- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Under the hanging tree (Owen)
Jeu 10 Oct 2024 - 10:46
Un soupir d’aise au bord des lèvres, Cataleya se stoppa dans sa fuite féline quand un baiser, tout juste posé entre ses omoplates nues et frémissantes, la recoucha contre les draps rêches du Blue Sky. Elle en râla, comme toujours elle râlait quand elle tentait de fuir au petit jour sur la pointe des pieds et qu'un bras odieux se saisissait d'elle pour la rattraper, mais @Alexander McCandless n'avait pas tord en marmonnant qu'elle était en congé. N'était-ce pas pour cette raison qu'elle avait détourné son chemin, la veille au soir, pour s'effondrer contre les muscles ankylosés du jeune homme ? Un massage contre une étreinte puisque dormir seule lui foutait de sacrée angoisse, voici ce qu'elle avait clamé en bondissant sur l’auror à la gueule enfoncée dans le matelas. Un massage, rien de plus, et moins encore un petit déjeuner en amoureux sur son voilier-aimé puisqu'il n'y avait entre eux rien de plus qu'une complicité sous les draps. Cataleya n'avait simplement pas trouvé la foi de porter ses griffes sur d'autres cols pour les emporter dans sa chambre. Du moins c'est ce qu’elle aimait à clamer comme pour mettre l'accent sur cet aspect en tout point éphémère de leur relation. Après tout, n’était-ce pas un “en attendant” ? En attendant qu’elle trouve quelqu’un ou parvienne à recoudre son cœur de fil d’or ? En attendant un signe du destin pour lui prouver que l’Amour, c’était une belle connerie ? En attendant quelque chose, informe et indéfini, mais quelque chose. Trainasser plus que raison dans les bras d’Alexander l'angoissait autant que l'idée de se bercer d’illusion quant à la suite de tout ceci et, quand l’auror sembla se rendormir, c’est à la manière d’une ombre que la Blackthorn échappa à son étreinte pour se rhabiller sans un bruit. Nulle doute qu’une belle journée aurait pu s’annoncer si les tempêtes de la Blackthorn, ravageant les flots de son regard azuré, ne s’était pas posées sur un type à l'air niais qui levait son sourire et café vers elle. Toujours le même. Plus d’une fois elle l’avait aperçu lorsque, furtivement nichée sur le pont du Blue Sky, elle se laissait aller à observer le jour poindre derrière la mer en pull-culotte. Ses regards noirs et sa posture fauve ne l'avaient vraisemblablement pas découragé et, en ce jour de fin octobre, la lufkin débattit mentalement du masochisme et de la folie qui tenaient ce marin.
La journée s’écoula sans peine, ponctuée par les achats méthodiques d’ingrédients et accessoire de potion puisque son dernier chaudron avait explosé en grand fracas. Elle s’offrit de longues heures aux griffes d’une thèse de médicomagie, puis de science occulte, avant de se porter sur des travaux à destination des capes noires parmi lesquels Cataleya Quarta Blackthorn officiait dans le plus grand secret. Samhain approchait à grand pas et avec lui se dessinait un champ des possibles qui affolait la folle créativité de la lufkin. Avait-elle prévue de passer son Halloween dans le cimetière à proférer des invocations ? Sans doute. Certainement même, et @Andrew Hill se serait assurément éclaté le front contre une pierre tombale s’il avait vu ce que rassemblait précieusement la jeune femme depuis la rentrée. Refermant doucement la porte d’@Ambrosius Redgrave après avoir récupéré quelques doigts d’elfe momifié ainsi que l’âme d’un kitsunebi séculaire, Cataleya se figea net sitôt le vent lui porta un parfum qu’elle avait déjà senti plus tôt dans la journée. Le type au sourire niais. Rien de bien étonnant lui soufflerait Lewis en roulant des yeux : la ville était petite et on s’y croisait souvent, pourtant était-ce la paranoïa acquise auprès de @Arthur Batthyány qui piqua les sens de Cataleya ? C’est qu’elle versait dans ce même travers chaque fois qu’elle projetait de faire une connerie.
Plissant le nez pour identifier plus formellement l’odeur, l’animagus s’en détourna pourtant dans un rire nerveux. “Tu deviens folle ma fille.” murmura t'elle comme pour se raisonner mais l’idée qu’il puisse s’agir d’un homme payé par son père, les capes noires, ou bien de son autre père (biologique ou spirituel, au choix) ne la quitta pour autant pas. L’idée qu’il puisse même être en lien avec Andrew lui traversa l’esprit quand elle se remémora qu’il l’avait bien vu filer avec un grimoire arrachée aux archives et ce, sur la pointe des pieds quelques jours auparavant. Ils s’étaient regardés en chien de faïence une seconde, peut être deux, et la Blackthorn avait aussitôt argué qu’elle n’avait pour ce recueil qu’un intérêt consultatif puisqu’elle voulait s’appuyer dessus pour progresser dans sa thèse de science occulte. Avait-il tout de même prit la décision de la faire suivre pour ça ?
L'odeur cependant disparu, comme elle était venue.
Elle réapparut au soleil couchant, aux abords du cimetière qui bordait le Yard Manor et, si la Blackthorn essaya de se raisonner plus d’une fois, les agressions subies couplé à ses liens parfois amoraux lui soufflaient une méfiance rarement éprouvée. Devait elle appeler Alexander ? Sans doute. Certainement. Mais Cataleya était d’une nature aussi hardie que têtue et déjà un grondement primal trouvait écho sous ses canines aiguisées alors, faussement sage, elle attendit à l’abri des pierres tombales. Un signe, un geste, un indice qui la rassurerait ou au contraire piquerait ses muscles jusqu’à l’action irraisonnée. Il survint sous la forme d’un pas tranquille en direction des grilles du Yard Manor et, à peine cet intrus eut-il le loisir d’effleurer le métal forgé que Cataleya se coula dans son dos, baguette sous sa gorge après l’avoir brutalement fait basculer sur la tombe de Sir Gustave Turner. Son corps enjamba sans mal celui du brun pour se hisser sur son ventre et le maintenir sur la pierre en grès gris avec une aisance déconcertante. A croire qu'elle avait fait ça toute sa vie.
-Nom, prénom, et si tu bouges je t'arrache les yeux avec les dents. Siffla t'elle sous ses canines tranchantes. Approchant son visage du sien, les longs cheveux de la Blackthorn cascadèrent comme une rivière de flamme entre eux et le monde sans que cela ne détourne pourtant la sorcière de sa tache. Comment aurait-elle pu ? Ses muscles étaient bandés jusqu'au craquage et son regard devenu si incisif qu'il était évident qu'elle attendait le moindre mouvement pour stupéfixer. "Pour qui travailles tu ?"
La journée s’écoula sans peine, ponctuée par les achats méthodiques d’ingrédients et accessoire de potion puisque son dernier chaudron avait explosé en grand fracas. Elle s’offrit de longues heures aux griffes d’une thèse de médicomagie, puis de science occulte, avant de se porter sur des travaux à destination des capes noires parmi lesquels Cataleya Quarta Blackthorn officiait dans le plus grand secret. Samhain approchait à grand pas et avec lui se dessinait un champ des possibles qui affolait la folle créativité de la lufkin. Avait-elle prévue de passer son Halloween dans le cimetière à proférer des invocations ? Sans doute. Certainement même, et @Andrew Hill se serait assurément éclaté le front contre une pierre tombale s’il avait vu ce que rassemblait précieusement la jeune femme depuis la rentrée. Refermant doucement la porte d’@Ambrosius Redgrave après avoir récupéré quelques doigts d’elfe momifié ainsi que l’âme d’un kitsunebi séculaire, Cataleya se figea net sitôt le vent lui porta un parfum qu’elle avait déjà senti plus tôt dans la journée. Le type au sourire niais. Rien de bien étonnant lui soufflerait Lewis en roulant des yeux : la ville était petite et on s’y croisait souvent, pourtant était-ce la paranoïa acquise auprès de @Arthur Batthyány qui piqua les sens de Cataleya ? C’est qu’elle versait dans ce même travers chaque fois qu’elle projetait de faire une connerie.
Plissant le nez pour identifier plus formellement l’odeur, l’animagus s’en détourna pourtant dans un rire nerveux. “Tu deviens folle ma fille.” murmura t'elle comme pour se raisonner mais l’idée qu’il puisse s’agir d’un homme payé par son père, les capes noires, ou bien de son autre père (biologique ou spirituel, au choix) ne la quitta pour autant pas. L’idée qu’il puisse même être en lien avec Andrew lui traversa l’esprit quand elle se remémora qu’il l’avait bien vu filer avec un grimoire arrachée aux archives et ce, sur la pointe des pieds quelques jours auparavant. Ils s’étaient regardés en chien de faïence une seconde, peut être deux, et la Blackthorn avait aussitôt argué qu’elle n’avait pour ce recueil qu’un intérêt consultatif puisqu’elle voulait s’appuyer dessus pour progresser dans sa thèse de science occulte. Avait-il tout de même prit la décision de la faire suivre pour ça ?
L'odeur cependant disparu, comme elle était venue.
Elle réapparut au soleil couchant, aux abords du cimetière qui bordait le Yard Manor et, si la Blackthorn essaya de se raisonner plus d’une fois, les agressions subies couplé à ses liens parfois amoraux lui soufflaient une méfiance rarement éprouvée. Devait elle appeler Alexander ? Sans doute. Certainement. Mais Cataleya était d’une nature aussi hardie que têtue et déjà un grondement primal trouvait écho sous ses canines aiguisées alors, faussement sage, elle attendit à l’abri des pierres tombales. Un signe, un geste, un indice qui la rassurerait ou au contraire piquerait ses muscles jusqu’à l’action irraisonnée. Il survint sous la forme d’un pas tranquille en direction des grilles du Yard Manor et, à peine cet intrus eut-il le loisir d’effleurer le métal forgé que Cataleya se coula dans son dos, baguette sous sa gorge après l’avoir brutalement fait basculer sur la tombe de Sir Gustave Turner. Son corps enjamba sans mal celui du brun pour se hisser sur son ventre et le maintenir sur la pierre en grès gris avec une aisance déconcertante. A croire qu'elle avait fait ça toute sa vie.
-Nom, prénom, et si tu bouges je t'arrache les yeux avec les dents. Siffla t'elle sous ses canines tranchantes. Approchant son visage du sien, les longs cheveux de la Blackthorn cascadèrent comme une rivière de flamme entre eux et le monde sans que cela ne détourne pourtant la sorcière de sa tache. Comment aurait-elle pu ? Ses muscles étaient bandés jusqu'au craquage et son regard devenu si incisif qu'il était évident qu'elle attendait le moindre mouvement pour stupéfixer. "Pour qui travailles tu ?"
Ambrosius Redgrave est fan
- Owen Le FlochOldie ㄨ experimented wizard
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Re: Under the hanging tree (Owen)
Jeu 10 Oct 2024 - 22:18
Under the hanging tree
feat. @Cataleya Blackthorn
Je sentais que ça allait être une belle journée. Déjà, à peine réveillé, le ciel était dégagé, le soleil pointait le bout de son nez et c'était très agréable et appréciable, d’autant plus à cette période de l’année où l’astre solaire se faisait rare - encore plus en Ecosse, on n’allait pas se mentir. C'est donc, comme tous les matins, que je profitais de mon petit déjeuner à l’extérieur de ma cabine, à bord de mon bateau. C’est dans ces moments-là que je me dis que j'étais bien chanceux de vivre dans cet environnement. Ça serait encore mieux si j'étais en pleine mer, mais on ne pouvait pas tout avoir non plus. Tasse fumante d’un café chaud, je sirotais tranquillement quand je vis du mouvement dans un bateau voisin, pas n’importe lequel, celui de mon meilleur ami d'enfance. Tiens donc. À nouveau, cette fille dont le sourire devait lui coûter un bras, mais, comme à mon habitude, je ne perdis pas le mien, levant même mon café pour la saluer. Peut-être qu'un jour, j’aurai le droit de voir ses jolies dents. Je constatais que cette demoiselle était présente régulièrement à bord du Blue Sky, Alex aurait-il trouvé une femme avec qui se poser ? Ça m'étonnait grandement venant de sa part, mais ça méritait une petite discussion entre lui et moi… Ça serait aussi l’occasion de savoir pourquoi on me fusillait du regard à chaque fois. Certains me diront que je n’avais juste pas à regarder, mais j’y peux rien moi, c'était visible de tous, je n'étais pas non plus un sale pervers qui regardait leur moindre fait et geste. C'est comme si je saluais les voisins quand je les croisais, tout simplement.
