- Cygnus DubellâtreOldie ㄨ experimented wizard
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Coloc or not coloc ? ㄨ Cataleya [Terminé]
Jeu 13 Juin 2024 - 16:42
@Cataleya Blackthorn - 13 juin 2024
De retour dans les Highlands, Cygnus était naturellement passé à l’université Hungcalf afin de faire un peu le tour des lieux, voir si quelque chose avait changé depuis son absence. Quasiment cinq ans, ce n’est pas rien tout de même. Les lieux étaient toujours les mêmes, la magie débordant en tout lieu. Il n’avait averti personne de son passage et ne souhaitait pas spécialement voir qui que ce soit. Du moins, pas de suite.
Son objectif était clair… Voir s’il trouvait un logement non loin de l’école et si possible, un logement où il pourrait être seul. Il s’était donc rendu au tableau d’affichage de l’école pour y éplucher les petites annonces.
Il put voir des choses diverses et variées, une chambre chez l’habitant - une vieille sorcière trouvant le temps long et cherchant un peu de compagnie - non merci ! Un studio en centre-ville comprenant tout le nécessaire dans un espace restreint et sans possibilité d’utiliser de sortilège d’agrandissement - c’était précisé dans l’annonce, présence de moldus non loin - hmm non plus ! Ce fut après une dizaine de minutes qu’une annonce lui sauta aux yeux ; rédigée dans une belle écriture, sur du parchemin.
Juin 2023
Recherche colocataire, étudiant si possible, pour vivre avec moi au grand Yard Manor. Amateurs de plantes, de grands espaces, vous êtes les bienvenus ! Les voisins sont silencieux…
Contactez moi pour une visite.
Contactez moi pour une visite.
Cataleya Blackthorn
Des voisins silencieux, c’était l’idéal pour notre sorcier qui n’était pas des plus à l’aise en société même s’il faisait tout pour le laisser paraître. Ce qui l’ennuyait le plus, c’était le fait de potentiellement vivre en colocation mais si le manoir était aussi grand qu’il y laissait paraître, il pourrait sans aucun doute avoir son propre espace sans qu’ils ne se marchent dessus avec sa colocataire. Ça se tentait…
Il contacta donc la sorcière et le rendez-vous fut donné pour ce 13 juin après-midi.
Quand Cygnus regarda avec plus de précision le lieu où se trouvait ledit manoir, il comprit rapidement mieux pourquoi les voisins étaient silencieux… Ils étaient morts ! C’était facile du coup ! À condition, bien sûr, qu’ils ne viennent pas hanter la maison en pleine nuit.
Arrivé sur les lieux, le sorcier découvrit une grande bâtisse ancienne, comme il l’imaginait ; peut-être un peu plus végétalisée qu’il ne l’aurait cru cela dit. Vu le jardin entourant la demeure, il ne put s’empêcher de penser qu’il y aurait sûrement là de quoi s'entraîner pour les potions ! Cependant, il espérait que la personne cherchant un colocataire n’attendait pas de lui qu’il fasse le jardinage dans le domaine car ce n’était vraiment pas son fort.
S’avançant, il atteignit la porte d’entrée dans un bleu qui ne semblait pas de la même époque que le reste du manoir. Il hésita un moment, se disant qu’il était encore temps de reculer mais se décida finalement à toquer.
« On n'aime pas qui on veut. on aime qui on peut. »
Hervé Bazin
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: Coloc or not coloc ? ㄨ Cataleya [Terminé]
Jeu 13 Juin 2024 - 18:20
“La solitude ne te sied jamais au teint”. La phrase soufflée par son frère lorsqu'il avait porté ses lèvres sur sa tempe était revenue en mémoire de Cataleya Quarta Blackthorn lorsqu'elle avait reçu un hibou lui demandant audience et que, plein d’incompréhension, son regard avait dévié sur la note qui trônait non loin de son lit d'hôpital. Ses yeux bleus s’étaient agrandis devant l’annonce posée sur la table d’appoint, accompagné d’une rose pour lui faire passer l’outrage que causerait une collocation dont elle n’était pas l’instigatrice. Le nez s’était singulièrement plissé devant le contenu de la note puisqu’elle semblait trop aimable pour un mot signé de sa main mais qu’elle était bien incapable de renvoyer l’hibou puisqu’elle savait que Nullus lui en enverrait d’autre jusqu’à ce qu’elle trouve une âme, bien vivante, décidée à hanter avec elle le manoir lorsqu’elle pourrait enfin s’extraire de Sainte Mangouste. "13 juin, en après-midi." Avait-elle glissé entre le bec de l’oiseau, convaincue que d’ici là elle serait rentrée. L’intuition ne l’avait pas trompé puisqu'elle était sorti deux jours avant et avait enfin pu déballer les cartons qui dormaient depuis presque un mois dans son salon.
Revenir en ces lieux avait quelque chose d’étrange et rassurant à la fois, et c’est d’une main ganté de noire qu’elle cueillit les tentacules épineux qui cherchèrent à l’enlacer à l’entrée de la cuisine. Ses plantes étaient affamées et manquaient de vigueur, mais elles auraient tôt fait de retrouver toute leur superbe puisqu’elles avaient été la préoccupation première de la toute jeune propriétaire.
L’architecture gothique, presque lovecraftienne, du Yard Manor se découpait étrangement en cet après-midi de juin puisqu’à la manière d’un cyclope dont l’oeil perçait Inverness, la demeure semblait loin d’être inerte. Le vitrail qui luisait au grenier prenait des airs d’iris féline, fendue par un croissant de lune à l’aspect dérangeant. Il semblait fixer inlassablement les tombes, à moins que ce ne soit Cygnus sur lequel son attention se posait. Les grilles en fer forgées s’étaient ouverte en un sinistre grincement bien avant qu’il ne puisse agiter la cloche à l’entrée et, s’ouvrant sur un large jardin où fleurissait en cascade une roseraie étoffée, elles cachèrent en partie le chemin qui menait à l’arrière et dans lequel reposait trois snargaloufs gigantesques et gras. Leurs tentacules lézardaient mollement à l’ombre d’un hamamélis au bois gris mais furent pourtant pris d’un brusque sursaut lorsqu’un gnome tenta de se faufiler sous la haie épineuse qui bordait l’endroit. Non loin de la maison, un écriteau en bois se balançait au rythme du vent sur le devant d’une cabane de jardin. Il laissait deviner un “En cas d’apocalypse (ou de jardinage.)” inscrit en lettre rose et dans une calligraphie impeccable qui donnait à la hache et la faux posés en bas une tout autre symbolique. Une blague ? Peut être. Sans doute. Du moins c’est ce que murmurerait ceux qui ignoraient le caractère de Cataleya. Celle-ci, d’ailleurs, entrouvrit la porte peu après. Une tasse à motif de lapin entre les mains et le regard acérés.
-Bienvenue, étudiant dont j’ignore le nom. Et dont elle ignorait la maison et le cursus puisque son visage lui semblait en tout point inconnu. Le froncement à peine perceptible de ses sourcils s'effaça pourtant au profit d’un sourire qui se voulait avenant et d’une main gracilement tourné vers le couloir orné de tableaux. “Je te fais la visite historique, celle que ferait les amateurs d’histoires d’horreur, ou on essaye de prétendre que c’est un T2 sans âme au centre d’Inverness ?”
Revenir en ces lieux avait quelque chose d’étrange et rassurant à la fois, et c’est d’une main ganté de noire qu’elle cueillit les tentacules épineux qui cherchèrent à l’enlacer à l’entrée de la cuisine. Ses plantes étaient affamées et manquaient de vigueur, mais elles auraient tôt fait de retrouver toute leur superbe puisqu’elles avaient été la préoccupation première de la toute jeune propriétaire.
L’architecture gothique, presque lovecraftienne, du Yard Manor se découpait étrangement en cet après-midi de juin puisqu’à la manière d’un cyclope dont l’oeil perçait Inverness, la demeure semblait loin d’être inerte. Le vitrail qui luisait au grenier prenait des airs d’iris féline, fendue par un croissant de lune à l’aspect dérangeant. Il semblait fixer inlassablement les tombes, à moins que ce ne soit Cygnus sur lequel son attention se posait. Les grilles en fer forgées s’étaient ouverte en un sinistre grincement bien avant qu’il ne puisse agiter la cloche à l’entrée et, s’ouvrant sur un large jardin où fleurissait en cascade une roseraie étoffée, elles cachèrent en partie le chemin qui menait à l’arrière et dans lequel reposait trois snargaloufs gigantesques et gras. Leurs tentacules lézardaient mollement à l’ombre d’un hamamélis au bois gris mais furent pourtant pris d’un brusque sursaut lorsqu’un gnome tenta de se faufiler sous la haie épineuse qui bordait l’endroit. Non loin de la maison, un écriteau en bois se balançait au rythme du vent sur le devant d’une cabane de jardin. Il laissait deviner un “En cas d’apocalypse (ou de jardinage.)” inscrit en lettre rose et dans une calligraphie impeccable qui donnait à la hache et la faux posés en bas une tout autre symbolique. Une blague ? Peut être. Sans doute. Du moins c’est ce que murmurerait ceux qui ignoraient le caractère de Cataleya. Celle-ci, d’ailleurs, entrouvrit la porte peu après. Une tasse à motif de lapin entre les mains et le regard acérés.
-Bienvenue, étudiant dont j’ignore le nom. Et dont elle ignorait la maison et le cursus puisque son visage lui semblait en tout point inconnu. Le froncement à peine perceptible de ses sourcils s'effaça pourtant au profit d’un sourire qui se voulait avenant et d’une main gracilement tourné vers le couloir orné de tableaux. “Je te fais la visite historique, celle que ferait les amateurs d’histoires d’horreur, ou on essaye de prétendre que c’est un T2 sans âme au centre d’Inverness ?”
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Re: Coloc or not coloc ? ㄨ Cataleya [Terminé]
Jeu 13 Juin 2024 - 22:13
@Cataleya Blackthorn - 13 juin 2024
La porte de la demeure ne tarda pas à s’ouvrir sur une jeune femme blonde, sommes toutes très jolie et, en tout cas, très au goût du sorcier. Elle devait avoir à peu près son âge à quelques années près et il fut rassuré de voir que ce n’était pas une vieille dame en manque de compagnie. Cependant, vu la demeure devant laquelle il tenait, le doute était permis. Soit elle était locataire, comme il le serait peut-être bientôt, soit elle avait reçu un sacré héritage pour posséder une maison pareille. Si les parents de Cygnus venaient à mourir, jamais il n’obtiendrait quoi que ce soit de cette ampleur. D’ailleurs… obtiendrait-il seulement quelque chose vu les tensions entre eux ces dernières années ? Non qu’il souhaite leur mort, loin de là, mais il n’avait pas été tendre avec eux depuis qu’il avait appris qu’il avait été adopté. N’était-ce pas un peu ridicule au fond ? Eux l’avaient en quelques sortes sauvé alors que sa mère l’avait abandonné, il aurait dû les remercier et non les blâmer. Mais le choc avait été trop grand et il avait quelque peu sur-réagit. Quoi qu’il arrive, même s’il n’avait jamais eu à se plaindre de son train de vie, jamais il n’aurait pareil héritage et, de toute façon, ses parents n’avaient pas de propriété dans les Highlands !
Bref, passées ces pensées sans intérêt et qui n’avaient pas leur place ici, il se concentra de nouveau sur son hôtesse, faisant mine de ne pas porter attention à la tasse très enfantine qu’elle avait en mains. Il lui sourit mais arqua un sourcil lorsqu’elle s’adressa à lui. Ainsi donc, elle avait déduit qu’il était étudiant. En même temps, ça paraissait plutôt logique ; prendre une colocation non loin d’Hungcalf…
Il s’apprêtait à lui répondre lorsqu’elle enchaîna de suite, lui proposant, de façon assez originale, de passer à la visite de la maison. Sa remarque sur le T2 le fit à la fois rire et grimacer, comme si elle avait compris qu’il ne voulait pas d’un studio sans espace pour vivre. Quant à la visite plaisant aux amateurs d’histoires d’horreur, il supposa qu’elle faisait référence au fait que la maison était sur le domaine longeant le cimetière. Il fallait dire que c’était sans doute la partie la moins agréable du déplacement de ce jour.
« Peut-être qu’on peut commencer par de vraies présentations avant la visite ? »
Après tout, elle ne pouvait même pas être certaine qu’il venait bien pour ça. Oui, ils avaient fixé un rendez-vous et oui, les visites d’inconnus dans le coin ne devaient pas être courantes mais, allez savoir, il aurait pu être un vendeur au porte à porte ! « Baguettes pas chères ! Hiboux ? Chouettes ? Crapauds ? Faites votre choix ! »
« A moins que tu ne veuilles continuer à m’appeler Etudiant-dont-je-ne-connais-pas-le-nom, je m’appelle Cygnus. C’est plus rapide à dire ! »
Une petite pointe d’humour pour détendre l’atmosphère peut-être ? Comme la sorcière tendait la main en direction de l’intérieur de la maison, Cygnus déduisit qu’il pouvait entrer afin de débuter cette fameuse visite qu’elle proposait. Il mit donc un pied dans le manoir, découvrant nombre de tableaux sur les murs. L'intérieur était à l'image de l'extérieur : grand et ancien.
« La visite historique me plairait bien, et s’il y a des cadavres dans les placards, j’aimerai autant le savoir tout de suite ! »
Non, il n'avait pas peur des films d'horreur mais, il se demanda tout de même si la jolie blonde ne cherchait pas à dissuader toute personne venant visiter d'emménager avec elle. Pourquoi mettre une annonce alors ? Cependant, il en fallait plus pour Cygnus qui n'en pouvait plus de vivre à l'hôtel. Cela lui coûtait horriblement cher et il ne se sentait définitivement pas chez lui. Le seul avantage incontestable qu'il trouvait au fait de vivre ainsi, c'était qu'il n'avait pas son lit à faire ni le ménage !
« On n'aime pas qui on veut. on aime qui on peut. »
Hervé Bazin
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» situation : Dévastée.
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Re: Coloc or not coloc ? ㄨ Cataleya [Terminé]
Ven 14 Juin 2024 - 7:40
De vrais présentations. Si la gestuelle de la Blackthorn était emprunt d’une noblesse inhérente aux siens et que ses cheveux teint en blond étaient sagement rangés derrière un noeud de jais, il est vrai qu’elle manquait à sa politesse première. Aussi, la remarqua la figea d’une bien étrange manière, dans un sourire de circonstance qui, s’il était du bel effet, vêtait pourtant un aspect étrange puisque mort. Bien loin de toute la malice et du fantasque qu’elle pouvait au quotidien dégager. Sans doute que sa récente et trop longue hospitalisation entachait encore un peu la manière dont elle forcait si joliment le sourire. Détournant la main pour désigner non plus le couloir principal mais la cuisine qui trônait à gauche, Cataleya réalisa ô combien lui manquait Nifty, son défunt elfe, puisqu’il n’était à sa droite pour débarrasser l’invité de ses vêtements avec toute la douceur et politesse qui était la sienne. Il ne faisait nul doute qu’il aurait été plus prompt à jouer les parfaits hôtes que sa maîtresse en ces temps inhabituels. Machinalement, le regard se tourna vers le salon à droite mais se fit violence pour se détacher du parquet sur lequel il avait odieusement été assassiné l’été dernier. Préférant la compagnie des aquarelles qui se découpaient sur les murs trop longs du Yard Manor et menait vers une cuisine baignée de douce couleur découpée en éclat sur ses meubles et son parquet. Un effet due aux vitraux de la fenêtre qui tamisaient la lumière et lui accordaient de bien charmant motifs de roses et couleurs aussi diverses que variées.
-Je m’appelle Cataleya glisse finalement l’hôte dans un souffle, Cataleya Quarta Blackthorn.
D’une main avenante elle lui proposa une chaise autour de la table en bois massif de la cuisine -comme l’entièreté des meubles de la pièce semblait-il- et repoussa d’une main douce l’imposant tournesol qui se penchait déjà sur elle. Son cœur était serti non pas de graine, mais de dent. Et à dire vrai, aucune des plantes qui pendaient mollement au sommet des étagères ou fleurissait près de la fenêtre tenait du classique. Toutes, sans exceptions aucunes, semblaient carnivores. Repoussant les pans de sa robe noire pour laisser entrevoir une cuisse marqué de rune, Cataleya pose genoux sur le plan de travail pour se hisser jusqu’à l’une des étagères et ainsi se saisir d’une tasse qu’elle posa sans bruit devant Cygnus. “Etudiant-dont-je-ne-connais-pas-le-nom” était pourtant une appellation sympathique, et qu’elle se plairait sans doute à répéter à toute vitesse, jusqu’à ne plus l’écorcher, lorsque l’ennui la tiendrait. D’un mouvement de baguette elle fit chauffer l’eau et le café, et en profita pour abaisser le feu sur lequel frémissait deux larges chaudrons sans pourtant leur accorder le moindre regard. Il n’avait suffit que d’une bulle qui éclate pour l’avertir que la température était trop haute.
