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Improvisation feat. Apsara Chankimha
Lun 5 Fév 2024 - 10:16
6 février 2024
@Apsara Chankimha - Il était tard et je devais absolument retourner à l'université, j'avais passé la fin de journée avec ma mère et le temps avait filé à une vitesse incroyable. Je marchais relativement vite dans la rue tout en guettant la moindre personne suspecte qui pourrait être susceptible d'être engagé par mon paternel. Depuis mon attaque, je prenais toujours soin de regarder mes arrières. Est-ce que je cédais parfois à la paranoïa ? Parfaitement, en même temps comment pouvait on faire autrement ?
Je passais devant un immense bâtiment et je me stoppais un instant, il avait encore de la lumière et on pouvait entendre de la musique, pourtant, il n'y avait pas l'air d'avoir foule. Je résistais à la curiosité d'aller pousser la porte, après tout, je n'en avais pas le droit ? Et pourtant, à peine avais je pensé ça que ma main se posée sur la porte. J'entrais discrètement dans le bâtiment espérant ne pas tomber sur la sécurité, car je n'étais pas certaine que l'excuse de la curiosité passe. Je marchais dans le grand couloir cherchant d'où venait la musique qui résonnée dans l'enceinte de ce bâtiment.
Je montais les escaliers, n'ayant aucune âme qui vivent dans cet endroit. Mon regard se posa finalement sur une jeune femme qui était entrain de danser. Je restais un instant à l'admirer à travers la grande vitre avant, de finalement, oser prendre mon appareil photo dans mon sac et de commencer à improviser une séance. Je savais que s'était mal sans son consentement, mais je me promettais d'aller la voir à la fin de la séance pour lui montrer le rendu. J'optais donc pour une série en noir et blanc et je réglais au maximum le contraste sur l'écran de mon engin. Je commençais à flasher la jeune femme vérifiant le rendu au fur et à mesure.
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Re: Improvisation feat. Apsara Chankimha
Mer 7 Fév 2024 - 15:02
Improvisation@Brunelle Dans
La chance était avec elle aujourd’hui. Les rares oiseaux de nuit qui avaient, comme Apsara, pris pour habitude d’investir les lieux à une heure tardive se faisaient inexistants. Elle avait bien croisé une ou deux personnes dont elle ne retenait pas encore le nom, ne venant en ce lieu saint que depuis peu. James avait eu une brillante idée de lui parler de l’endroit. Non seulement ça avait eu le mérite de l’extirper de la salle de danse de la faculté mais aussi de lui faire rencontrer d’autres personnes aussi passionnées qu’elle. Encore une fois, il avait bien fait et avec suffisamment de malice pour qu’elle ne s’oppose pas à l’idée de quitter sa zone de confort. Il y avait quelque chose d’autrement plus sain à danser ici que lorsqu’elle s’enfermait des heures durant. Comment ça, les vieilles habitudes ont la vie dure ? Mais non. Si. Peut-être ? Elle préférait balayer cette idée et profiter de l’instant présent. Si les démons étaient endormis, autant ne pas chercher à les réveiller.
Sa playlist se diffusa dans la grande salle au bout d'innombrables échecs pour se connecter aux enceintes mises à disposition. Voilà. Parfait. La sorcière sourit aimablement à la personne qui s’était proposée de lui venir en aide si l’installation faisait encore des siennes, avant de lui adresser un V de la victoire. Une fois seule, elle s’installa face au grand miroir et remonta légèrement son pantalon en attrapant le tissu au niveau de ses cuisses. Elle prévoyait toujours des tenues dans lesquelles elle pouvait évoluer avec aisance mais ça ne l’empêchait pas de conserver ce réflexe. C’était… Nécessaire ? Un peu comme le fait de porter un caleçon fétiche le jour d’un match. Ça ne servait pas à grand-chose mais on s’en mordait les doigts si on l’avait oublié et que, comme par hasard, rien ne se passait comme prévu. Elle n’était pas prête à assumer une nouvelle blessure devant le Blackthorn, aussi respecta-t-elle sa manie avant d’entamer divers exercices de cardio et d’assouplissement.
Puis elle se lança. En un claquement de doigt, son esprit s’envola. La pokeby avait éclaté les murs qui l’enfermaient, de la gravité qui la clouait au sol. Il n’y avait plus d’angoisse prête à lui tordre les viscères ou de flot de pensées pour la noyer. Elle était loin, si loin qu’elle ne prêta aucune attention à cette porte qui grinça ou à ce cliquetis répétitif. Eprise de cette liberté illusoire, elle enchaîna pirouettes, sauts et autres figures populaires. Elle se jetait au sol sans hésitation, marquait la mesure à chaque mouvement de hanche. Elle vivait, enfin. Cette sensation était si grisante que rien ne semblait pouvoir l’arrêter, si ce ne sont les limites sans cesse repoussées de son corps.
La thaïlandaise crevait de chaud, de soif et de fatigue, mais Merlin que ça faisait du bien ! Le brouillard se dissipa doucement de ses prunelles chocolats et c’est là qu’elle l'aperçut. Depuis quand était-elle là ? Aucune idée. Son sourcil arqué marqua sa surprise alors qu’elle s’approchait d’elle -ou plus exactement de sa bouteille d’eau, qui se trouvait à ses côtés.
“Hm… Salut ? Je peux t’aider ?”
Son regard avisa l’appareil photo dont l’écran allumé trahissait l’utilisation récente. Ses joues s’empourprèrent aussitôt. Comme si son visage n’était pas assez rougi par l’effort tiens !
“Tu… T’as quand même pas…?”
Le souffle court, la surprise et la gêne se mêlaient tant et si bien qu’elle s’en retrouvait à bafouiller. Histoire de se donner bonne figure malgré tout, la brune porta le goulot à ses lèvres et déglutit, comme si de rien était.
Sa playlist se diffusa dans la grande salle au bout d'innombrables échecs pour se connecter aux enceintes mises à disposition. Voilà. Parfait. La sorcière sourit aimablement à la personne qui s’était proposée de lui venir en aide si l’installation faisait encore des siennes, avant de lui adresser un V de la victoire. Une fois seule, elle s’installa face au grand miroir et remonta légèrement son pantalon en attrapant le tissu au niveau de ses cuisses. Elle prévoyait toujours des tenues dans lesquelles elle pouvait évoluer avec aisance mais ça ne l’empêchait pas de conserver ce réflexe. C’était… Nécessaire ? Un peu comme le fait de porter un caleçon fétiche le jour d’un match. Ça ne servait pas à grand-chose mais on s’en mordait les doigts si on l’avait oublié et que, comme par hasard, rien ne se passait comme prévu. Elle n’était pas prête à assumer une nouvelle blessure devant le Blackthorn, aussi respecta-t-elle sa manie avant d’entamer divers exercices de cardio et d’assouplissement.
Puis elle se lança. En un claquement de doigt, son esprit s’envola. La pokeby avait éclaté les murs qui l’enfermaient, de la gravité qui la clouait au sol. Il n’y avait plus d’angoisse prête à lui tordre les viscères ou de flot de pensées pour la noyer. Elle était loin, si loin qu’elle ne prêta aucune attention à cette porte qui grinça ou à ce cliquetis répétitif. Eprise de cette liberté illusoire, elle enchaîna pirouettes, sauts et autres figures populaires. Elle se jetait au sol sans hésitation, marquait la mesure à chaque mouvement de hanche. Elle vivait, enfin. Cette sensation était si grisante que rien ne semblait pouvoir l’arrêter, si ce ne sont les limites sans cesse repoussées de son corps.
La thaïlandaise crevait de chaud, de soif et de fatigue, mais Merlin que ça faisait du bien ! Le brouillard se dissipa doucement de ses prunelles chocolats et c’est là qu’elle l'aperçut. Depuis quand était-elle là ? Aucune idée. Son sourcil arqué marqua sa surprise alors qu’elle s’approchait d’elle -ou plus exactement de sa bouteille d’eau, qui se trouvait à ses côtés.
“Hm… Salut ? Je peux t’aider ?”
Son regard avisa l’appareil photo dont l’écran allumé trahissait l’utilisation récente. Ses joues s’empourprèrent aussitôt. Comme si son visage n’était pas assez rougi par l’effort tiens !
“Tu… T’as quand même pas…?”
Le souffle court, la surprise et la gêne se mêlaient tant et si bien qu’elle s’en retrouvait à bafouiller. Histoire de se donner bonne figure malgré tout, la brune porta le goulot à ses lèvres et déglutit, comme si de rien était.
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Re: Improvisation feat. Apsara Chankimha
Jeu 8 Fév 2024 - 18:20
@Apsara Chankimha - J'aurais sans nulle doute du passer mon chemin, ne pas entrer dans le bâtiment et ne pas m'arrêter pour prendre des photographies de cette fille entrain de danser. D'ailleurs, je me demandais si, ça ne faisait pas un peu trop voyeuse ? On pouvait parfaitement imaginer quoi que ce soit en me voyant jouer avec mon appareil photo, mais le côté artistique l'avait emporté et je ne m'étais plus posé aucune questions une fois mon oeil plongé dans mon objectif. J'avais choisi de faire une série en noir et blanc et de faire en sorte qu'on ne puisse pas distinguer le visage de la jeune femme. Je voulais uniquement prendre son corps en mouvement, les poses qu'elle pouvait prendre et les courbes qui venait s'arquer sur la musique.
Bien entendu, je n'allais nullement l'intention de fuir, j'allais lui montrer mes clichés et lui demander son autorisation pour les garder, après tout, elle était en droit de refuser. Seulement, je pensais que la séance allait être un peu plus longue et je me retrouvais quelque peu prise au dépourvue quand elle se tourna. Elle me salua tout en me demandant si j'avais besoin d'aide et le seul réflexe que j'eus, fut de baisser mon appareil photo pour la regarder. Geste que j'aurais surement dû éviter car, bien vite la jeune femme semblait prendre peur. Je me relevais tandis que je l'observais boire sa bouteille d'eau. "Excuse moi...Je trouvais le moment très beau et j'ai pas pu m'empêcher de te prendre en photo...J'ai régler mon appareil pour pas que ton visage se voit..." J'appuyais sur le bouton pour afficher le rendu sur le petit écran avant de lui tendre. "Tu es libre de les supprimer si, tu ne souhaites pas que je les gardes...J'allais de toute façon te les montrer." Je souriais légèrement espérant ne pas passer pour une fille totalement bizarre.
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Re: Improvisation feat. Apsara Chankimha
Ven 9 Fév 2024 - 16:49
Improvisation@Brunelle Dans
Apsara n’y pouvait rien. La méfiance était devenue comme une seconde nature depuis que le chineur l’avait ciblé. Seul le choix de sa toilette y avait été abordé mais qui sait ce dont ce torchon était vraiment capable ? Les chasseurs de ragots semblaient avoir des yeux et des oreilles partout et elle n’était pas femme à aimer être jetée sur le devant de la scène. Pas celle-ci, en tout cas. Si elle en avait la possibilité, elle se transformerait en petite souris et irait se cacher dans son trou, n’en ressortant que pour croquer dans ce délicieux bout de fromage que représentait la danse. Une part d’elle, lumineuse et bienveillante, réussissait en un claquement de doigt à mettre sous silence ses craintes et à croire en son intuition. C’était stupide, certes, mais clairement moins éreintant que de partir dans mille et une suppositions et s’angoisser dans l’attente d’une réponse. Il lui avait toujours été facile d’accorder sa confiance, de laisser l’autre pénétrer dans sa bulle, même lorsqu’elle ne le devait pas. Elle n’allait pas commencer à ériger des barrières maintenant ? Encore moins alors qu’elle se trouvait dans cet espace d’état de béatitude propre à chaque séance d’entrainement.
« O-Oh. Okey. Merci ? » ponctua-t-elle sur une tonalité un peu plus aigüe, ne sachant trop comment répondre à une explication du genre. Elle croyait la jeune femme sincère mais n’était et n’avait jamais été très à son aise avec les compliments -les vrais.
« Je peux jeter un coup d’œil ? »
C’est que la curiosité était l’un des plus grands défauts de la thaïlandaise. Elle s’approcha légèrement et pencha la tête par-dessus l’écran, sa main ayant préalablement rassemblé ses mèches brunes de l’autre côté de son cou pour éviter tout dérangement.
« Wahou. Elles sont magnifiques ! Je ne pensais pas ressembler à… Ca. »
Ca lui faisait toujours drôle de se voir à travers le regard d’un autre. La perception qu’elle avait d’elle-même devait être follement biaisée pour qu’elle reste à chaque fois la bouche bée, que ce soit devant la peinture de @James Blackthorn ou devant le cliché de… Ah oui, c’est vrai. La base. Revenons à la base.
« Je m’appelle Apsara, au fait. »
La sorcière lui sourit doucement, ses yeux passant devant l’appareil à l’inconnue. Elle n’arrivait à garder son attention fixée sur aucune de ces deux cibles et se sentait affreusement honteuse. Heureuse, mais bouffée par la gêne.
« Tu peux les garder. Elles sont vraiment belles. Tu fais souvent du portrait ? »
Elle attrapa son téléphone et regarda l’heure. Manque de politesse ? Peut-être, mais ça partait d’une bonne intention.
« Tu aurais eu des modèles de choix si tu étais passée un peu plus tôt. Il n’y a plus que moi. »
Elle releva les épaules, désolée sans comprendre réellement pourquoi. Sa bouteille regagna sa place contre le mur et elle se remit aussitôt à se balancer sur ses pieds, en rythme avec la musique qui venait de reprendre.
« O-Oh. Okey. Merci ? » ponctua-t-elle sur une tonalité un peu plus aigüe, ne sachant trop comment répondre à une explication du genre. Elle croyait la jeune femme sincère mais n’était et n’avait jamais été très à son aise avec les compliments -les vrais.
« Je peux jeter un coup d’œil ? »
C’est que la curiosité était l’un des plus grands défauts de la thaïlandaise. Elle s’approcha légèrement et pencha la tête par-dessus l’écran, sa main ayant préalablement rassemblé ses mèches brunes de l’autre côté de son cou pour éviter tout dérangement.
« Wahou. Elles sont magnifiques ! Je ne pensais pas ressembler à… Ca. »
Ca lui faisait toujours drôle de se voir à travers le regard d’un autre. La perception qu’elle avait d’elle-même devait être follement biaisée pour qu’elle reste à chaque fois la bouche bée, que ce soit devant la peinture de @James Blackthorn ou devant le cliché de… Ah oui, c’est vrai. La base. Revenons à la base.
« Je m’appelle Apsara, au fait. »
La sorcière lui sourit doucement, ses yeux passant devant l’appareil à l’inconnue. Elle n’arrivait à garder son attention fixée sur aucune de ces deux cibles et se sentait affreusement honteuse. Heureuse, mais bouffée par la gêne.
« Tu peux les garder. Elles sont vraiment belles. Tu fais souvent du portrait ? »
Elle attrapa son téléphone et regarda l’heure. Manque de politesse ? Peut-être, mais ça partait d’une bonne intention.
« Tu aurais eu des modèles de choix si tu étais passée un peu plus tôt. Il n’y a plus que moi. »
Elle releva les épaules, désolée sans comprendre réellement pourquoi. Sa bouteille regagna sa place contre le mur et elle se remit aussitôt à se balancer sur ses pieds, en rythme avec la musique qui venait de reprendre.