Il était temps de s’activer un peu, journée repos aujourd'hui, je n'avais rien de particulier à faire, mais avant toute chose, une bonne douche ne serait pas de refus pour bien se réveiller. Ça, c'était dans la théorie, apparemment, dans la pratique, on en a décidé autrement. J’avais beau ouvrir l’arrivée d’eau, absolument rien ne se passait. Sérieusement ? Ma pompe était défaillante ? Bon, ça ne serait pas là première fois, ça arrivait, je savais quoi faire… Là encore… Théorie. Juste muni d’un boxer, je farfouillais dans l’espace dédié, après quasiment une heure et faire tout ce qu’il fallait, toujours rien. Le sort avait décidé que j’allais devoir changer de pompe…Je sais, je pourrais très bien utiliser “reparo” et on n’en parle plus. Mais j'entendais ma mère me dire que je n’aurais pas toujours ma baguette sur moi et qu’il fallait que je sois capable de m’en sortir sans parfois. C'était juste une pompe âgée, elle avait fait son temps. J'essayais de relativiser, ça n’allait pas non plus gâcher ma journée, si ? Surtout que ça m’a permis d'émettre une petite requête à Aela… Après quelques échanges d’SMS, j'allais enfin avoir la possibilité de découvrir son chez elle, cette colocation qu’elle m’avait déjà mentionné, et profiter de sa douche par la même occasion. Je n’allais pas pouvoir squatter tous les jours son eau, alors je n’avais pas d'autres choix que de faire un tour en ville pour trouver ce dont j'avais besoin pour réparer ma douche.
Milieu d'après-midi, on pouvait me retrouver dans différents magasins, tout d’abord pour cette réparation, j’ai eu la chance de trouver ce dont j’avais besoin et j'en ai profité pour faire d'autres achats, notamment pour ce soir, vu que c'était soirée film d’horreur, si à ça on rajoute une petite tentacula, on devrait bien se marrer. D’ailleurs, le temps passait rapidement, et j’allais devoir m’y préparer à cette fameuse soirée. Retour sur le bateau pour y rassembler quelques affaires, que ce soit pour la raison principale de ma venue, la douche, et la seconde, un peu plus fun… Quoi que, la première peut l'être tout autant si j'étais accompagné…
N’ayant encore jamais été dans ce manoir, j'avais transplané non loin de là, une zone que je connaissais plutôt bien pour continuer mon chemin à pied. La nuit tombe vite à cette période de l’année, et me retrouver dans un cimetière, où la luminosité était moindre… Non, je ne dirais pas que j'ai peur, mais ce n'était pas des lieux que j'avais l’habitude de fréquenter. Je commençais à me demander si j'étais vraiment au bon endroit, mais au vu de la bâtisse qui se dessinait derrière ce portail, il n’y avait plus tellement de doute. On n’allait pas se mentir, ça ne respirait pas la joie de vivre non plus… Peut-être l’effet cimetière ça, mais pas seulement. Au moins, on était dans le thème d’halloween, ça ne faisait aucun doute. Peut-être qu’à l’intérieur c'était un peu plus chaleureux… Encore faut-il que j’arrive à franchir les portes de ce manoir, et apparemment, on en avait décidé autrement.
What the…
Je n’avais absolument rien vu venir, déjà la pénombre n’aidait en rien, mais je n’avais rien entendu, enfin si, il y avait des bruits étranges, mais comme dans tout cimetière, non ? Non, je ne pensais pas me faire agresser dans ce lieu, si proche d’une habitation. Baguette plantée dans mon cou, ça ne servait à rien de jouer les héros, je ne savais pas du tout à qui j'avais à faire, et tant que je n’en saurais pas plus, vaut mieux rester sur ses gardes. Était-ce une mauvaise blague ? J'étais bien content d’avoir mon sac à dos pour amortir le choc avec la pierre tombale. Désolé “quiconque” se trouvait sous terre, je n’y étais pour rien. Cette personne était extrêmement agile, ça n'avait pas l’air pourtant d’un grand gabarit, mais malgré ça, iel arrivait parfaitement à me maîtriser, je vis enfin mon agresseur et
.. wait a minute.
Toi ? Mais t’es la meuf qui squatte le bateau d’Alex ? C’est quoi ce délire ? Tu me suis ou bien ?
Dans d’autres circonstances, ce genre de position ne m’aurait pas déplu, mais au vu de son regard et oh, je voyais enfin ses dents, mais je l’imaginais d’une autre manière… Plus affectueuse. Elle avait l’air parfaitement sérieuse dans ses menaces, ce qui en était réellement inquiétant, je sentais la pointe de la baguette s'enfoncer un peu plus dans le cou, me faisant bien comprendre que je ne devrais pas trop faire le malin. Pour qui je travaille ? C'était un genre de test ou quoi ? Je me rappelais d’une vieille conversation avec Apsa où il était préférable de ne pas dire à haute voix notre lieu de travail… Pour moi, c'était de l’humour, mais, c'était du sérieux ?
Sérieusement ? Donc juste parce que je te dis bonjour le matin, tu viens jusqu'à me suivre et m'agresser ? Non mais, on est où là ? Ok, les prochaines fois je te ferais un gros fuck si tu préfères ! Il n’y avait pas plus simple, comme demander à Alex qui j'étais ? Non ?
J’aurai peut-être dû répondre aux questions comme un bon toutou, mais c'était mal me connaître. Est-ce qu’elle avait vraiment le courage de m’envoyer un sort ? Pas sûr que ça plairait à Alex d’apprendre ce genre de nouvelles. En même temps, peut-être qu’elle s’en foutait royalement de mon pote… Finalement ce n'était pas une si bonne journée que ça.
KoalaVolant
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Re: Under the hanging tree (Owen)
Jeu 10 Oct 2024 - 23:24
Si la Blackthorn n’était pas bien épaisse, elle avait fait de l’effet de surprise un véritable atout pour appuyer ses frasques. Comme le bluff, d’ailleurs. Bulldozer aboyant de manière effroyable, chargeant les enfers sans même ciller, il se dégageait de sa petitesse et de ses abdos mous une aura terrible et assurée. Le genre de contraste un peu étrange que vêtait sans mal les poneys de centre équestre qui, facétieux ou conquérant, signait de leur passage les prémisses de l’apocalypse. La renverser, pourtant, aurait pu être chose aisé mais les mots refermèrent sur le marin et son tombeau une prise si ferme qu’elle sembla faire tressaillir le vent même et ses murmures. Elle, le suivre ? Soufflant du nez lorsqu’un rictus sardonique dévoila ses canines aiguisés, Cataleya s’apprêta à répondre aux premières accusations quand vint les suivantes. Qu’est-ce qu-. Son expression sévèrement revêche se délia sous le coup de la surprise et, semblant prise au vif par un contre uno qu’elle n’avait pas vu venir, la Blackthorn se ressaisit brutalement. Appuyant ses griffes sur l’épaule gauche du marin sans pourtant abaisser sa baguette, son regard céruléen vit naître sous ses eaux des fragments de feu puisque le malinois qui grattait maladivement sous sa peau semblait hurler à l'insurrection. A croire que la diarrhée verbale du brun la perturbait autant que la situation. C’est qu’il n’avait pas tout à fait l’air formé pour le combat Mr sourire niais, et n’était franchement pas discret. Se pouvait-il qu’elle se soit trompée ? Si ses doigts relâchèrent l’épaule de Owen, sa baguette demeura plantée sous sa gorge comme de peur que le moindre signe de faiblesse ne lui coûte une nuit d’horreur. Ce fut pourtant de manière imperceptible que la Blackthorn sembla moduler ses appuis puisque le sur-élèvement causé par le sac à dos lui était franchement désagréable.
-N’inverse pas les rôles. C’est toi qui tente de forcer ma demeure. Vocalisa t’elle au coeur d’un grondement primal et bas avant qu’un bref mouvement de baguette ne délie les sangles du sac dos et le fasse brutalement glisser au sol. Le regard de la Blackthorn ne dévia pourtant pas et ce fut d’une main agile qu’elle se saisit de son portable pour composer un numéro. La tonalité sonna longuement dans le vide, rythmant la reprise de ce pseudo interrogatoire qui se voulait inflexible mais maladroit. Nom, prénom, et ton employeur.
Parce que déjà elle appelait son papa et que, lui, il pétait des poignets sans même lever le petit doigts. Arthur ne répondant pas puisqu’il avait vraisemblablement une vie -comment osait-il ?-, Cataleya déposa son portable non loin de la tête du sorcier et réessaya. En vain. Soufflant du nez devant le manque d’idée de la marche à suivre puisque la dernière fois qu’elle avait tenue sous son joug quelqu’un c’était un Alexander qui s’était bien défendu, puis un Jolan auquel elle avait été arraché par la justice, la lufkin consentit à décoller sa baguette de la gorge de l’intru sans pour autant la ranger. La mention de l’auror, pourtant, lui revint à l’esprit et ce fut d’un mouvement souple qu’elle se pencha de nouveau sur Owen pour composer le numéro de l’ancien Grymm.
-Rien ne me dit que tu ne t’es pas rapproché d’Alexander pour mieux me surveiller. Articula t’elle finalement puisque, de nouveau, la tonalité s’égrainait dans un morbide silence. T’es là depuis quoi ? Cet été ? Comme par hasard ? Comme par hasard, ouais, son arrivée correspondait à sa sortie de l'hôpital. Le nez en souffla d’arrogance et les lèvres se rapprochèrent finalement du visage d’Owen, comme elle l’aurait fait sous forme animale, pour en humer son parfum. Elle ne reconnaissait aucune odeur familière tapis sous la sueur en dépit de l’attention singulière et méthodique qu’elle injecta dans cette tâche. Son avant bras s’était même couché sur le torse du marin pour réduire l’espace. En vain, là encore. Et franchement, tu aurais pu prendre une douche avant de t’essayer à kidnapper quelqu’un. Même dans ce milieu il y a un minimum syndical à respecter.
Il faut dire qu'en terme de tentative de kidnapping, @Isabelle D'Essenault avait placé la barre assez haute. @Arthur Batthyány aussi, d'ailleurs. Même @Alexander McCandless avait fait mieux quand il l'avait enlevé à sa sortie d’hôpital pour la balancer à l'eau !
-N’inverse pas les rôles. C’est toi qui tente de forcer ma demeure. Vocalisa t’elle au coeur d’un grondement primal et bas avant qu’un bref mouvement de baguette ne délie les sangles du sac dos et le fasse brutalement glisser au sol. Le regard de la Blackthorn ne dévia pourtant pas et ce fut d’une main agile qu’elle se saisit de son portable pour composer un numéro. La tonalité sonna longuement dans le vide, rythmant la reprise de ce pseudo interrogatoire qui se voulait inflexible mais maladroit. Nom, prénom, et ton employeur.
Parce que déjà elle appelait son papa et que, lui, il pétait des poignets sans même lever le petit doigts. Arthur ne répondant pas puisqu’il avait vraisemblablement une vie -comment osait-il ?-, Cataleya déposa son portable non loin de la tête du sorcier et réessaya. En vain. Soufflant du nez devant le manque d’idée de la marche à suivre puisque la dernière fois qu’elle avait tenue sous son joug quelqu’un c’était un Alexander qui s’était bien défendu, puis un Jolan auquel elle avait été arraché par la justice, la lufkin consentit à décoller sa baguette de la gorge de l’intru sans pour autant la ranger. La mention de l’auror, pourtant, lui revint à l’esprit et ce fut d’un mouvement souple qu’elle se pencha de nouveau sur Owen pour composer le numéro de l’ancien Grymm.
-Rien ne me dit que tu ne t’es pas rapproché d’Alexander pour mieux me surveiller. Articula t’elle finalement puisque, de nouveau, la tonalité s’égrainait dans un morbide silence. T’es là depuis quoi ? Cet été ? Comme par hasard ? Comme par hasard, ouais, son arrivée correspondait à sa sortie de l'hôpital. Le nez en souffla d’arrogance et les lèvres se rapprochèrent finalement du visage d’Owen, comme elle l’aurait fait sous forme animale, pour en humer son parfum. Elle ne reconnaissait aucune odeur familière tapis sous la sueur en dépit de l’attention singulière et méthodique qu’elle injecta dans cette tâche. Son avant bras s’était même couché sur le torse du marin pour réduire l’espace. En vain, là encore. Et franchement, tu aurais pu prendre une douche avant de t’essayer à kidnapper quelqu’un. Même dans ce milieu il y a un minimum syndical à respecter.
Il faut dire qu'en terme de tentative de kidnapping, @Isabelle D'Essenault avait placé la barre assez haute. @Arthur Batthyány aussi, d'ailleurs. Même @Alexander McCandless avait fait mieux quand il l'avait enlevé à sa sortie d’hôpital pour la balancer à l'eau !
- Owen Le FlochOldie ㄨ experimented wizard
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Re: Under the hanging tree (Owen)
Ven 11 Oct 2024 - 17:29
Under the hanging tree
feat. @Cataleya Blackthorn
Quand Aela parlait d’inferi dans son message, je n'aurais pas pensé en rencontrer une. Je dirais même que c’est pire qu’une vraie inferi. Je l’aurais clairement vu venir, un sortilège de feu et on en parlait plus. Là, j’avais affaire à une folle, je n'avais pas d'autres mots qui pouvait la qualifier pour le moment. C'était quoi son délire de “nom, prénom” et surtout pour qui je travaille ? Elle s’imaginait quoi au juste ? Je travaillais pour personne, enfin, j'avais un boulot des plus classiques, à réaliser des cocktails avec, parfois, la compagnie un gringalet avec qui j'aimais taquiner un peu. Vraiment, rien d’extravagant. Alors elle cherchait quoi au juste en me menaçant de la sorte ? Je commençais presque à m’inquiéter pour mon pote, qu'est-ce qu’il foutait avec une dingue pareil ? Sur le plan physique, je suis totalement d'accord, elle était très charmante, ça, je l’avais déjà constaté quand elle se baladait sur son bateau, mais mentalement ? On était sur un niveau… Paranoïaque ? Il y avait de fortes chances.
