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Fate Has Brought Us Here [pv]
Mar 5 Oct 2010 - 17:05
Games, changes and fears
When will they go from here
When will they stop
I believe that fate has brought us here
And we should be together
But we're not
Normalement j’aurais du assister au cours de sortilège mais voilà l’idée d’aller en cours m’insupportait. J’avais trop de questions, trop de pensées bourdonnantes à l’esprit pour me concentrer sur un discours interminable sur l’importance des sortilèges dans notre vie. La prof était sympa, pas désagréable à regarder mais là rien ne semblait pouvoir contenir mes élucubrations. J’aurais pu retourner chez moi, jouer les malades, prendre de quoi sombrer dans un sommeil sans rêves et un flou sans visiteuses pour me torturer l’esprit. Pourtant j’étais encore à Hung déambulant dans les couloirs à la recherche d’un endroit tranquille et solitaire où me poser à l’abri de tous. Ma guitare en bandoulière, ma veste en cuir sur les épaules, un sac sur l’épaule, mes pas me portaient bon grès mal grès vers un lieu que peu d’étudiants fréquentaient en plein milieu de la journée. Le soleil baignait de ses rayons les jardins suspendus donnant un reflet doré à toute la végétation environnante. Mon regard se perdit sur les reliefs de Norwich et de Hungcalf appréciant ce sentiment de liberté que je ressentais à chaque fois que je prenais le temps de m’y rendre.
Cherchant une place où m’asseoir mes yeux passèrent sur le jardin anglais, le jardin à la française pour tomber enfin sur le jardin d’inspiration japonaise. Ce bel ensemble regroupait un bassin d’eau douce où vivaient de magnifiques carpes koi multicolores surmontait d’un petit pont de bois, ensuite un carré de sable blanc bordé de petits banzaïs, d’un grand cerisier japonais et d’une petite pagode. La sérénité de ce jardin zen m’inspira tout de suite aussi en toute quiétude je m’avançais vers le bassin. La douceur de ce début du mois d’octobre me permit de retirer ma veste laissant de fait le vent se prendre doucement dans ma chemise. Aussi facilement que ma veste, j’enlevais mes chaussures et mes chaussettes pour sentir sous mes pieds l’herbe fraîche. J’en aimais la sensation à la fois douce et rugueuse, cela me rappelait les journées passaient dans le jardin avec ma mère. Elle avait toujours aimé prendre le temps de nous apprendre, à Orphée et moi, l’importance des petites choses, l’importance de la nature et de ses bienfaits.
Sans brusquer ma nature, je m’installais au bord du bassin, prenant ma guitare grattant quelques accords laissant une mélodie un rien mélancolique flotter dans l’air. En cet instant je revoyais dans mon esprit le sourire de ma douce maman partit bien trop vite et de façon si cruelle. Jamais douleur n’avait été aussi grande que ce jour où Orphée et moi l’avons vu mourir dans nos bras. Est-ce à partir de ce moment là que j’ai commencé à grandir plus vite que la plupart des enfants de mon âge ? Est-ce cela qui a déterminé ma façon de me comporter avec les autres, arborant un masque souriant et enjoué ? Rares sont les personnes qui me connaissaient sous mon vrai jour. Je n’ai jamais su faire totalement confiance aux autres parce que s’attacher à ceux que l’on aime c’est prendre le risque de les perdre. Heureusement pour moi, si je puis dire, j’ai tout de même pris le risque de ressentir de l’amour et de l’amitié pour quelques personnes. Si j’ai toujours eu beaucoup de potes, de copines, mes vrais amis sont peu nombreux. Si j’ai eu beaucoup d’aventures sans lendemain, de liaisons plus ou moins dangereuses, mes véritables histoires d’amour se comptent sur les doigts de la main. J’ai été blessé par certains d’entre eux mais je garde en moi la blessure et les souvenirs. J’ai préféré ne pas me résigner et penser que l’on peut se remettre un jour de tout cela. L’amour et l’amitié valent parfois d’avoir mal à en crever, c’est ce que j’ai appris au fil du temps. Cependant une seule personne a toujours été dans mes pensées même lorsque nous avons pris des chemins différents, même lorsqu’elle s’était mariée, même maintenant qu’elle ne sait plus où elle en est, Mya Elisabeth Barrett.