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Re: Improvisation feat. Apsara Chankimha
Sam 10 Fév 2024 - 9:53
@Apsara Chankimha - Mes explications étaient certainement très étrange et peut-être même que j'allais me faire passer un savon pour ça, mais mon oeil artistique n'avait pas pu résister à l'envie de prendre ce corps en mouvement. J'étais disposé à supprimer mes photographies si, elle ne voulait pas que je les conserves, bien que j'avais fais en sorte de cacher son visage afin de ne révéler que les courbes valsant sur la musique. Dans un premier temps, elle semblait surprise et me remercia pour mon compliment, du moins elle se posait la question si elle devait le faire ou pas. Je souriais légèrement, ne voulant pas passer pour une voyeuse.
Naturellement, sa curiosité poussée, elle voulait voir mon travail et j'avais de toute façon l'intention de lui proposer. Je passais donc sur l'écran de mon appareil photo afin de lui montrer le rendu. De tout évidence, mon travail semblait lui plaire et j'avais même le sentiment qu'elle prenait conscience de son corps. C'était une réussite pour moi, qui aimait faire découvrir aux gens leur beauté. "Je suis contente si le travail te plaît ! Il faudra que je joue légèrement avec la lumière pour corriger, mais dans l'ensemble tu as le rendu fini." Je n'étais pas le style de photographe à venir retoucher les corps pour cacher les imperfections. J'aimais quand s'était authentique, vrai et pris sur l'instant T. "Je m'appelle Brunelle...Enchanté Apsara !"
Je me relevais tout en hochant la tête, "J'avoue ! Je suis coupable de souvent faire des portraits à l'insu des personnes. Mais à mon sens la photographie sert à prendre en souvenir un instant de sa vie...D'ailleurs, si tu veux je pourrais t'envoyer les photo ? Peut-être que ça pourra te servir plus tard...Ou même sur Wizardgram." Je n'étais pas une professionnelle, alors je ne pouvais pas lui ordonner de me citer en utilisant mes clichés et puis dans le fond, je n'en avais pas tellement envie. Je l'observais prendre son téléphone avant de me dire que, j'aurais pu avoir plus de modèle si j'étais venu plus tôt.
Je secouais doucement la tête, "En réalité, c'est très bien ainsi ! Devoir gérer plusieurs personnes qui de toute façon, feront en sorte de se mettre en avant pour avoir une place sur la photographie...Ce n'est pas pour moi. Le naturel !" Je riais un peu, "Je devrais surement te laisser tranquille, tu as l'air de vouloir continuer de danser." J'avais remarqué ses mouvements à la reprise de la musique et il était évident qu'elle avait besoin de se détendre en pratiquant ce sport.
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Re: Improvisation feat. Apsara Chankimha
Jeu 15 Fév 2024 - 14:52
Improvisation@Brunelle Dans
Les photos défilaient doucement sous ses yeux et un sourire doux s’articula en diapason. Danser était une chose qui lui permettait de se vider la tête et s’il lui arrivait souvent de profiter du grand miroir pour revoir sa posture, elle ne s’était jamais attardée sur le rendu. C’était comme si elle se contentait de mobiliser un pantin, ou une silhouette sans visage. Elle ne s’était jamais vu -Non. Elle n’avait jamais pris le temps de se regarder comme un tout.
« Tu fais un superbe travail ! Je n’ai jamais été doué pour les photos. Je n’ai pas le truc. »
A dire vrai, elle ne s’y était jamais essayée non plus. Elle préférait cent fois contempler le travail de Luan, comme elle le faisait face aux peintures du Blackthorn.
« De même, Brunelle ! » son sourire s’agrandit, illuminant sa bouille.
« Oh oui j’aimerai beaucoup si ça ne te dérange pas ! Tiens attends… » elle se mit à farfouiller dans ses affaires et en sortit son portable. Son pouce et son index glissèrent, tapèrent et en deux temps trois mouvements, son profil wizardgram s’afficha. Elle tendit ensuite l’appareil à la sorcière. « Laisses-moi te follow, ce sera plus simple. Je pourrais découvrir plus en détails ton travail de cette façon ! »
Ses prunelles s’écarquillèrent tout rond lorsque Brunelle mentionna son envie de danser. Pourquoi est-ce qu’elle… Oh ! Elle vissa ses talons au sol, comme prise en faute.
« Excuses-moi, je me laisse emporter parfois. Souvent. C’est pas très sympa de ma part. » Elle rit un peu avant de faire la moue « Je devrais pouvoir me tenir ! A moins que tu ne souhaites faire d’autres clichés ? »
« Tu fais un superbe travail ! Je n’ai jamais été doué pour les photos. Je n’ai pas le truc. »
A dire vrai, elle ne s’y était jamais essayée non plus. Elle préférait cent fois contempler le travail de Luan, comme elle le faisait face aux peintures du Blackthorn.
« De même, Brunelle ! » son sourire s’agrandit, illuminant sa bouille.
« Oh oui j’aimerai beaucoup si ça ne te dérange pas ! Tiens attends… » elle se mit à farfouiller dans ses affaires et en sortit son portable. Son pouce et son index glissèrent, tapèrent et en deux temps trois mouvements, son profil wizardgram s’afficha. Elle tendit ensuite l’appareil à la sorcière. « Laisses-moi te follow, ce sera plus simple. Je pourrais découvrir plus en détails ton travail de cette façon ! »
Ses prunelles s’écarquillèrent tout rond lorsque Brunelle mentionna son envie de danser. Pourquoi est-ce qu’elle… Oh ! Elle vissa ses talons au sol, comme prise en faute.
« Excuses-moi, je me laisse emporter parfois. Souvent. C’est pas très sympa de ma part. » Elle rit un peu avant de faire la moue « Je devrais pouvoir me tenir ! A moins que tu ne souhaites faire d’autres clichés ? »
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Re: Improvisation feat. Apsara Chankimha
Ven 16 Fév 2024 - 21:49
@Apsara Chankimha - Mon appareil avait fais défiler les photographies de la jeune danseuse et j'avais une certaine fierté. J'étais véritable conquise par l'effet noir et blanc et ce corps magnifique en mouvement. Je m'étais fais un plaisir de lui montrer et de voir son regard s'illuminer en réalisant que s'était bien elle sur les clichés. Je souriais à sa remarque, "En réalité, ce n'est pas si sorcier que ça..." Je riais un peu, "Il faut juste connaître le bon réglage et puis parfois, on se dit qu'on a fait du mauvais travaillé et en réalité, on va le montrer à quelqu'un d'autre qui va l'adorer." Je retirais la sangle autour de mon cou qui retenait mon appareil photo.
Je le posais délicatement au sol avant d'attraper le téléphone de Apsara pour aller sur mon profil Wizargram et l'inscrire à mes followers. Je lui rendais ensuite son téléphone avant de sortir le mien pour en faire de même en répondant à l'invitation. Je remarquais alors qu'elle avait la bougeotte et je ne voulais pas la déranger plus longtemps, elle semblait vouloir bouger encore. "Pas de soucis, ne t'inquiète pas je comprends !" Un sourire se dessina sur mes lèvres, "Et si tu m'apprenais quelques pas de danse ? Je pourrais te montrer des petites astuces pour faire des photographies sur Wizargram ?!" Son énergie me donnait envie de tenter aussi l'aventure et d'essayer de danser. Je n'étais pas spécialement douer pour cette activité, mais j'étais tout de même curieuse d'apprendre un peu plus de pas. "Je suis maladroite par contre !" Je riais un peu, "Bien que j'ai réussi à ne pas écraser les pieds de mon cavalier surprise lors du bal de Yule." Je faisais un petit V de la victoire avec mon index et mon majeur, avant de rire une nouvelle fois.
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Re: Improvisation feat. Apsara Chankimha
Lun 19 Fév 2024 - 16:39
Improvisation@Brunelle Dans
Un grand -non, rectification, un immense sourire apparut sur son visage. Ses joues pleines se creusèrent et deux minuscules fossettes apparurent sous les yeux de la photographe. Cette dernière n’aurait pas pu lui accorder plus grande joie.
« Oh bien sûr ! Même autant que tu veux. Je ne suis pas le professeur idéal mais je tâcherai de faire de mon mieux. »
Apsara n’avait pas l’habitude de traduire par des mots ce qui se passaient dans sa tête lorsqu’elle se mettait à danser. Ce n’était qu’un enchevêtrement de sensations, d’émotions, qui s’exprimaient le plus naturellement du monde. D’aucun dirait même qu’elle parlait vrai lorsqu’elle foulait le parquet de la salle.
« J’ai de bon prof ! » dont un particulièrement strict à l’université, mais autant ne pas le lui préciser. « Je suis certaine qu’on pourrait bien s’amuser ! Et je prendrai tes conseils avec grand plaisir. »
La thaïlandaise rit de bon cœur en entendant parler de sa maladresse.
« Si tu as pu survivre à ce bal, je ne me fais pas de soucis ! Avec qui est-ce que tu t'es retrouvée ? D’ailleurs, tu voudrais que je t’apprenne l’art de la danse de salon ? On ne sait jamais quand ce genre de situation nous tombe dessus, n’est-ce pas ? » Son rire fit tressauter ses épaules tant et si bien qu’elle eut du mal à déverrouiller son téléphone.
« Ou autre chose peut-être ? Qu’est-ce que tu aimes comme style de musique ? »
« Oh bien sûr ! Même autant que tu veux. Je ne suis pas le professeur idéal mais je tâcherai de faire de mon mieux. »
Apsara n’avait pas l’habitude de traduire par des mots ce qui se passaient dans sa tête lorsqu’elle se mettait à danser. Ce n’était qu’un enchevêtrement de sensations, d’émotions, qui s’exprimaient le plus naturellement du monde. D’aucun dirait même qu’elle parlait vrai lorsqu’elle foulait le parquet de la salle.
« J’ai de bon prof ! » dont un particulièrement strict à l’université, mais autant ne pas le lui préciser. « Je suis certaine qu’on pourrait bien s’amuser ! Et je prendrai tes conseils avec grand plaisir. »
La thaïlandaise rit de bon cœur en entendant parler de sa maladresse.
« Si tu as pu survivre à ce bal, je ne me fais pas de soucis ! Avec qui est-ce que tu t'es retrouvée ? D’ailleurs, tu voudrais que je t’apprenne l’art de la danse de salon ? On ne sait jamais quand ce genre de situation nous tombe dessus, n’est-ce pas ? » Son rire fit tressauter ses épaules tant et si bien qu’elle eut du mal à déverrouiller son téléphone.
« Ou autre chose peut-être ? Qu’est-ce que tu aimes comme style de musique ? »
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Re: Improvisation feat. Apsara Chankimha
Mar 20 Fév 2024 - 18:00
@Apsara Chankimha- Ma demande était sans doute complètement folle et je n'étais pas certaine que la jeune femme serait très motivé à m'apprendre des pas de danse, mais, si la demande n'était pas formulée on ne pouvait pas connaître la réponse. A ma grande surprise, elle semblait ok et même motivée au vue de son grand sourire. J'en fis de même avant de me relever pour la suivre sur le parquet de la salle de danse, je m'excusais d'ailleurs d'avance pour ma maladresse tout en indiquant tout de même, que je n'avais pas écrasé les pieds de mon cavalier de bal. Apsara semblait croire que si j'avais survécu au bal, s'était un bon présage de mes capacités. Je riais légèrement, "C'est plutôt mon cavalier qu'il faut remercier je crois." Je souriais tandis qu'elle me demandait avec qui j'étais tombé, "Caël Muller, un auror...Tu le connais ?" Pour ma part, s'était la première fois que j'avais fais sa rencontre.
J'écoutais la jeune femme me poser mille questions et il me fallait un peu de temps pour tout comprendre. "Oula oula ! Doucement !" Je riais un peu, "Tu sais que c'est une superbe idée ! J'avoue ne pas être très douée pour ce genre de danse, donc ça serait une occasion super ! Tu en connais beaucoup ?" J'interrogeais curieuse de savoir tout ce qu'elle pouvait connaître comme style de danse de salon, il fallait dire qu'à mes yeux, il avait une multitude de danse différentes. "Et bien je dirais que j'écoute plus des musiques pas vraiment connu comme Kiki Rockwell par exemple ou Aurora...Enfin en réalité, je n'ai pas vraiment de style particulier, je peux tout écouter." Je souriais un peu, "Et toi ? Tu aimes quel genre de style ? Plutôt des choses qui bougent je suppose ?" Etant une danseuse, elle devait aimer les sons qui lui permettaient de pouvoir bouger.
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Re: Improvisation feat. Apsara Chankimha
Mer 21 Fév 2024 - 14:36
Improvisation@Brunelle Dans
Apsara était ravie de pouvoir partager sa passion avec quelqu’un, d’autant plus si cette personne était une néophyte. Elle ne connaissait personne qui ne puisse résister à la musique. Il y avait toujours une émotion qui s’en dégageait, bonne ou mauvaise. Le rythme était présent en toute chose, si tant est qu’on y accorde un peu d’attention. Le cœur, d’abord et avant tout. Puis le bruit de la foule, de l’environnement, des doigts tapotant sur une cuisse… Il suffisait de s’ouvrir au monde pour s’en apercevoir. La danse était une façon comme une autre d’y répondre, d’échanger des émotions internes en forme de communication. Pour les autres, bien sûr mais aussi et avant tout pour soi. Pour elle, s’était même plus que ça. Elle était garante de sa paix intérieure.
« Caël Muller ? Hm non. Enfin je connais sa famille de nom. Je ne suis ici que depuis trois ans mais c’est une famille réputée. La compagnie était agréable j’espère ? » et elle espérait fort que les Chankimha n’en ait jamais entendu parler. Il ne manquerait plus que ça tiens. Qu’ils l’oublient un peu..
« On aurait pu tomber ensemble, j’y pense ! J’ai été jeté sur Maximilien Leroy pour ma part. Un ange ce mec. Il est en dernière année. Tu l’as peut-être déjà croisé ? »
Elle lui offrit un large sourire avant de lui poser une, deux… Une myriade de questions. La faute à l’enthousiasme ! Oups. Elle gonfla les joues, l’air contrite.
« Excuses-moi. Je m’emballe vite des fois. J’ai pu apprendre plusieurs types de valse. Je me suis saignée les pieds depuis toute petite dessus sur la version anglaise. A l’heure actuelle, je suis plus attirée par des danses modernes. Plus libres ! »
Nouveau sourire. Sourcil redressé. « Kiki Rockwell ? Je ne connais pas. Il faudra que tu me fasses écouter ! Aurora par contre… Seigneur, elle a une voix de déesse. J’ai déjà présenté une danse dessus en cours. C’était l’année dernière il me semble. »
Son index se mit à tapoter sa joue, signe qu’elle cherchait la date exacte dans les tréfonds de sa mémoire. Arf. Elle n’arrivait jamais à retenir quoique ce soit. Les visages, les émotions oui. Un détail terriblement précis qui n’aidait en rien à se souvenir aussi. Se fixer un repère dans le temps ? Un enfer.
« J’ai des gouts très éclectiques. Tout dépend de mon humeur du moment, ou de ce que je veux faire ressortir. Un air de piano, une voix sans instru.. Ou de la musique urbaine, brésilienne… Tout dépend ! La fois dernière, j’étais sur du Destiny Rogers. Tomboy, si tu connais ? Et la fois d’avant, God de New Jeans. Avant que tu n’arrives, c’était Heathens de Twenty one pilots. Demain, je pourrais aussi bien danser sur du classique que du grunge. Ma roomate me déteste à cause de ça ! »
Elle rit doucement, à peine coupable.
« Qu’est-ce que tu aimerais ? Je suis à ton service Brunelle. »
mentions : @Caël Muller @Maximilien Leroy
« Caël Muller ? Hm non. Enfin je connais sa famille de nom. Je ne suis ici que depuis trois ans mais c’est une famille réputée. La compagnie était agréable j’espère ? » et elle espérait fort que les Chankimha n’en ait jamais entendu parler. Il ne manquerait plus que ça tiens. Qu’ils l’oublient un peu..