-Que bois tu, Cygnus ? Simple question de politesse puisqu’elle n’avait qu’un café affreusement amer pour la garder éveillé, et une myriade d'infusions médicinales puisqu’elle n’avait pas eu le temps de renouveler sa trop grande collection de thé. J’entre en dernière année à hungcalf, en double cursus Médicomagie et Sciences occultes. Je serais résidente à Sainte Mangouste à la rentrée et de fait, mon emploi du temps est souvent chargé. J’habite ici seule et hormis les plantes et les spectres qui errent dans le cimetière, l’environnement est plutôt calme. Soufflant sur son infusion pour s’octroyer un temps de réflexion, la Blackthorn cueille le tentacule épineux qui s’efforçait de se tendre vers elle depuis qu’elle avait prit la parole. Hormis le vieil hibou qui me sert de messager, je n’ai pas d’animaux. Ils sont cependant autorisés en ces lieux. Quant aux cadavres...
Ils étaient nombreux. Elle en avait connu deux en deux ans et savait l'histoire de la bâtisse marqué par le drame. A croire que seules les âmes torturées avait le coeur à se poser en ses lieux. Le manoir pourtant, derrière ses airs sinistre et froid, recelait de milles trésors qui ravivait les regards qui savaient s'y poser. C'était un lieu bien moins effrayant qu'il ne paraissait, bien plus vivant, aussi, puisque bon nombre d'architecte magique en avait fait l'acquisition et contribué à sa splendeur.
-Mon elfe à été tué dans le salon. Et un lycanthrope a dévoré un passant aux frontières du cimetière et de mon jardin. Cette affaire a été traité mi-mai et si la curiosité te tiens tu trouveras bon nombre d'article traitant de ce cas. Se contente t'elle de poser après une nouvelle gorgée. Et la légende raconte que tout les propriétaires ont soit sombrés dans la folie, soit se sont tués. De ce que j'ai lu dans les archives, seul Gustave Turner, le fondateur, a mit fin à ses jours dans le grenier suite au décès de sa fille. Les autres souffraient d'antécédent psychiatriques et leur état n'est en rien corrélé avec le fait d'avoir vécu dans ce petit nid.
-Je m’appelle Cataleya glisse finalement l’hôte dans un souffle, Cataleya Quarta Blackthorn.
D’une main avenante elle lui proposa une chaise autour de la table en bois massif de la cuisine -comme l’entièreté des meubles de la pièce semblait-il- et repoussa d’une main douce l’imposant tournesol qui se penchait déjà sur elle. Son cœur était serti non pas de graine, mais de dent. Et à dire vrai, aucune des plantes qui pendaient mollement au sommet des étagères ou fleurissait près de la fenêtre tenait du classique. Toutes, sans exceptions aucunes, semblaient carnivores. Repoussant les pans de sa robe noire pour laisser entrevoir une cuisse marqué de rune, Cataleya pose genoux sur le plan de travail pour se hisser jusqu’à l’une des étagères et ainsi se saisir d’une tasse qu’elle posa sans bruit devant Cygnus. “Etudiant-dont-je-ne-connais-pas-le-nom” était pourtant une appellation sympathique, et qu’elle se plairait sans doute à répéter à toute vitesse, jusqu’à ne plus l’écorcher, lorsque l’ennui la tiendrait. D’un mouvement de baguette elle fit chauffer l’eau et le café, et en profita pour abaisser le feu sur lequel frémissait deux larges chaudrons sans pourtant leur accorder le moindre regard. Il n’avait suffit que d’une bulle qui éclate pour l’avertir que la température était trop haute.
-Que bois tu, Cygnus ? Simple question de politesse puisqu’elle n’avait qu’un café affreusement amer pour la garder éveillé, et une myriade d'infusions médicinales puisqu’elle n’avait pas eu le temps de renouveler sa trop grande collection de thé. J’entre en dernière année à hungcalf, en double cursus Médicomagie et Sciences occultes. Je serais résidente à Sainte Mangouste à la rentrée et de fait, mon emploi du temps est souvent chargé. J’habite ici seule et hormis les plantes et les spectres qui errent dans le cimetière, l’environnement est plutôt calme. Soufflant sur son infusion pour s’octroyer un temps de réflexion, la Blackthorn cueille le tentacule épineux qui s’efforçait de se tendre vers elle depuis qu’elle avait prit la parole. Hormis le vieil hibou qui me sert de messager, je n’ai pas d’animaux. Ils sont cependant autorisés en ces lieux. Quant aux cadavres...
Ils étaient nombreux. Elle en avait connu deux en deux ans et savait l'histoire de la bâtisse marqué par le drame. A croire que seules les âmes torturées avait le coeur à se poser en ses lieux. Le manoir pourtant, derrière ses airs sinistre et froid, recelait de milles trésors qui ravivait les regards qui savaient s'y poser. C'était un lieu bien moins effrayant qu'il ne paraissait, bien plus vivant, aussi, puisque bon nombre d'architecte magique en avait fait l'acquisition et contribué à sa splendeur.
-Mon elfe à été tué dans le salon. Et un lycanthrope a dévoré un passant aux frontières du cimetière et de mon jardin. Cette affaire a été traité mi-mai et si la curiosité te tiens tu trouveras bon nombre d'article traitant de ce cas. Se contente t'elle de poser après une nouvelle gorgée. Et la légende raconte que tout les propriétaires ont soit sombrés dans la folie, soit se sont tués. De ce que j'ai lu dans les archives, seul Gustave Turner, le fondateur, a mit fin à ses jours dans le grenier suite au décès de sa fille. Les autres souffraient d'antécédent psychiatriques et leur état n'est en rien corrélé avec le fait d'avoir vécu dans ce petit nid.
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Re: Coloc or not coloc ? ㄨ Cataleya [Terminé]
Sam 15 Juin 2024 - 16:54
@Cataleya Blackthorn - 13 juin 2024
En demandant à avoir de vraies présentations, Cygnus ne s'attendait pas au nom complet de la jeune femme. Il était cependant certain qu'il était plus agréable de pouvoir mettre un nom sur ce visage. En entendant le nom de famille, il réfléchi un instant, c'était un nom qu'il connaissait... Sans doute avait-il déjà croisé un membre de sa famille mais il repenserait à cela plus tard, ce n'était pas le moment idéal.
Tout en se présentant, Cataleya, donc, invita le sorcier à entrer. Il put donc en découvrir davantage de l'intérieur de la demeure. De vieux meubles dans de vieux murs, rien de plus logique finalement même si un peu de modernité ne ferait pas de mal. On était quand-même en plein dans le cliché de la maison de vieux sorcier par excellence. Non que cela dérangeai Cygnus mais, il aimait bien tout ce qui était moderne et... luxueux. Sans doute parviendrait-il à faire abstraction. En revanche, il avait du mal à défaire son regard de toutes les plantes qui avaient pris place ici. Il avait déjà trouvé le jardin fort fourni, il en était de même à l'intérieur - si ce n'était pire. Cependant, celles qui envahissaient la cuisine était on ne peut plus vivantes, en témoignaient les dents au cœur de ce tournesol derrière la sorcière. Il aurait intérêt à faire attention à lui en ces lieux ! Il ne se défaisait pas de son sourire même s'il n'était pas le plus à l'aise dans cet endroit.
Il ne put s'empêcher de se demander si ces plantes là se laisseraient faire s'il voulait en découper un petit morceau pour tenter une potion... Peut-être se ferait-il mordre ? Ou même... Manger tout cru ?
Avant de s'asseoir autour de la table en bois, le sorcier prit le temps de vérifier qu'il n'y avait pas une plante quelconque qui traînait sur l'assise. On ne sait jamais !
« Du café, ce sera très bien. » répondit-il à la jeune femme en prenant place, écoutant avec une grande attention ce qu'elle avait à lui dire. Visiblement, ils avaient plus d'un point commun. « Un double cursus ! Tu es motivée ! » En vérité, dans sa recherche d'excellence, Cygnus aurait pu en faire de même mais il préférait se concentrer sur les matières vraiment essentielles pour lui et, vu le métier qu'il envisageait, les autres cursus n'étaient pas vraiment intéressants pour lui. Toutefois, il ne put s'empêcher de penser que si Cataleya entrait en dernière année avec un double cursus, elle ne pouvait être que bonne élève et serait donc une compagnie idéale pour lui. Toujours dans l'idée de montrer le meilleur de lui-même, il fallait aussi savoir se montrer avec les meilleures personnes et elle avait l'air de faire partie de ceux-là. Vivre ici ne serait donc qu'un plus pour lui, et pour l'heure, inutile qu'elle en sache trop sur lui, il avait seulement à faire bonne impression et ça, il savait faire. « Eh bien, que je prenne cette colocation ou pas - enfin, que tu m'y acceptes ou pas - je pense que nous serons amenés à nous croiser assez souvent malgré tout. Je reprends en dixième année également en cursus Sciences Occultes. On devrait donc avoir des cours en commun. Quant aux animaux, je n'en ai aucun et je n'en prendrais pas donc de ce côté, rien à craindre. »
Elle laissa en suspens l'histoire des cadavres pour quelques secondes, ce qui dessina un sourire en coin sur les lèvres de Cygnus qui pensait que la conversation sur ce sujet allait s'arrêter là. Il n'en fut rien. Et, si lui avait fait cette remarque sur le ton de la métaphore, il sembla que la demoiselle l'ait pris au pied de la lettre puisqu'elle lui annonça des nouvelles peu réjouissantes. Si elle voulait dissuader quiconque de venir vivre ici, nul doute qu'elle était très douée. Mais bien que tout cela ne plaise pas énormément à Cygnus, il en fallait plus pour lui faire peur et le décourager.
« Tu essaies de me faire peur pour que je ne visite pas le reste de la maison et que je fuie de suite ? » Il but une gorgée du café peu goûteux qui lui avait été servi, masquant une grimace, avant d'ajouter : « J'étais en France mi-mai, je n'ai donc pas trop suivi les histoires qui se sont déroulées ici. Mais tout cela appartient au passé non ? Quant à la folie qui guette les propriétaires des lieux, ça tombe bien ! Je ne compte qu'être locataire ! Je n'ai donc rien à craindre. »
Il ponctua sa phrase par son plus beau sourire avant de retremper ses lèvres dans la tasse, ayant déjà oublié à quel point il était amer.
« On n'aime pas qui on veut. on aime qui on peut. »
Hervé Bazin
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Re: Coloc or not coloc ? ㄨ Cataleya [Terminé]
Mer 19 Juin 2024 - 18:59
Dixième années, sciences occultes. Le profil intrigue la Blackthorn qui penche le visage très légèrement sur le côté sans pourtant détourner ses yeux bleus de l’âme de l’aspirant locataire. Sa question, pourtant, semble l’arracher à l’immobilité étrange qui était la sienne pour la faire pouffer de rire. Peut-être se plaisait-elle bien à tester les nerfs de ceux qui voulaient vivre ici ; il fallait qu’ils soient solides pour tenir une colocation ici. Avec elle. Ofélia ne s’en était pas plainte, Miguel encore moins, mais la Blackthorn était emprunte de lubie diverses que soudaines, d’un égo effroyable, et doté d’un tempérament volcanique. La suivre n’était pas souvent aisé mais elle aimait répondre que c’était là le lot de tous ceux qui vivaient avec un génie. La répartie du français eut cependant le mérite de faire naître en son regard une petite étincelle qui trahissait sans mal que, pour un compagnon imposé, il n’était pas trop mal.
-Mon but n’est pas de t’effrayer mais m’assurer que tu ne quittes pas le manoir en courant à cause des spectres. Glisse-t-elle d’une voix douce avant de poser entre eux sa tasse à motif de lapin. De son indexe, elle pointe le trop grand jardin bordé de pierre tombale et appuie son menton sur le dos de sa main dans un sourire sans failles. “Mais en effet, tout ceci appartient au passé. Français, donc.”
L’accent aurait pourtant suffit à alerter la lufkin et pourtant, à croire que les potions obscurcissait son attention puisqu’elle ne s’en était pas même rendue compte. Pour un peu, la Blackthorn se serait laissé aller à la fantaisie de continuer le discours sous cette langue mais se ravise sans mal au profit d'un regard pour ce tournesol qui se courbait dangereusement vers elle.
-“Le manoir comporte trois chambres. Une au grenier, la mienne, et deux au premier étage. Elles jouxtent une salle de danse ainsi qu’une ancienne salle de musique que je vais reconvertir en bibliothèque puisque celle qui borde ma chambre manque de place. Le feu à quasiment tout dévoré en 1945 et c'est le grenier qui en a le plus souffert, mais il ne reste à ce jour plus aucun stigmate de ce drame.” Entame t’elle en supportant de sa main libre l’épaisse tête de la fleur à dent qui cherchait inlassablement son contact. Bien plus pour mordre que jouer les chats cependant, mais l’habitude semblait avoir fait de la blonde une experte dans l’art de contrer ses lents mouvement puisque la fleur que supportait ses tiges semblaient disproportionné pour lui permettre un quelconque comportement prédateur. “A ce niveau se trouve comme tu le vois la cuisine, le salon, la salle de bain, les toilettes, ainsi que deux portes. L’une mène à la cave et t’es défendue. L’autre mène vers l’atelier du précédent propriétaire. Par respect pour lui j’ai accroché ses tableaux mais ait reconvertit le lieu en atelier de potion et alchimique -puisque je ne peins pas. Les chaudrons qui s’y trouvent sont laissés à disposition des locataires mais tu devras te fournir seul en ingrédient.”
Cette brève description des lieux faite, la Blackthorn se détourne de sa plante pour se saisir à deux mains de sa tasse et plonger de nouveau dans le regard du français. Elle le jaugeait, à n’en point douter, et une franchise déconcertante. Ofélia lui avait plu en quelques mots et si Cygnus dégageait un je-ne-sais-quoi qui éveillait son entière curiosité, force était d’admettre que la Blackthorn se faisait toujours plus sur la réserve quand il s’agissait de partager sa demeure avec un homme. Ce n’était pourtant pas faute d’avoir un entourage quasi exclusivement masculin et d’avoir dormi sans ambiguïté aucune avec la moitié d’entre eux mais…
-Dis moi tout Cygnus. Qu’est-ce qui te mène ici ? En Ecosse, à Inverness, dans un fucking cimetière à discuter avec elle.
-Mon but n’est pas de t’effrayer mais m’assurer que tu ne quittes pas le manoir en courant à cause des spectres. Glisse-t-elle d’une voix douce avant de poser entre eux sa tasse à motif de lapin. De son indexe, elle pointe le trop grand jardin bordé de pierre tombale et appuie son menton sur le dos de sa main dans un sourire sans failles. “Mais en effet, tout ceci appartient au passé. Français, donc.”
L’accent aurait pourtant suffit à alerter la lufkin et pourtant, à croire que les potions obscurcissait son attention puisqu’elle ne s’en était pas même rendue compte. Pour un peu, la Blackthorn se serait laissé aller à la fantaisie de continuer le discours sous cette langue mais se ravise sans mal au profit d'un regard pour ce tournesol qui se courbait dangereusement vers elle.
-“Le manoir comporte trois chambres. Une au grenier, la mienne, et deux au premier étage. Elles jouxtent une salle de danse ainsi qu’une ancienne salle de musique que je vais reconvertir en bibliothèque puisque celle qui borde ma chambre manque de place. Le feu à quasiment tout dévoré en 1945 et c'est le grenier qui en a le plus souffert, mais il ne reste à ce jour plus aucun stigmate de ce drame.” Entame t’elle en supportant de sa main libre l’épaisse tête de la fleur à dent qui cherchait inlassablement son contact. Bien plus pour mordre que jouer les chats cependant, mais l’habitude semblait avoir fait de la blonde une experte dans l’art de contrer ses lents mouvement puisque la fleur que supportait ses tiges semblaient disproportionné pour lui permettre un quelconque comportement prédateur. “A ce niveau se trouve comme tu le vois la cuisine, le salon, la salle de bain, les toilettes, ainsi que deux portes. L’une mène à la cave et t’es défendue. L’autre mène vers l’atelier du précédent propriétaire. Par respect pour lui j’ai accroché ses tableaux mais ait reconvertit le lieu en atelier de potion et alchimique -puisque je ne peins pas. Les chaudrons qui s’y trouvent sont laissés à disposition des locataires mais tu devras te fournir seul en ingrédient.”
