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Lorsque feu et glace se recontrent... Ca fait quoi ?
Sam 19 Juin 2010 - 15:28
« Sous sa carapace de lâcheté, l'homme aspire à la bonté et veut être aimé. S'il prend le chemin du vice, c'est qu'il a cru prendre un raccourci qui le mènerait à l'amour. » |
Parfois elle se retrouvait perdue dans de profondes pensés, absorbée dans un monde parallèle… Ou plutôt dans un passé antérieur où elle avait été une autre personne. Elle se remémorait son enfance dans le manoir de Valence, revoyait son manipulateur de beau père et de son égoïste de mère, elle se remémorait aussi la passion qu’elle avait pour les créatures magiques qu’elle côtoyait dans le large étendu de terrain dont ils bénéficiaient alors qu’elle avait seulement 12 ans. Elle n’aurait jamais pensé en faire son métier et s’était vite trouvé une passion pour la potion durant son adolescence. Elle aurait bien évidemment choisi d’enseigner la potion si le poste n’eut pas été occupé déjà par un certain professeur Gissing… Pas de bol, son insistance ne suffit pas à l'obtention du poste.
Le hic était qu’elle ne ressentait même pas d’émotion à la remémorisation de tout cela, elle s’en était totalement détaché, tant elle était perdue désormais, comme si ce passé eut appartenu à une autre personne mais elle ressentait malgré cela ce besoin vitale de mettre un sens sur tout cela pourtant, rien ne lui été inspirée. Elle avait beau ingurgiter tout les soirs une potion qu’elle avait concocté pour se rebooster, elle n’en était pas moins égarée et cette énergie la se trouvait redistribuée à ses élèves. Elle ne s’en serait jamais doutée mais porter de l’attention aux autres lui avait permis de se restructurer d’une certaine manière et elle allait bien mieux depuis son arrivé au château. Quoique Nalycia s’était un peu retiré du reste des professeurs, malgré l’image d’une personnalité équilibrée qu’elle laissait paraitre. Il y avait un certain trouble, un voil gris dont elle s’était recouverte dès son arrivée. Elle se complaisait sans doute dans sa solitude et ne voyait pas d’intérêt à les côtoyer, vu qu’elle ne se sentait à son aise avec personne. Elle avait même réussit à avoir quelques différents avec le professeur de sortilège… Elle se prenait bien trop au sérieux au gout de Nalycia et elle n’avait pas aimé la manière dont celle-ci l’avait jugé. Le culot avec lequel elle s’était permise de le faire l’avait frustré. Elle se doutait bien que certains se posaient des questions sur elle et sur cette part de mystère qui l’entourait malgré elle. Quoi qu’il en soit elle préférait agir ainsi que de leur montrer le mépris injustifié qu’ils lui inspiraient, oui Nalycia n’était toujours pas soignée de sa blessure. Peut être l’empêchait elle, elle même de se cicatriser.
Assise à son bureau, elle s’était déjà replongée dans cette mémoire à laquelle elle ne se sentait plus reliée, il fallait même que l’un de ses élèves lui rappelle l’espace-temps auquel elle appartenait pour qu’elle finisse par reprendre conscience. Le cours aurait déjà du commencer depuis déjà 10 minutes, les élèves s’étaient installé à leurs places, après avoir eu tout le temps pour s’échanger leurs derniers ragots ou bon plans… Ou bien d’autres choses que ces jeunes débauchés partageaient.
Elle se leva d’un bond faisant face a des regards ; impatients, hautains, méprisants, indifférents, souriants… Bref voila tout ce dont elle avait le droit et qui avait parfois tendance à l’agacer même si elle restait souvent impassible… à moins que quelqu’un ait la mauvaise attitude, les mauvais mots… Et cela était totalement imprévisible, tant elle était impulsive et singulière. Certains élèves ne l’appréciait pas trop pour cette singularité d’autres trouvaient qu’elle ce donnait entièrement à son travail lorsqu’il le fallait. Mais depuis le début de l’année peu s’étaient permis de se montrer irrespectueux et il y avait bien des raisons à cela. Parfois elle ne pouvait se montrer indifférente à l’attitude répugnante de certains élèves… Contrairement à ces collègues.
Le sang dans ses vaines palpitait et se débâtait au rythme d’un chaud Flamenco.
Elle s’adressa à ces élèves de ce ton de voix ferme et direct qui annonçait le début de son cours, elle était totalement frustrée de ne pas avoir pu effectuer un cours de pratique mais les choses s’étaient compliqué, il en était ainsi, elle poursuivrait donc le cours qui avait pour sujet La communication avec les créatures magiques hostile ou menaçantes… Un cours très important et qui avait pour but de préparer les futurs diplômés à faire face intelligemment à certaines créatures auxquels ils pourraient être confrontés dans certains domaines professionnels. Debout, elle se cala au rebord de son bureau et avec calme et une petite pointe de lassitude elle s’adressa à eux…
« Ecoutez aujourd’hui, nous n’allons malheureusement pas pouvoir faire le cours de pratique. On va donc poursuivre… étant donné que nous avons accumulé un petit retard cela ne tombe pas si mal en fin de compte… » Elle haussa la tète en signe d’affirmation et voyant les élèves figés.
« Allons … Vos affaires ne vont pas sortir seules de votre sac. » Elle retourna s’assoir à son bureau un sourire en coin affiché sur son visage.
Elle se mit à tourner les pages du gros livre destinée à l’étude spécialisée de cette année et qui était le second manuel de SACM dont les élèves bénéficiaient, devoir travailler ainsi l’ennuyait presque autant que ses élèves...
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Re: Lorsque feu et glace se recontrent... Ca fait quoi ?
Sam 19 Juin 2010 - 22:03
C'était à la fois avec appréhension et avec soulagement que je venais voir venir la fin de l'année : les cours allaient cesser, nous laissant l'opportunité de souffler quelque peu – du moins pour les plus studieux d'entre nous car je ne faisais guère partie des élèves les plus travailleurs – , mais l'optique de l'été me laissait à la fois dans une impasse certaine : puisque je n'avais plus de chambre, ne pouvant plus payer le loyer de celle-ci, où irais-je dormir ? Je tentais tant bien que mal de repousser l'échéance en tentant d'y penser le moins possible, et c'est ainsi que fidèle à moi-même, je me noyais dans la débauche des fêtes et des déconnades entre amis afin de chasser ces sombres pensées. Ce matin donc, après avoir été tiré de mon lit par ma belle et douce Météora qui m'accueillait dans sa chambre de fortune pour le moment, je m'étais rendu en cours afin de profiter des dernières semaines Hungcalfiennes auprès de mes camarades. En bref, je me rendais plus au cours de soins aux créatures magiques afin de profiter de la présence de mes amis, trop nombreux, que pour vraiment jouer les faux studieux : certes j'aurais pu m'y rendre seulement pour la beauté ardente et mordante de notre professeur, mais étant donné que cette dernière m'avait pris en grippe, je ne faisais depuis lors que lui rendre la pareille. Ce n'était donc pas pour les charmes de Miss Ravèl, quoiqu'en laissaient supposer ses courbes délicieuses, que je m'évertuais à m'y rendre, mais bien pour répondre présent auprès de mes camarades, point final. En somme je n'avais jamais été un élève très assidu, et pourtant j'étais de ceux qui rendaient des devoirs absolument parfaits au cours des examens de fin d'année : au statut de cancre durant la période scolaire, je passais à un élève brillant et doué de capacités insoupçonnées le jour des examens, ce qui en soit avait le don d'agacer les professeurs qui ne me supportaient pas. Peu m'importait finalement, je n'étais pas ici pour m'en faire des amis, quand bien même j'étais bien trop proche d'une des enseignantes ici présentes et avec qui je partageais non seulement un lit mais aussi une idylle forte, et le fait de les voir me détester autant m'amusait avec ferveur. J'étais de ceux qui aimaient être vus, être aimés, autant qu'être détestés : bien sûr je demeurais humain et n'aimais pas être haï avec véhémence, mais il me plaisait de les voir bouillir de colère à mon encontre et de leur rendre un sourire fier et arrogant face à leurs regards assassins... Qu'il était bon d'être un petit con de base, agaçant et hautain, tout en conservant pour soit sa popularité ; j'avais ce qu'on appelait le charisme suffisamment écrasant pour avoir ainsi la belle vie, et conserver ma petite cour malgré mes détracteurs.
Assis à une table auprès de ma charmante voisine qui en vérité n'était qu'une très proche amie, bien plus qu'une ancienne amante, je me plongeais dans le brouhaha infernal de la classe qui attendait impatiemment l'arrivée du professeur. Me retournant ainsi vers d'autres camarades, nous nous plongeâmes dans une discussion futile faite de Quidditch et de sport, le sourire aux lèvres et la bonne humeur allant de paire, jusqu'à ce que la voix de Felicity, ma voisine de table, ne résonne dans un écho inquiet et bouleversé.
« Lust est-ce que c'est vrai ? Tu n'as plus de chambre... ? » Je plissais légèrement le nez dans une moue lasse et agacée, avant de lâcher un bref soupir glacé. J'aurais bien sûr aimé que la nouvelle ne se répande pas, malheureusement c'était sous-estimer les bruits de couloir. Haussant finalement les épaules avec nonchalance, je tournais mon regard noisette et serein sur Felicity, qui reprit d'un ton maternel et amical. « Tu peux venir dormir chez moi quelques nuits si tu veux... Bon c'est le bordel mais... »
« Dormir tu parles ! » lâcha un autre de nos amis avec taquinerie, sous le rire de nos camarades.
« Ta gueule Nigel ! »
D'un coup sec, le poing ferme de la frêle Felicity vint frapper l'épaule de l'intrus afin de lui rabattre son caquet, ce qui eut le don d'amuser la galerie, guillerette et visiblement de bonne humeur ce matin. Car l'été approchait, les effluves de chèvrefeuille emplissaient agréablement nos poumons d'un parfum frais et sucré, tandis que les rayons chauds du soleil nous permettaient de nous prélasser sur l'herbe dès lors que nous le pouvions. Si à mon sens l'hiver exaltait les sentiments, l'été réchauffait les coeurs d'une transe niaise mais légitime. Enfin le silence commença à se faire, gagnant du terrain sur le brouhaha installé et résonnant tel un nid de bourdons impatient : c'était le signe ultime que notre professeur avait fait son entrée, et peu à peu, sans qu'elle n'ait besoin de dire un seul mot, le bruit sourd des conversations s'apaisa pour finalement se taire. Me retournant sur ma chaise d'une prestance princière et arrogante, je fixais de mon regard de braise et d'une insolence rare, la beauté méditerranéenne nous faisant face. Nalycia Ravèl, ou la beauté tout à fait excitante pour la libido mais qui de par son caractère sec et cassant en avait refroidi plus d'un ; moi excepté car je m'enorgueillais de vouloir la pousser à bout.
« Ecoutez aujourd’hui, nous n’allons malheureusement pas pouvoir faire le cours de pratique. On va donc poursuivre… étant donné que nous avons accumulé un petit retard cela ne tombe pas si mal en fin de compte… » Parfait, de la théorie... Tout pour finalement m'endormir et me permettre de rêvasser de façon continue durant une heure ou deux. Plongeant un regard amusé et explicite dans les yeux turquoises de ma voisine qui eut une moue déçue et blasée, je relevais mes obsidiennes ardentes sur la silhouette raide du professeur. « Allons … Vos affaires ne vont pas sortir seules de votre sac. »
« Ca dépend desquelles... » murmurais-je d'un sourire amusé et d'une voix grave et basse.
« Lust... » renchérit alors Felicity non sans m'affubler d'un coup de coude dans le bras, avant de pouffer d'un rire à la fois offusqué et pétillant. « Espèce de pervers. »
« Professeur ? » Ma voix suave et basse vint outrepasser le silence de mes camarades, ignorant la réaction amusée de ma voisine qui soudain prit une mine surprise, à l'instar des autres élèves qui posèrent leurs regards sur moi. Dieu que j'aimais être vu... La tête haute, le sourire en coin, le visage faussement innocent, je posais mon regard d'ambre sur la silhouette fine de notre enseignant qui se retourna enfin vers moi. « Oui vous... » repris-je avec un trop plein d'insolence mal dosé qui eut pour effet de faire rire quelques uns de mes camarades Grymm. « Je voulais savoir si le cours était susceptible d'être plus intéressant que la dernière fois... sinon je préfère autant ne pas me donner la peine d'ouvrir mon livre, et de partir. Il fait beau, et j'ai besoin de prendre le soleil... Vraiment. Regardez. »
D'un ton détaché et d'une insolence extrême, je conversais avec mon professeur en lui parlant de la pluie et du beau temps. Tendant mes bras vers cette dernière, qui soit dit en passant n'étaient pas non plus d'une pâleur cadavérique, j'arquais les sourcils et levais mon minois charmant et innocent vers notre enseignante. Pourquoi tenter de la pousser à bout ? Un jeu comme un autre, pour mieux tester ses limites et demeurer fidèle à ma réputation d'élève insupportable... Je m'y complaisais ddans un orgueil monstrueux, dans toute ma superbe de grand bourreau princier.
Assis à une table auprès de ma charmante voisine qui en vérité n'était qu'une très proche amie, bien plus qu'une ancienne amante, je me plongeais dans le brouhaha infernal de la classe qui attendait impatiemment l'arrivée du professeur. Me retournant ainsi vers d'autres camarades, nous nous plongeâmes dans une discussion futile faite de Quidditch et de sport, le sourire aux lèvres et la bonne humeur allant de paire, jusqu'à ce que la voix de Felicity, ma voisine de table, ne résonne dans un écho inquiet et bouleversé.
« Lust est-ce que c'est vrai ? Tu n'as plus de chambre... ? » Je plissais légèrement le nez dans une moue lasse et agacée, avant de lâcher un bref soupir glacé. J'aurais bien sûr aimé que la nouvelle ne se répande pas, malheureusement c'était sous-estimer les bruits de couloir. Haussant finalement les épaules avec nonchalance, je tournais mon regard noisette et serein sur Felicity, qui reprit d'un ton maternel et amical. « Tu peux venir dormir chez moi quelques nuits si tu veux... Bon c'est le bordel mais... »
« Dormir tu parles ! » lâcha un autre de nos amis avec taquinerie, sous le rire de nos camarades.
« Ta gueule Nigel ! »
D'un coup sec, le poing ferme de la frêle Felicity vint frapper l'épaule de l'intrus afin de lui rabattre son caquet, ce qui eut le don d'amuser la galerie, guillerette et visiblement de bonne humeur ce matin. Car l'été approchait, les effluves de chèvrefeuille emplissaient agréablement nos poumons d'un parfum frais et sucré, tandis que les rayons chauds du soleil nous permettaient de nous prélasser sur l'herbe dès lors que nous le pouvions. Si à mon sens l'hiver exaltait les sentiments, l'été réchauffait les coeurs d'une transe niaise mais légitime. Enfin le silence commença à se faire, gagnant du terrain sur le brouhaha installé et résonnant tel un nid de bourdons impatient : c'était le signe ultime que notre professeur avait fait son entrée, et peu à peu, sans qu'elle n'ait besoin de dire un seul mot, le bruit sourd des conversations s'apaisa pour finalement se taire. Me retournant sur ma chaise d'une prestance princière et arrogante, je fixais de mon regard de braise et d'une insolence rare, la beauté méditerranéenne nous faisant face. Nalycia Ravèl, ou la beauté tout à fait excitante pour la libido mais qui de par son caractère sec et cassant en avait refroidi plus d'un ; moi excepté car je m'enorgueillais de vouloir la pousser à bout.