J'étais un peu sur le cul - ce qui était en soi le cas, plutôt sur le dos même - d’apprendre qu’on était chez elle ? Puisque maintenant je n’avais plus mon cher sac à dos pour me protéger de cette pierre froide. N'étions-nous pas en train de profaner une tombe ? Encore désolé pour toi qui essaye de se reposer en paix, mais pour une fois, je n’y étais vraiment pour rien. Pour ça, il fallait voir avec la folle qui était au dessus de moi, baguette toujours pointé sur moi.
Ta demeure ? Attends quoi ? On est chez toi ?
Ne me dites pas que c'était l’une des colocataires d’Aela ? Elle m'avait parlé d’une meuf et un gars… Je n'avais pas eu le temps de réagir sur ce point, je m’inquiétais plus de la raison de son téléphone sortie et surtout, qui est-ce qu’elle essayait de joindre. Elle répétait encore et toujours les même questions, qui j'étais. Encore une fois, je répondais à côté de la plaque.
T'appelles qui la ? Tu veux appeler des renforts c’est ça ? je tournais mon visage pour essayer d’identifier l’appel en question mais impossible. Je profitais de regarder rapidement autour de moi, si j’avais une possibilité de fuite, ou si je voyais quelqu'un non loin de nous. Avoir un témoin de mon agression ne serait pas de refus. J'avais même encore un micro espoir que tout ça ne restait qu’une très mauvaise farce, et qu’à tout moment, d’autres personnes sortent de nulle part en mode “On t’a bien eu hein !”. Mais plus les minutes passaient et surtout la détermination dans son regard, me faisait bien comprendre que cet espoir s'amenuisait petit à petit.
La suite de ses propos devenaient clairement incohérents pour moi. Elle était vraiment en plein délire, elle n’avait vraiment aucune idée du lien que j’avais avec Alex et ça partait très loin son manège.
Mais qu’est-ce tu racontes putain ? C’est quoi le rapport avec l'été ? Ouai, j’suis là depuis juin, et alors ? Non mais Alex ne t’a pas parlé de moi ? Je lui en toucherai deux mots à ce couillon.
Ouai, j'étais presque déçu finalement. Ne pas mentionner notre amitié, de très longue date, que nous étions amis depuis notre plus jeune âge, que j'avais même été là pour affronter sa phobie de l’eau, non, vraiment… déçu. Elle faisait quoi là au juste ? Difficile pour moi de reculer plus que ça, j'étais déjà bien coincé. Là encore, si ce n'était pas une tarée finie, j'aurais certainement apprécié grandement cette approche, son visage était plutôt charmant, si on mettait de côté ce regard de furie et ces dents acérées. Est-ce qu’elle ne serait pas entrain de me… renifler ? Non mais c'était de pire en pire la ? J’avais en plus le droit qu’on me signale que je puais, littéralement.
Mais je sais ça ! J’suis là pour ça ! Enfin, pas que pour ça… Je ne parle pas de ton kidnapping, calme toi, mais bien de la douche ! T’as qu’à regarder dans mon sac, tu verras bien ! J’ai pris de quoi me doucher chez toi, enfin, chez Aela aussi ! Fouille un peu avant d'imaginer le pire, vraiment, faut te faire soigner !
Là, ça devenait trop. Déjà, je me faisais agresser, en plus de ça, j’apprenais que mon meilleur pote ne parlait pas du tout de moi à sa copine foldingue, et ensuite, on me sortait gratuitement que je sentais mauvais.
Tu veux une preuve supplémentaire ? Regarde dans mon téléphone, tu verras les derniers messages échangés avec elle, va y, regarde ! Je baissais ma tête pour indiquer le zone où se trouvait ma porte de sortie, dans ma poche de pantalon. N’en profite pas trop non plus hein…
Sait-on jamais, faufiler sa main à ce niveau, elle aurait peut-être d’autres idées, même si j’en doute sérieusement, mais au moins, le message était passé.
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Re: Under the hanging tree (Owen)
Ven 11 Oct 2024 - 18:33
Noyée sous une diarrhée verbale qui ne portait dans son déluge aucune réponse, Cataleya se redressa avec une vivacité étonnante lorsque, sur le point de hurler qu’elle se foutait de sa vie et voulait son nom, le terme de douche lui harponna l’ouïe. Pardon ? Depuis quand jouait-elle les Secours populaires en offrant son eau chaude et son carrelage canon ? Il ne manquait plus qu’il se serve dans son florilège de lotion et philtre de beauté ! Semblant s’étrangler dans une confusion perceptible, la Blackthorn prit une grande inspiration et hurla le nom d’Aela pour la contraindre à rappliquer. Hélas, le cri de harpie ainsi vocalisé avait plus des airs de “je te trouve, je te jette par la fenêtre” et aurais certainement signé un retrait stratégique de @Cygnus Dubellâtre et celle-ci dans le salon pour s’y faire tout petit. La dernière fois qu’elle avait hurlé de la sorte, c’était parce que l’un d’eux s’était essayé à nettoyer cette fameuse salle de bain et avait inversé l’ordre des bouteilles stratégiquement placé autour de la baignoire ; Cataleya était descendue en trombe, les cheveux azurés. Ce ne fut pourtant pas @Aela de Lusignan qui répondit à son cri, mais le jars immense et gras qui rappliqua devant les grilles pour hurler en battant des ailes. Nulle doute que si elles avaient été ouvertes, il aurait chargé au secours de sa maîtresse pour mieux pincer. Un fier chevalier, cet Impérial. Hélas, puisqu’il était le seul à répondre à la Blackthorn et que celle-ci ne savait plus quoi faire pour arracher un nom puisqu’elle ne pouvait décemment pas ligoter l’intrus et le traîner jusqu’au salon pour lui faire bouffer du véritaserum, Cata-... Wait. C’était une solution, ça ! Rabattant les typhons de son regard sur le marin, celui-ci dut avoir vent de ses pensées puisqu’il proposa d’emblée qu’elle fouille dans son portable.
Cataleya plongea tout de même les griffes dans les poches de cet homme à l’accent français pour les vider avant de récupérer un alibi qui afficha d’emblée le nom d’Aela. Princesse par ci, Chaton par là, le nez se fronça au gré des lignes puisqu’elle n’était pas assez naïve pour ignorer ce que pareil surnom, la notion de douche ainsi que les films d’horreur essuyés dans les bras l’un de l’autre laisser à supposer. Devait-elle feindre de vomir pour la forme ? Sans doute l’aurait-elle fait si l’anxiété qui affolait son cœur et ses viscères ne griffaient pas aussi furieusement ses sens. A la place, elle demeura à califourchon sur le surnommé “Chaton”, dealer à ses heures perdues.
- Difficile d’estimer s’il a parlé de toi, Monsieur "je refuse de donner mon nom". Soupira finalement la Blackthorn en réajustant sa position puisque Alexander nommait ses connaissances et ne pointait pas le bateau voisin en lâchant des “lui, c’est mon pote”. Et puis il fallait avouer que lorsque Cataleya échouait sur le Blue sky, c’était rarement pour parler potin. Scrollant sur les discussions et des photos qui laissèrent entendre à rousse que l’homme qu’elle chevauchait avait l’air d’être un aussi gros charo que celui qu’elle avait chevauché dans la matinée, Cataleya migra finalement jusqu’aux échanges qui liaient ces deux marins. Bateau, beauferie, cul. Mouais. "Owen, donc. Tu vois, c’était pas si compliqué. Ça nous aurait évité de perdre des minutes inutilement. "Accent français, face d’andouille, ça puait Beaubâtons à plein nez mais avisant une dernière fois le brun d’un regard méthodique, la Blackthorn estima qu’il était en définitive trop mou pour constituer un réel danger. Aussi glissa t’elle hors de la tombe mais emporta dans son geste le portable ainsi que le sac à dos sans grande gène. Elle y fouillait sans trop de conviction, quand bien même elle sembla lourdement juger le choix du shampoing avant de refermer le package et de le jeter aux bras de son propriétaire. Le portable, pourtant, demeura précieusement dans ses doigts en quête de nom qu’elle connaissait et sans même qu’elle n’ait à effleurer les griffes en fer forgé du Yard Manor, celles-ci s’ouvrirent en un grincement lourd.
-Prend garde aux plantes, elles ont un régime carné. Se contenta t’elle de marmonner en revenant sur la discussion d’Alexander sans même se soucier des tentacules épineux qui rampait vivement en leur direction, ni même aux lumières du perron qui clignotèrent chaudement comme pour les saluer. Cette vision, tout juste perçue en périphérie de sa vision, poussa les habitudes de la Blackthorn à clamer qu’elle était rentrée. Hélas, le craquement sinistre d’un bois vermoulu la fit révulser subitement la tête en arrière pour claquer d’une voix forte et autoritaire : “Couchés. C’est un invité. Et toi ne traînes pas, je ne plaisante pas sur leur nature toute carnivore.”
“Faut te faire soigner !”
Meh. Sans doute.
Meh. Sans doute.
Cataleya plongea tout de même les griffes dans les poches de cet homme à l’accent français pour les vider avant de récupérer un alibi qui afficha d’emblée le nom d’Aela. Princesse par ci, Chaton par là, le nez se fronça au gré des lignes puisqu’elle n’était pas assez naïve pour ignorer ce que pareil surnom, la notion de douche ainsi que les films d’horreur essuyés dans les bras l’un de l’autre laisser à supposer. Devait-elle feindre de vomir pour la forme ? Sans doute l’aurait-elle fait si l’anxiété qui affolait son cœur et ses viscères ne griffaient pas aussi furieusement ses sens. A la place, elle demeura à califourchon sur le surnommé “Chaton”, dealer à ses heures perdues.
- Difficile d’estimer s’il a parlé de toi, Monsieur "je refuse de donner mon nom". Soupira finalement la Blackthorn en réajustant sa position puisque Alexander nommait ses connaissances et ne pointait pas le bateau voisin en lâchant des “lui, c’est mon pote”. Et puis il fallait avouer que lorsque Cataleya échouait sur le Blue sky, c’était rarement pour parler potin. Scrollant sur les discussions et des photos qui laissèrent entendre à rousse que l’homme qu’elle chevauchait avait l’air d’être un aussi gros charo que celui qu’elle avait chevauché dans la matinée, Cataleya migra finalement jusqu’aux échanges qui liaient ces deux marins. Bateau, beauferie, cul. Mouais. "Owen, donc. Tu vois, c’était pas si compliqué. Ça nous aurait évité de perdre des minutes inutilement. "Accent français, face d’andouille, ça puait Beaubâtons à plein nez mais avisant une dernière fois le brun d’un regard méthodique, la Blackthorn estima qu’il était en définitive trop mou pour constituer un réel danger. Aussi glissa t’elle hors de la tombe mais emporta dans son geste le portable ainsi que le sac à dos sans grande gène. Elle y fouillait sans trop de conviction, quand bien même elle sembla lourdement juger le choix du shampoing avant de refermer le package et de le jeter aux bras de son propriétaire. Le portable, pourtant, demeura précieusement dans ses doigts en quête de nom qu’elle connaissait et sans même qu’elle n’ait à effleurer les griffes en fer forgé du Yard Manor, celles-ci s’ouvrirent en un grincement lourd.
-Prend garde aux plantes, elles ont un régime carné. Se contenta t’elle de marmonner en revenant sur la discussion d’Alexander sans même se soucier des tentacules épineux qui rampait vivement en leur direction, ni même aux lumières du perron qui clignotèrent chaudement comme pour les saluer. Cette vision, tout juste perçue en périphérie de sa vision, poussa les habitudes de la Blackthorn à clamer qu’elle était rentrée. Hélas, le craquement sinistre d’un bois vermoulu la fit révulser subitement la tête en arrière pour claquer d’une voix forte et autoritaire : “Couchés. C’est un invité. Et toi ne traînes pas, je ne plaisante pas sur leur nature toute carnivore.”
