Le mois de février était arrivé plutôt vite, il fallait croire que le temps avait pris la décision de passer au plus vite. Si bien qu'on était déjà le cinq et que j'avais rendez-vous le soir avec Andrew pour lui venir en aide avec la grotte. Les cours étaient passés relativement vite et j'avais quelques fois croisé mon ami dans les couloirs de l'université, bien entendu à présent, je respectais le fait qu'on ne devait plus avoir de familiarité ensemble. Je l'avais donc saluée courtoisement avant de continuer ma route, honnêtement s'était vraiment étrange d'agir de la sorte alors que le soir nous devions nous retrouver.

D'un côté, j'espérais ne pas être vue pour ne pas me retrouver éjectée vers mon dortoir et de l'autre, je trouvais ça tout de même drôle, il avait une part de mystère et d'excitation. Je regagnais ma chambre en fin de journée afin d'attendre l'heure dites, réfléchissant par la même occasion à ce que nous devions mettre en place. Je ne savais pas vraiment ce qu'il avait déjà mis en place, mais je plongeais dans les runes Futhark notant sur un carnet celles qui pourraient convenir à la situation. Je me plongeais également dans les symboles amérindiens qui pouvaient aussi servir à notre travail.

Une fois l'heure venue, je quittais ma chambre discrètement prenant soin de ne pas être vue dans les couloirs. Je m'arrêtais régulièrement pour vérifier que personne ne me suivait, j'étais devenu totalement parano à l'idée qu'on puisse me surprendre alors que dans le fond, j'avais une convocation de Andrew pour pouvoir accéder à son bureau sans difficulté. Je crois que finalement, je trouvais ça plus drôle de jouer sur le secret. Je montais les étages avant d'atteindre celui où se trouvait son bureau. Je me stoppais un instant avant d'entendre des pas dans l'escalier et de filer vers la porte, je prenais juste le temps de toquer avant de l'ouvrir et d'entrer rapidement sans réellement attendre l'aval du Hill.

Je m'appuyais sur la porte essayant de capter les bruits de pas qui venaient passer devant la porte, c'est seulement après que je posais mon regard sur Andrew, "Pardon ! Avait quelqu'un et...Bref..." Je souriais un peu avant de réaliser qu'il avait quelque chose qui clochait chez le brun. Il n'était pas comme d'habitude et j'avais le sentiment qu'il s'était passé quelque chose. Il n'avait rien montré lorsque je l'avais vue dans les couloirs. "Euh...tout va bien ?" Osais je finalement demander à mon ami.

@Andrew Hill - Il était vrai que j'avais surement était prise de psychose en me rendant vers le bureau d'Andrew. J'avais imaginé me faire prendre dans le couloir par le surveillant et me faire jeter comme une malpropre dans mon dortoir. Certes, j'avais une convocation du professeur de runes, mais l'heure était plutôt étrange pour jouer les cours particulier. Bien vite dans les escaliers, j'avais entendu du bruit derrière moi et j'avais accéléré le pas. Il aurait été fâcheux que quelqu'un imagine des choses en me voyant présente dans les parages et j'étais donc rentrée très rapidement dans le bureau d'Andrew sans attendre son autorisation. Je m'appuyais sur la porte tout en entendant mon ami me faire une remarque avant de poser mon regard sur lui, tandis qu'il était entrain de fermer sa chemise. Je regardais autour de moi pour être certaine que personne d'autre n'était avec lui.

Cette image me perturba un instant, qu'est-ce qu'il faisait avant que j'arrive ? Et si, il ne m'avait pas entendu arrivé ? La simple idée de le voir torse nu fit grimper le rose à mes joues. J'étais idiote d'avoir ce genre de penser surtout à présent. Je sortais de mes pensées pour lui demander si tout allait bien, ayant trouvé son expression étrange, mais de tout évidence c'était bien moi qui était bizarre. Je secouais la tête en l'entendant me demander si j'avais vu un fantôme, "Non, non...ça va..." Je quittais le contact de la porte pour me diriger vers son bureau. "Bon ! Alors dis moi ce que tu as mis en place déjà dans la grotte ?" Autant ne pas s'attarder sur des détails inutile et puis ainsi mon esprit serait occupé à autre chose que cette foutu chemise déboutonnée.

J'avais un peu réfléchis à la demande qu'il m'avait faites, mais n'étant pas vraiment au fait de ce qu'il avait pu mettre en place, je n'avais aucune idée de ce que j'allais lui proposer serait judicieux ou non. De plus, je ne savais pas vraiment sur quelle rune il avait prit soin de se concentrer pendant la mise en place de la barrière. Il fallait dire, qu'il avait une multitude de runes différentes et on pouvait passer beaucoup de temps à chercher la bonne combinaison.

