avoir encore vu de flocons et le regrettait un peu. Il avait beau être en toute dernière année, avoir vingt-sept ans révolus, il rêvait d'une belle poudreuse et d'une bataille de boules de neige en bonne et due forme. Peut-être en fin d'année ? La météo ne cessait de se rafraichir.
" Pas convaincue princesse ?"
Lewis s'était rapproché de la jeune femme, profitant de sa stature pour regarder ce qui se tramait devant elle. Pour être classique, ça l'était. La boutique avait tout pour attirer l'attention des passants : lampions multicolores, guirlandes sonores, moldus entassés. Charmante magie de noël ! Habité de ces agitations grotesques, il anticipa une catastrophe nucléaire et tira à lui la sorcière. Nul doute qu'elle éviscèrerait le premier moldu qui oserait bousculer sa grandiose personne. Il la guida face à la devanture de la boutique pour en libérer l'accès, dissuadant d'un froncement de sourcils made in Barghest toute personne essayant de les approcher. Si Cataleya était encore allergique à cet univers, lui l'était avait tout être qui lui était étranger.
" Fades ? Carrément ? J'vais te trainer chez mes parents un de ces quatre. Ca te fera changer d'avis ! Ou te traumatisera. J'sais pas si t'es prête à ça encore. Quoique si tu prends un tranquillisant avant..."
Si l'idée était formulée sous le ton de la blague, il n'en pensait pas moins. La rouquine allait être foutrement secouée s'il l'amenait là-bas. Il ne manquera pas de filmer sa réaction, si ça devait arriver un jour. Quoiqu'il en soit, l'aspirant auror attrapa le téléphone et détailla les photos une à une.
" Je sais où tu peux trouver ça. Faut viser des boutiques plus larges. T'auras plus de choix et tu seras moins tentée de mordre les autres. Pas de Bibbidi-Bobbidi-Boo ni de claquement de talons cette année. T'as un défi à relever. Aller suis-moi Ursula. "
Il se remit en route, ne souhaitant pas lui laisser l'opportunité de se venger. Il doutait que sa culture moldue soit aussi large mais dans le doute... Il fendit la foule les mains au fond des poches, grognant ci et là si jamais quelqu'un osait s'approcher. Il n'y avait qu'une seule personne qui pouvait se venter de pouvoir s'y risquer sans craindre d'être repoussé (@Charlie Keir). Il devrait peut-être lui prendre un petit quelque chose en plus, non ?
"Là ! C'est parfait. Y'a de tout, vraiment de tout. Les m... gens aiment bien y aller pour décorer leur maison. Le truc c'est que dans ce genre d'endroit, tu repars toujours avec des choses dont t'as pas besoin."
Ils se trouvaient à présent devant une gigantesque enseigne. Si une porte automatique se trouvait à leur gauche, il décida de tester la tolérance de la rouquine et se faufila dans le portique/tourniquet. Il lui offrit un gigantesque sourire, lui donnant un air d'ange qui, évidemment, était bien loin de coller à ses pensées.
Une fois qu'elle aurait réussi cette épreuve, il prendrait grand plaisir à la guidée à travers les allées. Si elle le souhaitait elle n'aurait qu'à suivre le panneau à la thématique de noël... Ou bien elle pourrait faire comme chacun des clients de la boutique et se perdre dans chacune des allées. Oh, avait-il oublier de mentionner qu'il y avait une partie "animalerie" avec des jouets qui pouic ? Oups.
@Cataleya Blackthorn
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» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
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Re: Une étoile pour le sapin. (Ft Lewis) - terminé
Sam 20 Jan 2024 - 13:00
“Un accident est si vite arrivé” Singeant dans une expression autant immature qu’infantile les mots du Wright, Cataleya n’essaye pas même de répondre à son jeu puisque consciente que le temps de pondre à l’écrit une pique bien sentie, l’impact de leur joute verbale se sera amoindri. Aussi se réfugiait-elle derrière cette ridicule défense, mimiquant le plus disgracieusement du monde les phrases qui heurtait son égo, lorsqu’elle n’abattait pas son majeur dressé sur la joue de ses interlocuteurs. Littéralement. Les sourcils se froncent, mais l’air se perd lorsqu’un homme au jean trop bas leur passe devant et que Lewis attire aussitôt sa cadette à lui. Ouaiiiis… Faites gaffes chasseurs de sorcières ! Cataleya avait avec elle un futur auror capable de vous botter le cul. Si la rousse fusille encore un instant les regards qui osent croiser le sien -pour la forme, elle frôle le torticolis en redressant le menton vers Lewis lorsqu’il évoque, comme pourrait le faire Alexander, un voyage hypothétique dans sa famille. Et elle blêmit, princesse Quarta, parce qu’elle sait que si elle pourrait s’en sortir du côté McCandless en laissant derrière elle une réputation de pimbêche suffisante, elle ramperait littéralement hors des Barghest en suppliant qu’on la sauve. La seule trace qu’elle laisserait, avant qu’il ne la fasse cuire dans une marmite tefal, c’était le sillage de ses griffes jusqu’à la cuisine. Et oui, elle avait définitivement une vision tronquée des mœurs moldus.
Lewis n’avaient pourtant pas tort en voulant cibler des boutiques plus larges, et si cela semblait vouloir dire “plus de monde”, la lufkin vient à se convaincre que plus de moldu dillué dans un espace plus grand serait sans doute moins étouffant qu’une poignée de gens entassé dans une étroite boutique de quartier. Qu’elle idée de faire des lieux ridiculement petit… Pour un peu, elle poserait des enchantements partout afin d’agrandir les espaces. “Allez suis-moi Ursula.” Les lèvres et le regard s’ouvrent dramatiquement, mais avant que la main de la Blackthorn ne puisse sanctionner ce manque de culture puisque “Bibbidi-Bobbidi-Boo“ était tiré de cendrillon et pas de la petite sirène, les gigantesques jambes du wright marquent la distance devant les trop fin talons aiguilles de la lufkin. Et oui, elle avait dû bouffer du disney lorsque son racisme ordinaire s’était fait trop insupportable pour ses coéquipiers, au point de connaître “pauvres âmes en perdition” par coeur et la chanter en en faisant des caisses une fois bourrée.
Se coulant dans l’ombre du Wright pour profiter de son charisme de pitbull et ainsi progresser jusqu’au prochain lieu de rendez-vous sans avoir à lutter pour se faire une place dans la foule, Cataleya reprend inlassablement ses recherches sur son portable. Textant vivement, elle semble étonnamment à l’aise au point d’en oublier de regarder la route, ses pas et son ouïe s’étant irrépressiblement calqué sur le cheminement de Lewis sans qu’elle n’ait à lever la tête. Pourtant, c’est maladroitement qu’elle se cogne à son dos lorsqu’il marque un arrêt. Et si elle étouffe ses protestations dans un glapissement douloureux -signe qu’elle a évidemment voulu gueuler après le Wright, alors que c’est elle qui ne regardait pas où elle allait-, la tête finit inexorablement par dépasser derrière le bras du géant, comme pour observer bien à l’abri cette gigantesque enseigne qui la domine. Pas le temps cependant de poser la moindre question puisque déjà Barghest s’engouffre dans un typhon mécanique et infernal où il était placardé en gros “Poussez, je m’arrête”. A croire que cette créature de l’enfer était en droit de gouverner les moldus qu’il engloutissait et recrachait dans ses entrailles. Planté devant le tourniquet, Cataleya observe un couple s’engouffrer sans pourtant le suivre. Elle reste étrangement devant, l’observant digérer le plus lentement du monde des familles qu’elle voit disparaître derrière les murs de verre qui tapisse son estomac. L’oeil, pourtant, aperçoit bien vite la porte automatique et, si celle-ci n’a définitivement rien de sorcier, elle lui ait tout de même beaucoup plus familière. Constatant que les deux portes mènent exactement au même endroit, le pas se décale et rejoint bien vite cette solution de facilité, quoi qu’elle ait encore cette fâcheuse tendance à faire un petit bond devant le seuil de la porte, comme convaincue que ça accélèrera le rythme d’ouverture.