« On aurait pu tomber ensemble, j’y pense ! J’ai été jeté sur Maximilien Leroy pour ma part. Un ange ce mec. Il est en dernière année. Tu l’as peut-être déjà croisé ? »
Elle lui offrit un large sourire avant de lui poser une, deux… Une myriade de questions. La faute à l’enthousiasme ! Oups. Elle gonfla les joues, l’air contrite.
« Excuses-moi. Je m’emballe vite des fois. J’ai pu apprendre plusieurs types de valse. Je me suis saignée les pieds depuis toute petite dessus sur la version anglaise. A l’heure actuelle, je suis plus attirée par des danses modernes. Plus libres ! »
Nouveau sourire. Sourcil redressé. « Kiki Rockwell ? Je ne connais pas. Il faudra que tu me fasses écouter ! Aurora par contre… Seigneur, elle a une voix de déesse. J’ai déjà présenté une danse dessus en cours. C’était l’année dernière il me semble. »
Son index se mit à tapoter sa joue, signe qu’elle cherchait la date exacte dans les tréfonds de sa mémoire. Arf. Elle n’arrivait jamais à retenir quoique ce soit. Les visages, les émotions oui. Un détail terriblement précis qui n’aidait en rien à se souvenir aussi. Se fixer un repère dans le temps ? Un enfer.
« J’ai des gouts très éclectiques. Tout dépend de mon humeur du moment, ou de ce que je veux faire ressortir. Un air de piano, une voix sans instru.. Ou de la musique urbaine, brésilienne… Tout dépend ! La fois dernière, j’étais sur du Destiny Rogers. Tomboy, si tu connais ? Et la fois d’avant, God de New Jeans. Avant que tu n’arrives, c’était Heathens de Twenty one pilots. Demain, je pourrais aussi bien danser sur du classique que du grunge. Ma roomate me déteste à cause de ça ! »
Elle rit doucement, à peine coupable.
« Qu’est-ce que tu aimerais ? Je suis à ton service Brunelle. »
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Re: Improvisation feat. Apsara Chankimha
Mer 21 Fév 2024 - 21:40
@Apsara Chankimha - J'interrogeais Apsara si, elle avait déjà eu l'occasion de rencontrer Caël Muller avec qui j'avais partagé une danse au bal de Yule. De tout évidence, elle ne le connaissait pas, mais j'apprenais qu'il faisait partie d'une famille réputé du coin. Je hochais la tête, "Oui, la compagnie était agréable ! Il est très gentil et rassurant...Surtout que j'étais pas sur de moi pour la danse." Je riais un peu, j'avais eu peur à plusieurs reprises de lui marcher sur les pieds, "Sa femme et ses enfants, son adorable aussi !" J'avais eu l'honneur d'aller la saluer après la danse, histoire de ne pas mettre de malaise entre eux. Je secouais la tête à l'annonce du prénom, "Non, ça ne me parle pas...Mais effectivement on aurait pu se croiser, bien que je sois pas resté trop longtemps...La fatigue m'a vite emportée." Je souriais dissimulant la véritable raison qui m'avait fais prendre la fuite du bal.
Je lui expliquais ensuite mes goûts musicaux et elle ne semblait pas connaître Kiki Rockwell, un sourire se dessina sur mes lèvres à l'idée de pouvoir lui faire découvrir. "Oui ! Aurora...C'est une voix d'ange...Comme le Meg Myers ou Fever ray, Trobar de morte aussi font des super sons...Bien que ça soit plus mystique quand même...J'écoute beaucoup de choses pour tout citer je crois." Je riais un peu avant d'entendre la liste qu'elle me donnait. Je notais cependant, les noms dans mon esprit afin de pouvoir les écouter plus tard. Je réfléchissais un instant avant d'aller récupérer mon téléphone, "Eh bien je te propose quelque chose avant de commencer les danses de salon..." Je riais un peu avant de revenir vers elle, "Tu crois qu'on pourrait trouver une chorégraphie sur ce genre de musique ? C'est Kiki Rockwell et j'ai toujours voulu tenté de faire quelque chose de jolie sur sa musique qui parle...De la chasse aux sorcières..." Je souriais légèrement, la chanteuse avait un univers très particulier mais, avec une énergie incroyable à mes yeux.
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Re: Improvisation feat. Apsara Chankimha
Jeu 22 Fév 2024 - 11:11
Improvisation@Brunelle Dans
Un doux sourire s’articula sur les lèvres de la thaïlandaise. Brunelle et elle avait eu de la chance de tomber sur des partenaires de danse agréables et compétents. Cumuler ces deux talents pouvait s’avérer rare et la soirée n’en devenait que plus belle. Maximilien avait même réussi à chasser ses nuages grâce à quelque pas de danse ! Et aussi à lui glisser une drôle d’idée en tête concernant James. Eux, ensemble ? Erk. Non. Ce serait définitivement trop bizarre. Ce serait comme imaginer embrasser son propre frère. De quoi donner de l’urticaire !
« Tu as pu faire une rencontre intéressante. C’est toujours ça de pris ! Tu serais peut-être amenée à les recroiser, qui sait ? »
La brune hocha la tête, sans se départir de son sourire.
« Tu auras sans doute d’autres occasions de le croiser, que ce soit à la fac ou en soirée. Tu suis quel cursus d’ailleurs ? Si ça se trouve, on a cours dans des salles voisines sans même le savoir. Ce serait un sacré coup du sort ! » puis elle rit, petit lutin malicieux.
« Ok ok ! Tu viens de me donner toute une liste d’artistes que je me dois de découvrir. Je devrais prendre des notes… Ou mieux ! On devrait se faire une session binge drinking musical un de ces jours. Qu’est-ce que tu en penses ? »
Son rire rebondit aux quatre coins de la salle, venant et repartant au gré de la conversation. Brunelle lui paraissait être une jeune femme tout en douceur mais aussi pleine de vie. De bonté aussi. Il fallait qu’elle pense à remercier le destin pour cette superbe rencontre.
« Bien sûr ! Attends, je me déconnecte des enceintes, comme ça tu pourras… » Tudum. « Voilà ! Et si tu lançais le morceau une première fois, que je puisse voir ce que ça donne ? »
Sa tête dodelina en rythme avec le bruit des cloches tandis que ses doigts pianotaient le long de sa cuisse. Ses paupières se fermèrent et son sourire se métamorphosa. Il était plus… Joueur ? Maybe. Ok. Cette musique était extra. La vibe, les paroles… Y’avait clairement matière à faire quelque chose de sympa. A voir jusqu’où les filles pouvaient aller ?
« Elle est dingue ! J’adore. Vraiment. » Ses grands yeux sombres se rouvrirent et s’accrochèrent au sien. « Et si tu me montrais comment tu bouges, là comme ça ? Ca me donnerait une idée de ce que cette musique te fais ressentir. On partirait de là. »
C’est qu’une chorégraphie imposée, sans sensation, sans émotion, c’était tout de suite moins drôle à créer.
« Tu as pu faire une rencontre intéressante. C’est toujours ça de pris ! Tu serais peut-être amenée à les recroiser, qui sait ? »
La brune hocha la tête, sans se départir de son sourire.
« Tu auras sans doute d’autres occasions de le croiser, que ce soit à la fac ou en soirée. Tu suis quel cursus d’ailleurs ? Si ça se trouve, on a cours dans des salles voisines sans même le savoir. Ce serait un sacré coup du sort ! » puis elle rit, petit lutin malicieux.
« Ok ok ! Tu viens de me donner toute une liste d’artistes que je me dois de découvrir. Je devrais prendre des notes… Ou mieux ! On devrait se faire une session binge drinking musical un de ces jours. Qu’est-ce que tu en penses ? »
Son rire rebondit aux quatre coins de la salle, venant et repartant au gré de la conversation. Brunelle lui paraissait être une jeune femme tout en douceur mais aussi pleine de vie. De bonté aussi. Il fallait qu’elle pense à remercier le destin pour cette superbe rencontre.
« Bien sûr ! Attends, je me déconnecte des enceintes, comme ça tu pourras… » Tudum. « Voilà ! Et si tu lançais le morceau une première fois, que je puisse voir ce que ça donne ? »
Sa tête dodelina en rythme avec le bruit des cloches tandis que ses doigts pianotaient le long de sa cuisse. Ses paupières se fermèrent et son sourire se métamorphosa. Il était plus… Joueur ? Maybe. Ok. Cette musique était extra. La vibe, les paroles… Y’avait clairement matière à faire quelque chose de sympa. A voir jusqu’où les filles pouvaient aller ?
« Elle est dingue ! J’adore. Vraiment. » Ses grands yeux sombres se rouvrirent et s’accrochèrent au sien. « Et si tu me montrais comment tu bouges, là comme ça ? Ca me donnerait une idée de ce que cette musique te fais ressentir. On partirait de là. »
C’est qu’une chorégraphie imposée, sans sensation, sans émotion, c’était tout de suite moins drôle à créer.
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Re: Improvisation feat. Apsara Chankimha
Ven 23 Fév 2024 - 17:13
@Apsara Chankimha - J'indiquais à la jeune femme avec qui j'avais pu danser au bal, enfin avec qui on m'avait forcé à danser. Mais j'étais plutôt contente, au final, Caël avait été très aimable avec moi et sa femme aussi. "Peut-être bien ! Après tout il est auror." Cela dit, je gardais pour moi les conditions dans laquelle j'allais le retrouver puisque j'avais été informé du changement de main de mon dossier concernant mon père. "Je fais le cursus de journalisme, c'est plus pour devenir photographe que journaliste...Je ne m'imagine pas courir partout pour relater des informations ! Mais comme le cursus permet d'ouvrir des portes comme photographe, je me suis dis que c'était le meilleur à faire." Je souriais, ma passion n'était jamais loin dans mes conversations ou mes actions, "Et toi ? Tu as choisis une voie pour devenir danseuse ?" Vu comment elle bougeait, je ne doutais pas qu'elle aurait un grand succès dans ce métier, en plus d'avoir un physique à tomber par terre. "Dis moi, tu es de quelle origine ? Parce que ton beau visage typé et tes jolies yeux en amande me font penser que tu as des origines asiatique peut-être ?" J'étais curieuse mais, ça n'était nullement déplacé. J'étais déjà entrain d'imaginer des vêtements et tout une série de photographie possible de faire.
Je l'écoutais m'interroger sur mes goûts musicaux et si au départ, seulement deux venaient dans mon esprit, c'est en parlant d'Aurora que plusieurs groupes et chanteurs venaient s'entrechoquer dans mon crâne. "Oh oui ! Ce serait une super idée ! Et l'occasion de découvrir des choses !" Je connectais mon téléphone en Bluetooth tandis que Apsara venait de déconnecter le sien. Une fois installé sur l'enceinte, je lançais une nouvelle fois la musique de Kiki Rockwell, je me délectais de l'ambiance qui pouvait ressortir de la chanson avant d'ouvrir de grands yeux en entendant la danseuse de lui montrer comment je bougeais. "Euh...Vraiment ? Tu es prête à voir le carnage ?" Je riais un peu avant de poser mon téléphone pour me décaler dans la pièce de danse.
Je fermais un instant les yeux pour me laisser porter par la musique, je levais les bras au dessus de ma tête avant de les redescendre tel un serpent, mon bassin se mit à onduler, les yeux toujours fermés pour ne pas voir mon reflet dans le miroir. Mon corps se laissait envouter par la musique et je me lâchais complétement, dansant à la fois sensuellement et de façon un peu mystique. Lorsque la musique se termina, je me laissais glisser sur le sol avant d'ouvrir les yeux et de voir mon reflet dans le miroir. "Désolé je me suis un peu laissé emporter..." Je me relevais en souriant un peu, je me doutais que ça ne devait pas être parfait aux yeux d'une danseuse expérimentée. Je n'avais pas le temps d'arriver à mon téléphone qu'un nouvelle musique se lança. "Oups ! Pardon !" Je riais un peu.
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Re: Improvisation feat. Apsara Chankimha
Mar 27 Fév 2024 - 16:31
Improvisation@Brunelle Dans
Apsara écoutait attentivement le portrait que Brunelle lui dressait de ce son cavalier. Elle n’avait jamais eu l’occasion de le croiser mais il lui semblait être une personne plutôt bonne, en plus d’être un bon danseur. Peut-être aura-t-elle l’occasion de le croiser un de ces jours ? Elle ne manquerait pas de lui en toucher un mot, si tel était le cas. En plus, savoir que le sang-pur était marié et avait sa succession assurée détendrait surement la sorcière. Pas de crainte à avoir sur le quand dira-t-on -ou plus exactement, quand dira sa famille ? Ils avaient l’œil partout ces temps-ci. Pire que Big brother. Après tout il est auror.
« Il est toujours bon d’avoir un auror sous le coude, crois-moi. » elle rit, en demi-teinte. Si la phrase avait été prononcé sur le ton de l’humour et sa moue emprunté à celle d’un lutin joueur, le souvenir d’une nuit désastreuse restait présent dans ses yeux sombres. Si Ian n’avait pas été présent, elle n’aurait pas donné cher de sa peau. Ni de sa santé mentale si elle avait été contrainte de relâcher le serpent, comme sa mère se plaisait à surnommer ses vaines tentatives de défenses.
Ses doigts fins se mirent à jouer avec l’une de ses mèches brunes et à l’entortiller, encore et encore, autour de son index. S’occuper pour chasser les souvenirs, les balayer sous le tapis. Son sourire resta suspendu à ses lèvres, plus fort que tout. Elle se concentra sur la présentation de la photographe, et jeta un regard de l’appareil à elle. Ceci explique cela. Ça doit être génial, de pouvoir vivre de sa passion. Ou de tout faire pour, dans son cas.
« Oh ! Justement. Max est dans la même filière que toi. Ce n’est qu’une question de temps avant que vos chemins ne se croisent. Tu verras, il est terriblement mignon ! » Ses mots résonnèrent à ses oreilles et aussitôt, ses yeux s’agrandirent tout rond. « Mignon dans le sens de chou ! D’adorable ! Pas mignon comme… Enfin tu vois ce que je veux ? » Tourner sept fois sa langue dans sa bouche, tout ça…« J’imagine qu’avec ce cursus tu auras l’occasion de faire des rencontres intéressantes, voir de te faire un joli carnet d’adresse par la suite. Je te le souhaite en tout cas ! Pour le peu que je puisse juger, tu es douée et passionnée. »
C’était touchant de sentir comme sa voix vibrait lorsqu’elle parlait de photographie. Ça donnait envie d’en entendre plus. Elle visualisait un feu bruler au fond d’elle et irradier, juste de quoi réchauffer ceux qui se trouvaient être à ses côtés. La thaïlandaise n’y connaissait rien et les rares explications fournies par Luan n’étaient pas ce qu’il y avait de plus claires. Bru, elle, piquait sa curiosité.
Sa tête se secoua doucement de droite à gauche et sa moue se métamorphosa. Elle n’était pas triste, juste… Résignée ? C’était plus facile que d’être déçue ou de risquer de se battre, quand on a tout à perdre. Pas le plus honorable, certes, mais elle n’avait jamais dit l’être.
« J’aurai adoré, malheureusement on ne fait pas toujours ce qu’on veut. Je suis en médicomagie, mais j’ai pu prendre les Arts scéniques en option. C’est toujours mieux que rien et ça me permet de goûter à la scène, même si je ne pourrais jamais évoluer dessus. » Elle hocha les épaules avec nonchalance. Montrer que ça ne nous touche pas. S’en convaincre. « Être danseuse n’est pas pour quelqu’un comme moi. » les mots de sa mère, à la lettre près.