Cette brève description des lieux faite, la Blackthorn se détourne de sa plante pour se saisir à deux mains de sa tasse et plonger de nouveau dans le regard du français. Elle le jaugeait, à n’en point douter, et une franchise déconcertante. Ofélia lui avait plu en quelques mots et si Cygnus dégageait un je-ne-sais-quoi qui éveillait son entière curiosité, force était d’admettre que la Blackthorn se faisait toujours plus sur la réserve quand il s’agissait de partager sa demeure avec un homme. Ce n’était pourtant pas faute d’avoir un entourage quasi exclusivement masculin et d’avoir dormi sans ambiguïté aucune avec la moitié d’entre eux mais…
-Dis moi tout Cygnus. Qu’est-ce qui te mène ici ? En Ecosse, à Inverness, dans un fucking cimetière à discuter avec elle.
- Cygnus DubellâtreOldie ㄨ experimented wizard
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Re: Coloc or not coloc ? ㄨ Cataleya [Terminé]
Mar 25 Juin 2024 - 18:41
@Cataleya Blackthorn - 13 juin 2024
Cygnus Dubellâtre serait-il du genre à quitter le manoir en courant à cause des spectres ? Sûrement pas ! S'il n'avait jamais eu réellement affaire à des spectres au sens propre, il se battait avec ses propres démons qui étaient assez spectraux si on pouvait dire. Son enfance, bien qu'heureuse, avait été balayée par le spectre d'une mère l'ayant abandonné après tout. Mais ça, il n'en parlerait pas, il n'en parlait jamais ! La dose de confiance qu'il devait avoir pour oser parler de ça était si haute que bien peu de personnes étaient en mesure de l'atteindre. Et, à moins qu'il ait vraiment beaucoup trop bu, il arrivait sans aucun mal à garder son secret le plus précieux.
Il fut cependant assez satisfait que la belle blonde passe au sujet suivant, ne voulant pas s'étendre sur divers spectres, qu'ils soient réels ou non. Il verrait bien le moment venu.
« Français oui, du sud de la France. Une belle région, avec un climat bien différent de celui des Highlands. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ça me change de vivre ici. »
Les platitudes du genre n'étaient pas spécialement ce que le jeune homme appréciait mais il ne savait pas trop de quoi parler pour le moment avec la demoiselle qu'il ne connaissait pas et qui ne laissait paraître que trop peu de choses sur elle. Par ailleurs, il ne voulait pas en faire trop, pour éviter qu'elle ne rejette de suite sa candidature pour la colocation.
Elle s'attela rapidement à la présentation du manoir. Trois chambres, c'était parfait. En revanche, le fait que Cataleya ait choisi de mettre la sienne au grenier le laissa perplexe quelques instants ; sans doute avait-elle ses raisons, mais ce n'était pas là qu'il aurait logé la sienne. Sauf si, bien sûr, la taille de la pièce en valait le coup.
Une salle de danse et une salle de musique... Ce n'était plus un manoir mais un château, non ? Cela dit, vu la taille de l'édifice, il était évident qu'il y avait nombre de pièces à l'intérieur ! Si le choix avait tenu à Cygnus, ça n'aurait pas été la salle de musique qu'il aurait reconverti mais bel et bien la salle de danse ! Voilà une pièce où il ne mettrait sans doute jamais les pieds...
Il se demanda en son for intérieur si l'incendie de 1945 avait quelque chose à voir avec la guerre moldue ou si la raison en était toute autre. Il poserait la question en temps voulu. Pour le moment, accoudé sur la table, évitant de retoucher à sa tasse de café, il buvait les paroles de la sorcière face à lui, évitant de fixer l'espèce de tournesol à dents. Elle poursuivit donc la visite orale de la maison - puisqu'ils n'avaient toujours pas bougé de la cuisine - et il se demanda pourquoi la cave lui était défendue ? Qu'avait-elle donc à cacher ? Après avoir parlé des spectres, des meurtres et des incendies... Y avait-il pire encore ?
Quand elle eut terminé son monologue, enfin, il osa dire quelques mots.
« Est-il possible de faire une visite... "visuelle" de la maison ? » Il avait mimé les guillemets avec ses doigts, sous-entendant que c'était bien beau tout ça mais qu'il ne dirait pas si oui ou non il acceptait d'emménager s'il n'avait pas vu à minima la chambre où il était censé loger. « Je serais assez curieux également d'en apprendre plus sur la demeure. Tu sais s'il y a des ouvrages qui évoquent l'histoire de cette maison ? » Il reprit sa tasse et, pour faire mine de boire, y posa les lèvres mais se contenta d'en humer le contenu. « Si je peux me permettre une question, tu m'as déjà dit tant de choses censées me dissuader de venir vivre ici, alors pourquoi la cave est-elle défendue ? »
Sa question était peut-être un peu trop directe mais il estimait avoir le droit de savoir. Il espérait simplement que ça ne braquerait pas Cataleya.
La suite le surpris quelques peu.
« Ce qui me mène ici ? Tu veux dire à Inverness ou ici, dans ta maison ? » Désormais adossé à sa chaise, les bras croisés sur la poitrine, il fixait la sorcière droit dans les yeux. « La réponse à la première question est assez évidente : je suis étudiant à Hungcalf. Et la réponse à la deuxième question découle de la première : j'ai besoin d'un logement - à un prix abordable si possible - afin de réaliser ma dernière année d'études tranquillement. Et puis, tu as mis une annonce sur le campus. Comme le dit l'expression, j'ai vu de la lumière alors je l'ai suivie ! »
Loin de lui l'idée de juger les gens sans les connaître, ce n'était pas dans ses habitudes mais cette jeune femme avait tout de même l'air de faire preuve de certaines bizarreries. A moins qu'elle ne soit simplement en train de le tester...
« On n'aime pas qui on veut. on aime qui on peut. »
Hervé Bazin
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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» situation : Dévastée.
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Re: Coloc or not coloc ? ㄨ Cataleya [Terminé]
Sam 29 Juin 2024 - 16:54
Penchant doucement le visage sur le côté lorsque le français lui demande de visiter la maison, Cataleya marque quelques secondes de silence avant de finalement opiner, frappant trois fois dans ses mains pour se motiver à se redresser. Elle prit cependant le temps de soigneusement lisser sa robe avant de lui faire signe du bout de l’indexe de la suivre en direction du salon. Cependant, l’évocation de la cave la fit doucement rebrousser chemin. Encore quelqu’un à qui elle tendrait son exemplaire du conte de Barbe bleu en lui murmurant à l’oreille que la curiosité était un vilain défaut quand pourtant il était son moteur premier. La discussion l’inclinant vers un étrange enthousiasme, la Blackthorn préfère donc revenir sur ses pas et descendre les escaliers menant à la cave.
-J’ai compilé toutes les archives que j’ai pu trouver concernant le Yard Manor dans la bibliothèque si c’est là un sujet qui t’intéresse, il y a par ailleurs un tableau représentant son aspect premier, avant que le feu ne le ravage. Concernant la cave…
L’index se porte à ses lèvres et c’est sous les canines de son animagus qu’elle mord pour faire couler un peu de sang avant de l’appliquer contre le bois de la porte et la déverrouiller sous un sinistre grincement. Elle s’ouvrit sur une pièce effroyablement froide où prenait place d’étrange symbole gravé dans la pierre et cerclant des chaînes solidement attaché au mur, de manufacture gobeline semblait-il. S’il y avait à droite de large étagères où s’entreposaient ingrédients rares et potions multiples -méticuleusement classé par genre et date de création pour effectuer un roulement efficace- il y avait un peu plus loin une table en pierre où reposait nonchalamment un plaid et une reproduction si fidèle d’un crâne de lycanthrope qu’on aurait pu y voir là de véritable ossements.
-Je suis pathologiste. Entame Cataleya d’une voix douce. Je me spécialise dans les pathologies induites par magie noire, mais surtout dans les malédictions de sang. Je fais une thèse sur la lycanthropie, entre-autre, et j’en ai confiné quelques-uns ici. Je n’ai plus de patient à domicile mais par précaution je préfère défendre l’accès de cette pièce. Si la porte est fermée, c’est que je travaille et que je ne dois être dérangé sous aucun prétexte.
Posant la main entre les omoplates de Cygnus pour le guider vers la sortie avant que son oeil ne s’attarde trop sur la horde de veritaserum entassé sur les étagères, la Blackthorn le fait remonter les escaliers et referme soigneusement la porte derrière eux pour pointer du doigts un salon large et lumineux, quoi qu’un peu austère dans le choix de ses meubles puisque tout semblait refléter une mode sorcière un peu désuète. Du moins tout semblait l’être hormis le canapé blanc et les coussins pastels planté en son centre, signe que la décoration était vraisemblablement vouloir s’orienter vers quelque chose de plus doux et chaleureux. Posant nonchalamment son menton sur l’épaule du jeune homme, Cataleya finit néanmoins par avouer :
-Ce n’est pas moi qui ai mis l’annonce mais mon frère. Il craint que la solitude ne me pèse.
Elle était une bizarrerie ambulante, souvent très hostile dans ses rapports humains quand elle ne semblait pas tout bonnement lunatique. Un chaos émotionnel et social qu’il était souvent difficile à approcher et qui réduisait de fait drastiquement son environnement humain.
-Je n’ai pas besoin de ce loyer aussi nous pourrons nous arranger ; tu sais cuisiner ?
-J’ai compilé toutes les archives que j’ai pu trouver concernant le Yard Manor dans la bibliothèque si c’est là un sujet qui t’intéresse, il y a par ailleurs un tableau représentant son aspect premier, avant que le feu ne le ravage. Concernant la cave…
L’index se porte à ses lèvres et c’est sous les canines de son animagus qu’elle mord pour faire couler un peu de sang avant de l’appliquer contre le bois de la porte et la déverrouiller sous un sinistre grincement. Elle s’ouvrit sur une pièce effroyablement froide où prenait place d’étrange symbole gravé dans la pierre et cerclant des chaînes solidement attaché au mur, de manufacture gobeline semblait-il. S’il y avait à droite de large étagères où s’entreposaient ingrédients rares et potions multiples -méticuleusement classé par genre et date de création pour effectuer un roulement efficace- il y avait un peu plus loin une table en pierre où reposait nonchalamment un plaid et une reproduction si fidèle d’un crâne de lycanthrope qu’on aurait pu y voir là de véritable ossements.
-Je suis pathologiste. Entame Cataleya d’une voix douce. Je me spécialise dans les pathologies induites par magie noire, mais surtout dans les malédictions de sang. Je fais une thèse sur la lycanthropie, entre-autre, et j’en ai confiné quelques-uns ici. Je n’ai plus de patient à domicile mais par précaution je préfère défendre l’accès de cette pièce. Si la porte est fermée, c’est que je travaille et que je ne dois être dérangé sous aucun prétexte.
Posant la main entre les omoplates de Cygnus pour le guider vers la sortie avant que son oeil ne s’attarde trop sur la horde de veritaserum entassé sur les étagères, la Blackthorn le fait remonter les escaliers et referme soigneusement la porte derrière eux pour pointer du doigts un salon large et lumineux, quoi qu’un peu austère dans le choix de ses meubles puisque tout semblait refléter une mode sorcière un peu désuète. Du moins tout semblait l’être hormis le canapé blanc et les coussins pastels planté en son centre, signe que la décoration était vraisemblablement vouloir s’orienter vers quelque chose de plus doux et chaleureux. Posant nonchalamment son menton sur l’épaule du jeune homme, Cataleya finit néanmoins par avouer :
-Ce n’est pas moi qui ai mis l’annonce mais mon frère. Il craint que la solitude ne me pèse.
Elle était une bizarrerie ambulante, souvent très hostile dans ses rapports humains quand elle ne semblait pas tout bonnement lunatique. Un chaos émotionnel et social qu’il était souvent difficile à approcher et qui réduisait de fait drastiquement son environnement humain.
-Je n’ai pas besoin de ce loyer aussi nous pourrons nous arranger ; tu sais cuisiner ?
- Cygnus DubellâtreOldie ㄨ experimented wizard
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Re: Coloc or not coloc ? ㄨ Cataleya [Terminé]
Sam 29 Juin 2024 - 18:20
@Cataleya Blackthorn - 13 juin 2024
Ayant bien noté qu'il lui était défendu d'entrer dans la cave, Cygnus fut assez surpris que Cataleya ne l'y emmène si rapidement. Si elle était si facile à convaincre, il pourrait faire d'elle ce qu'il voudrait ! Mais, il ne se ferait pas une idée si rapide sur elle. Si elle acceptait de l'y mener, c'était sans doute que ce n'était pas un si grand secret qui était caché là. La suivant, il l'écoutait avec intérêt.
« Oui, ça m'intéresserait, j'aime beaucoup l'histoire mais surtout celle des lieux où je me rends. Par extension, encore plus celle des lieux où je vais potentiellement vivre. »
Il l'observa débloquer la porte avec son sang, il était certain que, même s'il le voulait, il ne pourrait pas entrer ici... A moins d'aller voler du sang à Cat' pendant qu'elle dormait mais, ce n'était nullement dans ses intentions.
Quand il vit la pièce qui se présenta devant lui, il fut surpris. Oui, l'endroit avec quelque chose d'encore plus étrange que tout ce qu'il avait déjà vu. Mais rien qui pourrait le faire fuir... Si ce n'était peut-être ce crâne dans le coin... Un frisson lui parcouru l'échine. L'endroit ressemblait plus à un bunker qu'à une cave et il repensa aux paroles de la jolie blonde un peu plus tôt... « un lycanthrope a dévoré un passant aux frontières du cimetière » ; était-ce un lycan qu'elle aurait gardé dans sa cave maléfique et qui aurait pris la fuite, affamé ? L'explication qu'elle fournit confirmait en partie les théories de Cygnus qui opina de la tête. Cependant, le fait de savoir qu'il pourrait, à un moment ou un autre, y avoir un loup-garou sous son toit ne l'enchantait guère. Il ne put d'ailleurs s'empêcher de regarder la sorcière de haut en bas, la détaillant.
« Et il ne t'est jamais arrivé d'incident en gardant un lycan ici ? J'veux dire, t'as pas vraiment le gabarit d'une personne en capacité d'en maîtriser un ! »
Au corps à corps, c'était certain mais le français ne doutait pas qu'elle devait connaître nombre de sortilèges pour les mettre à l'amende ! En tout cas, il respecterait la règle concernant cette pièce à la lettre. Il n'avait nulle envie de se faire dévorer par un loup ou d'en devenir un lui-même.
Lorsque la belle posa sa main sur lui, il fut un peu surpris, elle était restée relativement distante jusque là et il ne s'était pas attendu à un contact aussi soudain. Il ne dit rien, se laissant faire, appréciant malgré tout ce court moment - il fallait dire que cela faisait quelques mois qu'aucune femme ne l'avait touché, hormis sa mère...
Entrant dans le salon, il fut surpris par la décoration, le canapé ressortant par rapport à tout le reste, un peu comme la porte d'entrée du manoir qui ne semblait pas à sa place. Cela le fit sourire, mais c'était imperceptible pour Cataleya qui était derrière lui. De nouveau, elle osa un contact qu'une fois de plus, il n'avait pas vu venir. Si elle se sentait assez à l'aise pour se caler ainsi sur lui, sans doute ne verrait-elle aucun inconvénient à vivre avec lui. Et réciproquement. Même si le Dubellâtre était du genre tombeur, il savait aussi se tenir et respecter les limites ; s'il devait vivre en collocation avec Cat', il ne tenterait rien qui risquerait de lui faire perdre son logement.
A l'aveu que l'annonce ne venait pas d'elle, Cygnus rigola, faisant alors face à la jeune femme.
« Ha vraiment ? Et ton frère est-il au courant de tes petites expériences à la cave ? Si c'est le cas, je comprends parfaitement qu'il ne veuille pas que tu restes seule. Après... » Il fit une légère moue, crissant un peu des dents. « Je ne serais sûrement pas le plus indiqué s'il fallait te défendre contre un lycanthrope ! »
A moins qu'il ne se concocte quelques potions Tue-Loup au cas où... Mais, comment le prendrait la Blackthorn s'il tuait ses cobayes ?
La suite ne le surprit pas davantage car il était tout de même difficile de faire plus étonnant mais malgré tout, il fut stupéfait d'entendre qu'elle ne voulait pas de loyer. Cependant, cela ne pouvait que l'arranger, il pourrait plus facilement mettre de l'argent de côté et en faire ce qu'il voulait ! Pour sûr que ça allait lui coûter moins cher que l'hôtel ! Quant à savoir s'il savait cuisiner... Aheum...