L'expression de la sorcière se fait singulièrement hautaine lorsqu'elle rentre finalement dans la grande surface puisque, convaincue que Lewis avait cherché à la piéger, elle balaye la distance entre eux d'un superbe jeté de cheveux. Et sans un regard, elle s'engouffre en premier dans cet effroyable chaos : Lewis suivrait. Il ne lui ferait pas l'affront de l'abandonner dans les allés, si ..? Sans quoi elle serait capable d'envoyer des messages paniqués à @Charlie Keir ou @Andrew Hill en chouinant qu'il avait cherché à la tuer. Pas à @Alexander McCandless cependant, puisque ce traître se délecterait certainement de la scène et se plairait à la faire tourner chèvre...
“Comment toi ou tes parents décoreraient, tu crois ?” Le sms qu'elle envoie à Lewis en dépit des ridicules mètres qui les séparent tombe pourtant brièvement, à croire qu'elle avait perdu en hardiesse après seulement quelques rayons. “Parce que je me dis que tes gouts à toi seront peut être plus adaptés aux attentes de Charlie et Mig.” Doucement, la lufkin se retourne vers le duelliste dans une moue un peu songeuse. S'il était évident qu'elle lisserait les gouts de Lewis en terme de décoration puisqu'il ne savait pas accorder les couleurs, il était évident qu'il avait plus d'expérience en matière de "noël chaleureux" et que la collocation Pajares-Keir s'en verra certainement ravie.
“Mais pas de blague foireuse Barghest. Sinon je planterai des aiguilles dans la poupée vaudou que j'ai cousue à ton effigie !” C'était faux, mais les menaces étaient monnaie courante chez les Blackthorns.
Lewis n’avaient pourtant pas tort en voulant cibler des boutiques plus larges, et si cela semblait vouloir dire “plus de monde”, la lufkin vient à se convaincre que plus de moldu dillué dans un espace plus grand serait sans doute moins étouffant qu’une poignée de gens entassé dans une étroite boutique de quartier. Qu’elle idée de faire des lieux ridiculement petit… Pour un peu, elle poserait des enchantements partout afin d’agrandir les espaces. “Allez suis-moi Ursula.” Les lèvres et le regard s’ouvrent dramatiquement, mais avant que la main de la Blackthorn ne puisse sanctionner ce manque de culture puisque “Bibbidi-Bobbidi-Boo“ était tiré de cendrillon et pas de la petite sirène, les gigantesques jambes du wright marquent la distance devant les trop fin talons aiguilles de la lufkin. Et oui, elle avait dû bouffer du disney lorsque son racisme ordinaire s’était fait trop insupportable pour ses coéquipiers, au point de connaître “pauvres âmes en perdition” par coeur et la chanter en en faisant des caisses une fois bourrée.
Se coulant dans l’ombre du Wright pour profiter de son charisme de pitbull et ainsi progresser jusqu’au prochain lieu de rendez-vous sans avoir à lutter pour se faire une place dans la foule, Cataleya reprend inlassablement ses recherches sur son portable. Textant vivement, elle semble étonnamment à l’aise au point d’en oublier de regarder la route, ses pas et son ouïe s’étant irrépressiblement calqué sur le cheminement de Lewis sans qu’elle n’ait à lever la tête. Pourtant, c’est maladroitement qu’elle se cogne à son dos lorsqu’il marque un arrêt. Et si elle étouffe ses protestations dans un glapissement douloureux -signe qu’elle a évidemment voulu gueuler après le Wright, alors que c’est elle qui ne regardait pas où elle allait-, la tête finit inexorablement par dépasser derrière le bras du géant, comme pour observer bien à l’abri cette gigantesque enseigne qui la domine. Pas le temps cependant de poser la moindre question puisque déjà Barghest s’engouffre dans un typhon mécanique et infernal où il était placardé en gros “Poussez, je m’arrête”. A croire que cette créature de l’enfer était en droit de gouverner les moldus qu’il engloutissait et recrachait dans ses entrailles. Planté devant le tourniquet, Cataleya observe un couple s’engouffrer sans pourtant le suivre. Elle reste étrangement devant, l’observant digérer le plus lentement du monde des familles qu’elle voit disparaître derrière les murs de verre qui tapisse son estomac. L’oeil, pourtant, aperçoit bien vite la porte automatique et, si celle-ci n’a définitivement rien de sorcier, elle lui ait tout de même beaucoup plus familière. Constatant que les deux portes mènent exactement au même endroit, le pas se décale et rejoint bien vite cette solution de facilité, quoi qu’elle ait encore cette fâcheuse tendance à faire un petit bond devant le seuil de la porte, comme convaincue que ça accélèrera le rythme d’ouverture.
L'expression de la sorcière se fait singulièrement hautaine lorsqu'elle rentre finalement dans la grande surface puisque, convaincue que Lewis avait cherché à la piéger, elle balaye la distance entre eux d'un superbe jeté de cheveux. Et sans un regard, elle s'engouffre en premier dans cet effroyable chaos : Lewis suivrait. Il ne lui ferait pas l'affront de l'abandonner dans les allés, si ..? Sans quoi elle serait capable d'envoyer des messages paniqués à @Charlie Keir ou @Andrew Hill en chouinant qu'il avait cherché à la tuer. Pas à @Alexander McCandless cependant, puisque ce traître se délecterait certainement de la scène et se plairait à la faire tourner chèvre...
“Comment toi ou tes parents décoreraient, tu crois ?” Le sms qu'elle envoie à Lewis en dépit des ridicules mètres qui les séparent tombe pourtant brièvement, à croire qu'elle avait perdu en hardiesse après seulement quelques rayons. “Parce que je me dis que tes gouts à toi seront peut être plus adaptés aux attentes de Charlie et Mig.” Doucement, la lufkin se retourne vers le duelliste dans une moue un peu songeuse. S'il était évident qu'elle lisserait les gouts de Lewis en terme de décoration puisqu'il ne savait pas accorder les couleurs, il était évident qu'il avait plus d'expérience en matière de "noël chaleureux" et que la collocation Pajares-Keir s'en verra certainement ravie.
“Mais pas de blague foireuse Barghest. Sinon je planterai des aiguilles dans la poupée vaudou que j'ai cousue à ton effigie !” C'était faux, mais les menaces étaient monnaie courante chez les Blackthorns.
