- InvitéInvité
S.O.S i'm totally lost
Mar 25 Mai 2010 - 8:08
Trisha regarda avec une pointe de lassitude dans le regard, les aiguilles de sa montre passées, les unes après les autres, avec une lenteur extrême. Jamais elle n'aurait crue qu'une heure pouvait paraître aussi longue, si elle ne s'était pas justement trouvée en cours d'histoire de la magie. Cette matière l'avait toujours particulièrement ennuyée, peut-être était-ce dû à son ancien professeur, elle n'en savait pas grand-chose, mais depuis, bien que l'enseignant semblait déjà plus captivant dans ce qu'il disait que le précédent, elle avait un peu de mal à essayer de s'y intéresser ne serait-ce qu'une seconde. Elle s'était un peu trop habituée à dormir pendant ce genre de cours, même si elle n'écoutait pas grand-chose, elle retenait toujours la partie la plus importante c'était déjà ça. Cependant, elle aurait aimée avoir d'autre chose à faire voyez-vous, la guerre des gobelins ne lui avait jamais porté le moindre intérêt, tout autant qu'une nouvelle loi qui passait, ect ect ... La tête appuyée contre sa paume, elle fixa la fenêtre au-dehors, attendant que le temps passe. Heureusement qu'Orphée était assise à côté d'elle, sans elle Trisha aurait bien du mal à résister à l'envie de dormir. Pourquoi ? Oh, tous simplement parce que son amie ronflait déjà sur la surface de sa table et le spectacle était comme qui dirait, légèrement amusant. Quelques dizaines de minutes plus tard, la sonnerie indiquant la fin du cours résonna et rapidement, la jeune Hamilton se leva, donnant un coup de coude au passage à sa voisine pour qu'elle se réveille. Lorsqu'elle remarqua le petit regard ensommeillé de la jeune summerbee, Trish' ne pu s'empêcher d'éclater de rire et lui lança, suffisamment bas pour que seule la jeune femme puisse l'entendre « Bien dormi ? » Orphée lui envoya son poing dans l'épaule ce qui redoubla l'hilarité de la jeune femme qui sortie quelques instants après en sa compagnie.
Mais elles devaient à présent se séparer, puisqu'elles n'avaient pas les mêmes options pour la suite, disons pour faire simple que Trish' avait une heure de libre alors que Orph' devait se rendre à son cours avancé de soin aux créatures magiques. Elles se quittèrent donc à l'angle d'un couloir et Trisha reprit sa route, seule, son sac sur l'épaule. Elle aurait préférée que Orphée décide de sécher son heure ... cependant, Trish' savait parfaitement que cette matière comptait pour elle et tout à fait entre nous, Trisha ne comprenait pas vraiment pourquoi. Après tout, tripoter les scroutt à pétards n'étaient pas bien agréables, mais bon, chacun son truc. Ne voulant pas retourner à la salle commune des Summerbee, elle se contenta de transférer ses affaires dans son dortoir d'un coup de baguette magique et les mains dans les poches arpenta le couloir, alors qu'un petit groupe de jeune femme s'arrêtait à sa hauteur, dont les visages ne lui étaient pas inconnus. Trisha s'arrêta donc pour leur faire face, sans grande cérémonie. « Dis Trisha, t'es toute seule à ce que je vois ... c'est plutôt rare. » La jeune femme qui venait de parler, Becky pour ne pas la nommer, ainsi qu'une partie des jeunes femmes se trouvant derrière gloussèrent et Trisha ne put contenir un sourire cynique, la réplique lui titillant le bout de la langue. « Il vaut mieux être seule, que mal accompagnée tu sais ... » Les yeux de la jeune femme s'agrandirent d'autant plus et répliqua férocement « Je suis parfaitement bien entourée ! » Trisha éclata d'un rire sans joie, nullement semblable à celui qu'elle avait lorsqu'elle était avec Orphée. Plus différent, bien plus ... froid ? « Parce que tu t'es sentie visée peut-être ... ? Tss. » Elle ajouta à l'intention des jeunes femmes présentent à l'arrière « Il serait peut-être temps de vous remettre en question les filles ! » Elle lui adressa un signe de la main insolent et replaça ses mains dans les poches arrières de son jean pour repartir, n'aimant pas particulièrement les joutes verbales qu'elle entretenait continuellement, au fur et à mesure, cela en devenait atrocement lassant et vide de sens.