Nous nous étions éloignés depuis son mariage, ce n’est pas que je n’appréciais pas Charles, son époux, mais il m’était difficile de les regarder ensemble, de laisser mon esprit se faire à l’idée qu’elle ne pourrait plus jamais venir me voir en étant aussi libre qu’elle l’avait toujours été. Pourtant lorsqu’elle a perdu son mari, je n’ai pas ressenti de satisfaction malsaine à me dire que désormais elle pourrait me revenir. Non au contraire, j’ai ressenti sa douleur aussi profondément que celle que j’avais eue lors du décès de ma mère. Personne ne devrait avoir à perdre un être cher. L’été durant j’ai mis tout en œuvre pour l’aider, pour la faire sortir de sa coquille sans la brusquer, sans rien attendre en retour si ce n’est un sourire quand elle en avait la force ou quelques mots même les pires « Laisse-moi mourir ! Laisse-moi tranquille barre-toi ! ». Ma douce avait beau s’énerver contre moi, hurler contre moi, rien n’y faisait je revenais le lendemain inlassablement, forçant parfois la porte de Mr Barrett. Il avait fini par s’habituer à mon entêtement de faire reprendre goût à la vie à notre chère Mya et m’avait laissé accès à la maison. Le vent balaya mes cheveux me faisait légèrement frissonner, mes doigts courraient sur les cordes laissant les notes se mêler aux chants de quelques chouettes que l’on entendait au loin signe que le courrier du jour arrivait à Hungcalf. Je me sentais bien là dans cette petite bulle de solitude, laissant enfin mes pensées se déverser en un flot continu.
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Re: Fate Has Brought Us Here [pv]
Mar 5 Oct 2010 - 20:42
And the tears come streaming down your face
When you lose something you can't replace
When you love someone, but it goes to waste
Could it be worse?
When you lose something you can't replace
When you love someone, but it goes to waste
Could it be worse?
J’avais une théorie sur le bonheur. Elle pouvait tout aussi bien s’appliquer au malheur. Le destin nous donnait une dose de chacun et on devait la répartir tout au long de notre vie. C’est pourquoi notre chemin nous amenait des hauts et des bas. Du positif et du négatif. Bien dosé, le bonheur et le malheur pouvaient presque habiter en harmonie et les problèmes étaient facilement surmontables. Mais moi, on ne m’avait jamais expliqué cette équation. Et j’avais tout pris. Le bonheur, je j’y avait plongé tête première, ne me souciant pas du retour de la balance. Durant mes vingt-trois premières années de vie, je fut plus que comblée. J’avais une mère aimante, un père attentif, de bons et loyaux amis, un petit ami parfais et une vie remplis de joie. On me couvrait d’amour et les malheurs qui arrivèrent je fus capable de les tasser d’un revers de la main. J’avais les bras de Charles pour me rassuré lorsque je m’inquiétais pour Nell lorsqu’elle avait commencé à changée vers une vie moins clean. J’avais eu l’écoute et les conseils de mon père lorsque je devais gagnée la confiance d’un Owen junkie qui ne voulait pas de mon aide. Mais le malheur me guettais et n’attendait que son apogée, il y a de cela déjà maintenant cinq et interminable long mois. J’aurais du voir le premier signe de l’arrivé de la noirceur dans ma vie. Lorsque ma mère décida de couper les ponts après mon mariage, trouvant que sa petite fille changeait trop, aurait du m’alerté. J’avais tellement été dévasté de réaliser, plusieurs mois plus tard, qu’elle avait cessé de répondre a mes lettres, a mes appels. Je n’avais jamais osé aller frapper chez elle encore. J’étais devenue Mya E. Barrett, orpheline d’une mère qui n’acceptait pas que je grandisse, que j’aime. Le second signe fut ma grossesse surprise. N’allez pas croire que je prends la venue d’Adeline comme un malheur, bien au contraire. Elle est le seule rayon de bonheur dans ma vie sur lequel je peux toujours m’attacher. Mais Charles et moi ne nous étions jamais préparés à ce que je tombe enceinte le deuxième mois où j’arrêtais ma contraception. Avec ses longues absences a répétition, nous avions cru à ce que je le sois à la fin de ma scolarité et non pendant. Puis, finalement, le coup final. Celui qui détruisit toute ma vie, tout ce que j’étais, tout ce que j’aurais pu être : la mort de mon bien aimé, de mon Charles. Je compris à cet instant que j’avais trop abusé du bonheur et que, épuisé, il avait laissé la place au malheur qui maintenant englobait ma vie. J’avais beau être encore serré dans les bras de mon père, je le savais mal car il se sentait impuissant. J’avais beau me retrouvé avec un Owen clean, il fréquentait une fille qui le rendait aussi malheureux que moi. Les câlins de Sawyer avait l’arrière-pensée qu’il n’était là que parce qu’il était l’ami de Charles. J’avais beau être couvert de cadeau par Jack, dès qu’il partait, le sourire qu’il avait placer sur mes lèvres disparaissait aussitôt. Seule, j’étais désespéré, enceinte jusqu’aux yeux et seule. J’étais condamné a vivre le reste de ma vie triste et sombre puisque la lumière avait trop brillé au début de ma vie. J’en payais le prix fort…mais je trouvais horrible que ma douce, ma tendre, ma petite Adeline doivent subir l’erreur monumentale de sa mère.
