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En attendant l'heure.
Lun 27 Sep 2010 - 22:15
Je portais la main à mon visage, doucement. Histoire de tenter de me donner bonne figure. Un soupir, un geste, une mimique. Le miroir n'était pas capable d'améliorer mon image et dans un sens, tant mieux. Cela ne me donnait donc pas la moindre impression de ne pas être ce que je n'étais pas. Je soupirai, tandis qu'une nouvelle fois, je passai une main dans mes cheveux que je portais mi-long en ce moment. Parfois, l'époque où ils avaient été excessivement longs me manquaient mais ce n'était que par brefs instants. Je ne pouvais de ce fait pas me résoudre à les pleurer. De toute manière, je savais très bien que des cheveux, ça poussait. Et les miens avaient toujours poussé relativement vite, de toute manière. Tant mieux, d'ailleurs. Je n'allais pas m'en plaindre. A aucun moment, d'ailleurs. Mais bon, j'avais eu ce coup de tense, je ne le regrettais pas. Cela me donnait un petit côté rebelle que j'aimais assez. Et cela ne me rendait pas moins belle. Je n'étais pas de ce genre, narcissique et stupide, loin de là. Mais je savais prendre en compte les points qui étaient forts chez moi, et c'était indéniable.
J'ajustai alors ma robe, tirant dessus afin de la remettre un peu plus droite. Elle était courte et cela mettait certes, mes jambes en avantage, ce n'était pas, pour autant, le genre de tenu que je mettais souvent. Et c'était bien dommage, même si je ne risquais de m'en plaindre, puisque la préoccupation première des garçons étaient de regarder en-dessous. Que l'on soit alors bien d'accord, cette robe était bien plus courte que celle de mon uniforme qui arrivait déjà au-dessus des genoux. Mais de toute manière, je n'avais pas réellement prévu de la garder bien longtemps.
Rien chez moi n'avait un seul instant laissait sous entendre que j'étais une fille prude et sage. Jamais et à aucun moment, d'ailleurs. Mais pour autant, est-ce que cela était obligé de me donner cette réputation de mauvaise fille ? Je ne pouvais pas m'empêcher d'en douter. J'étais comme j'étais, privilégiant certaines choses par rapport à d'autres. Je n'avais jamais été la personne la plus fréquentable du monde mais c'était justement comme ça que je me sentais le mieux. J'aimais être moi-même et cela, même si cela me rendait peut être un peu trop mauvaise.
Que l'on soit bien d'accord, à aucun moment je n'avais été un ange, ni un démon, à proprement dit. Je n'étais pas une personne bien parce que j'étais capable de faire du mal dans n'importe quelle situation. Et pourtant, je pouvais être une personne gentille parce que je n'étais pas du genre à faire du mal à mes proches. Mais bon, on avait tous nos faiblesses et j'en avais parfaitement conscience. Ce soir, j'allais subir les dégâts de mes nombreux vices. Si ce soir, je prenais la peine de sortir, dans cet accoutrement, c'était dans le seul et unique but d'aller voir Nathan. Si c'était une bonne idée ? Non. Mais je ne pouvais pas m'en empêcher depuis déjà un bon moment. Un très long moment. Il était là pour me soutenir, et pour combler... Mes désirs. Oui parce que c'était bien pour ça que j'allais le voir, c'était vraiment pour cette raison. C'était mal, très mauvais et ce n'était qu'un vulgaire péché. Mais je n'avais pas la moindre raison de ne pas le faire. Pas d'amour, pas d'amitié en danger par une telle action. Je faisais, de toute manière, pleinement ce que je pouvais avoir envie de faire. Il n'y avait personne pour décider à ma place, c'était interdit.
Je finis de me mettre à mon aise, je glissai à nouveau une main dans mes cheveux et je finis alors par sortir de la salle de bain pour retourner dans ma chambre. Négligemment, je m'allongeai sur le lit. Je n'avais jamais eu l'habitude d'être au mieux de ma forme, tout comme je n'avais jamais eu la bonne idée de me mettre parfaitement bien pour une partie de jambe en l'air. Il n'y avait pas de sentiment, il n'y avait rien. Pourquoi aurais-je pris la peine de bien me parer alors que je n'avais pas du tout la moindre chance de me faire rejeter ? Qu'importe ma coiffe, ainsi que ma tenue, je plaisais à Nathan en toute circonstance. Je mettais juste une jupe pour le geste. Et pour tout dire, je mettais même toujours la même jupe. Aussi ridicule que cela puisse paraître. Non pas que je n'avais rien de mieux à mettre, je savais juste qu'elle lui plaisait. Alors voilà... C'était un moyen comme un autre de lui montrer qu'il pouvait me faire ce qu'il voulait. Une façon de lui dire que j'étais là pour ça.
Enfin... Bref. J'étais prête. Un soupir se dégageant de mes lèvres, j'avais une heure d'avance et rien à faire. Je me décidai donc à descendre dans la sale commune. De toute manière, à quoi bon rester ici alors que je pouvais très bien aller où je le voulais. Je n'avais pas peur d'aller là où je pouvais bien aller. Et de toute manière, ce n'était pas la première fois que je sortais dans cette tenue. Qu'on soit bien d'accord. Non, je n'allais pas à l'abattoir, et oui, j'étais capable de sourire, même que je comptais le faire bientôt. Mais j'étais blasée d'être prête à l'avance et c'était pour cette raison que je n'en avais pas le coeur. Je détestais être en avance, c'était même pour ça que je n'allais pas à sa rencontre maintenant. Et je n'aimais pas être en retard. D'ailleurs, les fois où il avait été en retard, nous ne nous étions pas vu. Je n'étais pas un objet là, uniquement pour combler ses désirs et pour l'attendre. Loin de là. J'avais les faveurs de plusieurs hommes ici. Pas besoin de lui.
Je m'installai sur un fauteuil, jambes croisées pour que personne ne puisse être en mesure de voir en dessous. Il n'étais pas dans mes habitudes de laisser la voie libre pour les garçons qui voulaient voir ce qu'il se passait en dessous. Que j'ai des sous-vêtements ou non. J'espérais ne pas croiser 'Sard. Je n'aimais pas l'idée qu'il puisse me voir en de telles circonstances. Surtout qu'il était probablement au courant de mes agissements. Comme beaucoup ici mais les gens ne semblaient pas vraiment aimer en parler. Tant mieux, d'ailleurs. C'était bien mieux comme ça, pour tout dire. Mais bon... Dans tous les cas, lui, je ne voulais vraiment pas. Je ne l'aimais pas ! Qu'on soit bien d'accord hein ! Je refusai de me laisser aller au sentiment amoureux que j'avais continuellement fui. Ce n'était pas prêt d'arriver. Mais bon, au moins, l'avantage qu'il ne soit pas dans ma maison était bien là. Il ne risquait pas d'entrer ici. Mais que pouvais-je faire contre la volonté de prendre l'air, de sortir d'ici. De faire un tout avant que l'heure ne vienne ? C'était bizarre de parler comme ça, ça pouvait donner l'impression que j'allais mourir et que j'attendais mon heure. Alors que voilà, ce n'était pas comme ça, loin de là. Je ne risquais rien du tout. Mais bon, c'était un peu comme si je n'étais jamais pressée d'y être, capable d'annuler au dernier moment. Mais lorsque j'y étais, je n'avais jamais envie que cela s'arrête. Drôle hein ? Je sortis donc de là et me mit à traîner dans les couloirs, ne croisant que peu de personnes. Tant mieux, j'aimais bien la solitude, de toute manière. Je n'avais jamais rien eu contre ça, même.
