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APPARTEMENT : ORPHEE S. CAMERON & LUST B. WHITAKER
Jeu 19 Aoû 2010 - 13:17
UNDERCO. :tatatata!!:
edit Lust : :cracrac:
edit Lust : :cracrac:
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Re: APPARTEMENT : ORPHEE S. CAMERON & LUST B. WHITAKER
Mar 24 Aoû 2010 - 23:01
Il était neuf heures dix du matin quand l’alarme de mon réveil retentit, j’étirais alors avec grâce mes bras endoloris par la longue nuit, laissant échapper un large sourire alors que les rayons du soleil qui perçaient par la fenêtre venaient lécher ma peau opaline avec douceur. Entourant mon corps nu de mon drap de soie, je me glissais hors de ma couche royale écartant les rideaux mousseux qui entourait le baldaquin pour me diriger vers la fenêtre. J’ouvrais alors cette dernière ainsi que les volets pour laisser pleinement le soleil envahir le reste de ma chambre de petite princesse, avant de me dirigeais vers mon armoire pour me saisir d’un vieux débardeur et d’un short de pyjama qui ferait largement l’affaire pour le petit déjeuner avant une bonne douche. J’enfilais rapidement mes vêtements avant de me diriger vers la sortie de ma chambre pour regagner le salon, j’avançais d’une démarche presque trop heureuse, trop de bonne humeur, et cela était du a la petite pilule que j’avais avalé hier avant de m’endormir. Alors que je me glissais hors de ma chambre un hoquet de terreur vint secouer tout mon être parcouru de spasme et ce fut en toute hâte que je refermais la porte avant de me laisser tomber à terre. Lust Whitaker. Je l’avais complètement oubliais, cela faisait deux jours qu’il était là, dont une nuit où il n’avait pas dormi ici et il était resté tellement peu de temps dans cet appartement, que le voir à ce moment entrain de cuisiner en caleçon me fit un choc. Je restais assise, immobile devant la porte, ma respiration se faisait haletante et mes membres tremblaient pour je ne sais quelle raison. La peur, l’excitation, l’envie, la surprise ? J’étais comme qui dirait perdue, peut-être n’était-ce qu’un rêve après tout Lust en caleçon dans le salon c’était plutôt impossible, au fil de notre colocation il est vrai que ça arriverait peut-être mais au bout de deux jours. Essayant de me reprendre en main, j’aspirais au calme et au fait que tout cela ne devait qu’être mon imagination. C’est alors avec le plus grand calme que je sortais à nouveau de ma chambre, respirant un bon coup avant de chatonner un « Bonjour Lust. » comme si c’était normal. Je me glissais à côté de lui afin de voir ce qui le passionné tant avant de m’occuper de moi-même, fouillant dans deux placards avant de trouver ce que je cherchais : une boite de céréales, puis me dirigeais vers le réfrigérateur pour y prendre une bouteille de lait. Toujours comme si de rien n’était je pris place à table pour préparer ma mixture, je me levais à nouveau pour m’emparer d’une cuillère puis retournais à ma place. Cette fois ci je pris le temps de regarder le corps de Lust, ses épaules musclées où j’avais déposé un baisé une fois alors qu’il venait de m’étrangler, son dos, sa nuque, ses oreilles.. Je m’attardais sur chaque partie que je pouvais dévorer du regard sans faire attention au fait que je sois discrète ou non, je me moquais même de savoir s’il riait intérieurement parce qu’il venait encore de gagner un de ses défis qu’il s’était imposé à lui-même, ou si un sourire parcourait son beau visage pour une victoire qu’il venait de remporter sans même avoir livré une guerre. « Et, je rêve là ? Ou tout ça est bien réel. Toi en caleçon dans notre salon et cette odeur qui me chatouille les narines, c’est réel ? » Je venais à peine d’ouvrir les yeux et j’étais déjà fasciné, cependant autre chose vint tirailler mon esprit absorbé par Lust, quelque chose qui me satisfaisait plus que tout en ce moment. Une petite boite cachée derrière la cascade murale renfermé un petit bout de mon bonheur, je n’avais pas demandé à Jack ce qu’il y avait dedans, je ne voulais pas le savoir, j’avais juste envie de la prendre et de l’avaler sans même en avoir goûté la texture. Je voulais sentir mon pouls s’accélérer, mon sang battre mes tempes et avoir cette impression de voler. Je me dirigeais vers le jardin japonais donnant à manger aux jolis poissons au passage avant de glisser ma main dans ma planque sans même prendre le temps de regarder si on interceptait le moindre de mes gestes. Je n’avais strictement rien a caché, je m’en moquais comme du reste, je saisissais mon petit trésor et le glissait entre mes lèvres avant de m’emparais d’un verre d’eau. Je restais un instant devant l’évier, un léger sourire aux coins de mes lèvres, et sans me rendre compte que je parlais assez fort pour que Lust m’entende je mis à murmurer d’un air qui se voulait convaincant avec moi-même. « N’empêche soit je tiens vraiment bien le coup, soit il est rentré plus tôt que prévu. » J’aurais aimé que la première supposition soit la bonne mais au final les deux pouvaient être plausible, je ne savais même pas quel jour nous étions, mon portable était enfermé dans un de mes tiroirs de toute façon je n’attendais rien de personne, les hiboux étaient là pour m’apporter des bonnes comme des mauvaises nouvelles, mes amis moldus savaient que si je ne répondais pas c’est que c’était presque normal et les seules lettres que j’attendais avec impatience étaient celle de mon frère adoré. Me retournant dans un geste presque trop brusque, je faisais à présent face à Lust que je toisais avec une moue d’enfant, je poussais un soupir et ré-ouvrais une dernière fois la bouche pour dire quelque chose de presque logique. « Il est possible que je sois stone dans fort peu de temps, alors soit tu sais déjà ou tout se trouve car Jack t’en auras fait part et on pourra dire que tu as de la chance, soit tu ne sais pas et la deux options s’offre toi : soit c’est moi qui t’explique pendant le peu de temps qu’il me reste à être potable, soit tu découvriras tout, tout seul. Tu crois que ça fait déjà effet ? Que je parle trop ou tu sais ce qu’il y a dedans ? » J’avançais d’un pas incertain, voyant la pièce tourner tout doucement autours de moi, je me dirigeais vers le canapé qui me servirait de lit pour l’espace d’un moment après tout ça ne pourrait pas durer des heures ce tournis, j’allais me réveiller et pouvoir avoir une journée normale comme si de rien n’était, comme si je ne me droguais pas pour paraitre en meilleure forme. Comme si je vivais dans le plus beau des monde, comme si tout était normal..
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Re: APPARTEMENT : ORPHEE S. CAMERON & LUST B. WHITAKER
Mar 24 Aoû 2010 - 23:50
Huit heures et demi, quelle heure étrangement matinale pour voir se lever un junkie tel que moi, alors même que les vacances se profilaient encore et qu'aucun cours rébarbatif ne pointait son nez avant quelques jours. Néanmoins depuis quelques semaines, l'insomnie m'avait gagné de nouveau : le décès de mon paternel avait provoqué en moi comme une mort interne qui empêchait jusqu'à mon propre corps de se régénérer, mais loin de vouloir en toucher mot à mon entourage, je demeurais stoïque et profitais de ces instants d'insomnies pour pousser mes besoins festifs jusqu'au vice. C'est ainsi que mes soirées s'enchaînaient jour après jour, et que loin d'en récupérer les nuits blanches, je les accumulais... Ainsi s'expliquait mon lever très matinal : sitôt levé de mon lit, je me dirigeais vers la douche, qui me revivifia. Car loin de m'en trouver fatigué, j'affichais étrangement une forme sereine et une mine assurée bien que étrangement assombrie. Je ne laissais rien paraître, et il semblait même que je demeurais indifférent à mon propre malheur : en vérité j'avais décidé que plus rien ne pourrait venir me toucher, refusant à mon âme de s'auto-mutiler une nouvelle fois, et j'érigeais autour de mon palpitant une barrière de glace totalement hermétique. Ce fut donc d'une assurance princière que j'avais pris mes aises chez ma nouvelle colocataire : Jack m'ayant demandé de prendre soin de sa soeur, je n'avais pas refusé son offre, à condition bien sûr que mademoiselle Cameron ne daigne me laisser la prendre sous mon aile. Cette soit-disant protection amenait bien sûr avec elle des effets négatifs et pervers : je désirais faire de cette Summerbee autrefois trop renfermée, une femme épanouie – du moins à mes yeux – , mangeuse d'hommes et junkie. En d'autres termes, l'appellation « bitch lustienne » était en adéquat avec les projets que j'avais pour elle : c'était ça, aussi, être un artiste. Sortant de ma douche revigorante, j'enfilais pour seul habit un caleçon sombre après avoir brièvement essuyé mes cheveux en bataille d'un bref coup de serviette, finissant ma course matinale vers la cuisine. Et quelle serait la journée d'un junkie dépendant aux substances illicites, si elle ne démarrait pas de bonne augure : d'une main habile et experte, je me roulais un joint que j'allumais nonchalamment, avant de me mettre aux fourneaux. Détrompez-vous néanmoins, je n'avais rien d'un grand cuistot, car le menu de ce matin n'était certes pas pour un petit déjeuner raffiné... Ouvrant le réfrigérateur d'une main ferme, j'attrapais les ingrédients nécessaires à mon étrange mixture, avant de me rapprocher avec nonchalance vers un mixer moldu. Au loin, le claquement d'une porte se fit entendre, mais ce simple écho sourd ne suffit pas à éveiller ma curiosité : je restais concentré sur mon étrange recette qui consistait à verser du tabasco, de la vodka, et autres ingrédients, dans le robot électrique, alors que mon joint fumant occupait sereinement mes lèvres blêmes.