Me voila à déambulé dans Hungcalf, a me demander encore une fois qu’est-ce que je fouettais là. Je ne prenais plus aucun plaisir à assister a mes cours, moi qui avait toujours adorer apprendre. Mon cours de sortilège semblait insurmontable, mon professeur de DCFM donnait des devoirs à s’arracher les cheveux de la tête et je redoutais chaque fois d’aller en potion et de devoir regarder Rebbeca, cette femme qui était un peu trop entré dans la vie de mon père. Je venais justement de terminé un cours avec elle, les fausse politesses, les petits regards, ca me puait au nez. Tous savaient qu’elle fréquentait mon père et que j’allais probablement avoir de meilleures notes car elle allait prendre en pitié. Alors pourquoi jouer les filles –les femmes- qui ne savaient rien. Ma seule motivation de me lever le matin était le visage réjouit de mon père lorsqu’il voyait le petit déjeuner que je lui faisais. Et ensuite, la perspective de sortir de ma maison. Voir des gens, chose que j’avais refusé de faire durant un été. Certes, Nell et Jack étaient venu dans ma chambre, mais ce n’était pas pour rire ou pour aller lancer des roches a un canard. Le problème, c’était que j’étais en froid avec la moitié de mes amis. Tout cela pour une gaffe, pour un soir, pour le premier laissé aller de ma vie…
Regrettais-je d’avoir coucher avec Jack? Je l’ignorais, la réponse était encore trop floue dans ma tête, trop de pour, trop de contre. Trop d’incertitude face à moi-même. J’évitais de trop pensé a cela, car sinon je ne me lèverais plus jamais de mon lit. Tout ce que je sais, c’est que je méritais qu’on porte sur moi un regard lourd de jugement. Ma faute fut grave. Dans l’histoire, c’était moi la méchante. Mais j’assumais mes actes. J’en payais le prix. Et si a la fin il me restait encore des amis, j’allais savoir combien ils étaient fideles. Tout cela, en fait, n’était qu’un signe du destin qui me rappelait qu’il n’avait pas encore terminé avec moi et mes malheurs…
Me voila donc a ruminé ces sombres pensés, les yeux bas, direction la maison. J’avais envie d’être seule avec mon père, d’écouter la télé avec lui jusqu’à ce qu’on s’endorme. Rien qu’une soirée père-fille que nous ne faisions presque plus depuis l’arrivée de Becca dans le cœur de mon père. Justement, il allait la voir ce soir. J’allais écouter la télé et finir par m’endormir devant. Mais seule, papa n’allait pas éteindre l’écran, déposer d’une couverture et m’embrasser le front avant d’aller dans sa chambre. J’allais me réveiller demain matin me demandant comment j’étais arrivé à écouter la chaine qui jouait devant mes yeux. Je soupirais tristement voyant la palpitante soirée qui s’annonçait devant moi lorsque j’entendis de la guitare. Levant les yeux du sol que je contemplais depuis mon départ de classe, je vis non loin de moi cette silhouette que je connaissais par cœur. Je refoulais le petit sourire qui vint se dessiner sur mes lèvres et tentais de calmer mon cœur qui s’affolait. J’adorais le voir ainsi; calme, une guitare à la main, songeur, libre de tout le poids qu’il se mettait sur les épaules. J’arrêtais non loin de lui, simplement pour l’écouter sans le déranger. Sa simple présence avait réussi a calmer cette tristesse qui m’empoignait le cœur. J’hésitais a aller lui parler, il avait l’air si serein, ce qui était rare. Jack ainsi était plus beau que jamais. Je fis taire mon envie de l’entendre me parler et je restai au loin à l’écouter jouer une mélodie inconnue à mes oreilles.