Pas le temps de s’épandre que la Grise la questionna sur ses origines, la complimenta sur son physique. Elle n’avait aucun problème avec son histoire (sur la façade, cela va de soi) et parlait avec plaisir de son pays. Si on devait gommer une certaine partie de son histoire, nul doute qu’elle aurait déjà eu le mal du pays. Comme Lulu. En ce qui concernait ses traits physiques, par contre, c’était une toute autre histoire. Elle ne s’aimait pas. Ne le pouvait pas. Ça avait été tant et si bien répété par ceux dont l’avis surpassait tout autre, qu’elle ne savait se voir autrement que par ses défauts. Imaginaires. Exagérés. Ses joues rondes devinrent vite cramoisies et elle détourna les yeux.
« J-Je suis originaire de Thaïlande. Bangkok. J’ai de la famille aux Etats-Unis, du côté de ma mère, mais… Enfin, comme tu peux le voir ce n’est pas ce qui ressort le plus. Hm. Je suis arrivée ici seulement quelques jours avant de commencer ma première année. Ma mère m’a permis d’apprendre l’anglais et de me débarrasser de mon accent. En partie. Il parait que j’ai récupéré celui de mes cousins. L’américain. Je ne m’en rends pas vraiment compte, je t’avoue. » Diarrhée verbale générée par sa timidité ? Check. « Et toi alors ? Tu n’as pas cette patate chaude qu’on les britanniques, lorsqu’ils parlent. Tu n’es pas d’ici, toi aussi ? J’me trompe peut-être. Tu n’es pas obligée de répondre si ça te gène ou… » Rames ma fille, rames.
La discussion glissa bien vite sur leurs goûts musicaux, un sujet qui mettait Apsara autrement plus à l’aise. Son sourire se raccrocha bien vite au visage et elle retrouva une teinte nettement moins rouge. Brunelle lui fit découvrir Kiki et elle se jura de se renseigner sur les autres titres de l’artiste. Son style était vraiment unique.
Ensorcelant. Son corps s’étaient mis à se mouvoir par lui-même, comme entrainée par une force mystérieuse. L’appel de la dance. Une idée de chorégraphie se dessina dans son esprit mais elle n’en toucha pas un mot à la sorcière. Pas tout de suite. Elle voulait déjà savoir ce qui pouvait lui plaire.
« Le carnage ? Je n’en crois pas un mot ! » Elle accompagna son rire du sien et se décala, de façon à lui laisser l’espace nécessaire.
Ses prunelles sombres se mirent à pétiller en voyant l’âme de la sorcière s’embraser. Elle était belle. Magnifique. Non, c’était quelque chose d’autrement plus envoutant qui se dégageait d’elle lorsqu’elle dansait. Quelque chose s’alluma en elle en réponse. Un braiser. Timide. Qu’elle garda secret. Elle mourrait d’envie de la rejoindre, de suivre ses pas. C’était plus fort qu’elle, quelque chose l’attirait. Immobile, envers et contre tout, elle l’observait. Peut-être avec un peu trop d’intensité ? Ses yeux étaient fermés. C’était une chance.
Finalement, elle alla rejoindre la sorcière au sol et lui tendit la main pour l’aider à se relever.
« Tu étais époustouflante Bru. Sincèrement. J’étais… » Quoi ? Hypnotisée ? Oui. Indubitablement. Sa bouche se pinça, juste le temps de lui permettre de choisir un tout autre qualificatif. « … Emerveillée. Tu as réussi à exprimer une émotion vraiment vibrante, à donner vie à ses paroles. Ce n’est pas rien. Tu peux être fière de toi ! Une catastrophe, qu’elle disait. Tsss » Taquine, la Pokeby la bouscula gentiment avant d’interrompre ses pas. Cette musique… Elle la connaissait.
« Ok ! Je t’adore. C’est officiel. Je suis amoureuse de cette chanson. » Elle rit de nouveau. C’était facile, avec Brunelle. « J’avais entrepris de créer quelque chose dessus mais il me manquait un partenaire… Ou une ? » Un sourire étrange se dessina sur ses lèvres, juste avant qu’elle ne la contourne pour retourner se placer au centre de la pièce. Ok. Kiki, donc.
Son visage changea aussitôt les premières notes crachées par l’enceinte. Quelque chose d’autre se dégageait de l’asiatique. De l’assurance. De la sensualité. De la féminité. Des choses qu’elle s’attachait à réduire au silence depuis plus de vingt et un ans.
« T’as proposé des choses intéressantes ! Autant les garder. Tes mouvements collaient vachement bien. On pourrait faire… Oui. Comme ça. »
Son corps commença à se mouvoir. Le rythme s’imprima dans chacun de ses gestes, de ses expressions. Jusqu’au bout de ses doigts. Ses mains glissaient sur son corps, sur ses hanches. Elle se jeta au sol, comme Brunelle peu de temps avant, mais y resta. Elle attrapa ses jambes, cambra son corps, cacha son visage sous sa longue chevelure sombre. Possédée. Tentatrice. Comme ces sorcières imaginaires auxquelles les moldus faisaient la chasse. Elle se releva, se contorsionna, puis sourit en se stoppant à la fin de la musique.
« Cette chanson est vraiment géniale ! » Voilà. Le visage de poupon venait de reprendre place. Aussi simplement qu’un claquement de doigt.
« Il est toujours bon d’avoir un auror sous le coude, crois-moi. » elle rit, en demi-teinte. Si la phrase avait été prononcé sur le ton de l’humour et sa moue emprunté à celle d’un lutin joueur, le souvenir d’une nuit désastreuse restait présent dans ses yeux sombres. Si Ian n’avait pas été présent, elle n’aurait pas donné cher de sa peau. Ni de sa santé mentale si elle avait été contrainte de relâcher le serpent, comme sa mère se plaisait à surnommer ses vaines tentatives de défenses.
Ses doigts fins se mirent à jouer avec l’une de ses mèches brunes et à l’entortiller, encore et encore, autour de son index. S’occuper pour chasser les souvenirs, les balayer sous le tapis. Son sourire resta suspendu à ses lèvres, plus fort que tout. Elle se concentra sur la présentation de la photographe, et jeta un regard de l’appareil à elle. Ceci explique cela. Ça doit être génial, de pouvoir vivre de sa passion. Ou de tout faire pour, dans son cas.
« Oh ! Justement. Max est dans la même filière que toi. Ce n’est qu’une question de temps avant que vos chemins ne se croisent. Tu verras, il est terriblement mignon ! » Ses mots résonnèrent à ses oreilles et aussitôt, ses yeux s’agrandirent tout rond. « Mignon dans le sens de chou ! D’adorable ! Pas mignon comme… Enfin tu vois ce que je veux ? » Tourner sept fois sa langue dans sa bouche, tout ça…« J’imagine qu’avec ce cursus tu auras l’occasion de faire des rencontres intéressantes, voir de te faire un joli carnet d’adresse par la suite. Je te le souhaite en tout cas ! Pour le peu que je puisse juger, tu es douée et passionnée. »
C’était touchant de sentir comme sa voix vibrait lorsqu’elle parlait de photographie. Ça donnait envie d’en entendre plus. Elle visualisait un feu bruler au fond d’elle et irradier, juste de quoi réchauffer ceux qui se trouvaient être à ses côtés. La thaïlandaise n’y connaissait rien et les rares explications fournies par Luan n’étaient pas ce qu’il y avait de plus claires. Bru, elle, piquait sa curiosité.
Sa tête se secoua doucement de droite à gauche et sa moue se métamorphosa. Elle n’était pas triste, juste… Résignée ? C’était plus facile que d’être déçue ou de risquer de se battre, quand on a tout à perdre. Pas le plus honorable, certes, mais elle n’avait jamais dit l’être.
« J’aurai adoré, malheureusement on ne fait pas toujours ce qu’on veut. Je suis en médicomagie, mais j’ai pu prendre les Arts scéniques en option. C’est toujours mieux que rien et ça me permet de goûter à la scène, même si je ne pourrais jamais évoluer dessus. » Elle hocha les épaules avec nonchalance. Montrer que ça ne nous touche pas. S’en convaincre. « Être danseuse n’est pas pour quelqu’un comme moi. » les mots de sa mère, à la lettre près.
Pas le temps de s’épandre que la Grise la questionna sur ses origines, la complimenta sur son physique. Elle n’avait aucun problème avec son histoire (sur la façade, cela va de soi) et parlait avec plaisir de son pays. Si on devait gommer une certaine partie de son histoire, nul doute qu’elle aurait déjà eu le mal du pays. Comme Lulu. En ce qui concernait ses traits physiques, par contre, c’était une toute autre histoire. Elle ne s’aimait pas. Ne le pouvait pas. Ça avait été tant et si bien répété par ceux dont l’avis surpassait tout autre, qu’elle ne savait se voir autrement que par ses défauts. Imaginaires. Exagérés. Ses joues rondes devinrent vite cramoisies et elle détourna les yeux.
« J-Je suis originaire de Thaïlande. Bangkok. J’ai de la famille aux Etats-Unis, du côté de ma mère, mais… Enfin, comme tu peux le voir ce n’est pas ce qui ressort le plus. Hm. Je suis arrivée ici seulement quelques jours avant de commencer ma première année. Ma mère m’a permis d’apprendre l’anglais et de me débarrasser de mon accent. En partie. Il parait que j’ai récupéré celui de mes cousins. L’américain. Je ne m’en rends pas vraiment compte, je t’avoue. » Diarrhée verbale générée par sa timidité ? Check. « Et toi alors ? Tu n’as pas cette patate chaude qu’on les britanniques, lorsqu’ils parlent. Tu n’es pas d’ici, toi aussi ? J’me trompe peut-être. Tu n’es pas obligée de répondre si ça te gène ou… » Rames ma fille, rames.
La discussion glissa bien vite sur leurs goûts musicaux, un sujet qui mettait Apsara autrement plus à l’aise. Son sourire se raccrocha bien vite au visage et elle retrouva une teinte nettement moins rouge. Brunelle lui fit découvrir Kiki et elle se jura de se renseigner sur les autres titres de l’artiste. Son style était vraiment unique.
Ensorcelant. Son corps s’étaient mis à se mouvoir par lui-même, comme entrainée par une force mystérieuse. L’appel de la dance. Une idée de chorégraphie se dessina dans son esprit mais elle n’en toucha pas un mot à la sorcière. Pas tout de suite. Elle voulait déjà savoir ce qui pouvait lui plaire.
« Le carnage ? Je n’en crois pas un mot ! » Elle accompagna son rire du sien et se décala, de façon à lui laisser l’espace nécessaire.
Ses prunelles sombres se mirent à pétiller en voyant l’âme de la sorcière s’embraser. Elle était belle. Magnifique. Non, c’était quelque chose d’autrement plus envoutant qui se dégageait d’elle lorsqu’elle dansait. Quelque chose s’alluma en elle en réponse. Un braiser. Timide. Qu’elle garda secret. Elle mourrait d’envie de la rejoindre, de suivre ses pas. C’était plus fort qu’elle, quelque chose l’attirait. Immobile, envers et contre tout, elle l’observait. Peut-être avec un peu trop d’intensité ? Ses yeux étaient fermés. C’était une chance.
Finalement, elle alla rejoindre la sorcière au sol et lui tendit la main pour l’aider à se relever.
« Tu étais époustouflante Bru. Sincèrement. J’étais… » Quoi ? Hypnotisée ? Oui. Indubitablement. Sa bouche se pinça, juste le temps de lui permettre de choisir un tout autre qualificatif. « … Emerveillée. Tu as réussi à exprimer une émotion vraiment vibrante, à donner vie à ses paroles. Ce n’est pas rien. Tu peux être fière de toi ! Une catastrophe, qu’elle disait. Tsss » Taquine, la Pokeby la bouscula gentiment avant d’interrompre ses pas. Cette musique… Elle la connaissait.
« Ok ! Je t’adore. C’est officiel. Je suis amoureuse de cette chanson. » Elle rit de nouveau. C’était facile, avec Brunelle. « J’avais entrepris de créer quelque chose dessus mais il me manquait un partenaire… Ou une ? » Un sourire étrange se dessina sur ses lèvres, juste avant qu’elle ne la contourne pour retourner se placer au centre de la pièce. Ok. Kiki, donc.
Son visage changea aussitôt les premières notes crachées par l’enceinte. Quelque chose d’autre se dégageait de l’asiatique. De l’assurance. De la sensualité. De la féminité. Des choses qu’elle s’attachait à réduire au silence depuis plus de vingt et un ans.
« T’as proposé des choses intéressantes ! Autant les garder. Tes mouvements collaient vachement bien. On pourrait faire… Oui. Comme ça. »
Son corps commença à se mouvoir. Le rythme s’imprima dans chacun de ses gestes, de ses expressions. Jusqu’au bout de ses doigts. Ses mains glissaient sur son corps, sur ses hanches. Elle se jeta au sol, comme Brunelle peu de temps avant, mais y resta. Elle attrapa ses jambes, cambra son corps, cacha son visage sous sa longue chevelure sombre. Possédée. Tentatrice. Comme ces sorcières imaginaires auxquelles les moldus faisaient la chasse. Elle se releva, se contorsionna, puis sourit en se stoppant à la fin de la musique.
« Cette chanson est vraiment géniale ! » Voilà. Le visage de poupon venait de reprendre place. Aussi simplement qu’un claquement de doigt.
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Re: Improvisation feat. Apsara Chankimha
Mar 27 Fév 2024 - 19:11
@Apsara Chankimha - D'après Apsara, il était toujours bon d'avoir un Auror sous le coude, elle avait entièrement raison. Maintenant, que mon paternel savait où me trouver, il valait mieux que je garde contact avec des Aurors du coin. Cependant, je gardais cette histoire pour moi, enfin pour l'heure il n'y avait que les aurors ayant pris mon dossier et Elio qui m'avait soigné qui étaient au courant de l'histoire avec mon paternel. Ce n'était surement pas un sujet de conversation qu'on pouvait balancer comme ça lors d'une première rencontre, à moins que.
Enfin pour l'heure, la conversation se mit à tourner autour de la photographie et je ne pouvais me retenir de parler de cette passion dévorante. J'adorais ça et je ne pouvais m'imaginer faire autre chose, il était même hors de question pour moi de faire quoi que ce soit d'autre. Je savais que mon destin avait notifié la présence de la photographie dans ma vie, enfin c'était ce que je m'étais mise en tête depuis que j'avais découvert cet art si particulier, si intense, si beau. D'ailleurs, si on ne m'arrêtait pas, je pouvais passer des heures à parler de ça encore et encore, je pouvais souler les gens avec mes théories, mes réglages, les meilleurs appareils que je rêvais d'obtenir, une vraie passionnée en soit.
Apsara semblait connaître un garçon qui suivait la même filière que moi et je ne pouvais retenir un rire lorsqu'elle se justifia sur le fait de le trouver mignon, je secouais la main, "Ne t'inquiète pas ! Et libre à chacune de trouver un homme mignon que ce soit dans le sens chou ou même beauté...Y a pas de honte et je trouve que c'est plutôt une réaction totalement naturelle. Après ça ne signifie pas que tu aimerais une aventure avec lui." Je réfléchissais un instant, "D'ailleurs, je trouve que les gens ont trop tendance à faire des raccourcis à ce sujet, c'est vrai que le mot peut signifier plein de chose...C'est comme quand on trouve quelqu'un beau, ça peut être physiquement et souvent c'est le cas, mais on peut aussi trouver sa personnalité belle et agréable ou sa façon de penser...Enfin je m'égards."