« Ecoutez aujourd’hui, nous n’allons malheureusement pas pouvoir faire le cours de pratique. On va donc poursuivre… étant donné que nous avons accumulé un petit retard cela ne tombe pas si mal en fin de compte… » Parfait, de la théorie... Tout pour finalement m'endormir et me permettre de rêvasser de façon continue durant une heure ou deux. Plongeant un regard amusé et explicite dans les yeux turquoises de ma voisine qui eut une moue déçue et blasée, je relevais mes obsidiennes ardentes sur la silhouette raide du professeur. « Allons … Vos affaires ne vont pas sortir seules de votre sac. »
« Ca dépend desquelles... » murmurais-je d'un sourire amusé et d'une voix grave et basse.
« Lust... » renchérit alors Felicity non sans m'affubler d'un coup de coude dans le bras, avant de pouffer d'un rire à la fois offusqué et pétillant. « Espèce de pervers. »
« Professeur ? » Ma voix suave et basse vint outrepasser le silence de mes camarades, ignorant la réaction amusée de ma voisine qui soudain prit une mine surprise, à l'instar des autres élèves qui posèrent leurs regards sur moi. Dieu que j'aimais être vu... La tête haute, le sourire en coin, le visage faussement innocent, je posais mon regard d'ambre sur la silhouette fine de notre enseignant qui se retourna enfin vers moi. « Oui vous... » repris-je avec un trop plein d'insolence mal dosé qui eut pour effet de faire rire quelques uns de mes camarades Grymm. « Je voulais savoir si le cours était susceptible d'être plus intéressant que la dernière fois... sinon je préfère autant ne pas me donner la peine d'ouvrir mon livre, et de partir. Il fait beau, et j'ai besoin de prendre le soleil... Vraiment. Regardez. »
D'un ton détaché et d'une insolence extrême, je conversais avec mon professeur en lui parlant de la pluie et du beau temps. Tendant mes bras vers cette dernière, qui soit dit en passant n'étaient pas non plus d'une pâleur cadavérique, j'arquais les sourcils et levais mon minois charmant et innocent vers notre enseignante. Pourquoi tenter de la pousser à bout ? Un jeu comme un autre, pour mieux tester ses limites et demeurer fidèle à ma réputation d'élève insupportable... Je m'y complaisais ddans un orgueil monstrueux, dans toute ma superbe de grand bourreau princier.
- InvitéInvité
Re: Lorsque feu et glace se recontrent... Ca fait quoi ?
Dim 20 Juin 2010 - 14:58
-« Professeur ? », à la seconde même ou elle entendit cet appel elle comprit instantanément le gout qu’aurait la réflexion qui suivrait. Ce premier mot qu’on lui adressa lui avait été lancé d’une manière bien trop hasardeuse, avec légèreté ! Et puis aussi avec cette petite note de jubilation qui était rarement au rendez vous lorsqu’on parlait cours. Elle se retourna alors faisant face à ses élèves, et ses grands yeux bruns et luisants vinrent vite se fixer sur le visage pale du jeune Withaker… Vraiment pas difficile à deviner, provocateur, la langue bien pendue. Et puis ce ton de voix incisif singulièrement fort d’arrogance, une arrogance qui allait à la démesure. Bien, elle n’aurait donc pas prit de risque à parier que tout cela appartenait à Lust Withaker ; qui depuis les premier temps de Nalycia à Hungcalf avait sut se faire remarquer, grand exploit alors que ce n’était même pas l’une de ses matières premières étudiés. Il avait réussit à susciter l’intérêt de son professeur ; Intéressant, oui, intelligent même ! Il fallait l’avouer, les travaux qu’il remettait étaient surprenants et reflétaient à son avis une sensibilité refoulée mais il était malgré cela un parfait crétin aux yeux du professeur Ravèl.
Elle avait même réussit à ressentir de la pitié à son égard… Pour la peine qu’il s’auto-infligeait en agissant de la sorte, de l’esprit bornée et égarée qu’il imaginait supérieur. Il y avait chez lui un refus qui était opposé à ce que son intelligence lui suggérait et ce refus ne faisait que le pousser de plus en plus vers le ravin.
-Le « Oui vous...» qu’il avait ajouté par la suite, la fit bouillonner un bref instant tant le ton de sa voix était hautain et irrespectueux, néanmoins elle ne laissa chose paraitre de son trouble, si ce n’est un petit tic nerveux qui eut vite fait de disparaitre. Elle savait que tout cela n’avait d’autre but que de la provoquer et lui faire perdre le contrôle de ses nerfs et ainsi faire perdre à la classe un temps consacré au travail. Elle se calma donc et afficha un sourire faussement serein, qui faisait pourtant très bien illusion.
-« Oh ! ... Monsieur Withaker bien sur ! » Avait elle commencé avec un ton à la limite du théâtral accentué par cette tonalité de voix venant d’Espagne particulièrement délicieuse. « Allez y, Allez y, si vous saviez l’appréhension que je ressens, je 'jubile d’avance... » Elle sentit les regards des élèves qui s’étaient transformés en spectateurs fixés sur les deux personnages principaux de la pièce avec attention, presque avides d’action !
Elle continua le fixer avec des yeux brillant de passion et affichant un haussement des lèvres presque invisible exprimant un insoupçonnable ravissement et cachant une certaine nervosité. Celui-ci poursuivit alors sur sa lancée ; « Je voulais savoir si le cours était susceptible d'être plus intéressant que la dernière fois... sinon je préfère autant ne pas me donner la peine d'ouvrir mon livre, et de partir. Il fait beau, et j'ai besoin de prendre le soleil... Vraiment. Regardez. »
…Comment ca intéressant, ses cours étaient toujours intéressants elle se donnait à fond dans son travail ! Elle réalisa qu’elle commençait à s’emballer pour rien, elle s’emballait souvent trop vite s’était sans doute un défaut important chez elle, elle était intelligente mais se laissait parfois trop vite emporter par ses émotions. « Je vous en pris monsieur Withaker, partez si vous êtes prêt à assumer les conséquences de vos actes …» Avait elle commencé avec précipitation. Il se mit à parler de beau temps elle ne lui laissa même pas l’occasion de finir sa phrase qu’elle poursuivit « Faites moi donc perdre mon temps… »
Elle fut perturbée ; son regard perplexe et surpris exprimait surtout de la consternation, sa phrase fut interrompue lorsque celui-ci tendit ses deux bras vers elle prenant un air innocent qui manquait extrêmement de naturel et dont son visage n’était absolument pas habituée, elle aurait pu en plaisanter si elle n’avait pas été autant emballé par l’attitude du jeune homme, cet air était là que pour la narguer. D’ailleurs, le fait que son trouble eut apparut ouvertement devant tout les autres élèves l’avait encore plus énervé, elle sentait son sang arriver à ébullition et imaginer la satisfaction que cela pouvait lui procurer la fit refroidir et lui fit reprendre l’apparence de reine des glaces qu’elle s’était attribué depuis ses derniers temps mais son naturel passionnée revenait toujours au galop, et le feu faisais fondre la glace tandis que son cœur meurtri se recouvrait à tout occasion de ce nouvel abris ou carapace glaciale. Elle reprit alors sur un ton ferme et dur qui signifiait qu’elle ne serait pas plus patiente avec lui désormais et que la reine des glaces allait sanctionner durement !
« …Faites moi perdre mon temps mais vous n’imaginez pas la largeur de temps ou je pourrais ensoleiller vos journées lorsque vous serez en retenue avec moi, tandis que vos camardes savourerons leurs derniers jours au château. » Le temps resta suspendu un court instant alors qu’elle fixait un regard sec sur le jeune homme qui la défiait. Elle soupira et ajouta à fin de mettre fin au spectacle.
« Bon ça suffit , mr withaker. » Elle haussa la voix à l’adresse de tous… « Page 254, on a suffisamment perdu de temps ! » Elle retourna s’assoir à son bureau et s’efforça d’oublier la présence de l’élève perturbateur.
Elle avait même réussit à ressentir de la pitié à son égard… Pour la peine qu’il s’auto-infligeait en agissant de la sorte, de l’esprit bornée et égarée qu’il imaginait supérieur. Il y avait chez lui un refus qui était opposé à ce que son intelligence lui suggérait et ce refus ne faisait que le pousser de plus en plus vers le ravin.
-Le « Oui vous...» qu’il avait ajouté par la suite, la fit bouillonner un bref instant tant le ton de sa voix était hautain et irrespectueux, néanmoins elle ne laissa chose paraitre de son trouble, si ce n’est un petit tic nerveux qui eut vite fait de disparaitre. Elle savait que tout cela n’avait d’autre but que de la provoquer et lui faire perdre le contrôle de ses nerfs et ainsi faire perdre à la classe un temps consacré au travail. Elle se calma donc et afficha un sourire faussement serein, qui faisait pourtant très bien illusion.
-« Oh ! ... Monsieur Withaker bien sur ! » Avait elle commencé avec un ton à la limite du théâtral accentué par cette tonalité de voix venant d’Espagne particulièrement délicieuse. « Allez y, Allez y, si vous saviez l’appréhension que je ressens, je 'jubile d’avance... » Elle sentit les regards des élèves qui s’étaient transformés en spectateurs fixés sur les deux personnages principaux de la pièce avec attention, presque avides d’action !
Elle continua le fixer avec des yeux brillant de passion et affichant un haussement des lèvres presque invisible exprimant un insoupçonnable ravissement et cachant une certaine nervosité. Celui-ci poursuivit alors sur sa lancée ; « Je voulais savoir si le cours était susceptible d'être plus intéressant que la dernière fois... sinon je préfère autant ne pas me donner la peine d'ouvrir mon livre, et de partir. Il fait beau, et j'ai besoin de prendre le soleil... Vraiment. Regardez. »
…Comment ca intéressant, ses cours étaient toujours intéressants elle se donnait à fond dans son travail ! Elle réalisa qu’elle commençait à s’emballer pour rien, elle s’emballait souvent trop vite s’était sans doute un défaut important chez elle, elle était intelligente mais se laissait parfois trop vite emporter par ses émotions. « Je vous en pris monsieur Withaker, partez si vous êtes prêt à assumer les conséquences de vos actes …» Avait elle commencé avec précipitation. Il se mit à parler de beau temps elle ne lui laissa même pas l’occasion de finir sa phrase qu’elle poursuivit « Faites moi donc perdre mon temps… »
Elle fut perturbée ; son regard perplexe et surpris exprimait surtout de la consternation, sa phrase fut interrompue lorsque celui-ci tendit ses deux bras vers elle prenant un air innocent qui manquait extrêmement de naturel et dont son visage n’était absolument pas habituée, elle aurait pu en plaisanter si elle n’avait pas été autant emballé par l’attitude du jeune homme, cet air était là que pour la narguer. D’ailleurs, le fait que son trouble eut apparut ouvertement devant tout les autres élèves l’avait encore plus énervé, elle sentait son sang arriver à ébullition et imaginer la satisfaction que cela pouvait lui procurer la fit refroidir et lui fit reprendre l’apparence de reine des glaces qu’elle s’était attribué depuis ses derniers temps mais son naturel passionnée revenait toujours au galop, et le feu faisais fondre la glace tandis que son cœur meurtri se recouvrait à tout occasion de ce nouvel abris ou carapace glaciale. Elle reprit alors sur un ton ferme et dur qui signifiait qu’elle ne serait pas plus patiente avec lui désormais et que la reine des glaces allait sanctionner durement !
« …Faites moi perdre mon temps mais vous n’imaginez pas la largeur de temps ou je pourrais ensoleiller vos journées lorsque vous serez en retenue avec moi, tandis que vos camardes savourerons leurs derniers jours au château. » Le temps resta suspendu un court instant alors qu’elle fixait un regard sec sur le jeune homme qui la défiait. Elle soupira et ajouta à fin de mettre fin au spectacle.
« Bon ça suffit , mr withaker. » Elle haussa la voix à l’adresse de tous… « Page 254, on a suffisamment perdu de temps ! » Elle retourna s’assoir à son bureau et s’efforça d’oublier la présence de l’élève perturbateur.
- InvitéInvité
Re: Lorsque feu et glace se recontrent... Ca fait quoi ?
Dim 20 Juin 2010 - 23:45
La mine crispée du professeur et le regard de glace qu'elle me renvoya, ne firent qu'attiser un peu plus ma jubilation malsaine. Plus j'agaçais, plus j'offensais, plus je dérangeais, et plus j'en jouissais, tel un jeu d'une perversion absolue qui ne faisait que refléter le miroir de mon âme déchue et souillée. Pour autant, je n'avais pas de but bien précis à ainsi faire bouillir de rage notre enseignante, je n'avais ni objectif bien calé, ni envie ciblée : elle n'était que la proie d'un désir de lui en faire voir de toutes les couleurs, parce que j'en avais voulu ainsi, parce que sans doute aussi, j'avais saisi la pitié méprisante qu'elle avait eu envers moi. Je la voyais finalement comme incapable de sonder les âmes des personnes l'entourant, logée dans sa carapace de glace et derrière son mur hivernal, refusant de creuser sous la surface des personnalités qu'elle jugeait simplettes alors qu'elles n'en étaient que des plus complexes... J'étais de ces personnes des plus complexes, insondable et inapte à la lecture d'un oeil nu et non entraîné, en conséquence je savais que Miss Ravèl ne me voyait que comme un junkie incompétent, capable seulement de se shooter et de boire jusqu'à plus soif. Pour son manque de lisibilité, pour le pathétique de son jugement, j'avais décidé de lui offrir toute la superbe d'un junkie agaçant et outrecuidant, dans tout mon être princier et bourreau. Puisqu'elle ne voyait en moi qu'un jeune homme stupide et imbu de lui-même, alors je lui en offrirais le spectacle dégradant, et la pauvre petite chose incapable de voir plus loin que le bout de son nez en aurait dès lors pour son argent. En somme je ne m'ouvrais jamais aux personnes qui ne se donnaient guère l'effort de décrypter l'âme humaine, que je trouvais sublime dans toute sa noirceur, et transcendante dans sa complexité : comme une femme aussi belle, pouvait-elle être aveugle à la beauté si cristalline de la psychologie humaine ? C'était une énigme qui attisait mon mépris, nourri de surcroit par la vision qu'elle avait de moi. Parce qu'elle, comme beaucoup d'autres professeurs, me voyait comme un incapable, j'avais décidé de lui rendre la vie infernale et de lui donner le pire de moi-même.