- Lewis BarghestOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 617
» miroir du riséd : Diego Barrueco
» crédits : pint
» multinick : Apsa la dancin'queen & Cam l'Arc-en-ciel & Ae la Princesse
» âge : 28 (13/02/1996)
» situation : En couple
» nature du sang : sang-mêlé
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» profession : L'Unité de capture des LG (équipe d'intervention)
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Re: Une étoile pour le sapin. (Ft Lewis) - terminé
Mer 24 Jan 2024 - 9:46
Barghest était plié en deux, littéralement. Ses bras entouraient ses côtes, dans l’espoir vain de calmer les crampes qui menaçaient de le prendre aux abdominaux. Il riait à gorge déployée, son timbre rauque résonnant dans les allées proches et attirant l’attention des clients. Certaines riaient par mimétisme alors que d’autres ouvraient des yeux ronds comme des soucoupes. Pour ne rien changer, ça lui passe totalement au-dessus. Seul comptait pour lui le franchissement de l’immonde obstacle par sa princesse. Il remercia pour la première fois de son existence le Secret Magique qui empêchait la rousse d’exploser la porte diabolique -et lui avec. Son rire se calma un tant soit peu lorsqu’il la vit s’écarter. Elle n’allait quand même pas s’barrer, si ? Non. Ce n’était pas son genre. Elle choisit plutôt la solution de facilité, ce qui déclencha une nouvelle quinte de rire. Au moins, elle avait surmonté l’épreuve et il ressentit une certaine fierté à son égard. Petite. Ridicule. Secrète. Il lui en toucherait peut-être un mot si elle tenait le coup jusqu’à la fin de leur épopée.
Il tourna vivement la tête pour éviter lescoups de fouet de cheveux et reprit un temps soit peu de sérieux en la voyant s’aventurer plus loin. Seule. Ses orbes bruns roulèrent si fort dans ses orbites qu’il n’en laissa deviner que le blanc pendant une bonne seconde. Il emboita vite le pas, son instinct lui criant qu’il était incroyablement risqué de la laisser sans surveillance dans un lieu infesté de moldus. Qui sait ce qu’elle était capable de faire ? La vibration dans sa poche arrière attira son attention. Cat. Ben voyons… En deux grandes enjambées, il se retrouva à ses côtés et lui tendit son téléphone, galerie ouverte sur "Xmas 22". On y voyait plusieurs photos de la pièce à vivre des Barghest, des plats généreux et des zooms sur les décorations. La plupart étaient faites maison par les gosses du coin mais d’autres venaient de magasin en tout genre. Les plus grands avaient pris pour habitude d’offrir un petit quelques chose chaque année, même si son père leur hurlait dessus que ce n’était pas nécessaire.
« Ouh ! Je tremble de peur Blackthorn. Tiens, regardes ça. On a cumulé pas mal de décorations, avec les années. Du coup, ma mère tranche et impose un thème ou un code couleur à suivre pour que chaque noël soit unique. Cette fois-là, la glace a été mise en avant. Le sapin avait des guirlandes lumineuses en forme de flocon, des boules de noël bleues et blanches… Rien à voir avec l’année précédente où le rouge était à l’honneur. Le secret d’après elle, c’est de ne pas se disperser. Ça ne ressemble vite à rien, si tu ne te restreins pas. Avant qu’elle n’impose cette règle, c’était l’enfer. J’sais même pas comment on n’a pas pu convulser avec toutes ces couleurs et ces lumières. »
Une seule de ses mains retrouva le confort de sa poche, l’autre étant prête à récupérer son bien au plus vite si la rouquine se décidait à scroller un peu trop loin. C’est pas comme s’il avait quelque chose à cacher mais… Une chevelure décoiffée s’afficha alors, tout comme une bouille assoupie dans des draps qu’elle ne pouvait que connaitre puisqu’elle l’avait aidé à les choisir. Ni une ni deux, il attrapa le téléphone.
« T’as compris l’idée ! Bon, les décos sont à droite sur trois rayons. Besoin que j’te tienne en laisse pour que chaparde rien ? On va couper par l’animalerie. »
Un sourire machiavélique tordit ses lèvres, puis il s’engagea dans l’allée mentionnée.
@Cataleya Blackthorn
Il tourna vivement la tête pour éviter les
« Ouh ! Je tremble de peur Blackthorn. Tiens, regardes ça. On a cumulé pas mal de décorations, avec les années. Du coup, ma mère tranche et impose un thème ou un code couleur à suivre pour que chaque noël soit unique. Cette fois-là, la glace a été mise en avant. Le sapin avait des guirlandes lumineuses en forme de flocon, des boules de noël bleues et blanches… Rien à voir avec l’année précédente où le rouge était à l’honneur. Le secret d’après elle, c’est de ne pas se disperser. Ça ne ressemble vite à rien, si tu ne te restreins pas. Avant qu’elle n’impose cette règle, c’était l’enfer. J’sais même pas comment on n’a pas pu convulser avec toutes ces couleurs et ces lumières. »
Une seule de ses mains retrouva le confort de sa poche, l’autre étant prête à récupérer son bien au plus vite si la rouquine se décidait à scroller un peu trop loin. C’est pas comme s’il avait quelque chose à cacher mais… Une chevelure décoiffée s’afficha alors, tout comme une bouille assoupie dans des draps qu’elle ne pouvait que connaitre puisqu’elle l’avait aidé à les choisir. Ni une ni deux, il attrapa le téléphone.
« T’as compris l’idée ! Bon, les décos sont à droite sur trois rayons. Besoin que j’te tienne en laisse pour que chaparde rien ? On va couper par l’animalerie. »
Un sourire machiavélique tordit ses lèvres, puis il s’engagea dans l’allée mentionnée.
@Cataleya Blackthorn
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Re: Une étoile pour le sapin. (Ft Lewis) - terminé
Ven 2 Fév 2024 - 20:54
Si la Blackthorn se fait dubitative perchée au-dessus des photos de Lewis, son coeur sait pertinemment que c’est là ce qui séduira Miguel et Charlie et ce constat abat aussitôt de dépit la joue de la lufkin contre le bras du Wright. Pas qu’elle ait quelque chose à redire sur le choix du thème ou la coordination des couleurs, quoique dans un effort de mauvaise foi elle puisse trouver de quoi distiller du venin, mais il se dégageait des clichés une chaleur qu’elle n’était pas certaine de pouvoir reproduire. Chaque année sa fratrie crachait sur ses mises en scène trop froide, trop lisse, trop fausse et plastique. Tous, sauf peut être Nullus, mais parce que son aîné coiffait toujours son coeur de l’image de la petite princesse parfaite qu’elle n’était décemment pas. Au moins tentait-il de s’en convaincre et convaincre le monde avec lui… Quoi qu’il en fusse, Cataleya balaya une à une les photographies avec grande attention avant de croiser la peau nue et l’expression toute assoupie de Charlie. Rien de nouveau sous le soleil absent de Inverness me dirais-vous ! En effet, si ce n’était l’empressement de Lewis à déposséder sa consoeur de son portable. Si le sourcil s’arque, il a tôt fait de rejoindre son jumeaux dans un bal de haussement suggestif, laissant entrevoir dans le plus grand des silences ce qu’elle pensait de ce comportement. Il faut dire qu’elle avait mille fois plaisanté sur une romance hypothétique entre les deux hommes, et que tout signe était interprétable d’une manière qui sied au mieux les desseins de Miss Cataleya Quarta Blackthorn. “Donne ta main, je vais te lire ton horoscope amoureux” avait-elle un soir soufflé, sur la plage, plus pour tenter d’amorcer un interrogatoire maladroit. Ca n’avait rien donné, évidemment, mais elle répétait depuis que les lignes du coeur de Lewis et Charlie se complétaient à merveille. Quoi que cela veuille dire : La divination l’avait toujours fait rouler excessivement des yeux.