« Bonjour Lust. »
Enfin, je levais les yeux vers la demoiselle faisant son entrée dans un naturel bienvenu ; un sourire se dessina par ailleurs sur mon visage serein afin de lui rendre ma salutation. Mon rictus n'avait étrangement rien de narquois ou de provocateur comme il l'avait toujours été avec la jeune Orphée, car au contraire il s'illumina d'une teinte malicieuse voire même complice. Car doucement amusé de la voir aussi curieuse de ce que je faisais, il me semblait que j'avais grand hâte de lui faire goûter mon étrange préparation... Sans un mot, je reposais mon regard fauve sur mon plan de travail, m'affairant avec minutie avec mon étrange cuisine, le joint caressant toujours le coin de mes lèvres désirables. La venue de ma nouvelle colocataire ne m'avait guère perturbé : prêt à prendre mes aises, et loin de demeurer pudique, je ne trouvais guère ma tenue minimaliste très déplacée, et en vérité je m'en fichais bien. Qu'elle me scande avec horreur ou timidité qu'elle désirait que j'aille m'habiller, et je me contenterais de la toiser avec mépris... Mais fort heureusement, la belle éveillée ne pipa mot, et trop affairé à mon occupation, je ne pris pas même le temps d'observer son regard appuyé qui me brûlait les omoplates.
« Et, je rêve là ? Ou tout ça est bien réel. Toi en caleçon dans notre salon et cette odeur qui me chatouille les narines, c’est réel ? »
« Hmm » fis-je alors non sans tirer une bouffée de fumée sur ma si belle marijuana, hissant le mixer empli d'une texture rouge à mon regard. « Te réjouis pas trop vite, prinsessa*. »
Un sourire mutin vint orner mes lèvres alors que j'enclenchais le bouton du mixer vigoureux : j'étais loin d'être un bon cuisiner, et la délicieuse odeur n'avait rien d'effluves sucrées habituellement réservées aux petits déjeuners de rois. Je ne fis par ailleurs pas attention à la belle qui circula dans l'appartement, se dirigeant sans doute vers son fameux jardin bien-aimé : mon regard fauve observait avec attention les ingrédients de mon étrange cocktail, tournoyant dans le robot féroce. Visiblement, ce que je préparais méritait grande attention.
« N’empêche soit je tiens vraiment bien le coup, soit il est rentré plus tôt que prévu. »
« Qu'est-ce qu'elle me chante celle-là... » furent les seuls mots murmurés à moi-même alors que de nouveau j'aspirais une bouffée de fumée âcre, ôtant le mixer de son socle dans un rictus satisfait.
Me retournant alors, j'eus la surprise de me retrouver face à face avec une Orphée au regard humide et étrangement stone : j'arquais les sourcils avant d'hausser les épaules avec nonchalance, attrapant un verre d'un geste sec, que j'emplis de mon étrange mixture rouge.
« Il est possible que je sois stone dans fort peu de temps, alors soit tu sais déjà ou tout se trouve car Jack t’en auras fait part et on pourra dire que tu as de la chance, soit tu ne sais pas et la deux options s’offre toi : soit c’est moi qui t’explique pendant le peu de temps qu’il me reste à être potable, soit tu découvriras tout, tout seul. Tu crois que ça fait déjà effet ? Que je parle trop ou tu sais ce qu’il y a dedans ? »
« Ouais tu parles trop. »
Car de toute évidence, je n'avais absolument rien compris à ce qu'elle tentait de me faire comprendre, et les seuls mots que mon attention passive ne put retenir, furent ces derniers. D'un sourire charmeur et magnétique, je me dirigeais vers le canapé dans lequel s'était affalée la belle, lui tendant mon verre aux effluves de vodka.
« Crois moi je suis un piètre cuisinier, mais je fais les meilleurs bloody mary du monde. » soufflais-je dans un sourire complice mais carnassier, la toisant de haut en bas avec appétit. « Premier conseil gratuit, ma belle : un bloody mary au réveil, et ça te soigne la gueule de bois. »
D'où fatalement mon étrange affairement en cuisine qui n'était ce matin que dans le seul but de soigner mes nausées. Portant mon joint qui se consumait trop vite à mes lèvres fines, j'observais la silhouette frêle et désirable de cette Orphée fragile et manipulable : bien sûr que j'aurais pu en profiter... Et bien sûr aussi que de bien vilaines pensées traversaient en cet instant mon esprit lubrique alors que je la dévorais des yeux. Néanmoins, je repris bien vite mon attitude de pseudo gentleman quand, lui tournant le dos, je me dirigeais vers l'autre bout de la pièce afin d'attraper une de mes chemises blanches posées dans un coin.
« Bonjour Lust. »
Enfin, je levais les yeux vers la demoiselle faisant son entrée dans un naturel bienvenu ; un sourire se dessina par ailleurs sur mon visage serein afin de lui rendre ma salutation. Mon rictus n'avait étrangement rien de narquois ou de provocateur comme il l'avait toujours été avec la jeune Orphée, car au contraire il s'illumina d'une teinte malicieuse voire même complice. Car doucement amusé de la voir aussi curieuse de ce que je faisais, il me semblait que j'avais grand hâte de lui faire goûter mon étrange préparation... Sans un mot, je reposais mon regard fauve sur mon plan de travail, m'affairant avec minutie avec mon étrange cuisine, le joint caressant toujours le coin de mes lèvres désirables. La venue de ma nouvelle colocataire ne m'avait guère perturbé : prêt à prendre mes aises, et loin de demeurer pudique, je ne trouvais guère ma tenue minimaliste très déplacée, et en vérité je m'en fichais bien. Qu'elle me scande avec horreur ou timidité qu'elle désirait que j'aille m'habiller, et je me contenterais de la toiser avec mépris... Mais fort heureusement, la belle éveillée ne pipa mot, et trop affairé à mon occupation, je ne pris pas même le temps d'observer son regard appuyé qui me brûlait les omoplates.
« Et, je rêve là ? Ou tout ça est bien réel. Toi en caleçon dans notre salon et cette odeur qui me chatouille les narines, c’est réel ? »
« Hmm » fis-je alors non sans tirer une bouffée de fumée sur ma si belle marijuana, hissant le mixer empli d'une texture rouge à mon regard. « Te réjouis pas trop vite, prinsessa*. »
Un sourire mutin vint orner mes lèvres alors que j'enclenchais le bouton du mixer vigoureux : j'étais loin d'être un bon cuisiner, et la délicieuse odeur n'avait rien d'effluves sucrées habituellement réservées aux petits déjeuners de rois. Je ne fis par ailleurs pas attention à la belle qui circula dans l'appartement, se dirigeant sans doute vers son fameux jardin bien-aimé : mon regard fauve observait avec attention les ingrédients de mon étrange cocktail, tournoyant dans le robot féroce. Visiblement, ce que je préparais méritait grande attention.
« N’empêche soit je tiens vraiment bien le coup, soit il est rentré plus tôt que prévu. »
« Qu'est-ce qu'elle me chante celle-là... » furent les seuls mots murmurés à moi-même alors que de nouveau j'aspirais une bouffée de fumée âcre, ôtant le mixer de son socle dans un rictus satisfait.
Me retournant alors, j'eus la surprise de me retrouver face à face avec une Orphée au regard humide et étrangement stone : j'arquais les sourcils avant d'hausser les épaules avec nonchalance, attrapant un verre d'un geste sec, que j'emplis de mon étrange mixture rouge.