@Andrew Hill - Rougir parce que je venais de voir Andrew fermer sa chemise, était totalement idiot. Qu'est-ce qui se passait pour que mon organisme agit de la sorte ? Peut-être que j'étais un peu fatiguée ou tendu, je ne savais pas exactement, un mélange d'émotion se bousculaient. Quoi qu'il en soit, je n'avais pas envie de m'attarder sur ça et j'enchaînais rapidement sur les runes mises en place dans la grotte. Je remarquais tout de même que Andrew fermait bien vite le carnet sur son bureau, j'imaginais que s'était certainement les notes des élèves ou un futur devoir qu'il n'avait pas envie que je vois. Il voulait que je vois de mes propres yeux, ce qu'il avait mis en place et je hochais la tête. "Ok ! Allons y alors !" Je souriais tandis qu'il récupérait sa baguette et une cravate dans son tiroir de bureau.

J'allais faire une remarque sur le fait qu'il n'avait nullement besoin de mettre ce genre d'accessoire à cette heure, mais sa voix s'éleva trop rapidement avant moi. Effectivement, je ne pouvais pas transplaner dans l'université, c'était interdit et nous devrions nous y rendre à pieds. "Pas de soucis..." Je fronçais soudainement les sourcils en le voyant s'approcher de moi avec la cravate entre ses mains, "Qu'est-ce que..." Sans même donner mon accord, je me retrouvais avec le tissu sur les yeux, "Sérieusement Andrew ? Tu ne me fais pas confiance au point de me bander les yeux ?! Et si on croise quelqu'un dans les couloirs, qu'est-ce que tu compte trouver comme excuse ?...Ne vous en faites, on fait juste un petit jeu entre nous..." Je soupirais légèrement, "Ce serait pas un peu trop suspect ?! J'imagine même la tête de la personne qui imaginera immédiatement qu'on fait des jeux coquin dans les couloirs...Et crois moi qu'après ça, notre réputation sera foutu !"

Je me rendais compte que j'étais totalement stressée à l'idée de perdre la vue et que je racontais n'importe quoi essayant de me raccrocher à ma propre voix. "Je te préviens Andrew, si tu me fais prendre un mur ou une colonne ou si je tombe dans les escaliers...tu en payera le prix ! Et ne crois pas que c'est par ce que tu es prof que ça va changer quelque chose vis à vis de ma vengeance !" J'avais levé mon index comme si il était devant moi, honnêtement j'étais persuadé d'avoir la crédibilité d'un elfe de maison. Il devait bien rire dans mon dos à me voir ainsi m'agiter et sortir des bêtises plus énorme les unes que les autres. Mais, je n'avais pas vraiment d'autre choix que d'accepter de le suivre, "Tiens sinon, tu pourrais me porter...Au moins je suis sur de pas tomber ou me casser le nez sur une pierre..."

@Andrew Hill - Bander mes yeux, voilà une idée totalement saugrenue que Andrew semblait vouloir tout de même mettre en œuvre. Je commençais donc à protester, espérant ainsi peut-être qu'il oublierait ça et qu'on pourrait faire le chemin ensemble dans des conditions totalement normale. Je l'entendais me dire que ce n'était nullement une question de confiance mais, plutôt de sécurité, "Et comment je fais pendant ton départ pour vérifier que tout est ok à recevoir la transformation des...tu sais ?" Je ne voulais pas trop en dire de peur tout de même d'être entendu, on n'était jamais à l'abri d'avoir des oreilles aux murs de l'université.

Cependant, je n'avais même pas le temps de m'habituer à quoi que ce soit, que Andrew m'entraînait déjà à l'extérieurs de son bureau. Le stress de cette situation était entrain de m'envahir, perdre ainsi un sens était déroutant et je ne pouvais m'empêcher de sortir des bêtises. Une multitude de choses qui étaient entrain de me traverser l'esprit. Le premier claquement de langue de la part du Hill me faisait sursauter, je pouvais aisément imaginer son regard désapprobateur après ce que je venais de dire sur les jeux coquins. D'ailleurs, je me demandais bien où j'avais pu chercher cette idée totalement débile et en y repensant, le rouge commença à monter à mes joues. Il allait falloir que j'arrête de dire n'importe quoi et que je sois plus discrète, mais c'était plus fort que moi, j'étais bavarde dans des moments de stress.

Un nouveau débit de parole, cette fois je tentais de menacer Andrew. Son claquement de langue m'arracha un nouveau sursaut et je finissais par lui dire que me porter serait nettement plus simple. L'idée semblait lui convenir et je sentais sa main lâcher mon bras. Je m'attendais à porter d'une façon plus chevaleresque, mais au lieu de ça, ses mains venaient glisser sur mes cuisses et je me retrouvais posé sur son épaule. Je retenais mon cri de surprise et de peur avant de poser ma main sur son épaule. Mes doigts venaient se resserrer contre le tissu de sa chemise essayant tant bien que mal de ne pas paniquer à nouveau. Qu'est-ce que j'avais bien pu faire pour me mettre dans cette situation ?