Doudou, oui. Parce qu’il fallait bien que Cataleya flanque des surnoms ridicules aux gens qu’elle croisait et que Lewis avait l’odieuse faculté d’être utilisé comme peluche par Charlie, en plus d’avoir un bras parfait pour jouer les coussins à la Blackthorn. Keir faisait de super câlin, Barghest était confortable, McCandless avait le sommeil si lourd qu’on le croierait mort et elle, elle donnait des coups de pied dans ses cauchemars. Oui, elle avait dormi au moins une fois contre chacun d’eux pour pouvoir l’attester
Les bras fermement croisés sous sa poitrine pour ne pas avoir à effleurer moldus et étagères, Cataleya glisse à la manière d’un spectre parmi l’allée. Elle tente de ne prêter ni attention aux boîtes de pâté, ni même aux croquettes qui lui brûlait pourtant la rétine en mentait ouvertement au consommateur : non, ça, ça ne sentait pas le lapin. Ça empestait les céréales. Et pas les charmantes étoiles colorées qu’elle foutait dans son bol lorsqu’il n’y avait personne pour cuisiner, non. Le nez se plisse devant les friandises pour chien, et si le pas s’accélère pour s’éviter les réminiscences de tout ce que la Blackthorn avait foutu sous ses canines lorsqu’elle errait sous forme animale, force est d’admettre que déjà la sensation du sang pèse sur sa langue. A moins que ce soit la vision de cet écureuil en peluche qui rappelle à des souvenirs honteusement enfouis ses furieuse course en forêt ? Le visage se détourne, comme lorsque l’on passe dans une rue mal famée, et la soudaine obstination qu’éprouve la lufkin à ne surtout pas regarder ces jouets pour chien gagne en ridicule lorsqu’elle vient à foutre sa main le long de son visage pour ne pas voir les os à mâcher. Ré-pu-gnant. Ça ne l’empêchait pourtant pas de faire craquer ceux des rats qu’elle attrapait dans ses pires crises, et menacer les mains qui tentaient de les lui extirper de la bouche…
Le pas s’arrête pourtant devant l’échelonnage coloré qui suit, et si l’expression se fait pleine de jugement en observant ce cochon en latex moche, puis cet étrange hamburger tout aussi laid, l’oeil s'agrandit devant un rat couleur lavande qu’elle n’ose toucher qu’après quelques seconde d’hésitation. Comme s’il s’agissait là d’un artéfact unique ramassé après huit ans de quête purement épique au sommet d’un volcan vomissant le soufre. On pouvait même entendre une musique mystérieuse et orchestrale en fond, mais celle-ci signait seulement l’appel d’un spamm dans sa main gauche. Les griffes de la lufkin se referment doucement sur le ventre de la bête, et si le son strident qu’elle arrache à sa carcasse pelucheuse semble tout d’abord la surprendre, Cataleya réitère presque aussitôt l’opération. La peluche semble se tordre de douleur sous ses ongles vernis de bleu, et ce simple fait étire sous ses canines acérés quelques sursaut sadiques puisqu’il est évident que la Blackthorn en vient à jubiler. L’oeil pétille, et le gloussement qui s’étrangle sous son maléfice trahit sans mal l’expression de toute puissance qui la tient lorsque, devenue presque frénétique, elle serre une nouvelle fois la pauvre peluche entre ses doigts. Du moins, jusqu’à ce que son index ne se lève pour marquer une pause et qu’elle vienne à filmer les couinements ridicules de ce jouet pour chien, pour les envoyer à Miguel. Elle réitère l’opération encore quelque fois avant de subitement le tendre à Lewis, arrachant quelques couinements à la peluche sous son nez comme le ferait une enfant de quatre ans et demi. Regarde Lewis ! Ca fait Pouic-pouic.
Mention de : @Alexander McCandless, @Charlie Keir et @Miguel Pajares (mais il n'est pas exclu que Arthur reçoive une photo du dit pouic-pouic)
“Doudou, on sait que le privilège de la laisse appartient à Mum : cesse de rêver.”
Doudou, oui. Parce qu’il fallait bien que Cataleya flanque des surnoms ridicules aux gens qu’elle croisait et que Lewis avait l’odieuse faculté d’être utilisé comme peluche par Charlie, en plus d’avoir un bras parfait pour jouer les coussins à la Blackthorn. Keir faisait de super câlin, Barghest était confortable, McCandless avait le sommeil si lourd qu’on le croierait mort et elle, elle donnait des coups de pied dans ses cauchemars. Oui, elle avait dormi au moins une fois contre chacun d’eux pour pouvoir l’attester
Les bras fermement croisés sous sa poitrine pour ne pas avoir à effleurer moldus et étagères, Cataleya glisse à la manière d’un spectre parmi l’allée. Elle tente de ne prêter ni attention aux boîtes de pâté, ni même aux croquettes qui lui brûlait pourtant la rétine en mentait ouvertement au consommateur : non, ça, ça ne sentait pas le lapin. Ça empestait les céréales. Et pas les charmantes étoiles colorées qu’elle foutait dans son bol lorsqu’il n’y avait personne pour cuisiner, non. Le nez se plisse devant les friandises pour chien, et si le pas s’accélère pour s’éviter les réminiscences de tout ce que la Blackthorn avait foutu sous ses canines lorsqu’elle errait sous forme animale, force est d’admettre que déjà la sensation du sang pèse sur sa langue. A moins que ce soit la vision de cet écureuil en peluche qui rappelle à des souvenirs honteusement enfouis ses furieuse course en forêt ? Le visage se détourne, comme lorsque l’on passe dans une rue mal famée, et la soudaine obstination qu’éprouve la lufkin à ne surtout pas regarder ces jouets pour chien gagne en ridicule lorsqu’elle vient à foutre sa main le long de son visage pour ne pas voir les os à mâcher. Ré-pu-gnant. Ça ne l’empêchait pourtant pas de faire craquer ceux des rats qu’elle attrapait dans ses pires crises, et menacer les mains qui tentaient de les lui extirper de la bouche…
Le pas s’arrête pourtant devant l’échelonnage coloré qui suit, et si l’expression se fait pleine de jugement en observant ce cochon en latex moche, puis cet étrange hamburger tout aussi laid, l’oeil s'agrandit devant un rat couleur lavande qu’elle n’ose toucher qu’après quelques seconde d’hésitation. Comme s’il s’agissait là d’un artéfact unique ramassé après huit ans de quête purement épique au sommet d’un volcan vomissant le soufre. On pouvait même entendre une musique mystérieuse et orchestrale en fond, mais celle-ci signait seulement l’appel d’un spamm dans sa main gauche. Les griffes de la lufkin se referment doucement sur le ventre de la bête, et si le son strident qu’elle arrache à sa carcasse pelucheuse semble tout d’abord la surprendre, Cataleya réitère presque aussitôt l’opération. La peluche semble se tordre de douleur sous ses ongles vernis de bleu, et ce simple fait étire sous ses canines acérés quelques sursaut sadiques puisqu’il est évident que la Blackthorn en vient à jubiler. L’oeil pétille, et le gloussement qui s’étrangle sous son maléfice trahit sans mal l’expression de toute puissance qui la tient lorsque, devenue presque frénétique, elle serre une nouvelle fois la pauvre peluche entre ses doigts. Du moins, jusqu’à ce que son index ne se lève pour marquer une pause et qu’elle vienne à filmer les couinements ridicules de ce jouet pour chien, pour les envoyer à Miguel. Elle réitère l’opération encore quelque fois avant de subitement le tendre à Lewis, arrachant quelques couinements à la peluche sous son nez comme le ferait une enfant de quatre ans et demi. Regarde Lewis ! Ca fait Pouic-pouic.