Elle arriva au final dans un couloir, se disant que finalement, elle n'aurait sûrement rien de mieux à faire que de retourner à la salle commune, lorsqu'une porte arriva dans son champ de vision et se sentant d'humeur aventurière, elle l'ouvrit à tout hasard et s'y engouffra, claquant le panneau de la porte, sèchement derrière elle. Lorsqu'elle se retourna pour faire face à l'intérieur de la pièce, la demoiselle cligna plusieurs fois des yeux. Elle voyait une centaine de filles, identiques, toutes habillées d'un jean foncé et d'un débardeur noir, ainsi qu'un léger gilet par-dessus. Trisha s'avança légèrement et toutes bougèrent en même temps. Elle ne tarda pas à deviner où elle se trouvait, la galerie des miroirs un endroit qu'elle s'était pourtant jurée d'éviter autant que possible. Ses reflets étaient tellement nombreux que cela en était étourdissant et un peu effrayant, il fallait l'admettre. La summerbee se retourna pour sortir, mais sa main s'attarda dans le vide. La poignée ne se trouvait plus là, à la place, son reflet la regardait, comme pour la narguer. Retenant un cri de colère et de frustration, la jeune femme regarda autour d'elle, cherchant un indice susceptible de lui indiquer la sortie, mais rien n'attirait son attention. Elle était piégée. Par tous les caleçons de merlins ... elle était foutue.
Mais elles devaient à présent se séparer, puisqu'elles n'avaient pas les mêmes options pour la suite, disons pour faire simple que Trish' avait une heure de libre alors que Orph' devait se rendre à son cours avancé de soin aux créatures magiques. Elles se quittèrent donc à l'angle d'un couloir et Trisha reprit sa route, seule, son sac sur l'épaule. Elle aurait préférée que Orphée décide de sécher son heure ... cependant, Trish' savait parfaitement que cette matière comptait pour elle et tout à fait entre nous, Trisha ne comprenait pas vraiment pourquoi. Après tout, tripoter les scroutt à pétards n'étaient pas bien agréables, mais bon, chacun son truc. Ne voulant pas retourner à la salle commune des Summerbee, elle se contenta de transférer ses affaires dans son dortoir d'un coup de baguette magique et les mains dans les poches arpenta le couloir, alors qu'un petit groupe de jeune femme s'arrêtait à sa hauteur, dont les visages ne lui étaient pas inconnus. Trisha s'arrêta donc pour leur faire face, sans grande cérémonie. « Dis Trisha, t'es toute seule à ce que je vois ... c'est plutôt rare. » La jeune femme qui venait de parler, Becky pour ne pas la nommer, ainsi qu'une partie des jeunes femmes se trouvant derrière gloussèrent et Trisha ne put contenir un sourire cynique, la réplique lui titillant le bout de la langue. « Il vaut mieux être seule, que mal accompagnée tu sais ... » Les yeux de la jeune femme s'agrandirent d'autant plus et répliqua férocement « Je suis parfaitement bien entourée ! » Trisha éclata d'un rire sans joie, nullement semblable à celui qu'elle avait lorsqu'elle était avec Orphée. Plus différent, bien plus ... froid ? « Parce que tu t'es sentie visée peut-être ... ? Tss. » Elle ajouta à l'intention des jeunes femmes présentent à l'arrière « Il serait peut-être temps de vous remettre en question les filles ! » Elle lui adressa un signe de la main insolent et replaça ses mains dans les poches arrières de son jean pour repartir, n'aimant pas particulièrement les joutes verbales qu'elle entretenait continuellement, au fur et à mesure, cela en devenait atrocement lassant et vide de sens.
Elle arriva au final dans un couloir, se disant que finalement, elle n'aurait sûrement rien de mieux à faire que de retourner à la salle commune, lorsqu'une porte arriva dans son champ de vision et se sentant d'humeur aventurière, elle l'ouvrit à tout hasard et s'y engouffra, claquant le panneau de la porte, sèchement derrière elle. Lorsqu'elle se retourna pour faire face à l'intérieur de la pièce, la demoiselle cligna plusieurs fois des yeux. Elle voyait une centaine de filles, identiques, toutes habillées d'un jean foncé et d'un débardeur noir, ainsi qu'un léger gilet par-dessus. Trisha s'avança légèrement et toutes bougèrent en même temps. Elle ne tarda pas à deviner où elle se trouvait, la galerie des miroirs un endroit qu'elle s'était pourtant jurée d'éviter autant que possible. Ses reflets étaient tellement nombreux que cela en était étourdissant et un peu effrayant, il fallait l'admettre. La summerbee se retourna pour sortir, mais sa main s'attarda dans le vide. La poignée ne se trouvait plus là, à la place, son reflet la regardait, comme pour la narguer. Retenant un cri de colère et de frustration, la jeune femme regarda autour d'elle, cherchant un indice susceptible de lui indiquer la sortie, mais rien n'attirait son attention. Elle était piégée. Par tous les caleçons de merlins ... elle était foutue.