« Il est possible que je sois stone dans fort peu de temps, alors soit tu sais déjà ou tout se trouve car Jack t’en auras fait part et on pourra dire que tu as de la chance, soit tu ne sais pas et la deux options s’offre toi : soit c’est moi qui t’explique pendant le peu de temps qu’il me reste à être potable, soit tu découvriras tout, tout seul. Tu crois que ça fait déjà effet ? Que je parle trop ou tu sais ce qu’il y a dedans ? »
« Ouais tu parles trop. »
Car de toute évidence, je n'avais absolument rien compris à ce qu'elle tentait de me faire comprendre, et les seuls mots que mon attention passive ne put retenir, furent ces derniers. D'un sourire charmeur et magnétique, je me dirigeais vers le canapé dans lequel s'était affalée la belle, lui tendant mon verre aux effluves de vodka.
« Crois moi je suis un piètre cuisinier, mais je fais les meilleurs bloody mary du monde. » soufflais-je dans un sourire complice mais carnassier, la toisant de haut en bas avec appétit. « Premier conseil gratuit, ma belle : un bloody mary au réveil, et ça te soigne la gueule de bois. »
D'où fatalement mon étrange affairement en cuisine qui n'était ce matin que dans le seul but de soigner mes nausées. Portant mon joint qui se consumait trop vite à mes lèvres fines, j'observais la silhouette frêle et désirable de cette Orphée fragile et manipulable : bien sûr que j'aurais pu en profiter... Et bien sûr aussi que de bien vilaines pensées traversaient en cet instant mon esprit lubrique alors que je la dévorais des yeux. Néanmoins, je repris bien vite mon attitude de pseudo gentleman quand, lui tournant le dos, je me dirigeais vers l'autre bout de la pièce afin d'attraper une de mes chemises blanches posées dans un coin.
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* : princesse {islandais}
* : princesse {islandais}
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Re: APPARTEMENT : ORPHEE S. CAMERON & LUST B. WHITAKER
Mer 25 Aoû 2010 - 13:56
Malgré les dires de Lust je n’avais retenu que ces quatre mots. « Ouais tu parles trop. » Sûrement, après tout il avait peut-être raison, je m’étais filmée une fois afin de voir dans quel état cela me mettait et je n’avais par la suite pas essayée deux fois. Une seule et unique vidéo avait fini à me faire comprendre que j’étais folle et que je pouvais dire vraiment tout et n’importe quoi pendant ma soit disant inertie qui n’en était pas vraiment une. Au final je parlais énormément et c’était la plupart du temps incompréhensible et débile.
Je m’affalais un peu plus sur le canapé de cuir blanc, laissant mes yeux dévisager le piano à queue qui se trouvait dans le coin, l’écran plat.. Ainsi que Lust avec son verre de couleur rougeâtre qui me piquait les narines mais m’intriguais grandement. Alors qu’il me tendait son verre, je le saisissais avec fermeté afin d’être sûr de ne pas voir ce dernier me glisser des mains. « Crois moi je suis un piètre cuisinier, mais je fais les meilleurs bloody mary du monde. » Je lui rendis son sourire tandis que mes pupilles faisaient l’aller-retour entre Lust et son comment avait-il dit ? « Premier conseil gratuit, ma belle : un bloody mary au réveil, et ça te soigne la gueule de bois. » Ahh voilà, bloody mary, étrangement ça me disait quelque chose, je savais que j’avais déjà entendu ce nom il y a peu de temps mais ne me rappelais plus où. Alors que Lust me laissait seule en compagnie de sa mixture pour aller je ne sais où, je ne pris pas la peine d’attendre son retour pour plonger mes lèvres dans le verre de Cristal et en goûter le contenu. C’était fort, vraiment fort : de la javelle avec une sauce pimentée, voilà l’impression que ça donne au premier contact mais en y trempant un peu plus les lèvres on se rend compte que ce n’est pas si mauvais que ça finalement. Une fois fini, je posais le verre vide sur la petite table face à moi, essayant de ne rien casser et surtout de ne pas me retrouver étalée sur le sol. Le salon tangué encore plus qu’un bateau et tout cela me donnais la nausée, j’avais pour impression de tourner sur moi-même, ça devait sûrement être moi qui exécuté ce mouvement de balancier qui me rendais malade comme un chien. L’envie de dormir qui avait jusqu’à maintenant était un tant soit peu présente se faisait de plus en plus importante au fil des minutes. Combien de minutes s’étaient écoulées depuis mon réveil, la drogue consommer auparavant était-elle plus forte que celle de la veille ou bien le bloody mary offert par Lust était-il finalement un beau cadeau empoisonné. Je regardais la pièce se noircir malgré sa blancheur, tout devenait noir et lointain, ma tête vint cogner contre l’un des accoudoirs du canapé avant que l’on ne m’abandonne, j’avais cessé de résister. Ma respiration qui avait été haletante se fit plus distante, mon palpitant s’était alors calmé et mes paupières alourdit se fermèrent. Je plongeais dans la dérision d’un sommeil profond et à nouveau paisible c’était comme si je n’avais pas dormi depuis cent ans..
Ce ne fut qu’une heure plus tard que j’ouvrais à nouveau les yeux, je restais sans mot devant ce qui avait pu m’arriver quelques minutes auparavant. Le verre avait disparu et mon colocataire aussi.. Ou du moins il n’était pas dans mon chant de vision. Me retournant avec une lenteur exaspérante je m’attardais sur chaque recoin de l’appartement afin de voir si j’y trouverais Lust mais personne n’étais là. Je me levais alors avec un dédain des plus naturels et me dirigeais vers la salle de bain, je prenais bien soin de fermer la porte à double tours avant au qu’à ou Lust aurait envie de prendre lui aussi une autre douche. Je me glissais à l’intérieur de celle-ci après avoir ôté mes vêtements, laissant couler l’eau tiède pendant cinq minutes sur ma peau brûlante, avant d’attraper le gel douche et de faire à nouveau couler l’eau sur mon épiderme pour me rincer. Cette fois-ci l’eau coula plus longtemps mais c’est avant de m’endormir sous l’eau devenue brûlante que j’en sortais. Je m’octroyais alors sept petites minutes supplémentaires devant la glace pour m’occuper de mes cheveux et du reste de ma personne. Etrangement il me manquait quelque chose, j’avais beau avoir une serviette autour de mon corps je n’allais pas sortir si peu vêtue de la pièce ou du moins si peu convenablement. Heureusement pour moi mon frère avait pensé à tout : un tiroir en dessous de l’évier envouté par un sort que moi seule pouvait briser sans dire un mot. J’ouvrais ce dernier et m’emparais d’un ensemble en soie de couleur noire, je ne savais pas qu’elle idée lui était passé par la tête mais elle était plus que bonne, de cette manière je pouvais enfin quitter la salle de bain. Je ne pris pas le temps de m’attardais derrière la porte afin de voir si quelqu’un attendait ma sortie ou non, au mieux il n’y avait que Lust et il m’avait déjà vu en sous-vêtement, au pire il avait ramené sa bande de potes dans notre appartement. J’avançais d’une démarche lutine chantonnant un air gai avant de me diriger vers ma chambre pour finir de me vêtir, mais Lust qui avait réapparu comme par magie me stoppa net dans ma course enfantine. Il était là, appuyé contre un mur se fondant merveilleusement bien dans le décor comme s’il en avait toujours fait parti, il était beau encore plus beau que ce matin et cette chemise qu’il portait si bien, ses yeux d’un marron intense qui vous brûle jusqu’à la moelle. Je m’en mordais la lèvre inférieure, et son sourire en coin me fit légèrement sourire. Mes joues avait du prendre une couleur rosée mais je n’en avais plus honte maintenant, non je n’avais pas honte de rougir devant autant de plaisir à avoir un colocataire tout aussi charmant que Lust. Je me savais déjà détestée de plus d’une qui aurait donné corps et âme pour l’avoir ne serait-ce qu’un instant pour elles, toutes des garces. Je le regardais avec tendresse, les hostilités pourraient bien attendre encore un peu. « Un bloody mary c’est ça ? Combien de temps ai-je dormis ? »
Je m’affalais un peu plus sur le canapé de cuir blanc, laissant mes yeux dévisager le piano à queue qui se trouvait dans le coin, l’écran plat.. Ainsi que Lust avec son verre de couleur rougeâtre qui me piquait les narines mais m’intriguais grandement. Alors qu’il me tendait son verre, je le saisissais avec fermeté afin d’être sûr de ne pas voir ce dernier me glisser des mains. « Crois moi je suis un piètre cuisinier, mais je fais les meilleurs bloody mary du monde. » Je lui rendis son sourire tandis que mes pupilles faisaient l’aller-retour entre Lust et son comment avait-il dit ? « Premier conseil gratuit, ma belle : un bloody mary au réveil, et ça te soigne la gueule de bois. » Ahh voilà, bloody mary, étrangement ça me disait quelque chose, je savais que j’avais déjà entendu ce nom il y a peu de temps mais ne me rappelais plus où. Alors que Lust me laissait seule en compagnie de sa mixture pour aller je ne sais où, je ne pris pas la peine d’attendre son retour pour plonger mes lèvres dans le verre de Cristal et en goûter le contenu. C’était fort, vraiment fort : de la javelle avec une sauce pimentée, voilà l’impression que ça donne au premier contact mais en y trempant un peu plus les lèvres on se rend compte que ce n’est pas si mauvais que ça finalement. Une fois fini, je posais le verre vide sur la petite table face à moi, essayant de ne rien casser et surtout de ne pas me retrouver étalée sur le sol. Le salon tangué encore plus qu’un bateau et tout cela me donnais la nausée, j’avais pour impression de tourner sur moi-même, ça devait sûrement être moi qui exécuté ce mouvement de balancier qui me rendais malade comme un chien. L’envie de dormir qui avait jusqu’à maintenant était un tant soit peu présente se faisait de plus en plus importante au fil des minutes. Combien de minutes s’étaient écoulées depuis mon réveil, la drogue consommer auparavant était-elle plus forte que celle de la veille ou bien le bloody mary offert par Lust était-il finalement un beau cadeau empoisonné. Je regardais la pièce se noircir malgré sa blancheur, tout devenait noir et lointain, ma tête vint cogner contre l’un des accoudoirs du canapé avant que l’on ne m’abandonne, j’avais cessé de résister. Ma respiration qui avait été haletante se fit plus distante, mon palpitant s’était alors calmé et mes paupières alourdit se fermèrent. Je plongeais dans la dérision d’un sommeil profond et à nouveau paisible c’était comme si je n’avais pas dormi depuis cent ans..