Mention de : @Alexander McCandless, @Charlie Keir et @Miguel Pajares (mais il n'est pas exclu que Arthur reçoive une photo du dit pouic-pouic)
Charlie Keir et Lewis Barghest sont fans
- Lewis BarghestOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 617
» miroir du riséd : Diego Barrueco
» crédits : pint
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» âge : 28 (13/02/1996)
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Re: Une étoile pour le sapin. (Ft Lewis) - terminé
Mar 6 Fév 2024 - 18:51
La réaction en chaine fut immédiate et terriblement prévisible. Le simple fait de déposséder la Princesse du bien révélait des intentions possessives auxquelles il ne tenait pas à faire face. Lacune de sa volonté ? Fatigue de sa conscience ? Non. Juste une peur sous-jacente le prémunissant de désastreuses conséquences. Sitôt l’action réalisée, sa flamboyante camarade releva de l’espace soudainement vide entre ses doigts fins et crocheta son regard. S’il affronte les billes sans sourciller, il ne peut décemment assumer les mouvements répétés de son visage hurlant une vérité réfutée par sa conscience biaisée. Son propre regard s’esquiva, mettant ainsi un terme à l’échange désastreux qui menaçait de se solder par un : ta gueule Cat, suivi par un abandon de poste qu’il regretterait forcément. Il avait beau dire et répéter à qui voulait l’entendre que son air de précieuse demoiselle n’était rien de plus qu’un ingénieux camouflage pour une créature despotique, rien n’y faisait. Il revenait toujours à ses côtés, prêt à subir toute morsure éventuelle. Il l’aimait comme ça, l’imbécile.
Preuve en est, il ne l’avait toujours pas abandonné à son sort malgré sa rétine abimée après la lecture de ce surnom ridicule.
« J’croyais que c’était la muselière. En fait tu sais quoi ? J’tiens pas à connaitre tes penchants tordus. »
Ses oreilles avaient suffisamment saigné à l’époque où elle avait décidé d’explorer sa sexualité. Il n’était pas prêt à réitérer l’expérience. Qu’on ne se s’y trompe pas. Il était diablement fou de joie que la rouquine s’épanouisse et son simple bonheur suffisait à le contenter, mais de là à entendre le récit de ses aventures ? Non. Plus jamais. Il se souvenait encore d’une fois où elle avait réussi à pousser le récit dans le détail et qu’elle l’avait contrainte à tout entendre, l’ayant préalablement privé de toutes sorties de secours. Cette femme n’irait pas en Enfer. Elle y siégeait déjà.
Un son affreux le ramena sur Terre et stoppa sa flânerie. Pas de diablesse devant, à droite, à gauche. Ses paupières se refermèrent soudainement. Ses poumons se gonflèrent autant qu’ils le purent et c’est dans un demi-tour ostensiblement dramatique qu’il lui fit face. L’air emmagasiné en amont pour se donner la force d’affronter la scène s’échappa par ses narines. Vite. Trop vite. Au moins, il s’abstint de rire. La faute à l’étincelle présente dans les yeux de la belle.
Une fois. Deux fois. Trop de fois. La pauvre bestiole en plastique ne tarderait plus à être user jusqu’à la moelle si la sorcière s’acharnait ainsi sur elle. Si ses yeux fixèrent un instant le plafond, ce n’était que pour conserver un semblant de sérieux et pester pour la forme. Est-ce qu’elle venait de l’attendre ? Oui. Totalement. Comme à chaque fois. Il lui tendit le petit panier rouge qu’il avait attrapé à l’entrée et lui sourit. Finalement.
« T’es chiante Cat. Tu le sais ça ? »
Bien sûr qu’elle le savait. Lewis était même persuadé qu’elle cultivait ce talent puisqu’elle ne cessait jamais de le surprendre. En bien comme en mal d’ailleurs. Peste. Il glissa ensuite un bras derrière ses épaules et l’entraina à ses côtés.
« Maintenant que t’as attiré l’attention de tous les ‘clients’, on pourrait peut-être remplir la mission initiale de la journée avant qu’ça ne ferme. Non ? » la langue avait insisté sur le terme remplaçant la notion de moldus mais il était certains qu’elle le comprendrait. Elle avait dû se rendre compte que tous les regards se tournaient vers elle, n’est-ce pas ?
Le duo atterrit enfin dans l’allée dédiée aux décorations de noël. Il y en avait toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, des lumières, des guirlandes, des boules… Et au loin, une étagère complète d’étoiles : de la classique à la plus fantaisiste.
« Au boulot Blackthorn. »
Preuve en est, il ne l’avait toujours pas abandonné à son sort malgré sa rétine abimée après la lecture de ce surnom ridicule.
« J’croyais que c’était la muselière. En fait tu sais quoi ? J’tiens pas à connaitre tes penchants tordus. »
Ses oreilles avaient suffisamment saigné à l’époque où elle avait décidé d’explorer sa sexualité. Il n’était pas prêt à réitérer l’expérience. Qu’on ne se s’y trompe pas. Il était diablement fou de joie que la rouquine s’épanouisse et son simple bonheur suffisait à le contenter, mais de là à entendre le récit de ses aventures ? Non. Plus jamais. Il se souvenait encore d’une fois où elle avait réussi à pousser le récit dans le détail et qu’elle l’avait contrainte à tout entendre, l’ayant préalablement privé de toutes sorties de secours. Cette femme n’irait pas en Enfer. Elle y siégeait déjà.
Un son affreux le ramena sur Terre et stoppa sa flânerie. Pas de diablesse devant, à droite, à gauche. Ses paupières se refermèrent soudainement. Ses poumons se gonflèrent autant qu’ils le purent et c’est dans un demi-tour ostensiblement dramatique qu’il lui fit face. L’air emmagasiné en amont pour se donner la force d’affronter la scène s’échappa par ses narines. Vite. Trop vite. Au moins, il s’abstint de rire. La faute à l’étincelle présente dans les yeux de la belle.
Une fois. Deux fois. Trop de fois. La pauvre bestiole en plastique ne tarderait plus à être user jusqu’à la moelle si la sorcière s’acharnait ainsi sur elle. Si ses yeux fixèrent un instant le plafond, ce n’était que pour conserver un semblant de sérieux et pester pour la forme. Est-ce qu’elle venait de l’attendre ? Oui. Totalement. Comme à chaque fois. Il lui tendit le petit panier rouge qu’il avait attrapé à l’entrée et lui sourit. Finalement.
« T’es chiante Cat. Tu le sais ça ? »
Bien sûr qu’elle le savait. Lewis était même persuadé qu’elle cultivait ce talent puisqu’elle ne cessait jamais de le surprendre. En bien comme en mal d’ailleurs. Peste. Il glissa ensuite un bras derrière ses épaules et l’entraina à ses côtés.
« Maintenant que t’as attiré l’attention de tous les ‘clients’, on pourrait peut-être remplir la mission initiale de la journée avant qu’ça ne ferme. Non ? » la langue avait insisté sur le terme remplaçant la notion de moldus mais il était certains qu’elle le comprendrait. Elle avait dû se rendre compte que tous les regards se tournaient vers elle, n’est-ce pas ?
Le duo atterrit enfin dans l’allée dédiée aux décorations de noël. Il y en avait toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, des lumières, des guirlandes, des boules… Et au loin, une étagère complète d’étoiles : de la classique à la plus fantaisiste.