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Re: Under the hanging tree (Owen)
Sam 12 Oct 2024 - 12:07
Under the hanging tree
mood
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D’un mouvement gracieux du poignet, la baguette de la française contraignit Le manuel des écailleux du Pacifique à retrouver sa place sur l’étagère. Hors de question de se briser un ongle dans une lutte saugrenue. L’ouvrage avait tenté de la mordre par deux fois déjà et avait ainsi perturbé l’atmosphère studieuse de la bibliothèque universitaire. Si la première tentative fut pardonnée puisqu’induite par sa méconnaissance, la seconde valut aux pages enchantées de se faire sévèrement réprimandées. Personne ne pouvait s’en prendre à sa chevelure ondulée sans craindre se voir énucléer -ou frapper du plat de la main, dans le cas présent. Vexées par ce semblant de gifle, elles se laissèrent tournées une à une sans s’essayer à d’autres entourloupes et apprécièrent la délicatesse du maniement. Il y avait dans les gestes d’Aela une forme de respect rare et une précision appréciable. Jamais coin ne se retrouva corné et se faisant, la sorcière réussit l’exploit de dompter l’odieux caractère. Cette victoire fut en demi-teinte, la gigantesque horloge exposée face à elle l’horrifiant par le placement de ses aiguilles. Elle était en retard et ne pouvait décemment pas invoquer la sacro-sainte règle du savoir-vivre. Pas cette fois-ci, du moins. Pouces et index se joignirent de concert pour resserrer le nœud assurant la discipline de sa chevelure. Être à la bourre oui, mais toujours en fleek.
Il lui fallut une bonne demi-heure pour rejoindre sa nouvelle demeure. Pour sa défense, la présence n’eut d’autre choix que de marcher des kilomètres durant puisque l’odieux directeur d’établissement refusait que ses étudiants puissent transplaner dans l’enceinte de l’établissement. L’usage de l’hyperbole était peut-être de trop mais les faits étaient pourtant là et la douleur résidant sous sa plante des pieds le lui rappelait sans difficulté. Un bain bouillonnant lui fera le plus grand bien et les quelques dizaines de fleurs séchées stockées ci et là endigueront pour de bon son mal, en plus de satisfaire l’odorat trop sensible. Sous ses bottes fourrées craquaient les feuilles humides des rares arbres bordant l’allée du cimetière. Certains se secouaient comme de vulgaires chiens mouillés et tapissait plus encore les tombes enterrées. Ce paysage lui paraissait emprunté à un poème et l’envie de s’attarder la démangeait. Demain, lorsque le marin aura quitté le rivage. L’œil malicieux le cherchait d’ailleurs. L’impatience l’aurait-elle déjà saisi ? Elle consulta l’appareil moldu suspendu à son cou. Rien. Pas un message. Pas de nouvelle, bonne nouvelle, n’est-ce pas ? Le vent d’automne peina tant à faire danser les flammes tombant sur ses épaules qu’il préféra emporter la jupe vichy avec lui. Coincée entre l’heure du chien et du loup, la sorcière pressa le pas malgré elle. Quelque chose lui tordait l’estomac : un mauvais pressentiment, peut-être ? Ou bien les deux derniers repas sautés à cause de son appétit d’oiseau. Allez savoir.
L’habitude lui fit sauter la racine susceptible et présenter pâte blanche à l’oie gardienne. « Jars majestueux » ronchonnerait la propriétaire des lieux si d’aventure elle venait à lire dans ses pensées. Elle n’aimait pas ce canard et Rocco, l’inestimable matou, n’en pensait pas moins. Quoique le connaissant, elle l’imaginait tout à fait cracher de la sorte pour susciter l’intérêt d’Impérial. Il ne lui avait toujours pas volé dans les plumes, ce qui était là le signe d’un respect mutuel -ou bien d’un plan machiavélique dont elle n’avait pas encore conscience. Sous le portique, elle aperçût son pauvre invité en bien heureuse compagnie. Au moins avait-il eu la chance de croiser Cataleya. Dieu sait ce qui aurait pu lu arriver s’il s’était faufilé jusqu’au manoir sans guide.
« Et bien quel accueil ! Je mérite bien une haie d’honneur. »
L’ainée de Lusignan avait gravit le peu de marches du perron et profita de ce podium bas-de-gamme pour déposer un tendre baiser sur la pommette de sa colocataire. Elle tendit tout naturellement sa joue à celle-ci et posa un regard lourd de jugement sur la silhouette du breton.
« Tu te secoueras avant d’entrer. J’ai le ménage en horreur et je refuse que tu tapisses notre baignoire de terre… Et autres choses indéterminées. Mais dans quoi est-ce que tu as bien pu te rouler ? »
Les sourcils s’étaient froncés sous l’expertise. Ses ongles décorés se saisirent d’une feuille morte et frottèrent sans grande conviction le vêtement ruiné. Arf. Elle chapardera de quoi l’habiller chez @Cygnus Dubellâtre , puisqu’il était hors de question que son plaid hors de prix se retrouve taché. Heureusement que ce dernier était un homme de goût !
« Café ? J’ai une nouvelle composition à tester. Chérie, t'es toute décoiffée... Qu'est-ce que vous avez fichu ? »
Les prunelles azurées pétillèrent de malice, signe que l'imaginaire se mettait en marche. Taquine, elle illustra par son drôle de sourire la thématique des scènes chatouillant son esprit.
Il lui fallut une bonne demi-heure pour rejoindre sa nouvelle demeure. Pour sa défense, la présence n’eut d’autre choix que de marcher des kilomètres durant puisque l’odieux directeur d’établissement refusait que ses étudiants puissent transplaner dans l’enceinte de l’établissement. L’usage de l’hyperbole était peut-être de trop mais les faits étaient pourtant là et la douleur résidant sous sa plante des pieds le lui rappelait sans difficulté. Un bain bouillonnant lui fera le plus grand bien et les quelques dizaines de fleurs séchées stockées ci et là endigueront pour de bon son mal, en plus de satisfaire l’odorat trop sensible. Sous ses bottes fourrées craquaient les feuilles humides des rares arbres bordant l’allée du cimetière. Certains se secouaient comme de vulgaires chiens mouillés et tapissait plus encore les tombes enterrées. Ce paysage lui paraissait emprunté à un poème et l’envie de s’attarder la démangeait. Demain, lorsque le marin aura quitté le rivage. L’œil malicieux le cherchait d’ailleurs. L’impatience l’aurait-elle déjà saisi ? Elle consulta l’appareil moldu suspendu à son cou. Rien. Pas un message. Pas de nouvelle, bonne nouvelle, n’est-ce pas ? Le vent d’automne peina tant à faire danser les flammes tombant sur ses épaules qu’il préféra emporter la jupe vichy avec lui. Coincée entre l’heure du chien et du loup, la sorcière pressa le pas malgré elle. Quelque chose lui tordait l’estomac : un mauvais pressentiment, peut-être ? Ou bien les deux derniers repas sautés à cause de son appétit d’oiseau. Allez savoir.
L’habitude lui fit sauter la racine susceptible et présenter pâte blanche à l’oie gardienne. « Jars majestueux » ronchonnerait la propriétaire des lieux si d’aventure elle venait à lire dans ses pensées. Elle n’aimait pas ce canard et Rocco, l’inestimable matou, n’en pensait pas moins. Quoique le connaissant, elle l’imaginait tout à fait cracher de la sorte pour susciter l’intérêt d’Impérial. Il ne lui avait toujours pas volé dans les plumes, ce qui était là le signe d’un respect mutuel -ou bien d’un plan machiavélique dont elle n’avait pas encore conscience. Sous le portique, elle aperçût son pauvre invité en bien heureuse compagnie. Au moins avait-il eu la chance de croiser Cataleya. Dieu sait ce qui aurait pu lu arriver s’il s’était faufilé jusqu’au manoir sans guide.
« Et bien quel accueil ! Je mérite bien une haie d’honneur. »
L’ainée de Lusignan avait gravit le peu de marches du perron et profita de ce podium bas-de-gamme pour déposer un tendre baiser sur la pommette de sa colocataire. Elle tendit tout naturellement sa joue à celle-ci et posa un regard lourd de jugement sur la silhouette du breton.
« Tu te secoueras avant d’entrer. J’ai le ménage en horreur et je refuse que tu tapisses notre baignoire de terre… Et autres choses indéterminées. Mais dans quoi est-ce que tu as bien pu te rouler ? »
Les sourcils s’étaient froncés sous l’expertise. Ses ongles décorés se saisirent d’une feuille morte et frottèrent sans grande conviction le vêtement ruiné. Arf. Elle chapardera de quoi l’habiller chez @Cygnus Dubellâtre , puisqu’il était hors de question que son plaid hors de prix se retrouve taché. Heureusement que ce dernier était un homme de goût !
« Café ? J’ai une nouvelle composition à tester. Chérie, t'es toute décoiffée... Qu'est-ce que vous avez fichu ? »
Les prunelles azurées pétillèrent de malice, signe que l'imaginaire se mettait en marche. Taquine, elle illustra par son drôle de sourire la thématique des scènes chatouillant son esprit.
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Re: Under the hanging tree (Owen)
Dim 13 Oct 2024 - 19:02
Under the hanging tree
feat. @Cataleya Blackthorn
J’avais peut-être trouvé ma porte de sortie. Elle commençait réellement à me les casser, et je pourrais presque le dire littéralement aussi. Au vu de la position, heureusement que c'était un poids plume. On pourrait donc se poser la question pourquoi je ne l'envoyais pas valser en deux trois mouvements et on en parlait plus ? Encore une fois, cette baguette toujours pointée vers moi ne m'encourageait pas à réaliser un geste héroïque, dans ce cas précis, ça aurait plutôt été suicidaire. J'étais sûr de moi, que si elle regardait mes derniers messages, elle allait très vite comprendre la raison de ma venue. En aucun cas c'était pour elle, je ne connaissais même pas son prénom. La foldingue lui va très bien en attendant, et ça risquait de durer dans le temps ce surnom. Hurler à la mort le prénom d’Aela, je pourrais presque y prendre peur. Elle avait vraiment un grain cette fille. Évidemment que j'espérais voir apparaître la bretonne pour enfin me libérer de cette emprise mais tout ce que j'entendis, c'était un cri tout aussi étrange. Est-ce que j’avais envie d’en connaître l’origine ? Pas si sûr. J'avais eu mon lot de dinguerie, mais je sentais que ce n'était que le début malheureusement… Tout ça à cause d’une douche défaillante. Si seulement j’avais su, j'aurais peut-être pris plus le temps de la réparer.
Attention…
Elle n’y allait pas de main morte en fouillant dans cette poche, il y avait une partie dont je tenais particulièrement à ce qu’elle reste intacte.
Mon code c'est le 29.08, et contente toi que des derniers messages, ok ?
Quoi ? Aucun jugement sur mon code, tout le monde faisait ça, non ? Au moins, on ne risquait pas d’oublier sa date de naissance. Je levais les yeux au ciel en guise de réponse. Je ne voyais toujours pas l’intérêt de lui donner mon prénom et j'avais surtout encore moins envie de lui fournir vu la manière dont s'était demandé. Peut-être que s’il y avait un ”s’il te plaît” à la fin, j'aurais peut-être pu faire l’effort… Peut-être. Je trouvais que l’inspection était beaucoup trop longue à mon goût, je n’avais pas spécialement eu d’autres conversations entre temps, les derniers messages venaient d’Aela, elle pouvait donc assez vite constaté que j'avais raison. Elle fouillait vraiment dans mon téléphone, où est-ce qu’elle avait chopé mon prénom au juste ? Elle voulait savoir quoi de plus ? Mon groupe sanguin aussi, tant qu’à faire ?
Peut-être que si je n’avais pas eu cette baguette plantée dans mon cou et que tu m’aurais gentiment posé la question, peut-être que je t'aurais répondu avec plaisir et qu’on n’en serait pas là ! J'écartai les mains pour exposer la situation dans laquelle on se trouvait, comme si ce n'était pas assez explicite.
Sans crier gare, j'étais enfin libéré, en tout cas physiquement parlant. Je relevais mon buste mais restait encore assis le temps de sa dernière fouille dans mon sac. Je n'étais plus à ça près apres tout ? Je récupérais, de justement, ce sac qui m'était envoyé avec une grande délicatesse… Je tendais ma main vers elle, non pas pour avoir de l’aide pour me lever mais bien pour récupérer ce qui m’appartenait.
Je peux récupérer mon portable maintenant ?
Apparemment, je n’avais pas parlé assez fort, puisqu’elle m’ignora totalement, au point de parler de tout autre chose, s’avançant déjà vers la demeure, ouvrant au passage ces portes métalliques. Obligé de la suivre, je me levais à la hâte. Je la suivais plutôt de près, sac dans ma main, n’ayant plus la possibilité de le glisser sur le dos, n’ayant pas eu le temps de remettre en place les lanières défaites.
Mon portable, c’est bon, t’as assez fouillé là, je peux…
Je me retournais vivement, essayant de comprendre à qui est-ce qu’elle parlait comme ça avant de me remettre à nouveau en garde, ce qui était plutôt ironique vu que, quelques minutes plus tôt, elle était prête à m’envoyer un sortilège… Je commençais doucement à monter en pression, le fait d'être ignoré totalement, qu’on continue de me prendre pour je-ne-sais-qui, qu’on se permette de fouiller mon intimité, car oui, mon téléphone, il y avait vraiment de tout dedans et je ne prêtais vraiment pas facilement, alors, à une folle qui venait de m'agresser physiquement, encore moins. Je passais cette fois-ci devant elle une fois sur le perron et devant la porte d’entrée, en tout cas, c’est ce que j’imaginais.