- InvitéInvité
Re: S.O.S i'm totally lost
Jeu 27 Mai 2010 - 18:46
feat. Trisha Hamilton & Lust Whitaker
« Mr Whitaker... »
La voix lasse et exaspérée du professeur se hissa jusqu'à moi alors qu'il me tendit un parchemin vierge affublé d'un 'T' insolent, preuve concrète d'une note catastrophique. Le regard mordoré de ce dernier se leva au plafond dans un ultime soupir agacé qui ne fit que faire redoubler l'hilarité générale de mes amis Grymm secoués par des rires étouffés : visiblement même à l'université, il suffisait d'un rien pour amuser la galerie. Me voir aussi nonchalant et esquisser ainsi une moue zélée dans un haussement d'épaules, fit sourire mes camarades qui semblaient trouver mon insolence plus hilarante encore que la copie vierge griffée de la pire note encrée de rouge. Certes les examens approchaient et il était évident que la majorité de mes professeurs me pensaient incapable d'obtenir mon diplôme tant je n'étais pas assidu en cours ; néanmoins l'examen final était toujours l'occasion pour moi de mettre à profit mon intelligence pointue qui avait fait ma précocité. Plus intelligent que la moyenne, qualifié de surdoué par les psychologues qui m'avaient suivi pendant mon enfance, je n'en demeurais pas moins, et paradoxalement, l'élève le plus médiocre de Hungcalf. Qu'à cela ne tienne, je levais mes obsidiennes rieuses et provocantes sur l'ombre stricte de mon professeur qui me fusilla du regard.
« Trois heures de retenue pour votre soirée de Samedi. J'espère que vous n'aviez rien de prévu. »
Ma langue vint claquer contre mon palais en signe d'agacement tandis que je détournais mon regard ténébreux et mauvais droit devant moi : tel était le prix à payer lorsqu'on en venait à être aussi insolent avec le corps enseignant. J'avais par ailleurs établi un record en parvenant à me faire coller sans même esquisser un seul mot ni un seul sourire vicelard : le simple trouble de mes yeux vifs parvenaient à me mener en retenue... Ce n'était guère une surprise en vérité, car mes yeux d'ambre piquetés d'or et d'acier avaient toujours été mon atout le plus précieux : berceau de mon charme certain et foudroyant, il semblait qu'en mes obsidiennes pouvaient se lire les tréfonds de mon âme se prêtant au diable. D'une parole, je pouvais mettre mes ennemis à terre au moins autant que je pouvais les faire frémir par un regard assassin. Et d'un regard, je pouvais écoper de trois heures de retenue, par le trop plein de provocation insolente qui y dansait... Charmant. Je fronçais le nez avant d'esquisser une moue méprisante, lorsque la sonnerie retentissant dans l'université mit fin au cour. Avec amertume sans doute, le professeur qui se délectait de me voir agacé en me privant ainsi du sacro-saint samedi et de ses soirées de débauche, du tourner les talons pour mieux nous laisser sortir. Ce fut de mauvaise humeur, fidèle à mon lunatisme légendaire, que j'empoignais mon sac de cuir d'une main, le plaquant derrière mon épaule et sortant des cours non sans éviter mes camarades. Ce fut donc d'un pas vif, le regard ténébreux et glaçant que je m'engouffrais dans les couloirs bondés d'étudiants avides de venir profiter de la journée chaude et ensoleillée, lorsqu'une silhouette féminine vint se planter devant moi d'un sourire aguicheur : Becky, ou l'allumeuse la plus dévergondée des Wright ; je me demandais même si la demoiselle avait un semblant d'estime pour elle-même, tant ses jupes demeuraient indéfiniment trop courtes et ses talons trop vertigineux.
« Quoi ? » soufflais-je mauvais, porté par ma colère alors que j'avais pour l'habitude d'être en de bons termes avec la demoiselle qui avait si maintes fois froissé mes draps. C'est alors qu'elle esquissa une moue boudeuse, entortillant de son doigt une boucle brune, sous le regard fier de ses amies, ou devrais-je dire moutons.