Ce ne fut qu’une heure plus tard que j’ouvrais à nouveau les yeux, je restais sans mot devant ce qui avait pu m’arriver quelques minutes auparavant. Le verre avait disparu et mon colocataire aussi.. Ou du moins il n’était pas dans mon chant de vision. Me retournant avec une lenteur exaspérante je m’attardais sur chaque recoin de l’appartement afin de voir si j’y trouverais Lust mais personne n’étais là. Je me levais alors avec un dédain des plus naturels et me dirigeais vers la salle de bain, je prenais bien soin de fermer la porte à double tours avant au qu’à ou Lust aurait envie de prendre lui aussi une autre douche. Je me glissais à l’intérieur de celle-ci après avoir ôté mes vêtements, laissant couler l’eau tiède pendant cinq minutes sur ma peau brûlante, avant d’attraper le gel douche et de faire à nouveau couler l’eau sur mon épiderme pour me rincer. Cette fois-ci l’eau coula plus longtemps mais c’est avant de m’endormir sous l’eau devenue brûlante que j’en sortais. Je m’octroyais alors sept petites minutes supplémentaires devant la glace pour m’occuper de mes cheveux et du reste de ma personne. Etrangement il me manquait quelque chose, j’avais beau avoir une serviette autour de mon corps je n’allais pas sortir si peu vêtue de la pièce ou du moins si peu convenablement. Heureusement pour moi mon frère avait pensé à tout : un tiroir en dessous de l’évier envouté par un sort que moi seule pouvait briser sans dire un mot. J’ouvrais ce dernier et m’emparais d’un ensemble en soie de couleur noire, je ne savais pas qu’elle idée lui était passé par la tête mais elle était plus que bonne, de cette manière je pouvais enfin quitter la salle de bain. Je ne pris pas le temps de m’attardais derrière la porte afin de voir si quelqu’un attendait ma sortie ou non, au mieux il n’y avait que Lust et il m’avait déjà vu en sous-vêtement, au pire il avait ramené sa bande de potes dans notre appartement. J’avançais d’une démarche lutine chantonnant un air gai avant de me diriger vers ma chambre pour finir de me vêtir, mais Lust qui avait réapparu comme par magie me stoppa net dans ma course enfantine. Il était là, appuyé contre un mur se fondant merveilleusement bien dans le décor comme s’il en avait toujours fait parti, il était beau encore plus beau que ce matin et cette chemise qu’il portait si bien, ses yeux d’un marron intense qui vous brûle jusqu’à la moelle. Je m’en mordais la lèvre inférieure, et son sourire en coin me fit légèrement sourire. Mes joues avait du prendre une couleur rosée mais je n’en avais plus honte maintenant, non je n’avais pas honte de rougir devant autant de plaisir à avoir un colocataire tout aussi charmant que Lust. Je me savais déjà détestée de plus d’une qui aurait donné corps et âme pour l’avoir ne serait-ce qu’un instant pour elles, toutes des garces. Je le regardais avec tendresse, les hostilités pourraient bien attendre encore un peu. « Un bloody mary c’est ça ? Combien de temps ai-je dormis ? »
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Re: APPARTEMENT : ORPHEE S. CAMERON & LUST B. WHITAKER
Jeu 26 Aoû 2010 - 16:00
Une heure était passée déjà ; enfin il me semblait, car je n'avais plus la notion du temps. La fumée se faisant brouillard blanchâtre dans ma chambre attitrée malgré la fenêtre ouverte, témoignait de trop nombreux cônes roulés et consommés dans les minutes à venir : je n'étais pas junkie, j'étais pire. Tentant de pallier mes insomnies et d'apaiser mon âme que je savais mutilée, je m'étais jeté d'avantage corps et âme dans la dépendance aux substances illicites et chimiques. Elles n'étaient pas à blâmer ; grâce à elles, je reportais nettement moins mes nerfs sur mes camarades, et contenais bien plus de répliques mauvaises et cinglantes à leur encontre. En toute probabilité, je me fichais bien de leur faire du mal : la preuve en était que je ne m'étais pas même vraiment inquiété de ma nouvelle colocataire qui était tombée raide morte endormie dans le sofa, néanmoins je voulais tout de même conserver mes amis proches, et ainsi leur éviter mes assauts lunatiques. La belle Summerbee donc, n'avait pas eu une analyse bien attentive de ma part ; j'avais certes pris conscience que la petite oie blanche avait du consommer quelques cachets colorés laissés par son jumeau, mais je n'avais pas poussé le vice de la gentillesse pour lui déposer une couverture sur ses épaules froides... Bien peu pour moi. Rome ne s'était pas construite en un jour, et je conservais encore en moi le dédain que j'avais toujours eu pour la belle Cameron : quand bien même j'étais en de très bons termes avec son frère, je gardais en moi cette rancoeur de ne pas avoir pu m'approprier sa virginité, ainsi que ce dédain pour elle qui m'était venu de je ne savais où. Pour le moment, les hostilités s'étaient calmées, et je demeurais aussi agréable que possible envers la demoiselle : je n'étais ni prince ni bourreau, mais je n'étais pas non plus son grand ami salvateur. Nous nous installions dans une relation neutre, quoique malsaine : après tout j'avais été celui qui lui avais fait du chantage pour la mettre dans mon lit, il était donc à prévoir que mon regard envers elle aurait toujours quelque chose de lubrique, d'affamé, mais également de haineux... C'était ainsi, et je n'avais guère à m'expliquer sur les multiples facettes de ma personnalité dérangeante. Ainsi, je m'étais contenté de poser ma main sur son front moite afin de m'assurer que la petite naïve ne frôlait pas l'overdose : le problème avec les débutants, c'est qu'ils pensent que la drogue est un monde facile et à la portée de tous. Foutaises. C'était du bonheur à l'état pur certes, mais encore faut-il savoir le doser pour ne pas que cette sensation de béatitude ne se transforme en venin ; le poison fait aussi parti des meilleures antidotes, c'est bien connu... sauf des débutants. Pathétiques petites choses.