Bon, sérieusement, tu comptes le garder combien de temps mon téléphone ? Tu as eu ce que tu voulais, non ? Tu connais mon prénom, la raison de ma venue, tu veux savoir quoi d'autre, hein ?
Main toujours tendue vers elle dans l'espoir d’avoir enfin ce que je demande, sans contrainte. Je n’avais clairement pas envie d’utiliser la force, mais si elle continuait dans ce sens, ça risquait de se gâter. J’entendis une voix que je connais trop bien, ma tête se tournait vers celle-ci, lorsque je vis apparaître @Aela de Lusignan . La voir aurait pu me permettre de me détendre un peu, mais j'étais encore sous pression, et on pouvait dire qu’elle tombait à pique. Je m’écartais d’un pas, pour lui laisser de l’espace, s'immisçant entre nous deux, ce qui était plutôt une bonne chose. Je serrais ma mâchoire, me retenant de ne pas éclater et vriller. Ce n'était vraiment pas le moment de faire quelconque commentaire sur mon état. Trop tôt, beaucoup trop tôt.
Elle venait si innocemment, que, dans d’autres circonstances, ça m'aurait peut-être déridé mais là, c'était tout l’inverse. À sa dernière question, je ne pus m’empêcher de répondre, cette fois-ci en français. Au moins, il n’y avait qu’Aela qui pouvait comprendre.
Putain mais t’as qu’à demandé à ta foldingue de colocataire ! main tendue dans sa direction, si jamais ce n'était pas assez clair de qui on parlait… C'est quoi son problème ? La meuf, elle vient m’agresser et me plaquer contre une pierre tombale pour se foutre à califourchon sur moi et limite me faire un interrogatoire ! C'est comme ça que vous accueillez des invités ? Franchement, elle a un gros problème ! Cette fois-ci, avec l’aide de mon index, c’est ma tempe que je tapotais pour signaler que c'était psychologique dans ce cas précis. Et si tu pouvais lui demander de me rendre mon téléphone, parce qu’apparemment, elle ne me comprends pas quand je lui parle…
Il fallait vraiment que j'arrive à redescendre, mais ce n'était pas gagné. C'était ça quand on me traitait comme un malpropre sans aucune raison. Je vous avais déjà dit que je détestais l’injustice ? Vous en avez la preuve.
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Re: Under the hanging tree (Owen)
Lun 14 Oct 2024 - 14:03
“Peut-être que si je n’avais pas eu cette baguette plantée dans mon cou” blablablah. Roulant des yeux puisque la culpabilité ne semblait pas même parvenir à lui souffler les prémisses d’un remord, Cataleya répondit par le silence aux gestes et mots du breton mais n’embrassa pas une seule seconde la singulière légèreté qui lui permettait habituellement de virevolter dans ce décors horrifique. Si elle s’était persuadée à tort ou à raison que Owen ne représentait pas grand danger, force était d’admettre que cette brève aventure avait tout de même éveillé de terribles insécurités qui lui accordaient une allure aussi terrible que fauve. L’idée d’être une nouvelle fois traquée, pour sa perte ou supposément son bien, lui était insupportable et plaquait sur l’arrête de son nez un plissement léger mais en tout point animal. L’oreille tendue, elle perçut la démarche de @Aela de Lusignan avant son parfum mais ne s’en inquiéta pas, poussant d’une main tranquille la porte fraichement repeinte en bleu pastel avant de s’incliner doucement pour mieux saluer la française. Pas de bise, encore moins d’embrassades, quand bien même elle ne s’était pas offusquée du baiser d’Aela et l’avait accueilli sans le moindre soupçon de rejet ; le coeur était simplement trop anxieux -et l’attention ailleurs- pour qu’elle réalise qu’on lui demandait un semblant de réciprocité. La perspective d’un café lui rendit pourtant le sourire et, tirant l’une de ses trop longue ondulation devant elle pour observer un épis qui s’y était fiché, la Blackthorn s’apprêta à s’expliquée mais fut prise de court par Owen le breton, furie bavarde qui agitait les mains. Etait-ce donc ça, l’effet que faisait Cataleya à son entourage quand elle s’énervait et crachait le feu et l’enfer ? Elle n’avait qu’une seule envie, le faire taire pour s’épargner une migraine ou au moins le ficeler pour ne pas se manger un coup par inadvertance puisque ses gestes suivaient un schéma aussi erratique que l’était la pensée de la Blackthorn. Pour un peu cette dernière se serait parfaitement convaincue de glisser quelques gouttes de philtre de paix pour qu’il cesse de brailler mais l’image d’un Alexander la jugeant fortement lui fit légèrement reconsidérer l’option. Quoi qu’elle aurait pu arguer que son pote, il était tout de même sacrément chiant.
Coupant court aux plaintes françaises qui l’accablaient, la Blackthorn passa entre les tourtereaux pour trouver le chemin de son salon mais prit tout de même la peine de déposer le portable entre les précieusement mains d’Aela puisque celle d’Owen était occupée à s’indigner. La grille derrière eux se referma en grinçant et, sur les colonnes qui la bordaient, les deux immenses gargouilles semblaient subitement s’éveiller dans un baillement terrible. Elles laisseraient passer Cygnus mais vraisemblablement plus le moindre étranger.
-Je n’aurai pas attaqué si j’avais eu connaissance que tu étais un invité. Perça finalement la voix de Cataleya dans un français sans défaut au travers des couloirs trop long, trop droit, et joliment peint du Yard Manor puisque les toiles se cumulaient dans un vertige nébuleux et artistique. Les représentations y était le plus souvent toute maritime ou du moins aqueuse, plaçant sous un jeux de lumière soignée des créatures étranges et squameuses. Les fantasmes d’un esprit dérangé avait nerveusement rit le promoteur immobilier en déplorant le fait que deux ou trois toiles avait une fois de plus quitté le grenier. D’un geste gracile la Blackthorn éclaira d’un feu la cheminée et soupira lorsque les braises dansant sous son nez semblèrent lui souffler que, pour le bien d’Alexander et Aela, quelques excuses seraient à présenter. Après tout, Owen n’avait définitivement pas l’air d’un tueur en série. Mais Jolan non plus n’en avait pas l’air et pourtant, il avait tenté de la bouffer sur le perron de la porte !
-Mais j’ai clairement surréagit, j’en suis désolée. Flûtée, la voix de la Blackthorn semblait sincère quand bien même son regard, jeté au feu, ne reflétait pas la moindre once de culpabilité ; si elle s’était certainement trompée, elle était définitivement convaincue avoir justement agit en protégeant ses fesses et son foyer. Mais il fallait noter qu'elle était toujours très radicale quand elle laisser l'instinct la porter et, au vu du message que Arthur venait de lui envoyer, son entourage l'était souvent tout autant. J'aurais du commencer par te demander ce que tu faisais ici.
Et ensuite, elle lui aurait pété le nez.
Coupant court aux plaintes françaises qui l’accablaient, la Blackthorn passa entre les tourtereaux pour trouver le chemin de son salon mais prit tout de même la peine de déposer le portable entre les précieusement mains d’Aela puisque celle d’Owen était occupée à s’indigner. La grille derrière eux se referma en grinçant et, sur les colonnes qui la bordaient, les deux immenses gargouilles semblaient subitement s’éveiller dans un baillement terrible. Elles laisseraient passer Cygnus mais vraisemblablement plus le moindre étranger.
-Je n’aurai pas attaqué si j’avais eu connaissance que tu étais un invité. Perça finalement la voix de Cataleya dans un français sans défaut au travers des couloirs trop long, trop droit, et joliment peint du Yard Manor puisque les toiles se cumulaient dans un vertige nébuleux et artistique. Les représentations y était le plus souvent toute maritime ou du moins aqueuse, plaçant sous un jeux de lumière soignée des créatures étranges et squameuses. Les fantasmes d’un esprit dérangé avait nerveusement rit le promoteur immobilier en déplorant le fait que deux ou trois toiles avait une fois de plus quitté le grenier. D’un geste gracile la Blackthorn éclaira d’un feu la cheminée et soupira lorsque les braises dansant sous son nez semblèrent lui souffler que, pour le bien d’Alexander et Aela, quelques excuses seraient à présenter. Après tout, Owen n’avait définitivement pas l’air d’un tueur en série. Mais Jolan non plus n’en avait pas l’air et pourtant, il avait tenté de la bouffer sur le perron de la porte !
-Mais j’ai clairement surréagit, j’en suis désolée. Flûtée, la voix de la Blackthorn semblait sincère quand bien même son regard, jeté au feu, ne reflétait pas la moindre once de culpabilité ; si elle s’était certainement trompée, elle était définitivement convaincue avoir justement agit en protégeant ses fesses et son foyer. Mais il fallait noter qu'elle était toujours très radicale quand elle laisser l'instinct la porter et, au vu du message que Arthur venait de lui envoyer, son entourage l'était souvent tout autant. J'aurais du commencer par te demander ce que tu faisais ici.
Et ensuite, elle lui aurait pété le nez.
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Re: Under the hanging tree (Owen)
Jeu 17 Oct 2024 - 16:10
Under the hanging tree
mood
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Il ne fallut que peu de temps pour qu’Aela ne réagisse à la tempête surprenante qu’elle venait d’essuyer. Les quelques poils blonds situés à la base de sa nuque s’étaient hérissés en premier puis le l’expression, somme toute enjouée, se métamorphosa. Les traits savamment étirés s’étaient durcis et l’eau calme de ses yeux semblait être prise de remous détestables. Qu’importe les raisons poussant Owen à s’emporter de la sorte, il était hors de question qu’il lui aboie de la sorte au visage. Encore moins lorsque son corps se retrouvait coincé entre une porte et sa fureur. Il lui fallut invoquer toute sa volonté pour étouffer dans l’œuf le grondement enflammant ses cordes vocales. Sa main était portée sur la poignée comme celle d’un naufragé sur son radeau de fortune. Ne pas hurler. Se contenir. Ne pas mordre. Leurs histoires ne la concernait en rien et l’un comme l’autre était suffisamment débrouillard pour qu’elle n’ait à supporter ce genre de spectacle désolant. Le stress ajouté l’avait contrainte à serrer si fort sa prise que la porte se mit à japper d’une façon si aigue qu’elle en sursauta. Une pointe de culpabilité la pris au cœur et, aussitôt, elle la relâcha. Les deux mains se fichèrent alors sur les hanches. Là, au moins, elles ne risqueraient pas de faire le moindre mal : blesser son foyer, énucléer son prochain… Un long filet d’air traversa son nez par deux fois. Elle vida tant ses poumons dans l’entreprise que le buste s’en retrouva légèrement vouté. Mieux valait ça que d’écharper le premier des deux qui lui passerait sous les ongles fraichement manucurés.
Main tendue, la princesse réceptionna l’outil moldu et se désola quelque peu de l’aspect. C’était là un modèle passé -désuet, même. Et s’il se perdait un jour en mer ? Cette chose ne lui servirait à rien si ce n’était à assommer le menu fretin. Vibrait-il au moins ? C’était un détail qui avait son importance. L’appareil fut abattu vivement dans la paume du breton, sa frustration s’exorcisant par un râle excessif et un jeté dramatique de sa chevelure par-dessus son épaule. Cette fois-ci, elle ne montrerait pas son agacement en claquant peu subtilement la porte derrière puisqu’il lui fallait emprunter la suite de son ainée. L’index se leva à son tour, vindicatif jusque dans sa cuticule. Au lieu de traverser sa corné, il se posa à contre cœur contre le large torse. Il lui fallut une respiration supplémentaire pour que le poing daigne se desserrer et que se pose sur le pectoral une main amicale. L’orage grondait toujours au loin mais l’eau semblait s’être apaisée. Silencieusement, elle lui intimait le même retour au calme. De la maitrise merde ! On n’est pas des chiens. La paume glissa jusqu’à la hanse de sa ceinture qu’elle tenta vainement de tirer jusqu’à elle. Confrontée à l’échec, elle relâcha le pantalon, grogna à l’encontre des gabarits plus larges qu’elle et se faufila dignement jusqu’à la cuisine. La voix exempte d’accent désagréable de l’autre rouquine se fit entendre lors de leur pérégrination à travers la bâtisse. Ses lippes se retroussèrent aussitôt et elle fut bien heureuse qu’Owen se trouve dans son dos.
Les excuses furent jetées au feu. Il n’y avait là aucune soudaine prise de conscience mais une offre de paix qu’elle apprécia silencieusement. En cela, la Blackthorn était autrement plus mature qu’elle puisqu’en effectuant cette pirouette d’acteur, celle-ci s’était abstenue de rouler des yeux. Il lui faudrait travailler son jeu encore quelques années pour en arriver là -et elle n’en avait pas la moindre envie. Un miaulement plaintif se fit entendre de sous la nape en crochet et un museau curieux en sortit. L’affamé du nom de Rocco chouinait à qui voulait bien l’entendre que son ventre était affreusement vide de souris grâces, ce qu’elle trouva tout bonnement adorable. Esquivant tentacules et épines, la sorcière se faufila jusqu’à un placard où était rangée une nourriture humide savoureuse.
