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Quel curieux personnage vraiment déprimant, oui tu me fais pitié, salut. ♠ feat Élia.
Dim 22 Aoû 2010 - 0:34
- « Ah daccord, tu l'as joue comme ça ? Mais tu me prends vraiment pour une grosse conne ! C'est pas en te noyant dans l'alcool que tes problèmes vont se résoudre, ils vont même empirer. Et je serais toujours là pour te courir après et te dire ce que tu dois faire parce JE suis la plus grande et certainement la plus mature de nous deux. T'es vraiment qu'un sale égoiste de merde. Déjà tu m'as complétement zappé ce midi, on devait manger ensemble je te rapelle, et je te retrouve avec qui ? Avec cette sale blondasse avec son petit cul de merde ! RILEY. Mais tu veux vraiment que je te tue toi ! » Alors que Léonela avait cherché toute la soirée son frère pour résoudre quelques problèmes, elle avait su enfin ou il était parti se planquer. Quand il était pas dans sa chambre à cette heure si, il était certainement pas entrain de mettre son nez dans les bouquins. Il était toujours dans ce fameux bar avec ses fameuses filles habillés avec des déguisements plus ou moins dénudées. À coté, Léonela fesait très sainte nitouche, ce qui avait fait rigolé son frère en la voyant débarquer dans ce lieux totalement familier à Léo. Élia était assis devant le bar avec un verre d'alcool à la main. Le regard vide, Léonela ne put s'empécher de l'engueuler et de lui poser milles et une question à propos de sa journée. Malgrès qu'ils étaient frère et soeur, la jalousie était la principale dispute entre eux. Il en fallait de peu pour qu'Élia se mette aussi à gueuler au près d'elle. Et c'était pas le public et le monde dans le bar qui allait les arréter. L'entourage et proches d'Élia et de Léonela savent tous très bien qu'ils ne faut jamais les séparer quand ils se disputent, parce que un déjà, plusieurs objets non identifiés volent au dessus de leur tête, et de deux, on peut toujours se prendre quelque chose dans la figure. Il arrive même à Léonela de jeter des sorts à son frère quand ça va trop loin. Pour vous dire, c'était toujours très mouvementée chez eux. Alors que Léonela n'avait toujours pas finit sa phrase ainsi que ses explications, Élia lui coupa la parole sec et nette, comme à son habitude. Puis avec l'alcool, il avait une voix très grave. « Léo, la ferme. » Léonela n'avait pas dit son dernier mot, alors qu'il venait à peine de parler pour qu'elle ferme sa grande gueule, qu'elle l'a ouvra. « D'ou tu me parles comme ça ? Je suis pas une de ses filles qui sont complétement indépendantes de toi. La ferme, la ferme, ouai, ouai tu peux toujours crever pour que je me la ferme vraiment. » Sa soeur tira le tabouret d'en face, et s'installa dessus en fixant toujours son frère du regard. Elle le laissa dans ses pensées et prit un moment avant de reparler. « Alors. Avec Leah ? Ça marche ? » Elle échappa entre ses deux lèvres un rire ironique et très moqueur, comme elle aimait faire. « Oh! pardon. J'ai complétement oublié. Tu n'es plus avec elle ! Quel dommage. M'enfin, bien fait pour ta gueule. Je te l'avais dis.. ! que ça ne marcherait pas entre vous deux ! Puis l'autre qui n'a toujours pas compris que tu voulais plus d'elle. Franchement elle me fait pitié. Je me demande toujours comment tu as fais pour être avec elle, et... partager ton lit aussi pendant quatres.. quatres longues années à ses côtés. » Elle posa une de ses mains sur l'épaule de son frère et lui lança un regard pleins d'hypocrisies. Léonela tient énormément à son frère, pour elle, c'est toute sa vie, malgrès qu'ils se disputent très souvent et qu'elle soit très possesive envers lui. C'est avec lui qu'elle a utilisé ses premiers pouvoirs, c'est avec lui qu'elle a fait ses premières bétises, c'est avec lui qu'elle partageait sa chambre le soir. Même si, tous les opposés, ils s'aimaient plus que tout. Sauf que Léonela ne l'avouera jamais et que c'est pareil du coté de son frère Élia. « Alors parlons de chose sérieuses. Tu fous quoi ici, à cette heure si, dans ce bar ? Encore une dépression amoureuse tu vas me dire ? Au bout de chou, je suis tellement désolée pour toi.. » Léonela commença à rigoler de plus en plus fort pour lui montrer que tout cela était purement ironique.
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Re: Quel curieux personnage vraiment déprimant, oui tu me fais pitié, salut. ♠ feat Élia.
Dim 29 Aoû 2010 - 18:44
Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire.Apollinaire
C’était pour le moins étrange: un vendredi soir et je n’avais rien de prévu, pas même une petite invitation à une quelconque fête snob organisée par mes parents. Pourtant j’étais le genre assaillit tous les week-ends sous les hiboux, depuis quelques temps grace à la technologie moldu les mails, m’invitant à se rendre à tel manoir, appartement, à telle soirée… Mais là rien. J’étais allongé sur mon lit, les yeux rivés vers un plafond vide, morne, terne, plongé dans une quasi-obscurité, mes yeux quelques peu dilatés et rouges par la prise régulière d’hallucinogènes avaient fini par s’y habituer. Je ne sais combien d’heures, peut être même de jours, ou encore de semaines, je suis ici, las, fatigué par une existence vaine et qui, au fond, n’avait jamais eu de sens…Il fallait que je m’aère l’esprit, me change les idées, peut être même me ressaisisse c’était si peu moi. Puis l’idée de faire un tour au Vamp’ m’effleura l’esprit, merveilleuse folie que d’aller m’abandonner aux doux charmes et plaisirs de cette boisson si chaleureuse. Certains pensent que la fuite est une solution lâche, personnellement je la trouve idéale. L’alcool est le meilleur ami de l’homme et ceux qui ne l’ont pas encore compris sont de pauvres types, je les plains. Sur ces belles pensées, je me levais difficilement, m’assis d’abord au bord de mon lit, ma tête me tourna violemment, je posais une main contre mon front, inspirais et me levais. Par je ne sais quel miracle mes jambes arrivaient encore à supporter mon corps, je me dirigeais quelque peu tanguant vers la salle de bain, prit une douche, rapide, après quoi j’enfilais ce que je trouva et transplana.