Me voila à déambulé dans Hungcalf, a me demander encore une fois qu’est-ce que je fouettais là. Je ne prenais plus aucun plaisir à assister a mes cours, moi qui avait toujours adorer apprendre. Mon cours de sortilège semblait insurmontable, mon professeur de DCFM donnait des devoirs à s’arracher les cheveux de la tête et je redoutais chaque fois d’aller en potion et de devoir regarder Rebbeca, cette femme qui était un peu trop entré dans la vie de mon père. Je venais justement de terminé un cours avec elle, les fausse politesses, les petits regards, ca me puait au nez. Tous savaient qu’elle fréquentait mon père et que j’allais probablement avoir de meilleures notes car elle allait prendre en pitié. Alors pourquoi jouer les filles –les femmes- qui ne savaient rien. Ma seule motivation de me lever le matin était le visage réjouit de mon père lorsqu’il voyait le petit déjeuner que je lui faisais. Et ensuite, la perspective de sortir de ma maison. Voir des gens, chose que j’avais refusé de faire durant un été. Certes, Nell et Jack étaient venu dans ma chambre, mais ce n’était pas pour rire ou pour aller lancer des roches a un canard. Le problème, c’était que j’étais en froid avec la moitié de mes amis. Tout cela pour une gaffe, pour un soir, pour le premier laissé aller de ma vie…
Regrettais-je d’avoir coucher avec Jack? Je l’ignorais, la réponse était encore trop floue dans ma tête, trop de pour, trop de contre. Trop d’incertitude face à moi-même. J’évitais de trop pensé a cela, car sinon je ne me lèverais plus jamais de mon lit. Tout ce que je sais, c’est que je méritais qu’on porte sur moi un regard lourd de jugement. Ma faute fut grave. Dans l’histoire, c’était moi la méchante. Mais j’assumais mes actes. J’en payais le prix. Et si a la fin il me restait encore des amis, j’allais savoir combien ils étaient fideles. Tout cela, en fait, n’était qu’un signe du destin qui me rappelait qu’il n’avait pas encore terminé avec moi et mes malheurs…
Me voila donc a ruminé ces sombres pensés, les yeux bas, direction la maison. J’avais envie d’être seule avec mon père, d’écouter la télé avec lui jusqu’à ce qu’on s’endorme. Rien qu’une soirée père-fille que nous ne faisions presque plus depuis l’arrivée de Becca dans le cœur de mon père. Justement, il allait la voir ce soir. J’allais écouter la télé et finir par m’endormir devant. Mais seule, papa n’allait pas éteindre l’écran, déposer d’une couverture et m’embrasser le front avant d’aller dans sa chambre. J’allais me réveiller demain matin me demandant comment j’étais arrivé à écouter la chaine qui jouait devant mes yeux. Je soupirais tristement voyant la palpitante soirée qui s’annonçait devant moi lorsque j’entendis de la guitare. Levant les yeux du sol que je contemplais depuis mon départ de classe, je vis non loin de moi cette silhouette que je connaissais par cœur. Je refoulais le petit sourire qui vint se dessiner sur mes lèvres et tentais de calmer mon cœur qui s’affolait. J’adorais le voir ainsi; calme, une guitare à la main, songeur, libre de tout le poids qu’il se mettait sur les épaules. J’arrêtais non loin de lui, simplement pour l’écouter sans le déranger. Sa simple présence avait réussi a calmer cette tristesse qui m’empoignait le cœur. J’hésitais a aller lui parler, il avait l’air si serein, ce qui était rare. Jack ainsi était plus beau que jamais. Je fis taire mon envie de l’entendre me parler et je restai au loin à l’écouter jouer une mélodie inconnue à mes oreilles.