« Aïe ! » L’œil fusilla l’odieuse créature tentaculaire ayant osé tirer sur le nœud soigneusement accroché dans sa chevelure. Vive, la main fendit l’air avant de s’abattre sur le bouton violacé. La plante se rétracta sous la contre-attaque et attendit son tour. Rocco partagea son saumon norvégien avec elle. Son audition aiguisée lui permit de relever un bruissement différent du feuillage. Elle semblait contente et lui ronronnait tout son saoul. Au moins deux qui ne faisaient pas la gueule en la voyant. Voilà pourquoi elle préférait la faune et la flore à ses compairs. Baguette en main, elle se mit à dessiner quelques arabesques étranges et à murmurer aux ustensiles. Ceux-ci se plièrent à sa volonté sans rechigner -il ne manquerait plus que ça, tiens ! Quelques minutes plus tard, les boissons furent disposées à table.
« Pour le plaisir de vos papilles, voici une concoction de mon cru. Expresso -robusta évidemment- avec une pointe de lait de noisette dans lequel a infusé des morceaux de pommes séchées par mes soins ainsi qu’un bâton de cannelle. Pour la gourmandise, j’ai rajouté un petit de cassonade et aromatisé la mousse au caramel salé. » Elle reprit sa respiration et offrit quelques gratouilles au félin. Elle s'était amusée (et détendue) en dessinant des formes au dessus de chacune des boissons : un dragon pour la sang-pur et une pieuvre pour le pirate. « Owen, je t’ai servi dans ma tasse préférée. Je te prierai de ne pas la jeter sur ma colocataire. Elle l’évitera en plus. » Le contenant était hideux et l’image si dégradée qu’on en devinait à peine la silhouette des trois super-héros imprimée dessus. « Je monte me doucher. Plaquez-vous au sol si vous le souhaitez les chatons, mais n’abimez rien. Et le consentement ! On n’en parle pas assez. Vous avez une petite heure en tête à tête alors...» Un ricanement glissa entre ses lèvres avant qu’elle ne vienne les poser contre la joue du sorcier. Elle souffla un baiser à l’attention de sa proprio-colocataire et lâcha peu discrètement :
« Soyez sages ! Ou à défaut, nettoyez derrière vous. Je ne tiens pas à glisser sur une flaque de sang ou de f… » La phrase s’évanouit puisqu’engloutie par l’immensité des couloirs.
Main tendue, la princesse réceptionna l’outil moldu et se désola quelque peu de l’aspect. C’était là un modèle passé -désuet, même. Et s’il se perdait un jour en mer ? Cette chose ne lui servirait à rien si ce n’était à assommer le menu fretin. Vibrait-il au moins ? C’était un détail qui avait son importance. L’appareil fut abattu vivement dans la paume du breton, sa frustration s’exorcisant par un râle excessif et un jeté dramatique de sa chevelure par-dessus son épaule. Cette fois-ci, elle ne montrerait pas son agacement en claquant peu subtilement la porte derrière puisqu’il lui fallait emprunter la suite de son ainée. L’index se leva à son tour, vindicatif jusque dans sa cuticule. Au lieu de traverser sa corné, il se posa à contre cœur contre le large torse. Il lui fallut une respiration supplémentaire pour que le poing daigne se desserrer et que se pose sur le pectoral une main amicale. L’orage grondait toujours au loin mais l’eau semblait s’être apaisée. Silencieusement, elle lui intimait le même retour au calme. De la maitrise merde ! On n’est pas des chiens. La paume glissa jusqu’à la hanse de sa ceinture qu’elle tenta vainement de tirer jusqu’à elle. Confrontée à l’échec, elle relâcha le pantalon, grogna à l’encontre des gabarits plus larges qu’elle et se faufila dignement jusqu’à la cuisine. La voix exempte d’accent désagréable de l’autre rouquine se fit entendre lors de leur pérégrination à travers la bâtisse. Ses lippes se retroussèrent aussitôt et elle fut bien heureuse qu’Owen se trouve dans son dos.
Les excuses furent jetées au feu. Il n’y avait là aucune soudaine prise de conscience mais une offre de paix qu’elle apprécia silencieusement. En cela, la Blackthorn était autrement plus mature qu’elle puisqu’en effectuant cette pirouette d’acteur, celle-ci s’était abstenue de rouler des yeux. Il lui faudrait travailler son jeu encore quelques années pour en arriver là -et elle n’en avait pas la moindre envie. Un miaulement plaintif se fit entendre de sous la nape en crochet et un museau curieux en sortit. L’affamé du nom de Rocco chouinait à qui voulait bien l’entendre que son ventre était affreusement vide de souris grâces, ce qu’elle trouva tout bonnement adorable. Esquivant tentacules et épines, la sorcière se faufila jusqu’à un placard où était rangée une nourriture humide savoureuse.
« Aïe ! » L’œil fusilla l’odieuse créature tentaculaire ayant osé tirer sur le nœud soigneusement accroché dans sa chevelure. Vive, la main fendit l’air avant de s’abattre sur le bouton violacé. La plante se rétracta sous la contre-attaque et attendit son tour. Rocco partagea son saumon norvégien avec elle. Son audition aiguisée lui permit de relever un bruissement différent du feuillage. Elle semblait contente et lui ronronnait tout son saoul. Au moins deux qui ne faisaient pas la gueule en la voyant. Voilà pourquoi elle préférait la faune et la flore à ses compairs. Baguette en main, elle se mit à dessiner quelques arabesques étranges et à murmurer aux ustensiles. Ceux-ci se plièrent à sa volonté sans rechigner -il ne manquerait plus que ça, tiens ! Quelques minutes plus tard, les boissons furent disposées à table.
« Pour le plaisir de vos papilles, voici une concoction de mon cru. Expresso -robusta évidemment- avec une pointe de lait de noisette dans lequel a infusé des morceaux de pommes séchées par mes soins ainsi qu’un bâton de cannelle. Pour la gourmandise, j’ai rajouté un petit de cassonade et aromatisé la mousse au caramel salé. » Elle reprit sa respiration et offrit quelques gratouilles au félin. Elle s'était amusée (et détendue) en dessinant des formes au dessus de chacune des boissons : un dragon pour la sang-pur et une pieuvre pour le pirate. « Owen, je t’ai servi dans ma tasse préférée. Je te prierai de ne pas la jeter sur ma colocataire. Elle l’évitera en plus. » Le contenant était hideux et l’image si dégradée qu’on en devinait à peine la silhouette des trois super-héros imprimée dessus. « Je monte me doucher. Plaquez-vous au sol si vous le souhaitez les chatons, mais n’abimez rien. Et le consentement ! On n’en parle pas assez. Vous avez une petite heure en tête à tête alors...» Un ricanement glissa entre ses lèvres avant qu’elle ne vienne les poser contre la joue du sorcier. Elle souffla un baiser à l’attention de sa proprio-colocataire et lâcha peu discrètement :
« Soyez sages ! Ou à défaut, nettoyez derrière vous. Je ne tiens pas à glisser sur une flaque de sang ou de f… » La phrase s’évanouit puisqu’engloutie par l’immensité des couloirs.
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Re: Under the hanging tree (Owen)
Ven 18 Oct 2024 - 22:54
Under the hanging tree
feat. @Cataleya Blackthorn
J'étais chafouin. Et encore, c'était bien trop léger pour exprimer ce que je ressentais réellement. J'avais les nerfs à vif, tendu, le poil hérissé comme un chat et pour le moment, j’avais du mal à redescendre. J’avais l’impression d'être le seul ici à m’indigner de ce comportement hystérique de la part de cette colocataire dont je regrettais déjà la rencontre. Attaquer sans aucune raison valable, non, ce n'était pas tellement le genre de chose que je cautionnais. Peut-être que je me prenais trop la tête, peut-être que je devrais juste me dire qu’elle est folle et passer à autre chose. Malheureusement, ce n'était pas si simple. J'étais incapable de ne rien dire. Alors oui, il fallait que je lâche sur Aela qui ne l’avait clairement pas mérité, mais faut dire qu’elle ne m’a pas vraiment aidé à calmer le jeu. Je pouvais être un poil susceptible dans ce genre de cas, l’avait-elle oublié ? Bon, il faut dire qu’elle n'était pas encore encore au courant de la raison de mon “agression” mais elle devrait vite comprendre, non ? En tout cas, je faisais tout pour qu’il n’y ait qu’elle qui comprenne pour commencer à communiquer avec ma langue natale. Plus facile pour moi de m’exprimer avec virulence, je l’avoue. Pas besoin de faire travailler plus mon cerveau pour y chercher les mots. Aela voulait des explications ? Et bien les voilà.
Le côté “je m'en foutiste” de la rouquine foldingue me faisait grincer des dents. Le fait de m’ignorer totalement, passant par la bretonne pour faire circuler mon téléphone, c'était trop difficile pour madame de me le donner directement ? Je le rangeais vite en lieu sûr, dans ma poche arrière de mon pantalon. Bon, après, s'il n’avait pas pipé mot de ce que je venais de raconter, ça pouvait se comprendre… Mais non, même pas, le pire dans tout ça ? C’est qu’elle avait parfaitement compris, vu qu’elle venait de s’exprimer avec un français quasiment impeccable… J’avais envie de répliquer sèchement, la suivant derrière elle dans ce couloir que, dans d’autres circonstances, j’aurais sûrement pris le temps d’observer mais non, beaucoup trop focus sur ma cible. Enfin, ça c'était avant d'être stoppé dans mon élan par une main presque délicate sur mon torse. Ok, j’ai compris, il fallait que je me détende mais c'était plus facile à dire qu’à faire. Une respiration… Puis une autre… Je pensais à Alex, et s’il était si proche d’elle, c’est qu’il y avait une raison, non ? J'étais tellement dans mes pensées que ce tirage au niveau de la ceinture m'aurait beaucoup plus, réclamant probablement plus, mais je n’avais probablement pas réagi assez vite, au point où Aela était déjà loin avant que je comprenne réellement son geste.
Profitant de cette micro solitude, j’envoyais rapidement un message à un ami que je pensais être le meilleur, c'était avant d’apprendre qu’il ne m'avait peut-être même pas mentionné à son plan cul régulier. Peiné ? Si peu. Bon, essayons de garder son calme, retournons voir la furie. Je me dirigeais là où j'entendais une voix, et un crépitement semblable à un feu. Je m'arrêtais un court instant dans mes mouvements, venait-elle de s'excuser ? On pouvait dire qu’il y avait un semblant de progrès, est-ce que pour autant ça allait me convenir ?
Oh tu crois ? reprenant en anglais cette fois-ci.
Non. Rancunier ? Peut-être un peu. C'était juste le temps de digérer ces excuses. Était-elle réellement sincère ? Évidemment, c'était clairement une question rhétorique, je n’attendais aucunement de réponse. Je préférais rester légèrement en retrait, comme la crainte d’une nouvelle attaque de sa part. Valait mieux être trop prudent. Ça me permettait aussi de répondre aux messages d’Alex qui me répondait par la même occasion. Je ne pus pouffer légèrement face à cette révélation.
Ouai, ça aurait pu être une idée. Généralement, c'est comme ça qu’on fait quand on est un minimum civilisé, t'vois… Là, je t'aurais répondu avec plaisir… Cataleya.
Heureusement que je discutais avec l'Ecossais, ça me permettait d’avoir un nom, même si ça ne me dérangeait pas de continuer de la nommer “la foldingue”. Je m'écartais pour laisser la place à Aela et cette odeur de café qui, je l’avoue, faisait saliver. Cette boisson n'était pas de refus, même si je ne le montrais pas encore vraiment, j'étais content de revoir Starfire, mon visage était encore un peu fermé, mais elle avait réussi à me faire décrocher un léger sourire quand je vis la tasse en question. Préférée, hein ? Pour un inconnu, cette tasse ne ressemblait plus à grand-chose, mais pour moi, elle me ramenait quelques années en arrière. La sorcière avait tout de même cette capacité de me faire sourire, et lever les yeux en ciel en même temps face à ses propos délirants. Ok, le baiser sur la joue était loin d'être désagréable, devrais-je bouder plus souvent pour en avoir un sans le réclamer ? Ce genre d'humour, c'était clairement ma came, mais je n’arrivais même pas à le savourer totalement, pas encore du moins. Trop tôt. Ça m’a quand même valu un petit ricanement, c'était déjà ça, non ?
Dans un silence légèrement gênant, je sirotais ma boisson, toujours aussi excellente par ailleurs, pour reprendre plus calmement:
Bon… Si j'ai bien compris, la prochaine fois, je hurle mon nom pour m’annoncer ? Un mot de passe ? Un code spécial ? Pour éviter une potentielle nouvelle agression ?