« Tu es sûre que tu ne veux pas de loyer ? Je ne voudrais pas que ton frère me tombe dessus parce que je vivrais ici gratuitement ! » Il la fixait droit dans les yeux à présent. « Je cuisine des choses mangeables ; disons que j'ai les bases et peut-être quelques spécialités françaises. Et... je sais faire du café ! » Une petite pointe d'humour en référence à celui que la sorcière lui avait servi et qui était limite buvable. Il espérait cela dit qu'elle ne prendrait pas mal cette petite remarque, il ne la connaissait pas suffisamment pour savoir si elle était du genre à se vexer.
« On n'aime pas qui on veut. on aime qui on peut. »
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Re: Coloc or not coloc ? ㄨ Cataleya [Terminé]
Sam 29 Juin 2024 - 20:33
Elle avait ri, Terreur Blackthorn, de manière si spontanée qu’elle s’en était elle même surprise quand Cygnus souligna qu’elle n’avait pas la carrure pour gérer un loup. Pour un peu elle lui aurait confié qu’elle n’était censément jamais seule, toujours en duo avec un futur auror, mais préféra étirer une moue singulièrement malicieuse sous son gracile minois. Laisser place au mystère puisqu’en définitive, elle avait géré seule celui qui avait tué au pas de sa porte. Attrapé et confiné en faisant fit de sa propre vie puisque l’auto-destruction semblait autant inscrite dans son âme que sur sa cuisse scarifiée. Elle doutait pourtant pouvoir réitérer l’expérience même si les pleines lunes passées à veiller Charlie lui avait appris à mieux aborder ce mal et à garder son calme. Un peu du moins. Elle préféra cependant dévier d’un sujet qui touchait un peu trop aux capes noires pour se focaliser sur l’objectif du jour. Le rire du lufkin la surprend pourtant un peu, mais fait naître en elle un sentiment de légèreté dont désespérément elle avait besoin.
-N’ai crainte, c’est moi qui te protégerait.
Elle avait répondu du tac-au-tac, avec une fierté non dissimulé puisque si ses capacités de duelliste laissait à désirer, le Yard Manor tout entier était devenu une véritable forteresse que peu était en capacité de forcer. Elle ne doutait pourtant pas que @Arthur Batthyány puisse y entrerait sans trop de mal tant il la connaissait. C’est que si la Blackthorn brillait dans les enchantements, ceux-ci répondaient à une logique qui leur étaient propres et devenaient un poil prévisible quand on la saisissait.
-Mon manoir, mes règles. Je consens à prendre un colocataire par amour pour mon frère mais il sait qu’il n’a aucune prise sur comment j’entends régir tout ceci.
Mais si Cygnus préférait payer un loyer plutôt que cuisiner pour deux, alors cela financerait ses achats sous la cape chez @Ambrosius Redgrave . C’est qu’elle lui avait fait les yeux doux pour qu’il lui dégotte l’âme d’un matagot en bouteille et qu’elle savait cette requête avoir un prix. Une chance qu’elle ait accès à une grande partie des réserves des trois corneilles à moindre coût pour équilibrer un peu ses dépenses ésotériques. “[...]je sais faire du café !”. L’ancienne rousse porte subitement une main à son coeur pour feindre un outrage aussi terrible qu’il était marqué, mais l’effet de mise en scène retombe en une poignée de seconde pour ne laisser passer qu’une moue malicieuse.
-Mon café n’a pas vocation à être bon, mais à me tenir éveillé. Et tu conviendras que son amertume pourrait te faire tenir bon après deux nuits blanches.
Elle le faisait infâme dans ce seul but puisqu’elle n’aimait en rien le café. Ce n’était là qu’une habitude volé à Arthur et emprunt de symbolique quand pourtant elle se passionnait pour le thé. Pointant finalement l’étage pour doucement reprendre l’excursion, Cataleya effleure les cadre qui ornent leur ascension pour les saluer. Si leurs teintent était pour la plupart douce du fait de l’usage d’aquarelle, ils revêtaient un aspect entêtant et singulier, aux frontières du lovecraftien. Rien d’étonnant à ce que l’agence immobilière aient souhaité les décrochés lors des visites ; ils étaient tant gorgés de détails et mystifiés qu’ils pouvaient rapidement prendre l’aspect de petite fenêtre donné sur l’âme d’un artiste que la manoir avait vu sombré dans la folie. “Comme bon nombre de génis” S’était-elle contenté de souffler à la jolie blonde qui hésitait à la faire visiter il y avait de cela un an et demi.
-Ma petite soeur était française. Lâche finalement la Blackthorn sans pourtant porter son regard sur Cygnus, trop occupée à pousser la porte de la chambre qui fut celle d’Ofélia. “Mon fiancé l’est également".
L’air est détaché puisque si elle avait tenté de fuir ce mariage fut un temps, et favoriser l’amour à la raison en passant une alliance au doigt de @Miguel , force était d’admettre que la vie avait prit son plus bel élan pour la faire redescendre sur terre à coup de claque. Elle avait accepté son futur et sa très récente hospitalisation l’avait suffisamment épuisée pour qu’elle s’y soumettre aujourd’hui sans trop gronder. Sans doute retrouverait-elle toute sa hargne d’ici quelques mois, mais pour l’heure elle se contentait du fait qu’un jour elle porterait le nom Bonnamy.
-Je me satisfaisait des pâtes de mon ex, qu’importe, tant que c’est comestible. Je suis un désastre véritable derrière un four.
Il faut dire qu'avant de vivre avec Miguel, elle n'avait aucune idée de comment faire cuire des pâtes, et ne survivait que par le biais de son elfe de maison et des plats à emporter. Si elle s'était amélioré en six mois et faisait des crèmes catalane à tomber, force était d'admettre que souvent ses plats semblaient prendre vie et refusaient de se laisser manger. Noel avait connu son lot de petit bonhomme en pain d'épice suffisamment hargneux pour qu'elle décide de faire un battle royal dans la cuisine de son cher et tendre madrilène.
-N’ai crainte, c’est moi qui te protégerait.
Elle avait répondu du tac-au-tac, avec une fierté non dissimulé puisque si ses capacités de duelliste laissait à désirer, le Yard Manor tout entier était devenu une véritable forteresse que peu était en capacité de forcer. Elle ne doutait pourtant pas que @Arthur Batthyány puisse y entrerait sans trop de mal tant il la connaissait. C’est que si la Blackthorn brillait dans les enchantements, ceux-ci répondaient à une logique qui leur étaient propres et devenaient un poil prévisible quand on la saisissait.
-Mon manoir, mes règles. Je consens à prendre un colocataire par amour pour mon frère mais il sait qu’il n’a aucune prise sur comment j’entends régir tout ceci.
Mais si Cygnus préférait payer un loyer plutôt que cuisiner pour deux, alors cela financerait ses achats sous la cape chez @Ambrosius Redgrave . C’est qu’elle lui avait fait les yeux doux pour qu’il lui dégotte l’âme d’un matagot en bouteille et qu’elle savait cette requête avoir un prix. Une chance qu’elle ait accès à une grande partie des réserves des trois corneilles à moindre coût pour équilibrer un peu ses dépenses ésotériques. “[...]je sais faire du café !”. L’ancienne rousse porte subitement une main à son coeur pour feindre un outrage aussi terrible qu’il était marqué, mais l’effet de mise en scène retombe en une poignée de seconde pour ne laisser passer qu’une moue malicieuse.
-Mon café n’a pas vocation à être bon, mais à me tenir éveillé. Et tu conviendras que son amertume pourrait te faire tenir bon après deux nuits blanches.
Elle le faisait infâme dans ce seul but puisqu’elle n’aimait en rien le café. Ce n’était là qu’une habitude volé à Arthur et emprunt de symbolique quand pourtant elle se passionnait pour le thé. Pointant finalement l’étage pour doucement reprendre l’excursion, Cataleya effleure les cadre qui ornent leur ascension pour les saluer. Si leurs teintent était pour la plupart douce du fait de l’usage d’aquarelle, ils revêtaient un aspect entêtant et singulier, aux frontières du lovecraftien. Rien d’étonnant à ce que l’agence immobilière aient souhaité les décrochés lors des visites ; ils étaient tant gorgés de détails et mystifiés qu’ils pouvaient rapidement prendre l’aspect de petite fenêtre donné sur l’âme d’un artiste que la manoir avait vu sombré dans la folie. “Comme bon nombre de génis” S’était-elle contenté de souffler à la jolie blonde qui hésitait à la faire visiter il y avait de cela un an et demi.
-Ma petite soeur était française. Lâche finalement la Blackthorn sans pourtant porter son regard sur Cygnus, trop occupée à pousser la porte de la chambre qui fut celle d’Ofélia. “Mon fiancé l’est également".
L’air est détaché puisque si elle avait tenté de fuir ce mariage fut un temps, et favoriser l’amour à la raison en passant une alliance au doigt de @Miguel , force était d’admettre que la vie avait prit son plus bel élan pour la faire redescendre sur terre à coup de claque. Elle avait accepté son futur et sa très récente hospitalisation l’avait suffisamment épuisée pour qu’elle s’y soumettre aujourd’hui sans trop gronder. Sans doute retrouverait-elle toute sa hargne d’ici quelques mois, mais pour l’heure elle se contentait du fait qu’un jour elle porterait le nom Bonnamy.
-Je me satisfaisait des pâtes de mon ex, qu’importe, tant que c’est comestible. Je suis un désastre véritable derrière un four.
Il faut dire qu'avant de vivre avec Miguel, elle n'avait aucune idée de comment faire cuire des pâtes, et ne survivait que par le biais de son elfe de maison et des plats à emporter. Si elle s'était amélioré en six mois et faisait des crèmes catalane à tomber, force était d'admettre que souvent ses plats semblaient prendre vie et refusaient de se laisser manger. Noel avait connu son lot de petit bonhomme en pain d'épice suffisamment hargneux pour qu'elle décide de faire un battle royal dans la cuisine de son cher et tendre madrilène.
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Re: Coloc or not coloc ? ㄨ Cataleya [Terminé]
Mer 3 Juil 2024 - 17:02
@Cataleya Blackthorn - 13 juin 2024
« N’aie crainte, c’est moi qui te protégerait. » Cygnus ne put s'empêcher d'étouffer un petit rire. Ce n'était pas contre la sorcière mais il avait du mal à visualiser la scène. Cependant, encore une fois, il ne la connaissait pas assez pour juger de ses capacités sur le sujet. Il se contenta donc de hocher la tête avec un petit sourire en coin.
« Très bien, j'attends de voir alors ! »
Malgré son air de petit oiseau tombé du nid, la Blackthorn avait l'air d'avoir un caractère bien trempé même si Cygnus n'en avait pas fait les frais, il le devinait grâce aux réponses qu'elle pouvait lui fournir. Son manoir, ses règles, très bien ! Mais il espérait tout de même avoir quelques libertés au sein de cette demeure. Cependant, ces mots ne lui étaient pour l'heure pas adressés directement, la belle ne faisait que répondre au fait que son frère voulait lui dicter comment prendre sa vie en main.
« Ton frère est plus âgé que toi je suppose ? » demanda-t-il en voyant comment ce dernier semblait protecteur envers Cataleya. Lui-même, en tant que fils unique, n'était pas très familier avec tout ça. D'ailleurs... Était-il vraiment fils unique ? Ou @Margaret Rosebury avait-elle un autre enfant caché qui traînait quelque part ? Il ne put empêcher cela de lui traverser l'esprit, le perdant dans ses pensées quelques instants. Mais cela ne dura pas et il put apercevoir la jeune femme portant une main à son cœur quant à la remarque sur le café. Elle était bonne comédienne !
« Effectivement, ton café tiendrait debout n'importe qui, même un troll des cavernes je pense ! Mais, je vais t'apprendre quelque chose... » Il lui fit un de ces sourires ravageurs dont il avait le secret et, se penchant vers elle dans un mouvement presque théâtral, il ajouta : « ... le café peut te tenir éveillée tout en étant bon ! » Il ponctua par un clin d’œil et un claquement de doigts, comme si cela avait pour vocation de clouer le bec à la sorcière. Il n'en était rien bien sûr, il ne s'agissait que d'humour. « Je te ferais goûter et tu m'en diras des nouvelles ! »
La Blackthorn commença alors à monter l'escalier et Cygnus la suivi sans mot dire, l'observant regarder les cadres aux murs. Il n'était pas particulièrement fan de peinture et n'aimait pas spécialement le fait d'être épié par les personnages les habitant mais il s'en accommoderait. Après tout, il suffisait de regarder droit devant soi !
Presque arrivés à l'étage, Cat' parla de sa sœur, ce qui surprit un peu notre sorcier, cette information sortant soudainement de nulle part. Sans doute repensait-elle à la conversation qu'ils avaient eu dans la cuisine et où il avait indiqué être français. L'usage du passé dans cette phrase ne lui échappa pas et il se demanda s'il serait bienvenu de répondre à cette information. Autre chose le surprit : si la sœur de Cat' était française mais pas elle, avaient-elles les mêmes parents ? Beaucoup trop d'interrogations en l'espace de seulement quelques secondes. Et à cela, on ajoutait la fin de la phrase qui le surprit d'autant plus ; ainsi donc, elle était fiancée ? C'était étonnant, pourquoi ne pas vivre avec son fiancé alors ? Il serait sans doute beaucoup plus indiqué pour habiter en ces lieux avec elle qu'un parfait inconnu, non ?
« Attends ! » dit-il en posant la main sur celle de Cataleya qui s'apprêtait à ouvrir la pièce suivante. « J'ai plein de questions d'un seul coup. Si elles sont déplacées, n'y répond pas mais... Ta sœur est française mais pas toi ? Elle est juste née en France ou...? Autre chose ? Tu as... Un fiancé ? Ça ne le gênera pas que tu vives ici avec un autre homme que lui ? Enfin, perso, à sa place, ça ne me plairait clairement pas, tu vois ? » Se rendant rapidement compte que cette dernière remarque pouvait porter à confusion, il enchaîna bien vite. « Non que j'ai des intentions déplacées à ton égard hein ! Ne te méprends pas. »
Il avait désormais retiré sa main de celle de Cat' et attendait des réponses même s'il ne savait pas vraiment si elle les lui apporterait. Quant à la cuisine, si elle se contentait de pâtes, il n'avait pas trop de craintes à avoir, ça il savait faire sans aucun souci !
« On n'aime pas qui on veut. on aime qui on peut. »
Hervé Bazin
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Re: Coloc or not coloc ? ㄨ Cataleya [Terminé]
Mer 3 Juil 2024 - 19:58
Opinant devant la première question du français, Cataleya ne s’étend pourtant pas sur cette composition familiale aussi complexe qu’étendue puisque cela entraînerait nécessairement une dissertation de deux heures sur les origines de chacun et les liens qu’ils entretenaient les uns avec les autres. Certainement dévierait-elle sur le fait que Nullus était marié à sa cousine, @Juliet Blackthorn , et qu’elle-même aurait dû épouser @James Blackthorn puisqu’elle lui était destinée depuis son adoption. Autrement dit, depuis qu’elle avait quatre ans. Le sujet étant redevenu un peu délicat depuis l’avortement tardif de son second mariage d’amour, Cataleya préféra se prendre au jeu qui doucement s’instillait entre elle et Cygnus. Des sourires, des clins d’oeil, un peu de grandiloquence ; il n’y avait pas à dire, la Blackthorn rayonnait devant ce semblant de joute verbale tant il semblait doucement lui réchauffer l’âme. Aussi pinça-t-elle un peu de malice sous son sourire, creusant ses deux charmantes fossettes au passage.
-S’il est plus mauvais que le mien, tu te condamnes à des thermos remplis de café-infâme jusqu’à la fin de ton séjour. Lui avait-elle soufflé à l’oreille, tout juste penché sur lui, avant de reprendre son ascension jusqu’à l’étage pour jouer les guides.