J'entendis alors le bruit d'une porte se refermant dans un claquement sourd, suivi d'un ruissellement d'eau étouffé : Orphée s'était bien levée, ce qui souleva en moi un très léger soulagement. Ni pour moi-même, ni pour elle, car je me fichais bien de sa santé, mais je me voyais mal me pointer devant Jack et lui affirmer que sa soeur adorée avait fait une overdose sur notre sofa, quelque part entre son jardin japonais et ses poissons rouges, tandis que je m'entraînais à la guitare... Oui, je me voyais mal lui annoncer l'information : la mauvaise nouvelle, c'est que ta soeur est morte. La bonne, c'est qu'elle te laisse ses poissons... Je n'étais pas entièrement convaincu de la joie criarde de Jack si cela venait à se produire, et plus encore, je trouvais cela dommage de voir une si belle demoiselle s'éteindre sans même que je n'ai pris le temps de la modeler. Pas de la toucher non, car ma fierté ébranlée ne voulait plus d'elle ni de son corps qu'elle avait, disait-on, donné à un Lufkin populaire. Mais je désirais bien évidemment la façonner, la construire, l'éduquer et lui apprendre : comme Météora avant elle, j'allais faire d'elle ce qu'elle avait toujours voulu rêvé d'être. Enfin, ce que je pensais qu'elle rêverait d'être... Peu m'importait, j'étais égoïste : pour moi, c'était un rêve absolument admirable. Enfin, je finis par me lever, posant nonchalamment ma guitare sur mon lit superbement bien fait, avant de venir m'appuyer contre le mur du couloir, d'une assurance non feinte. J'avais pour moi la prestance digne des plus grand rois, l'arrogance des princes les plus agaçants, la présomption exaspérante des plus simples bourgeois ; mais quoiqu'il en soit j'avais ce regard de braise flamboyant d'un amusement lubrique et souverain. Je n'avais guère eu à attendre longtemps, car bientôt la porte s'ouvrit de nouveau et je pus apercevoir la silhouette à moitié dénudée de ma chère et tendre colocataire. Me détachant ainsi du mur, mon parfum épicé et hypnotique me précéda, alors que je me dressais face à la belle, bloquant volontairement le passage. Mes yeux incandescents la toisèrent de haut en bas alors que se dessinait un sourire vicieux et cru sur le coin de mes lèvres, qui ne laissait paraître aucune pensée vraiment très sage. Mes pupilles pénétrantes vinrent redessiner en effet avec insistance ses formes blanches et féminines, s'attardant sur ses cuisses, ses hanches, et enfin sa poitrine dont je ne pus en détacher le regard... J'étais un homme après tout : avez-vous déjà vu une personne de la gente masculine toiser une demoiselle dans les yeux malgré son décolleté vertigineux ? Si oui, c'est qu'il est gay. C'était bien loin d'être mon cas.
« Quel délicieux spectacle. » soufflais-je d'un murmure suave et pervers.
« Un bloody mary c’est ça ? Combien de temps ai-je dormis ? »
« Hmm... » Toujours ce bref gémissement lascif qui me caractérisait tant, et enfin je levais mon regard fauve sur le visage rougissant de la demoiselle. « Suffisamment longtemps pour que je puisse te contempler. Pas assez pour que je puisse abuser de toi comme je le souhaite. »
Un sourire amusé se dessina sur mon visage quant à mes derniers mots : un peu d'humour noir, c'est un excellent tonique sanguin. J'observais néanmoins le teint soudain pâle et le regard fuyant d'Orphée quand à ma réplique : fronçant les sourcils, je ne m'y attardais pas pour le moment, et m'approchais de la demoiselle. Ma main vint d'un frémissement sensuel effleurer sa joue pâle, tandis que je l'obligeais doucement à lever le menton : mon regard étrangement plus sérieux vint observer ses pupilles dilatées. Et tel un médecin soignant son patient, je laissais sans un bruit ma main venir effleurer son front brûlant.
« Mescaline. » achevais-je dans un murmure, rendant mon verdict quant à ce que la belle avait avalé. « Tu risques d'avoir quelques nausées et des trous de mémoire dans les heures à venir, mais rien de bien méchant. » J'ôtais ainsi ma main, avant de reprendre non sans arquer les sourcils. « Jack a du te laisser un vrai petit nirvana, planqué ici et là... Il aime les chasses aux trésors. » fis-je dans un bref sourire en coin. « Il m'a donné quelques unes de ses planques, mais pas toutes, j'en suis certain... Par contre à l'avenir, préviens-moi d'abord si tu veux ingurgiter ce genre de choses. Ce ne sont pas des bonbons, petite fille. » soufflais-je d'une voix mi-méprisante, mi railleuse et amusée. « Pour l'instant, évite de prendre ça toute seule. »
Ma voix suave et mon regard de braise s'étaient étrangement faits plus sérieux tandis que j'observais la mine pâle et soudainement terne de la jeune Orphée. Je fronçais ainsi les sourcils, prêt à faire demi-tour, quand finalement je me résignais à ne pas quitter les lieux : je doutais sincèrement qu'Orphée ne se mette dans cet état simplement parce que je lui donnais quelques conseils avisés... C'était autre chose.
« Hey, Orphée. » murmurais-je alors d'une voix légèrement ferme, invoquant son regard dans le mien. « Je déconnais, je ne viole pas les demoiselles, elles sont toujours consentantes. » achevais-je dans un sourire ténébreux et arrogant, avant de reprendre avec un peu plus de sérieux. « Sincèrement, je sais qu'on n'a pas toujours eu une relation très chaleureuse tous les deux, mais je ne ne te ferais jamais de mal. » Oui enfin... pas physiquement. Mais passons. « Je sais que je suis un enfoiré, mais je ne m'abaisse jamais à lever la main sur une demoiselle. » Des fois qu'elle me prendrait pour ce genre de salaud frustré et souffrant d'un complexe d'infériorité, autant me vendre jusqu'au bout, et affirmer que ma blague n'avait rien de sérieux.
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Re: APPARTEMENT : ORPHEE S. CAMERON & LUST B. WHITAKER
Mer 1 Sep 2010 - 19:33
« Hmm... » Qu’allait-il encore sortir, une plaisanterie de mauvais goût ou bien allait-il me réprimander quant à ma tenue laissant trop paraitre ma peau blanche. Je retenais mon souffle, essayant de rester de marbre quant aux futures remarques qu’il pourrait faire. « Suffisamment longtemps pour que je puisse te contempler. Pas assez pour que je puisse abuser de toi comme je le souhaite. » J’en restais sans mots, encore choquée par ces propos qui me provoquais des hauts le cœur. Des frissons avaient pris possession de mon corps fragile après ce que je lui avais fait avaler, mon teint devait alors être blanc comme linge. Une impression de tournis et l’envie de vomir me prirent alors par surprise. Malgré ça j’essayais de faire comme si de rien n’était bien que sans nul doute le masque avait déjà été rompu. Je détournais le regard, ravalant mes larmes afin qu’elles ne se laissent pas apercevoir, tandis que la main douce et chaude de Lust effleurait ma joue ramenant peu à peu mon menton vers lui afin que mes yeux brillant se retrouvent à nouveau accrochés aux siens. Et tel un médecin il se mit à s’occuper de mon cas, laissant glisser sa main jusqu’à mon front comme s’il vérifiait ma température avant de livrer son verdict. « Mescaline. » J’hochais la tête, bien que le nouveau mot que je venais d’apprendre serait oublié dés demain. « Tu risques d'avoir quelques nausées et des trous de mémoire dans les heures à venir, mais rien de bien méchant. » Après cette découverte j’espérais qu’il pense alors que je n’étais tout bonnement pas bien à cause de la drogue que j’avais absorbé tant tôt et non parce qu’il avait sans le vouloir remué le couteau dans une plaie non cicatrisée et loin de l’’être. Bien que Lust soit plus intelligent qu’il ne le laissait paraitre, je préférais rester enfermé dans mon mutisme au lieu de vouloir trop parler et de faire un faux pas.
« Jack a du te laisser un vrai petit nirvana, planqué ici et là... Il aime les chasses aux trésors. » Un simple mouvement de la tête avait suffit à lui faire comprendre qu’il s’agissait d’un oui. « Il m'a donné quelques unes de ses planques, mais pas toutes, j'en suis certain... Par contre à l'avenir, préviens-moi d'abord si tu veux ingurgiter ce genre de choses. Ce ne sont pas des bonbons, petite fille. » Je le regardais presque amusée, cela ne m’étonnais pas de Jack qu’il ne lui ait pas filé toutes ses planques même moi je savais que je n’en connaissais pas la moitié. Avec Jack tout pouvait se cacher n’importe où, à l’intérieur d’un savon qu’il aurait prit soin de modeler lui-même, dans une boite de conserve vide, sous un oreiller ou encore une latte de plancher. « Pour l'instant, évite de prendre ça toute seule. » J’avais l’impression d’être prise pour une enfant qui ne savait pas ce qu’elle faisait. C’est vrai que c’était stupide, absorber toutes sortes de médicaments dont je n’en connaissais pas la moindre combinaison. C’était pire que mon je m’en foutisme, je m’étais enfermée dans mon propre univers, je me moquais de tout. On pouvait me donner n’importe quoi, je prenais tout sans me poser la moindre question de ce que cela me ferait, j’avais franchi un cap que je m’étais toujours refuser à passer et je n’étais à présent plus capable de sortir de cette douce léthargie qui berçait mon être. « Je suis consciente de ce que je fais, j’en connais les risques et j’essayerai à l’avenir de ne pas prendre de bonbon sans que tu sois là et t’en demanderais la permission avant. » Si cela le rassurait, ce n’était pas énormément demandé de sa part, juste de le prévenir. De plus il s’y connaissait mieux que moi, il savait ce que je pourrais prendre et quand, tout en m’évitant peut-être la mort..