Mais alors que je pensai à lui, il fit son apparition dans le couloir. Super... Comme si j'avais réellement besoin de ça... Mais de toute façon, j'avais du temps à tuer. Et que je le dise ou non, que je veuille bien accepter de le penser ou pas, j'étais à chaque fois heureuse de le voir. C'était indéniable. Et je ne pourrais jamais le nier. « Tiens... Eleasard. Belle soirée n'est-ce pas ? ». Bien sûr que mon dialogue était tarte, que pouvais-je bien dire ? Je passai une main dans mes cheveux, me levant doucement pour me rapprocher de lui en quelques enjambées parce qu'il n'était pas bien loin. « Tu vas bien ? »
J'ajustai alors ma robe, tirant dessus afin de la remettre un peu plus droite. Elle était courte et cela mettait certes, mes jambes en avantage, ce n'était pas, pour autant, le genre de tenu que je mettais souvent. Et c'était bien dommage, même si je ne risquais de m'en plaindre, puisque la préoccupation première des garçons étaient de regarder en-dessous. Que l'on soit alors bien d'accord, cette robe était bien plus courte que celle de mon uniforme qui arrivait déjà au-dessus des genoux. Mais de toute manière, je n'avais pas réellement prévu de la garder bien longtemps.
Rien chez moi n'avait un seul instant laissait sous entendre que j'étais une fille prude et sage. Jamais et à aucun moment, d'ailleurs. Mais pour autant, est-ce que cela était obligé de me donner cette réputation de mauvaise fille ? Je ne pouvais pas m'empêcher d'en douter. J'étais comme j'étais, privilégiant certaines choses par rapport à d'autres. Je n'avais jamais été la personne la plus fréquentable du monde mais c'était justement comme ça que je me sentais le mieux. J'aimais être moi-même et cela, même si cela me rendait peut être un peu trop mauvaise.
Que l'on soit bien d'accord, à aucun moment je n'avais été un ange, ni un démon, à proprement dit. Je n'étais pas une personne bien parce que j'étais capable de faire du mal dans n'importe quelle situation. Et pourtant, je pouvais être une personne gentille parce que je n'étais pas du genre à faire du mal à mes proches. Mais bon, on avait tous nos faiblesses et j'en avais parfaitement conscience. Ce soir, j'allais subir les dégâts de mes nombreux vices. Si ce soir, je prenais la peine de sortir, dans cet accoutrement, c'était dans le seul et unique but d'aller voir Nathan. Si c'était une bonne idée ? Non. Mais je ne pouvais pas m'en empêcher depuis déjà un bon moment. Un très long moment. Il était là pour me soutenir, et pour combler... Mes désirs. Oui parce que c'était bien pour ça que j'allais le voir, c'était vraiment pour cette raison. C'était mal, très mauvais et ce n'était qu'un vulgaire péché. Mais je n'avais pas la moindre raison de ne pas le faire. Pas d'amour, pas d'amitié en danger par une telle action. Je faisais, de toute manière, pleinement ce que je pouvais avoir envie de faire. Il n'y avait personne pour décider à ma place, c'était interdit.
Je finis de me mettre à mon aise, je glissai à nouveau une main dans mes cheveux et je finis alors par sortir de la salle de bain pour retourner dans ma chambre. Négligemment, je m'allongeai sur le lit. Je n'avais jamais eu l'habitude d'être au mieux de ma forme, tout comme je n'avais jamais eu la bonne idée de me mettre parfaitement bien pour une partie de jambe en l'air. Il n'y avait pas de sentiment, il n'y avait rien. Pourquoi aurais-je pris la peine de bien me parer alors que je n'avais pas du tout la moindre chance de me faire rejeter ? Qu'importe ma coiffe, ainsi que ma tenue, je plaisais à Nathan en toute circonstance. Je mettais juste une jupe pour le geste. Et pour tout dire, je mettais même toujours la même jupe. Aussi ridicule que cela puisse paraître. Non pas que je n'avais rien de mieux à mettre, je savais juste qu'elle lui plaisait. Alors voilà... C'était un moyen comme un autre de lui montrer qu'il pouvait me faire ce qu'il voulait. Une façon de lui dire que j'étais là pour ça.
Enfin... Bref. J'étais prête. Un soupir se dégageant de mes lèvres, j'avais une heure d'avance et rien à faire. Je me décidai donc à descendre dans la sale commune. De toute manière, à quoi bon rester ici alors que je pouvais très bien aller où je le voulais. Je n'avais pas peur d'aller là où je pouvais bien aller. Et de toute manière, ce n'était pas la première fois que je sortais dans cette tenue. Qu'on soit bien d'accord. Non, je n'allais pas à l'abattoir, et oui, j'étais capable de sourire, même que je comptais le faire bientôt. Mais j'étais blasée d'être prête à l'avance et c'était pour cette raison que je n'en avais pas le coeur. Je détestais être en avance, c'était même pour ça que je n'allais pas à sa rencontre maintenant. Et je n'aimais pas être en retard. D'ailleurs, les fois où il avait été en retard, nous ne nous étions pas vu. Je n'étais pas un objet là, uniquement pour combler ses désirs et pour l'attendre. Loin de là. J'avais les faveurs de plusieurs hommes ici. Pas besoin de lui.
Je m'installai sur un fauteuil, jambes croisées pour que personne ne puisse être en mesure de voir en dessous. Il n'étais pas dans mes habitudes de laisser la voie libre pour les garçons qui voulaient voir ce qu'il se passait en dessous. Que j'ai des sous-vêtements ou non. J'espérais ne pas croiser 'Sard. Je n'aimais pas l'idée qu'il puisse me voir en de telles circonstances. Surtout qu'il était probablement au courant de mes agissements. Comme beaucoup ici mais les gens ne semblaient pas vraiment aimer en parler. Tant mieux, d'ailleurs. C'était bien mieux comme ça, pour tout dire. Mais bon... Dans tous les cas, lui, je ne voulais vraiment pas. Je ne l'aimais pas ! Qu'on soit bien d'accord hein ! Je refusai de me laisser aller au sentiment amoureux que j'avais continuellement fui. Ce n'était pas prêt d'arriver. Mais bon, au moins, l'avantage qu'il ne soit pas dans ma maison était bien là. Il ne risquait pas d'entrer ici. Mais que pouvais-je faire contre la volonté de prendre l'air, de sortir d'ici. De faire un tout avant que l'heure ne vienne ? C'était bizarre de parler comme ça, ça pouvait donner l'impression que j'allais mourir et que j'attendais mon heure. Alors que voilà, ce n'était pas comme ça, loin de là. Je ne risquais rien du tout. Mais bon, c'était un peu comme si je n'étais jamais pressée d'y être, capable d'annuler au dernier moment. Mais lorsque j'y étais, je n'avais jamais envie que cela s'arrête. Drôle hein ? Je sortis donc de là et me mit à traîner dans les couloirs, ne croisant que peu de personnes. Tant mieux, j'aimais bien la solitude, de toute manière. Je n'avais jamais rien eu contre ça, même.
Mais alors que je pensai à lui, il fit son apparition dans le couloir. Super... Comme si j'avais réellement besoin de ça... Mais de toute façon, j'avais du temps à tuer. Et que je le dise ou non, que je veuille bien accepter de le penser ou pas, j'étais à chaque fois heureuse de le voir. C'était indéniable. Et je ne pourrais jamais le nier. « Tiens... Eleasard. Belle soirée n'est-ce pas ? ». Bien sûr que mon dialogue était tarte, que pouvais-je bien dire ? Je passai une main dans mes cheveux, me levant doucement pour me rapprocher de lui en quelques enjambées parce qu'il n'était pas bien loin. « Tu vas bien ? »
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Re: En attendant l'heure.