« Au boulot Blackthorn. »
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Re: Une étoile pour le sapin. (Ft Lewis) - terminé
Lun 12 Fév 2024 - 0:01
“T’es chiante Cat [...].” Elle le savait, tout comme elle se savait en mesure de le faire plier sous ses caprices dès lorsque l’envie lui tordait les traits. Si elle couronnait cet état du joug de la faiblesse lorsqu’il émanait d’Alexander -parce que c’était toujours jouissif de lui susurrer à l’oreille qu’il était faible”, c’était infiniment malicieuse qu’elle redressait le dos devant Lewis. Un air de lutin de cornouailles sur les traits, alors même qu’elle prétendait à une sagesse à laquelle plus personne ne croyait. Ainsi, réprimant tant bien que mal une expression de délice mêlée de satisfaction, la Blackthorn lâche l’objet dans le panier tendu devant elle mais gagne ses airs de fouine perfide dès lors que le Wright la ramène à lui : A croire qu’être ainsi veillée flattait effroyablement son égo. “Maintenant que t’as attiré l’attention [...]” Balayant ce voeux de discrétion d’un sublime jeté de cheveux, Cataleya se voit pourtant détourné de sa subite envie de tout toucher par la perspective d’une fermeture. Parce qu’en plus, les employés n’étaient pas exploités comme des elfes de maison ? Quelque peu surprise par l’idée que les moldus étaient régit par un code du travail, ou du moins des horaires censé les empêcher de s’avilir une vie durant à leur poste (comme les sorciers, quelque part), la sang pure se laisse aller à une étrange moue. Elle ne sait pas quoi penser de cette énième ressemblance entre sa culture et celle de ces barbares puisqu’il lui fallait bien cultiver des différence pour se laisser aller à la haine, ni même si elle doit s’insurger devant le fait que le monde n’était pas à son entière disposition, mais daigne finalement presser le pas puisqu’à y regarder d’un peu plus près, rare étaient ceux qui prenaient leurs temps. La fermeture étaient-elle imminente ?
Brusquement inquiété par cette perspective, les doigts de la Blackthorn courrent subitement sur les étagères sans parvenir à se décider. La qualité était absente, elle le voyait d’un seul coup d’oeil. Les couleurs étaient fades, les mouvements existants, et plus elle observait les guirlande dorées et plus elle se laissa gagner par ce sentiment d’étrangeté pesante que lui laissait toujours ses contacts avec le monde moldu. Tout était figé, presque mort, quand le quotidien même de Cataleya était bercé d’objets se mouvant inlassablement autour d’elle. Comment pareille immobilité pouvait se faire chaleureuse ? Si les lèvres de la sorcière se pincent, elle ne désespère pas et fourre dans son panier un premier paquet de boules de noël. Rouge, classique, pas franchement de son gout mais… Mais elle les perçoit enfin, c’est petit bonhomme de neige placardé sur le ce vert satiné. Un peu ridicule, mais si loin de tout ce qu’elle avait pu connaitre que l’oeil s’en trouva charmé. Sans un mot, ses grands yeux bleus fiché dans ceux de Lewis comme le ferait une biche, elle cherche vraisemblablement une forme d’approbation qu’elle n’attend finalement pas. Craignant ouvertement qu’il se fiche d’elle. Ainsi feindra t’elle un sursaut d’assurance. Un “je sais ce que je fais” qui caractérisait la plupart de ses prises de décisions quand tout pourtant en elle hurlait à la panique. Elle troque les boules rouges pour ses bonhommes de neige, et entre dans une frénésie étrange. Le thème sera sans doute “chapeau haute forme, nez en carotte et écharpe stillée de blanc” puisque, creusant les allées de ses mains avide, elle semblait faire une fixette sur les bonhommes de neige en dépit d’un code couleur fixe. Les guirlandes pailletés se font rapidement une aux dessus de ce chaos coloré, et si elle en prend décemment trop pour laisser la moindre place au sapin d’étendre ses aiguilles, au moins ses lubies viennent à s’ancrer ailleurs. Des boules à neiges. Une infinité de boule à neige. Elle ne saurait quoi faire d’autant d’objet mais quelque part, elles lui semblaient tant saugrenue qu’elles vêtaient aussitôt une forme d’intéret.
L’oeil questionne aussitôt Lewis, d’un air de dire “ça serait sympa non ?” mais l’esprit voit déjà plus loin que le simple appartement de Miguel et Charlie. Offrir une boule à neige, c’était à la fois un moyen de s’imposer dans le quotidien moche des gens (oui) par le biais d’un objet un peu nul mais festif, un moyen de prouver qu’elle était parti en territoire hostile pour ses courses de noel, et en plus, c’était un premier pas dans son processus décorer les appartements des gens qu’elle connaissait. Par-fait. Une pour Arthur représentant une ourse avec son petit, une pour Lewis, une pour Charlie et Miguel. L’oeil s’attarda plus longuement sur celle d’Alexander puisqu’il était évident qu’elle lui réservait la plus moche. Après tout, il n’avait aucun goût.
Brusquement inquiété par cette perspective, les doigts de la Blackthorn courrent subitement sur les étagères sans parvenir à se décider. La qualité était absente, elle le voyait d’un seul coup d’oeil. Les couleurs étaient fades, les mouvements existants, et plus elle observait les guirlande dorées et plus elle se laissa gagner par ce sentiment d’étrangeté pesante que lui laissait toujours ses contacts avec le monde moldu. Tout était figé, presque mort, quand le quotidien même de Cataleya était bercé d’objets se mouvant inlassablement autour d’elle. Comment pareille immobilité pouvait se faire chaleureuse ? Si les lèvres de la sorcière se pincent, elle ne désespère pas et fourre dans son panier un premier paquet de boules de noël. Rouge, classique, pas franchement de son gout mais… Mais elle les perçoit enfin, c’est petit bonhomme de neige placardé sur le ce vert satiné. Un peu ridicule, mais si loin de tout ce qu’elle avait pu connaitre que l’oeil s’en trouva charmé. Sans un mot, ses grands yeux bleus fiché dans ceux de Lewis comme le ferait une biche, elle cherche vraisemblablement une forme d’approbation qu’elle n’attend finalement pas. Craignant ouvertement qu’il se fiche d’elle. Ainsi feindra t’elle un sursaut d’assurance. Un “je sais ce que je fais” qui caractérisait la plupart de ses prises de décisions quand tout pourtant en elle hurlait à la panique. Elle troque les boules rouges pour ses bonhommes de neige, et entre dans une frénésie étrange. Le thème sera sans doute “chapeau haute forme, nez en carotte et écharpe stillée de blanc” puisque, creusant les allées de ses mains avide, elle semblait faire une fixette sur les bonhommes de neige en dépit d’un code couleur fixe. Les guirlandes pailletés se font rapidement une aux dessus de ce chaos coloré, et si elle en prend décemment trop pour laisser la moindre place au sapin d’étendre ses aiguilles, au moins ses lubies viennent à s’ancrer ailleurs. Des boules à neiges. Une infinité de boule à neige. Elle ne saurait quoi faire d’autant d’objet mais quelque part, elles lui semblaient tant saugrenue qu’elles vêtaient aussitôt une forme d’intéret.
L’oeil questionne aussitôt Lewis, d’un air de dire “ça serait sympa non ?” mais l’esprit voit déjà plus loin que le simple appartement de Miguel et Charlie. Offrir une boule à neige, c’était à la fois un moyen de s’imposer dans le quotidien moche des gens (oui) par le biais d’un objet un peu nul mais festif, un moyen de prouver qu’elle était parti en territoire hostile pour ses courses de noel, et en plus, c’était un premier pas dans son processus décorer les appartements des gens qu’elle connaissait. Par-fait. Une pour Arthur représentant une ourse avec son petit, une pour Lewis, une pour Charlie et Miguel. L’oeil s’attarda plus longuement sur celle d’Alexander puisqu’il était évident qu’elle lui réservait la plus moche. Après tout, il n’avait aucun goût.