« Faites moi donc perdre mon temps… » fit-elle alors que j'avais à peine achevé ma phrase, ce qui ne manqua pas de laisser se dessiner sur ma mine fière, un sourire à la fois plein d'orgueil et carnassier. Me levant alors, prêt à m'exécuter, je fus rattrapé par la main fine et sèche de ma voisine qui me toisa avec réprimande.
« Ne joue pas à ça. Pense aux examens, et mets ta fierté de côté. »
Sous les paroles sages d'une Felicity outrée et protectrice, je me rassieds alors non sans plisser le nez de frustration, soufflant un soupir glacé avant de poser mes prunelles de braise sur la froideur inerte de la silhouette professorale. Serrant finalement la mâchoire, frustré de ne pouvoir jouer mon coup de théâtre jusqu'au bout, je finis par me déraidir et prendre mes aises avec nonchalance, avant que la voix de Miss Ravèl ne résonne de nouveau dans une teinte hivernale, contrastant avec la chaleur suave de ma propre voix.
« …Faites moi perdre mon temps mais vous n’imaginez pas la largeur de temps ou je pourrais ensoleiller vos journées lorsque vous serez en retenue avec moi, tandis que vos camardes savourerons leurs derniers jours au château. »
« Alors prenez un ticket, je suis overbooké. Les professeurs adorent m'avoir en retenue. Paraît-il que je suis de charmante compagnie... »
Des rires discrets vinrent secouer la classe alors que je l'avisais d'une arrogance sauvage et brute, bien décidé à la pousser à bout. Car je demeurais persuadé que le jeu pouvait aller loin, bien trop loin, et c'était cette marginalité dangereuse qui attisait mon envie perverse de continuer sur ma lancée malsaine dans toute ma splendeur provocante. Mes prunelles acérées et prédatrices ne la quittèrent plus, tandis qu'un sourire charmeur et sournois teintait mes lèvres cerise dans un ultime défi, entre la perversité, la percée de mon charme sombre et dantesque, et la poussée à la voir écoeurée quant à ma personne. Néanmoins la fermeté vint reprendre ses droits dans la voix glacée de l'enseignante.
« Bon ça suffit , mr withaker. »
Certes je n'ignorais pas que mon irrespect allait trop loin, et que je n'étais pas en position de provoquer de la sorte... Loin de là. Mais qu'y pouvais-je si je n'avais jamais eu de limites, si je portais la provocation dans mon sang agité, et que je ne pouvais éviter de défier ceux qui ne me portaient pas dans leurs coeurs. Avec moi, c'était alors tout ou rien : soit je les poussais à m'aimer dans la plus dangereuse des dépendances, soit je les obligeais à me haïr dans une hardiesse sanguine et venimeuse.
« Page 254, on a suffisamment perdu de temps ! »
Les rires discrets estompés, mes camarades de classe se raidirent avant de s'exécuter et d'ouvrir leurs livres docilement. Pour ma part je me contentais de me faire petit prince, poussant le vice jusqu'à seulement poser mon livre sur ma table, à tel point que ce fut ma voisine de table, une Lufkin dépendante de l'autorité hiérarchique, qui ouvrit fébrilement mon livre de peur sans doute de voir notre professeur s'énerver un peu plus. Felicity me chuchota quelque chose d'une voix hésitante et coupée que je n'écoutais pas, mes yeux ambrés se posant sur le chapitre du cours, traitant de créatures dangereuses : les harpies. Un sourire fin se dessina au coin de mes lèvres sensuelles, une nouvelle fois, tandis que je relevais ma tête brune vers notre délicieux professeur aux courbes affriolantes, néanmoins mon regard n'avait rien de lubrique, sinon de provocateur. Et miss Ravèl pouvait dès lors percevoir dans mes prunelles mesquines que j'allais, de nouveau, venir la titiller devant tout le monde. Puisque cette dernière semblait me prendre pour un élève attardé et stupide, je la mettrais donc au défi de répondre à ma question complexe et ardue.
« J'ai une question professeur. Les harpies sont des créatures mythiques pour les moldus, au nombre de quatre si ma mémoire est bonne, et attribuées comme étant les gardiennes du sombre Tartare par les romains... Ou Enfer, si vous préférez. » ajoutais-je par pure provocation, comme pour appuyer sur le fait que mon professeur et moi-même n'avions pas le même niveau de culture. « Le Cerbère quant à lui, est pour les Grecs le gardien du monde des morts. Et l'un comme l'autre sont des créatures magiques qui ne peuvent se cacher des yeux des moldus, contrairement aux sombrals par exemple qui pourtant sont attribués à la mort également. Comment expliquez-vous cela ? Une sorte d'énigme qui nous suggèrerait qu'il existe bien un enfer, pour sorciers et moldus, ou tout simplement qu'il s'agit de créatures assez stupides pour ne même pas savoir se cacher aux yeux de ceux qui n'ont pas de pouvoirs magiques ? Bien sûr je comprendrais, si vous ne savez pas répondre. »
J'arquais les sourcils de ma mine faussement innocente sous le regard étonné de mes camarades soufflés par cette question piquante et d'une logique impressionnante. Ce léger sourire narquois ne me quittait pas, cependant, car j'espérais au fond poser une colle à notre cher enseignant. Puisque je ne pouvais plus jouer la carte de l'arrogance princière, alors je jouerai la provocation autrement.
« Faites moi donc perdre mon temps… » fit-elle alors que j'avais à peine achevé ma phrase, ce qui ne manqua pas de laisser se dessiner sur ma mine fière, un sourire à la fois plein d'orgueil et carnassier. Me levant alors, prêt à m'exécuter, je fus rattrapé par la main fine et sèche de ma voisine qui me toisa avec réprimande.
« Ne joue pas à ça. Pense aux examens, et mets ta fierté de côté. »
Sous les paroles sages d'une Felicity outrée et protectrice, je me rassieds alors non sans plisser le nez de frustration, soufflant un soupir glacé avant de poser mes prunelles de braise sur la froideur inerte de la silhouette professorale. Serrant finalement la mâchoire, frustré de ne pouvoir jouer mon coup de théâtre jusqu'au bout, je finis par me déraidir et prendre mes aises avec nonchalance, avant que la voix de Miss Ravèl ne résonne de nouveau dans une teinte hivernale, contrastant avec la chaleur suave de ma propre voix.
« …Faites moi perdre mon temps mais vous n’imaginez pas la largeur de temps ou je pourrais ensoleiller vos journées lorsque vous serez en retenue avec moi, tandis que vos camardes savourerons leurs derniers jours au château. »
« Alors prenez un ticket, je suis overbooké. Les professeurs adorent m'avoir en retenue. Paraît-il que je suis de charmante compagnie... »
Des rires discrets vinrent secouer la classe alors que je l'avisais d'une arrogance sauvage et brute, bien décidé à la pousser à bout. Car je demeurais persuadé que le jeu pouvait aller loin, bien trop loin, et c'était cette marginalité dangereuse qui attisait mon envie perverse de continuer sur ma lancée malsaine dans toute ma splendeur provocante. Mes prunelles acérées et prédatrices ne la quittèrent plus, tandis qu'un sourire charmeur et sournois teintait mes lèvres cerise dans un ultime défi, entre la perversité, la percée de mon charme sombre et dantesque, et la poussée à la voir écoeurée quant à ma personne. Néanmoins la fermeté vint reprendre ses droits dans la voix glacée de l'enseignante.
« Bon ça suffit , mr withaker. »
Certes je n'ignorais pas que mon irrespect allait trop loin, et que je n'étais pas en position de provoquer de la sorte... Loin de là. Mais qu'y pouvais-je si je n'avais jamais eu de limites, si je portais la provocation dans mon sang agité, et que je ne pouvais éviter de défier ceux qui ne me portaient pas dans leurs coeurs. Avec moi, c'était alors tout ou rien : soit je les poussais à m'aimer dans la plus dangereuse des dépendances, soit je les obligeais à me haïr dans une hardiesse sanguine et venimeuse.
« Page 254, on a suffisamment perdu de temps ! »
Les rires discrets estompés, mes camarades de classe se raidirent avant de s'exécuter et d'ouvrir leurs livres docilement. Pour ma part je me contentais de me faire petit prince, poussant le vice jusqu'à seulement poser mon livre sur ma table, à tel point que ce fut ma voisine de table, une Lufkin dépendante de l'autorité hiérarchique, qui ouvrit fébrilement mon livre de peur sans doute de voir notre professeur s'énerver un peu plus. Felicity me chuchota quelque chose d'une voix hésitante et coupée que je n'écoutais pas, mes yeux ambrés se posant sur le chapitre du cours, traitant de créatures dangereuses : les harpies. Un sourire fin se dessina au coin de mes lèvres sensuelles, une nouvelle fois, tandis que je relevais ma tête brune vers notre délicieux professeur aux courbes affriolantes, néanmoins mon regard n'avait rien de lubrique, sinon de provocateur. Et miss Ravèl pouvait dès lors percevoir dans mes prunelles mesquines que j'allais, de nouveau, venir la titiller devant tout le monde. Puisque cette dernière semblait me prendre pour un élève attardé et stupide, je la mettrais donc au défi de répondre à ma question complexe et ardue.
« J'ai une question professeur. Les harpies sont des créatures mythiques pour les moldus, au nombre de quatre si ma mémoire est bonne, et attribuées comme étant les gardiennes du sombre Tartare par les romains... Ou Enfer, si vous préférez. » ajoutais-je par pure provocation, comme pour appuyer sur le fait que mon professeur et moi-même n'avions pas le même niveau de culture. « Le Cerbère quant à lui, est pour les Grecs le gardien du monde des morts. Et l'un comme l'autre sont des créatures magiques qui ne peuvent se cacher des yeux des moldus, contrairement aux sombrals par exemple qui pourtant sont attribués à la mort également. Comment expliquez-vous cela ? Une sorte d'énigme qui nous suggèrerait qu'il existe bien un enfer, pour sorciers et moldus, ou tout simplement qu'il s'agit de créatures assez stupides pour ne même pas savoir se cacher aux yeux de ceux qui n'ont pas de pouvoirs magiques ? Bien sûr je comprendrais, si vous ne savez pas répondre. »
J'arquais les sourcils de ma mine faussement innocente sous le regard étonné de mes camarades soufflés par cette question piquante et d'une logique impressionnante. Ce léger sourire narquois ne me quittait pas, cependant, car j'espérais au fond poser une colle à notre cher enseignant. Puisque je ne pouvais plus jouer la carte de l'arrogance princière, alors je jouerai la provocation autrement.
- InvitéInvité
Re: Lorsque feu et glace se recontrent... Ca fait quoi ?
Mar 22 Juin 2010 - 14:13
Elle regarda le comédien jouer la scène qui devait être le clou du spectacle ; Le grand Lust quittant la salle de classe gonflé par la fierté. mais la main de sa camarade vint rattraper son bras afin de l’empêcher d'agir, interrompant la séquence.
Nalycia trouvait cela surprenant que quelqu’un comme lui puisse avoir autant de groupies supportant son sal caractère, sans doute le caractère tempéré du jeune Withaker les excitait elles. Enfin, sa comédie ne durera surement pas assez longtemps. Il était prévisible qu'un jour il finirait seul, abandonnée dans le monde d’illusion et d’apparences qu’il s’était crée.
Elle ne pouvait tout de même pas ressentir autant de mépris pour un élève, gratuitement ? Pourquoi avait elle prit les choses tant à cœur, peut être parce que ce dernier lui ressemblait d’une certaine manière … Après tout les deux avaient un caractère piquant et un tempérament de feu, les deux étaient arrogants, francs, passionnés, peut être cette passion lui rappelait elle trop ce qu’elle avait été avant et qu’elle était toujours dans le fond, d’ailleurs. Peut être rejetait elle la détresse qu’elle ressentait sur lui de cette manière là.
Elle avait toujours été une sauvageonne dont seul le défunt mari arrivait à réguler les élans fou et encore ! Ce dernier était toujours d’un calme olympien ; oui, s’était sans doute la première caractéristique que tout le monde lui attribuait, il avait la même vision idéaliste de la vie qu’elle et pourtant ils ne partageaient pas le même tempérament. Il avait été l’amour de sa vie et peu de gens avaient la chance de rencontrer cet amour. Il fallait que ce soit à eux qu’on enlève tout cela, il fallait que ça soit sur eux que ça tombe, eux précisément ! Il aurait pu y avoir de l’ironie dans tout cela, si la chose n’avait pas été aussi tragique. Nalycia et Pablo, Pablo et Nalycia étaient le couple parfait ! Ils vivaient comme des ermites dans ce manoir à Valencia, se comprenaient et se passaient d’artifices, vivant simplement et pourtant ce bonheur là, elle l’ignorait à cette période, ne lui appartenait que pour une courte duré, Pablo Ravèl était destiné à quitter ce monde bien trop tôt.
Lui qui lui était nécessaire tant il la complétait. Essayez donc d’imaginer la détresse qu'elle avait put ressentir par la suite.
Quelques jours après le décès de Pablo, elle avait essayé d'évacuer sa peine par des cris des larmes continues, Elle avait un comportement totalement imprévisible et des changements d'humeur perturbants, elle était parfois violente et se montrait totalement froide et blessante. Il lui arrivait même d’avoir des crises qui semblèrent inquiéter son entourage. Quel entourage pourtant ! Une servante, une mère et égoïste et un beau père qui faisait semblant de la connaitre et de compatir, elle était convaincu que leur compassion ne pouvait être que fausse. Quant aux autres, ils avaient quitté sa vie depuis bien longtemps, la seule personne dont elle avait besoin et en qui elle avait une totale confiance avait quitté le monde auquel elle appartenait.
Par la suite elle avait décidé de reprendre sa vie en main mais cette prise en main ne fut que superficielle, elle faisait tout de même preuve d’une certaine volonté d’aller mieux même si le glaçon qu’elle était devenue se complaisait dans sa léthargie et sa froideur, elle se raccrocha donc à ce rôle qui lui avait fait oublier peine et souffrance.
Elle esquissa un faux sourire; « De bonne compagnie… » se répéta elle à voix haute.
Les choses reprirent leurs cours et le calme s’était réinstauré dans la salle de classe, un calme inhabituel s’était répondu dans la salle tel une vague de froid, glaçant tout mouvement et figeant jusqu’au tout petit froissement. Puis quelques pages commencèrent à être feuilletées, quelques chuchotement à être partagés mais cela ne dura pas plus longtemps, elle espérait ne plus avoir à entendre la voix de l’élément perturbateur mais ne fut pas surprise lorsque celui-ci reprit… Évidemment, il ne lâcherait pas l’affaire aussi rapidement, le sang de la belle brune se remit à bouillonner. C’était trop, toute personne normale se serait sérieusement mise en colère à ce stade la, et le fait qu’elle se retienne encore plus, ne faisait que réduire le temps du compte à rebours de la bombe qui allait exploser sous peu, de plus elle n’était pas personne normale faisant face à quelqu’un de normal, les choses étaient donc susceptible de se passer beaucoup plus mal qu'à la normale mais l’énoncé de sa question lui fit ressentir de tout autres sensations, elle resta concentré sur ses mots, il fallait l’avouer sa question avait totalement mit le trouble dans sa tète, d’ailleurs le but de cet esprit malsain était de mettre le trouble dans l’esprit de son professeur et de se satisfaire de son impuissance. Un silence s’étendit durant un court instant…
« Vous êtes vraiment agaçant… Monsieur Withaker» dit elle avec une sorte de sourire-soupir. (xD)
« Oui c’est une question intéressante monsieur Withaker je ne suis pas idéalement placé pour y répondre c’est un fait et je vois bien le but caché de votre question qui vous rend… Sans doute continuez vous à l’ignorez encore plus puéril mais je vais tout de même vous faire part de ma façon de voir que vous trouverez sans doute simplette vous qui êtes en total désaccord avec la simplicité. » Beaucoup de mépris appuyait sa dernière phrase.