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Re: Fate Has Brought Us Here [pv]
Mer 6 Oct 2010 - 21:13
Si l’on devait toujours ne vivre que selon ce que le destin a prédit pour vous alors cela ferait bien longtemps que ma vie serait achevée. J’ai toujours eu tendance à forcer le destin, à le devancer ou tout du moins à ne pas me laisser sombrer dans un fatalisme trop confortable. La fatalité, le destin tous ces concepts me sortaient parfois par les yeux même si je croyais dur comme fer qu’un grand bonheur appelle forcément une douleur immense tout comme l’inverse est vrai. Un grand malheur, une source de peine inépuisable appelle de toutes ses forces une joie sans fin. C’est tout le concept du Zen, du ying et du yang, du bien et du mal. Pourtant la vie doit aussi se voir à travers des nuances. Tout n’est pas noir ou blanc, tout n’est pas bon ou mauvais. Parfois on peut se surprendre à connaître quelques moments de ravissements alors que tout s’acharne contre vous et qu’il suffirait d’un rien pour se noyer. Se noyer… c’était exactement l’impression que j’avais depuis quelques semaines. Tout était allé trop vite et de travers. Comme si vous observiez votre vie de l’autre côté du miroir, en sachant que vous allez droit dans le mur sans pouvoir intervenir. Je me demandais parfois pourquoi j’étais revenu si vite à Hung, pourquoi je n’avais pas profité de mon périple autour du monde, à la poursuite de ce maitre chanteur, pour prendre une année sabbatique. Depuis mon retour j’avais enchaîné les problèmes… Sans parler de mon traffic, de quelques histoires avec des profs et le directeur, j’étais tombé dans les bras de Silver. Cette fille était incroyable, une rebelle au beau sens du terme, une musicienne accro au rock tout comme moi et surtout avec un caractère flamboyant. Entre nous tout est allé en vitesse accélérée, à peine une semaine que nous étions ensemble et elle emménageait déjà chez moi. Nous étions fusionnels et je dois avouer que j’aimais la sensation qu’elle me faisait ressentir, moi qui depuis Nell avait enchaîné les histoires sans lendemain. J’ai aimé Silver mais voilà… elle n’était pas « Elle ». Je ne pensais pas pouvoir blesser quelqu’un comme Nell m’avait blessé. Je ne voulais pas être un salaud et pourtant je le suis. Pour une nuit, pour un rêve, pour une folie incroyable j’avais jeté aux orties ma relation avec Silvy. Est-ce que je regrettais de l’avoir fait ? Est-ce que je regrettais cette nuit avec « Elle » ? Oh que non ! C’est l’un des choix les plus lucides de ma vie mais j’aurais voulu ne pas blesser Silver, je regrette de l’avoir fait souffrir.
Et maintenant où en étais-je ? Nulle part… j’étais perdu parce que face à moi, face à mes certitudes, face à mon choix je ne trouvais qu’une brume, qu’un mirage qui s’éloignait de moi à mesure que je me rapprochais. Pouvait-il en être autrement lorsque vous attendez, dans un coin de votre âme, une personne depuis si longtemps ? Vous pouvez toujours vous voiler la face, vous dire que non vous n’êtes pas totalement chaviré par sa présence, par sa voix, par sa façon de se mouvoir, par la douceur de ses cheveux, par l’odeur de sa peau, de son parfum rien n’y fait. Vous pouvez vous lover dans d’autres bras, rechercher le plaisir avec d’autres mais ce ne sera jamais pareil. Il suffit qu’elle soit là pour que rien d’autre ne compte qu’elle. J’avais fait une croix sur Mya quand elle s’est mariée, même lorsqu’elle a perdu son mari et que j’étais là pour la soutenir avec Nell et son père.
Mais voilà entre nous il y a toujours eu cette relation ambiguë, surtout pour moi, et maintenant que nous avons passé la nuit ensemble, je vois bien qu’elle ne me regarde plus comme avant. Je la sens sur ses gardes, je sais qu’une part d’elle regrette tout alors que mon pauvre cœur lui ne sait pas comment réagir si ce n’est en battant plus fort à chaque seconde qu’elle passe à mes côtés. Ses amis l’ont jugé, l’ont traité comme si tout était de sa faute, tandis que moi j’étais ignoré vertement. Je sais bien que ce que nous avons fait n’est pas justifiable, que nous devons assumer les conséquences de nos actes mais bon sang j’ai préféré rompre avec Silvy plutôt que de rester avec elle pour de mauvaises raisons et la tromper ouvertement. Oh je sais ça n’excuse rien pourtant être honnête avec elle m’a paru être la seule solution, être la chose à faire dans ces circonstances et même si Mya et moi nous ne sommes pas ensemble. Je suis un salaud mais j’ai aussi ma conscience pour moi. Les autres peuvent me juger, peuvent parler sur moi, dire du mal je n’en ai que faire de leurs avis ! Ils ne sont pas exempter non plus des pêchés, ils ne sont pas mieux que nous. C’est tellement hypocrite de leur part de n’écouter que les propos de Silvy, de s’en prendre à Mya alors que nous avons été deux cette nuit là… D’ailleurs depuis ce moment là, Silvy semble avoir trouvé de l’intérêt pour quelqu’un d’autre. Au fond nous n’étions pas fait pour être ensemble, nous avons fusionné nos malheurs, nos craintes de l’amour, nos âmes perdues pour trouver l’un dans l’autre du réconfort et une présence amoureuse. Le pire maintenant? C’est que depuis quelques jours Mya m’échappe, elle me parle à peine, elle se brouille encore plus avec tout le monde et ce par ma faute, elle m’a à peine adressé deux mots sur ce site moldu de malheur et encore nous nous sommes plus disputer qu’autre chose… Je ne sais pas si quelque chose de bon sortira de cette histoire… Oh my Fucking Merlin !!! Un signe, j’ai besoin d’un signe pour savoir où j’en suis, pour savoir si je peux espérer plus de la vie que ce qu’elle me réserve à présent.