Le contact sur sa main la surprit autant que la demande qui s'ensuivit, si bien que la Blackthorn papillona du regard par trois fois avant d’entrouvrir les lèvres. L’évocation de Marius fut pourtant la première sur laquelle elle souhaita s’attarder, de peur d’avoir effrayé Cygnus, mais là encore la lufkin fut prise de court par l’empressement qu’eut son potentiel locataire à se défendre. Et ces quelques mots, voués à son tour à la rassurer, empourprèrent ses joues avec une telle vivacité qu’elle s’en maudirait certainement toute la soirée durant. Si Cataleya balbutia un semblant d’amorce incompréhensible, s’est après s’être claqué les joues entre ses deux mains qu’elle remit ses idées en place, se saisit de la main de Cygnus et ouvrit la porte de cette seconde chambre puisque les questions du brun l’en avait empêché. Elle dû tout de même s’éclaircir la voix pour prétendre à un semblant d'imperméabilité :
-Marius et moi sommes fiancés, pas en couple. Et je peux t’assurer que je suis la dernière fille qu’il souhaiterait coucher dans son lit, tout comme je le mordrait jusqu’au sang s’il était suffisamment ivre pour s’essayer à poser ses lèvres sur les miennes. C’était là un constat effroyable et triste mais la Blackthorn n’était aucunement dupe sur le fait qu’elle ne plaisait pas à son futur mari, tout comme elle se monterait nécessairement hostile s’il s’essayait à lui faire pondre un héritier puisque c’était leur devoir à tout deux. Fort heureusement, il préférait l’ivresse des fêtes aux impératifs de leurs deux familles. “C’est un mariage arrangé. Nous faisons notre vie chacun de notre côté.” Éclaircit finalement la blonde en ouvrant les rideaux de la chambre pour la baigner d’une douce lumière et oublier que @Miguel Pajares , lui, aurait sans doute viré fou si elle lui avait susurré à l'oreille vouloir prendre comme colocataire un autre que lui. Mais Miguel n'était plus. Et Miguel ne serait jamais plus un morceau de sa vie. Frémissant sous ce constat, la jeune femme perd la douleur et l'anxiété au travers d'un réagencement méthodique du lit avant de se retourner en direction de Cygnus, paré d'un sourire sans défaut comme sa mère le lui avait apprit quand il fallait cacher ses failles.
-Quant à ma soeur, nous sommes tous les six adoptés. Ils étaient Blackthorn de nom, mais pas de sang, et c'était là encore l'une des failles les plus épaisse qui zébrait la carcasse de l'Infante chérie de Claudia. Elles se ressemblaient d'autant plus, maintenant que Cataleya s'étaient teinte en blonde, mais on lui rappelait trop souvent qu'elle n'était pas tout à fait Blackthorn pour qu'elle s'en satisfasse pleinement. Mais on a grandit avec nos cousins qui eux, sont biologiques. Onze petits Blackthorns déambulant dans le manoir familial... D'où le fait que mon grand frère n'aime pas me savoir seule : Je n'ai jamais supporté ça.
-S’il est plus mauvais que le mien, tu te condamnes à des thermos remplis de café-infâme jusqu’à la fin de ton séjour. Lui avait-elle soufflé à l’oreille, tout juste penché sur lui, avant de reprendre son ascension jusqu’à l’étage pour jouer les guides.
Le contact sur sa main la surprit autant que la demande qui s'ensuivit, si bien que la Blackthorn papillona du regard par trois fois avant d’entrouvrir les lèvres. L’évocation de Marius fut pourtant la première sur laquelle elle souhaita s’attarder, de peur d’avoir effrayé Cygnus, mais là encore la lufkin fut prise de court par l’empressement qu’eut son potentiel locataire à se défendre. Et ces quelques mots, voués à son tour à la rassurer, empourprèrent ses joues avec une telle vivacité qu’elle s’en maudirait certainement toute la soirée durant. Si Cataleya balbutia un semblant d’amorce incompréhensible, s’est après s’être claqué les joues entre ses deux mains qu’elle remit ses idées en place, se saisit de la main de Cygnus et ouvrit la porte de cette seconde chambre puisque les questions du brun l’en avait empêché. Elle dû tout de même s’éclaircir la voix pour prétendre à un semblant d'imperméabilité :
-Marius et moi sommes fiancés, pas en couple. Et je peux t’assurer que je suis la dernière fille qu’il souhaiterait coucher dans son lit, tout comme je le mordrait jusqu’au sang s’il était suffisamment ivre pour s’essayer à poser ses lèvres sur les miennes. C’était là un constat effroyable et triste mais la Blackthorn n’était aucunement dupe sur le fait qu’elle ne plaisait pas à son futur mari, tout comme elle se monterait nécessairement hostile s’il s’essayait à lui faire pondre un héritier puisque c’était leur devoir à tout deux. Fort heureusement, il préférait l’ivresse des fêtes aux impératifs de leurs deux familles. “C’est un mariage arrangé. Nous faisons notre vie chacun de notre côté.” Éclaircit finalement la blonde en ouvrant les rideaux de la chambre pour la baigner d’une douce lumière et oublier que @Miguel Pajares , lui, aurait sans doute viré fou si elle lui avait susurré à l'oreille vouloir prendre comme colocataire un autre que lui. Mais Miguel n'était plus. Et Miguel ne serait jamais plus un morceau de sa vie. Frémissant sous ce constat, la jeune femme perd la douleur et l'anxiété au travers d'un réagencement méthodique du lit avant de se retourner en direction de Cygnus, paré d'un sourire sans défaut comme sa mère le lui avait apprit quand il fallait cacher ses failles.
-Quant à ma soeur, nous sommes tous les six adoptés. Ils étaient Blackthorn de nom, mais pas de sang, et c'était là encore l'une des failles les plus épaisse qui zébrait la carcasse de l'Infante chérie de Claudia. Elles se ressemblaient d'autant plus, maintenant que Cataleya s'étaient teinte en blonde, mais on lui rappelait trop souvent qu'elle n'était pas tout à fait Blackthorn pour qu'elle s'en satisfasse pleinement. Mais on a grandit avec nos cousins qui eux, sont biologiques. Onze petits Blackthorns déambulant dans le manoir familial... D'où le fait que mon grand frère n'aime pas me savoir seule : Je n'ai jamais supporté ça.
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Re: Coloc or not coloc ? ㄨ Cataleya [Terminé]
Jeu 4 Juil 2024 - 17:00
@Cataleya Blackthorn - 13 juin 2024
Le sens de l'humour de la jolie blonde n'était pas pour déplaire à notre sorcier qui s'amusait de sa répartie. Par la barbe de Merlin ! S'il devait boire son café chaque jour jusqu'à ce qu'il quitte ce manoir, autant ne pas s'y installer du tout et continuer de vivre à l'hôtel ! Mais heureusement pour lui, il était assez sûr de ses capacités en matière de café. Ce n'était pas le plus difficile à préparer et puis, le café français avait un petit quelque chose que les autres n'ont pas... Chauvinisme quand tu nous tiens ! Certains diront que le meilleur est italien mais il n'en est rien. Bref, ils n'allaient pas s'étendre sur des histoires de café toute la journée, aussi se contenta-t-il de grimacer fortement à la remarque de Cataleya.
La suite de la conversation sembla perturber la belle blonde plus qu'elle ne l'aurait voulu. C'était pourtant elle qui avait lancé le sujet et Cygnus s'était contenté de répondre à ce qu'elle avait avancé. La voir rougir et se frapper ensuite dessina un large sourire sur les lèvres du sorcier qui ne put s'empêcher de penser qu'il n'était pas au bout de ses surprises avec elle. Si répondre à ces questions la gênait trop, elle pouvait simplement éluder, il ne lui en aurait pas tenu rigueur et, s'il venait à habiter ici, il serait revenu sur le sujet plus tard. Car non, Cygnus n'aimait pas du tout les questions restées sans réponse ! Après, cela dépendait des sujets bien sûr mais là, sa curiosité avait été piqué au vif.
Bafouillant des choses incompréhensibles, la sorcière finit par entrer dans la pièce que le Dubellâtre l'avait empêcher d'ouvrir quelques secondes plus tôt et, enfin, elle parvint à articuler une réponse.
Un mariage arrangé donc et avec un mari ne lui plaisant guère, tout s'expliquait à peu près. Cependant, Cygnus fut un peu surpris que ce genre de pratique existe toujours. Oui, il savait que les grandes familles de sang-pur aimaient prévoir les mariages de leur descendance afin de conserver la pureté du sang mais cela n'était-il pas un peu dépassé ? Tout comme le mobilier de cette maison d'ailleurs mais le sujet n'était pas là !
« Ça se fait encore les mariages arrangés ? » finit-il par lâcher en toute détente. « Ne crois-tu pas qu'il serait temps que le monde sorcier évolue un peu sur ce point ? »
Non qu'il pense qu'il fallait se lier avec n'importe qui mais tout de même... Il n'était pas du genre extrémiste et, bien qu'il ne s'imaginait pas en couple avec une moldue
La suite de la conversation, malgré le sourire d'hôtesse parfaite et presque coincée que venait de revêtir Cataleya tout en refaisant le lit, sonna étrangement aux oreilles de Cygnus si bien qu'il regardait à peine la pièce dans laquelle il se trouvait actuellement. Six adoptés et elle annonçait ça le plus naturellement du monde, comme si cela n'avait aucune incidence quelconque sur la personne qu'elle était. Comme quoi, on ne réagissait pas tous de la même façon à ce genre d'annonce ! Mais non, il ne lui avouerait pas qu'il était lui-même un enfant adopté, même si le moment paraissait propice, il ne la connaissait pas assez pour ça. S'il n'en parlait à personne, il y avait bien une raison. Il verrait si un jour il serait près à lui en parler mais pas maintenant. Il devait avoir confiance en elle avant tout pour annoncer ça.
« Tu sembles prendre plutôt bien le fait d'avoir été adoptée ? » se contenta-t-il donc de répondre. « Ça fait quand-même beaucoup d'enfants ! Pour ma part, je suis fils unique alors être seul ne m'a jamais vraiment dérangé mais j'aime la compagnie de personnes qui me sont agréables ! » Il ponctua sa phrase par un nouveau sourire en coin, signe que pour le moment, Cat' lui était plus qu'agréable.
Observant enfin le lieu qui l'entourait, il préféra changer de sujet que de rester sur celui de l'adoption qui était un peu trop proche de son histoire et faisait qu'il ne se sentait pas pleinement à l'aise.
« Du coup, ce serait celle-ci ma chambre ? »
Il y aurait quelques aménagements à faire pour que ce soit à son goût et qu'il puisse s'y sentir bien mais ça pourrait le faire.
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Re: Coloc or not coloc ? ㄨ Cataleya [Terminé]
Ven 5 Juil 2024 - 12:18
Pleinement surprise, Cataleya cilla par trois fois avant de consentir à se retourner devant une question qui lui semblait aussi étonnante qu’inhatendue. Dans quel monde vivait Cygnus pour ignorer la conservation de telle pratique ? Comment pensais t’il la sauvegarde de pure lignée et alliance inter-familiale ou commerciale possible, sans ce genre de procédé, puisque tous auraient tôt fait de s’éprendre de sang mêlé tant le choix chez les sangs purs étaient réduit ? La Blackthorn devait s’estimer heureuse de ne pas avoir été promise à une cinquantenaire en seconde noce puisque cela avait été là un sujet récurrent à table lorsqu’on cherchait à la marier à un autre que son cousin. On lui avait laissé le choix entre la misogynie et folie notoire des Müller, un ami de son père qui posait déjà les yeux sur elle quand elle était tout juste majeur, et les Bonnamy. Le choix avait été rapidement plié, même si on avait dévié de son choix initial pour lui offrir non plus leur héritier, mais @Marius . Leur dernier né. Longtemps restée puriste aux extrêmes, les relations de la Blackthorn l’avaient radoucie aussi ne put-elle pas se hisser à la manière d’un cavalier de l’apocalypse sur son cheval rouge sang pour armer sous ses crocs un discours auquel elle ne croyait plus. L’éducation demeurait pourtant savamment ancré et c’est d’une voix douce qu’elle se contenta de répondre.
-C’est un moyen de sauvegarder un patrimoine historique, génétique, et des biens acquit durant des siècles. De plus, certains dons sont héréditaires et demande des mariages choisit pour ne pas s’éteindre. Mais elle avait elle même tenté de fuir son mariage arrangé et filer au cou d’un sang mêlé en reniant son entier héritage. Son entière famille, puisque ses parents ne le lui aurait jamais pardonné. Soutenant longuement le regard de Cygnus, le sourire avait bien vite prit des allures de ruines. Superbement maintenues par leur architecture mais fondamentalement, et le plus viscéralement du monde désolée. Nule âme n’habitait les froids murs de cette bâtisse, quand bien même les zygmotiques tenaient bon devant le spectre d’une vie qui aurait pu naître, mais avait été étranglé un mois plus tôt jusqu’à rendre son dernier souffle. Balayant l’image de Miguel une fois de trop, la Blackthorn avait reprit pour donner un peu raison au brun. “Mais ma précédente relation était avec un sang mêlé et s’il n’y avait ni argent, ni patrimoine historique décent… On s’aimait.”
Mais il fallait croire que se passionner pour les philtres d’amour et naître à un jour de la saint valentin ne lui avait jamais porté chance sur ce terrain là puisque ses deux mariages d’amour avait été sabordés. Seul restait le diplomatique, et pour l’heure elle s’y était résigné. Qu’importe, il ne surviendrait pas tout de suite ; elle avait encore le temps de profiter.
-Fils unique ?! S’étonna t’elle subitement, presque horrifiée par l’idée qu’on puisse s’épanouir sans frère et soeur. @Alexander McCandless l’était aussi, tout comme @Charlie , pourtant cette seule idée lui semblait aussi terrible qu’effrayante. Si elle ne rebondit pas sur le fait d’avoir été adoptée puisqu’elle ne le vivait pas aussi bien qu’elle aimait le clamer, force fut d’admettre qu’elle préféra s’enhardir sur ce charmant sourire qui lui était destiné. Elle aussi semblait apprécier la compagnie du futur lufkin. Elle rangea tout de même sagement ses mains dans son dos pour pincer la peau de son poignet et ainsi chasser l’anxiété tout en reprenant d’une voix claire :
-Celle-ci ou la précédente, c’est toi qui choisit. La vue est différente, l’exposition aussi. Celle-ci est nettement plus lumineuse que la précédente et un peu plus chaleureuse à mon sens. Quant à la décoration tu es libre de l’agencer comme tu le souhaites tant que ne dégrade pas les murs ou le parquet : la maison se défendrait bien plus fort que je ne hurlerait. Malicieuse, elle lui avait tirer la langue pour chasser la bizarrerie de cette dernière phrase et se retourna souplement pour reprendre le chemin de la visite ; l’éther au bout des pas, et une grâce toute ballerine posé sur des doigts ayant consentit à relâcher ses poignets.
-C’est un moyen de sauvegarder un patrimoine historique, génétique, et des biens acquit durant des siècles. De plus, certains dons sont héréditaires et demande des mariages choisit pour ne pas s’éteindre. Mais elle avait elle même tenté de fuir son mariage arrangé et filer au cou d’un sang mêlé en reniant son entier héritage. Son entière famille, puisque ses parents ne le lui aurait jamais pardonné. Soutenant longuement le regard de Cygnus, le sourire avait bien vite prit des allures de ruines. Superbement maintenues par leur architecture mais fondamentalement, et le plus viscéralement du monde désolée. Nule âme n’habitait les froids murs de cette bâtisse, quand bien même les zygmotiques tenaient bon devant le spectre d’une vie qui aurait pu naître, mais avait été étranglé un mois plus tôt jusqu’à rendre son dernier souffle. Balayant l’image de Miguel une fois de trop, la Blackthorn avait reprit pour donner un peu raison au brun. “Mais ma précédente relation était avec un sang mêlé et s’il n’y avait ni argent, ni patrimoine historique décent… On s’aimait.”
Mais il fallait croire que se passionner pour les philtres d’amour et naître à un jour de la saint valentin ne lui avait jamais porté chance sur ce terrain là puisque ses deux mariages d’amour avait été sabordés. Seul restait le diplomatique, et pour l’heure elle s’y était résigné. Qu’importe, il ne surviendrait pas tout de suite ; elle avait encore le temps de profiter.
-Fils unique ?! S’étonna t’elle subitement, presque horrifiée par l’idée qu’on puisse s’épanouir sans frère et soeur. @Alexander McCandless l’était aussi, tout comme @Charlie , pourtant cette seule idée lui semblait aussi terrible qu’effrayante. Si elle ne rebondit pas sur le fait d’avoir été adoptée puisqu’elle ne le vivait pas aussi bien qu’elle aimait le clamer, force fut d’admettre qu’elle préféra s’enhardir sur ce charmant sourire qui lui était destiné. Elle aussi semblait apprécier la compagnie du futur lufkin. Elle rangea tout de même sagement ses mains dans son dos pour pincer la peau de son poignet et ainsi chasser l’anxiété tout en reprenant d’une voix claire :
-Celle-ci ou la précédente, c’est toi qui choisit. La vue est différente, l’exposition aussi. Celle-ci est nettement plus lumineuse que la précédente et un peu plus chaleureuse à mon sens. Quant à la décoration tu es libre de l’agencer comme tu le souhaites tant que ne dégrade pas les murs ou le parquet : la maison se défendrait bien plus fort que je ne hurlerait. Malicieuse, elle lui avait tirer la langue pour chasser la bizarrerie de cette dernière phrase et se retourna souplement pour reprendre le chemin de la visite ; l’éther au bout des pas, et une grâce toute ballerine posé sur des doigts ayant consentit à relâcher ses poignets.