Un nouveau sourire se dessina sur mes lèvres tandis que je venais la questionner sur la danse et sur son futur métier. Avait elle d'ailleurs prévue de devenir danseuse pro dans un futur proche ? J'apprenais que la jeune femme aurait aimé faire ce métier mais, qu'elle avait plutôt pris un cursus qui lui garantissait la sécurité de l'emploi. Elle était en médicomagie et un sourire se dessina sur mes lèvres en pensant à Elio. J'avais d'ailleurs l'impression qu'il avait une multitude de signe qui me faisait penser à lui, à moins que ça soit moi qui me faisait des idées. Je sortais de mes pensées en l'entendant dire que, le métier de danseuse n'était pas fais pour elle, je fonçais doucement les sourcils. "Excuse moi, mais j'imagine que cette phrase n'est pas de toi ?" Je la fixais un instant, "Je t'ai vu danser et c'est clairement fait pour toi ! On ne devrait pas choisir notre avenir sous prétexte qu'un parent n'est pas d'accord." Je haussais les épaules, j'avais la chance que ma mère ne s'oppose pas à mes décisions. "Enfin après, les histoires de famille c'est compliqué..." Je croisais mes bras sur ma poitrine en regardant un instant le sol de la salle.
Essayant de détendre l'atmosphère, je préférais l'interrogeais sur ses origines, je voyais ses joues devenir d'un léger rose à la suite de mon compliment. Je ne pouvais retenir un sourire, quand on trouvait une personne belle, il valait mieux le dire. C'était toujours flatteur et agréable dans un monde où on pointe uniquement ce qu'il ne va pas chez l'autre. Elle était donc de Bangkok avec des origines américaine, au moins on avait un point commun la dessus. J'apprenais que sa mère lui avait appris l'anglais afin de lui permettre de venir ici sans son accent. Je riais à sa remarque sur la façon de parler des anglais, "On va dire qu'ils articulent bien plus que nous, les américains...Ils ont des mots rallongés alors que nous, on les raccourcis un maximum." Je riais une nouvelle fois, "Mais bon, nous n'avons point la noblesse aux Etats-Unis et puis, j'ai accent particulier étant donné que je viens de l'Alska...On est un peu les bouseux des Etats-Unis ! Américain sans réellement l'être." Un nouveau rire fila entre mes lèvres. "J'ai vécu un petit temps du côté de New-York, mais j'ai jamais voulu perdre mon accent d'Alaska ! Il fait partie de moi et j'en suis plutôt fière. Savoir accepter qui on est, c'est important !" Je lui souriais sincèrement.
J'avais la sensation que la jeune thaïlandaise avait un passé plutôt douloureux, ce qui pouvait expliquer son besoin de faire disparaître son accent, mais également sa phrase sur la danse et elle. Heureusement, la musique arriva sur le tapis et je lui nommais des chanteurs que j'appréciais. Je n'avais pas prévu qu'en lui demandant de m'apprendre à danser, elle me demande de le faire toute seule au milieu de la salle. Je n'étais pas à l'aise avec cette idée et en plus, je savais que ça allait être un véritable carnage. Elle n'était pas prête à voir l'enfer sur terre, mais elle ne semblait pas pour autant vouloir changer d'avis. Je me plaçais donc au milieu de la salle avant de me mettre à danser tout en fermant les yeux, hors de question que je vois le malaise que j'allais créer autour de moi. Je terminais par terre avant d'ouvrir les yeux et de voir Apsara à mes côtés qui me tendait la main, je me relevais avec son aide.
Il avait semblait que ma performance soit appréciée par la jeune femme qui ne cessait de me complimenter sur ce que je venais de faire. Je secouais la tête, "Tu as le droit d'être sincère, je ne t'en voudrais pas si, tu as eu l'impression de voir un éléphant dans un magasin de porcelaine !" Je riais avant de filer rapidement éteindre mon téléphone qui lançait une nouvelle musique de ma playlist. Je me retournais en l'entendant me dire qu'elle aimait cette musique et qu'elle avait même envisager de faire quelque chose dessus, mais que seule, ça n'avait rien donné. "Vraiment ?" Je souriais alors qu'elle semblait vouloir qu'on essaie de faire une chorégraphie aussi dessus. "Euh...On pourrait tester oui..."
Je relançais la musique de Kiki tandis que Apsara se lançait à son tour tout en expliquant qu'on pouvait garder des mouvements que j'avais effectués. Je l'admirais alors et j'avais la sensation de voir la transformation d'une chenille en papillon magnifique. Elle venait de déployer ses ailes, comme lorsque je l'avais prise en photo. J'avais en face de moi une personne totalement différente quand elle dansait. C'était beau, mystique, artistique et terriblement sensuel et sexy. La musique se stoppa et ce fut la jeune thaïlandaise qui réapparût devant moi en m'indiquant que la chanson était super. "C'est toi qui est super ! Je continue à croire que tu devrais en faire ton métier." Je souriais une nouvelles fois, "Tu veux qu'on test sur Red Lights ? Je suis d'humeur à m'amuser un peu ! Tu me pardonne si je fais n'importe quoi d'accord ?" Je gardais mon sourire avant de lancer la musique et de me placer à côté d'elle. La musique et le clip étaient sensuel, je me doutais donc qu'il allait falloir jouer avec nos corps.
Je posais ma main sur ma poitrine tout en suivant les respirations des chanteurs avant de me pencher en avant et de jouer avec mes cheveux, cambrant mon dos pour me redresser. Je me tournais vers Apsara avant de glisser ma main dans sa nuque et de la faire reculer légèrement contre le mur. Je me laissais porter par la musique, mon corps glissa le long du sien avant de que je me redresse et que je pose mon doigt sur ma bouche tout en me reculant pour reprendre ma place sur le centre de la pièce, un sourire étira mes lèvres en la fixant un instant. Mon corps venait reprendre des mouvements sensuel tandis que, je faisais en sorte de ne jamais me regarder dans le miroir. Je glissais sur le sol, marchant à quatre pattes avant de me tourner sur le côté et de m'allonger sur le dos. Je me cambrais doucement sur le sol essayant de maîtriser les flash d'Elio que mon cerveau était entrain de m'envoyer. Pourquoi fallait il que je pense à lui au moment même où j'étais entrain d'effectuer une danse des plus sensuelles ?
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Re: Improvisation feat. Apsara Chankimha
Mer 6 Mar 2024 - 0:32
Improvisation@Brunelle Dans
Et libre à chacune de trouver un homme mignon. C’était tout à fait le genre de phrase qu’elle aimait dire à ses proches. Il fallait se sentir libre de penser, de délier sa langue ou d’agir, sans crainte d’un retour de bâton. Bien sûr, il fallait toujours prendre quelques précautions pour ne pas blesser son entourage mais dans les grandes lignes, il était nécessaire de se sentir libre. Il n’y avait rien de plus important que de se sentir libre d’être soi-même. Et pourtant ! L’Histoire a montré plus d’une fois qu’Apsara maitrisait le fais ce que je dis, pas ce que je fais. Si elle n’a pas le mérite d’être à l’origine de l’expression, elle en était malgré tout l’incarnation même. C’est que la peur sous-jacente était plus forte que tout et tirait avec merveille les ficelles de son esprit, refermant sa mâchoire ou appuyant sur le gros bouton rouge de l’overthinking. Ce n’était pourtant pas faute de chercher à l’éviter ! Il était là, plus voyant que le nez au milieu de la figure : Que vont penser les autres de moi ? Comment vont-ils interpréter ce que je dis ? Et si je n’étais pas comprise ? Et si ça remontait à Leurs Oreilles ? Et si ça tournait mal ? A chaque fois que le bouton était pressé, elle se sentait obligée de s’expliquer, si ce n’est de s’excuser. Il vaut mieux prévenir que guérir. Littéralement.
« Je suis d’accord avec toi, mais tout le monde ne partage pas cette vision des choses. Il y a tellement d’interprétation possible… Je ne vais rien t’apprendre là-dessus ! »
Les cultures orientales et occidentales avaient beaux êtres diamétralement opposés sur bien des thématiques, certaines se rejoignaient. Si la forme diffère, c’est le fond qui prime. Flatter quelqu’un ne peut être sans intérêt aux yeux du plus grand nombre. On dénature les intentions, on y prête un but sans même chercher à comprendre la raison. Tout le monde a un avis à donner, sans que quiconque le demande. Est-ce le prix à payer pour une parole libérée ? Peut-être, mais ça n’en restait pas moins injuste à ses yeux. Fort heureusement pour la thaïlandaise, Brunelle ne semblait pas faire partie de ses personnes trop promptes à juger et elle ne l’en appréciait que plus. Peut-être avait-elle tort de le penser mais elle n’avait jamais été très douée pour se méfier des personnes qui l’entourait et ce, en dépit des gros drapeaux rouges qu’elles agitaient. Elle dégageait quelque chose de doux, d’attractif, et c’était tout ce qui comptait à ses yeux. L’avenir lui apprendra si elle avait raison, ou non.
Enfin après, les histoires de famille c'est compliqué...C’est le cas de le dire Bru. La poitrine de la sorcière s’était exagérément remplie et elle bloqua sa respiration. Un temps seulement. La précaution était de mise dès lors que le mot « famille « était mis en avant. On ne sait jamais. Et si les murs avaient des oreilles ? Ils étaient à des milliers de kilomètres mais Leurs Bras étaient si longs qu’une faute ne saurait être ignorée. Ne pas lever les yeux au ciel. Se contenter de sourire. Tout le monde n’était pas comme @James Blackthorn .
« J’adore danser. C’est quelque chose de fort, d’inexplicable. J’ai de la chance de pouvoir m’adonner à cette passion. Je ne dois pas oublier ma place pour autant. C’est important pour moi de rendre ma famille fière. » C’était pourtant bien partie. Le cœur avait pris la main en début de phrase, avant de se prendre savamment les pieds dans le tapis et de trébucher. Le mensonge s’était emparé de sa langue dans la foulée et s’était contenté de manipuler la vérité. Elle n’a pas d’autre choix que de tenir sa place. Encore moins le loisir de décevoir sa famille. C’était vital. Ni plus ni moins. Aller. Rester sur du positif. Faire comme si ! « Ça me fait vraiment plaisir de t’entendre dire ça. J’ai rarement de regards extérieurs, si ce n’est lors de soirées étudiantes et… Enfin je ne peux pas m’adonner à ce genre de chorégraphie là-bas ! » Un léger rire perça ses lèvres, et la discussion reprit.
« Ce n’est pas tant la longueur des mots que la façon de le dire, et je ne parle que de l’anglais scolaire. Je suis totalement perdue en entendant un accent bien marqué ! »
La pokeby rit de plus belle. Si la langue maternelle de sa mère lui avait sauvé la mise en arrivant dans ce pays humide, il ne la préservait pas de tout. Il lui fallait se concentrer très fort pour réussir à décortiquer les dialectes de certains et les accents terribles des autres. C’était moins pire maintenant mais tout de même, elle sortait les rames plus d’une fois.
« Les bouseux des Etats-Unis ? C’est plutôt violent comme façon de voir les autres ! » Son rire accompagna son mal celui de la photographe. « Il m’est arrivé de passer quelques semaines à New-York. Si ça se trouve, on s’est peut-être déjà croisé sans le savoir. Ce serait amusant ! » Tout comme de danser. La brune lui proposa de lui montrer ce qu’elle savait faire, ou plus exactement comment elle se sentait par rapport à cette musique. Elle n’était pas déçue de la prestation, loin de là. Ses joues se mirent même à rougir pour sa plus grande honte et elle la remercia silencieusement de garder les yeux fermés tout du long. Un souffle. Deux. Sa peau reprit une teinte plus habituelle et elle lui tendit la main pour l’aider à se relever.
« Tu veux rire ? Je t’ai trouvé merveilleuse ! Tu n’as rien à voir avec un éléphant. Il te faut juste de la pratique si tu me demandes de chipoter, mais j’ai été subjugué. » Clairement. Sentant le rouge revenir au galop, elle préféra se taire et la suivie alors qu’elle se dirigeait vers son téléphone. La nouvelle musique qui venait de se lancer était extraordinaire et, évidemment, Apsara l’avait déjà enregistré dans sa playlist. Elle avait même prévu de travailler dessus mais seule, la chorégraphie perdait de son aspect percutant.
« Qui sait ce que l’avenir nous réserve ? Peut-être qu’un jour tu me verras sur une scène » Elle en doutait fortement mais qui était-elle pour décider de son Destin ? Elle s’évertuait à tenir la route et c’était déjà pas mal.
« Arrête de dire des bêtises ! C’est ça qui est formidable avec la danse. Tant que le cœur y est, c’est tout ce qui compte. On est là pour s’amuser après tout, non ? Quel intérêt de suivre les règles ? » Tiens, elle venait peut-être de mettre le doigt sur une des raisons qui la poussait à danser jusqu’à ce que mort s’ensuive. Faire voler les règles. Être définitivement libre.
La musique se lance. Le cœur éclate. Le masque tombe. L’insécurité, les doutes, les angoisses… Tout est jeté au fond d’un placard dont la porte est vivement claquée et la clé, jetée aux oubliettes. La respiration des deux chanteurs se répercutent dans la salle et sa cage thoracique se met aussitôt au diapason. Elle s’écroule, se retrouve sur les genoux et ferme les yeux. Sa tête se penche en arrière et son dos se cambre. Un. Deux. Trois. Quatre.
Ses paupières s’entrouvrirent légèrement et les prunelles sombres partirent à la chasse. Brunelle. Sa tête se tourna en sa direction tandis que le haut de son corps se courba, encore et encore, pour finir couché sur le plancher. Ses épaules au contact du sol, elle s'y laissa glisser et y claqua ses hanches.
La silhouette se tourna et termina sur le ventre. Ses bras glissèrent lentement au sol, paumes tournées vers le ciel. Son bassin se redresse, tout comme son buste. Elle se recroquevilla puis se redressa, ses mains prenant soin de parcourir la peau de son ventre puis de remonter sur ses côtes, puis plus haut. Petit à petit. Jusqu’à la base de ses cheveux où ses doigts vinrent se perdre.
La danseuse se cambra et se releva sans détourner une seconde fois le regard. Comment le pourrait-elle ? Un éléphant dans un magasin de porceleine… C’est ça. Elle ne pouvait pas être plus à l’opposé. L’américaine dégageait une telle sensualité que son regard ne pouvait décemment pas la quitter. Elle était hypnotisante, tant dans ses gestes que dans l’aura qu’elle dégageait. En avait-elle seulement conscience ? Sainte-Mangouste qui se fout d’la charité. Toi qui es toujours la première à te cacher, tu cherches à t’imposer. Ses formes que tu caches avec une dévotion pathologique, tu te plaies à en jouer. Tu te plies, te cambres et montre lascive en réponse. Rien à voir avec celle que tu es au quotidien.
벗어나기 위해 몸부림쳐 봐야 there's no answer
해와 잠들 때까지 더 deeper
I really wanna know, yeah
난 이미 lost control, oh
Les sorcières se rapprochèrent. Sa nuque fut saisie et là, sous l'emprise des doigts délicats, elle se mit à sourire. Ses prunelles s’embrasèrent, coururent sur son visage. Sa main droite s’invita sur une de ses hanches et l’index se crocheta au tissu du pantalon. Curieux, il vint découvre la peau qui s'y dissimulait. Elle s'y accrocha tandis que la sorcière la repoussait jusqu'au mur. Les cils battirent doucement. Les orbes se firent plus curieux encore et s’attardèrent sur des détails qu’elle avait jusqu’alors volontairement ignoré. Les lippes. Les yeux. La parure noire qui leur donnait de la profondeur.
Le majeur vint rejoindre son voisin et c’est avec une brusquerie dosée que la sorcière attira son corps au sien. Les bassins se frôlèrent. Les poitrines se soulevèrent. Si seulement elle s’était attendue à ça en allant danser ce soir. Sa main libre remonta le long de son visage, le cacha de moitié tout en laissant transparaitre un rictus étrange. Affamé ? Sans doute. Elle se glissa dans la longue chevelure et l’ébouriffa. C’est qu’elle en perdrait la tête, en sentant sa binôme descendre sur sa silhouette.