Tout à mes élucubrations, je passais d’une mélodie à l’autre, ne jouant que des chansons qui me rappelaient Mya. Le son de ma guitare enivrait mes oreilles même si quelque part au loin j’entendais le son de la faune environnante, quelques cris d’élèves certainement au bord du lac et là tout près quelques bruissement de gravier sur lesquels on s’aventure. Réalisant soudain que je n’étais plus seul, que quelqu’un venait briser ma quiétude toute neuve, je me déplaçais d’un quart de tour pour apercevoir l’intrus. Mes yeux s’agrandirent en reconnaissant la chevelure soyeuse, la silhouette douce et gironde et bien entendu ce regard intense qui me transperça le cœur et le corps de part en part. Qu’elle était belle ma jolie demoiselle enceinte. Si seulement elle se rendait compte à quel point… L’air manquait soudain à mes poumons comme étreints par cette vision transcendante si près et si lointaine à la fois. La revoir là me plongea dans une immense contradiction. Je voulais la voir mais je sentais comme un certaine envie de m’enfuir, de ne pas subir cette confrontation qui d’une certaine manière me mettait mal à l’aise parce que j’avais peur de ce qu’elle allait bien pouvoir me dire. Avais-je peur de ses mots ? Oui… j’avais peur de l’entendre me dire qu’elle ne voulait plus de moi dans sa vie, que j’avais imaginé tout ça. Moi l’indépendant, le dealer, le faux gentil, le garçon portant un masque aux yeux des autres, je tremblais devant cette femme. Sans un mot je me levais, posais ma guitare, marchais à sa rencontre laissant les fenêtres de mon âme découvrir son expression à la fois triste et torturée. « Mya… Je ne m’attendais pas à te voir ici. » J’esquissais un geste pour prendre sa main dans la mienne mais je m’en empêchais au dernier moment. « Avant que tu me dises quelque chose, non je ne suis pas allé en cours. J’avais promis mais là j’avais besoin de réfléchir. » Je regrettais tout de suite mon ton un peu sec mais que voulez-vous, Mya voulait que je sois quelqu’un de bien, que j’arrête de dealer, que j’aille en cours, que je sois irréprochable, il est difficile de changer aussi vite même avec la meilleure volonté du monde. J’avais déjà arrêté de dealer, la suite viendrait petit à petit.
Et maintenant où en étais-je ? Nulle part… j’étais perdu parce que face à moi, face à mes certitudes, face à mon choix je ne trouvais qu’une brume, qu’un mirage qui s’éloignait de moi à mesure que je me rapprochais. Pouvait-il en être autrement lorsque vous attendez, dans un coin de votre âme, une personne depuis si longtemps ? Vous pouvez toujours vous voiler la face, vous dire que non vous n’êtes pas totalement chaviré par sa présence, par sa voix, par sa façon de se mouvoir, par la douceur de ses cheveux, par l’odeur de sa peau, de son parfum rien n’y fait. Vous pouvez vous lover dans d’autres bras, rechercher le plaisir avec d’autres mais ce ne sera jamais pareil. Il suffit qu’elle soit là pour que rien d’autre ne compte qu’elle. J’avais fait une croix sur Mya quand elle s’est mariée, même lorsqu’elle a perdu son mari et que j’étais là pour la soutenir avec Nell et son père.