- Cygnus DubellâtreOldie ㄨ experimented wizard
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Re: Coloc or not coloc ? ㄨ Cataleya [Terminé]
Ven 19 Juil 2024 - 10:57
@Cataleya Blackthorn - 13 juin 2024
Il aurait dû s'attendre à ce que sa remarque fasse réagir la sorcière. Pourtant, elle n'avait pas l'air ravie de ce mariage alors pourquoi le défendre à ce point !? Cygnus eu un rire sardonique.
« Alors pour préserver le patrimoine historique, je suis d'accord ! Concernant le patrimoine génétique, excuse-moi mais y'a un moment donné où la consanguinité, ça va faire des dégâts !! » Il l'observa quelques secondes avant d'ajouter : « Sans doute pas dans ton cas étant donné que tu as été adoptée mais pour les autres... »
Il ne fallait pas se leurrer, il n'y avait pas que les moldus qui pouvaient avoir des déviances liées à la consanguinité ! La suite de la phrase de Cat' fit un petit pincement dans l'estomac de Cygnus. Elle avait été vraiment amoureuse et pourtant, il ne s'agissait pas d'un sang pur. Il ne voulait pas demander pourquoi l'histoire s'était terminée, cela ne le regardait sans doute pas ; et puis, peut-être l'apprendrait-il tôt ou tard, lors d'une soirée un peu trop arrosée par exemple !
Il aurait pu répondre que oui, l'amour était ce qui comptait le plus au monde, surtout quand on parle d'histoire de couple. Mais pour ça... Il aurait fallu qu'il soit capable d'aimer, ou du moins, capable de le montrer et de le dire... Il ne releva donc pas cette remarque, préférant ne pas s'étendre sur ses propres problèmes émotionnels et, le fait que la jolie blonde enchaîne de surprise sur le fait qu'il soit fils unique, le sauva de ses divagations de pensées.
« Et oui, pas de frère et sœur ! Et crois-moi, on le vit bien. Ça ne fait pas de moi un ermite pour autant ! » En réalité, sous certains aspects... Si ! Mais ça, il ne le lui dirait pas. Elle le découvrirait bien assez tôt !
Rapidement, elle revint sur le choix de la chambre et il écouta ses arguments avec attention.
« Eh ben si c'est celle-ci la plus lumineuse, ce sera celle qui me conviendra le mieux. » Une preuve encore qu'il n'était pas un ermite vivant au fond d'une grotte, non ?
Cependant, il ne manqua pas le fait que la maison pourrait potentiellement se défendre s'il touchait les murs... Cataleya avait quitté la chambre comme si de rien n'était et que cette affirmation était tout à fait normale. D'un bond, il la suivi en sautillant.
« Attends ! Quoi ? » Il lui attrapa le bras pour qu'elle s'arrête au milieu du couloir et la tira légèrement vers lui pour qu'elle lui fasse face. « Y'a encore des choses étranges que je dois savoir sur cette maison ? En plus des loups-garous, des fantômes, des plantes mangeuses d'hommes et que sais-je encore ? »
Bien sûr, il avait grossi le trait mais il aimait savoir réellement où il mettait les pieds et là, la sorcière faisait un peu trop planer de doutes et de mystères !
« On n'aime pas qui on veut. on aime qui on peut. »
Hervé Bazin
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
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Re: Coloc or not coloc ? ㄨ Cataleya [Terminé]
Ven 19 Juil 2024 - 18:17
Nul n’échappaient à la consanguinité, moins encore les Blackthorns puisque si Claudia et Aloysius s’étaient résolues à adopter c’était bien à cause de l’infertilité de cette première. Une infertilité certainement lié à la nature toute incestueuse de sa famille. Elle avait épousé son cousin pour garder sous le joug familial ses biens et seul Tibérius avait daigné épouser une femme qui sortait de cette infernale cousinade. Ca ne l’avait pas empêcher de vouloir lier ses enfants aux adoptés de son frère, quand bien même ils avaient évolué sous le même toit comme une immense fratrie. Si c’était là une chose normalisé pour une Cataleya qui avait à peine mit le pied chez les Blackthorn, à quatre ans, qu’on lui avait jeté au visage qu’elle épouserait James alors même qu’elle ne comprenait pas l’anglais, force était d’admettre qu’elle aurait certainement été conduite au porte de la nausée si on lui disait aujourd’hui vouloir la marier à l’un de ses propres frères. La moue se tira un peu, autant sous cette pensée que devant le fait que grandir seul n’avait pas fait de Cygnus un hermite. Sans doute s’était-elle convaincue que jamais elle n’aurait pu grandir seule, ne serait-ce que parce que c’était son grand frère qui l’avait quais élevé et que les dégâts causés par l’éducation de ses parents auraient été bien pire encore s’il ne l’avait pas fait.
Retournant sur le chemin de la visite, les doigts tout juste posés sur le mur, la lufkin se stoppa pourtant net lorsque Cygnus l’attira à lui sans délicatesse aucune. Elle dut se faire violence pour ne pas se dégager brusquement mais se laissa surprendre par la question du brun. Cillant à de nombreuses reprises, un peu hébété, comme si les mots offerts lui semblaient en tout point saugrenus.
-Comment ça ? S’étonna t’elle avant de raccrocher laborieusement les wagons qui avaient poussé ce genre de réflexion chez son futur locataire. Elle peinait à comprendre ce qu’elle avait pu dire pour presser de telles inquiétudes chez lui et l’observa longuement avant de s’essayer à une réponse “Le précédent propriétaire était architecte et la maison est gorgée de magie au vu de son histoire ; s’il y a des sortilèges de défense que j’ai moi même posée, elle possède toutefois un caractère qui lui est propre et est sujette à quelques bizarreries.”
Les lèvres se pincèrent un instant avant que l’oeil de la Blackthorn ne se porte vers l’escalier qui menait au grenier, là où elle couchait, puisqu’elle avait crû y voir une ombre. Ce simple fait lui arracha un doux sourire et c’est d’un index désinvolte qu’elle designa la série de marche en colimaçon où fleurissait des frangipaniers en pot.
-A moins que ce ne soit l'œuvre des spectres ; j’ai encore moi-même beaucoup de chose à apprendre sur cette maison. Ce que je peux te dire c’est que les dégradations volontaires la fâchent, que si tu es déprimé il est possible que tu retrouves un thé au lilas près de ton lit, et que si tu rentres complètement bourré il y a de forte chance pour que tu ais l’impression que les escaliers cherchent à te faciliter la vie. Néanmoins, critiquer les tableaux pourrait les conduire à se dérober ; la maison se vexe facilement.
Ou il. La Blackthorn suspectait que le spectre du fondateur erre sans jamais se montrer, et que toute la douceur que lui avait démontré le Yard Manor quand sa propre âme s’effondrait avant sa tentative de suicide soit son oeuvre. Certains fantômes pouvaient se jouer de l’architecture magique des lieux, comme ceux de Poudlard et de ses escaliers, et les actions qui prenaient place sous ce toit étaient tant personnalisées qu’il était difficile de concevoir qu’elle eut été réalisé par une bâtisse dénuée d’âme. Portant doucement les mains sur celles de Cygnus pour les décrocher et les garder dans les siennes comme pour éviter qu’il ne prenne peur, la blonde reprit d’une voix étonnamment douce :
-Mais en toute sincérité, une fois l’effet de surprise passé on s’en amuse vite. Il est toujours grisant de découvrir les bizarreries du Yard Manor ou même son passé.
Ses doigts se détachèrent pour replacer une mèche derrière son oreille avant d’observer les alentours sans crainte aucune. Il n’y avait pas à dire, elle et cet endroit s’étaient bien trouvés ; Rarement la Blackthorn ne s'était sentit aussi stimulée qu’en vivant sous l’oeil vitreux de cette bâtisse postée en bordure de cimetière.
Retournant sur le chemin de la visite, les doigts tout juste posés sur le mur, la lufkin se stoppa pourtant net lorsque Cygnus l’attira à lui sans délicatesse aucune. Elle dut se faire violence pour ne pas se dégager brusquement mais se laissa surprendre par la question du brun. Cillant à de nombreuses reprises, un peu hébété, comme si les mots offerts lui semblaient en tout point saugrenus.
-Comment ça ? S’étonna t’elle avant de raccrocher laborieusement les wagons qui avaient poussé ce genre de réflexion chez son futur locataire. Elle peinait à comprendre ce qu’elle avait pu dire pour presser de telles inquiétudes chez lui et l’observa longuement avant de s’essayer à une réponse “Le précédent propriétaire était architecte et la maison est gorgée de magie au vu de son histoire ; s’il y a des sortilèges de défense que j’ai moi même posée, elle possède toutefois un caractère qui lui est propre et est sujette à quelques bizarreries.”
Les lèvres se pincèrent un instant avant que l’oeil de la Blackthorn ne se porte vers l’escalier qui menait au grenier, là où elle couchait, puisqu’elle avait crû y voir une ombre. Ce simple fait lui arracha un doux sourire et c’est d’un index désinvolte qu’elle designa la série de marche en colimaçon où fleurissait des frangipaniers en pot.
-A moins que ce ne soit l'œuvre des spectres ; j’ai encore moi-même beaucoup de chose à apprendre sur cette maison. Ce que je peux te dire c’est que les dégradations volontaires la fâchent, que si tu es déprimé il est possible que tu retrouves un thé au lilas près de ton lit, et que si tu rentres complètement bourré il y a de forte chance pour que tu ais l’impression que les escaliers cherchent à te faciliter la vie. Néanmoins, critiquer les tableaux pourrait les conduire à se dérober ; la maison se vexe facilement.
Ou il. La Blackthorn suspectait que le spectre du fondateur erre sans jamais se montrer, et que toute la douceur que lui avait démontré le Yard Manor quand sa propre âme s’effondrait avant sa tentative de suicide soit son oeuvre. Certains fantômes pouvaient se jouer de l’architecture magique des lieux, comme ceux de Poudlard et de ses escaliers, et les actions qui prenaient place sous ce toit étaient tant personnalisées qu’il était difficile de concevoir qu’elle eut été réalisé par une bâtisse dénuée d’âme. Portant doucement les mains sur celles de Cygnus pour les décrocher et les garder dans les siennes comme pour éviter qu’il ne prenne peur, la blonde reprit d’une voix étonnamment douce :
-Mais en toute sincérité, une fois l’effet de surprise passé on s’en amuse vite. Il est toujours grisant de découvrir les bizarreries du Yard Manor ou même son passé.
Ses doigts se détachèrent pour replacer une mèche derrière son oreille avant d’observer les alentours sans crainte aucune. Il n’y avait pas à dire, elle et cet endroit s’étaient bien trouvés ; Rarement la Blackthorn ne s'était sentit aussi stimulée qu’en vivant sous l’oeil vitreux de cette bâtisse postée en bordure de cimetière.
- Cygnus DubellâtreOldie ㄨ experimented wizard
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Re: Coloc or not coloc ? ㄨ Cataleya [Terminé]
Sam 20 Juil 2024 - 14:36
@Cataleya Blackthorn - 13 juin 2024
Pas de réaction supplémentaire quant à la consanguinité ? Sans doute le Dubellâtre aurait-il dû s'y attendre. En général, les gens n'aimaient pas parler de ça - surtout quand ils étaient touché de près par le problème - et ils aimaient encore moins se rendre à l'évidence. Eh bien soit ! Qu'ils laissent évoluer la consanguinité au sein de leur famille si ça leur chantait ! Le jeune homme ne put s'empêcher de repenser à un émission moldue qu'il avait vue, un documentaire dans lequel ils expliquaient qu'un homme avait engendré près de 1000 enfants par des dons de sperme non régulés. Aucun des enfants nés ne savait s'il ne risquait pas de croiser un frère ou une sœur au coin de la rue ni même si c'était de l'un d'entre eux qu'il était en train de tomber amoureux... L'avantage dans les familles de sorcier, c'était qu'au moins, ils étaient au courant. Même si, avouons-le, cela n'avait rien de fameux malgré tout.
Cygnus était un sang-pur, il n'avait pourtant pas ce chemin de pensée. Sans doute ses parents adoptifs n'étaient-ils pas assez conservateurs car jamais ils ne lui avaient inculqué ce genre de chose.
La jolie blonde sembla perturbée par la suite de la conversation. Étaient-ce les interrogations du sorcier sur la maison qui la troublaient ou le fait qu'il l'ait attrapée un peu plus brusquement qu'il ne l'aurait voulu ? Sans doute ne saurait-il jamais car elle retrouva le fil de la conversation assez rapidement pour lui répondre et Cygnus se sentit un peu bête. Il se souvint alors de quelques endroits de Beauxbâtons qui étaient ensorcelés et où les élèves ne pouvaient passer que quand l'école l'avait décidé. Mais il ne pensait pas trouver ce genre de magie dans une maison comme celle-ci. Cependant, devait-il vraiment être surpris vu l'essence se dégageant des lieux et l'endroit où la maison était située ?
« Donc si je ne vais pas bien et que je trouve du thé près de mon lit, ce ne sera pas ton œuvre... Je note ! » répondit-il avec un large sourire taquin.
Le contact des mains de Cat' prenant les siennes arracha un frisson au sorcier qui ne sut le décrypter. Il n'en fit rien paraître, écoutant avec attention ce qu'elle avait à lui dire. Observant les murs et chaque recoins autour de lui, il dit alors :
« Je pense que je pourrais vivre avec cette maison, il faudra juste que je m'habitue à la considérer comme un membre à part entière de la colocation. » Replongeant son regard dans celui de la Blackthorn, il ajouta dans un sourire : « Tu sais comment elle prend son café le matin ?! »
Tournant désormais les yeux vers l'escalier en colimaçon que Cataleya regardait un peu plus tôt, il s'interrogea : « Et du coup, j'ai le droit de monter ? Ou c'est défendu comme l'était la cave ? »
Une petite pique bonne enfant ! Etant donné qu'il avait pu voir la pièce interdite malgré tout. Non qu'il veuille impérativement rentrer dans l'intimité de la jeune femme mais autant finir le tour du propriétaire...
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Hervé Bazin
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Re: Coloc or not coloc ? ㄨ Cataleya [Terminé]
Sam 20 Juil 2024 - 15:48
Pinçant son sourire sous deux charmantes fossettes, Cataleya haussa les épaules devant la reprise du thé posé près du lit. “Qui sait !” Puisque dans sa misanthropie feinte et son dramatisme notoire, elle savait parfois faire preuve d’attentions à l’égard des autres et avait toujours mis un point d’honneur à récupérer un petit déjeuner décent pour les patients qui s’écroulaient sous les murs trop haut du Yard Manor. Convaincue que le moral était essentiel dans la bonne gestion de ses soins. Et puis, il était toujours plus agréable de repartir avec un chocolat chaud après avoir manqué de finir éviscéré qu’être aussitôt rejeté dans la neige les soirs d’hiver. Si la Blackthorn opina doucement devant le fait qu’il fallait considérer la demeure comme une entité propre, et pas seulement un amas de pierres sans vie, elle ne put s'empêcher de rire devant la mention du café. Non, elle n’avait en définitive aucune idée de comment elle le prenait mais suspectait qu’elle avait un penchant pour le thé vu que c’est ce à quoi elle avait eu le droit quand, au porte de l’agonie physique et psychique, elle ouvrait les yeux le matin et apercevait une tasse encore fumante. A moins que ses grimaces devant le café qu’elle s’auto-infligeait ait piqué la pitié de cette étrange entité qui la veillait.
-Tu es en droit de monter, pour cette fois. Entama la jolie blonde d’un air malicieux avant de poser pied sur l’escalier. “Mais si tu t’essayes à te glisser dans mes draps par la suite, je te brise les doigts !”