Elle ramassa les longues mèches brunes qui étaient posés de manière désordonnée sur l’oval de son visage, les rejeta à l’arrière d’un geste nerveux et poursuivit.
Elle commença tout comme se parlant à elle même...
« Oui… Les harpies sont gardiennes des enfers, tout comme le Cerbère, ils sont visible de nos amis moldus. Les Sombrals quant à eux sont des créatures très intéressantes, à mon avis incomparable avec ces deux dernières, c’est pour cela que je ne ferais pas de comparaison. Vous savez toute créature magique est singulière, ainsi est fait ce monde et dont ignorons beaucoup de choses... N’est ce pas mr Withaker, j’éspère que vous etes d’accord avec moi et que vous sachiez que notre vision est restreinte malgré notre baguette magiques et tout nos autres accessoires ? La question qui sortait du sujet était appuyé et destiné qu'à lui. Faisait preuve de la perte de contrôle du professeur.
Vous trouvez ça un peu facile… D’abord je voudrais vous dire quelque chose qui ne vous intéressera sans doute pas mais peu importe ;
« Les créatures magiques ne sont pas inutiles, elles sont Matière essentielle. Elles sont nécessaire à l’équilibre, dans notre cas il s’agit d’équilibre magique, elles sont pour nous grande source de magie, nous savons tous d'ailleurs que c'est chez elles que nous nous procurons certaines choses nécessaires à la fabrication de nos potions, n’est ce pas leurs poils, leurs peaux ou leurs écailles qui se trouvent dans nos baguettes magiques, Avec quoi nos guérisseurs nous soignent ils donc ? »
-Tout n’est donc qu’un échange de magie, dire que certaines créatures sont inutiles est tout à fait grossier de votre part ! Elles n’ont pas comme rôle d’être intelligentes ou stupides mais sont très importantes … Elles sont ce qu’elles sont appartienne à leur réalité et ont sans doute leur rôle, elles complètent seulement la gigantesque toile de notre existence. » Dit elle presque offusquée, oui ; elle s'emballait vite mais sa sincérité ainsi que son naturel étaient certains.
Elle mit tout de même du temps à rentrer dans le vif du sujet.
« Pourquoi ces créatures sont visible des moldus et des sorciers et d'autres pas je n'ai pas de réponse à vous donner, j’avoue que je n’ai jamais 'eu l’occasion de me pencher sur ce mystère mais comme je vous l’ai dit rien n’es inutile, ce n’est pas une question d’intelligence que ces dernières soient visibles aux moldus et d’autres créatures non ! Peut être est ce pour la raison que vous avez cité, étant donné que cette caractéristique est commune aux gardiens des enfers. Dans ce cas vous devriez sans doute craindre l’Erèbe, mr Withaker. »
« Il faut déjà approcher l’enfer pour voir ses gardiens, certains sorcier l’ont fait, et certains moldus ont également réussit cet exploit, je ne sais de quelle manière, mais disons qu’à cette époque là la magie était exercé de manière bien plus libre, sans doute était il possible que des moldus eurent été capable de suivre une piste quelconque, ce qui est vraiment surprenant. Et puis ses créatures la n’ont pas besoin d’être protégées et cachés aux yeux des moldus contrairement a ce que vous suggérez, étant donné que rare sont les vivant qui arrivent à y pénétrer et surtout que rares sont les âmes qui ressortent de cet enfer. »
« Je n’ai sans doute pas satisfait votre curiosité, de plus je doute que ce soit la curiosité qui vous motive mais je vous ai dit ce que je souhaitais vous dire mr Withaker, maintenant s’il vous plait ne m’interrompez plus pour une question hors sujet. »
La dévotion et la ténacité étaient des caractéristiques profondes de sa personnalité, s'était sans doute la qualité qui faisait d'elle un bon prof', de plus elle ne prenait jamais de faux semblant ni se trimbalait pas une fierté inutile. Aux yeux des élèves les plus attentifs elle était une excellente prof. Quant aux autre...
Nalycia trouvait cela surprenant que quelqu’un comme lui puisse avoir autant de groupies supportant son sal caractère, sans doute le caractère tempéré du jeune Withaker les excitait elles. Enfin, sa comédie ne durera surement pas assez longtemps. Il était prévisible qu'un jour il finirait seul, abandonnée dans le monde d’illusion et d’apparences qu’il s’était crée.
Elle ne pouvait tout de même pas ressentir autant de mépris pour un élève, gratuitement ? Pourquoi avait elle prit les choses tant à cœur, peut être parce que ce dernier lui ressemblait d’une certaine manière … Après tout les deux avaient un caractère piquant et un tempérament de feu, les deux étaient arrogants, francs, passionnés, peut être cette passion lui rappelait elle trop ce qu’elle avait été avant et qu’elle était toujours dans le fond, d’ailleurs. Peut être rejetait elle la détresse qu’elle ressentait sur lui de cette manière là.
Elle avait toujours été une sauvageonne dont seul le défunt mari arrivait à réguler les élans fou et encore ! Ce dernier était toujours d’un calme olympien ; oui, s’était sans doute la première caractéristique que tout le monde lui attribuait, il avait la même vision idéaliste de la vie qu’elle et pourtant ils ne partageaient pas le même tempérament. Il avait été l’amour de sa vie et peu de gens avaient la chance de rencontrer cet amour. Il fallait que ce soit à eux qu’on enlève tout cela, il fallait que ça soit sur eux que ça tombe, eux précisément ! Il aurait pu y avoir de l’ironie dans tout cela, si la chose n’avait pas été aussi tragique. Nalycia et Pablo, Pablo et Nalycia étaient le couple parfait ! Ils vivaient comme des ermites dans ce manoir à Valencia, se comprenaient et se passaient d’artifices, vivant simplement et pourtant ce bonheur là, elle l’ignorait à cette période, ne lui appartenait que pour une courte duré, Pablo Ravèl était destiné à quitter ce monde bien trop tôt.
Lui qui lui était nécessaire tant il la complétait. Essayez donc d’imaginer la détresse qu'elle avait put ressentir par la suite.
Quelques jours après le décès de Pablo, elle avait essayé d'évacuer sa peine par des cris des larmes continues, Elle avait un comportement totalement imprévisible et des changements d'humeur perturbants, elle était parfois violente et se montrait totalement froide et blessante. Il lui arrivait même d’avoir des crises qui semblèrent inquiéter son entourage. Quel entourage pourtant ! Une servante, une mère et égoïste et un beau père qui faisait semblant de la connaitre et de compatir, elle était convaincu que leur compassion ne pouvait être que fausse. Quant aux autres, ils avaient quitté sa vie depuis bien longtemps, la seule personne dont elle avait besoin et en qui elle avait une totale confiance avait quitté le monde auquel elle appartenait.
Par la suite elle avait décidé de reprendre sa vie en main mais cette prise en main ne fut que superficielle, elle faisait tout de même preuve d’une certaine volonté d’aller mieux même si le glaçon qu’elle était devenue se complaisait dans sa léthargie et sa froideur, elle se raccrocha donc à ce rôle qui lui avait fait oublier peine et souffrance.
Elle esquissa un faux sourire; « De bonne compagnie… » se répéta elle à voix haute.
Les choses reprirent leurs cours et le calme s’était réinstauré dans la salle de classe, un calme inhabituel s’était répondu dans la salle tel une vague de froid, glaçant tout mouvement et figeant jusqu’au tout petit froissement. Puis quelques pages commencèrent à être feuilletées, quelques chuchotement à être partagés mais cela ne dura pas plus longtemps, elle espérait ne plus avoir à entendre la voix de l’élément perturbateur mais ne fut pas surprise lorsque celui-ci reprit… Évidemment, il ne lâcherait pas l’affaire aussi rapidement, le sang de la belle brune se remit à bouillonner. C’était trop, toute personne normale se serait sérieusement mise en colère à ce stade la, et le fait qu’elle se retienne encore plus, ne faisait que réduire le temps du compte à rebours de la bombe qui allait exploser sous peu, de plus elle n’était pas personne normale faisant face à quelqu’un de normal, les choses étaient donc susceptible de se passer beaucoup plus mal qu'à la normale mais l’énoncé de sa question lui fit ressentir de tout autres sensations, elle resta concentré sur ses mots, il fallait l’avouer sa question avait totalement mit le trouble dans sa tète, d’ailleurs le but de cet esprit malsain était de mettre le trouble dans l’esprit de son professeur et de se satisfaire de son impuissance. Un silence s’étendit durant un court instant…
« Vous êtes vraiment agaçant… Monsieur Withaker» dit elle avec une sorte de sourire-soupir. (xD)
« Oui c’est une question intéressante monsieur Withaker je ne suis pas idéalement placé pour y répondre c’est un fait et je vois bien le but caché de votre question qui vous rend… Sans doute continuez vous à l’ignorez encore plus puéril mais je vais tout de même vous faire part de ma façon de voir que vous trouverez sans doute simplette vous qui êtes en total désaccord avec la simplicité. » Beaucoup de mépris appuyait sa dernière phrase.
Elle ramassa les longues mèches brunes qui étaient posés de manière désordonnée sur l’oval de son visage, les rejeta à l’arrière d’un geste nerveux et poursuivit.
Elle commença tout comme se parlant à elle même...
« Oui… Les harpies sont gardiennes des enfers, tout comme le Cerbère, ils sont visible de nos amis moldus. Les Sombrals quant à eux sont des créatures très intéressantes, à mon avis incomparable avec ces deux dernières, c’est pour cela que je ne ferais pas de comparaison. Vous savez toute créature magique est singulière, ainsi est fait ce monde et dont ignorons beaucoup de choses... N’est ce pas mr Withaker, j’éspère que vous etes d’accord avec moi et que vous sachiez que notre vision est restreinte malgré notre baguette magiques et tout nos autres accessoires ? La question qui sortait du sujet était appuyé et destiné qu'à lui. Faisait preuve de la perte de contrôle du professeur.
Vous trouvez ça un peu facile… D’abord je voudrais vous dire quelque chose qui ne vous intéressera sans doute pas mais peu importe ;
« Les créatures magiques ne sont pas inutiles, elles sont Matière essentielle. Elles sont nécessaire à l’équilibre, dans notre cas il s’agit d’équilibre magique, elles sont pour nous grande source de magie, nous savons tous d'ailleurs que c'est chez elles que nous nous procurons certaines choses nécessaires à la fabrication de nos potions, n’est ce pas leurs poils, leurs peaux ou leurs écailles qui se trouvent dans nos baguettes magiques, Avec quoi nos guérisseurs nous soignent ils donc ? »
-Tout n’est donc qu’un échange de magie, dire que certaines créatures sont inutiles est tout à fait grossier de votre part ! Elles n’ont pas comme rôle d’être intelligentes ou stupides mais sont très importantes … Elles sont ce qu’elles sont appartienne à leur réalité et ont sans doute leur rôle, elles complètent seulement la gigantesque toile de notre existence. » Dit elle presque offusquée, oui ; elle s'emballait vite mais sa sincérité ainsi que son naturel étaient certains.
Elle mit tout de même du temps à rentrer dans le vif du sujet.
« Pourquoi ces créatures sont visible des moldus et des sorciers et d'autres pas je n'ai pas de réponse à vous donner, j’avoue que je n’ai jamais 'eu l’occasion de me pencher sur ce mystère mais comme je vous l’ai dit rien n’es inutile, ce n’est pas une question d’intelligence que ces dernières soient visibles aux moldus et d’autres créatures non ! Peut être est ce pour la raison que vous avez cité, étant donné que cette caractéristique est commune aux gardiens des enfers. Dans ce cas vous devriez sans doute craindre l’Erèbe, mr Withaker. »
« Il faut déjà approcher l’enfer pour voir ses gardiens, certains sorcier l’ont fait, et certains moldus ont également réussit cet exploit, je ne sais de quelle manière, mais disons qu’à cette époque là la magie était exercé de manière bien plus libre, sans doute était il possible que des moldus eurent été capable de suivre une piste quelconque, ce qui est vraiment surprenant. Et puis ses créatures la n’ont pas besoin d’être protégées et cachés aux yeux des moldus contrairement a ce que vous suggérez, étant donné que rare sont les vivant qui arrivent à y pénétrer et surtout que rares sont les âmes qui ressortent de cet enfer. »
« Je n’ai sans doute pas satisfait votre curiosité, de plus je doute que ce soit la curiosité qui vous motive mais je vous ai dit ce que je souhaitais vous dire mr Withaker, maintenant s’il vous plait ne m’interrompez plus pour une question hors sujet. »
La dévotion et la ténacité étaient des caractéristiques profondes de sa personnalité, s'était sans doute la qualité qui faisait d'elle un bon prof', de plus elle ne prenait jamais de faux semblant ni se trimbalait pas une fierté inutile. Aux yeux des élèves les plus attentifs elle était une excellente prof. Quant aux autre...
- Spoiler:
- Pu***n ! Ce que c'est long =O...
Avec tout le baratin que j'ai fais aussi...
- InvitéInvité
Re: Lorsque feu et glace se recontrent... Ca fait quoi ?