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Re: Une étoile pour le sapin. (Ft Lewis) - terminé
Ven 16 Fév 2024 - 14:17
Barghest avait toujours été de nature taciturne -ou s’évertuait corps et âme à le paraitre. Râler était dans sa seconde nature, comme soupirer ou rouler des yeux. Il était capable d’émettre tant de grognement différent selon la contrariété à laquelle il pouvait être confronté que ça s’approchait maintenant d’un langage. Il n’invitait pas à la discussion et repoussait quiconque pouvait perturber son semblant de calme. Sauf Cat. Cette foutue sorcière avait réussi à poser son royal fessier à une place de choix dans son cœur trop mou à son goût. Elle avait dû s’y infiltrer sournoisement, sans qu’il ne puisse faire quoique ce soit. Diablesse.
Lewis aurait pu la laisser planter là, au milieu du rayon. Quoi de plus formateur que de combattre le mal par le mal ? Le feu par le feu ? Le moldu par le moldu ? C’était terriblement tentant mais… Non. Au lieu de ça, il l’avait pris contre lui et dardait un regard parfaitement carnassier à quiconque osait les frôler. Il n’était déjà pas fan des bains de foule, encore moins des rushs de noël alors là… Il aimait son espace vital mais de là à voir son amie péter un plomb et mordre le premier glandu venu ? Non. Il avait un minimum d’instinct de préservation. Même si ça pourrait être excessivement drôle.
Il s’abstint de tout commentaire en voyant la crinière rousse fondre dans le rayon, comme une trainée de feu. Il se contenta de tendre le panier en pestant à chacun de ses retours et se demanda sérieusement si elle n’était pas rentrée dans une de ces phases maniaques dont on parlait au sujet de certains psychopathes. Il faudrait qu’il se renseigne auprès de Charlie, tiens ! Elle était bien capable de se débarrasser d’un corps et de dissimuler ses traumas comme on maquillerait ces cernes.
Ses beaux yeux bleus, si innocents d’apparence, croisent les siens. Yeux marron, yeux de cochon -comme son caractère. La nature faisait bien les choses. Petite chose surexcitée par un surplus de choix, elle repart sans attendre. Sans même voir le sourire attendrit qu’il adresse à son dos, sa nature de grand frère ressortant comme un clou sur un mur. Il avait beau tapé dessus, ça restait aussi visible qu’un nez au milieu d’une figure.
En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le panier s’était alourdi. Il vomissait de bonhommes de neige cotonneux, irritants et mal fagotés. Comme tonton aux fêtes de famille ! Ça collait avec une décoration de noël en bonne et due forme, donc. Il laissa tomber le panier au sol dans un ploiement du dos proprement dramatique, comme s’il n’était pas capable de porter un poids aussi ridicule et se mit à scruter les rayons à son tour. Heureusement qu’il n’en avait pris qu’un, sinon l’héritière aurait surement dépouillée l’enseigne.
C’est à ce moment qu’il le vit. Son esprit tordu lui lança que ça n’avait rien à faire là, que selon toute logique un porte-clé ne pouvait être dans un tel rayon mais… Il ne put stopper sa main et s’en saisit. C’était peut-être le signe pour lui de se bouger et de faire ce dont il mourrait d’envie depuis des mois ? Si ce n’est plus ? Sa raison justifiera sans mal son envie de confier le seul et unique double de ses clefs à Charlie d’une façon ou d’une autre, camouflant l’affreuse vérité qu’il ne désirait pas voir s’agiter sous son nez. Il le glissa dans sa poche de peur que l’excitée du bocal ne le jette pour le remplacer par une énième horreur scintillante.
« Tu sais que tu ne peux pas utiliser les boules pour enfermer les gens que tu n’aimes pas dedans, n’est-ce pas ? » Est-ce qu’il l’imaginait tout à fait secouer une boule avec un pauvre débile dedans, tout en poussant le pire rire démoniaque de sa vie ? Oui. Et c’était tellement possible que… « Non. Je rectifie. Tu ne dois pas le faire. »
Sourire moqueur. Main dans une chevelure beaucoup trop soignée. Il l’affectionne Cat, ce qui suffisait à le faire douter de sa capacité de réflexion. Il devait avoir des traumatismes non soignés pour chérir aussi fort un tel démon.
« Tu laisses tomber l’étoile du coup ? »
Il attrapa un micro-sapin, histoire de se dire que l'appartement serait décoré pour l'occasion.
@Cataleya Blackthorn
Lewis aurait pu la laisser planter là, au milieu du rayon. Quoi de plus formateur que de combattre le mal par le mal ? Le feu par le feu ? Le moldu par le moldu ? C’était terriblement tentant mais… Non. Au lieu de ça, il l’avait pris contre lui et dardait un regard parfaitement carnassier à quiconque osait les frôler. Il n’était déjà pas fan des bains de foule, encore moins des rushs de noël alors là… Il aimait son espace vital mais de là à voir son amie péter un plomb et mordre le premier glandu venu ? Non. Il avait un minimum d’instinct de préservation. Même si ça pourrait être excessivement drôle.
Il s’abstint de tout commentaire en voyant la crinière rousse fondre dans le rayon, comme une trainée de feu. Il se contenta de tendre le panier en pestant à chacun de ses retours et se demanda sérieusement si elle n’était pas rentrée dans une de ces phases maniaques dont on parlait au sujet de certains psychopathes. Il faudrait qu’il se renseigne auprès de Charlie, tiens ! Elle était bien capable de se débarrasser d’un corps et de dissimuler ses traumas comme on maquillerait ces cernes.
Ses beaux yeux bleus, si innocents d’apparence, croisent les siens. Yeux marron, yeux de cochon -comme son caractère. La nature faisait bien les choses. Petite chose surexcitée par un surplus de choix, elle repart sans attendre. Sans même voir le sourire attendrit qu’il adresse à son dos, sa nature de grand frère ressortant comme un clou sur un mur. Il avait beau tapé dessus, ça restait aussi visible qu’un nez au milieu d’une figure.
En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le panier s’était alourdi. Il vomissait de bonhommes de neige cotonneux, irritants et mal fagotés. Comme tonton aux fêtes de famille ! Ça collait avec une décoration de noël en bonne et due forme, donc. Il laissa tomber le panier au sol dans un ploiement du dos proprement dramatique, comme s’il n’était pas capable de porter un poids aussi ridicule et se mit à scruter les rayons à son tour. Heureusement qu’il n’en avait pris qu’un, sinon l’héritière aurait surement dépouillée l’enseigne.
C’est à ce moment qu’il le vit. Son esprit tordu lui lança que ça n’avait rien à faire là, que selon toute logique un porte-clé ne pouvait être dans un tel rayon mais… Il ne put stopper sa main et s’en saisit. C’était peut-être le signe pour lui de se bouger et de faire ce dont il mourrait d’envie depuis des mois ? Si ce n’est plus ? Sa raison justifiera sans mal son envie de confier le seul et unique double de ses clefs à Charlie d’une façon ou d’une autre, camouflant l’affreuse vérité qu’il ne désirait pas voir s’agiter sous son nez. Il le glissa dans sa poche de peur que l’excitée du bocal ne le jette pour le remplacer par une énième horreur scintillante.