Je le regardais s’éloigner vers la sortie, quand bien moi-même allait prendre congé dans ma chambre, mais j’avais crié victoire trop vite. Alors que Lust faisait demi-tour sur lui-même, je restais tel le marbre, n’osant plus bouger un doigt, comme si je m’étais faite statufiée sur place. Je priais pour qu’il ne se doute de rien, qu’il n’ait pas réfléchi à quoi que ce soit à mon propos, pourquoi après tant de recul de ma part, un soudain changement et une descende vers la débauche qui était son monde et non le mien..
« Hey, Orphée. » Je relevais la tête afin de lui faire à nouveau face alors que j’aurais préféré le voir partir afin de regagner ma chambre pour m’habiller de façon plus correcte. Son air intéressé attirait trop mon attention pour que je fasse comme si de rien n’était. « Je déconnais, je ne viole pas les demoiselles, elles sont toujours consentantes. » Je déglutissais tandis que lui souriait me voyant baigner dans un mal-être indomptable mais ce qu’il disait n’était pas faux. Il est vrai qu’au restaurant il m’avait laissé le choix : la possibilité d’avoir la plus belle nuit à ses côtés ou bien celle de partir. En aucun cas il ne m’aurait forcé, j’aurais céder à un moment ou un autre, trop attirée par sa personne, l’envie de le toucher ou de lui appartenir m’étais passée plus d’une fois par la tête mais j’avais appris à résister à ce morceau de chair.. « Sincèrement, je sais qu'on n'a pas toujours eu une relation très chaleureuse tous les deux, mais je ne te ferais jamais de mal. » Il avait cet air toujours aussi sérieux qui pouvait me laisser croire à son flot de belle parole, mais malgré ça je me mettais en garde moi-même. Je me méfiais à présent de tout ce qui m’entourait, et ma méfiance était plus que grande envers Lust malgré le fait que mon frère m’est en quelque sorte placée sous son aile. « Je sais que je suis un enfoiré, mais je ne m'abaisse jamais à lever la main sur une demoiselle. » J’acquiesçais encore une fois, je n’étais pas obligée de le croire mais j’en avais plus qu’envie. Après tout pourquoi oserait-il lever la main sur moi ? Si nous avions tous deux accepté cette colocation c’est qu’il y avait un but à cette rencontre : le mien était d’obtenir toute drogue qui pouvait apaisé mon subconscient et le sien, bah en réalité je n’avais pas cherché à comprendre..
Je me raclais le fond de la gorge avant de laisser échapper quelques mots d’entre mes lèvres. « Tu m’en verras ravi et plus sérieusement je pense que tu n’es pas seulement qu’un enfoiré. Il s’agit juste d’une carapace. » Je me détournais enfin de son emprise pour filer m’habiller dans ma chambre avant de ressortir la tête par la porte tout sourire. « Au fait, tes blagues. Elles ne sont pas drôles. » Puis je m’éclipsais à nouveau l’espace d’un petit laps de temps assez suffisant pour m’emparer d’un jeans et d’un tee-shirt, avant de ressortir. J’évitais Lust, bien que maintenant je savais qu’il ne me quitterait plus d’un œil trop impatient de découvrir ce que je cachais derrière mon jeu dangereux.
Finalement ce ne fut personne d’autre que moi qui se mis a briser le silence. Moi aussi j’avais envie d’apprendre, d’en savoir plus sur lui, pourquoi était-il là, qu’attendait-il de Jack ou de moi-même. « Lust .. Pourquoi tu fais tout ça ? Je veux dire pourquoi tu suis les instructions de mon frère. Il t’a promis quelque chose, enfin moi je sais ce que j’y gagne mais toi.. »
« Jack a du te laisser un vrai petit nirvana, planqué ici et là... Il aime les chasses aux trésors. » Un simple mouvement de la tête avait suffit à lui faire comprendre qu’il s’agissait d’un oui. « Il m'a donné quelques unes de ses planques, mais pas toutes, j'en suis certain... Par contre à l'avenir, préviens-moi d'abord si tu veux ingurgiter ce genre de choses. Ce ne sont pas des bonbons, petite fille. » Je le regardais presque amusée, cela ne m’étonnais pas de Jack qu’il ne lui ait pas filé toutes ses planques même moi je savais que je n’en connaissais pas la moitié. Avec Jack tout pouvait se cacher n’importe où, à l’intérieur d’un savon qu’il aurait prit soin de modeler lui-même, dans une boite de conserve vide, sous un oreiller ou encore une latte de plancher. « Pour l'instant, évite de prendre ça toute seule. » J’avais l’impression d’être prise pour une enfant qui ne savait pas ce qu’elle faisait. C’est vrai que c’était stupide, absorber toutes sortes de médicaments dont je n’en connaissais pas la moindre combinaison. C’était pire que mon je m’en foutisme, je m’étais enfermée dans mon propre univers, je me moquais de tout. On pouvait me donner n’importe quoi, je prenais tout sans me poser la moindre question de ce que cela me ferait, j’avais franchi un cap que je m’étais toujours refuser à passer et je n’étais à présent plus capable de sortir de cette douce léthargie qui berçait mon être. « Je suis consciente de ce que je fais, j’en connais les risques et j’essayerai à l’avenir de ne pas prendre de bonbon sans que tu sois là et t’en demanderais la permission avant. » Si cela le rassurait, ce n’était pas énormément demandé de sa part, juste de le prévenir. De plus il s’y connaissait mieux que moi, il savait ce que je pourrais prendre et quand, tout en m’évitant peut-être la mort..
Je le regardais s’éloigner vers la sortie, quand bien moi-même allait prendre congé dans ma chambre, mais j’avais crié victoire trop vite. Alors que Lust faisait demi-tour sur lui-même, je restais tel le marbre, n’osant plus bouger un doigt, comme si je m’étais faite statufiée sur place. Je priais pour qu’il ne se doute de rien, qu’il n’ait pas réfléchi à quoi que ce soit à mon propos, pourquoi après tant de recul de ma part, un soudain changement et une descende vers la débauche qui était son monde et non le mien..
« Hey, Orphée. » Je relevais la tête afin de lui faire à nouveau face alors que j’aurais préféré le voir partir afin de regagner ma chambre pour m’habiller de façon plus correcte. Son air intéressé attirait trop mon attention pour que je fasse comme si de rien n’était. « Je déconnais, je ne viole pas les demoiselles, elles sont toujours consentantes. » Je déglutissais tandis que lui souriait me voyant baigner dans un mal-être indomptable mais ce qu’il disait n’était pas faux. Il est vrai qu’au restaurant il m’avait laissé le choix : la possibilité d’avoir la plus belle nuit à ses côtés ou bien celle de partir. En aucun cas il ne m’aurait forcé, j’aurais céder à un moment ou un autre, trop attirée par sa personne, l’envie de le toucher ou de lui appartenir m’étais passée plus d’une fois par la tête mais j’avais appris à résister à ce morceau de chair.. « Sincèrement, je sais qu'on n'a pas toujours eu une relation très chaleureuse tous les deux, mais je ne te ferais jamais de mal. » Il avait cet air toujours aussi sérieux qui pouvait me laisser croire à son flot de belle parole, mais malgré ça je me mettais en garde moi-même. Je me méfiais à présent de tout ce qui m’entourait, et ma méfiance était plus que grande envers Lust malgré le fait que mon frère m’est en quelque sorte placée sous son aile. « Je sais que je suis un enfoiré, mais je ne m'abaisse jamais à lever la main sur une demoiselle. » J’acquiesçais encore une fois, je n’étais pas obligée de le croire mais j’en avais plus qu’envie. Après tout pourquoi oserait-il lever la main sur moi ? Si nous avions tous deux accepté cette colocation c’est qu’il y avait un but à cette rencontre : le mien était d’obtenir toute drogue qui pouvait apaisé mon subconscient et le sien, bah en réalité je n’avais pas cherché à comprendre..