Mer 29 Sep 2010 - 19:50
Il n'y avait qu'un mot pour me décrire : bouffon. Je ne cessais de mettre dans l'embaras toute les personnes que je rencontrais, en partie mon frère. Marcus arrivait à me supporter depuis vingt et un ans et je me demandais toujours comment il faisait pour m'écouter et surtout, éviter de me mettre une patate en plein dans le nez dès que je venais et lui gâchais un moment qui s'avérait important avec une fille. Je ne pouvais m'empêcher de me montrer jaloux à son égard. Depuis tout petit, il a toujours eut tout ce qu'il voulait, contrairement à son frère jumeau - c'est à dire moi - qui n'a cessé de collectionner les échecs. Il n'y a jamais eut de préférence dans notre famille. Mes grands parents et ma mère aimaient ce côté irresponsable qui faisait tout mon charme et le côté sûr de lui de Marcus. De toute façon, il y a toujours une certaine rivalité chez les frères, d'autant plus chez les jumeaux. Marcus et moi avons de la chance, nous n'avons pas le même visage, mais il est sûr et clair que à deux, nous nous complétons. Nous sommes le contraire de l'autre, et sincèrement, je pense que si l'un de l'autre s'avérait à disparaître, nous serions complètement... perdu. Mon surnom est "Boulet", il pourrait être véxant et humiliant, mais je l'aime, car il me représente, et je n'ai pas honte de moi. Et heuresement d'ailleurs, car j'ai tellement de défauts que je suis bon pour le suicide. Mon entourage me trouve drôle, intéressant et de bonne compagnie, mais ils ne savent pas à quel point cela peut être dure d'être si empoté. J'ai énormément de reconaissance envers mon frère, car il n'a jamais manqué de respect envers moi et ne m'a jamais humilié devant nos amis alors que je savais très bien qu'à certains moments, ce n'était l'envie qui lui manquait. Ma mère disait quand j'avais sept ans : " Un jour Ele', tu trouveras une fille que tu aimeras et tu ne pourras pas l'avoir. Il faut que tu sois sûr de toi. ", et evidement, comme toute mère, elle avait raison. J'en ai rencontré des filles, un peu trop même. Mon premier amour : Meteora. Entre nous, c'était... fort, mais apparemment pas assez puisqu'elle a donné son corps à un autre que moi. Il n'empêche, qu'il est dûr de l'oublier, elle fait partie de mon passé, de mon présent, et surtout de mon coeur. Oui, ça fait tarte, mais que dire d'autre, c'est la vérité. A quinze ans, je ne savais pas encore ce que c'était d'aimer, mais avec Meteo', j'ai connu l'amour, le désir et surtout... le confiance en soit. Pour la premire fois de ma vie - et pour l'instant la seule - j'étais sûr qu'une fille m'aimais, avec des sentiments pour moi, et surtout, que c'était elle que je voulais. Mais... Ca c'est terminé, et même si je ne peux pas la voir sans que je m'affole à moitié, c'est mon passé. Et puis, il y a Nell. Ma meilleure amie, enfin meilleure amie... Tu parles ! Elle est plus... Je n'en sais rien, tout est compliqué entre nous, enfin différent depuis que je l'ai embrassé l'autre soir. Je regrette d'un certains côté, car avant, tout était simple et naturel entre nous. Je conaissais son lit par coeur, pas dans le sens où... enfin voilà quoi. Non, je n'avais aucune gêne à dormir avec elle, à passer toute une soirée à rigoler avec elle, douillettement enfouit sous ses couettes à fleurs, et écouter sa musique pourrie de moldue pendant des heures. C'était comme ma soeur, et maintenant, j'ai tout gâché, avec un simple baiser, un simple échange de lèvre, qui pourtant n'est rien comparé à un " Je t'aime ". Et evidemment, Miss Stanley. Ah celle là ! Tout le monde sait ce qui se passe avec ce cher Nathan, mais tout le monde ferme sa bouche, moi compris, bien que j'aimerais bien l'ouvrir à certains moments, lui dire à quel point ça ne me plait pas qu'elle... beurk avec lui. Partout où je suis, je ne cesse de la chercher, mais pas pour la voir, au contraire, pour ne pas la voir... enfin, je crois. J'aime la regarder avec ses yeux verts et ses beaux cheveux bruns... Elle a un si joli regard... * Stop Eleazard ! T'es con ou quoi ? *. Oui, ça, pas besoin d'être Einstein pour le savoir. Et au moment où je m'apprétais à monter dans ma chambre, je repérais ses jolies jambes étendus devant elle. Je faillis faire demi tour et m'enfuiller en courant, mais je n'étais plus un gamin. J'ajustais mon sac sur mon épaule et avançais tête haute en faisant semblant de ne pas avoir vu. Mais j'entendis alors sa voix voilée et je ne manquais pas de me prendre la poubelle qui se trouvait sur ma trajectoire. Je me tournais vers elle et la détaillais. Très jolie la jupe. Je détournais les yeux, comme gêné et répondis d'une voix simple et naturelle : _ Oui, belle soirée. Je vais bien, merci, et toi ? |
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Re: En attendant l'heure.
Mer 13 Oct 2010 - 21:47
Son regard s'était posé un instant sur moi, il avait regardé mes jambes, et j'avais d'ailleurs pu suivre son regard sans la moindre difficulté. Mais qu'on soit bien d'accord, je reste persuadée que la dernière chose qu'il voulait, c'était de parler avec moi. En même temps, peut être que ce n'était pas la meilleure chose à faire non plus. Qu'on soit bien d'accord, nous étions bien loin d'être de grands amis, et il y avait même un petit quelque chose contraire. Enfin... On ne pouvait probablement pas vraiment parler de haine non plus hein. Disons qu'entre nous, c'était juste particulier, rien de plus, et rien de moins. Je le vis ajuster son sac sur son épaule et je ne pus alors m'empêcher de trouver ce geste craquant. Même si je me dépêchais alors de faire sortir cette idée de ma tête. Il était hors de question que je continue à penser comme ça surtout en le concernant ! Et en plus de ça, il faisait carrément comme s'il ne m'avait pas vu. Impossible que cela marche après un regard comme celui qu'il avait lancé à mes jambes. Impossible de le rater et surtout, de le laisser partir comme ça. Enfin bon, peut être que j'aurais dû ? Je n'avais rien de particulier à lui dire, et même si j'étais en avance et que j'avais du temps à tuer, je n'étais pas vraiment sûre que se soit une raison de lui faire la conversation.
D'ailleurs, lui même s'attendait tellement peu à ce que je lui adresse la parole qu'il faillit trébuché sur la poubelle ! Enfin bon, ce n'était pas non plus comme si je ne lui parlais jamais ou quelque chose comme ça ! Okay, je n'étais pas la personne la plus agréable ni la plus gentille de l'école, mais ce n'était pas une raison, non plus, pour me penser incapable de lancer une conversation ! Parce que j'étais tout à fait capable de faire ce genre de chose ! Enfin bref... Je finis par me lever, pour me mettre à son hauteur. Enfin... Pas totalement parce qu'il était quand même plus grand que moi, bien sûr.
« Je vais bien également, merci de le demander »
Enfin... Merci de quoi hein ? Puisqu'il ne faisait que me rendre la politesse. Je n'avais rien à lui dire et il semblait en être de même pour lui. Si ça se trouvait, il attendait même la moindre occasion de pouvoir partir et filer vers son dortoir ! Il ne voulait pas du tout m'adresser la parole et il me répondait juste par pitié ? Oui bon, peut être que j'étais juste en train d'un peu trop dramatiser aussi. Bref. Que dire hein ? Faire la conversation sur un sujet quelconque n'aurait fait que paraître plus étrange encore, et c'était bien pour cette raison que je ne savais pas quoi dire. Tout simplement parce qu'entre lui et moi, il n'y avait pas grand chose à dire, ni à faire, d'ailleurs.