Mais voilà entre nous il y a toujours eu cette relation ambiguë, surtout pour moi, et maintenant que nous avons passé la nuit ensemble, je vois bien qu’elle ne me regarde plus comme avant. Je la sens sur ses gardes, je sais qu’une part d’elle regrette tout alors que mon pauvre cœur lui ne sait pas comment réagir si ce n’est en battant plus fort à chaque seconde qu’elle passe à mes côtés. Ses amis l’ont jugé, l’ont traité comme si tout était de sa faute, tandis que moi j’étais ignoré vertement. Je sais bien que ce que nous avons fait n’est pas justifiable, que nous devons assumer les conséquences de nos actes mais bon sang j’ai préféré rompre avec Silvy plutôt que de rester avec elle pour de mauvaises raisons et la tromper ouvertement. Oh je sais ça n’excuse rien pourtant être honnête avec elle m’a paru être la seule solution, être la chose à faire dans ces circonstances et même si Mya et moi nous ne sommes pas ensemble. Je suis un salaud mais j’ai aussi ma conscience pour moi. Les autres peuvent me juger, peuvent parler sur moi, dire du mal je n’en ai que faire de leurs avis ! Ils ne sont pas exempter non plus des pêchés, ils ne sont pas mieux que nous. C’est tellement hypocrite de leur part de n’écouter que les propos de Silvy, de s’en prendre à Mya alors que nous avons été deux cette nuit là… D’ailleurs depuis ce moment là, Silvy semble avoir trouvé de l’intérêt pour quelqu’un d’autre. Au fond nous n’étions pas fait pour être ensemble, nous avons fusionné nos malheurs, nos craintes de l’amour, nos âmes perdues pour trouver l’un dans l’autre du réconfort et une présence amoureuse. Le pire maintenant? C’est que depuis quelques jours Mya m’échappe, elle me parle à peine, elle se brouille encore plus avec tout le monde et ce par ma faute, elle m’a à peine adressé deux mots sur ce site moldu de malheur et encore nous nous sommes plus disputer qu’autre chose… Je ne sais pas si quelque chose de bon sortira de cette histoire… Oh my Fucking Merlin !!! Un signe, j’ai besoin d’un signe pour savoir où j’en suis, pour savoir si je peux espérer plus de la vie que ce qu’elle me réserve à présent.
Tout à mes élucubrations, je passais d’une mélodie à l’autre, ne jouant que des chansons qui me rappelaient Mya. Le son de ma guitare enivrait mes oreilles même si quelque part au loin j’entendais le son de la faune environnante, quelques cris d’élèves certainement au bord du lac et là tout près quelques bruissement de gravier sur lesquels on s’aventure. Réalisant soudain que je n’étais plus seul, que quelqu’un venait briser ma quiétude toute neuve, je me déplaçais d’un quart de tour pour apercevoir l’intrus. Mes yeux s’agrandirent en reconnaissant la chevelure soyeuse, la silhouette douce et gironde et bien entendu ce regard intense qui me transperça le cœur et le corps de part en part. Qu’elle était belle ma jolie demoiselle enceinte. Si seulement elle se rendait compte à quel point… L’air manquait soudain à mes poumons comme étreints par cette vision transcendante si près et si lointaine à la fois. La revoir là me plongea dans une immense contradiction. Je voulais la voir mais je sentais comme un certaine envie de m’enfuir, de ne pas subir cette confrontation qui d’une certaine manière me mettait mal à l’aise parce que j’avais peur de ce qu’elle allait bien pouvoir me dire. Avais-je peur de ses mots ? Oui… j’avais peur de l’entendre me dire qu’elle ne voulait plus de moi dans sa vie, que j’avais imaginé tout ça. Moi l’indépendant, le dealer, le faux gentil, le garçon portant un masque aux yeux des autres, je tremblais devant cette femme. Sans un mot je me levais, posais ma guitare, marchais à sa rencontre laissant les fenêtres de mon âme découvrir son expression à la fois triste et torturée. « Mya… Je ne m’attendais pas à te voir ici. » J’esquissais un geste pour prendre sa main dans la mienne mais je m’en empêchais au dernier moment. « Avant que tu me dises quelque chose, non je ne suis pas allé en cours. J’avais promis mais là j’avais besoin de réfléchir. » Je regrettais tout de suite mon ton un peu sec mais que voulez-vous, Mya voulait que je sois quelqu’un de bien, que j’arrête de dealer, que j’aille en cours, que je sois irréprochable, il est difficile de changer aussi vite même avec la meilleure volonté du monde. J’avais déjà arrêté de dealer, la suite viendrait petit à petit.