« J'organise une soirée ce soir, je voudrais savoir si tu serais des nôtres... tu te fais assez rare, depuis quelque temps... »
« Fuck off, j'ai pas envie de te sauter. »
Et alors que je la contournais sans daigner poser mon regard mauvais sur elle, m'éloignant de la troupe soudainement agitée des demoiselles, je pus entendre Becky hoqueter d'un souffle offusqué sous mes mots directs et tranchants. Néanmoins je demeurais persuadé que ce n'était pas le caractère cru de mes propos qui avait blessé son amour propre, mais bien le fait que je me refusais à elle encore une fois. Ces derniers temps par ailleurs – pour ne pas dire ces derniers mois – je me refusais à toutes mes prétendantes qui frustrées, ne venaient plus que timidement m'aborder. Descendant les escaliers avec vivacité, j'étais prêt à rejoindre la salle commune pour apaiser mon esprit, lorsqu'une idée fugace m'assaillit : qu'y avait-il de mieux pour retrouver son calme, qu'un joint permettant de vous envoyer au septième ciel ? Me stoppant au premier étage, je passais une main dans mes poches désespérément vides, avant de froncer les sourcils de frustration : depuis que mon père m'avait coupé les vivres, me fournir en substances hallucinogènes devenait pour moi bien plus ardu. Car jusque là, la richesse ostentatoire des Whitaker m'avait toujours mis à l'abri du besoin, et faisait couler la drogue en abondance, à tel point que je m'étais auto-proclamé dealer. Aujourd'hui vivant sur mes propres réserves, je les voyais fondre d'une vitesse hallucinante, préférant m'acheter cachets et poudre plutôt que nourriture ou investir dans mon loyer. L'espace d'un instant donc, l'idée d'aller dérober quelques médicaments hallucinogènes à l'infirmerie me traversa l'esprit, lorsque je me souvins d'une planque de dernier recours, dissimulée dans la galerie des miroirs. J'attrapai d'une main ferme un camarade Grymm passant par là, lui tendant dans un sourire mon sac de cuir afin de lui demander de le déposer dans notre salle commune. L'investissant de ma mission demandée d'un sourire charismatique, je tournai alors les talons dans une colère bien amoindrie et une joie malsaine retrouvée, me dirigeant donc vers la fameuse salle d'un pas assuré, avant de m'engouffrer dans cette dernière non sans avoir vérifié au préalable que personne ne me suivait. La porte se referma derrière moi avant de disparaître complètement , et je me sentis quelque peu oppressé par tous ces miroirs renvoyant le reflet d'un junkie pâle mais ténébreux, qui s'avançait d'un pas plus ou moins assuré dans ces dédales vertigineux. Où avais-je dissimulé mes cachets, déjà ? Je m'arrêtais alors pensif, jusqu'à ce que des bruits de pas ne vinrent capter mon attention : quelqu'un se tenait déjà là, et j'espérais qu'il s'agissait d'une demoiselle, car le jeu vicieux n'en serait que plus délectable.
« Qui est là ? » soufflais-je d'un timbre suave, non sans une pointe stricte dans ma voix qui se faisait ordre.
- InvitéInvité
Re: S.O.S i'm totally lost
Ven 28 Mai 2010 - 23:36
Au bout de quelques minutes que Trisha utilisa à rechercher dans le moindres recoins le moindres indices susceptible de l'aider à sortir de la pièce, elle finit par s'asseoir dos à son reflet, ne sachant même pas si c'était le mur ou un simple miroir. Elle aurait pu tous aussi bien être coincée dans l'océan que la sensation aurait été la même. Elle était piégée dans une vague de reflet et elle n'arrivait pas à s'en défaire, coincée dans ses courants. Au final, rester assise était plus reposant bien que les centaines de regards sombres et mystérieux qui la dévisageait l'étouffait, c'était incroyablement oppressant, comme si des centaines de personnes l'observaient, alors que ce n'était que son propre regard posé sur elle, peut-être était-ce stupide comme impression, mais elle n'en était pas moins réelle. C'est pourquoi elle préféra remonter ses genoux contre sa poitrine et posa son front dessus, se cachant " d'elle-même" pour quelques minutes. Avec un peu de chance, un miroir finira bien par se déplacer et lui indiquer la sortie, mais en attendant, elle n'aurait qu'à être patiente, elle connaissait si peu cette salle ... à vrai dire elle n'y avait jamais mis les pieds auparavant, donc le fait qu'elle soit prise au dépourvue n'était pas une surprise. Il faut dire qu'elle n'avait pas été maligne non plus ... s'aventurer à l'aveuglette dans un lieu inconnu était plutôt mal avisé. Elle n'avait plus qu'à assumer les conséquences à présent. Raaah, mais par les caleçons de merlin, pourquoi il avait fallu qu'elle tombe sur cette salle en particulier ? Elle aurait pu entrer dans la salle ardente, la salle du bon vouloir, bref n'importe laquelle, mais non, il avait fallu qu'elle tombe sur un labyrinthe, dont même les élèves les plus habitués avaient du mal à s'en sortir, comme quoi le hasard pouvait franchement faire bien les choses. Tellement bien qu'elle, qui désirait tuer une heure, aller en tuer quatre d'un coup. C'était ironiquement ironique comme situation.