La sorcière aux yeux bleus posa un doigt sur sa bouche puis s’éloigna. Frustration. Le braiser était allumé, mais bien trop contrôlé pour autoriser le moindre débordement. Les idées fusaient par contre. L’envie aussi. Déraisonnable et folle à souhaitait. Si sa petite voix pouvait s’exprimer au-dessus de la musique envoutante, peut-être qu’Apsara se rendrait compte que la limite s’était depuis longtemps floutée.
Les basses emplissaient la pièce et résonnaient contre son cœur. Il battait en rythme, guidait chacun de ses mouvements. La sorcière se contorsionna contre le mur, abattit ses bras au-dessus de sa tête avant de faire descendre ses mains le long de ses joues. Ses jambes se tendirent et ses pieds s’ancrèrent au sol. Ses doigts finirent par gagner le tissu de son pantalon cargo et s’y accrochèrent. Ils tiraient, lui permettant de descendre avec aisance au sol. Elle se tordit dans tous les sens, lutta contre une force qui cherchait à la retenir contre le mur. C’était un feu intérieur qui la consumait, contre lequel elle se battait en vain. Le sourire de Brunelle n’y était certainement pas pour rien.
La musique ralentit sans perdre de puissance. Ses mouvements s’y calquèrent avec fluidité et, très vite, c’est au côté de Brunelle qu’Apsara se retrouva. Si sa tête pointait vers le miroir, la sienne était plutôt du côté de la porte. Deux silhouettes que tout opposait, tant dans les gestes que dans la posture. Pourtant, force est de constaté que l’ensemble était harmonieux à souhait.
La thaïlandaise s’était retournée de façon lascive -suggestive, si elle osait. Son corps s’était retrouvé à califourchon au-dessus de la brune aux yeux clairs et sa main lui tenait doucement le cou. Elle s’approcha, laissa ses longues mèches noires lui chatouiller le visage avant de se relever.
La musique reprit de plus belle. Ses hanches, ses jambes, ses bras, elle se donnait à cent pour cent. Comme à chaque fois. Rien n’était laissé au hasard. Le mouvement de la tête, les ongles glissés contre son visage. Tout était calculé lorsqu’elle dansait et pourtant, c’était bien dans ces moments là qu'elle cessait de penser.
Cette danse n'était rien de plus qu'une parenthèse ! Les dernières notes venaient de se faire entendre et le silence prit place. Seul résistait le bruit de leurs respirations amples, saccadées. Apsara tourna la tête vers la photographe et lui offrit un gigantesque sourire. Sur ses joues, des petites fossettes s'étaient creusées mais elle n'en tint pas compte. Pas plus que du rouge qui venait au galop sur ses pommettes. Merde. Qu'est-ce qu'elle avait fait ? Qu'est-ce que Bru allait bien en penser ?
« Je suis d’accord avec toi, mais tout le monde ne partage pas cette vision des choses. Il y a tellement d’interprétation possible… Je ne vais rien t’apprendre là-dessus ! »
Les cultures orientales et occidentales avaient beaux êtres diamétralement opposés sur bien des thématiques, certaines se rejoignaient. Si la forme diffère, c’est le fond qui prime. Flatter quelqu’un ne peut être sans intérêt aux yeux du plus grand nombre. On dénature les intentions, on y prête un but sans même chercher à comprendre la raison. Tout le monde a un avis à donner, sans que quiconque le demande. Est-ce le prix à payer pour une parole libérée ? Peut-être, mais ça n’en restait pas moins injuste à ses yeux. Fort heureusement pour la thaïlandaise, Brunelle ne semblait pas faire partie de ses personnes trop promptes à juger et elle ne l’en appréciait que plus. Peut-être avait-elle tort de le penser mais elle n’avait jamais été très douée pour se méfier des personnes qui l’entourait et ce, en dépit des gros drapeaux rouges qu’elles agitaient. Elle dégageait quelque chose de doux, d’attractif, et c’était tout ce qui comptait à ses yeux. L’avenir lui apprendra si elle avait raison, ou non.
Enfin après, les histoires de famille c'est compliqué...C’est le cas de le dire Bru. La poitrine de la sorcière s’était exagérément remplie et elle bloqua sa respiration. Un temps seulement. La précaution était de mise dès lors que le mot « famille « était mis en avant. On ne sait jamais. Et si les murs avaient des oreilles ? Ils étaient à des milliers de kilomètres mais Leurs Bras étaient si longs qu’une faute ne saurait être ignorée. Ne pas lever les yeux au ciel. Se contenter de sourire. Tout le monde n’était pas comme @James Blackthorn .
« J’adore danser. C’est quelque chose de fort, d’inexplicable. J’ai de la chance de pouvoir m’adonner à cette passion. Je ne dois pas oublier ma place pour autant. C’est important pour moi de rendre ma famille fière. » C’était pourtant bien partie. Le cœur avait pris la main en début de phrase, avant de se prendre savamment les pieds dans le tapis et de trébucher. Le mensonge s’était emparé de sa langue dans la foulée et s’était contenté de manipuler la vérité. Elle n’a pas d’autre choix que de tenir sa place. Encore moins le loisir de décevoir sa famille. C’était vital. Ni plus ni moins. Aller. Rester sur du positif. Faire comme si ! « Ça me fait vraiment plaisir de t’entendre dire ça. J’ai rarement de regards extérieurs, si ce n’est lors de soirées étudiantes et… Enfin je ne peux pas m’adonner à ce genre de chorégraphie là-bas ! » Un léger rire perça ses lèvres, et la discussion reprit.
« Ce n’est pas tant la longueur des mots que la façon de le dire, et je ne parle que de l’anglais scolaire. Je suis totalement perdue en entendant un accent bien marqué ! »
La pokeby rit de plus belle. Si la langue maternelle de sa mère lui avait sauvé la mise en arrivant dans ce pays humide, il ne la préservait pas de tout. Il lui fallait se concentrer très fort pour réussir à décortiquer les dialectes de certains et les accents terribles des autres. C’était moins pire maintenant mais tout de même, elle sortait les rames plus d’une fois.
« Les bouseux des Etats-Unis ? C’est plutôt violent comme façon de voir les autres ! » Son rire accompagna son mal celui de la photographe. « Il m’est arrivé de passer quelques semaines à New-York. Si ça se trouve, on s’est peut-être déjà croisé sans le savoir. Ce serait amusant ! » Tout comme de danser. La brune lui proposa de lui montrer ce qu’elle savait faire, ou plus exactement comment elle se sentait par rapport à cette musique. Elle n’était pas déçue de la prestation, loin de là. Ses joues se mirent même à rougir pour sa plus grande honte et elle la remercia silencieusement de garder les yeux fermés tout du long. Un souffle. Deux. Sa peau reprit une teinte plus habituelle et elle lui tendit la main pour l’aider à se relever.
« Tu veux rire ? Je t’ai trouvé merveilleuse ! Tu n’as rien à voir avec un éléphant. Il te faut juste de la pratique si tu me demandes de chipoter, mais j’ai été subjugué. » Clairement. Sentant le rouge revenir au galop, elle préféra se taire et la suivie alors qu’elle se dirigeait vers son téléphone. La nouvelle musique qui venait de se lancer était extraordinaire et, évidemment, Apsara l’avait déjà enregistré dans sa playlist. Elle avait même prévu de travailler dessus mais seule, la chorégraphie perdait de son aspect percutant.
« Qui sait ce que l’avenir nous réserve ? Peut-être qu’un jour tu me verras sur une scène » Elle en doutait fortement mais qui était-elle pour décider de son Destin ? Elle s’évertuait à tenir la route et c’était déjà pas mal.
« Arrête de dire des bêtises ! C’est ça qui est formidable avec la danse. Tant que le cœur y est, c’est tout ce qui compte. On est là pour s’amuser après tout, non ? Quel intérêt de suivre les règles ? » Tiens, elle venait peut-être de mettre le doigt sur une des raisons qui la poussait à danser jusqu’à ce que mort s’ensuive. Faire voler les règles. Être définitivement libre.
La musique se lance. Le cœur éclate. Le masque tombe. L’insécurité, les doutes, les angoisses… Tout est jeté au fond d’un placard dont la porte est vivement claquée et la clé, jetée aux oubliettes. La respiration des deux chanteurs se répercutent dans la salle et sa cage thoracique se met aussitôt au diapason. Elle s’écroule, se retrouve sur les genoux et ferme les yeux. Sa tête se penche en arrière et son dos se cambre. Un. Deux. Trois. Quatre.
I cannot breathe without you being right by my side
I'll die.
So, can you please come over closer
Hold me tight, right now
I'll die.
So, can you please come over closer
Hold me tight, right now
Ses paupières s’entrouvrirent légèrement et les prunelles sombres partirent à la chasse. Brunelle. Sa tête se tourna en sa direction tandis que le haut de son corps se courba, encore et encore, pour finir couché sur le plancher. Ses épaules au contact du sol, elle s'y laissa glisser et y claqua ses hanches.
La silhouette se tourna et termina sur le ventre. Ses bras glissèrent lentement au sol, paumes tournées vers le ciel. Son bassin se redresse, tout comme son buste. Elle se recroquevilla puis se redressa, ses mains prenant soin de parcourir la peau de son ventre puis de remonter sur ses côtes, puis plus haut. Petit à petit. Jusqu’à la base de ses cheveux où ses doigts vinrent se perdre.
La danseuse se cambra et se releva sans détourner une seconde fois le regard. Comment le pourrait-elle ? Un éléphant dans un magasin de porceleine… C’est ça. Elle ne pouvait pas être plus à l’opposé. L’américaine dégageait une telle sensualité que son regard ne pouvait décemment pas la quitter. Elle était hypnotisante, tant dans ses gestes que dans l’aura qu’elle dégageait. En avait-elle seulement conscience ? Sainte-Mangouste qui se fout d’la charité. Toi qui es toujours la première à te cacher, tu cherches à t’imposer. Ses formes que tu caches avec une dévotion pathologique, tu te plaies à en jouer. Tu te plies, te cambres et montre lascive en réponse. Rien à voir avec celle que tu es au quotidien.
벗어나기 위해 몸부림쳐 봐야 there's no answer
해와 잠들 때까지 더 deeper
I really wanna know, yeah
난 이미 lost control, oh
Les sorcières se rapprochèrent. Sa nuque fut saisie et là, sous l'emprise des doigts délicats, elle se mit à sourire. Ses prunelles s’embrasèrent, coururent sur son visage. Sa main droite s’invita sur une de ses hanches et l’index se crocheta au tissu du pantalon. Curieux, il vint découvre la peau qui s'y dissimulait. Elle s'y accrocha tandis que la sorcière la repoussait jusqu'au mur. Les cils battirent doucement. Les orbes se firent plus curieux encore et s’attardèrent sur des détails qu’elle avait jusqu’alors volontairement ignoré. Les lippes. Les yeux. La parure noire qui leur donnait de la profondeur.
I'm going crazy now 걷잡을 수 없이 난
다시 또 이 밤을 지새운다
The moment when I close my eyes
All I see is red lights.
다시 또 이 밤을 지새운다
The moment when I close my eyes
All I see is red lights.
Le majeur vint rejoindre son voisin et c’est avec une brusquerie dosée que la sorcière attira son corps au sien. Les bassins se frôlèrent. Les poitrines se soulevèrent. Si seulement elle s’était attendue à ça en allant danser ce soir. Sa main libre remonta le long de son visage, le cacha de moitié tout en laissant transparaitre un rictus étrange. Affamé ? Sans doute. Elle se glissa dans la longue chevelure et l’ébouriffa. C’est qu’elle en perdrait la tête, en sentant sa binôme descendre sur sa silhouette.
Shh
La sorcière aux yeux bleus posa un doigt sur sa bouche puis s’éloigna. Frustration. Le braiser était allumé, mais bien trop contrôlé pour autoriser le moindre débordement. Les idées fusaient par contre. L’envie aussi. Déraisonnable et folle à souhaitait. Si sa petite voix pouvait s’exprimer au-dessus de la musique envoutante, peut-être qu’Apsara se rendrait compte que la limite s’était depuis longtemps floutée.
알잖아 널 가만히 둘 수 없는 걸
알잖아 널 가만히 둘 수 없는 걸
도저히 널 가만히 둘 수 없는
Make you feel my love, oh
어둠이 뒤덮인 밤
Make you feel my love, oh
알잖아 널 가만히 둘 수 없는 걸
알잖아 널 가만히 둘 수 없는 걸
도저히 널 가만히 둘 수 없는
Make you feel my love, oh
어둠이 뒤덮인 밤
Make you feel my love, oh
알잖아 널 가만히 둘 수 없는 걸
Les basses emplissaient la pièce et résonnaient contre son cœur. Il battait en rythme, guidait chacun de ses mouvements. La sorcière se contorsionna contre le mur, abattit ses bras au-dessus de sa tête avant de faire descendre ses mains le long de ses joues. Ses jambes se tendirent et ses pieds s’ancrèrent au sol. Ses doigts finirent par gagner le tissu de son pantalon cargo et s’y accrochèrent. Ils tiraient, lui permettant de descendre avec aisance au sol. Elle se tordit dans tous les sens, lutta contre une force qui cherchait à la retenir contre le mur. C’était un feu intérieur qui la consumait, contre lequel elle se battait en vain. Le sourire de Brunelle n’y était certainement pas pour rien.
Now, tell me you hate me
더 이상 널 버틸 수 없어
But I know, you and me
어쩔 수 없어 (oh-oh)
더 이상 널 버틸 수 없어
But I know, you and me
어쩔 수 없어 (oh-oh)
La musique ralentit sans perdre de puissance. Ses mouvements s’y calquèrent avec fluidité et, très vite, c’est au côté de Brunelle qu’Apsara se retrouva. Si sa tête pointait vers le miroir, la sienne était plutôt du côté de la porte. Deux silhouettes que tout opposait, tant dans les gestes que dans la posture. Pourtant, force est de constaté que l’ensemble était harmonieux à souhait.
도망치기 위해 몸부림쳐 봤자 set the mic up
달이 잠들 때까지 더 deeper
I really wanna know, yeah
난 이미 lost control, oh
달이 잠들 때까지 더 deeper
I really wanna know, yeah
난 이미 lost control, oh
La thaïlandaise s’était retournée de façon lascive -suggestive, si elle osait. Son corps s’était retrouvé à califourchon au-dessus de la brune aux yeux clairs et sa main lui tenait doucement le cou. Elle s’approcha, laissa ses longues mèches noires lui chatouiller le visage avant de se relever.
La musique reprit de plus belle. Ses hanches, ses jambes, ses bras, elle se donnait à cent pour cent. Comme à chaque fois. Rien n’était laissé au hasard. Le mouvement de la tête, les ongles glissés contre son visage. Tout était calculé lorsqu’elle dansait et pourtant, c’était bien dans ces moments là qu'elle cessait de penser.
Cette danse n'était rien de plus qu'une parenthèse ! Les dernières notes venaient de se faire entendre et le silence prit place. Seul résistait le bruit de leurs respirations amples, saccadées. Apsara tourna la tête vers la photographe et lui offrit un gigantesque sourire. Sur ses joues, des petites fossettes s'étaient creusées mais elle n'en tint pas compte. Pas plus que du rouge qui venait au galop sur ses pommettes. Merde. Qu'est-ce qu'elle avait fait ? Qu'est-ce que Bru allait bien en penser ?