Parfois, j'avais même l'impression qu'il y avait une telle distance entre nous qu'elle ne pourrait jamais être comblée. On se herchait et lorsque l'on se trouvait, on s'éloignait, c'était parfois à n'y rien comprendre et pourtant, c'était bien ça, le lien qui nous reliait. Par moment d'ailleurs, j'en venais même à regretter de le connaître, parce que les choses avaient pris cette tournure compliquée. Les relations simples, c'était fades, certes, mais ce qui nous liait était peut être un peu trop compliqué, justement. C'était à n'y rien comprendre, et c'était surtout une histoire à se prendre la tête et à péter un câble, c'était bien pour ça, justement, ou du moins, probablement, qu'on faisait tout pour se fuir, parce que les choses étaient un peu trop compliquées. Et parfois, c'était dans ce genre de situation qu'on parvenait à perdre le contrôle.
« Passé une bonne journée ? »
Conversation bateau ? Oui totalement. Mais bon, c'était ainsi, on ne pouvait pas toujours faire ce que l'on voulait, ni dire des trucs super intéressants quoi !
D'ailleurs, lui même s'attendait tellement peu à ce que je lui adresse la parole qu'il faillit trébuché sur la poubelle ! Enfin bon, ce n'était pas non plus comme si je ne lui parlais jamais ou quelque chose comme ça ! Okay, je n'étais pas la personne la plus agréable ni la plus gentille de l'école, mais ce n'était pas une raison, non plus, pour me penser incapable de lancer une conversation ! Parce que j'étais tout à fait capable de faire ce genre de chose ! Enfin bref... Je finis par me lever, pour me mettre à son hauteur. Enfin... Pas totalement parce qu'il était quand même plus grand que moi, bien sûr.
« Je vais bien également, merci de le demander »
Enfin... Merci de quoi hein ? Puisqu'il ne faisait que me rendre la politesse. Je n'avais rien à lui dire et il semblait en être de même pour lui. Si ça se trouvait, il attendait même la moindre occasion de pouvoir partir et filer vers son dortoir ! Il ne voulait pas du tout m'adresser la parole et il me répondait juste par pitié ? Oui bon, peut être que j'étais juste en train d'un peu trop dramatiser aussi. Bref. Que dire hein ? Faire la conversation sur un sujet quelconque n'aurait fait que paraître plus étrange encore, et c'était bien pour cette raison que je ne savais pas quoi dire. Tout simplement parce qu'entre lui et moi, il n'y avait pas grand chose à dire, ni à faire, d'ailleurs.
Parfois, j'avais même l'impression qu'il y avait une telle distance entre nous qu'elle ne pourrait jamais être comblée. On se herchait et lorsque l'on se trouvait, on s'éloignait, c'était parfois à n'y rien comprendre et pourtant, c'était bien ça, le lien qui nous reliait. Par moment d'ailleurs, j'en venais même à regretter de le connaître, parce que les choses avaient pris cette tournure compliquée. Les relations simples, c'était fades, certes, mais ce qui nous liait était peut être un peu trop compliqué, justement. C'était à n'y rien comprendre, et c'était surtout une histoire à se prendre la tête et à péter un câble, c'était bien pour ça, justement, ou du moins, probablement, qu'on faisait tout pour se fuir, parce que les choses étaient un peu trop compliquées. Et parfois, c'était dans ce genre de situation qu'on parvenait à perdre le contrôle.
« Passé une bonne journée ? »
Conversation bateau ? Oui totalement. Mais bon, c'était ainsi, on ne pouvait pas toujours faire ce que l'on voulait, ni dire des trucs super intéressants quoi !
- InvitéInvité
Re: En attendant l'heure.
Ven 15 Oct 2010 - 20:21
J'ai la tête qui tourne en ce moment. Trop de filles sont jolies à Hungcalf, et je commence sérieusement à jouer le rôle de "l'imbécile heureux", déjà que je n'avais pas besoin de fille pour jouer le rôle d'idiot. Blillie est surement une des filles les plus étrange de tout Hungcalf, elle est... unique... Non, insupportable. Elle est... Oh et puis merde ! On s'en fout de ce qu'elle est ( ou pas ), mais tout ce que je sais, c'est que tout est compliqué avec elle. J'ai parfois envie de me jeter sur elle et de l'embrasser, quand parfois j'ai envie de l'assomer et de l'enterrer vivante. J'ai peur d'elle, et j'ai peur de moi. Je ne veux blesser personne, ni Nell, ni Meteora, Ni Billie. Personne. En fait, tout ce dont j'aurais souhaité, c'est qu'on me laisse en paix. Pas dans le sens où je ne veux pas qu'on embête et qu'on me laisse seul dans un coin, non. Putôt où j'aimerais qu'on arrête de me présenter mes idéaux sans arrêts, qu'on arrêtes de faire en sorte que je sois malheureux. Enfin non. Je ne suis pas malheureux, je suis plutôt... étourdie. Ca n'a aucun rapport, mais ça concerne les même personnes. Tout ça pour dire, que mon coeur fit un bond lorsque j'aperçus Billie. Je l'écoutais parler et me demander comment se passait ma journée avant de relever la tête et de lui sourire. _ Oui, bonne journée. Enfin comme les autres. On se lève, on se lave, on mange, on étudie, on mange, on étudie et on se promène à la recherche d'amis ou de quoi s'occuper. C'est une routine qui s'est installée... Je n'aime pas les routines. C'est chiant, c'est lourd. J'aime la nouveauté, le changement. Ce n'est pas juste. On pourrait avoir un quotidient un peu plus mouvementé, un peu plus cool, sympa quoi. Je la détallais une fois de plus de haut en bas, sans gêne cette fois et je ne pus m'empêcher de retenir un rire, elle était à la fois mignone et sexy. Tellement que ça devenait ridicule d'être aussi jolie avec une simple jupe. Je la regardais dans les yeux et riais de nouveau avant de m'asseoir sur le muret. _ T'es mignone comme ça. Je suppose que tu t'apprétais à aller voir Maxmachin... Quel était son nom à celui - là... Maxime, Maxence, Maximilien, Max... Oh et puis mince, on s'en fiche. Je regardais dans le couloir comme pour vérifier qu'il ne surgirait pas à n'importequel moment. |
- InvitéInvité
Re: En attendant l'heure.
Sam 16 Oct 2010 - 13:10
Et oui, le quotidien dans une école de sorcellerie, c'était qu'avec le temps, on finissait par toujours faire la même chose. Après, bien sûr, on cherchait à varier les activités mais ce n'était réellement jamais facile. Vraiment pas. La routine était bien présente et on avait beau, alors, faire ce que l'on voulait, c'était une chose bien présente en chacun de nous. Mais bon, ce n'était pas vraiment le genre de chose qui me plaisait tant que ça, et pour être honnête, j'aimais réellement mouvementé mes journées. En faite, j'étais ce genre de personne qui ne pouvait pas supporter de toujours faire la même chose, de toujours être bloqué dans les mêmes activités. Je ne supportais pas de toujours faire la même chose, ça me bloquait, ça finissait par me perturber et pour être honnête, ça se voyait bien vite sur moi. La routine a toujours eu un effet horrible sur moi et ce n'est pas près de changer. Absolument pas même. Et tant mieux ! Dans un sens, au moins, comme ça, je finis toujours par me forcer à espérer plus des choses de la vie. Bien que parfois, peut être que je finis par trop en demander au monde ? Aucune idée.