Au bout d'un moment, la demoiselle entendit la porte de la salle s'ouvrir, ce qui la prise une nouvelle fois par surprise et elle tendit l'oreille pour savoir de quels côtés cela provenait, mais n'eut pas l'occasion puisque celle-ci se referma si doucement, qu'elle n'entendit même pas le claquement signalant que la porte s'était refermée. L'agacement fit son apparition et la demoiselle, se leva. Elle entendait parfaitement des pas qui résonnaient, s'approchant bien qu'elle ne voyait pas la personne qui émettait ces sons ce qui était d'autant plus énervant. N'allez pas croire qu'elle allait à se mettre à dire " éh oh y a quelqu'un ? " comme l'une de ces actrices moldues qui posait cette question tout en sachant parfaitement qu'il y avait quelqu'un. Non, elle préféra se taire et attendre que cette personne se manifeste, ou se rende compte qu'elle n'était pas seule. Derrière elle, un miroir bougea et Trisha fit quelques pas pour éviter ne pas se le prendre en pleine face, ce qui trahie sa position, en quelque sorte, puisqu'une voix masculine qui ne lui était pas inconnue demanda ; « Qui est là ? »
C'était cette voix suave, douce et ténébreuse. C'était SA voix à lui, l'être qui l'avait frustré pendant plusieurs mois en lui collant une étiquette de garce dans le dos, bien qu'il n'eut pas tort, elle l'était un peu. Un peu beaucoup même, mais c'était plus par obligation qu'autre chose et elle avait beau avoir voulue se justifier à lui, allez savoir pourquoi elle voulait absolument lui prouver le contraire, il était resté campé sur ses positions, au grand dame de la jeune Hamilton. D'ailleurs, leurs disputes avait fini sur le sol d'une salle de classe vide, dans un lit, dans un placard ... bref ! Inutile de préciser ce qui s'y était produit, expliquons simplement qu'ils étaient passés à un autre stade, ce n'était plus des chamailleries innocentes. D'ailleurs, la plupart de leurs nuits n'étaient pas accompagnées de douceur, mais plus d'amusement de sa part et de colère contenue pour la jeune femme, ce qui résolvait d'un mélange plutôt explosif lors de leurs ébats qui avaient cessé, il y a quelques mois déjà. Depuis elle n'avait pas eu l'occasion de refaire le "face à face" avec le jeune Withaker, disons simplement qu'elle n'avait ni reparlé, ni recouché avec lui entre-temps. De plus, Trisha n'étant pas une fille à fréquenter quelqu'un juste pour se faire un coup, ce n'était pas avec Lust que ça allait commencer, même si avec lui, elle n'avait pas prévue que les choses de déroulent comme elles s'étaient déroulées.
La jeune Hamilton se fit d'autant plus silencieuse, ne répondant pas tous de suite à sa question. Elle voulait le voir d'abord, mais cela semblait un peu impossible. Combien y avait-il de miroir dans cette pièce au juste, pour qu'elle soit incapable de visualiser une seule parcelle de pan de mur ... ? Cela la stressait de plus en plus et en voulant bouger, elle se heurta à une glace et lâcha une petite exclamation, mi-surprise, mi-agacée, qui ne passa pas inaperçue et elle finit par répondre, laissant ses bras pendre le long de son corps, exaspérée : « Trisha. Je ne pense pas avoir besoin de te retourner la question ... » fit-elle, gardant une once de cynisme dans la voix. Non, elle n'allait pas s'abaisser à demander de l'aide tous de même ? Pas à lui ! Les mains placées dans les poches elle bougea légèrement, son reflet la suivant instantanément ; « Où es-tu ? » demanda-t-elle à voix suffisamment haute pour être entendu intelligiblement par le jeune homme.
Il n'y avait plus de bruit dans la salle et elle se demanda un instant s'il n'était pas tous simplement reparti, sans qu'elle ne s'en rends compte et elle se mordilla la lèvre inférieure en attendant, une éventuelle réponse.