Si ça me permettait de revoir Aela au manoir sans craindre de me faire sauter dessus - Pas la plus belle des manières malheureusement…
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Re: Under the hanging tree (Owen)
Dim 10 Nov 2024 - 2:06
Réceptionnant d’un geste gracile la tasse étoilée qui lui était tendue, Cataleya souffla la mousse de lait pour provoquer l’ébrouement du dragon qui la sertissait de la plus belle des manières. Elle écouta d’une oreille distraite les pseudo directive de celle qu’elle hébergeait mais ne s’offusqua pas de l’impériosité toute féline qui était la sienne, s’estimant au sommet d’un monde qui était pourtant celui de la Blackthorn. Son oeil harponna son dos sitôt lui fut-il tourné, comme pour alourdir le pas de la française sous un subtil rappel à l’ordre ; aboyer des directives pour se donner une illusion de contrôle n’était pas la meilleure des stratégies. Cataleya le savait, elle s’éclatait le front dessus bien trop souvent. D’un signe discret, le plat de la main tendu dans un geste de descente, elle chercha à faire comprendre au coin de l’oeil d’Aela d’y aller molo sur les ordres puisqu’elle n’aurait aucun scrupule à la plaquer elle aussi sur une surface froide, quand bien même la nature toute lycane de la belle aurait dû l’en dissuader. La Blackthorn semblait pourtant nourrir une franche excitation devant le danger et l’idée de jouer de force avec une louve, comme elle avait pu le faire avec Jolan, forgea sous ses canines parfaitement animagi un sourire en coin. Quitte à se faire péter le nez dans le processus, elle finirait bien par un jour s’y risquer avec un panache désastreux.
“Oh tu crois ?” Le visage de la Blackthorn se révulsa pourtant lentement pour mieux observer Owen qui désormais la fuyait. L’ironie du ton aurait presque pu se faire délicieuse si l’attention de la rousse n’était pas braqué ailleurs, quand bien même ses yeux bleus ne le quittait pas. Elle semblait percer par delà la barrière de la peau et des muqueuses, creuser plus en profondeur jusqu’à chopper de ses griffes la nature toute indicible de l’âme. Elle émergea pourtant de sa dérangeante immobilité pour faire éclore sous une noble inclinaison les prémisses d’une révérence désolée.
-Tu as raison et j’en suis désolée, Owen.
Le geste exempt de tout défaut, la rousse évolue dans une grace toute ballerine et mesure soigneusement ses mots comme l’enfant sage qu’elle avait été, et qu’elle n’était plus. Assurément que @Arthur Batthyány aurait sentit la douille quand les chauffe-plats auraient sans doute misé sur un ravisement prudent au nom de la sauvegarde de son amitié avec Alexander. Il faut dire qu’elle l’aimait bien, ce con, et qu’elle acceptait parfois de piétiner son propre égo pour lui permettre de passer. La poire, ici, se coupait parfaitement en deux puisque s’il était évident que la lufkin lissait ses exactions au profit de la tranquillité d’esprit d’Aela et du marin avec lequel elle couchait -Son regard accrochant une dernière fois Aela qui disparaissait pointa par ailleurs dans cette direction- force était de constater qu’il y avait dans l’attitude singulièrement mesurée de Cataleya une forme de tension. Comme toute les fois où elle s’était postée noblement au sommet des escaliers Blackthorn pour observer les vas et viens, elle guettait. S'imprégnait du parfum d’Owen, le détaillait si discrètement qu’il était évident que depuis longtemps l’odorat avait supplanté la vue et l’unique témoin de cette équilibre au dessus de son pendant animal résidait dans un regard devenu sournoisement plus ambré. Des terres de feu, ravagées, sur lesquels se découpaient par éclat des fragments de mer. Il ne restait de ses yeux céruléens que de petits fragments, mais leur intensité persistait à terriblement se frayer un chemin. Une poignée de phrase, pourtant, arrachèrent la Blackthorn à son état dans un rire discret mais sincère.
-Plus besoin, je connais maintenant ton odeur et s’il est aisé d’usurper un visage, il est plus difficile de falsifier une signature olfactive. Le naturel de sa réponse était aussi désinvolte que désarmant, réponse logique au monde qui était le sien. Il lui semblait normal d’envisager qu’on puisse se présenter chez elle avec un faux visage, comme il lui semblait normal de connaître mieux les parfums de son entourage lointain que leur nom. Peut être même oublierait-elle le nom d’Owen pour ne rattacher son souvenir qu’à un mélange d’hormone, de sueur, et de produit d'entretien pour le bois. “Mais si tu préfères l’usage d’un code secret, tu peux toujours nommer l’un des petits secrets honteux d’Alex ; ça me fait généralement lâcher.”
Faute d’offrir à Owen l’astuce “pouic-pouic” Puisque Cataleya traînait à sa suite une peluche d’oie sonore, affreusement rapiécé, qui avait le don de la redresser net chaque fois qu’elle l’entendait. Un gros rat noir rembourré de coton s’était perdu entre les mains des chauffes-plats et lui procurait plus ou moins le même effet, en plus de la faire rappliquer en courant quand elle perdait le contrôle de sa magie et qu’aucun cri ne parvenait à la raisonner. Les pouic-pouics, comme la course furieuse des écureuils, c’était en définitive magique. Ôtant d'un geste bref ses bottines, la Blackthorn retomba lascivement dans son sofa pour jouer avec ses ondulations de feu, comme pour distraire son esprit devant le pesant silence qui s'instaurait. Bon, bon bon bon. Qu'y avait-il à dire maintenant ? Elle n'allait tout de même pas partager ses madeleine pour se faire pardonner. La moue se forgea dans un caprice infantile et doucement elle daigna de nouveau prêter attention au marin.
-Fait moi une blague. Alors, oui, c'était en définitive mieux que lui demander s'il couchait avec Aela. Un cookie pour Miss Blackthorn.
“Oh tu crois ?” Le visage de la Blackthorn se révulsa pourtant lentement pour mieux observer Owen qui désormais la fuyait. L’ironie du ton aurait presque pu se faire délicieuse si l’attention de la rousse n’était pas braqué ailleurs, quand bien même ses yeux bleus ne le quittait pas. Elle semblait percer par delà la barrière de la peau et des muqueuses, creuser plus en profondeur jusqu’à chopper de ses griffes la nature toute indicible de l’âme. Elle émergea pourtant de sa dérangeante immobilité pour faire éclore sous une noble inclinaison les prémisses d’une révérence désolée.
-Tu as raison et j’en suis désolée, Owen.
Le geste exempt de tout défaut, la rousse évolue dans une grace toute ballerine et mesure soigneusement ses mots comme l’enfant sage qu’elle avait été, et qu’elle n’était plus. Assurément que @Arthur Batthyány aurait sentit la douille quand les chauffe-plats auraient sans doute misé sur un ravisement prudent au nom de la sauvegarde de son amitié avec Alexander. Il faut dire qu’elle l’aimait bien, ce con, et qu’elle acceptait parfois de piétiner son propre égo pour lui permettre de passer. La poire, ici, se coupait parfaitement en deux puisque s’il était évident que la lufkin lissait ses exactions au profit de la tranquillité d’esprit d’Aela et du marin avec lequel elle couchait -Son regard accrochant une dernière fois Aela qui disparaissait pointa par ailleurs dans cette direction- force était de constater qu’il y avait dans l’attitude singulièrement mesurée de Cataleya une forme de tension. Comme toute les fois où elle s’était postée noblement au sommet des escaliers Blackthorn pour observer les vas et viens, elle guettait. S'imprégnait du parfum d’Owen, le détaillait si discrètement qu’il était évident que depuis longtemps l’odorat avait supplanté la vue et l’unique témoin de cette équilibre au dessus de son pendant animal résidait dans un regard devenu sournoisement plus ambré. Des terres de feu, ravagées, sur lesquels se découpaient par éclat des fragments de mer. Il ne restait de ses yeux céruléens que de petits fragments, mais leur intensité persistait à terriblement se frayer un chemin. Une poignée de phrase, pourtant, arrachèrent la Blackthorn à son état dans un rire discret mais sincère.
-Plus besoin, je connais maintenant ton odeur et s’il est aisé d’usurper un visage, il est plus difficile de falsifier une signature olfactive. Le naturel de sa réponse était aussi désinvolte que désarmant, réponse logique au monde qui était le sien. Il lui semblait normal d’envisager qu’on puisse se présenter chez elle avec un faux visage, comme il lui semblait normal de connaître mieux les parfums de son entourage lointain que leur nom. Peut être même oublierait-elle le nom d’Owen pour ne rattacher son souvenir qu’à un mélange d’hormone, de sueur, et de produit d'entretien pour le bois. “Mais si tu préfères l’usage d’un code secret, tu peux toujours nommer l’un des petits secrets honteux d’Alex ; ça me fait généralement lâcher.”
Faute d’offrir à Owen l’astuce “pouic-pouic” Puisque Cataleya traînait à sa suite une peluche d’oie sonore, affreusement rapiécé, qui avait le don de la redresser net chaque fois qu’elle l’entendait. Un gros rat noir rembourré de coton s’était perdu entre les mains des chauffes-plats et lui procurait plus ou moins le même effet, en plus de la faire rappliquer en courant quand elle perdait le contrôle de sa magie et qu’aucun cri ne parvenait à la raisonner. Les pouic-pouics, comme la course furieuse des écureuils, c’était en définitive magique. Ôtant d'un geste bref ses bottines, la Blackthorn retomba lascivement dans son sofa pour jouer avec ses ondulations de feu, comme pour distraire son esprit devant le pesant silence qui s'instaurait. Bon, bon bon bon. Qu'y avait-il à dire maintenant ? Elle n'allait tout de même pas partager ses madeleine pour se faire pardonner. La moue se forgea dans un caprice infantile et doucement elle daigna de nouveau prêter attention au marin.
-Fait moi une blague. Alors, oui, c'était en définitive mieux que lui demander s'il couchait avec Aela. Un cookie pour Miss Blackthorn.
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Re: Under the hanging tree (Owen)
Lun 11 Nov 2024 - 23:22
Under the hanging tree
feat. @Cataleya Blackthorn
Cataleya, Owen, ça y est, les présentations étaient faites, non ? Ce n’était pas plus simple de passer par cette étape plutôt qu’une agression et après qu’on connaisse nos prénoms ? Tout ce cirque pour ça ? Oui, je l’avais encore en travers, ça pouvait toujours se lire sur mon visage. Si je continuais, je risquais d’avoir la ride du lion plus vite que prévu. Pourtant, ce n’était clairement pas mon genre, j’étais du genre souriant, aimable, blagueur, bon vivant… Que de merveilleux adjectif, n’est-ce pas ? De base, je n’étais pas ce mec aigri, boudeur, rancunier ? Bon, ça, peut-être un peu, ça dépendait des circonstances. Là, il y en avait, de très lourdes, tout ça provenant de cette rouquine. Attention, pas la bretonne hein, mais l’autre. Justement, ce café me permettait un peu de me détendre, et comme toujours, il était excellent. Enfin une bonne chose pour cette soirée qui avait très mal débuté, j’ose espérer que ce n’était qu’un début et que la suite sera dans la même lignée, voir même mieux ? Il n’y avait pas de raison si je passais la soirée en compagnie d’Aela, il fallait juste que je sois patient le temps qu’elle prenne sa douche. Autant dire que ça pouvait prendre une éternité… J’espérais même avoir toujours de l’eau chaude en passant après elle. Bon, après, de l’eau froide, c’était bon pour la circulation du sang, non ?
Je me pinçais les lèvres, pour éviter de rétorquer une réplique cinglante à ces fausses excuses. Quoi ? Il était évident qu’au vu de l’exagération de ses gestes, et la manière dont elle avait à prononcer mon prénom, il n’y avait presque aucun doute sur le fait qu’elle se foutait royalement de ma gueule. Il était aussi fort possible que je l’interprétais très mal, et qu’elle était sincère… Mais j’avais tout de même de sérieux doutes. Ne rien dire, ne rien dire, ne rien dire… Phrase que je me répétais en tête pour éviter d'envenimer les choses. Je pouvais au moins faire ça pour Aela ? Elle a bien dit qu’on devait éviter de foutre un bordel et de retourner le salon… sauf si c’était pour… Non. Impossible, pas avec cette folle. Je suis sûr qu’elle serait capable de me rendre eunuque. On se jaugeait du regard, on pouvait clairement sentir que la tension était palpable, mais clairement pas pour les bonnes raisons. J’essayais d’anticiper les prochaines visites, savoir comment je devais me comporter pour éviter d’être l’objet d’une nouvelle attaque injustifiée. Oui, j’avais bien l’intention de revenir et, je tiens à le préciser, ce n’était clairement pas pour revoir la foldingue. Ayant des colocataires, il fallait bien les assumer et se dire qu’il y aurait potentiellement des invités. Apparemment, elle l’avait un peu oublié.
Mon odeur ? Je fronçais encore plus les sourcils, avec un léger air de dégoût sur mon visage. Comment ça, elle reconnaissait mon odeur ? Soit elle avait un odorat surdéveloppé, soit… C’était une loup-garou aussi ? Elle maîtrisait ses capacités lupines ? Si c’était le cas, elle aurait pu me démolir sur cette pierre tombale, non ? M’avait-elle épargné ? Ou bien je me faisais des films et elle était juste cinglée ? Je ne saurais dire ce qui était le plus inquiétant dans cette phrase, si elle avait cette capacité à reconnaître mon odeur, ou si elle pouvait imaginer que j’avais l’intention de changer mon visage pour les autres visites ?