Mar 22 Juin 2010 - 17:31
« Vous êtes vraiment agaçant… Monsieur Withaker. »
Oh très certainement, sans doute même... Dans le fond, je l'espérais. Je ne pouvais donner de véritables explications quant à cette jouissance malsaine d'exaspérer les autres et de les pousser à bout, peut-être était-ce sans doute dans l'optique naïve et désespérée de me sentir vivant, d'exister aux yeux des autres, d'être pris en considération même s'il fallait pour cela pourrir leurs coeurs et les pousser à me haïr. Perdu et troublé, je n'ignorais pas que tôt ou tard je finirais seul, que la tendre illusion de mes substances hallucinogènes bien aimées, que mon insolence rude et envoutante, que mon monde mis en piédestal d'une arrogance monstre, finiraient par s'écrouler pour me faire découvrir l'amère réalité. J'attendais d'un jour à l'autre l'effondrement de mon univers dans lequel je me complaisais, j'ignorais cependant quand viendrait l'heure de mon Jugement Dernier : ce que je n'ignorais pas, c'était qu'alors je me retrouverais seul dans les affres ténébreuses de mon propre trouble. Peut-être était-ce donc pour cela qu'il me fallait attirer l'attention, dans cette envie sournoise qu'on parle de moi en bien ou en mal, qu'on m'admire, qu'on m'envie, qu'on me désire, qu'on me haïsse... Je portais en étendard une âme mutilée et blessée, et pour mieux supporter ma douleur, je la reportais sur les autres en les attaquant sournoisement. C'est mesquin, je vous l'accorde, mais je n'avais jamais prétendu à être un prince charmant, mais plutôt un prince déchu. J'esquissais donc un sourire ravageur et sournois quant aux paroles du professeur, les accueillant comme un compliment alors que beaucoup l'auraient mal pris : plus je l'agaçais, et plus je jubilais. J'attendais finalement que miss Ravèl ne bloque face à ma question aiguisée, qu'elle se fige et demeure sans voix ; l'espace d'une demi-seconde m'aurait suffit pour savourer ma victoire. Malgré tout, malgré son regard perdu et agité que je soutenais de l'alcôve pénétrante de mes yeux ténébreux, cette dernière ne semblait pas vouloir se laisser faire, et se lança dans un discours qui souffla l'assemblée générale. Si au début du monologue de notre enseignante, j'esquissais un sourire satisfait et narquois, conscient qu'elle ne répondait pas à ma question, mon rictus s'effaça de mes lèvres désirables au fur et à mesure qu'elle apportait quelques réponses étonnamment bien tournées et intéressantes. Face à ses paroles affirmées, au pragmatisme et à l'intelligence dont elle fit preuve, mon regard noir se durcit peu à peu alors que je fronçais les sourcils : je l'avais sous-estimée, moi qui pensais que jamais, elle ne trouverait la réponse. Je ne regardais pas même mes camarades qui, le souffle court, se toisèrent avec étonnement devant notre échange des plus incongrus, comme si nous employions un vocabulaire ainsi que des idéaux qu'ils ne pouvaient pas saisir. Qu'à cela ne tienne, dans mon esprit de petit prince arrogant, il n'y avait plus dans cette classe qu'elle et moi : bien décidé à pousser miss Ravèl à bout, alors même qu'elle demeurait de marbre, je n'abandonnais pas ma mission mesquine bien au contraire.
« Je n’ai sans doute pas satisfait votre curiosité, de plus je doute que ce soit la curiosité qui vous motive mais je vous ai dit ce que je souhaitais vous dire mr Withaker, maintenant s’il vous plait ne m’interrompez plus pour une question hors sujet. »
Mes yeux pénétrants et mauvais toisèrent la silhouette gracile de notre professeur avec force, dissimulant ma mauvaise foi et mon agacement virulent. La mâchoire serrée, dans un tic qui ne me quittait jamais chaque fois que je sentais la colère prendre peu à peu possession de mon corps soumis à l'impulsion de mon âme lunatique, je ne quittais plus l'enseignante de mes yeux sombres avant de reprendre doucement mon arrogance retrouvée. Je me redressais alors dans toute ma superbe, un coude nonchalamment posé sur le dossier de ma chaise, tandis que dans une dernière offensive amusée et mesquine, je m'élançais dans une question volontairement hors-sujet.
« Je me demandais... » Et ma voix suave et sensuelle de s'élever, d'une teinte envoûtante tant le grave de mon timbre se faisait voluptueux et murmure lascif qui attira le regard de mes camarades. « ... Enfin, mes camarades et moi nous nous demandions, pourquoi tout le monde vous appelle 'la reine de glace' ? Toujours froide, toujours cassante, jamais franchement sympathique. Très intelligente ceci dit et je vous dis chapeau bas pour votre réponse très intéressante... » continuais-je d'une arrogance royale et déplacée, « ... mais vous êtes sûre que votre vocation est celle d'être professeur ? Vous avez l'air d'en vouloir à tout le monde, toujours, tout le temps, à en crever... Un vague à l'âme, le blues de la blasée de la vie... Je ne sais pas, aidez-moi, je me sens perdu. » fis-je alors non sans arquer les sourcils, un bref rire étouffé dans un souffle alors que je jouais malgré elle, et devant tout le monde, aux psychologues pour mieux tenter un peu plus l'humiliation.
Oh très certainement, sans doute même... Dans le fond, je l'espérais. Je ne pouvais donner de véritables explications quant à cette jouissance malsaine d'exaspérer les autres et de les pousser à bout, peut-être était-ce sans doute dans l'optique naïve et désespérée de me sentir vivant, d'exister aux yeux des autres, d'être pris en considération même s'il fallait pour cela pourrir leurs coeurs et les pousser à me haïr. Perdu et troublé, je n'ignorais pas que tôt ou tard je finirais seul, que la tendre illusion de mes substances hallucinogènes bien aimées, que mon insolence rude et envoutante, que mon monde mis en piédestal d'une arrogance monstre, finiraient par s'écrouler pour me faire découvrir l'amère réalité. J'attendais d'un jour à l'autre l'effondrement de mon univers dans lequel je me complaisais, j'ignorais cependant quand viendrait l'heure de mon Jugement Dernier : ce que je n'ignorais pas, c'était qu'alors je me retrouverais seul dans les affres ténébreuses de mon propre trouble. Peut-être était-ce donc pour cela qu'il me fallait attirer l'attention, dans cette envie sournoise qu'on parle de moi en bien ou en mal, qu'on m'admire, qu'on m'envie, qu'on me désire, qu'on me haïsse... Je portais en étendard une âme mutilée et blessée, et pour mieux supporter ma douleur, je la reportais sur les autres en les attaquant sournoisement. C'est mesquin, je vous l'accorde, mais je n'avais jamais prétendu à être un prince charmant, mais plutôt un prince déchu. J'esquissais donc un sourire ravageur et sournois quant aux paroles du professeur, les accueillant comme un compliment alors que beaucoup l'auraient mal pris : plus je l'agaçais, et plus je jubilais. J'attendais finalement que miss Ravèl ne bloque face à ma question aiguisée, qu'elle se fige et demeure sans voix ; l'espace d'une demi-seconde m'aurait suffit pour savourer ma victoire. Malgré tout, malgré son regard perdu et agité que je soutenais de l'alcôve pénétrante de mes yeux ténébreux, cette dernière ne semblait pas vouloir se laisser faire, et se lança dans un discours qui souffla l'assemblée générale. Si au début du monologue de notre enseignante, j'esquissais un sourire satisfait et narquois, conscient qu'elle ne répondait pas à ma question, mon rictus s'effaça de mes lèvres désirables au fur et à mesure qu'elle apportait quelques réponses étonnamment bien tournées et intéressantes. Face à ses paroles affirmées, au pragmatisme et à l'intelligence dont elle fit preuve, mon regard noir se durcit peu à peu alors que je fronçais les sourcils : je l'avais sous-estimée, moi qui pensais que jamais, elle ne trouverait la réponse. Je ne regardais pas même mes camarades qui, le souffle court, se toisèrent avec étonnement devant notre échange des plus incongrus, comme si nous employions un vocabulaire ainsi que des idéaux qu'ils ne pouvaient pas saisir. Qu'à cela ne tienne, dans mon esprit de petit prince arrogant, il n'y avait plus dans cette classe qu'elle et moi : bien décidé à pousser miss Ravèl à bout, alors même qu'elle demeurait de marbre, je n'abandonnais pas ma mission mesquine bien au contraire.
« Je n’ai sans doute pas satisfait votre curiosité, de plus je doute que ce soit la curiosité qui vous motive mais je vous ai dit ce que je souhaitais vous dire mr Withaker, maintenant s’il vous plait ne m’interrompez plus pour une question hors sujet. »
Mes yeux pénétrants et mauvais toisèrent la silhouette gracile de notre professeur avec force, dissimulant ma mauvaise foi et mon agacement virulent. La mâchoire serrée, dans un tic qui ne me quittait jamais chaque fois que je sentais la colère prendre peu à peu possession de mon corps soumis à l'impulsion de mon âme lunatique, je ne quittais plus l'enseignante de mes yeux sombres avant de reprendre doucement mon arrogance retrouvée. Je me redressais alors dans toute ma superbe, un coude nonchalamment posé sur le dossier de ma chaise, tandis que dans une dernière offensive amusée et mesquine, je m'élançais dans une question volontairement hors-sujet.
« Je me demandais... » Et ma voix suave et sensuelle de s'élever, d'une teinte envoûtante tant le grave de mon timbre se faisait voluptueux et murmure lascif qui attira le regard de mes camarades. « ... Enfin, mes camarades et moi nous nous demandions, pourquoi tout le monde vous appelle 'la reine de glace' ? Toujours froide, toujours cassante, jamais franchement sympathique. Très intelligente ceci dit et je vous dis chapeau bas pour votre réponse très intéressante... » continuais-je d'une arrogance royale et déplacée, « ... mais vous êtes sûre que votre vocation est celle d'être professeur ? Vous avez l'air d'en vouloir à tout le monde, toujours, tout le temps, à en crever... Un vague à l'âme, le blues de la blasée de la vie... Je ne sais pas, aidez-moi, je me sens perdu. » fis-je alors non sans arquer les sourcils, un bref rire étouffé dans un souffle alors que je jouais malgré elle, et devant tout le monde, aux psychologues pour mieux tenter un peu plus l'humiliation.
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Re: Lorsque feu et glace se recontrent... Ca fait quoi ?
Mer 23 Juin 2010 - 22:06
Un regard brulant imprégné de mauvais sentiments s’était posé sur elle, regard qu’elle défia du siens ; insistant et froid, pour ne rien laisser paraitre du trouble qu’il lui provoquait, trouble qui aurait été flagrant si elle en avait détourné le regard mais elle ne put maintenir son emprise sur celui qui l’opposait, qui était bien trop méprisant et attisé par une force appelée colère. Elle ne dit rien. Détourna simplement de la manière la plus fière dont elle était capable son attention de son emprise, essayant de ne laisser rien paraitre de son tourment, un tourment oui, car ce regard la perturbait tout ses sens.
Reprenant conscience des lieux, elle réalisa que ses élèves dirigeaient leurs faces égares du professeur à l’élève sans oser dire un mot. L’atmosphère n’eut même pas le temps de se réchauffer et le fond sonore de se réinstaurer que retentit de nouveau la voix de Withaker, cette voix qui avait le don de se faufiler dans ses organes de manières destructive. Ses battement de cœur s’accélèrent, ses mains tremblantes devinrent incontrôlables et sa respiration quand à elle se fit difficile ; sa gorge étant serré par cette tention qui l’habitait. Elle avait de plus en plus de mal à cacher son émotion, à jouer son rôle de dame des glaces… Que ses paroles soient provocation ou sincères interrogation n’était plus à comprendre, son corps lui ne voulait plus comprendre, cela n’avait pas d’importance de satisfaire ou non ses désirs ou de le mettre en joie. Ses impulsions à elles disaient qu’il ne serait pas satisfait de ce qui suivrait d’ailleurs elle ne disait rien du tout, seule la colère lui dictait ses mots. Lui criait de la laisser prendre les choses en main.
Elle exerçait une forte pression de la main droite sur sa baguette magique, baguette magique qu’elle avait reprit 5 secondes plus tôt, de manière instinctive après avoir fait face aux regards arrogants et méprisants de son élève.
Lust Withaker la mettait hors d’elle, les derniers mots qu’elle avait prononcés avec fermeté et sévérité auraient suffit à faire taire n’importe quel autre élève mais le jeune Withaker, lui s’obstinait, espérant que celle-ci s’incline. Il la connaissait trop peu et ignorait donc que les impulsions de son professeur n’avaient pas de limites, autant elle pouvait se montrer sage en situation de repos, autant elle était capable d’apparaitre sous la forme d’une vrai furie lorsqu’elle était contrariée.
Lorsque sa voix retenti elle ne prit même pas la peine de le regarder en face, sentant que le faire ne ferait qu’aggraver les choses mais cela ne donna que plus d’assurance à ses mots.
Il se permettait d’aller bien trop loin. Lui aussi n’avait donc pas de limites ? Rien ne freinait son audace. Elle n’avait jamais expérimenté de situation pareille. Ce n’était pas surtout le contenu de ses phrases qui la blessait, ses mots étaient futile, inutiles et sans intérêt à ses yeux. Elle aurait put répliquer par d’autres réponses incisives, lui rendre la pareille mais elle n’en avait plus la force, elle était lassée de ses puérilités, poursuivre ce jeu qui l’amusait plus ne lui plaisait pas du tout. En particulier maintenant qu’elle perdait le contrôle, cet imbécile lui avait fait perdre beaucoup trop de temps, il fallait sévir.
« Vous dépassez les bornes mr Withaker » Dit elle sur un ton de voix totalement différent de l’habituel, amplifié par une forte émotion qu’elle n’aurait jamais exceptée. « Peut être est ce vous… » S’était elle préparé à répliquer lorsqu’elle sentit les regards de ses élèves se figer sur elle, des regards choqués, hébétés. Ses yeux s’étaient mit à perler sans même qu’elle ne s’en rende compte.
Ses yeux en détresse se posèrent sur lui. Son visage ferme et figé et la grimace sur ses lèvres exprimaient le profond mépris qu’elle ressentait à l’égard de son élève, mépris qui se mélangeait au bouillon de sa rage. Ses yeux scintillaient d’émotion, quel fut donc l’instant ou elle perdit tout contrôle ? Elle ne le savait pas, peut être était ce rire que le jeune homme avait laissé échappé qui fit déborder le chaudron. Sans doute. Totalement égarée, elle ferma les yeux afin d’empêcher ses larmes de glisser sur ses joues, larmes qu’elle put retenir. Après avoir repris son souffle, d’un ton de voix vif et acerbe et du calme qui précédait la tempête, elle prononça ses mots :
« Sortez mr Withaker… » N’observant aucune réaction… « LOUST SORTEZ ! » Hurla elle, dévoilant sa colère. En parallèle, sa baguette tenue de sa main tremblantes s’éleva pour lui désigner la porte de sorti et dans un mouvement rapide, brisa les bocaux qui se trouvait disposés sur des sortes d’étagères qui s’alignaient le long du mur. Elle ignorait totalement ses spectateurs et les sursauts de certains.
Elle ne savait plus que faire, se pinça fortement la lèvre inférieure, sa main passa nerveusement dans ses cheveux noirs, elle s’agitait nerveusement dans un périmètre d’à peine un maitre carré. Ne sachant si le jeune homme s’était appliqué ou non. Elle releva la tète, il avait disparu de sa place, elle dut donc faire face aux regards perdus de ses élèves qui creusèrent encore plus le mal en elle. Il avait donc réussit à l’humilier et s’en délectait sans doute, elle s’imagina le sourire narquois tordant ses lèvres. L’agitation qui l’habitait prouvait que ce n’était pas fini et que le pire était à venir. Elle poursuivit donc l’élève sortis de classe à peine 10 seconde plus tôt, dix seconde qui dans ses situation la semblait être une éternité.
« Crétino… » Murmura elle inspirée de mépris.
Sous les cliquetis de ses talons haut elle quitta précipitamment la salle de classe. Son regard ne tarda pas à s’arrêter sur la silhouette du jeune homme.