" J'avoue que la routine du monde peut vite être énervante. Mais il est donné à chacun la possibilité de tout faire pour empêcher ça. Tu sais, la routine, elle s'impose certes à nous, mais nous ne sommes pas obligés de la tolérer pour autant "
Après, je n'allais pas non plus me mettre à lui proposer qu'on fasse des folies ensembles ou que l'on fasse passer cette routine en passant du temps ensemble bien sûr. Ce n'était pas mon genre et en plus de ça, si jamais ça venait à arriver, cela ne se passerait pas avec lui. Je ne disais pas, et non pas encore, que nous étions des ennemis, mais pour autant, je pouvais bien facilement avouer que rien, non vraiment rien ne pouvait me permettre de l'inviter. Je n'allais pas inviter un garçon à faire des choses avec moi ( non pas forcément intime ) alors que je faisais toujours tout pour ne pas le fréquenter. D'ailleurs, en cet instant, je cherchais encore la raison qui faisait que je lui adressais la parole. Quoique... J'aurais beau dire tout ce que je voulais, j'aurais beau continuer sur cette voie, ça serait stupide. Qu'on soit bien d'accord, quoi que je dise, lorsqu'il n'était pas là, je le cherchais. Sans même savoir pourquoi, et c'était bien pour ça que les choses en devenaient si bizarre. Mais parfois, notre propre comportement nous devient inconnu et incompréhensible.
Il me trouvait mignonne. C'était la première fois qu'il me faisait un compliment ou bien je m'en serais souvenue bien sûr. Ca me faisait assez bizarre mais pourtant, je n'allais pas non plus me mettre à dire que cela ne me faisait pas plaisir. Un compliment, restait un compliment, et à entendre le lien qu'il y avait avec nous, c'était encore plus fort.
" Et bien merci. Et il s'appelle Nathan"
" J'avoue que la routine du monde peut vite être énervante. Mais il est donné à chacun la possibilité de tout faire pour empêcher ça. Tu sais, la routine, elle s'impose certes à nous, mais nous ne sommes pas obligés de la tolérer pour autant "
Après, je n'allais pas non plus me mettre à lui proposer qu'on fasse des folies ensembles ou que l'on fasse passer cette routine en passant du temps ensemble bien sûr. Ce n'était pas mon genre et en plus de ça, si jamais ça venait à arriver, cela ne se passerait pas avec lui. Je ne disais pas, et non pas encore, que nous étions des ennemis, mais pour autant, je pouvais bien facilement avouer que rien, non vraiment rien ne pouvait me permettre de l'inviter. Je n'allais pas inviter un garçon à faire des choses avec moi ( non pas forcément intime ) alors que je faisais toujours tout pour ne pas le fréquenter. D'ailleurs, en cet instant, je cherchais encore la raison qui faisait que je lui adressais la parole. Quoique... J'aurais beau dire tout ce que je voulais, j'aurais beau continuer sur cette voie, ça serait stupide. Qu'on soit bien d'accord, quoi que je dise, lorsqu'il n'était pas là, je le cherchais. Sans même savoir pourquoi, et c'était bien pour ça que les choses en devenaient si bizarre. Mais parfois, notre propre comportement nous devient inconnu et incompréhensible.
Il me trouvait mignonne. C'était la première fois qu'il me faisait un compliment ou bien je m'en serais souvenue bien sûr. Ca me faisait assez bizarre mais pourtant, je n'allais pas non plus me mettre à dire que cela ne me faisait pas plaisir. Un compliment, restait un compliment, et à entendre le lien qu'il y avait avec nous, c'était encore plus fort.
" Et bien merci. Et il s'appelle Nathan"
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Re: En attendant l'heure.
Sam 30 Oct 2010 - 17:29
La vie à Hungcalf était plus compliquée qu'elle ne pouvait paraître. Même si nous sommes tous capables, - ou presque puisque moi je suis quasiment incapable de jeter un sort - de nous servir d'une baguette et de prononcer les formules magiques, nous avons tout de même notre vie d'adolescent à côté qui parfois nous pourrit la vie pour être honnête. Et moi, mes problèmes étaient sans aucun doute, Meteora, Nell et Billie. Trois filles, j'aurais largement préféré que ce soir à cause d'un garçon qui ait envie de me taper sur la figure dès qu'il me voit plutôt que de m'embrouiller l'esprit à cause de trois gonzesses. J'écoutais Billie me parler de la routine etc, et souriais, alors comme ça mademoiselle n'aimait pas la routine ? Nous avions plus de points communs que l'on pensait. Je m'asseyais à côté d'elle et posais mon sac au sol. De toute façon, maintenant que la conversation était engagée, je n'allais pas partir en courant. Je n'étais pas idiot tout de même. _ Je n'aime pas la routine... Ah ça non. Tu imagines si toute notre vie se déroulait de la même manière ? Ah non, personnellement, je ne pourrais pas, et c'est d'ailleurs pour cela que je préfère changer les choses, quitte à passer des journées abominables. Je soupirais. Qu'est-ce qui me prenais de parler tranquillement à Bille de cette manière ? Comme si nous étions de supers amis, qui depuis tout petits, avaient passés leurs journées à s'amuser entre eux, et pour en revenir, à installer leur propre routine. * Ele', tu es vraiment trop stupide mon pauvre garçon... Pourquoi n'es tu pas comme Marcus ? * Mais je ne veux pas être comme mon frère, j'ai déjà la chance de ne pas avoir le même visage que lui, je ne vais pas en plus me comporter comme lui. Je sais qu'il est parfait et que toutes les filles en sont folles, mais ce n'est pas une raison pour en faire mon exemple. Dans le fond, je suis peut-être plus intéressant que mon jumeau... Billie eut l'air surprise lorsque je lui avouais la trouver mignonne. N'avait-elle pas l'habitude qu'on le lui dise. Décidément, ce Nathan, la prenait vraiment pour un objet. Même si je ne m'y connaissais pas, je savais un minimum comment l'on devait traiter une femme, et ce n'était certainement pas de cette manière. _ Billie, sans vouloir être indiscret, car sincèrement, la discrétion n'est pas mon fort... Comment peux-tu voir ce Nathan comme ça, de cette manière sans... l'aimer. Et juste quand ça vous prend ? |
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Re: En attendant l'heure.
Lun 1 Nov 2010 - 18:31
Ne pas aimer le quotidien, c'était normal, bien évidemment. L'absence de surprise, d'étonnement, c'était une chose que je ne pouvait tout simplement pas supporter. Se laisser entraîner dans une ridicule routine était d'un ridicule cuisant, mais bien sûr, on ne pouvait pas toujours s'amuser de ce que l'on avait. Etre bloqué par la routine, c'était une prise de tête complète. Mais attention à ne pas s'imaginer que j'étais capable de faire des changements phénoménaux et énormes. Ce n'était pas du tout dans mes habitudes et pour tout dire, les trop gros changements pouvaient trop facilement prendre la tête. Tiens, par exemple, la situation actuelle était réellement trop bizarre. Non mais c'était vrai quoi, si on y regardait de plus prêt, on pouvait facilement s'apercevoir que ma conversation avec Eleazard était tout, sauf habituelle. La situation avec lui était réellement compliquée quoi, et c'était un point qu'il ne fallait surtout pas oublier. Absolument pas même. Mais pour autant, ce n'était qu'un malheureux détail. Bref, je n'allais pas non plus lui demander de partir alors que c'était moi qui lui avait parlé en premier bien sûr. Les choses auraient été étranges bien trop vite sinon, et ce n'était pas du tout ce que je voulais. Même si je n'avais pas vraiment pour habitude de bien m'entendre avec lui, je ne pouvais pas non plus dire qu'il était si désagréables que ça. Il aurait été mentir que de dire que je ne passais pas un agréable moment là, actuellement.