Au bout d'un moment, la demoiselle entendit la porte de la salle s'ouvrir, ce qui la prise une nouvelle fois par surprise et elle tendit l'oreille pour savoir de quels côtés cela provenait, mais n'eut pas l'occasion puisque celle-ci se referma si doucement, qu'elle n'entendit même pas le claquement signalant que la porte s'était refermée. L'agacement fit son apparition et la demoiselle, se leva. Elle entendait parfaitement des pas qui résonnaient, s'approchant bien qu'elle ne voyait pas la personne qui émettait ces sons ce qui était d'autant plus énervant. N'allez pas croire qu'elle allait à se mettre à dire " éh oh y a quelqu'un ? " comme l'une de ces actrices moldues qui posait cette question tout en sachant parfaitement qu'il y avait quelqu'un. Non, elle préféra se taire et attendre que cette personne se manifeste, ou se rende compte qu'elle n'était pas seule. Derrière elle, un miroir bougea et Trisha fit quelques pas pour éviter ne pas se le prendre en pleine face, ce qui trahie sa position, en quelque sorte, puisqu'une voix masculine qui ne lui était pas inconnue demanda ; « Qui est là ? »
C'était cette voix suave, douce et ténébreuse. C'était SA voix à lui, l'être qui l'avait frustré pendant plusieurs mois en lui collant une étiquette de garce dans le dos, bien qu'il n'eut pas tort, elle l'était un peu. Un peu beaucoup même, mais c'était plus par obligation qu'autre chose et elle avait beau avoir voulue se justifier à lui, allez savoir pourquoi elle voulait absolument lui prouver le contraire, il était resté campé sur ses positions, au grand dame de la jeune Hamilton. D'ailleurs, leurs disputes avait fini sur le sol d'une salle de classe vide, dans un lit, dans un placard ... bref ! Inutile de préciser ce qui s'y était produit, expliquons simplement qu'ils étaient passés à un autre stade, ce n'était plus des chamailleries innocentes. D'ailleurs, la plupart de leurs nuits n'étaient pas accompagnées de douceur, mais plus d'amusement de sa part et de colère contenue pour la jeune femme, ce qui résolvait d'un mélange plutôt explosif lors de leurs ébats qui avaient cessé, il y a quelques mois déjà. Depuis elle n'avait pas eu l'occasion de refaire le "face à face" avec le jeune Withaker, disons simplement qu'elle n'avait ni reparlé, ni recouché avec lui entre-temps. De plus, Trisha n'étant pas une fille à fréquenter quelqu'un juste pour se faire un coup, ce n'était pas avec Lust que ça allait commencer, même si avec lui, elle n'avait pas prévue que les choses de déroulent comme elles s'étaient déroulées.
La jeune Hamilton se fit d'autant plus silencieuse, ne répondant pas tous de suite à sa question. Elle voulait le voir d'abord, mais cela semblait un peu impossible. Combien y avait-il de miroir dans cette pièce au juste, pour qu'elle soit incapable de visualiser une seule parcelle de pan de mur ... ? Cela la stressait de plus en plus et en voulant bouger, elle se heurta à une glace et lâcha une petite exclamation, mi-surprise, mi-agacée, qui ne passa pas inaperçue et elle finit par répondre, laissant ses bras pendre le long de son corps, exaspérée : « Trisha. Je ne pense pas avoir besoin de te retourner la question ... » fit-elle, gardant une once de cynisme dans la voix. Non, elle n'allait pas s'abaisser à demander de l'aide tous de même ? Pas à lui ! Les mains placées dans les poches elle bougea légèrement, son reflet la suivant instantanément ; « Où es-tu ? » demanda-t-elle à voix suffisamment haute pour être entendu intelligiblement par le jeune homme.
Il n'y avait plus de bruit dans la salle et elle se demanda un instant s'il n'était pas tous simplement reparti, sans qu'elle ne s'en rends compte et elle se mordilla la lèvre inférieure en attendant, une éventuelle réponse.