Elle chantait presque, petite Blackthorn, tant décomplexée devant cette violence acquise qu’elle ne réalisait pas même que le ton n’était en rien adéquat avec ce semblant de menace. Ni même avec cette posture toute enjouée, foncièrement enthousiaste, qui la menait main dans le dos au sommet du Yard manor. Elle avait choisi le grenier pour son espace, mais plus encore pour cet immense vitrail qui projetait sur son sol un tendre jeu de couleurs. Découpé en fragments lumineux, un croissant de lune se dessinait sur le parquet vieilli et accordait à cette pièce immense des airs bien plus doux que tout ce que laissait présager le rez-de chaussé. Une bibliothèque débordait dans un coin, tout près d’un large cabinet de curiosité où s'agglutinaient par ordre de taille et couleur les coquillages qu’elle réclamait à @Alexander McCandless lorsqu’elle le savait au bord de la mer. On y trouvait cependant des choses moins douces, plus étranges, mais douée d’une beauté scientifique et singulière qui séduisait le cœur de la lufkin autant que les levés de soleil. Une âme de Matagot dormait paisiblement dans une bouteille posée au-dessus, tout près d’un pot en verre où se collectionnait des morceaux de verre polie par la mer. Tout comme les coquillages, elle semblait les collectionner puisqu’elle avait trois pots semblables posés à côté.
-Voici mon petit nid ! Clama Cataleya en se laissant simplement retomber sur son lit à baldaquin où s'étalait, sans complexe aucun, une large peluche licorne aux couleurs pastel, brulée par endroit, qui sentait le popcorn et la barbe à papa. Vestige de sa première visite à la fête foraine, puisque @Miguel Pajares lui avait permis de sauter ce pas là aussi. Difficile d’imaginer qu’elle n’ait jamais osé en visiter avant, elle qui semblait n’en faire qu’à sa tête. Cette simple réminiscence de son bonheur conjugal lui tira un soupire, à moins que ce ne soit la vue de la robe de mariée qui prenait place non loin et qu’elle s’acharnait pourtant à fuir du regard. Douée d’une beauté ineffable et tout en délicatesse, de fines broderies fleurissaient sur sa coupe sirène. Un petit trésor dans lequel elle aurait rayonné, sans aucun doute, mais qui était caduque. Comme la première. Sans doute devrait-elle les brûler toutes les deux pour ne plus penser à ses mariages avortés. “Mon ex détestait venir ici ; il n'a jamais aimé cette maison.”
Avoua t’elle pourtant, balayant la pièce du regard en s’attardant sur les paysages maritimes qui se dessinait sur les toiles accrochées aux murs. Des scènes un peu étranges qui charmait pourtant l’oeil de ceux qui prenaient le temps de les observer. Comme tout ici, dans le Yard Manor, elles se faisaient entêtantes puisque criantes de passion. Tout ceux qui avaient ouvrés en ces murs, bâtit ou habité, étaient de grands passionnés qui avaient injecté dans la pierre des morceaux d’histoire et bon nombre de curiosité. Il suffisait parfois de nettoyer derrière un meuble pour y découvrir d’étranges gravures à même la pierre ou les verreries, ou des ouvrages dissimulés derrière les murs.
D’un index impérieux, la Blackthorn crochète l’espace entre elle et Cygnus pour l’inviter à avancer lorsqu’elle se décide enfin à quitter les draps bleus de son lit. Elle souhait vraisemblablement lui montrer quelque chose.
-Tu es en droit de monter, pour cette fois. Entama la jolie blonde d’un air malicieux avant de poser pied sur l’escalier. “Mais si tu t’essayes à te glisser dans mes draps par la suite, je te brise les doigts !”
Elle chantait presque, petite Blackthorn, tant décomplexée devant cette violence acquise qu’elle ne réalisait pas même que le ton n’était en rien adéquat avec ce semblant de menace. Ni même avec cette posture toute enjouée, foncièrement enthousiaste, qui la menait main dans le dos au sommet du Yard manor. Elle avait choisi le grenier pour son espace, mais plus encore pour cet immense vitrail qui projetait sur son sol un tendre jeu de couleurs. Découpé en fragments lumineux, un croissant de lune se dessinait sur le parquet vieilli et accordait à cette pièce immense des airs bien plus doux que tout ce que laissait présager le rez-de chaussé. Une bibliothèque débordait dans un coin, tout près d’un large cabinet de curiosité où s'agglutinaient par ordre de taille et couleur les coquillages qu’elle réclamait à @Alexander McCandless lorsqu’elle le savait au bord de la mer. On y trouvait cependant des choses moins douces, plus étranges, mais douée d’une beauté scientifique et singulière qui séduisait le cœur de la lufkin autant que les levés de soleil. Une âme de Matagot dormait paisiblement dans une bouteille posée au-dessus, tout près d’un pot en verre où se collectionnait des morceaux de verre polie par la mer. Tout comme les coquillages, elle semblait les collectionner puisqu’elle avait trois pots semblables posés à côté.
-Voici mon petit nid ! Clama Cataleya en se laissant simplement retomber sur son lit à baldaquin où s'étalait, sans complexe aucun, une large peluche licorne aux couleurs pastel, brulée par endroit, qui sentait le popcorn et la barbe à papa. Vestige de sa première visite à la fête foraine, puisque @Miguel Pajares lui avait permis de sauter ce pas là aussi. Difficile d’imaginer qu’elle n’ait jamais osé en visiter avant, elle qui semblait n’en faire qu’à sa tête. Cette simple réminiscence de son bonheur conjugal lui tira un soupire, à moins que ce ne soit la vue de la robe de mariée qui prenait place non loin et qu’elle s’acharnait pourtant à fuir du regard. Douée d’une beauté ineffable et tout en délicatesse, de fines broderies fleurissaient sur sa coupe sirène. Un petit trésor dans lequel elle aurait rayonné, sans aucun doute, mais qui était caduque. Comme la première. Sans doute devrait-elle les brûler toutes les deux pour ne plus penser à ses mariages avortés. “Mon ex détestait venir ici ; il n'a jamais aimé cette maison.”
Avoua t’elle pourtant, balayant la pièce du regard en s’attardant sur les paysages maritimes qui se dessinait sur les toiles accrochées aux murs. Des scènes un peu étranges qui charmait pourtant l’oeil de ceux qui prenaient le temps de les observer. Comme tout ici, dans le Yard Manor, elles se faisaient entêtantes puisque criantes de passion. Tout ceux qui avaient ouvrés en ces murs, bâtit ou habité, étaient de grands passionnés qui avaient injecté dans la pierre des morceaux d’histoire et bon nombre de curiosité. Il suffisait parfois de nettoyer derrière un meuble pour y découvrir d’étranges gravures à même la pierre ou les verreries, ou des ouvrages dissimulés derrière les murs.
D’un index impérieux, la Blackthorn crochète l’espace entre elle et Cygnus pour l’inviter à avancer lorsqu’elle se décide enfin à quitter les draps bleus de son lit. Elle souhait vraisemblablement lui montrer quelque chose.
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Re: Coloc or not coloc ? ㄨ Cataleya [Terminé]
Sam 20 Juil 2024 - 16:58
@Cataleya Blackthorn - 13 juin 2024
Un simple « Qui sait ! » !? Cygnus était persuadé que Cataleya pourrait être le genre de personne à prendre soin de son colocataire ; peut-être même qu'elle le ferait sans même s'en rendre compte. Alors oui... Sans doute qu'elle lui apporterait des choses imbuvables ou immangeables mais... Elle le ferait ! Il sourit pour lui-même à cette pensée, s'imaginant lui répondre « Non mais VRAIMENT, fallait pas ! ».
Commençant à suivre la sorcière qui l'autorisait à monter, le Dubellâtre fut stoppé net dans son avancée, si bien qu'il failli la percuter, par la belle qui lui intima que monter dans cette chambre n'était pas une invitation à autre chose que la visite du jour. Il ne put alors s'empêcher de faire le malin, prenant une pose charmeur et une voix plus suave qu'à l'accoutumé.
« Ça c'est ce que tu dis pour l'instant chérie ! » Il se mit à rire avant de reprendre plus sérieusement : « Nan mais vraiment, pour quel genre d'homme tu me prends ? Je ne rentre jamais dans le lit d'une dame sans son autorisation ! » Puis, d'un ton plus bas, mais que Cat' pouvait tout de même entendre, il ajouta sur le ton de l'humour : « Après... Y'a pas forcément besoin d'être dans un lit ! »
Il ne connaissait pas encore bien l'humour de la jeune femme et il espérait que ça passerait avec elle. Cela dit, c'était elle qui avait lancé le sujet, après, il fallait assumer. En sachant que depuis son arrivée dans cette maison, Cyg' n'avait fait aucune remarque sur une possible relation entre eux...
Arrivés dans la chambre, Cygnus ne put s'empêcher de remarquer le dessin du vitrail sur le sol. Bizarrement, il aimait ce détail même si ça lui évoquait les églises. C'était totalement atypique, tout comme son hôtesse. Il observa cette dernière déambuler dans la pièce, nulle doute qu'elle était réellement à sa place ici et qu'elle l'avait façonné à son image. Elle finit par s'avachir sur le lit alors que notre sorcier observait tout ce qui l'entourait. Ainsi donc, elle ne collectionnait pas que les plantes bizarres mais aussi des coquillages et des morceaux de verres ainsi que d'autres choses qui n'avaient pas forcément leur place dans une chambre.
Il ne put empêcher ses yeux de se poser sur la robe de marié dans le coin. Il ne put s'empêcher de demander, sûrement de façon trop maladroite :
« C'est la robe pour ton mariage arrangé ? »
Cataleya devait être magnifique dans cette robe même si les circonstances dans lesquelles elle devrait la porter n'étaient pas les meilleures selon notre Lufkin.
Bien entendu, les yeux du sorciers se posèrent également sur la licorne pas très fraîche qui trônait dans le lit. Dans un rire à peine étouffé, il conclut :
« Je comprends pourquoi je ne peux pas me glisser dans tes draps ! La place est déjà prise ! »
Il préféra ne pas relever le fait que l'ex de Cat' n'aimait pas venir ici. Non seulement, il n'était pas adepte des conversations sur les relations passées et surtout, il ne comprenait pas trop pourquoi. Certes, cette pièce était étrange, comme tout le reste de la maison, mais elle était unique... Sûrement comme Cataleya.
« On n'aime pas qui on veut. on aime qui on peut. »
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Re: Coloc or not coloc ? ㄨ Cataleya [Terminé]
Sam 20 Juil 2024 - 17:37
“Après... Y'a pas forcément besoin d'être dans un lit ! ” La répartie est agréable puisque familière, en tout point semblable à celle d’Alexander ou Miguel. Le genre de joute qu’elle aimait contrer, habile dans ses mots ou féline dans les gestes, puisqu’il était parfois étonnant de voir avec qu’elle aisance elle rebondissait sur les perches tendues et prenait l’ascendant sur des séducteurs trop fier pour croire qu’elle puisse bien exceller sous les règles de leur propre jeu. Elle aimait les désarmer, couché sous ses griffes, et se délectait avidement de leur trouble puisqu’ils aimaient tant se complaire sur ses rougissements légers. Manquant pourtant de l’énergie qui était la sienne puisque aux lendemains d’une hospitalisation de longue durée, la Blackthorn se contenta de couler vers Cygnus un regard malicieux mais qui trahissait sans mal tous le défi qu’elle constituait. Poser la main sur sa cuisse n’était pas chose aisé et Miguel avait ramé contre vent et marée avant qu’elle ne se décide à prendre en compte sa seule existence.
-Pour ex mon sang-mêlé. Corrige telle lorsque l’oeil de Cygnus s’attarde sur sa robe, avant de s’expliquer d’un ton faussement léger : “Je n’ai jamais eu l’âme de m’asservir sous un mariage arrangé. Il est posé sur papier mais je doute un jour l’honorer. ”
Même si elle devait admettre s’y être pour l’heure résigner. En partie du moins ; elle arracherait les doigts de Marius un par un s’il s’essayait à les poser sur ses cuisses à ce stade de sa vie. Elle ne cherchait pourtant plus à fuir, consciente que toute les issues étaient aujourd’hui bloquées et qu’il fallait se jouer là encore des règles plutôt qu’inlassablement s’y opposer. Pour fuir ce constat, elle se saisit de sa peluche et l’enferme précieusement dans ses bras avant d’écraser son menton sur sa tête molle. Ne résistant pourtant pas à l’idée de se jouer du second lufkin, elle gonfle un peu les joues et prend des airs aussi capricieux que infantile :
-Elle prend toute la place et est de surcroît mauvaise amante.
Mais elle s’obstine à la garder tout contre sa poitrine en rejoignant sa bibliothèque, cherchant du regard ce qu’elle voulait partager avec le brun. L’expression gagne en sérieux à mesure qu’elle épluche les titres et, d’un mouvement de menton, elle finit par lui désigner un ouvrage de cuir finement relié où se dessinait en lettre d’or un bref “Légendes d’Inverness”.
-Tu trouveras quelques informations sur le Yard Manor à l’intérieur. Plus folkloriques que véridique cependant, mais qui sait, c’est peut être une lecture qui éveillera en toi des sens d’aventurier. Je m’en suis servi plus d’une fois pour organiser mes séances d’urbex.
-Pour ex mon sang-mêlé. Corrige telle lorsque l’oeil de Cygnus s’attarde sur sa robe, avant de s’expliquer d’un ton faussement léger : “Je n’ai jamais eu l’âme de m’asservir sous un mariage arrangé. Il est posé sur papier mais je doute un jour l’honorer. ”
Même si elle devait admettre s’y être pour l’heure résigner. En partie du moins ; elle arracherait les doigts de Marius un par un s’il s’essayait à les poser sur ses cuisses à ce stade de sa vie. Elle ne cherchait pourtant plus à fuir, consciente que toute les issues étaient aujourd’hui bloquées et qu’il fallait se jouer là encore des règles plutôt qu’inlassablement s’y opposer. Pour fuir ce constat, elle se saisit de sa peluche et l’enferme précieusement dans ses bras avant d’écraser son menton sur sa tête molle. Ne résistant pourtant pas à l’idée de se jouer du second lufkin, elle gonfle un peu les joues et prend des airs aussi capricieux que infantile :
-Elle prend toute la place et est de surcroît mauvaise amante.
Mais elle s’obstine à la garder tout contre sa poitrine en rejoignant sa bibliothèque, cherchant du regard ce qu’elle voulait partager avec le brun. L’expression gagne en sérieux à mesure qu’elle épluche les titres et, d’un mouvement de menton, elle finit par lui désigner un ouvrage de cuir finement relié où se dessinait en lettre d’or un bref “Légendes d’Inverness”.
-Tu trouveras quelques informations sur le Yard Manor à l’intérieur. Plus folkloriques que véridique cependant, mais qui sait, c’est peut être une lecture qui éveillera en toi des sens d’aventurier. Je m’en suis servi plus d’une fois pour organiser mes séances d’urbex.
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Re: Coloc or not coloc ? ㄨ Cataleya [Terminé]
Ven 26 Juil 2024 - 16:31
@Cataleya Blackthorn - 13 juin 2024
Notre sorcier fut presque déçu de ne pas obtenir de répartie autre qu'un regard quant à sa petite blague. Mais ce n'était pas bien grave, il ne doutait pas que Cat' saurait le surprendre quand il s'y attendrait le moins. En tout cas, elle n'avait pas l'air d'avoir mal pris cette remarque et c'était déjà bien. Il n'aurait pas aimé la mettre mal à l'aise si tôt et surtout, avant d'avoir signé pour être colocataire !
La jolie blonde ne se décida à reparler à Cygnus que lorsque celui-ci parla de la robe de mariée. Il fut d'ailleurs surpris de la réponse. Oui, il avait bien compris que Cataleya était amoureuse de ce sang-mêlé dont elle lui avait parlé mais il n'avait pas saisi que c'était allé jusqu'à la demande en mariage, au point que la robe ait déjà été choisie.
« Ho ! » souffla-t-il, conscient qu'il avait probablement fait une boulette.
La jeune femme n'avait donc pas réellement l'intention d'aller au bout du mariage arrangé prévu. Oui, il avait saisi qu'elle n'était pas fan de son cousin et que cet union ne serait que pure convenance familiale mais il pensait qu'il était prévu qu'ils aillent au bout. Ma foi, il était bien ravi que ses parents ne lui imposent pas ça, il ne saurait pas s'en sortir ainsi ! Refusant de laisser la jeune femme s’apitoyer sur son sort marital, il préféra ne pas rebondir une nouvelle fois sur ce sujet, surtout que c'était encore lui qui en avait parlé. Cette fois, ça suffisait !
Lorsqu'il reposa les yeux sur la sorcière, il cru voir une enfant face à lui, faisant un câlin à sa licorne. Il eut un rictus et son sourire s'élargit à la réflexion de Cat'. Aussi ne put-il pas s'empêcher de rétorquer :
« Par la barbe de Merlin, je ne veux pas savoir ce que tu fais dans ton lit avec cette chose ! » En revanche, remplacer ladite chose pour lui montrer ce qu'était un bon amant, pourquoi pas ! Mais ça, il ne le dirait jamais à haute voix...