Arrivant devant le Vampire’s Night, la musique me parvenait de dehors, la fête battait son plein, vu l’heure ce n’était pas étonnant, je poussais la porte et entrait. Je me faufilais à travers la pièce, les gens qui se déhanchaient au rythme de la musique et m’affalais sur le tabouret en face du bar. Et c’est la que commença la descente. Je ne me lésinais aucunement sur la boisson car oui, moi, Elia, gosse de riche profiterais de mon argent, ou plutôt celui de mes parents, dans la boisson, jusqu’à ce que mon corps n’en puisse plus, jusqu’à ce que mon âme mutilée et mon esprit tourmenté me hurlent, me supplient, d’arrêter le carnage, le massacre. Et encore là j’hésiterais à stopper de creuser ce gouffre dans lequel j’avais décidé de m’enterrer. J’enchainais les verres et mon corps décida enfin de s’engourdir, mon esprit et ses problèmes décidèrent enfin de lever le camps et je ne me sentais enfin « bien ». Demain je le regretterais surement, comme à chaque fois, mais pour l’instant contentons-nous d’oublier. Le liquide coulait dans ma gorge déjà un feu, la ravageant un peu plus, au moment où je décidais de m’affaler sur le comptoir, fermant les yeux.. Qu’est-ce qu’il n’aurait pas fait pour un tel moment de tranquillité, il aurait même peut être tué qui sait, l’apaisement semblait le gagner mais c’était apparemment trop demandé. En effet, une fois qu’il osait toucher du bout de ses doigts un peu de paix, quelque chose de brutal lui tombait dessus. En l’occurrence, ici, sa sœur. Leonela. Une tornade à l’état pure, furie sur les bords avec ce côté de mère poule, je-sais-tout, insupportablement casse-pied et moralisatrice. Elle commença à débiter, débiter, qu’au début je l’écoutais puis finis par la laisser parler seule.Je n’avais même pas la force nécessaire pour lui répondre. Léonela enchaina entre reproches, menaces, morale, reproches et reproches. Un quotidien chez elle, si elle n’ouvrait pas sa grande gueule au moins une fois par jour, c’est qu’il se passe quelque chose de grave. [color=cadetblue]« Léo, la ferme. » murmurais-je d’une voix rauque avant de me redresser, de finir mon verre et d’en commander un autre. Ma tête me lançait déjà assez sans qu’elle ne vienne en rajouter mais c’était se leurrer et mal la connaitre que de penser qu’elle s’arrêterait là. Oh non, bien évidement, briffée par Devidson mother, elle était loin d’en avoir finit avec moi. Je sentais son regard se poser sur moi, elle me toisa, et j’entendis un bruit de tabouret griser sur le paquet. S’il elle voulait rester grand bien lui fasse mais qu’elle la ferme c’était son seul souhait… Encore une fois ce serait mal la connaitre, la garce qui sommeillait en elle la rongeait beaucoup trop pour qu’elle se taise. Et elle eut le don de ressortir le sujet qui le mettrait hors de lui. « Alors. Avec Leah ? Ça marche ? Oh! pardon. J'ai complètement oublié. Tu n'es plus avec elle ! Quel dommage. M'enfin, bien fait pour ta gueule. Je te l'avais dis.. ! que ça ne marcherait pas entre vous deux ! Puis l'autre qui n'a toujours pas compris que tu voulais plus d'elle. Franchement elle me fait pitié. Je me demande toujours comment tu as fais pour être avec elle, et... partager ton lit aussi pendant quatre.. quatre longues années à ses côtés. » dit-elle avec toute la rancœur, toute l’hypocrisie et l’ironie dont elle était capable avant de poser une main sur mon épaule. Mes iris se durcirent, mon visage se crispa en une expression qui n’annonçait rien de bon. Je vivais là comme un coup de poignard dans le dos, un coup de poignard donné par ma propre sœur. Cette sale blondasse avec qui je partageais beaucoup de choses, du moins, quand on ne s’envoyait pas de cinglantes répliques, sorts, objets à la gueule. Là, s’offraient à moi deux solutions: la première entrer dans son jeu, la seconde lui envoyer mon verre de whisky dans la gueule en espérant que cela attise le feu qui bouillonnait en elle. Mon choix ? Un mélange des deux. « Ouais t’as raison… je ne sais pas non plus » lâcha-t-il alors en buvant une gorgée de son verre. « Cependant, elle ne mérite pas que tu parles d’elle comme ca, c'était ton amie à ce que je me souviennes non .. » ajoutais-je cynique en la toisant tout en lui balançant mon verre dans son visage de poupée. Leah avait beau être quelqu’un de compliqué, un peu taré, parfois même en manque d’affection, elle ne méritait pas qu’on la traite comme cela, elle avait tout de même partagé quelques -aussi fou que cela puisse paraitre- heureux moments de ma vie et ce n’était pas non négligeable.
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