- InvitéInvité
Re: S.O.S i'm totally lost
Jeu 17 Juin 2010 - 13:23
Ici et là, partout en vérité, mon propre reflet se miroitait d'un verre à une autre, laissant apparaître une multitude de petits junkies arrogants, la tête haute, le sourire narquois, le teint pâle et les joues creuses. J'avançais sans me soucier de ces multiples 'moi' qui semblaient suivre leur route comme des ombres dissociées de ma propre personne, et si je n'avais pas été un habitué de cette salle, sans doute aurai-je été perturbé par l'amplitude de ces miroirs qui pouvaient donner le tournis à n'importe qui. Pour mieux éviter de plonger dans l'oppression des lieux qui semblaient vous happer comme Narcisse fut prisonnier de l'eau en y cherchant son propre reflet, j'avais trouvé l'unique solution de ne regarder que droit devant moi, mes yeux d'ambres seulement posés au sol. Ainsi je ne croisais pas mes multiples reflets à m'en demander où j'étais vraiment, et je ne tombais pas dans le piège d'un labyrinthe qui pouvait vous rendre fou. Un, deux, trois grands pas vers l'avant. Tourner à droite et marcher jusqu'au miroir légèrement opaque avant de tourner sur la droite de nouveau... Je me plongeais dans ma propre chasse au trésor, concentré sur mon objectif de récupérer mon butin savamment caché, lorsque la voix en question s'éleva. Elle n'eut pas même à me décliner son nom en entier, que déjà je l'avais reconnue, aux teintes de ses premières syllabes...
« Trisha. » Je m'arrêtais alors dans un soupir las, fronçant le nez lorsque je compris que j'étais enfermé avec une demoiselle qui m'insupportait, malgré nos multiples ébats bien peu chastes que nous avions déjà eus. Mon regard noisette cependant, cherchait la bonne direction : droite ou gauche ? Plus concentré sur mon propre objectif que de venir sauver la demoiselle, je ne renchéris pas. « Je ne pense pas avoir besoin de te retourner la question ... » Tant mieux, car je n'avais aucune envie de parler et de risquer ainsi de me déconcentrer. Mon précieux butin était plus important que tout le reste, et je pensais bien plus au sachet niché dans le coin d'un des murs qu'à la potentielle panique de la belle Trisha qui s'était aventurée ici pour je ne sais quelle idée saugrenue. « Où es-tu ? »
J'eus un bref rictus amusé, comprenant que dans sa question résonnait l'espoir angoissé de me retrouver pour mieux sortir de ce labyrinthe. Se retrouver seul et perdu dans ce genre d'endroit était fatalement angoissant et oppressant, et je pouvais dores et déjà imaginer la chamade affolée de son petit coeur en imaginant que plus jamais, elle ne retrouverait la sortie. Cruel joueur et sadique jeune homme, je continuais de rester figé dans mon mutisme, me faisant le plus silencieux possible pour mieux nourrir l'angoisse de la demoiselle tandis que je continuais mon chemin. C'était en quelque sorte ce que l'on disait être un ascenseur émotionnel : se penser sauvé pour se sentir abandonné la seconde suivante. J'espérais de tout coeur, dans ma cruauté légendaire, que son estomac se contractait et que son cerveau alarmé ne lui supplie de crier mon nom pour venir l'aider. Continuant ainsi mon chemin, taciturne et sadique, je finis enfin par retrouver le mur en question, pourvu d'une pierre branlante que je dégageais des autres briques grises d'une main ferme. Derrière elle se révéla à ma vue une petite niche abritant un sachet que j'attrapai d'une main victorieuse, mon regard de junkie affamé ne lâchant plus mon précieux butin. Je me redressai enfin, calant mon dos contre le mur avec décontraction, et me contentant de rouler un joint délicatement parfumé avec les restes trouvés dans le sachet que j'enfouis dans ma poche. Allumant le cône d'herbes d'un coup de baguette sec, je le plaçais au coin de mes lèvres désirables et me délectais de son parfum âcre et familier. Un soupir de soulagement et de plaisir s'échappa de mes lèvres, ce qui eut le miracle de détrôner ma cruauté pour un peu plus de compassion.
« Where are you, where are you,
she said to the big bad wolf,
where are you, where are you ?
I am going to eat you. »
Ma voix suave et sensuelle se leva d'une brise légère mais teintée d'un timbre vorace et amusé, lorsqu'elle se mit à chanter avec un détachement insolent une comptine pour mieux se moquer de la peur éphémère de la pauvre Trisha. Un bref rire s'échappa de mes lèvres alors que j'avalais un autre nuage de fumée grisâtre, si légère qu'elle ne passa pas la hauteur faramineuse des miroirs. Seule ma voix, ainsi, pouvait donner d'indice à la demoiselle quant à mon emplacement.