La routine. C'était une ignominie que je ne pouvais pas supporter dans ma vie. Je ne pouvais même pas avoir envie de vouloir faire la même chose deux jours de suite. Bien sûr que parfois je n'avais pas le choix, et je n'avais pas la possibilité de changer ça. Les cours par exemple, se lever, aller en cours et faire ses devoirs, ça avait un petit quelque chose d'assez insupportable. Mais alors, vraiment quoi. Elle n'y pouvait rien, elle n'avait pas le choix.
J'aurais également pu ajouter que cela me plaisait bien de lui parler ainsi mais je n'allais pas non plus pousser, je n'allais pas non plus me prendre la tête avec si peu de chose, ce n'était pas du tout mon genre en plus ça. Et c'était une occasion, en plus de ça, de se prendre la tête comme jamais. Le genre de situation qui nous donnerait presque envie de tuer quelqu'un. Mais là, c'était autre chose, bien sûr. Enfin bon, dans tous les cas, il était hors de question de se prendre la tête avec tout ça, absolument hors de question. Et puis bon, surtout si c'était uniquement pour lui, alors là, ça n'en valait absolument pas la peine. N'est-ce pas ? Et sa façon de soupirer me laissait songer que oui, il semblait trouver ça bizarre, lui aussi.
Par contre, pour la suite, il aurait pu s'abstenir. Il me semblait qu'il était en mon droit de faire ce que je voulais de ma vie, et que je pouvais combler mes désirs de la manière que je le voulais ? Après tout, que l'on soit bien d'accord, si j'étais bien certaine d'une chose, c'était bien du fait que toutes ses choses ne le concernaient en rien. Je ne lui devais pas le moindre compte, j'étais libre d'agir comme je le voulais, sans avoir à le satisfaire. A moins qu'il ne soit jaloux ou ce genre de chose ? Stupide ouais !
La routine. C'était une ignominie que je ne pouvais pas supporter dans ma vie. Je ne pouvais même pas avoir envie de vouloir faire la même chose deux jours de suite. Bien sûr que parfois je n'avais pas le choix, et je n'avais pas la possibilité de changer ça. Les cours par exemple, se lever, aller en cours et faire ses devoirs, ça avait un petit quelque chose d'assez insupportable. Mais alors, vraiment quoi. Elle n'y pouvait rien, elle n'avait pas le choix.
« C'est évident. C'est le fait de ne pas vouloir de routine, peut être, qui nous pousse à nous retrouver ici, tous les deux. Tu ne crois pas ? Nous ne sommes pas amis, et pourtant, nous sommes là, à nous faire un brin de causette. C'est un énorme changement non ? »
J'aurais également pu ajouter que cela me plaisait bien de lui parler ainsi mais je n'allais pas non plus pousser, je n'allais pas non plus me prendre la tête avec si peu de chose, ce n'était pas du tout mon genre en plus ça. Et c'était une occasion, en plus de ça, de se prendre la tête comme jamais. Le genre de situation qui nous donnerait presque envie de tuer quelqu'un. Mais là, c'était autre chose, bien sûr. Enfin bon, dans tous les cas, il était hors de question de se prendre la tête avec tout ça, absolument hors de question. Et puis bon, surtout si c'était uniquement pour lui, alors là, ça n'en valait absolument pas la peine. N'est-ce pas ? Et sa façon de soupirer me laissait songer que oui, il semblait trouver ça bizarre, lui aussi.
Par contre, pour la suite, il aurait pu s'abstenir. Il me semblait qu'il était en mon droit de faire ce que je voulais de ma vie, et que je pouvais combler mes désirs de la manière que je le voulais ? Après tout, que l'on soit bien d'accord, si j'étais bien certaine d'une chose, c'était bien du fait que toutes ses choses ne le concernaient en rien. Je ne lui devais pas le moindre compte, j'étais libre d'agir comme je le voulais, sans avoir à le satisfaire. A moins qu'il ne soit jaloux ou ce genre de chose ? Stupide ouais !
« Il me semble surtout que je suis dans le droit d'agir comme je le veux. Je ne crois pas te devoir de compte.. Mais si tu tiens réellement à le savoir, c'est justement parce qu'il n'y a pas de sentiment que les choses sont comme elles sont. C'est purement physique, ce n'est que plaisir. Une relation amoureuse est une plus grosse prise de tête que tout le reste, tu ne crois pas ? Peut être n'es-tu pas d'accord et je le conçois parfaitement Mais je me moque de plaire ou non. J'agis comme je le souhaite. »
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Re: En attendant l'heure.
Mar 2 Nov 2010 - 17:27
Nous avions réussis à embrayer sur un sujet concernant notre routine. Eh bien, voilà, nous avions trouvé un sujet d'entente, et je devais avouer que c'était vraiment agréable de parler avec elle. Il était rare que j'ai une discussion un minimum intéressante avec quelqu'un, et encore moins avec Billie. Mais bon, la vie avait ses surprises, et il fallait croire que l'une d'elle pour moi était de m'entendre avec Billie. Même si cela ne se voyait pas, j'aimais partager des choses avec les autres, et leur prouver que malgrés tout mes défauts, j'étais quelqu'un de gentil et avec un minimum d'intelligence. Je ne me suis jamais dit que j'étais intelligent, et je ne sais pas pourquoi, je n'en voyais pas le bout. A quoi aurait-il servit de me mentir, et de mentir à tout le monde ? Car au fond, j'était un imbécile fini, et tout le monde le savait. J'avais beau essayer de prouver tant que choses sur moi, ça ne servait à rien, les gens avaient déjà cernés une image sur moi, et je ne vois pas comment celle-ci pourrait changer avec des arguments et une image fosse de ma personne. Il fallait tout simplement que je sois moi même, et que je n'essayes pas d'être un autre. D'être mon frère... _ Oui peut-être... C'est clair que le fait que l'on parle tranquillement tout les deux est vraiment étrange, mais bon, que veux-tu, la vie a ses surprises... Et tu en fais partie... Je lui souris et regarde en face de moi. Mes mains agrippaient le rebord du muret et je ne cessais de gigoter ma jambe. Pourquoi ce comportement ? De la gêne ? Sans doute une envie folle de partir en courant qui surgissait. Mais je devais être fort et ne pas faiblir. Faiblir de quoi ? De poser une question indiscrète à une fille qui amènerait surement une dispute ? Quel débilité ! Quel manque d'intelligence. * Bien bravo Ele', ton speech de " tu es une des surprises de ma vie " n'a servi à rien. Tu viens de te mettre Billie à dos, t'es vraiment trop fort !" Je soupirais de nouveau et regardais penaud Billie. Je suis désolé de t'avoir posé cette question, je sais que c'est indiscret. Mais c'est juste, que dans mon cas, je ne pense que ce serait possible de... d'agir ainsi. Et je ne comprends pas... Etait-il le temps que je parte désormais ? Après avoir fait tourné la conversation en dispute ? |
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Re: En attendant l'heure.
Mer 3 Nov 2010 - 19:44
Lorsqu'il se mit à me dire que j'étais une surprise, je dus bien avouer que ce n'était pas du tout le genre de choses auxquelles je m'étais attendue. Je voyais mal en quoi je pouvais bien être une surprise, je ne pouvais pas comprendre mais d'une certaine manière, je ressentais bien que ça avait un petit quelque chose de plaisant et j'avais l'impression que c'était tout de même un compliment. Alors c'était pour cette raison que je ne lui en voulait pas d'avoir dit une chose pareil. Mais je voulais une explication, je voulais comprendre. Est-ce que c'était une façon de me dire que j'étais plus gentille que je ne le laissais croire ? Je n'avais jamais été un monstre, mais j'avouais volontiers aux gens que je n'étais pas une personne simple. Je pouvais être très froide mais en même temps, je savais me montrer adorable. Ce n'était jamais facile voilà tout. Mais je faisais ce que je pouvais pour tout ça. C'était difficile, prise de tête et désagréable, voilà tout. J'aimais être froide et distante, c'était probablement le seul et unique moyen de pouvoir survivre dans un monde comme le mien. Je ne disais pas que je vivais difficilement, loin de là, ce n'était pas le as. Mais c'était peut être pour ça justement, le fait que je n'avais pas pu m'empêcher de devenir plus forte au moindre problème. Et c'était pour ça que je me sentais bien maintenant. Je n'avais pas de problèmes, tout simplement parce que j'avais toujours tout fait pour y échapper. Enfin bref, ce n'était pas du tout le moment de me mettre à songer à tout et à n'importe quoi bien sûr. Surtout que j'étais avec un garçon qui n'étais ni un ami, ni un ennemi. Et qu'il venait de me dire que j'étais une surprise.