"Je ne voyais pas les choses sous cet angle Andrew…" Chuchotais je alors que je sentais qu'on était entrain de descendre un escalier. Si par malheurs on croisait quelqu'un, l'explication allait être difficile à donner. Un professeur en compagnie d'une élève avec les yeux bandés et portée comme un sac à patate. Je laissais échapper à un léger rire à cette idée totalement stupide. J'espérais tout de même qu'on soit bientôt arriver, car le transport allait finir par me rendre malade. "On arrive bientôt ?" Une nouvelle fois, je murmurais ayant bien compris qu'il fallait être très silencieux et ne voulant surement pas un nouveau claquement de langue, sinon les représailles allaient être grandes.

@Andrew Hill - Il n'avait pas pris le temps de me répondre concernant son absence et mon rôle à jouer pendant celle-ci. Je comprenais par ce silence, qu'il n'avait pas l'intention de me laisser gérer pendant qu'il ne serait pas présent à Hungcalf. Quant à savoir pourquoi ? Je préférais me mordre la langue plutôt que de le questionner sur ce sujet, ce n'était pas le moment qu'on se dispute pour des histoires ridicule de confiance ou de protection quelconque. Car, oui, je me doutais bien que Andrew voulait me protéger et qu'il avait certainement, encore l'impression d'avoir la jeune adolescente en face de lui. Il n'avait pas encore pris conscience que je n'avais plus seize ans, sauf quand il était en colère contre moi.

Si j'avais proposé qu'il me porte pour aller plus vite, je n'avais pas imaginé un seul instant, qu'il le fasse de la sorte. Je tentais de retenir le rouge qui montait furieusement à mes joues tandis que ses mains venaient se poser sur mes cuisses. Je sentais toute la puissance de ses muscles alors qu'il venait déposer mon corps avec facilité sur son épaule. Je ne pouvais néanmoins pas retenir un petit pique quant à sa façon de me porter. J'avais imaginé quelque chose d'un peu plus agréable et pas ainsi mise comme un vulgaire sac à patate sur son épaule. Je savais que nous étions entrain de descendre, mais je n'avais aucune idée d'où exactement. Il avait réussi à me perdre en s'arrêtant quelque fois pour réajuster mon corps sur son épaule. Je continuais de m'accrocher au tissu de sa chemise, essayant tout de même de ne pas lui arracher des boutons au passage.

Finalement, on se stoppa et mes pieds venaient à nouveau toucher terre dans un mouvement sans une once de délicatesse. Ses mains venaient retirer le bandeau de mes yeux et il fallut un petit instant à mes yeux pour s'habituer à la faible luminosité. Je regardais un peu autour de moi, remarquant les quelques flambeaux qui semblaient nous donner une direction à prendre. Je reposais mes iris bleutés sur Andrew qui me questionnait sur mon ressentie. "Est-ce que tu attends une réponse sincère de ma part ?" Je fonçais un peu les sourcils, "Comme un sac à patate !" Je riais un peu, "Non plus sérieusement, je suis un peu nerveuse...J'ai l'impression d'être la proie et qu'il y a un prédateur prêt à bondir de l'ombre..." Je haussais les épaules, "On y va ?" J'avais beau avoir ce sentiment, je n'étais pas non plus le genre à faire demi-tour. Il fallait dire que j'avais vécu plus qu'une fois ce ressentis, une fois de plus ou de moins, ça n'allait rien changer à ma motivation pour venir en aide à Andrew.

@Andrew Hill - Il avait un certain inconfort depuis que nous étions arrivé devant ce couloir et j'avais espoir qu'on le quitte bientôt. Andrew semblait vouloir savoir comment je me sentais et je ne pouvais qu'être honnête avec lui. Ce couloir éveillé la peur chez moi et un certain mal être, c'était les raisons qui me poussait à lui demander si, on pouvait y aller à présent. Le professeur de runes, ne semblait pas être prêt à quitter cet endroit et il me demandait même de rejoindre la porte au fond du couloir. Je regardais un instant cette porte en bois avant de reposer mon regard sur Andrew, "...C'est vraiment nécessaire ?" Je savais qu'il allait froncer les sourcils ou même râler un petit peu et rien que pour ça, je haussais les épaules "...Ok..."

Je soupirais légèrement avant de m'avancer dans le couloir, une nouvelle sensation vint alors s'emparer de moi et je sentais un frisson parcourir mon échine. Ce sentiment d'insécurité prenait de l'ampleur dans mon organisme et plus je m'avançais vers cette porte et plus ma vision se troublait. Je réalisais soudainement qu'une grande magie était à l'œuvre à cet instant et que c'était la raison pour laquelle je n'étais pas bien, finalement arrivé à la moitié du parcours, mes jambes céda sous mon poids et je m'écroulais sur le sol.