Je me raclais le fond de la gorge avant de laisser échapper quelques mots d’entre mes lèvres. « Tu m’en verras ravi et plus sérieusement je pense que tu n’es pas seulement qu’un enfoiré. Il s’agit juste d’une carapace. » Je me détournais enfin de son emprise pour filer m’habiller dans ma chambre avant de ressortir la tête par la porte tout sourire. « Au fait, tes blagues. Elles ne sont pas drôles. » Puis je m’éclipsais à nouveau l’espace d’un petit laps de temps assez suffisant pour m’emparer d’un jeans et d’un tee-shirt, avant de ressortir. J’évitais Lust, bien que maintenant je savais qu’il ne me quitterait plus d’un œil trop impatient de découvrir ce que je cachais derrière mon jeu dangereux.
Finalement ce ne fut personne d’autre que moi qui se mis a briser le silence. Moi aussi j’avais envie d’apprendre, d’en savoir plus sur lui, pourquoi était-il là, qu’attendait-il de Jack ou de moi-même. « Lust .. Pourquoi tu fais tout ça ? Je veux dire pourquoi tu suis les instructions de mon frère. Il t’a promis quelque chose, enfin moi je sais ce que j’y gagne mais toi.. »
- InvitéInvité
Re: APPARTEMENT : ORPHEE S. CAMERON & LUST B. WHITAKER
Jeu 9 Sep 2010 - 0:37
La pâleur soudaine de la Summerbee, son regard fuyant et la fébrilité de son corps au bord de l'apoplexie, venait trahir son coeur battant d'une inquiétude soudaine : je savais que ma réputation n'était guère toujours glorieuse, mais me prenait-elle vraiment pour un pervers abusant physiquement des demoiselles ? Certes on m'attribuait deux ou trois bien vilaines histoires du genre, que je ne pouvais ni franchement démentir, ni sincèrement approuver : l'alcool coulant à flot dans mes soirées me procuraient tant de trous noirs que je ne pouvais me remémorer de tout... Mais tout de même, si j'avais souhaité véritablement m'en prendre à la jeune Orphée, jamais je ne lui aurais laissé le choix, ce soir-là au restaurant. Certes ma blague plombée d'humour noir demeurait d'un mauvais goût qui n'amusait que moi, mais j'ignorais que ces simples sous-entendus pouvaient autant l'ébranler : il y avait autre chose, très certainement, dissimulé au plus profond de son être, telle une plaie béante qu'elle s'efforçait de cacher à la vue de mes yeux observateur. Et la mescaline n'y était pour rien : la demoiselle ne délirait pas, ni même ne perdait pied, elle semblait s'enfoncer dans des eaux troubles où elle n'avait pas pied. Mon regard fauve se fit soupçonneux à son encontre : détrompez-vous, je me fichais bien de sa santé mentale, et m'abstenais bien de veiller sur elle, après tout je n'aspirais pas à être un prince charmant, et encore moins celui de la Summerbee qui m'avait repoussé le soir de la Saint Valentin. Gardant encore cet épisode en travers de la gorge, mon arrogance exacerbée m'interdisait à présent de la prendre en considération et de la désirer, tout simplement, mais je demeurais sceptique quant à son attitude. Fidèle à moi-même, je voulais savoir, tout simplement, connaître la raison de sa pâleur soudaine : loin de désirer la protéger, je souhaitais mettre des mots sur sa blessure. « Tu m’en verras ravi et plus sérieusement je pense que tu n’es pas seulement qu’un enfoiré. Il s’agit juste d’une carapace. » Sur ses mots, j'eus une moue méprisante avant de lever mes yeux dédaigneux vers le plafond dans un soupir. Je n'avais guère besoin de parler pour exprimer mon exaspération ; ma réaction hautaine parlait pour moi : croyait-elle vraiment que conformément aux grands films hollywoodiens, ou aux romans à l'eau de rose, un coeur brisé sommeillait sous mon palpitant de roc, n'attendant plus que les premiers rayons du soleil pour fondre ? Quelle naïveté de la part de miss belle-aux-bois-dormants visiblement à peine réveillée et croyant un peu trop à la bonté humaine : si j'étais un salaud, ce n'était guère pour me protéger de quoique ce soit, mais parce que j'en jouissais éhontément. Détruire pour satisfaire ma perversion sadique, tel était mon crédo. Ma carapace résidait ailleurs que dans le venin de mes mots ; elle résidait dans le renfermement de mes sentiments. Mais pour le reste, ma qualification de salaud notoire faisait partie intégrante de ma personnalité, et j'aimais cela avec un peu trop d'insolence. « Au fait, tes blagues. Elles ne sont pas drôles. » J'eus cette fois un rictus véritablement amusé et provocateur tandis que l'ambre de mon regard vint se poser de nouveau sur ma colocataire : si à moi, elles me plaisaient, et si, dans tout mon don d'orateur je parvenais ainsi à déstabiliser, alors c'était le principal. Au diable les autres.
Ce fut finalement la prestance en étendard, et le regard patient quoique hautain, que j'attendais dans le couloir, toisant la porte de chambre d'Orphée d'une assurance rare. J'étais persuadé que malgré tout, la jeune fille me parlerait encore, que derrière son mutisme brûlait l'ardeur de mots qu'elle n'avait encore jamais soufflé à personne et qu'elle désirait confier. Certes je ne demeurerais pas son confident, mais j'avais suffisamment confiance en mon charisme pour savoir que l'attrait énigmatique de ma personne suffirait à la faire revenir : ne serait-ce que pour une réplique courte, un sourire, un regard, n'importe quoi qui me ferait comprendre qu'elle avait besoin d'exister. Mes pensées se confirmèrent lorsqu'enfin, la demoiselle habillée ressortit sa tête brune de l'encadrement de sa porte, avant de rompre le silence étrangement oppressant. « Lust .. Pourquoi tu fais tout ça ? Je veux dire pourquoi tu suis les instructions de mon frère. Il t’a promis quelque chose, enfin moi je sais ce que j’y gagne mais toi.. » Mes yeux fauves la toisèrent avec application, d'une lueur pénétrante et pensive, avant qu'enfin je ne lève le menton, laissant ma voix suave se faire écho à sa question. « J'ai horreur d'être seul. » avouais-je dans une outrecuidance déplacée, me dévoilant volontairement à ma colocataire. « Et j'ai horreur de la routine. J'aurais pu habiter avec de très bons amis, c'est vrai, mais avec toi j'ai l'opportunité de nouveautés. On va s'amuser toi et moi, Orphée. » soufflais-je d'un murmure volontairement pervers tandis que l'alcôve ténébreux de mon regard de braise se planta dans le sien. « Et je vais faire de toi la nouvelle garce enviée de tout Hungcalf. » Un rictus en coin se dessina sur mes lèvres désirables, tandis que luisait dans mes yeux sombres cet étrange éclat machiavélique terriblement attrayant. Et, dans un dernier regard énigmatique, je tournais les talons avant de la laisser seule-à-seule avec elle-même, quittant l'appartement afin de retrouver le monde extérieur qui était mien.
Ce fut finalement la prestance en étendard, et le regard patient quoique hautain, que j'attendais dans le couloir, toisant la porte de chambre d'Orphée d'une assurance rare. J'étais persuadé que malgré tout, la jeune fille me parlerait encore, que derrière son mutisme brûlait l'ardeur de mots qu'elle n'avait encore jamais soufflé à personne et qu'elle désirait confier. Certes je ne demeurerais pas son confident, mais j'avais suffisamment confiance en mon charisme pour savoir que l'attrait énigmatique de ma personne suffirait à la faire revenir : ne serait-ce que pour une réplique courte, un sourire, un regard, n'importe quoi qui me ferait comprendre qu'elle avait besoin d'exister. Mes pensées se confirmèrent lorsqu'enfin, la demoiselle habillée ressortit sa tête brune de l'encadrement de sa porte, avant de rompre le silence étrangement oppressant. « Lust .. Pourquoi tu fais tout ça ? Je veux dire pourquoi tu suis les instructions de mon frère. Il t’a promis quelque chose, enfin moi je sais ce que j’y gagne mais toi.. » Mes yeux fauves la toisèrent avec application, d'une lueur pénétrante et pensive, avant qu'enfin je ne lève le menton, laissant ma voix suave se faire écho à sa question. « J'ai horreur d'être seul. » avouais-je dans une outrecuidance déplacée, me dévoilant volontairement à ma colocataire. « Et j'ai horreur de la routine. J'aurais pu habiter avec de très bons amis, c'est vrai, mais avec toi j'ai l'opportunité de nouveautés. On va s'amuser toi et moi, Orphée. » soufflais-je d'un murmure volontairement pervers tandis que l'alcôve ténébreux de mon regard de braise se planta dans le sien. « Et je vais faire de toi la nouvelle garce enviée de tout Hungcalf. » Un rictus en coin se dessina sur mes lèvres désirables, tandis que luisait dans mes yeux sombres cet étrange éclat machiavélique terriblement attrayant. Et, dans un dernier regard énigmatique, je tournais les talons avant de la laisser seule-à-seule avec elle-même, quittant l'appartement afin de retrouver le monde extérieur qui était mien.