Je voulais comprendre, tout simplement parce que je ne pouvais pas détester tout ça. J'aimais bien sa compagnie, là tout de suite, et bien que cela puisse être bizarre, je ne pouvais pas m'empêcher d'essayer de comprendre tout ça. Ce n'était pas bien compliqué quoi. En plus de ça, il semblait assez gêné, et il me semblait que je ne l'avais jamais vu ainsi. Mais sa petite moue timide lui donnait un certain charme nouveau. Comme si à mes yeux, il n'en avait pas déjà assez alors que je me refusais de penser ainsi. Parce que j'en avais pas vraiment de raison. Je ne disais pas que je ne pouvais pas me donner le droit de penser ainsi, mais il n'était pas question de ça entre nous. C'était la première fois que l'on se parlait de façon suffisamment gentil pour ne pas avoir envie de nous séparer, alors c'était bien pour cette raison qu'il ne fallait pas, là, maintenant, que je me mette à penser ainsi. Cela aurait vraiment été du gros n'importe quoi.
Mais la suite de la conversation, j'aurais réellement aimé l'éviter, on ne pouvait pas dire, par là, que j'étais réellement fière de ma situation. On me prenait probablement pour une fille facile dans toute l'école, mais je m'en foutais en faite. Je ne m'étais jamais vraiment intéressée au regard que les gens pouvaient bien poser sur moi alors ce n'était pas demain la veille que la situation allait changer. Enfin bref, il n'y avait, pour autant, rien de bien méchant dans ce qu'il pouvait dire, il avait simplement tenté de comprendre ce qu'il n'était pas, lui même, capable de faire, et c'était bien ça, qui était tout à fait compréhensible. Mais pour autant, il n'avait pas à me poser ce genre de question, ce n'était pas dans ses affaires et ça ne le serait pas avant... Non, en faite, ça ne le serait jamais. Je faisais ce que je voulais de moi même, ainsi que de mes affaires et tout ça, alors il n'étais pas du tout disposé à me comprendre. Peut être même que personne ne l'était. Enfin bref, les choses étaient comme elles étaient. Et ce n'était pas prêt de changer. De toute manière, je ne le voulais pas. Je ne voulais vraiment pas changer, parce que je ne croyais pas en l'amour. Je ne l'avais pas connu alors pourquoi y croire hein ?
« Une surprise ? Comment ça ? Je veux dire... Je t'avouerais que je ne comprends pas vraiment ce que tu veux dire »
Je voulais comprendre, tout simplement parce que je ne pouvais pas détester tout ça. J'aimais bien sa compagnie, là tout de suite, et bien que cela puisse être bizarre, je ne pouvais pas m'empêcher d'essayer de comprendre tout ça. Ce n'était pas bien compliqué quoi. En plus de ça, il semblait assez gêné, et il me semblait que je ne l'avais jamais vu ainsi. Mais sa petite moue timide lui donnait un certain charme nouveau. Comme si à mes yeux, il n'en avait pas déjà assez alors que je me refusais de penser ainsi. Parce que j'en avais pas vraiment de raison. Je ne disais pas que je ne pouvais pas me donner le droit de penser ainsi, mais il n'était pas question de ça entre nous. C'était la première fois que l'on se parlait de façon suffisamment gentil pour ne pas avoir envie de nous séparer, alors c'était bien pour cette raison qu'il ne fallait pas, là, maintenant, que je me mette à penser ainsi. Cela aurait vraiment été du gros n'importe quoi.
Mais la suite de la conversation, j'aurais réellement aimé l'éviter, on ne pouvait pas dire, par là, que j'étais réellement fière de ma situation. On me prenait probablement pour une fille facile dans toute l'école, mais je m'en foutais en faite. Je ne m'étais jamais vraiment intéressée au regard que les gens pouvaient bien poser sur moi alors ce n'était pas demain la veille que la situation allait changer. Enfin bref, il n'y avait, pour autant, rien de bien méchant dans ce qu'il pouvait dire, il avait simplement tenté de comprendre ce qu'il n'était pas, lui même, capable de faire, et c'était bien ça, qui était tout à fait compréhensible. Mais pour autant, il n'avait pas à me poser ce genre de question, ce n'était pas dans ses affaires et ça ne le serait pas avant... Non, en faite, ça ne le serait jamais. Je faisais ce que je voulais de moi même, ainsi que de mes affaires et tout ça, alors il n'étais pas du tout disposé à me comprendre. Peut être même que personne ne l'était. Enfin bref, les choses étaient comme elles étaient. Et ce n'était pas prêt de changer. De toute manière, je ne le voulais pas. Je ne voulais vraiment pas changer, parce que je ne croyais pas en l'amour. Je ne l'avais pas connu alors pourquoi y croire hein ?
« Après tout, chacun est comme il est. Je suis ainsi et toi, tu es comme tu es. On est tous différent, on agit et on pense de manière différente. C'est juste un moyen de combler certaines envies sans avoir à se bloquer dans certains sentiments inutiles et blessants. Comme j'ai pu le voir quelque part, mieux vaut être indifférent et digne que malheureux et pathétique. »
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Re: En attendant l'heure.
Mer 10 Nov 2010 - 18:47
Dire des choses qui ne voulaient rien dire étaient dans mes habitudes depuis.... des années, surement depuis que j'avais appris à m'exprimer. Billie n'avait pas l'air de comprendre ce que je voulais dire en la comparant à une surprise. J'aurais pu la comparer à une paquet cadeau, ça aurait été la même chose. Je me raclais la gorge mal à l'aise et passais ma main dans mes cheveux, habitude que j'avais perdu depuis que je m'étais coupé les cheveux. Mais maintenant que les boucles bronze avaient réenvahis ma tête, je pouvais reprendre ce tic. << Ce que je veux dire, c'est que... Dans la vie on a des surprises, et tu en es une aussi... D'habitude on ne se parle pas, et pourtant là, on est tranquillement assis à discuter comme de bons amis alors que d'ordinaire, rien qu'à te voir, ça me donne envie de me suicider... >> Au moins elle était au courant, c'était déjà ça. Mais je pris ma tête entre mes mains et posais mes coudes sur mes genoux. Encore une chose que je n'aurais pas du dire, j'allais la véxer, ça c'était sûr. Je me mis en position de défense, en appuie sur un pied, prêt à sauter à n'importequ'elle moment au cas où elle sortirait un bazooka de dessous sa jolie jupe et que ses yeux deviendrait rouge comme le sang. Je regardais devant moi et repensais à Meteora. Je ne sais pas pourquoi elle m'étais revenue à l'esprit mais j'avais eut comme un flashback. Je la revois m'annoncer qu'elle m'a trompé avec Lust, et qu'elle le regrette. Et je me revois la repousser en pleurs avant de claquer la porte de sa chambre violemment. Je me revois descendre les escaliers en envoyant valser tout ce qui se trouvait sur mon passage et m'affaler lourdement au sol en me prenant la tête entre les mains. Et je me souviens avoir dit "Pourquoi lui ?!" pendant des heures. Je me rapellais alors de Billie et ravalais la gorge qui se formait dans ma gorge. << Combler certaines envies peut nous faire perdre des personnes qui nous aime vraiment... >> Je dis cela comme à moi même, ou comme j'aurais du le dire à Meteora avant qu'elle ne se... donne à lui ainsi. Pour lui faire comprendre que c'était lui ou moi. |
- InvitéInvité
Re: En attendant l'heure.