« Tu sais que tu ne peux pas utiliser les boules pour enfermer les gens que tu n’aimes pas dedans, n’est-ce pas ? » Est-ce qu’il l’imaginait tout à fait secouer une boule avec un pauvre débile dedans, tout en poussant le pire rire démoniaque de sa vie ? Oui. Et c’était tellement possible que… « Non. Je rectifie. Tu ne dois pas le faire. »
Sourire moqueur. Main dans une chevelure beaucoup trop soignée. Il l’affectionne Cat, ce qui suffisait à le faire douter de sa capacité de réflexion. Il devait avoir des traumatismes non soignés pour chérir aussi fort un tel démon.
« Tu laisses tomber l’étoile du coup ? »
Il attrapa un micro-sapin, histoire de se dire que l'appartement serait décoré pour l'occasion.
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» situation : Dévastée.
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Re: Une étoile pour le sapin. (Ft Lewis) - terminé
Ven 22 Mar 2024 - 0:13
« Tu sais que tu ne peux pas utiliser les boules pour enfermer les gens que tu n’aimes pas dedans, n’est-ce pas ? » La phrase a le mérite d’arracher le regard de Cataleya à cette boule à neige où se perdait un lutin certainement sous-payé par le père noel, au vu de son dos courbé et des grossiers détails de sa caricature traînant un ou deux paquets à sa suite. Cette boule était effroyablement ridicule, mais elle l’aimait. Si la rousse ne répond mot, puisqu’elle ne le peu, le sourire qui se dessine en coin est pourtant désastreusement parlant puisqu’elle a tôt fait d’enjoindre un regard hautement malicieux, et un jeu de sourcil suggestif. Le crois-tu, doudou ? Cataleya était passé maître dans l’art d’abattre un grimoire improbable sur la table et jeter des “REGARDEZ CE QU’ON PEUT ESSAYER CE SOIR” en pointant de son index impérieux des expérimentations au mieux improbable, au pire dangereuse. C’est que, la dernière fois, il avait fallu lui arracher de l’esprit l’idée de s’essayer aux invocations. Puis à la nécromancie, puisqu’elle avait semblé hautement inspirée par un énième film d’horreur, là, la joue écrasée sur le bras de @Charlie Keir . Alors, lorsque Lewis se rectifie, la tête de la Blackthorn se révulse en arrière dans un dramatisme tel qu’il se fait évident que l’idée même de se soumettre à l’interdiction lui donne déjà de l’urticaire. Certainement aurait-elle soupiré que Lewis n’avait soit aucun humour, soit aucun ennemi, mais que le résultat aurait été hautement cathartique. En plus d’être un peu drôle. Mais ça, c’était peut être dû aux pulsions sadiques qui naviguait sous les étendues céruléenne de son regard à la manière de quelques odieux crocodiles marins.
Elle n’offusque pas de cette main passé dans ses cheveux puisque les siennes sont accrochés à ses achats, et qu’elle ne peut décemment pas les lâcher pour taper cette intruse osant la décoiffé. Aussi se contente t’elle de lever le nez vers le ciel pour croiser l’expression de Lewis. Il a le sourire moqueur mais elle, c’est de charmante étincelle au fond de l’oeil qu’elle le regarde. Quand bien même elle conserve cette odieuse expression de lutin de Cornouailles au bout du nez. Tout juste sage, puisque temporairement tenu en cage. La langue se tire, et à peine la ravale t’elle que le pas se faufile un peu plus loin, furette inlassablement, se hisse sur la pointe des pieds avant de brutalement s’accroupir pour retourner les étales. Elle cherche, évalue les produits, traîne jusqu’à elle un panier alourdit mais finit par écouter son coeur lorsqu’une étoile rose à paillette murmure à son âme qu’elles étaient faite pour s’aimer. Miguel la haïrait, très clairement, et elle jurerait affreusement en haut du sapin mais l’espace d’une seconde la Blackthorn s’en moque. Miguel ne savait pas accorder les couleurs et Charlie n’oserait jamais lui cracher que c’était moche. Et si Lewis s’y essayait, elle libérerait les affreux bonhomme en pain d’épice qu’elle avait enchanté pour ravir son regard dans un hunger game culinaire. Parce que oui, elle avait passé une soirée à cuisiner des biscuits pour les voir se battre entre eux, armé de cure-dent.
Parfaitement équipée pour cette expédition noel qui jetterais sur un appartement qui n'était pas le sien une effusion de bonhomme de neige et paillette, Cataleya s'engage vers la caisse, le panier sagement tenue devant elle comme le ferait un enfant pour Halloween. Un bonbon ou un sort ? Rien de tout ça, seulement des livres qu'elle claque fièrement devant la caissière. Vraisemblablement, avoir fait le change de monnaie par elle-même la ravissait au plus haut point. C'est qu'elle n'avait pas souvent l'occasion de le faire.
Si elle n'emprunte toujours pas les portes automatique au retour, elle profite tout de même d'avoir brièvement le même rythme de marche que Lewis pour lui caler un furtif baisé sur le bras en guise de remerciement pour cette aventure. Même si l'instant ne dure pas. Jamais. C'est qu'elle a déjà reprit la tête de la marche, soulevant tant bien que mal les sacs contenant son trop grand nombre d'achat.
Elle n’offusque pas de cette main passé dans ses cheveux puisque les siennes sont accrochés à ses achats, et qu’elle ne peut décemment pas les lâcher pour taper cette intruse osant la décoiffé. Aussi se contente t’elle de lever le nez vers le ciel pour croiser l’expression de Lewis. Il a le sourire moqueur mais elle, c’est de charmante étincelle au fond de l’oeil qu’elle le regarde. Quand bien même elle conserve cette odieuse expression de lutin de Cornouailles au bout du nez. Tout juste sage, puisque temporairement tenu en cage. La langue se tire, et à peine la ravale t’elle que le pas se faufile un peu plus loin, furette inlassablement, se hisse sur la pointe des pieds avant de brutalement s’accroupir pour retourner les étales. Elle cherche, évalue les produits, traîne jusqu’à elle un panier alourdit mais finit par écouter son coeur lorsqu’une étoile rose à paillette murmure à son âme qu’elles étaient faite pour s’aimer. Miguel la haïrait, très clairement, et elle jurerait affreusement en haut du sapin mais l’espace d’une seconde la Blackthorn s’en moque. Miguel ne savait pas accorder les couleurs et Charlie n’oserait jamais lui cracher que c’était moche. Et si Lewis s’y essayait, elle libérerait les affreux bonhomme en pain d’épice qu’elle avait enchanté pour ravir son regard dans un hunger game culinaire. Parce que oui, elle avait passé une soirée à cuisiner des biscuits pour les voir se battre entre eux, armé de cure-dent.
Parfaitement équipée pour cette expédition noel qui jetterais sur un appartement qui n'était pas le sien une effusion de bonhomme de neige et paillette, Cataleya s'engage vers la caisse, le panier sagement tenue devant elle comme le ferait un enfant pour Halloween. Un bonbon ou un sort ? Rien de tout ça, seulement des livres qu'elle claque fièrement devant la caissière. Vraisemblablement, avoir fait le change de monnaie par elle-même la ravissait au plus haut point. C'est qu'elle n'avait pas souvent l'occasion de le faire.
Si elle n'emprunte toujours pas les portes automatique au retour, elle profite tout de même d'avoir brièvement le même rythme de marche que Lewis pour lui caler un furtif baisé sur le bras en guise de remerciement pour cette aventure. Même si l'instant ne dure pas. Jamais. C'est qu'elle a déjà reprit la tête de la marche, soulevant tant bien que mal les sacs contenant son trop grand nombre d'achat.
-Terminé-