- InvitéInvité
Re: APPARTEMENT : ORPHEE S. CAMERON & LUST B. WHITAKER
Mer 13 Oct 2010 - 17:32
« J'ai horreur d'être seul. » Quoi ? Alors il n’y avait que le fait qu’il n’aimait pas être seul qui le faisait rester avec pas que je ne m’en réjouisse pas bien au contraire mais pourquoi il n’avait pas choisit un de ses amis.. Et comme si j’avais réfléchi trop vite. « Et j'ai horreur de la routine. J'aurais pu habiter avec de très bons amis, c'est vrai, mais avec toi j'ai l'opportunité de nouveautés. On va s'amuser toi et moi, Orphée. » D’un côté je ne pouvais pas nier le fait qu’il n’avait absolument pas tord. Nous nous aventurions tous deux dans l’inconnu, bien qu’à mon avis il y serait bien plus alaise mais le jeu en valait en quelque sorte la chandelle, d’un côté j’avais de la drogue et de l’autre Lust qui pouvait assouvir certain penchant maso-débilo en me remettant en trois mots à peine à ma place. Ne restait le fait que je n’accepterais peut-être pas toujours ses remarques acerbes mais nous n’en resterions pas la. « Et je vais faire de toi la nouvelle garce enviée de tout Hungcalf. » Chacune de ses phrases m’arrêtais dans mes réflexions et en particulier la dernière. Une garce ? Moi ? Pourquoi moi, qu’avais-je encore fait pour mériter ça. J’aurais voulu répliquer mais je préférais le regarder quitter la pièce pour de bon, m’armant de patiente, je savais que je devais à présent me méfier de tout ce qui m’entourait même si Lust n’aurait jamais de mal à trouver mes points faibles. J’essayais du mieux que je le pouvais de rester impassible le regardant franchir la porte avec cette démarche trop parfait que des milliers d’hommes devaient lui envier. S’il n’y avait pas eu quelque part dans cet appartement un sachet de cocaïne qui m’attendait, pour m’enfoncer un plus dans mon cauchemar je me serais sûrement jetée sur lui, le suppliant de rester là et que s’il ne le faisait pas pour moi que ce soit pour mon frère qui lui était plus que dévoué pour je ne sais quelle raison. C’était un des points du contrat si je pouvais le dire ainsi que l’on ne m’avait jamais expliqué.
Cependant une fois Lust parti je ne m’étais pas plus attardais que ça sur le fait qu’il veuille ou non faire de moi une garce sous n’importe qu’elle couture je savais déjà que derrière l’évier se cachait une petite boite en soie renfermant un sachet de cocaïne. Je savais aussi que je n’en avais pas forcément besoin de beaucoup pour me faire sombrer dans les abysses d’un sommeil plus tranquille et bien éloigné de cette foutue réalité qui ne serait rien d'autre qu'un Lust découvrant une Orphée raide déchirée sur le beau canapé de cuir blanc..
2 mois plus tard.
Il devait être vingt-deux heures trente trois quand les invités avaient commencé à débarquer. J’en avais vu défiler plus d’une quarantaine dans l’appartement et pourtant je savais que Lust n’en appréciait pas la moitié. C’était sûrement ça le plus étrange avec lui, le fait qu’il lui arrivait d’inviter des gens auquel il ne s’intéressait quasiment pas mais tout le monde en revanche était fasciné. Il arrivait à manipuler les esprits comme il le souhaitait et cela marchait à merveille, bien qu’il n’en soit parfois pas même fautif. Il fascinait et personne n’y pouvait rien.
Vers minuit les choses s’étaient calmées mais étaient aussi devenues des plus sérieuses. Ne restait ainsi qu’un petit groupe de personne que je connaissais plus particulièrement grâce à Lust, bien que l’occasion d’en croiser certain auparavant n’avait pas été bien compliqué. Quand certain riait d’autre s’amusait -bien que je pense qu’en aucun cas cela serait amusant pour eux- à recolorer notre cuvette, ou bien encore à s’échanger un pétard ou bien pire. Lors des soirées comme celle-ci la plupart du temps je finissais dans un état pitoyable, sans pour autant aller vomir mais le matin au réveil c’était le pire. Il m’arrivait de temps à autre de rester avec Elia, Météora ou encore Sawyer voir même Lust quand il m’expliquait quelque chose et qu’à cet instant je lui accordais toute mon attention, oubliant parfois même la cigarette qui se consumait entre mes doigts. Parfois il y avait mon frère mais c’était très rare il préféré me voir quand tout allez bien et en tête à tête afin de pouvoir parler plus sérieusement de tout ce que l’on avait à se dire, le bon comme le mauvais, nous parlions de plus de cinquante sujets différents parfois en seulement une après-midi, mais il était le seul à connaitre l’histoire du début à la fin. Quelques uns avaient été mis au courant aussi afin de leur faire comprendre ce brusque changement qui m’avait fait mettre à dos plus ou moins pas mal d’amis auquel je tenais énormément. Autant dire que la chute en avait été des plus douloureuses.
Ainsi entre deux heures et trois heures ne restait quasiment plus personne, je ramenais du mieux que je le pouvais jusqu’à la porte Elia, avant de me laisser tomber dans ses bras, une façon comme une autre de dire au revoir, j’étais bien avec lui, il arrivait à me faire sourire. Une fois la porte refermée je retournais vers le salon où ne restaient que Lust et Météora, les deux êtres les plus fascinants qu’il m’avait été dû de connaitre. Ils allaient à merveille ensemble, ne formant plus qu’un dans leur étreinte, tels un frère et une sœur ou deux amants, un lien étrange les liés et c’était de la que partait toute la fascination de leurs deux êtres. Je restais debout appuyer contre la paroi fraiche du mur à les regarder, partagée entre l’idée d’aller les rejoindre ou de les laisser en paix. Préférant être distante, je restais dans mon coin les regardant se dire au revoir, je suivais Météora du regard, cette dernière venait de déposer un baiser sur mon front tout en souriant avant de quitter l’appartement d’une démarche gracile. Ne restait plus que Lust et moi-même. J’avançais alors d’un pas non chaland vers lui, m’asseyais tout en essayant de ne pas trébucher et ne le quittait plus des yeux. Si le sommeil avait faillit m’emporter un quart d’heure plus tôt, le train en direction de mon lit ne m’avait pas attendu, ainsi je devrais attendre le prochain, autant en profiter pour apprendre encore quelques règles ou ne serait-ce toutes autres choses pouvant être intéressantes. Je m’attardais sur le visage de Lust, totalement détendu, ses yeux de braise aux pupilles entièrement dilatés, sa moue qui quand il le voulait pouvait être craquante, j’esquissais alors un mince sourire ne me rendant pas même compte de l’état dans lequel j’étais alors. « Tu veux dormir… Ou tu es assez courageux pour lutter quelques heures en ma piètre compagnie ? » Je savais maintenant à quel point je pouvais agacer Lust, je n’avais toujours pas compris son système de bitch lustienne, l’histoire de faire de moi la nouvelle garce d’Hungcalf alors que je n’avais rien demandé d’autre que de la drogue. Mais peut-être que lui avait vu ne serait-ce qu’une petite évolution pour qu’il ne quitte pas cet appartement. Pourtant je ne m’étais pas sentie plus garce ou quoi que ce soit, je n’avais pas retouché à un corps après mon viol hormis celui de mon frère lorsque j’avais eu l’occasion de dormir contre son torse chaud mais nous étions frère et sœur, alors non je ne voyais vraiment pas la ou il voulait en venir. De plus qu’il n’avait jamais eu besoin de moi hormis pour son plan de faire de moi une garce mais il était assez riche pour partir quand il le souhaitait et se trouvait une nouvelle égérie ou victime. Alors au fond, oui j’avais du évoluer d’un point ou d’un autre, je ne m’en étais pas rendu compte mais il y avait quelque chose qui faisait qu’il était encore là assit à mes côtés…