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Re: Improvisation feat. Apsara Chankimha
Sam 9 Mar 2024 - 14:52
@Apsara Chankimha - Il fallait bien avoué qu'elle avait réussi à me mettre en confiance cette jeune femme. Ses encouragements à la suite de ma prestation, m'avait fais chaud au cœur et j'avais le sentiment, de ne pas être si nulle que cela et puis on semblait partager la même vision des choses. C'est certainement ce qui m'avait poussé à lui proposer un duo sur la musique des Stray Kids. L'enceinte venait cracher le son et je me laissais transporter, trop certainement car, je poussais délicatement Apsara, ma danse était sensuelle comme pouvait l'être la musique. Ils jouaient sur les mots, sur la sensualité des choses mais abordés un sujet relativement important, celui de toujours se donner à deux cents pour cents pour leur fan, parfois la fatigue était énorme et pourtant, ils continuaient sans relâche pour faire la fierté des personnes qui les aimais. Dans le fond, c'était plutôt triste et ça ne donnait pas vraiment envie de devenir une idole. Le rythme, la façon d'être traité, tout ça était le côté obscur de leur métier, qu'ils dénonçaient finalement dans les lignes de cette chanson.
Mon corps venait se coller légèrement contre celui de la thaïlandaise et je sentais ses doigts glisser sur ma taille, ce n'était que de la danse, rien de plus, deux filles qui s'amusent à danser sur la musique qu'elles apprécient ? N'est-ce pas ? Je m'éloignais d'elle brisant ce contact pour me retrouver au sol de la salle de danse. Mes pensées divaguées à mesure de la chanson. Je fus tout de même surprise de voir Apsara venir s'installer sur moi, continuant la danse que nous avons commencés. Je sentais la chaleur monter dans mon corps à mesure que la partition venait battre en rythme de mon coeur, son visage s'approché du mien. Qu'est-ce qu'elle était entrain de faire ? Est-ce que ça faisait partie de son idée de chorégraphie ? Je retenais mon souffle avant de la voir se redresser pour terminer sa danse.
Les dernières notes venait s'effacer dans l'enceinte et je restais un instant allongée au milieu de la salle de danse, la thaïlandaise sur mes hanches. Elle reprenait son souffle et moi, je peinais à savoir ce que je devais faire à présent. C'est alors que je fus prise d'un terrible fou rire face à la situation des plus cocasses, "...Je crois que nous en avons trop fait..." Je ne pouvais m'empêcher de rire avant de me redresser légèrement pour pouvoir me relever. "Pardon ! J'ai pas pu m'empêcher de venir jouer la sensualité...C'était idiot de ma part et je devais avoir l'air tellement ridicule." Je me moquais de moi bien entendu, "En tout cas, ta chorégraphie était très belle ! Tu es vraiment douée...comme tu disais, on sent que c'est vraiment ton truc...Il y a un côté mystique d'ailleurs !" Je reprenais mon sérieux, réalisant que la danse pouvait clairement apporter un plus lors des rituels. Peut-être même d'ailleurs que je devrais y songer un peu plus. "Tu pratique la danse lors des rituels ?"
J'avais entendu dire que la danse de rituel permettait de se connecter beaucoup plus aisément aux divinités. Comme une sorte de transe, elle permettait de révéler bon nombre de choses et amplifier la force du rituel. Il était donc évident que c'était un bon outil à prendre en compte pour les prochains rituels. Je sortais de mes pensées, "En tout cas, j'ai clairement moins d'endurance que toi...Je suis totalement fatiguée !" Je riais en me laissant tomber par terre pour reprendre un peu d'énergie. "Tu es dans quel maison du coup ?" Je n'avais jamais eu l'occasion de la croiser, en même temps, il fallait dire que l'université et même Inverness était plutôt grands.
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Re: Improvisation feat. Apsara Chankimha
Ven 15 Mar 2024 - 13:46
Improvisation@Brunelle Dans
Apsara sentait ses joues lui brûler terriblement. La faute à l’effort fourni pour cette danse particulière. Ou autre chose ? Folle que tu es. Ses yeux prirent soin d’éviter ceux de sa partenaire, histoire de se récompenser un joli faciès qui ne crierait pas combien elle avait aimé ce rapprochement. Ce n’était pas le bon amour pour elle, comprenez. Ses doigts glissèrent le long de son visage pour lui offrir un semblant de fraicheur. Le cacher, aussi, puisque ses longues mèches brunes étaient rabattues à l’arrière de sa tête depuis sa remontada. Elle crevait de chaud et rêvait d’une douche froide revigorante. Calmante, devrait-elle ajouter. Le rire de Brunelle vint alors rouler dans la pièce et capter toute son attention. ...Je crois que nous en avons trop fait.
« Au moins, on y aura mis du cœur ! » La jeune femme rit de bon cœur à son tour et se laissa glisser au sol pour lui permettre de se redresser. Pour sa part, elle laissa sa colonne s’arrondir et entama quelques étirements. C’était d’autant plus nécessaire que ça lui permettait de s’occuper autrement qu’en la regardant le plus stupidement du monde.
« T’avais rien de ridicule ! Bien au contraire. T’étais superbe. » Elle le pensait le plus sincèrement du monde mais le dire de vive voix l’a déstabilisa un peu. On pouvait commenter la beauté d’une personne sans y prêter une intention quelconque, n’est-ce pas ? C’était ce qu’elle avait dit un peu plus tôt après tout.
« Merci Bru. Ça me touche beaucoup. En dehors de mon professeur de danse, j’ai rarement l’occasion de profiter d’un avis extérieur. Encore moins lorsqu’il s’agit de ce genre de chorégraphie, tu te doutes bien. » @James Blackthorn l’accompagnait quelques fois sur la piste mais elle ne se permettrait jamais de se laisser aller de la sorte. Elle était même autrement plus pudique sur l’expression de ses sentiments puisqu’il était l’être le plus proche de son cœur. Il devait être préservé de ses pensées.
Ses mains vinrent se saisirent de ses chevilles, tour à tour, et elle s’étendit sur chacune de ses jambes. Elle n’en restait pas moins attentive et marqua même une pause à la mention des rituels.
« A vrai dire, en dehors des traditions bouddhistes qui se sont mêlées à la sorcellerie en Thaïlande, je ne pratique aucun rituel. Je n’ai pas tellement de connaissances à ce sujet. Et toi ? Tu penses que la danse pourrait avoir un rôle à jouer dedans ? Tu piques ma curiosité. »
Réellement. Elle qui voyait la danse comme un exutoire fantastique aux maux qui lui torturait l’esprit ne pouvait que croire à ses paroles. Il y avait forcément quelque chose de magique là-dedans. Ses étirements terminés et ses joues dépourvues de rouge superflue, elle put enfin s’asseoir sur les genoux. Séquelles de ses années à Mahoutokoro.
« J’en fais depuis que je suis toute petite et plus ou moins tous les jours, ça aide. Tu verras, ton endurance augmentera avec la pratique ! Enfin, si tu en as envie bien sûr. Il y a des cours ouverts à tous les niveaux au Loving. J’assiste quelque fois la prof et…Enfin c’est comme tu veux. » Est-ce qu’un vent de panique venait de s’insuffler en elle ? Oui. Totalement. Une fois sa passion mise en veille, les doutes et le manque de confiance revenaient au galop. « Il se fait tard en plus. » Finit-elle par dire sans savoir pourquoi. Peut-être parce que sa nouvelle amie venait de s’allonger de tout son long ?
« Pokeby. Troisième année. Et toi ? »
« Au moins, on y aura mis du cœur ! » La jeune femme rit de bon cœur à son tour et se laissa glisser au sol pour lui permettre de se redresser. Pour sa part, elle laissa sa colonne s’arrondir et entama quelques étirements. C’était d’autant plus nécessaire que ça lui permettait de s’occuper autrement qu’en la regardant le plus stupidement du monde.
« T’avais rien de ridicule ! Bien au contraire. T’étais superbe. » Elle le pensait le plus sincèrement du monde mais le dire de vive voix l’a déstabilisa un peu. On pouvait commenter la beauté d’une personne sans y prêter une intention quelconque, n’est-ce pas ? C’était ce qu’elle avait dit un peu plus tôt après tout.
« Merci Bru. Ça me touche beaucoup. En dehors de mon professeur de danse, j’ai rarement l’occasion de profiter d’un avis extérieur. Encore moins lorsqu’il s’agit de ce genre de chorégraphie, tu te doutes bien. » @James Blackthorn l’accompagnait quelques fois sur la piste mais elle ne se permettrait jamais de se laisser aller de la sorte. Elle était même autrement plus pudique sur l’expression de ses sentiments puisqu’il était l’être le plus proche de son cœur. Il devait être préservé de ses pensées.
Ses mains vinrent se saisirent de ses chevilles, tour à tour, et elle s’étendit sur chacune de ses jambes. Elle n’en restait pas moins attentive et marqua même une pause à la mention des rituels.
« A vrai dire, en dehors des traditions bouddhistes qui se sont mêlées à la sorcellerie en Thaïlande, je ne pratique aucun rituel. Je n’ai pas tellement de connaissances à ce sujet. Et toi ? Tu penses que la danse pourrait avoir un rôle à jouer dedans ? Tu piques ma curiosité. »
Réellement. Elle qui voyait la danse comme un exutoire fantastique aux maux qui lui torturait l’esprit ne pouvait que croire à ses paroles. Il y avait forcément quelque chose de magique là-dedans. Ses étirements terminés et ses joues dépourvues de rouge superflue, elle put enfin s’asseoir sur les genoux. Séquelles de ses années à Mahoutokoro.
« J’en fais depuis que je suis toute petite et plus ou moins tous les jours, ça aide. Tu verras, ton endurance augmentera avec la pratique ! Enfin, si tu en as envie bien sûr. Il y a des cours ouverts à tous les niveaux au Loving. J’assiste quelque fois la prof et…Enfin c’est comme tu veux. » Est-ce qu’un vent de panique venait de s’insuffler en elle ? Oui. Totalement. Une fois sa passion mise en veille, les doutes et le manque de confiance revenaient au galop. « Il se fait tard en plus. » Finit-elle par dire sans savoir pourquoi. Peut-être parce que sa nouvelle amie venait de s’allonger de tout son long ?
« Pokeby. Troisième année. Et toi ? »
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Re: Improvisation feat. Apsara Chankimha
Dim 17 Mar 2024 - 14:33
@Apsara Chankimha - Je n'avais pas pu retenir mon rire tandis que la musique avait cessé dans l'enceinte. On avait peut-être poussé la chorégraphie un peu trop loin et je me sentais soudainement honteuse. J'avais dû exagéré en me laissant emporter de la sorte avec la musique, mais, la jeune femme avait réussi à me rendre moins nerveuse à l'idée de danser devant quelqu'un. Je trouvais qu'on avait une belle connexion toutes les deux et s'était agréable. Je hochais la tête tandis que je l'écoutais me dire qu'on avait tout notre coeur dans cette danse, "Ah ça ! On peut pas dire le contraire." Je riais un peu avant de me redresser pour venir m'asseoir un peu contre le mur de la salle. J'étais crevé, moi qui n'avait pas vraiment l'habitude de ce genre d'activité physique. D'après Apsara j'avait été sublime, mais je trouvais qu'elle était bien plus belle que moi. "Tu devrais réellement te produire sur scène ! Tu aurais un succès fou ! Et puis...je pourrais continuer de te prendre en photo." Je lui souriais sincèrement. Elle méritait d'être connu dans cet art qui lui allait si bien.
Je la questionnais soudainement sur les rituels et si, elle mettait la danse à l'honneur dans ceux-ci. Elle était de tradition bouddhiste de part sa famille et elle ne pratiquait aucun rituel, mais de tout évidence, j'avais suscité de l'intérêt chez elle. "Et bien, je dirais que la danse peut être un moyen de faire rentrer le pratiquant dans un état de transe ce qui, pourrait permettre d'ouvrir les portes vers les dieux. C'est un peu comme les états méditatif, ils permettent de venir trouver des réponses à nos questions directement auprès des déités. D'ailleurs, chez les chamanes dans les tribus amérindienne ou inuits, pratique la danse dans de nombreux rituels. Je pense que c'est réellement un outil utile et tu devrais tenter un jour ! Bien entendu, il me semble plus judicieux d'utiliser des musiques plus mystique qui permettront à ton esprit de rentrer en transe...Des tambours, du handpan ou même du bodhran seront des alliés de choix." Je souriais un peu, "Pardon ! Je m'emballe souvent quand on parle de rituel." J'étais une passionnée de la magie et des différents rites qu'on pouvait trouver dans le monde.
J'étais totalement fatiguée et il était évident qu'elle avait plus d'endurance que moi, d'ailleurs elle avait même pris soin de venir s'étirer, montrant par la même occasion la souplesse incroyable de son corps. Elle avait l'air de croire qu'à force de pratiquer la danse, j'allais acquérir de l'endurance. « J’assiste quelque fois la prof et…Enfin c’est comme tu veux. » Elle semblait soudainement paniqué et un sourire venait étirer mes lèvres, "Pourquoi pas ! Ca pourrait certainement me faire du bien...enfin, si je trouve du temps pour me libérer." Je riais un peu, j'étais plutôt bien occupé entre les cours, ma passion pour la photographie, les clubs et le Quidditch. Rajouté à tout ceci, un père qui semblait vouloir continuer à me tenter de me tuer, une maman solo que je me devais d'épauler et Andrew qui m'avait demandé son aide pour les runes et la protection. Autant dire que mon agenda était bien plein. Il faudrait que je prenne le temps de bien calculer mes disponibilités. J'étais tout de même curieuse de savoir dans quelle maison elle était et la réponse ne me surpris pas une seule seconde.
"Et bien ! Je pense que c'est parfaitement logique pour toi, d'être chez les Pokeby." Je souriais de part ce côté artistique dont ils faisaient preuve. "Je suis en deuxième années chez les Ethelred...J'ai perdu un peu de temps car, j'ai été pendant un temps dans une université moldu avant de venir ici." Je gardais mon sourire essayant de ne pas trop dévoiler les motivations qui avaient fait que j'avais dû passer par une université moldu plutôt que magique tout de suite. "Mais c'est une bonne expérience...Et puis dans le fond, j'ai connu pendant très longtemps le monde moldu." Je riais un peu, faisant référence à mon sang qui était loin d'être pur, mais ça n'avait que trop peu d'importance à mes yeux. En espérant qu'il en soit de même pour Apsara.
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Re: Improvisation feat. Apsara Chankimha
Mer 20 Mar 2024 - 0:01
Improvisation@Brunelle Dans
Les rires avaient remplacé la musique depuis de nombreuses musique, allant et revenant au gré de leurs envies. Elles étaient terriblement gênées, mais aussi un brin euphorique. C’était un mélange étrange qui ne laissait pas indifférent.
« Sur scène… Peut-être. J’aimerai vraiment beaucoup » finit-elle par confesser, entre deux gloussements. La parole semblait s’être défaite des lourdes entraves, même l’ombre de ces dernières n’était jamais loin. « Si ça devait arriver, tu serais une des premières informées. » Et elle disait ça le plus honnêtement du monde. D’une part, elle ne se voyait pas le crier sur tous les toits. D’autres parts, ceux qui avaient conscience de son amour indescriptible pour la danse -réellement conscience, n’étaient pas si nombreux que ça.
La discussion vira légèrement de bord et aborda un versant insoupçonné. Elle ne s’était jamais réellement posé la question des rites et méthodes ancestrales, sa famille n’y prêtant qu’une attention symbolique. L’autel dressé par @James Blackthorn fut projeté sous ses yeux. Peut-être était-ce le signe qu’elle attendait pour s’autoriser à se montrer plus curieuse à ce propos ?