Reprenant conscience des lieux, elle réalisa que ses élèves dirigeaient leurs faces égares du professeur à l’élève sans oser dire un mot. L’atmosphère n’eut même pas le temps de se réchauffer et le fond sonore de se réinstaurer que retentit de nouveau la voix de Withaker, cette voix qui avait le don de se faufiler dans ses organes de manières destructive. Ses battement de cœur s’accélèrent, ses mains tremblantes devinrent incontrôlables et sa respiration quand à elle se fit difficile ; sa gorge étant serré par cette tention qui l’habitait. Elle avait de plus en plus de mal à cacher son émotion, à jouer son rôle de dame des glaces… Que ses paroles soient provocation ou sincères interrogation n’était plus à comprendre, son corps lui ne voulait plus comprendre, cela n’avait pas d’importance de satisfaire ou non ses désirs ou de le mettre en joie. Ses impulsions à elles disaient qu’il ne serait pas satisfait de ce qui suivrait d’ailleurs elle ne disait rien du tout, seule la colère lui dictait ses mots. Lui criait de la laisser prendre les choses en main.
Elle exerçait une forte pression de la main droite sur sa baguette magique, baguette magique qu’elle avait reprit 5 secondes plus tôt, de manière instinctive après avoir fait face aux regards arrogants et méprisants de son élève.
Lust Withaker la mettait hors d’elle, les derniers mots qu’elle avait prononcés avec fermeté et sévérité auraient suffit à faire taire n’importe quel autre élève mais le jeune Withaker, lui s’obstinait, espérant que celle-ci s’incline. Il la connaissait trop peu et ignorait donc que les impulsions de son professeur n’avaient pas de limites, autant elle pouvait se montrer sage en situation de repos, autant elle était capable d’apparaitre sous la forme d’une vrai furie lorsqu’elle était contrariée.
Lorsque sa voix retenti elle ne prit même pas la peine de le regarder en face, sentant que le faire ne ferait qu’aggraver les choses mais cela ne donna que plus d’assurance à ses mots.
Il se permettait d’aller bien trop loin. Lui aussi n’avait donc pas de limites ? Rien ne freinait son audace. Elle n’avait jamais expérimenté de situation pareille. Ce n’était pas surtout le contenu de ses phrases qui la blessait, ses mots étaient futile, inutiles et sans intérêt à ses yeux. Elle aurait put répliquer par d’autres réponses incisives, lui rendre la pareille mais elle n’en avait plus la force, elle était lassée de ses puérilités, poursuivre ce jeu qui l’amusait plus ne lui plaisait pas du tout. En particulier maintenant qu’elle perdait le contrôle, cet imbécile lui avait fait perdre beaucoup trop de temps, il fallait sévir.
« Vous dépassez les bornes mr Withaker » Dit elle sur un ton de voix totalement différent de l’habituel, amplifié par une forte émotion qu’elle n’aurait jamais exceptée. « Peut être est ce vous… » S’était elle préparé à répliquer lorsqu’elle sentit les regards de ses élèves se figer sur elle, des regards choqués, hébétés. Ses yeux s’étaient mit à perler sans même qu’elle ne s’en rende compte.
Ses yeux en détresse se posèrent sur lui. Son visage ferme et figé et la grimace sur ses lèvres exprimaient le profond mépris qu’elle ressentait à l’égard de son élève, mépris qui se mélangeait au bouillon de sa rage. Ses yeux scintillaient d’émotion, quel fut donc l’instant ou elle perdit tout contrôle ? Elle ne le savait pas, peut être était ce rire que le jeune homme avait laissé échappé qui fit déborder le chaudron. Sans doute. Totalement égarée, elle ferma les yeux afin d’empêcher ses larmes de glisser sur ses joues, larmes qu’elle put retenir. Après avoir repris son souffle, d’un ton de voix vif et acerbe et du calme qui précédait la tempête, elle prononça ses mots :
« Sortez mr Withaker… » N’observant aucune réaction… « LOUST SORTEZ ! » Hurla elle, dévoilant sa colère. En parallèle, sa baguette tenue de sa main tremblantes s’éleva pour lui désigner la porte de sorti et dans un mouvement rapide, brisa les bocaux qui se trouvait disposés sur des sortes d’étagères qui s’alignaient le long du mur. Elle ignorait totalement ses spectateurs et les sursauts de certains.
Elle ne savait plus que faire, se pinça fortement la lèvre inférieure, sa main passa nerveusement dans ses cheveux noirs, elle s’agitait nerveusement dans un périmètre d’à peine un maitre carré. Ne sachant si le jeune homme s’était appliqué ou non. Elle releva la tète, il avait disparu de sa place, elle dut donc faire face aux regards perdus de ses élèves qui creusèrent encore plus le mal en elle. Il avait donc réussit à l’humilier et s’en délectait sans doute, elle s’imagina le sourire narquois tordant ses lèvres. L’agitation qui l’habitait prouvait que ce n’était pas fini et que le pire était à venir. Elle poursuivit donc l’élève sortis de classe à peine 10 seconde plus tôt, dix seconde qui dans ses situation la semblait être une éternité.
« Crétino… » Murmura elle inspirée de mépris.
Sous les cliquetis de ses talons haut elle quitta précipitamment la salle de classe. Son regard ne tarda pas à s’arrêter sur la silhouette du jeune homme.
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Re: Lorsque feu et glace se recontrent... Ca fait quoi ?
Ven 25 Juin 2010 - 16:08
Le mépris que j'inspirais à cette femme devait être conséquent et sans limite pour qu'elle ne m'adresse ainsi un regard emprunt d'une férocité aussi haineuse. Bien sûr que j'avais déjà poussé à bout nombre de mes professeurs, les bulletins scolaires de mon passage à Poudlard ne tarissaient pas 'd'éloges' sur ma capacité à jouer avec les nerfs de mes enseignants lorsque j'estimais que ces derniers ne méritaient pas mieux. J'étais pourtant, et paradoxalement, un étudiant respectueux, conscient que le respect allait dans les deux sens, je ne me faisais pas toujours aussi monstre d'insolence envers les 'supérieurs hiérarchiques'. J'étais seulement invivable avec ceux qui éprouvaient pour moi un mépris viscéral et maladif, leur rendant la monnaie de leur pièce et les haïssant avec fougue : en somme, si je sentais qu'une once de respect était mutuel, alors je laissais l'enseignant tranquille, quitte à m'endormir sur mon livre barbant durant les cours, mais si le professeur en question ne pouvait pas me voir en peinture, je l'aidais dans ce sens en le faisant me détester d'avantage. Curieuse façon de tester l'être humain certes, mais absolument fascinante. Ainsi lorsque les beaux yeux noirs de notre charmante professeur à l'accent chantant vinrent s'humidifier de perles salées, la rendant plus magnifique encore dans toute cette fragilité que j'avais provoqué en elle, je reçus autant de regards amusés de mes camarades Grymm que d'oeillades courroucées des étudiants des autres Maisons qui trouvaient mon attitude honteuse et déplacée. Je faisais pleurer une femme, mais en plus cette dernière était notre professeur et demeurait d'un charisme sans égal. Quel coeur de pierre devais-je avoir pour conserver mon sourire arrogant et jouissif tandis que Miss Ravèl, au bord des larmes, était alors si belle et démunie dans sa détresse. Humidifiant brièvement mes lèvres d'une langue rapide, je ne pus m'empêcher d'élargir mon sourire pervers et amusé, tandis que mes prunelles pénétrantes ne quittaient plus le regard brillant de larmes de la demoiselle au fort tempérament : effectivement je n'avais pas de coeur, du moins cela ne me touchait pas. Mais il semblait que j'avais alors effleuré un point sensible, l'endroit où cela faisait terriblement mal, car la Reine de Glace s'était muée en une toute petite chose tremblante devant son étudiant.
« Sortez mr Withaker… » Aucun geste ne vint confirmer que j'allais obéir à ses ordres : je me sentais nettement en position de force, et d'un port de tête princier, d'une moue arrogante et écoeurante d'outrecuidance pure, je relevais mon regard cynique plongé dans le sien. Mon sourire à la fois charmeur et dédaigneux ne quitta pas mes lèvres carmins, tandis que je jubilais intérieurement de sa position de faiblesse. Oh que oui, j'avais toujours aimé dominer ; ce qui se ressentait bien trop souvent dans la perversité de mes mots crus, de mes regards dévorants, de mes gestes lubriques. Mais plus encore, j'aimais contrôler les situations... Aujourd'hui c'était moi, le centre de cette pièce de théâtre, et j'avais décidé de comment se terminerait le cours : par ma victoire écrasante sur la faiblesse de la jolie professeur. « LOUST SORTEZ ! »
Mes prunelles ambrées ne daignèrent pas se détacher du visage de Miss Ravèl, quand bien même je sentais sur moi tant de regards, autant admiratifs que dégoûtés : dieu que je me sentais dans mon élément, dieu que je jouissais de la détresse de cette femme, me nourrissant de sa souffrance avec délice pour mieux irradier d'une force brute et charismatique... Non finalement, je me sentais bien ici, à ma place et à mes aises de petit prince se faisant bourreau, ne voulant pas même aider la princesse à sortir de cette fosse aux lions. Ne cillant pas, ce fut finalement un léger coup de coude de ma voisine, qui sursauta d'une peur légère sous les bocaux ayant explosé sous la colère de notre enseignante, qui me souffla avec crainte de partir... Sentant nombre de regards oppressants sur ma propre personne, j'eus une moue arrogante et princière comme je me levais finalement, sous les quelques chuchotements de mes camarades dont je n'ignorais pas les propos. Inutile d'être un génie pour comprendre ce qu'ils pensaient : 'Lust va bien trop loin' , 'Pourquoi ne l'a-t-on pas encore renvoyé' , 'Qu'est-ce qu'il a contre la professeur ?'. Mon sourire cynique et arrogant s'effaça quelque peu alors que je balayais la classe de mes yeux ténébreux, comme un rappel à l'ordre mauvais, défiant quiconque de venir me faire un reproche. Sous le silence de mes camarades, j'empoignais enfin mon sac avant d'y avoir enfoui sèchement mon livre, quittant les lieux la colère saine au ventre, et le pas assuré. Bien sûr que j'étais allé trop loin, mais était-ce ma faute si la provocation coulant en mes veines me poussait à me défendre par l'attaque ? En un sens, sans doute, je haïssais tant les gens qui me méprisaient avec fougue que je ressentais le besoin inhumain de les détruire avec panache. Marchant ainsi dans les couloirs frais et sombres du rez-de-chaussé, le sac en bandoulière sur mon épaule hautaine, j'entendis soudain derrière moi des talons fins frapper contre le sol, me laissant comprendre qu'une personne me suivait alors. Inutile d'avoir un grand sens de la déduction pour savoir qu'il s'agissait du professeur offensé, aussi ce fut vers la silhouette lointaine de Nalycia Ravèl que je me retournais. La toisant de haut en bas, je laissais le silence s'installer avant de laisser ma voix basse et suave s'élever dans une arrogance méprisante.
« Laissez-moi deviner, vous avez oublié de me donner mes jours de colle... Ou peut-être préférez-vous m'amener chez le directeur ? Si c'est le cas, je vous assure que je saurais y aller tout seul. Vous feriez mieux de revenir en classe et de tenter de leur enseigner quelque chose. » Un nouveau silence, une pause brève, avant que je ne hausse les épaules avec désinvolture princière. « Vous savez, je suis sûr que vous pouvez trouver le moyen d'être plus sympathique et conciliante avec moi... » repris-je d'un timbre pervers et d'un sourire vicieux. « ... et de mon côté, je ferais de mon mieux pour vous laisser tranquille. »
Une menace, une mise en garde, un chantage …? Mes yeux sombres et pétillant d'une malice malsaine pouvaient toujours laisser prévoir le pire.
« Sortez mr Withaker… » Aucun geste ne vint confirmer que j'allais obéir à ses ordres : je me sentais nettement en position de force, et d'un port de tête princier, d'une moue arrogante et écoeurante d'outrecuidance pure, je relevais mon regard cynique plongé dans le sien. Mon sourire à la fois charmeur et dédaigneux ne quitta pas mes lèvres carmins, tandis que je jubilais intérieurement de sa position de faiblesse. Oh que oui, j'avais toujours aimé dominer ; ce qui se ressentait bien trop souvent dans la perversité de mes mots crus, de mes regards dévorants, de mes gestes lubriques. Mais plus encore, j'aimais contrôler les situations... Aujourd'hui c'était moi, le centre de cette pièce de théâtre, et j'avais décidé de comment se terminerait le cours : par ma victoire écrasante sur la faiblesse de la jolie professeur. « LOUST SORTEZ ! »
Mes prunelles ambrées ne daignèrent pas se détacher du visage de Miss Ravèl, quand bien même je sentais sur moi tant de regards, autant admiratifs que dégoûtés : dieu que je me sentais dans mon élément, dieu que je jouissais de la détresse de cette femme, me nourrissant de sa souffrance avec délice pour mieux irradier d'une force brute et charismatique... Non finalement, je me sentais bien ici, à ma place et à mes aises de petit prince se faisant bourreau, ne voulant pas même aider la princesse à sortir de cette fosse aux lions. Ne cillant pas, ce fut finalement un léger coup de coude de ma voisine, qui sursauta d'une peur légère sous les bocaux ayant explosé sous la colère de notre enseignante, qui me souffla avec crainte de partir... Sentant nombre de regards oppressants sur ma propre personne, j'eus une moue arrogante et princière comme je me levais finalement, sous les quelques chuchotements de mes camarades dont je n'ignorais pas les propos. Inutile d'être un génie pour comprendre ce qu'ils pensaient : 'Lust va bien trop loin' , 'Pourquoi ne l'a-t-on pas encore renvoyé' , 'Qu'est-ce qu'il a contre la professeur ?'. Mon sourire cynique et arrogant s'effaça quelque peu alors que je balayais la classe de mes yeux ténébreux, comme un rappel à l'ordre mauvais, défiant quiconque de venir me faire un reproche. Sous le silence de mes camarades, j'empoignais enfin mon sac avant d'y avoir enfoui sèchement mon livre, quittant les lieux la colère saine au ventre, et le pas assuré. Bien sûr que j'étais allé trop loin, mais était-ce ma faute si la provocation coulant en mes veines me poussait à me défendre par l'attaque ? En un sens, sans doute, je haïssais tant les gens qui me méprisaient avec fougue que je ressentais le besoin inhumain de les détruire avec panache. Marchant ainsi dans les couloirs frais et sombres du rez-de-chaussé, le sac en bandoulière sur mon épaule hautaine, j'entendis soudain derrière moi des talons fins frapper contre le sol, me laissant comprendre qu'une personne me suivait alors. Inutile d'avoir un grand sens de la déduction pour savoir qu'il s'agissait du professeur offensé, aussi ce fut vers la silhouette lointaine de Nalycia Ravèl que je me retournais. La toisant de haut en bas, je laissais le silence s'installer avant de laisser ma voix basse et suave s'élever dans une arrogance méprisante.