Prostré en position fœtale sur le sol, je tentais de me protéger mentalement des vagues qui s'insinuer dans mon corps. J'essayais au maximum de penser à des choses agréable afin d'apporter un sentiment de réconfort à l'ensemble de mon corps, mais s'était peine perdue et plus je restais dans ce couloir et plus, le mal prenait possession de moi. Je devais absolument m'éloigner pour mon propre bien. Je rassemblais l'ensemble de mes forces pour venir me redresser afin de prendre la direction de la sortie du couloir et de rejoindre Andrew, je ne doutais pas une seconde, qu'il devait être responsable de ça.

Je me sentais totalement vidé de mes forces quand je rejoignais Andrew et je montais quelques marche de l'escalier, plongé dans le noir afin de reprendre un peu de contenance. Je me laissais tomber sur une des marches en pierre, le froid vint apporter un certain réconfort. "...Je suppose que tu es satisfait de voir les effets de ton sortilège..." Je passais une main sur mon visage afin d'essuyer les quelques gouttes de sueur qui roulaient le long de mes tempes pour atteindre mes joues. Je réalisais alors qu'il m'avait demandé mon aide uniquement pour jouer les cobayes et cette idée qui me traversait l'esprit n'était pas du tout à mon goût. Je fronçais alors les sourcils, "Je pense que tu n'as plus besoin de moi maintenant..." Je comprenais donc pourquoi, il n'avait pas besoin que je passe pendant son absence.

Je me relevais difficilement, "Est-ce que le cobaye peut partir se reposer à présent ? Tu as vu ce que tu voulais voir non ? Il est difficile d'atteindre cette porte...Vous êtes en sécurité." Je me sentais stupide d'avoir pu imaginer qu'on avait besoin de mon aide pour autre chose. Une fois de plus, je me sentais stupide d'avoir pu imaginer quoi que ce soit d'autre que, la véritable raison pour laquelle il était venu me trouver. Le travail que nous avions fait aux Etats-Unis appartenaient bel et bien au passé.

@Andrew Hill - Il ne m'avait pas fallu longtemps pour comprendre que je devais me diriger dans ce couloir. Je n'avais pas le choix, Andrew voulait que j'avance et je ne me battais pas avec lui. Obéissante, j'avançais dans le couloir avant de sentir les effets néfaste se diffuser dans mon être. Je comprenais rapidement pourquoi, il avait voulu me traîner dans ce couloir. J'étais à la fois triste et en colère de cet agissement, trouvant qu'il aurait pu me mettre au courant avant de m'envoyer au front. Je subissais des vagues et des déferlantes violente dans mon corps, si bien que mes jambes m'avaient abandonnées pendant un instant. N'ayant plus aucune perception des choses en me relevant, j'avais simplement rejoint le côté opposé à la porte, cette porte de malheurs qui n'évoquait que la souffrance et la détresse.

Posée dans les escaliers, à l'abri dans le noir qui d'ordinaire pouvait paraître menaçant, je me sentais bien plus en sécurité que dans la lumière des flambeaux. Cette fois encore, ma colère venait parler, j'étais fatiguée de tout ça, d'avoir le sentiment de ne servir que son intérêt. Finalement, notre relation n'était elle pas basé uniquement la dessus ? Est-ce que dans le fond notre amitié voulait dire autre chose à ses yeux ? Je soupirais en l'entendant me dire qu'il avait encore beaucoup de dispositif que je devais tester. Je me levais tandis qu'il m'indiquait que si, j'étais trop fatiguée, il pourrait trouver quelqu'un d'autre. "Oui fait donc ça alors !" Un nouveau soupir glissa entre mes lèvres et tandis que je m'apprêtais à partir, je l'entendais me dire que le reste n'aurait rien d'inconfortable.

Je descendais les escaliers pour revenir dans la lumière des flambeaux et je plantais mon regard givré sur lui, "Qu'est-ce que tu attends exactement Andrew ?!" Je croisais mes bras sur ma poitrine, "En réalité, tu es venu me faire des excuses parce que tu avais besoin que je test tes sorts ?! C'était donc ça mon utilité...Dans le fond, tu as jamais voulu qu'on travail ensemble comme en Amérique...Je pensais qu'on allait retrouver notre complicité de là-bas...Mais j'imagine qu'une fois encore je me suis fourvoyer..." Je haussais les épaules, triste de faire ce constat qui venait me mettre une claque bien plus grande que la douleur que j'avais connu quelques minutes auparavant. "Bien...Finissons en alors...Comme ça, chacun pourra ensuite retourner à ses occupations...Monsieur Hill." J'avais du mal à cacher ma déception face à mon constat et au final, c'était à moi que j'en voulais le plus, plutôt qu'à lui.