« Ne t’excuse pas Bru ! C’est très intéressant. Je te rejoins sur ce point : la danse est un vecteur de magie. Elle est thérapeutique aussi. C’est le sentiment que j’ai en tout cas. Je ne sais rien du sujet, ça me donne envie d’en apprendre plus. Peut-être en d’autres circonstances ? Avec un tantinet de fatigue et d’essoufflement en moins ? »
La brune rit doucement avant de ramener ses jambes vers elle et de s’asseoir sur ses genoux. Sa langue se mit à bouger plus vite que prévu et articula des mots avant même de prendre le temps de tourner sept fois dans sa bouche. Vilaine chose. Elle se trouvait toute embarrassée sans même savoir pourquoi. Ce n’était pas la première fois qu’elle accompagnait quelqu’un dans la découverte de cet art.
« Pas de soucis. Tu sais où me trouver, en cas de besoin ! » Elle appuya sa phrase d’un clin d’œil malicieux, bien que toujours victime d’un excès de rougeur. La faute à la chaleur et à l’effort, on a dit.
Les respirations s’étaient enfin apaisées et la conversation, normalisée. Le feu avait presque quitté ses joues quand elle répondit au sujet de sa maison.
« C’est vrai ! J’avais des doutes au début, surtout en découvrant la vie au sein d’une chambre université. Mes vêtements ont été taché de peinture en moins d’une heure, le premier jour ! Je me suis demandée si je n’avais pas atterri au mauvais endroit mais le temps m’a prouvé le contraire. Mais dis-moi, c’est comment chez les moldus ? Comme chez nous ? »
La différence était marquée dans sa phrase mais absente de jugement. Elle avait embrassé une bonne quantité de pratiques moldues mais l’univers en lui-même lui restait inconnue. Ça intriguait.
« Sur scène… Peut-être. J’aimerai vraiment beaucoup » finit-elle par confesser, entre deux gloussements. La parole semblait s’être défaite des lourdes entraves, même l’ombre de ces dernières n’était jamais loin. « Si ça devait arriver, tu serais une des premières informées. » Et elle disait ça le plus honnêtement du monde. D’une part, elle ne se voyait pas le crier sur tous les toits. D’autres parts, ceux qui avaient conscience de son amour indescriptible pour la danse -réellement conscience, n’étaient pas si nombreux que ça.
La discussion vira légèrement de bord et aborda un versant insoupçonné. Elle ne s’était jamais réellement posé la question des rites et méthodes ancestrales, sa famille n’y prêtant qu’une attention symbolique. L’autel dressé par @James Blackthorn fut projeté sous ses yeux. Peut-être était-ce le signe qu’elle attendait pour s’autoriser à se montrer plus curieuse à ce propos ?
« Ne t’excuse pas Bru ! C’est très intéressant. Je te rejoins sur ce point : la danse est un vecteur de magie. Elle est thérapeutique aussi. C’est le sentiment que j’ai en tout cas. Je ne sais rien du sujet, ça me donne envie d’en apprendre plus. Peut-être en d’autres circonstances ? Avec un tantinet de fatigue et d’essoufflement en moins ? »
La brune rit doucement avant de ramener ses jambes vers elle et de s’asseoir sur ses genoux. Sa langue se mit à bouger plus vite que prévu et articula des mots avant même de prendre le temps de tourner sept fois dans sa bouche. Vilaine chose. Elle se trouvait toute embarrassée sans même savoir pourquoi. Ce n’était pas la première fois qu’elle accompagnait quelqu’un dans la découverte de cet art.
« Pas de soucis. Tu sais où me trouver, en cas de besoin ! » Elle appuya sa phrase d’un clin d’œil malicieux, bien que toujours victime d’un excès de rougeur. La faute à la chaleur et à l’effort, on a dit.
Les respirations s’étaient enfin apaisées et la conversation, normalisée. Le feu avait presque quitté ses joues quand elle répondit au sujet de sa maison.
« C’est vrai ! J’avais des doutes au début, surtout en découvrant la vie au sein d’une chambre université. Mes vêtements ont été taché de peinture en moins d’une heure, le premier jour ! Je me suis demandée si je n’avais pas atterri au mauvais endroit mais le temps m’a prouvé le contraire. Mais dis-moi, c’est comment chez les moldus ? Comme chez nous ? »
La différence était marquée dans sa phrase mais absente de jugement. Elle avait embrassé une bonne quantité de pratiques moldues mais l’univers en lui-même lui restait inconnue. Ça intriguait.
©eck
She is both, hellfire and holy water
and the flavor you taste
depends on how you treat her.
- Brunelle DansADMIN - Love her but let her wild
- » parchemins postés : 406
» miroir du riséd : Magdalena Zalejska
» crédits : @maav
» âge : 25 ans
» situation : L’amour est surcoté
» nature du sang : sang-mêlé
» année d'études : 3ème années
» options obligatoires & facultatives : ▣ Histoire de la magie, Sciences politiques magiques, Médias moldus et sorciers.
▣ Attrapeuse pour l'équipe Ethelred
» gallions sous la cape : 695
Inventaire Sorcier
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Re: Improvisation feat. Apsara Chankimha
Ven 22 Mar 2024 - 19:38
@Apsara Chankimha- J'étais très heureuse de cette soirée, la jeune sorcière était une très belle rencontre et je réalisais qu'on s'entendait plutôt bien. Il semblait évident que la conversation était des plus naturel et qu'elle filait comme bon lui semblait au gré de nos divagations. Apsara avait un véritable talent pour la danse et je trouvais dommage qu'elle n'en fasse pas profiter les gens. Il fallait bien avoué que je m'étais régalée en la photographiant pendant qu'elle dansait, chaque mouvements qu'elle faisait était fluide et gracieux. Je réalisais soudainement que, j'avais une véritable admiration pour elle et son côté artistique. En tout cas, j'espérais qu'un jour, elle puisse monter sur scène et surtout que, je puisse faire des photographies à la hauteur de son incroyable talent. J'étais heureuse de l'entendre me dire que je serais la première informé si, les choses devaient arrivées. Un grand sourire vint illuminer mon visage à l'idée de pouvoir admirer sa prestation sur une scène.
Mon côté plus spirituel pris le dessus et je parlais alors à la jeune femme de la danse qui pouvait être envisagée comme un rituel à lui seul. Je savais que certaine tribu arborait la danse pour se rapprocher des déités ou rentrer dans une transe afin de permettre à l'esprit une ouverture plus grande et une connexion. Je réalisais que le sujet avait de quoi être pompeux pour ceux n'ayant pas spécialement envie de s'attarder sur ce genre de pratique. Je savais que, je pouvais vite me laisser emporter par la passion qui m'animait à ses sujets. Heureusement, Apsara semblait trouver tout ceci passionnant et semblait vouloir en apprendre plus quand, nous serions moins fatiguées et dans un autre environnement. "Avec plaisir ! Il me semble d'ailleurs que les celtes qui ont foulés la terre d'Ecosse avait des instants de danse dans les cercles de monolithe..." Je réfléchissais un instant, "Peut-être que ça pourrait être intéressant de faire une excursion dans ce genre de lieu à la tombé de la nuit...Pour mettre tout ça en pratique." Je souriais une nouvelle fois, offrant ainsi la possibilité de revoir la jeune asiatique.
Concernant les cours de danse que me proposaient Apsara, c'était encore une autre histoire et je devais vérifier mon emploi du temps. Il fallait croire qu'il était à la hauteur d'un ministre très important, alors que je n'étais qu'une simple étudiante. Heureusement, elle ne semblait pas s'offusquer pour ma remarque et je trouvais même qu'elle était ouverte à l'attente. Je ne pouvais me retenir de la questionner sur sa maison, bien qu'un peu angoissée à l'idée de lui donner la mienne. Je savais que les Ethelred avaient plusieurs visages aux yeux des autres. Seulement, une fois encore j'étais surprise de son attitude ouverte et bienveillante. Je me laissais donc aller à lui raconter une petite partie de ma vie et le retard que j'avais emmagasiné avec ma période université moldu. Je fus surprise de l'entendre me demander comment s'était chez les moldus et je ne pouvais pas m'empêcher de rire, "Comme chez nous je dirais ! Il y a des histoires et des drames." Je continuais de rire un peu, "En soit, ça n'est pas tellement différent à part que tu n'as pas le droit de voler sur ton balai, de sortir ta baguette, d'utiliser la moindre magie et tu dois être la plus discrète possible sur ta véritable nature...Finalement, c'est comme jouer un rôle en permanence...Mais c'est plutôt fun ! Je crois ce qui est le plus drôle c'est de voir certains faire des pseudo rituels ou porter des pierres divers en pensant que ça va régler leur soucis. Ils sont dans un monde un peu naïf concernant la magie et très loin d'imaginer ce qu'on vit réellement." Je souriais, "Ils n'imaginent pas les beautés de notre monde, les créatures fantastique qui l'habitent, la magie incroyable qu'on peut faire...Pour eux c'est licornes, fées et sorcières...Magie blanche ou magie noire et ça s'arrête là." Mais je ne pouvais pas dire que je n'aimais pas ce monde où j'avais grandis quelque part.
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Re: Improvisation feat. Apsara Chankimha
Jeu 28 Mar 2024 - 18:08
Improvisation@Brunelle Dans
Apsara faisait doucement rouler sa tête à droite, puis à gauche, sans perdre une seule fois le fil de la conversation. Un exploit, quand on savait la fatigue qui commençait à grignoter son excès d’énergie. Le cerveau ne tarderait pas à s’engourdir et à lui offrir, enfin, la paix recherchée. Elle s’efforça tout de moins à se maintenir assez éveillée pour répondre à la sorcière et se retenir de bailler à s’en décrocher la mâchoire.
« Oh oui ! Ce serait intéressant. Je suis curieuse de voir ce que ça pourrait donner. » Est-ce qu’elle avait déjà oublié les conséquences d’une sortie en pleine nuit ? Oui. Visiblement. A croire que sa mauvaise expérience dans le cimetière le soir d’Halloween avait été tout simplement chassé par la possibilité de revoir Brunelle. Elle lui offrit un grand sourire en retour, signe de son impatience évidente. « Je n’y connais rien en culte du genre. Il doit surement y avoir des dates cruciales. Il faudrait que je me renseigne. » Le visage de James s’imposa aussitôt dans son esprit et elle se promit de lui poser la question le lendemain, à défaut de s’autoriser à lui sauter sur le dos alors qu’il devait être en plein sommeil. Ou pire ! En pleine peinture. Quoique le plaisir de le faire râler n’avait pas de prix… Hm ! « Tu connais peut-être des moments clés d’ailleurs ? T’as l’air d’en savoir un rayon sur le sujet. » Ce qui ne manquait pas de la rendre d’autant plus intéressante.
Les questions plus terre à terre suivirent, sans être désagréables pour autant. Elles leur permettaient d’apprendre à se connaitre et apaisaient la drôle de tension ambiante, après cette danse… Particulière. Elle eut la surprise d’apprendre que la photographe avait passé plusieurs années en compagnie des moldus, dans leur université. Aussitôt, la curiosité prit le dessus et les mots franchirent ses lèvres sans qu’elle n’y prête attention. Oups.
« Je ne sais pas si j’apprécierais de vivre cacher. J’aurai peur que mon secret finisse par être découvert et que ça me remonte dessus. » Minute papillon. Est-ce que ce n’était pas déjà la vie qu’elle menait, en se débattant entre son identité et celle qu’elle devait être et devenir aux yeux de ses parents ? Arf. C’était déjà bien assez compliqué dans un univers qu’elle maitrisait alors au sein des moldus ? Non merci. L’idée d’assister à leurs rituels, par contre, la fit rire.
« Ca devait vraiment être particulier ! » Le rire courra un peu sur les murs avant de s’éteindre, ne laissant qu’un sourire simple sur ses lèvres. « Je suis sure qu’on doit inventer des choses au sujet des moldus nous aussi. C’est souvent ce qui arrive quand on ne connait pas l’Autre. ».
Dur de lutter, un bâillement réussit à se faufiler. La sorcière se redressa et tendit la main à l’Ethelred.
« Excuse-moi, je crois que je suis cuite. J’vais t’abandonner, si tu me le permets ? Il se fait tard et je sens que le réveil va être compliqué demain. » Compliqué, mais pas impossible. Elle allait pouvoir dormir ce soir.
« Ça a été un plaisir de faire ta rencontre. J’espère pouvoir te revoir. » Et c’était dit avec la plus grande honnête du monde. Elle s’éloigna ensuite pour récupérer ses affaires, enfiler un gilet deux fois plus grand qu’elle et quitta la salle, non sans agiter vivement la main à son attention. « A la prochaine Bru ! »
« Oh oui ! Ce serait intéressant. Je suis curieuse de voir ce que ça pourrait donner. » Est-ce qu’elle avait déjà oublié les conséquences d’une sortie en pleine nuit ? Oui. Visiblement. A croire que sa mauvaise expérience dans le cimetière le soir d’Halloween avait été tout simplement chassé par la possibilité de revoir Brunelle. Elle lui offrit un grand sourire en retour, signe de son impatience évidente. « Je n’y connais rien en culte du genre. Il doit surement y avoir des dates cruciales. Il faudrait que je me renseigne. » Le visage de James s’imposa aussitôt dans son esprit et elle se promit de lui poser la question le lendemain, à défaut de s’autoriser à lui sauter sur le dos alors qu’il devait être en plein sommeil. Ou pire ! En pleine peinture. Quoique le plaisir de le faire râler n’avait pas de prix… Hm ! « Tu connais peut-être des moments clés d’ailleurs ? T’as l’air d’en savoir un rayon sur le sujet. » Ce qui ne manquait pas de la rendre d’autant plus intéressante.
Les questions plus terre à terre suivirent, sans être désagréables pour autant. Elles leur permettaient d’apprendre à se connaitre et apaisaient la drôle de tension ambiante, après cette danse… Particulière. Elle eut la surprise d’apprendre que la photographe avait passé plusieurs années en compagnie des moldus, dans leur université. Aussitôt, la curiosité prit le dessus et les mots franchirent ses lèvres sans qu’elle n’y prête attention. Oups.
« Je ne sais pas si j’apprécierais de vivre cacher. J’aurai peur que mon secret finisse par être découvert et que ça me remonte dessus. » Minute papillon. Est-ce que ce n’était pas déjà la vie qu’elle menait, en se débattant entre son identité et celle qu’elle devait être et devenir aux yeux de ses parents ? Arf. C’était déjà bien assez compliqué dans un univers qu’elle maitrisait alors au sein des moldus ? Non merci. L’idée d’assister à leurs rituels, par contre, la fit rire.
« Ca devait vraiment être particulier ! » Le rire courra un peu sur les murs avant de s’éteindre, ne laissant qu’un sourire simple sur ses lèvres. « Je suis sure qu’on doit inventer des choses au sujet des moldus nous aussi. C’est souvent ce qui arrive quand on ne connait pas l’Autre. ».
Dur de lutter, un bâillement réussit à se faufiler. La sorcière se redressa et tendit la main à l’Ethelred.
« Excuse-moi, je crois que je suis cuite. J’vais t’abandonner, si tu me le permets ? Il se fait tard et je sens que le réveil va être compliqué demain. » Compliqué, mais pas impossible. Elle allait pouvoir dormir ce soir.
« Ça a été un plaisir de faire ta rencontre. J’espère pouvoir te revoir. » Et c’était dit avec la plus grande honnête du monde. Elle s’éloigna ensuite pour récupérer ses affaires, enfiler un gilet deux fois plus grand qu’elle et quitta la salle, non sans agiter vivement la main à son attention. « A la prochaine Bru ! »
©eck
She is both, hellfire and holy water
and the flavor you taste
depends on how you treat her.