J’avais bien l’intention de garder mon visage pour les autres fois où je comptais venir… Mais très bien… Si l’odeur suffit…? Pour le moment, je ne cherchais pas plus d’explication, ça viendra peut-être plus tard. C’était le temps de digérer l’information ça. Ça allait trotter dans ma tête, jusqu’à ce que je décide de revenir sur le sujet une fois assimilé. Je sentis mon téléphone vibrer, c’était toujours Alex, je prenais le temps de répondre, créant un silence de plomb dans la pièce. Est-ce que ça me gênait ? Pas le moins du monde. Je n’étais pas spécialement venu pour discuter avec la colocataire, même si, en réalité, ça aurait été une bonne occasion pour apprendre à la connaître. Mais après cet accueil, en avais-je envie ? A votre avis.
Pardon ? Avais-je bien entendu ? Elle était en plein délire là, non ? Elle voulait vraiment que je lui fasse une blague, là, comme ça ? Sans transition ? T’es sérieuse ? Je ricanais tout seul tellement ça paraissait absurde. Ah… T’es vraiment sérieuse. Je rangeais mon téléphone, et décidai de m’installer à ses côtés pour éviter que la situation soit encore plus gênante qu’elle ne l’était déjà. Une blague alors.. ? Tu maîtrises parfaitement le français, on est d’accord ? J’en connais plus avec cette langue, et si tu ne la gères pas, ça ne marchera pas. Je sentais que ça allait faire un flop total, mais bon, pourquoi pas, ça passait bien le temps, non ?
Bon, tu me dis si tu ne comprends pas, mais vu que tu m’avais parfaitement compris tout à l’heure, il n’y a pas de raison que ça ne soit pas le cas cette fois-ci. Prête ? Quelle est la fée la plus méchante ?... Pas d’idée ? Sûr ? C’est évidemment la fessée. Je sirotais mon café pour essayer de faire passer la pilule et cet échec cuisant. Du moins, j’en avais la sensation. Tu m’as pris au dépourvu ! C’est celle qui m’est venu en tête…
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Re: Under the hanging tree (Owen)
Mar 12 Nov 2024 - 0:35
“Pardon ?” Mmh ? La rousse ondulation que Cataleya était parvenue à coincer entre sa lèvre supérieure et son nez retomba souplement devant l’étonnement du français, piquant son expression d’une surprise jumelle à celle de son invité. Elle ne comprit pas l’origine de son rire incrédule, ni même pourquoi il arborait les traits d’un mérou tiré des eaux, mais sembla hautement apprécier sa reprise et l’effort fait pour répondre à sa requête quand elle daigna ramener ses jambes en direction de ses fesses afin de le laisser s’installer. Les sourcils se plissèrent pourtant capricieusement devant les hésitations qui s’accumulaient mais la lufkin réussit à dissiper la frustration née entre les cuisses d’un simili “t’es sûre ? Vraiment sûre ? Non parce que…” en jouant de nouveau avec ses cheveux. Ses yeux bleu vinrent pourtant pourfendre le marin lorsqu’il posa le départ, vive comme l’était l’animagus lové sous ses intestins. Elle cilla pourtant par trois fois, freinant des quatre fer devant la question puisqu’elle ne s’y attendait pas. La fée la plus… Méchante ? Rendue premier degré par une réflexion qu’elle poussait trop loin, la cervelle retournait terriblement les tiroirs de ses souvenirs, éparpillant au sol toute les connaissances accumulée dans la bibliothèques paternelle, personne, et celle des capes noires. Elle se questionna brièvement sur le sens qu’avait le mot “fée” puisque peut être que les français le confondait avec “harpie” ou les bien avec une sorcellerie ancienne que l’on avait fini par relayer au rang de noire quand pourtant elle était autrefois pleinement acceptée. Morgane comptait-elle donc comme une fée maléfique ? Les lèvres s’entrouvrirent en même temps que son regard s’écarquilla devant l’absence de réponse, mais celle donnée par Owen la fit doucement ravaler l’absence de mot qui s’y accumulait depuis plusieurs secondes. La… Fée Cé ? Fée Say ? Les lèvres se pincèrent une seconde, retournant ce nom qu’elle ne connaissait pas quand déjà Owen se cachait derrière des explications et, enfin, le regard de l’animagus s’éclaira.
Discrètement, ses épaules enfoncée dans les coussins furent prisent d’une secousse qui s’intensifia à mesure que la main droite de Cataleya, celle qui tenait le café, s’offrit dans le vide pour doucement déposer son café au sol pour ne pas craindre de le renverser. Ceci fait, elle s'empressa de la porter à ses lèvres puisque déjà le corps se ramassait étrangement et secoué. Le rire ne tarda pas à éclore, si sincère, si improbable, qu’il en fit se retourner quelques tableaux sorciers. Cette scène ne l’enfonça qu’un peu plus dans le canapé et, la faute à toute la tension accumulée depuis leur rencontre, incapable de stopper les torsions de son diaphragme que les mots avaient chatouillée, la Blackthorn se saisit d’un coussin et se cacha odieusement derrière pour s’essayer à se calmer. Peine perdue, il lui fallut bien près d’une demi minute pour que ses yeux se lèvent derrière la courbe du coussin et que les lèvres se scellent en une moue qui, si elle demeurait cachée, illuminait son visage de la grâce des nymphes. Elle se sentait stupide de rire à ça, mais elle en avait désastreusement besoin.
-Elle n’est pas méchante cette fée, marqua t’elle enfin, seulement excitante.
Sa main récupéra habilement son café pour prendre une nouvelle gorgée quand le coussin daigna finalement retomber, mais le visage ne pu s'empêcher de marquer par la négative une blague franchement nulle. C'était pourtant ses préférées.
-Je comprend mieux l'entente avec Aela... Reprit-elle dans un sourire plus doux, rehaussé de soleil. Elle m'a sorti une chose similaire quand je lui ai dit qu'elle n'aurait les clefs qu'à condition de me faire rire.
Ca n'avait pas manqué, et elle s'était maudite de la facilité avec laquelle elle avait craqué devant des mots qui ne volaient pourtant pas haut. Peut être que cela lui rappelait le temps où elle se tordait sous les chatouilles de Miguel et insufflait de nouveau en elle un peu de légèreté. C'est qu'elle en avait besoin, Cataleya, autant que ce manoir avait besoin de chaleur. Noyant doucement son regard au fond de sa tasse, le sourire s'effaça dans une discrétion sereine. "Alex non plus n'est pas très doué pour les blagues ."
Discrètement, ses épaules enfoncée dans les coussins furent prisent d’une secousse qui s’intensifia à mesure que la main droite de Cataleya, celle qui tenait le café, s’offrit dans le vide pour doucement déposer son café au sol pour ne pas craindre de le renverser. Ceci fait, elle s'empressa de la porter à ses lèvres puisque déjà le corps se ramassait étrangement et secoué. Le rire ne tarda pas à éclore, si sincère, si improbable, qu’il en fit se retourner quelques tableaux sorciers. Cette scène ne l’enfonça qu’un peu plus dans le canapé et, la faute à toute la tension accumulée depuis leur rencontre, incapable de stopper les torsions de son diaphragme que les mots avaient chatouillée, la Blackthorn se saisit d’un coussin et se cacha odieusement derrière pour s’essayer à se calmer. Peine perdue, il lui fallut bien près d’une demi minute pour que ses yeux se lèvent derrière la courbe du coussin et que les lèvres se scellent en une moue qui, si elle demeurait cachée, illuminait son visage de la grâce des nymphes. Elle se sentait stupide de rire à ça, mais elle en avait désastreusement besoin.
-Elle n’est pas méchante cette fée, marqua t’elle enfin, seulement excitante.
Sa main récupéra habilement son café pour prendre une nouvelle gorgée quand le coussin daigna finalement retomber, mais le visage ne pu s'empêcher de marquer par la négative une blague franchement nulle. C'était pourtant ses préférées.
-Je comprend mieux l'entente avec Aela... Reprit-elle dans un sourire plus doux, rehaussé de soleil. Elle m'a sorti une chose similaire quand je lui ai dit qu'elle n'aurait les clefs qu'à condition de me faire rire.
Ca n'avait pas manqué, et elle s'était maudite de la facilité avec laquelle elle avait craqué devant des mots qui ne volaient pourtant pas haut. Peut être que cela lui rappelait le temps où elle se tordait sous les chatouilles de Miguel et insufflait de nouveau en elle un peu de légèreté. C'est qu'elle en avait besoin, Cataleya, autant que ce manoir avait besoin de chaleur. Noyant doucement son regard au fond de sa tasse, le sourire s'effaça dans une discrétion sereine. "Alex non plus n'est pas très doué pour les blagues ."
Owen Le Floch et Aela de Lusignan sont fans
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Re: Under the hanging tree (Owen)
Sam 16 Nov 2024 - 13:48
Under the hanging tree
feat. @Cataleya Blackthorn
Pourquoi est-ce que je répondais à sa requête. Ça n'avait vraiment aucun sens. Lui raconter une blague alors que, vingt minutes plus tôt, elle était encore à califourchon au-dessus de moi à me menacer avec sa baguette. Aucun sens. Pour autant, je m’étais lancé. Que faire d’autre ? Je n’allais pas rester à bouder dans mon coin. Était-ce peut-être une technique de sa part pour diminuer l’animosité que nous avions entre nous et repartir sur de bonnes bases ? Ayant certainement d’autres occasions de la recroiser, autant que notre relation reste… Cordiale ? Un peu pris au dépourvu, je ne trouvais qu’une courte, simple mais généralement efficace. Il fallait juste comprendre parfaitement le français et les jeux de mots aussi. En était-elle juste capable ? J’allais très vite le découvrir. Après avoir révélé la chute, il y eu un moment de latence. Le temps qu’elle comprenne j’imagine ? J’ose espérer qu’elle ne me demande pas d’expliquer, une blague ne s’explique jamais, c’était la règle. Finalement, les soubresauts commençaient à arriver et à partir de ce moment, je l’avais complètement perdu. On passait d’un extrême à l’autre avec elle si je comprenais bien ? Elle ne s’arrêtait plus, je ne m’attendais pas non plus à autant. Juste un petit rire, pour faire plaisir, histoire de ne pas faire un flop total m’aurait largement suffit. Je ne pense pas qu’elle forçait, elle était vraiment morte de rire. A force, ça commençait à devenir presque contagieux. Presque, il ne fallait pas abuser non plus. Un sourire se dessinait lentement sur mon visage, ce qui me déridais enfin. Ne parlons pas trop vite, avec cette foldingue, je pouvais m’attendre à tout. Je tenais fermement ma tasse, ne voulant pas renverser une goutte de ce café, bien trop précieux à mon goût. Mais à force de faire vibrer le sofa, il y avait un très gros risque. Je la regardais, sourcil levé, plein de jugement j’avoue, mais c’était la première fois que je voyais son visage plus lumineux depuis le début de notre rencontre… A croire que ça changeait une personne. Cette fois-ci, j’écarquai juste un sourcil face à cette réflexion. Clairement surpris au premier abord, mais il fallait l’avouer…
Pour une fois… On est d’accord sur ce point. Y’a rien de bien méchant une fessée ?
Mentionnant le nom de la bretonne, ce fut au tour de mon visage de s'illuminer. Est-ce qu’Aela avait parlé de moi à sa colocataire ? Que savait-elle sur moi exactement ? Probablement pas grand chose, sinon, on n’en serait sûrement pas là ?
A ton avis, d’où est-ce qu’elle sort ce genre de blague ? Posant mon regard sur elle avec tout plein de sous-entendus. Elle a appris des meilleurs… Oui, je n’étais clairement pas le seul dans le lot. Je pensais évidemment à Gaby, qui était clairement dans ce même délire que moi. C’était à savoir de qui était le pire entre nous deux. Parfois, je le battais à plate couture. Observant cette tasse entre mes mains, j’en devenais presque nostalgique de cette période où nous étions inséparables tous les trois. C’était clairement une autre époque. Obligé de ricaner quand elle faisait mention d’Alex.
Putain, j’avoue, il est tellement nul pour ça. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé… Après, on va dire qu’on n’était pas ensemble quand j’étais au summum de mes blagues pourries… Il a une excuse. Je compte bien essayer de rattraper ces années perdues, mais c’est pas simple…
Je me tournais vers la rousse, intriguée par ce qu’elle avait raconté plus tôt.
Juste, par curiosité, c’était quoi exactement la blague que t’a sorti Ae ? Peut-être que je la connais déjà… Ou… Tu pourrais très bien m’en raconter une, toi. On verra si tu arrives à me faire rire…
Moi aussi je ne disais pas non à une franche rigolade… Ça ne pouvait pas faire de mal, pas vrai ?
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