Ven 3 Déc 2010 - 13:37
Il était vrai que nos habitudes avaient fait que nous ne nous parlions jamais. Je ne savais même pas pour quelle raison, je ne savais qu'une chose, c'était que j'étais bien là. Je ne pouvais pas dire que je ne voulais pas être ailleurs, parce que je ne supportais pas sa présence pour autant, je ne voulais pas être ici parce que je ne comprenais pas mon comportement, lorsque j'étais ici, et c'était bien ça qui était à ce point incompréhensible. Je voulais être ici mais en même temps, je ne le voulais pas, j'avais conscience de la situation, je savais que c'était étrange, mais je n'avais pas envie de changer la situation parce que.... Parce qu'elle était ainsi depuis déjà un petit moment maintenant et que bah... Voilà. Je ne savais pas ce qu'il voulait de moi, et je ne savais pas non plus où pouvait être le problème pour les autres. Un soupir m'échappa, alors que je ne savais même pas ce que j'étais censée faire. J'étais bien en sa présence, mais je la fuyais. Ridicule ? Peut être bien oui.
M'étirant doucement, je tentais de faire le point sur la situation. Je le rejetais, parce que c'était plus fort que moi et aussi parce que je ne voulais rien de plus, c'était aussi simple que ça, si on pouvait dire ça comme ça, bien sûr. J'aimais sa compagnie, mais je le repoussais. Je ne voulais pas le voir mais je le cherchais du regard. Et voilà que maintenant, j'étais avec lui, en sa compagnie. Ridicule ? Non pas tant que ça non plus. En clair, je ne parvenais pas à mettre un mot sur tout ça et je ne le voulais même pas, c'était bien ça qui rendait la situation compliquée, c'était que je ne savais pas ce que je devais faire.
Envie de se suicider quand il me voyait ? Et ben peut être, c'était peut être pour ça que je ne voulais pas le voir ? Aucune idée, mais il ne me semblait pas pouvoir ressentir une telle puissance dans le dégoût de ma puissance, je ne comprenais pas, oui voilà.
Je me mis à sourire doucement, un sourire en coin s'afficha sur mes lèvres alors que je baissai le regard et que je glissai une mèche de mes cheveux derrière mon regard. Je ne savais pas quoi lui dire moi, après une phrase pareille. Si ma présence le dérangeait tant, et bien pourquoi est-ce qu'il prenait la peine de continuer à me parler et pourquoi est-ce qu'il restait là ? De toute manière, j'avais l'habitude de ne pas plaire aux gens, ce n'était pas un truc nouveau pour moi. J'étais froide, détestable, et j'étais une croqueuse d'hommes d'après ce que beaucoup de personnes disaient. Mais j'étais comme j'étais et je ne parvenais même pas à comprendre ce qu'il pouvait bien y avoir à changer chez moi et ce qui pouvait tant déplaire aux autres. Ridicule ? Oui peut être mais je m'en moquais en faite.
Perdre les gens qui nous aiment vraiment ? Je ne pus qu'avoir un rictus en coin sur les lèvres. Je ne comprenais pas non, je ne parvenais tout simplement pas comprendre ce genre de chose parce que j'étais persuadée que l'on ne m'aimait pas, oui voilà, c'était aussi simple que ça. Il n'y avait rien de plus simple. On ne m'aimait pas et c'était pour ça que je m'en moquais. On n'avait jamais ressenti le moindre sentiment à mon égard, et je n'étais même pas sûre de le vouloir ! Mais je savais également que je ne méritais peut être rien ? Je m'en foutais de toute manière. Je m'en foutais totalement.
C'est à cet instant que Nathan pointa le bout de son nez. Je fis un sourire gêné à Eléazard et je finis par partir, je n'allais tout de même pas rester ici bien sûr, je n'étais pas idiote et il ne semblait pas tant demander mon reste. Et de toute manière, si j'étais restée ici, c'était uniquement en sa compagnie, uniquement pour rester avec quelqu'un pour attendre Nathan, non rien de plus. Et je ne l'aimais pas, je ne l'appréciais pas de toute manière. N'est-ce pas ?
M'étirant doucement, je tentais de faire le point sur la situation. Je le rejetais, parce que c'était plus fort que moi et aussi parce que je ne voulais rien de plus, c'était aussi simple que ça, si on pouvait dire ça comme ça, bien sûr. J'aimais sa compagnie, mais je le repoussais. Je ne voulais pas le voir mais je le cherchais du regard. Et voilà que maintenant, j'étais avec lui, en sa compagnie. Ridicule ? Non pas tant que ça non plus. En clair, je ne parvenais pas à mettre un mot sur tout ça et je ne le voulais même pas, c'était bien ça qui rendait la situation compliquée, c'était que je ne savais pas ce que je devais faire.
Envie de se suicider quand il me voyait ? Et ben peut être, c'était peut être pour ça que je ne voulais pas le voir ? Aucune idée, mais il ne me semblait pas pouvoir ressentir une telle puissance dans le dégoût de ma puissance, je ne comprenais pas, oui voilà.
« Je suis ravie d'apprendre que ma présence te provoque une envie de suicide... Je ne pensais pas faire autant d'effet à quelqu'un. »
Je me mis à sourire doucement, un sourire en coin s'afficha sur mes lèvres alors que je baissai le regard et que je glissai une mèche de mes cheveux derrière mon regard. Je ne savais pas quoi lui dire moi, après une phrase pareille. Si ma présence le dérangeait tant, et bien pourquoi est-ce qu'il prenait la peine de continuer à me parler et pourquoi est-ce qu'il restait là ? De toute manière, j'avais l'habitude de ne pas plaire aux gens, ce n'était pas un truc nouveau pour moi. J'étais froide, détestable, et j'étais une croqueuse d'hommes d'après ce que beaucoup de personnes disaient. Mais j'étais comme j'étais et je ne parvenais même pas à comprendre ce qu'il pouvait bien y avoir à changer chez moi et ce qui pouvait tant déplaire aux autres. Ridicule ? Oui peut être mais je m'en moquais en faite.
Perdre les gens qui nous aiment vraiment ? Je ne pus qu'avoir un rictus en coin sur les lèvres. Je ne comprenais pas non, je ne parvenais tout simplement pas comprendre ce genre de chose parce que j'étais persuadée que l'on ne m'aimait pas, oui voilà, c'était aussi simple que ça. Il n'y avait rien de plus simple. On ne m'aimait pas et c'était pour ça que je m'en moquais. On n'avait jamais ressenti le moindre sentiment à mon égard, et je n'étais même pas sûre de le vouloir ! Mais je savais également que je ne méritais peut être rien ? Je m'en foutais de toute manière. Je m'en foutais totalement.
« On ne m'aime pas vraiment, alors je m'en moque je dirais »
C'est à cet instant que Nathan pointa le bout de son nez. Je fis un sourire gêné à Eléazard et je finis par partir, je n'allais tout de même pas rester ici bien sûr, je n'étais pas idiote et il ne semblait pas tant demander mon reste. Et de toute manière, si j'étais restée ici, c'était uniquement en sa compagnie, uniquement pour rester avec quelqu'un pour attendre Nathan, non rien de plus. Et je ne l'aimais pas, je ne l'appréciais pas de toute manière. N'est-ce pas ?
« A une prochaine fois Maxmuth »
FIN DU RP.