La belle reprit vite son sérieux pour amener Cygnus vers une bibliothèque. Il prit en main le livre qu'elle lui désignait, sa licorne - sûrement puante - toujours dans les bras, et commença à le feuilleter. Beaucoup de choses sur Inverness, cela serait sans doute intéressant. Oui, il avait déjà vécu plusieurs années dans la région mais il ne connaissait pas toutes les légendes du coin et cela pourrait s'avérer captivant.
« Je te l'emprunterai alors si on décide que je peux vivre ici. » Il lui fit un clin d’œil, indiquant que oui, il était intéressé mais que, pour le moment, rien n'était gravé dans le marbre quant à la colocation à laquelle il postulait. « De l'urbex ? Tu t'aventures dans des contrées abandonnées pour faire des photos ? »
C'était du moins ainsi qu'il connaissait l'utilisation de ce terme, il avait déjà vu plusieurs moldus s'adonner à cette pratique. Cygnus aimait beaucoup la photo mais il préférait des lieux bien vivants plutôt que ceux d'où la mort émergeait. Ces lieux avaient vécu mais désormais, il y régnait le néant et cela ne lui plaisait pas beaucoup.
Il fit un signe de tête vers la licorne toujours présente dans les bras de Cataleya.
« Tu veux peut-être que je redescende pour vous laisser en tête à tête toutes les deux ? »
« On n'aime pas qui on veut. on aime qui on peut. »
Hervé Bazin
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1224
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 3961
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Re: Coloc or not coloc ? ㄨ Cataleya [Terminé]
Mar 27 Aoû 2024 - 17:01
Pinçant un sourire sous ses airs les plus malicieux, Cataleya s’en défit pourtant habilement pour feindre un sérieux aussi noble qu’il semblait premier degré. Elle avait appris avec le meilleur des professeur et hélas Cygnus en paierait le prix puisqu’il s’obstinait à vouloir se jouer d’elle. Penchant tout juste sur l’oreille du brun, c’est dans un souffle qu’elle lui murmura qu’il n’avait rien à craindre puisque “Il faudrait bien plus que la vision de ton charmant minois pour m’émoustiller, Cygnus. Pas besoin de fuir, ma peluche et moi nous comporterons comme les Dames que nous sommes.” Et si elle croise le fer de son regard avec une petite étincelle de défi, c’est sans perdre la grâce ineffable avec laquelle elle avait renoué qu’elle dépose sagement sa licorne pour reprendre le cours du dialogue.
-J’explore des lieux abandonnés pour le frisson que procure le passage du Temps sur la Création. Parfois on découvre de véritables capsules temporelles. Je ne prends ni photo ni objet, là n’est pas le but.
Il y avait bien des cryptes dans lesquelles elle pénétrait pour y dérober des artéfacts mais ce n’était pas de l’urbex à proprement parler. Plutôt des lieux de quête qu’elle retournait pour le compte des capes noires ou ses expériences personnelles. Les maisons de sorcière abandonnée depuis soixante ans n’avait de dangereux que le plancher vermoulus et peu étaient celles capables de libérer des inféris ou épouvantards. Peu étaient celles qui avaient l’allure d'étranges vautour que prenait le Yard Manor, à dire vrai. C’était bien pour ça que l’oeil de la Blackthorn s’y était attardé ; elle s’éprenait sans mal des singularités qui croisait son univers et prenait un plaisir véritable à les parcourir avidement..
-S’il y a des photographes dont j’admire le travail, j’y préfère sans mal la peinture. Elle est souvent plus passionnée. Viscérale. Qu’elle soit moldue ou sorcière.
Il n’y avait pas à dire, Cataleya Quarta Blackthorn était éprise d’artiste. Ou du moins d’âme suffisamment passionnée pour injecter dans chacun de leur geste ce je ne sais quoi qui captivait ses yeux bleus au point de saisir au passage son cœur et son esprit. Elle s’était éprise de la sensibilité de James, de la fougue de Miguel, et il n’était pas rare qu’elle se laisse émouvoir par quelque tempérament qui paraissait, à première vue, en inadéquation totale avec son caractère. On la pensait capable de dévorer le coeur de quelques Hommes en plongeant la main dans leur cage thoracique -et ce n’était pas tout à fait faux- mais elle avait pourtant fini les larmes aux yeux quelques minutes seulement après avoir parlé avec Cameron puisque la franchise toute singulière de son être l’avait franchement bouleversée. Chassant d’un redressement à peine perceptible de son dos ces quelques pensées, Cataleya reprit le dialogue en portant le regard par delà les vitraux qui reflétait sur son parquet un charmant jeu de couleur.
-C’est pour ça que j’ai tenu à remettre les peintures de la maison à leur juste place. Tout ici cri à la passion et il serait injuste d’écorcher la maison en voulant l’en défaire. Le Yard Manor a une âme, c’est indéniable.
-J’explore des lieux abandonnés pour le frisson que procure le passage du Temps sur la Création. Parfois on découvre de véritables capsules temporelles. Je ne prends ni photo ni objet, là n’est pas le but.
Il y avait bien des cryptes dans lesquelles elle pénétrait pour y dérober des artéfacts mais ce n’était pas de l’urbex à proprement parler. Plutôt des lieux de quête qu’elle retournait pour le compte des capes noires ou ses expériences personnelles. Les maisons de sorcière abandonnée depuis soixante ans n’avait de dangereux que le plancher vermoulus et peu étaient celles capables de libérer des inféris ou épouvantards. Peu étaient celles qui avaient l’allure d'étranges vautour que prenait le Yard Manor, à dire vrai. C’était bien pour ça que l’oeil de la Blackthorn s’y était attardé ; elle s’éprenait sans mal des singularités qui croisait son univers et prenait un plaisir véritable à les parcourir avidement..
-S’il y a des photographes dont j’admire le travail, j’y préfère sans mal la peinture. Elle est souvent plus passionnée. Viscérale. Qu’elle soit moldue ou sorcière.
Il n’y avait pas à dire, Cataleya Quarta Blackthorn était éprise d’artiste. Ou du moins d’âme suffisamment passionnée pour injecter dans chacun de leur geste ce je ne sais quoi qui captivait ses yeux bleus au point de saisir au passage son cœur et son esprit. Elle s’était éprise de la sensibilité de James, de la fougue de Miguel, et il n’était pas rare qu’elle se laisse émouvoir par quelque tempérament qui paraissait, à première vue, en inadéquation totale avec son caractère. On la pensait capable de dévorer le coeur de quelques Hommes en plongeant la main dans leur cage thoracique -et ce n’était pas tout à fait faux- mais elle avait pourtant fini les larmes aux yeux quelques minutes seulement après avoir parlé avec Cameron puisque la franchise toute singulière de son être l’avait franchement bouleversée. Chassant d’un redressement à peine perceptible de son dos ces quelques pensées, Cataleya reprit le dialogue en portant le regard par delà les vitraux qui reflétait sur son parquet un charmant jeu de couleur.
-C’est pour ça que j’ai tenu à remettre les peintures de la maison à leur juste place. Tout ici cri à la passion et il serait injuste d’écorcher la maison en voulant l’en défaire. Le Yard Manor a une âme, c’est indéniable.
- Cygnus DubellâtreOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 271
» miroir du riséd : Grant Gustin
» crédits : Dyn
» âge : 32 ans
» situation : Célibataire
» année d'études : 10ème
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» nature du sang : sang-pur
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Re: Coloc or not coloc ? ㄨ Cataleya [Terminé]
Sam 31 Aoû 2024 - 10:24
@Cataleya Blackthorn - 13 juin 2024
Le murmure de Cat' à son oreille lui arracha un frisson dans le dos mais ses paroles en revanche lui décrochèrent un sourire. Elle se voulait sérieuse mais la conversation était plus humoristique qu'autre chose, il fallait bien l'admettre. Et si elle pensait vexer Cygnus avec sa remarque, on en était bien loin, il en faudrait plus pour lui faire perdre la confiance en lui qu'il avait quant à son physique. S'il ne l'attirait pas plus que ça, cela lui irait très bien, il ne venait pas ici pour trouver une femme mais un logement ! Si la compagnie était agréable à voir et à entendre, c'était bien sûr un plus non négligeable et, de ce côté là, il ne se faisait pas trop de souci vu comment les choses se présentaient.
La licorne enfin posée, ils purent revenir à des conversations plus adultes. Ainsi donc la Blackthorn faisait de l'Urbex mais ne conservait rien des lieux qu'elle visitait. C'était la première fois que notre sorcier entendait cela aussi se contenta-t-il d'acquiescer d'un signe de tête. Était-ce parce qu'il avait été jadis abandonné que ce genre de lieu n'attirait pas le Lufkin ? Peut-être, il ne lui était jamais venu à l'esprit d'explorer ainsi ce que d'autres ont laissés.
« Je vois. »
Peut-être que si Cygnus parvenait à ses fins, professionnellement parlant, il aurait besoin d'explorer des lieux abandonnés mais, ce ne serait pas pour son plaisir, ce serait avec un but, une quête et peut-être que c'était là ce qui ferait toute la différence. Cependant, il ne savait pas vraiment s'il aurait ce genre de tâche à accomplir. Les Langues-de-plomb sont plus là pour faire parler les autres, pour garder les secrets que pour explorer ; du moins, d'après ce qu'il en savait réellement. Et... personne ne savait vraiment ! Puisque personne n'en parlait.
« Comme on dit couramment : chacun ses goûts. Je suis plus adepte de photographie que de peinture. Si je comprends ton point de vue sur le côté passionné du peintre, je ne suis pas forcément d'accord. Il faut voir au-delà de la simple image sur une photographie. »
Tout comme dans une peinture, il en avait bien conscience. Mais parfois, le photographe mettait en avant un sujet et capturait autre chose en arrière-plan. Sauf que ce qui était photographié était réel, sur une peinture, on pouvait se permettre d'inventer. Le Dubellâtre devrait peut-être un jour apprendre à vivre davantage dans l'imaginaire plutôt que d'être si terre à terre mais, ce ne serait pas pour tout de suite.
« Rassure-toi, même si ce n'est pas mon art de prédilection, je ne te demanderai pas de décrocher ces peintures. Après, je dois bien admettre que si j'ai le droit de décorer ma chambre à ma convenance, il est possible que celles qui y sont soient mises de côté au profit d'autre chose plus à mon goût ! »
Respecter l'âme du Yard Manor, oui, ne pas faire de trous supplémentaires dans les murs, okay, mais se sentir bien dans son espace de vie lui semblait tout de même le plus important.
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Hervé Bazin
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Re: Coloc or not coloc ? ㄨ Cataleya [Terminé]
Dim 1 Sep 2024 - 12:19
La discussion était plaisante en dépit des divergences d’opinion et ce seul fait sembla définitivement convaincre la Blackthorn qui, acquiesçant noblement devant l’idée que Cygnus puisse décorer comme bon lui semblait sa chambre, se laissa aller à un sourire. Quelque part sans doute, elle éprouvait une certaine curiosité quant à la manière dont cette pièce évoluerait sous les mains de Cygnus. Les couleurs, l’agencement, le mobilier, il ne fallait parfois pas grand chose pour qu’une pièce change totalement d’aspect et il n’était pas rare que Cataleya se prenne de lubie de déplacer le canapé ou une armoire afin de se donner l’illusion de changement. Elle qui ne tenait pas en place
-Il va de soi que si j’ai à cœur de respecter l’âme de la maison, c’est un principe qui s’appliquera à ta personne également. C’est ton espace. Et puis, les chambres sont sacrées.
Intrusive, sans gêne, et habituée à faire comme bon lui semblait au sein du manoir Blackthorn, Cataleya s’était surprise à ne jamais pénétrer la chambre d’Ofélia sans y être invité et ce n’était en définitive pas une idée qui trouvait son chemin dans son chaos mental lorsqu’elle passait encore son temps chez Miguel et Charlie. Ce dernier était pourtant son ami et pousser la porte de sa chambre aurait pu lui sembler naturel mais, en définitive, les portes closes la dissuadait viscéralement d’approcher quand elle rentrait encore pourtant sans gène dans la douche d’Alexander pour lui poser des question. Un poids, deux mesures, comme bien des choses en définitive chez la Blackthorn. Nul doute que son tempérament trouverait soit un point d’équilibre avec Cygnus, nouvelle singularité dans son petit monde, soit il s’en trouverait survolté. Pas sûr que le jeune homme y survive réellement mais pour l’heure, Cataleya s’en suffirait.
-On va signer les papiers? Conclue t’elle en claquant ses deux mains entre elle, comme pour appuyer sa prise de décision. Nullus avait peut-être eu du flair en lui imposant cette compagnie. Comme souvent, d’ailleurs. Étirant un air plein de défit, Cataleya se pencha de nouveau un peu sur Cygnus “A moins que je sois parvenue à t’effrayer ?”
-Il va de soi que si j’ai à cœur de respecter l’âme de la maison, c’est un principe qui s’appliquera à ta personne également. C’est ton espace. Et puis, les chambres sont sacrées.
Intrusive, sans gêne, et habituée à faire comme bon lui semblait au sein du manoir Blackthorn, Cataleya s’était surprise à ne jamais pénétrer la chambre d’Ofélia sans y être invité et ce n’était en définitive pas une idée qui trouvait son chemin dans son chaos mental lorsqu’elle passait encore son temps chez Miguel et Charlie. Ce dernier était pourtant son ami et pousser la porte de sa chambre aurait pu lui sembler naturel mais, en définitive, les portes closes la dissuadait viscéralement d’approcher quand elle rentrait encore pourtant sans gène dans la douche d’Alexander pour lui poser des question. Un poids, deux mesures, comme bien des choses en définitive chez la Blackthorn. Nul doute que son tempérament trouverait soit un point d’équilibre avec Cygnus, nouvelle singularité dans son petit monde, soit il s’en trouverait survolté. Pas sûr que le jeune homme y survive réellement mais pour l’heure, Cataleya s’en suffirait.
-On va signer les papiers? Conclue t’elle en claquant ses deux mains entre elle, comme pour appuyer sa prise de décision. Nullus avait peut-être eu du flair en lui imposant cette compagnie. Comme souvent, d’ailleurs. Étirant un air plein de défit, Cataleya se pencha de nouveau un peu sur Cygnus “A moins que je sois parvenue à t’effrayer ?”
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Re: Coloc or not coloc ? ㄨ Cataleya [Terminé]
Mar 3 Sep 2024 - 14:16
@Cataleya Blackthorn - 13 juin 2024
Le sorcier fut rassuré de voir que son interlocutrice ne semblait pas contre le fait qu'il redécore sa chambre à son goût. Cela s'annonçait plutôt bien, il fallait l'admettre ; si la Blackthorn semblait des plus particulière, Cygnus appréciait son franc parlé et son excentricité. A voir ce que cela donnerait au quotidien !
Il approuvait également le fait que les chambres étaient sacrées. Il ne lui viendrait pas à l'idée d'entrer dans celle de Cat' sans son accord même si, parfois, l'envie de fouiller serait sans doute présente ! Mais il ne le ferait pas. A n'en pas douter, s'attirer les foudres de la sorcière ne devait pas être une bonne idée ; au risque sans doute de se retrouver enfermé dans sa pièce secrète de la cave pendant une semaine en guise de punition ! Il ne tenterait pas le diable... ou plutôt la diablesse !
Un sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'il entendit les mots « C'est ton espace », si Cat' en était là dans son cheminement de pensée, il y avait fort à parier que la colocation entre eux aurait bel et bien lieu.
« Nous sommes bien d'accord sur ce point ! »
Tapant dans les mains, Cataleya semblait avoir pris sa décision et celle-ci ravit bien entendu notre sorcier puisqu'elle lui proposait d'aller signer les papiers de colocation. Y avait-il réellement des papiers alors qu'il allait payer sa chambre en échange de repas cuisinés par ses soins ? Il se posait vraiment la question mais celle-ci resta intérieure, préférant ne pas la formuler à l'oral.
« Allons-y ! Il faut plus que quelques fantômes ou quelques loups-garous pour m'effrayer ! »
En réalité, ces deux points étaient peut-être ceux qui le dérangeaient le plus mais il arriverait sans doute à vivre avec. Avait-il vraiment le choix après tout ? Quand au caractère de la Blackthorn, il arriverait à composer, apprendrait à la connaître et il était certain que tout se passerait pour le mieux.
« J'ai hâte de m'installer ! »
Il n'avait pas beaucoup d'affaires, toutes étaient dans sa chambre d'hôtel ; il n'aurait plus qu'à les amener pour se sentir un peu chez lui ici.
« On n'aime pas qui on veut. on aime qui on peut. »
Hervé Bazin
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