« Dis-moi... » fis-je d'une moue arrogante et assurée, ma tête brune posée contre le mur froid tandis que mes yeux noisettes se posèrent d'une insolence superbe vers le haut plafond. « Tu n'as jamais rêvé de faire ça, la peur au ventre ? Dans une salle comme celle-là, oppressée et oppressante ? » Une pause, un souffle, un nuage de fumée, un léger froncement de nez et un sourire narquois, tandis que je repris de ma voix suave et basse. « J'ai quoi en échange, si je t'aide à trouver la sortie, Trisha ? »
Attention à la mauvaise réponse mon agneau, car le loup lui, pourrait bien t'abandonner dans les abysses de ce labyrinthe infernal.
« Trisha. » Je m'arrêtais alors dans un soupir las, fronçant le nez lorsque je compris que j'étais enfermé avec une demoiselle qui m'insupportait, malgré nos multiples ébats bien peu chastes que nous avions déjà eus. Mon regard noisette cependant, cherchait la bonne direction : droite ou gauche ? Plus concentré sur mon propre objectif que de venir sauver la demoiselle, je ne renchéris pas. « Je ne pense pas avoir besoin de te retourner la question ... » Tant mieux, car je n'avais aucune envie de parler et de risquer ainsi de me déconcentrer. Mon précieux butin était plus important que tout le reste, et je pensais bien plus au sachet niché dans le coin d'un des murs qu'à la potentielle panique de la belle Trisha qui s'était aventurée ici pour je ne sais quelle idée saugrenue. « Où es-tu ? »
J'eus un bref rictus amusé, comprenant que dans sa question résonnait l'espoir angoissé de me retrouver pour mieux sortir de ce labyrinthe. Se retrouver seul et perdu dans ce genre d'endroit était fatalement angoissant et oppressant, et je pouvais dores et déjà imaginer la chamade affolée de son petit coeur en imaginant que plus jamais, elle ne retrouverait la sortie. Cruel joueur et sadique jeune homme, je continuais de rester figé dans mon mutisme, me faisant le plus silencieux possible pour mieux nourrir l'angoisse de la demoiselle tandis que je continuais mon chemin. C'était en quelque sorte ce que l'on disait être un ascenseur émotionnel : se penser sauvé pour se sentir abandonné la seconde suivante. J'espérais de tout coeur, dans ma cruauté légendaire, que son estomac se contractait et que son cerveau alarmé ne lui supplie de crier mon nom pour venir l'aider. Continuant ainsi mon chemin, taciturne et sadique, je finis enfin par retrouver le mur en question, pourvu d'une pierre branlante que je dégageais des autres briques grises d'une main ferme. Derrière elle se révéla à ma vue une petite niche abritant un sachet que j'attrapai d'une main victorieuse, mon regard de junkie affamé ne lâchant plus mon précieux butin. Je me redressai enfin, calant mon dos contre le mur avec décontraction, et me contentant de rouler un joint délicatement parfumé avec les restes trouvés dans le sachet que j'enfouis dans ma poche. Allumant le cône d'herbes d'un coup de baguette sec, je le plaçais au coin de mes lèvres désirables et me délectais de son parfum âcre et familier. Un soupir de soulagement et de plaisir s'échappa de mes lèvres, ce qui eut le miracle de détrôner ma cruauté pour un peu plus de compassion.
« Where are you, where are you,
she said to the big bad wolf,
where are you, where are you ?
I am going to eat you. »
Ma voix suave et sensuelle se leva d'une brise légère mais teintée d'un timbre vorace et amusé, lorsqu'elle se mit à chanter avec un détachement insolent une comptine pour mieux se moquer de la peur éphémère de la pauvre Trisha. Un bref rire s'échappa de mes lèvres alors que j'avalais un autre nuage de fumée grisâtre, si légère qu'elle ne passa pas la hauteur faramineuse des miroirs. Seule ma voix, ainsi, pouvait donner d'indice à la demoiselle quant à mon emplacement.
« Dis-moi... » fis-je d'une moue arrogante et assurée, ma tête brune posée contre le mur froid tandis que mes yeux noisettes se posèrent d'une insolence superbe vers le haut plafond. « Tu n'as jamais rêvé de faire ça, la peur au ventre ? Dans une salle comme celle-là, oppressée et oppressante ? » Une pause, un souffle, un nuage de fumée, un léger froncement de nez et un sourire narquois, tandis que je repris de ma voix suave et basse. « J'ai quoi en échange, si je t'aide à trouver la sortie, Trisha ? »
Attention à la mauvaise réponse mon agneau, car le loup lui, pourrait bien t'abandonner dans les abysses de ce labyrinthe infernal.
|
|