« Laissez-moi deviner, vous avez oublié de me donner mes jours de colle... Ou peut-être préférez-vous m'amener chez le directeur ? Si c'est le cas, je vous assure que je saurais y aller tout seul. Vous feriez mieux de revenir en classe et de tenter de leur enseigner quelque chose. » Un nouveau silence, une pause brève, avant que je ne hausse les épaules avec désinvolture princière. « Vous savez, je suis sûr que vous pouvez trouver le moyen d'être plus sympathique et conciliante avec moi... » repris-je d'un timbre pervers et d'un sourire vicieux. « ... et de mon côté, je ferais de mon mieux pour vous laisser tranquille. »
Une menace, une mise en garde, un chantage …? Mes yeux sombres et pétillant d'une malice malsaine pouvaient toujours laisser prévoir le pire.
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Re: Lorsque feu et glace se recontrent... Ca fait quoi ?
Mar 29 Juin 2010 - 14:51
Au moment même ou elle localisa le jeune homme, elle s’avança le cœur battant, d’un pas déterminé vers lui, ou plutôt la colère s’avança d’un pas déterminé et rapide vers sa cible. Plus cela allait plus elle trouvait ce jeune homme odieux et répugnant comment pouvait on être amical ou respectueux envers un tel égocentrique pervers. Non, tout le monde n’était pas la pour se soumettre à son système. Tout le monde n’était pas disposé à supporter ses allusions désagréables et ses regards déplacés. Lust Withaker lui déplaisait, car il avait une âme perverse et corrompue. Il lui déplaisait pour son surplus d’assurance et pour la manière qu’il avait de se rendre astre de son entourage. Peut être aussi... car il était également le miroir de certains aspects de sa personnalité. Aspects qui étaient bien plus difficile à voir en face que sur soi même. Elle ne l’aimait pas et quand elle n’aimait elle ne pouvait le cacher et ne pouvait être non plus indifférente. Elle n’était pas du genre à chercher le désaccord dans des histoires futiles et se montrait plutôt pacifiste tant qu’on était correcte avec elle. Elle restait toujours correcte et droite, sans abreuver plus que cela la relation de faux semblants, elle donnait à chaque chose ce qui lui était du.
Enfin, il y autre chose à calculer c’est que Nalycia a aussi une sensibilité importante, pas sensibilité dans son sens vulgaire, elle a, pourrait-on dire ; Beaucoup de mesure, lui permettant de cerner le poids de chaque regard et de voir dans ses profondeurs, d’interpréter chaque sourire et de ressentir toutes tentions lui parvenant de l’autre, de l’empathie, peut être ? De toute manière cette aptitude était décuplée chez elle. Il lui arrivait bien sur de juger faussement, ou de se montrer paranoïaque mais elle prenait rarement ce risque. Lorsqu’elle est face à ce dont elle a horreur c'est-à-dire le vice ou la manipulation, et même si elle n’est pas visée par la chose, elle ne peut s’empêcher de ressentir un profond mépris à l’égard de l’autre, un mépris qui lui était impossible de dissimuler, il lui était casi impossible de se montrer indifférente. Mépris, violence et sensibilité. Voila ce que cela donnait Nalycia Ravèl en colère.
Encore tourmenté par l'humiliation qu’elle avait subit et qui l’avait mise hors d‘elle, elle ne connaissait plus ni raison ni communication, ses principes là étaient tombé de son vocabulaire et de sa maitrise sous l’agitation qu’elle ressentait. Ou étaient ils? Perdus, pour le moment. Sa baguette seule avait envie de communiquer de le transformer en gargouille. Sa main était fort serrée autour d'elle, ses yeux tourmentés fixèrent ceux du jeune homme pendant un long moment sans rien dire. Une seule chose l’obsédait ; comment faire payer à cet abrutit son comportement. Mais elle se contrôla et ne fit rien essayant de lire dans son regard peut être avec un espoir d’y trouver une touche de culpabilité, mais ce qu’elle y vit ne fit qu’alimenter sa colère, il n’en avait rien à faire et ne cherchait même pas à descendre de son estrade imaginaire.
Ses yeux communiquaient combien il l’avait touché. Pourquoi l’avait elle ainsi laissé de faufiler dans cette fissure qu’elle cachait à tous, en faire exploser la paroi et en jouir cruellement. Pourquoi l’avait elle laissé toucher à cette part de fragilité qui lui appartenait et de l’agiter ainsi. Inconsciemment, elle avait peut être besoin qu’on la secoue, qu’on stimule ses pulsions, qu’on agite sa conscience engourdie, qu’on brise la glace dans laquelle elle était enfermée, peut être avait elle envie de sentir ! Même si cela devait être colère et mépris qui étaient tout deux après tout enfants de la passion. Oui, peut être.
Ses yeux témoignait de mépris et de colère mais laissaient percevoir cette fragilité à laquelle il avait touché et qu’il avait éveillé. Ils étaient témoins de la peine qu’il avait suscité en elle. Peine qu’elle n’avait pas ressentit depuis un moment car son âme commençait à se dessécher et que cela lui faisait peur.
« La ferme ! Fermez la Withaker ! Vous avez assez ouvert votre grande gueule aujourd’hui. Ne vous inquiétez surtout pas pour ce qui est de retenues, j’attends juste d’être inspirée par quelque chose de digne de vous ! Et vous allez regretter d’avoir dépassé ces limites. A quoi est ce que vous jouez… Cela vous amuse tant ? » Avait elle lancé de manière féroce et de toute vitesse dans des mots presque devenus incompréhensibles sous ses tonalités espagnoles.
Mais ce qui suivit ne fit qu'additionner le dégout à la colère.
« Vous savez, je suis sûr que vous pouvez trouver le moyen d'être plus sympathique et conciliante avec moi... et de mon côté, je ferais de mon mieux pour vous laisser tranquille. »
Voir son sourire aguicheur toujours affirmé sereinement sur son visage l’enflamma encore plus. Son petit air supérieur, la manière effronté avec laquelle il la regardait fit se produire ce qui était susceptible d’arriver... Et bien oui. Sa main vint parfaitement épouser l'espace sur sa joue pale, la tintant de quelques couleurs chaudes. Enfin, non, cela se passa bien plus rapidement, le coup avait été sec, violent et spontanée, loins d’être une caresse il était aussi énergique que son tempérament. Elle regarda avec une tel intensité… Qu’on sentait que cette gifle n’était que minimisation de ce qu’elle avait réellement envie de faire. Elle fronçait les sourcils, les yeux luisants et cette mine d’enfant auquel on avait refusé un caprice qui s’affichait sur sa face lorsqu’elle était triste. Son regard était très expressif on le lui avait souvent dit et ses traits fins et subtils portaient à merveille et faisaient apparaitre ses émotions avec une divine délicatesse ! Que ça soit de joie, de tristesse ou autre...Chaque petit élan du cœur apparaissait sous ses traits de manière minutieuse. Tout en elle était d’un naturel transcendant. Elle illuminait de clarté et de sincérité, ce qui contrastait de manière flagrante devant les expressions maitrisées et calculées du jeune homme.
« A quoi est ce que vous jouez ? qu’est ce que vous faites, la ? » Enchaina-t-elle rapidement, alarmée, le regard menaçant… Presque hystérique. « Du chantage ? » ajouta elle en articulant bien, appuyant sur ce dernier mot avec colère.
Réalisant que sa baguette était pointée sur son torse le frôlant presque, elle la baissa, déglutit avec difficulté « Ne refaites plus jamais ça ! » Dit elle en observant le fin filet de sang qui coulait de sa lèvre inférieure, tout c'était passé si vite. Elle détourna un court instant son regard enflammé du sien, pour se calmer et retrouver un peu de sang froid. Puis le reposa sur lui avec toujours autant d'intensité : « Vous êtes répugnant ! »
Ses traits crispés se détendirent, sa colère se dissipa et laissa place à de la tristesse et à de la frustration, ses yeux se figèrent soudainement sur son élève mais cette fois ci ils étaient pensifs... Et les paroles qui suivirent furent totalement inattendues.
« Je m’appelle Lust Withaker, grand souverain d’un monde illusoire, regardez moi, tout puissant ! Jouissant par un égo surdimensionné des blessures que j’arrive avec à trancher, de votre impuissance. Je vous fais croire que je suis supérieur, mais au fond, je ne suis que plus misérable. Car j’ai un savoir : Jouer de l’illusion. Pourtant je suis faible et pathétique... J’oublie le reste tant que je suis souverain, je me contente de ses petites choses jusqu’à ce que mon monde vienne à s’écrouler, jusqu’à que tout le monde réalise que ce n’était que des apparences, alors je plonge. Je suis sous le choque, pourquoi ne l’avais je pas prédis ? je me contentais de peu. Je suis seul désormais, j’ai fais de moi un looser alors que je me pensais infaillible ! »
Elle se pinça la lèvre, le regarda de manière totalement neutre et dit :
« Il serait peut être plus sage que vous réfléchissiez plus à vos actes, vous savez. »
Enfin, il y autre chose à calculer c’est que Nalycia a aussi une sensibilité importante, pas sensibilité dans son sens vulgaire, elle a, pourrait-on dire ; Beaucoup de mesure, lui permettant de cerner le poids de chaque regard et de voir dans ses profondeurs, d’interpréter chaque sourire et de ressentir toutes tentions lui parvenant de l’autre, de l’empathie, peut être ? De toute manière cette aptitude était décuplée chez elle. Il lui arrivait bien sur de juger faussement, ou de se montrer paranoïaque mais elle prenait rarement ce risque. Lorsqu’elle est face à ce dont elle a horreur c'est-à-dire le vice ou la manipulation, et même si elle n’est pas visée par la chose, elle ne peut s’empêcher de ressentir un profond mépris à l’égard de l’autre, un mépris qui lui était impossible de dissimuler, il lui était casi impossible de se montrer indifférente. Mépris, violence et sensibilité. Voila ce que cela donnait Nalycia Ravèl en colère.
Encore tourmenté par l'humiliation qu’elle avait subit et qui l’avait mise hors d‘elle, elle ne connaissait plus ni raison ni communication, ses principes là étaient tombé de son vocabulaire et de sa maitrise sous l’agitation qu’elle ressentait. Ou étaient ils? Perdus, pour le moment. Sa baguette seule avait envie de communiquer de le transformer en gargouille. Sa main était fort serrée autour d'elle, ses yeux tourmentés fixèrent ceux du jeune homme pendant un long moment sans rien dire. Une seule chose l’obsédait ; comment faire payer à cet abrutit son comportement. Mais elle se contrôla et ne fit rien essayant de lire dans son regard peut être avec un espoir d’y trouver une touche de culpabilité, mais ce qu’elle y vit ne fit qu’alimenter sa colère, il n’en avait rien à faire et ne cherchait même pas à descendre de son estrade imaginaire.
Ses yeux communiquaient combien il l’avait touché. Pourquoi l’avait elle ainsi laissé de faufiler dans cette fissure qu’elle cachait à tous, en faire exploser la paroi et en jouir cruellement. Pourquoi l’avait elle laissé toucher à cette part de fragilité qui lui appartenait et de l’agiter ainsi. Inconsciemment, elle avait peut être besoin qu’on la secoue, qu’on stimule ses pulsions, qu’on agite sa conscience engourdie, qu’on brise la glace dans laquelle elle était enfermée, peut être avait elle envie de sentir ! Même si cela devait être colère et mépris qui étaient tout deux après tout enfants de la passion. Oui, peut être.
Ses yeux témoignait de mépris et de colère mais laissaient percevoir cette fragilité à laquelle il avait touché et qu’il avait éveillé. Ils étaient témoins de la peine qu’il avait suscité en elle. Peine qu’elle n’avait pas ressentit depuis un moment car son âme commençait à se dessécher et que cela lui faisait peur.
« La ferme ! Fermez la Withaker ! Vous avez assez ouvert votre grande gueule aujourd’hui. Ne vous inquiétez surtout pas pour ce qui est de retenues, j’attends juste d’être inspirée par quelque chose de digne de vous ! Et vous allez regretter d’avoir dépassé ces limites. A quoi est ce que vous jouez… Cela vous amuse tant ? » Avait elle lancé de manière féroce et de toute vitesse dans des mots presque devenus incompréhensibles sous ses tonalités espagnoles.
Mais ce qui suivit ne fit qu'additionner le dégout à la colère.
« Vous savez, je suis sûr que vous pouvez trouver le moyen d'être plus sympathique et conciliante avec moi... et de mon côté, je ferais de mon mieux pour vous laisser tranquille. »
Voir son sourire aguicheur toujours affirmé sereinement sur son visage l’enflamma encore plus. Son petit air supérieur, la manière effronté avec laquelle il la regardait fit se produire ce qui était susceptible d’arriver... Et bien oui. Sa main vint parfaitement épouser l'espace sur sa joue pale, la tintant de quelques couleurs chaudes. Enfin, non, cela se passa bien plus rapidement, le coup avait été sec, violent et spontanée, loins d’être une caresse il était aussi énergique que son tempérament. Elle regarda avec une tel intensité… Qu’on sentait que cette gifle n’était que minimisation de ce qu’elle avait réellement envie de faire. Elle fronçait les sourcils, les yeux luisants et cette mine d’enfant auquel on avait refusé un caprice qui s’affichait sur sa face lorsqu’elle était triste. Son regard était très expressif on le lui avait souvent dit et ses traits fins et subtils portaient à merveille et faisaient apparaitre ses émotions avec une divine délicatesse ! Que ça soit de joie, de tristesse ou autre...Chaque petit élan du cœur apparaissait sous ses traits de manière minutieuse. Tout en elle était d’un naturel transcendant. Elle illuminait de clarté et de sincérité, ce qui contrastait de manière flagrante devant les expressions maitrisées et calculées du jeune homme.
« A quoi est ce que vous jouez ? qu’est ce que vous faites, la ? » Enchaina-t-elle rapidement, alarmée, le regard menaçant… Presque hystérique. « Du chantage ? » ajouta elle en articulant bien, appuyant sur ce dernier mot avec colère.
Réalisant que sa baguette était pointée sur son torse le frôlant presque, elle la baissa, déglutit avec difficulté « Ne refaites plus jamais ça ! » Dit elle en observant le fin filet de sang qui coulait de sa lèvre inférieure, tout c'était passé si vite. Elle détourna un court instant son regard enflammé du sien, pour se calmer et retrouver un peu de sang froid. Puis le reposa sur lui avec toujours autant d'intensité : « Vous êtes répugnant ! »
Ses traits crispés se détendirent, sa colère se dissipa et laissa place à de la tristesse et à de la frustration, ses yeux se figèrent soudainement sur son élève mais cette fois ci ils étaient pensifs... Et les paroles qui suivirent furent totalement inattendues.
« Je m’appelle Lust Withaker, grand souverain d’un monde illusoire, regardez moi, tout puissant ! Jouissant par un égo surdimensionné des blessures que j’arrive avec à trancher, de votre impuissance. Je vous fais croire que je suis supérieur, mais au fond, je ne suis que plus misérable. Car j’ai un savoir : Jouer de l’illusion. Pourtant je suis faible et pathétique... J’oublie le reste tant que je suis souverain, je me contente de ses petites choses jusqu’à ce que mon monde vienne à s’écrouler, jusqu’à que tout le monde réalise que ce n’était que des apparences, alors je plonge. Je suis sous le choque, pourquoi ne l’avais je pas prédis ? je me contentais de peu. Je suis seul désormais, j’ai fais de moi un looser alors que je me pensais infaillible ! »
Elle se pinça la lèvre, le regarda de manière totalement neutre et dit :
« Il serait peut être plus sage que vous réfléchissiez plus à vos actes, vous savez. »
- InvitéInvité
Re: Lorsque feu et glace se recontrent... Ca fait quoi ?
Ven 2 Juil 2010 - 21:25
Cette femme irradiait de colère, mais dieu qu'elle était désirable dans ces effluves latines de haine noire et intense. Sans doute pensais-je ainsi parce que j'avais toujours préféré les femmes de caractère, parce que cette situation malsaine me faisait jubiler aussi, très probablement. Plus elle me haïssait, et plus je prenais du plaisir, dans une forme moderne de masochisme purement psychologique. Quelle étrange idée que ce se dire que cette femme, par la haine farouche qu'elle me portait, par le mépris total qu'elle avait envers moi, par ces jugements qu'elle portait sur ma personne, ne faisait qu'augmenter mes palpitations cardiaques d'un plaisir malsain. Car j'étais persuadé avoir gagné : attiser sa colère pour mieux m'en amuser, tel était mon but, et plus encore je jubilais de la voir rentrer dans mon jeu avec tant de faiblesse, je me délectais même de voir ses yeux d'ébène me toiser dans un jugement des plus hâtifs. Cela prouvait au moins que j'étais bon acteur, et que le rôle du junkie exécrable m'allait comme un gant. Car oui je jouissais d'être un salaud, et plus encore j'étais fier d'être celui qui faisait jaillir des larmes discrètes au coin des yeux foudroyants de mon professeur ; c'était la preuve ultime que j'étais passé maître dans la manipulation des sentiments. A défaut de pouvoir maîtriser les miens, je modelais ceux des autres, les obligeant à m'aimer ou à me haïr selon mon humeur et mes envies. Je me sentais tout puissant, je me sentais infaillible, je me sentais au-dessus du commun des mortels, je me sentais éternellement victorieux et meilleur que les autres dans la bassesse et la vicissitude humaine. J'excellais dans la damnation, la sournoiserie et la torture, et je me congratulais d'être Asmodée en personne : l'ange destructeur et immoral. Puisque le bonheur m'était refusé et que donc je n'avais pas les clés du paradis, alors j'investirais les Enfers jusqu'à m'en proclamer roi. La souffrance et la colère de Nalycia, consumée avec ferveur, ne faisait que me conforter dans mon propre couronnement de mon royaume ténébreux. J'étais bon dans la faculté à faire le mal. Quel délice de voir que ses ambitions parviennent à être exaucées. Et de la passion haineuse aux pulsions mauvaises, il n'y avait qu'un pas dans notre relation : la preuve en était que le professeur dont le regard était teinté de flammes dansantes, m'intima de me taire, avec vivacité. En vain cependant, car je n'allais guère m'arrêter en si bon chemin ; porté par ma perversité légendaire, je lui susurrais dans un sourire arrogant un chantage de mon cru, obscène et déplacé, à la limite de l'attitude écoeurante. Mais dieu que ça me plaisait...
Mon sourire insolent ne persista guère cependant, s'effaçant aussitôt lorsque la main furibonde de mon interlocutrice vint claquer avec violence ma joue râpeuse. Véritablement surpris, quand bien même j'admettais mériter cette gifle magistrale, je me contentai de poser mes doigts sur ma joue rougie, d'une mine interdite. Mon souffle se fit court l'espace de quelques secondes interminables : d'abord sonné par cette réaction inattendue, convaincu que ma proie était trop désarçonnée pour se retourner dans l'immédiat contre moi, je finis par tourner mon regard sombre et mauvais sur son visage décomposé par la colère. Ma lueur mesquine et lubrique, brillant au sein de mes yeux incandescents se fit alors carnassière et sauvage. Mes prunelles ambrées se firent fauves et animales, tandis que d'une réaction féline et dangereusement impulsive, je fis un mouvement en avant. Sec, saccadé, menaçant, féroce... J'allais la plaquer contre le mur, souhaitant faire heurter sa tête brune contre la pierre froide, je voulais porter ma main à son cou délicat, répondre à ce sang bouillonnant en mes veines et ce palpitant en proie à une flamme folle, j'allais, très certainement, me montrer d'une brutalité féroce et animale... jusqu'à ce que je ne sente sa baguette pointée à mon encontre et frôlant mon torse avec détermination. Déglutissant alors, je me redressais avec prestance, ce regard carnassier toujours planté dans le sien d'une flamme fauve et brute. Passant un revers de ma main au coin de mes lèvres de junkie qui, affaiblies par la coke et les substances hallucinogène en surdose, n'avaient pu qu'être faiblardes et laisser perler quelques gouttes de sang vermeil. L'essuyant non sans un soupir glacé, je soutenais son regard alors que je la voyais trembler de colère.
« A quoi est ce que vous jouez ? qu’est ce que vous faites, la ? ... Du chantage ? » Je ne répondis pas quant à sa réplique haineuse, me contentant de serrer la mâchoire et de sentir ma gorge se serrer d'une colère froide et farouche, tandis que Nalycia abaissait sa baguette. Mon trouble carnassier et impulsif étant passé, je ne me fis cependant pas violence et restais face à elle sans ciller, d'une froideur à faire pâlir le marbre des escaliers derrière nous. « Ne refaites plus jamais ça ! … Vous êtes répugnant ! »
Bien sûr que je l'étais, c'était d'ailleurs un euphémisme que de m'avancer ça. Lust Whitaker n'était qu'un pervers affublé d'une vicissitude immonde et répugnante. Sentant mon palpitant battre contre ma poitrine avec férocité, faisant monter le flux sanguin jusqu'à mes tempes battantes, je me contentais de la fixer avec haine, et mon regard se durcit d'une froideur polaire lorsqu'elle reprit alors.
« Je m’appelle Lust Withaker, grand souverain d’un monde illusoire, regardez moi, tout puissant ! Jouissant par un égo surdimensionné des blessures que j’arrive avec à trancher, de votre impuissance. Je vous fais croire que je suis supérieur, mais au fond, je ne suis que plus misérable. Car j’ai un savoir : Jouer de l’illusion. Pourtant je suis faible et pathétique... J’oublie le reste tant que je suis souverain, je me contente de ses petites choses jusqu’à ce que mon monde vienne à s’écrouler, jusqu’à que tout le monde réalise que ce n’était que des apparences, alors je plonge. Je suis sous le choque, pourquoi ne l’avais je pas prédis ? je me contentais de peu. Je suis seul désormais, j’ai fais de moi un looser alors que je me pensais infaillible ! » Encore une fois, cette envie de me faire violence contre elle me prenait les tripes et troublait mes sens... Je dus cependant me contrôler, conscient qu'une agression sur un enseignant n'augmenterait certainement pas mes chances de rester à Hungcalf mais au contraire de m'en faire renvoyer, moi qui étais déjà responsable de nombreuses frasques. « Il serait peut être plus sage que vous réfléchissiez plus à vos actes, vous savez. »
« Et comme il serait plus sage pour vous de peser vos mots. » fis-je enfin de ma voix suave, délicieusement lascive, et éhontément arrogante. « Le venin que vous me crachez à la figure, je vous le renvoie avec plaisir. » murmurais-je alors d'un très bref sourire jaune et mauvais. « Si je suis faible et pathétique, alors nous sommes deux, car que vous le souhaitez ou non vous n'êtes pas si différente de moi. Désespérément seule, et magnifiquement écorchée vive. Vous pouvez leur mentir à eux, mais pas à moi. Croyez-moi, je n'ai pas fini de jouer avec vous... J'ai hâte de voir jusqu'où votre rage vous consumera. Elle vous ronge déjà, regardez-vous... »
Et d'un regard hautain la toisant de haut en bas, j'achevais cette discussion malgré toute la colère en moi. Car j'étais intimement persuadé que nous n'étions pas différents, que nous étions semblables dans notre douleur, et pour autant je voulais jouer avec cette femme qui me méprisait au plus haut point, lui rendant son erreur de jugement au centuple. Certes, j'avais été destabilisé par son discours à mon sujet ; peut-être, sans doute même, n'avait-elle pas tord. Néanmoins je redressais alors la tête, d'un sourire arrogant et d'une prestance princière, avant de toiser ses prunelles haineuses de mon regard menaçant.
« La guerre est ouverte donc... J'attendrais votre convocation pour un tête à tête lors de ma prochaine retenue. Bonne journée professeur. »
Ma voix suave et insolente se fit murmure épicé alors que tout sourire avait disparu de mes lèvres blêmes. Il semblait, étrangement, que nous ressentions entre nous une haine profonde qui n'avait pas de limites, et dont l'origine était inconnue. Qu'à cela ne tienne, je me faisais la promesse de gagner amplement cette guerre psychologique, alors que je finis par tourner les talons.
Mon sourire insolent ne persista guère cependant, s'effaçant aussitôt lorsque la main furibonde de mon interlocutrice vint claquer avec violence ma joue râpeuse. Véritablement surpris, quand bien même j'admettais mériter cette gifle magistrale, je me contentai de poser mes doigts sur ma joue rougie, d'une mine interdite. Mon souffle se fit court l'espace de quelques secondes interminables : d'abord sonné par cette réaction inattendue, convaincu que ma proie était trop désarçonnée pour se retourner dans l'immédiat contre moi, je finis par tourner mon regard sombre et mauvais sur son visage décomposé par la colère. Ma lueur mesquine et lubrique, brillant au sein de mes yeux incandescents se fit alors carnassière et sauvage. Mes prunelles ambrées se firent fauves et animales, tandis que d'une réaction féline et dangereusement impulsive, je fis un mouvement en avant. Sec, saccadé, menaçant, féroce... J'allais la plaquer contre le mur, souhaitant faire heurter sa tête brune contre la pierre froide, je voulais porter ma main à son cou délicat, répondre à ce sang bouillonnant en mes veines et ce palpitant en proie à une flamme folle, j'allais, très certainement, me montrer d'une brutalité féroce et animale... jusqu'à ce que je ne sente sa baguette pointée à mon encontre et frôlant mon torse avec détermination. Déglutissant alors, je me redressais avec prestance, ce regard carnassier toujours planté dans le sien d'une flamme fauve et brute. Passant un revers de ma main au coin de mes lèvres de junkie qui, affaiblies par la coke et les substances hallucinogène en surdose, n'avaient pu qu'être faiblardes et laisser perler quelques gouttes de sang vermeil. L'essuyant non sans un soupir glacé, je soutenais son regard alors que je la voyais trembler de colère.
« A quoi est ce que vous jouez ? qu’est ce que vous faites, la ? ... Du chantage ? » Je ne répondis pas quant à sa réplique haineuse, me contentant de serrer la mâchoire et de sentir ma gorge se serrer d'une colère froide et farouche, tandis que Nalycia abaissait sa baguette. Mon trouble carnassier et impulsif étant passé, je ne me fis cependant pas violence et restais face à elle sans ciller, d'une froideur à faire pâlir le marbre des escaliers derrière nous. « Ne refaites plus jamais ça ! … Vous êtes répugnant ! »
Bien sûr que je l'étais, c'était d'ailleurs un euphémisme que de m'avancer ça. Lust Whitaker n'était qu'un pervers affublé d'une vicissitude immonde et répugnante. Sentant mon palpitant battre contre ma poitrine avec férocité, faisant monter le flux sanguin jusqu'à mes tempes battantes, je me contentais de la fixer avec haine, et mon regard se durcit d'une froideur polaire lorsqu'elle reprit alors.
« Je m’appelle Lust Withaker, grand souverain d’un monde illusoire, regardez moi, tout puissant ! Jouissant par un égo surdimensionné des blessures que j’arrive avec à trancher, de votre impuissance. Je vous fais croire que je suis supérieur, mais au fond, je ne suis que plus misérable. Car j’ai un savoir : Jouer de l’illusion. Pourtant je suis faible et pathétique... J’oublie le reste tant que je suis souverain, je me contente de ses petites choses jusqu’à ce que mon monde vienne à s’écrouler, jusqu’à que tout le monde réalise que ce n’était que des apparences, alors je plonge. Je suis sous le choque, pourquoi ne l’avais je pas prédis ? je me contentais de peu. Je suis seul désormais, j’ai fais de moi un looser alors que je me pensais infaillible ! » Encore une fois, cette envie de me faire violence contre elle me prenait les tripes et troublait mes sens... Je dus cependant me contrôler, conscient qu'une agression sur un enseignant n'augmenterait certainement pas mes chances de rester à Hungcalf mais au contraire de m'en faire renvoyer, moi qui étais déjà responsable de nombreuses frasques. « Il serait peut être plus sage que vous réfléchissiez plus à vos actes, vous savez. »
« Et comme il serait plus sage pour vous de peser vos mots. » fis-je enfin de ma voix suave, délicieusement lascive, et éhontément arrogante. « Le venin que vous me crachez à la figure, je vous le renvoie avec plaisir. » murmurais-je alors d'un très bref sourire jaune et mauvais. « Si je suis faible et pathétique, alors nous sommes deux, car que vous le souhaitez ou non vous n'êtes pas si différente de moi. Désespérément seule, et magnifiquement écorchée vive. Vous pouvez leur mentir à eux, mais pas à moi. Croyez-moi, je n'ai pas fini de jouer avec vous... J'ai hâte de voir jusqu'où votre rage vous consumera. Elle vous ronge déjà, regardez-vous... »
Et d'un regard hautain la toisant de haut en bas, j'achevais cette discussion malgré toute la colère en moi. Car j'étais intimement persuadé que nous n'étions pas différents, que nous étions semblables dans notre douleur, et pour autant je voulais jouer avec cette femme qui me méprisait au plus haut point, lui rendant son erreur de jugement au centuple. Certes, j'avais été destabilisé par son discours à mon sujet ; peut-être, sans doute même, n'avait-elle pas tord. Néanmoins je redressais alors la tête, d'un sourire arrogant et d'une prestance princière, avant de toiser ses prunelles haineuses de mon regard menaçant.
« La guerre est ouverte donc... J'attendrais votre convocation pour un tête à tête lors de ma prochaine retenue. Bonne journée professeur. »
Ma voix suave et insolente se fit murmure épicé alors que tout sourire avait disparu de mes lèvres blêmes. Il semblait, étrangement, que nous ressentions entre nous une haine profonde qui n'avait pas de limites, et dont l'origine était inconnue. Qu'à cela ne tienne, je me faisais la promesse de gagner amplement cette guerre psychologique, alors que je finis par tourner les talons.
- RP CLOS -
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