- InvitéInvité
Re: Fate Has Brought Us Here [pv]
Jeu 7 Oct 2010 - 5:12
And when I touch you I feel happy inside.
It's such a feeling that my love
I can't hide
It's such a feeling that my love
I can't hide
J’ai réalisée l’amour que Jack me portrait bien tard dans ma vie. Et lorsque j’en avait parlée à mes amis, ils m’avaient tous regardé l’air découragé en me disant que j’étais aveugle de n’avoir rien remarqué avant. Nous étions en cinquième année. J’avais toujours pris les petites attentions du jeune homme comme était une simple acte de gentillesse et d’amitié. Mais il en était plus pour lui. J’appris encore tard que j’étais entré en son cœur à la première année scolaire. Malheureusement pour Jack, Charles était l’unique objet de mes pensées et de mon cœur. L’infidélité n’était même pas une option. En fait, ça ne m’était tout simplement jamais venu à l’esprit; ce mot était hors de mon vocabulaire. C’est pourquoi, en apprenant cela, j’avais cru bon mettre le Poufsouffle à jour. Nous n’avons jamais eu une discutions malsaine où nous avions confronté nos sentiments distincts : amour versus amitié. J’y étais dans la stratégie, dans la subtilité. A travers des petits gestes, des paroles anodines, je clarifiais la question. «Tu es comme mon petit frère.», «C’est pour cela que les amis sont fait», «Une sortie au cinéma? Ouais bonne idée! J’appelle Charles et les autres?» Jack abandonna. C’était mieux pour lui. Il pu donner son amour à une autre qui pouvait l’aimer de tout son cœur; Nell ma meilleure amie. Aurais-je deviné qu’elle allait lui briser le cœur? Bien sur que non. Mais le voir heureux et aimant dans les bras d’une autres me rassura, me réconforta, nous avons pu être des amis très proche sans plus aucun malaise.
Puis nous voilà un soir de septembre dans ma chambre. Ma douleur était-telle que je refusais de sortir de ma chambre; une fois de plus. Et lui, avait réussi a s’y faufiler tout de même pour venir me réconforté. Désagréable impression de déjà vu d’une dépression fait cet été et qui menaçait de revenir à la charge et de façon encore plus douloureuse. J’étais dans ses bras, à versé la millionième larme pour la perde de mon mari et de mon futur incertain. La conversation s’est intensifié, les émotions ont pris le dessus, la raison cessa l’espèce d’un moment : le premier baiser. Notre premier baiser. Le premier d’une longue série qui nous emmena à l’une des nuit les plus tendres qu’on ne m’avais jamais donné. C’est le lendemain matin, en croisant Silver à l’école, que je constatai la gravité de ce que nous avions partagés. Pire que cela, je ne vis Jack que quelques jours après notre nuit commune. D’un état serin et calme, j’avais dérivé vers la panique et l’inconfort. Ce fut l’honnêteté de Jack envers sa copine (qui devint à mon malheur son ex ) qui me calma.
Pourtant, l’inconfort était toujours présent…
J’étais devant lui, je le regardais jouer sereinement sa musique et je ne pouvais m’empêcher de sourire. D’apprécier chacun de ses mouvements, son visage doux, son air décontracter, ce petit sourire en coin qui me faisait craquer a chaque fois. Mais dès qu’il stoppa sa musique, dès que ses yeux transpercèrent les mieux pour faire éclater mon âme, mon cœur se serra. [Pourquoi? C’était tout ce qui me venait en tête. Pourquoi? Une si grande question qui en contenait plusieurs face à ce qu’étais devenue lui et moi. Trop de questions et un si grand mutisme dans ma tête, dans nos regards.
« Mya… Je ne m’attendais pas à te voir ici. » Je lui fit un petit sourire et voyant qu’il tendait la main pour prendre la mienne, j’allais soudainement placer mes cheveux repoussé par le vent automnale. Un malaise de plus entre nous deux. Comme cela me troublait. Tout était pourtant si simple entre nous avant… Je vint pour parler, mais je n’eu même pas la chance de commencer à ouvrir la bouche qu’il enchaina rapidement une phrase étonnant. « Avant que tu me dises quelque chose, non je ne suis pas allé en cours. J’avais promis mais là j’avais besoin de réfléchir.» ]Je le regardai étonnée, et replaçai de nouveau mes cheveux bien que ce geste fut mécanique et non essentiel. «Pourquoi tu te justifie Jack? Tu fais ce que tu veux. Promesse ou non….» La promesse, comme je ne l’avais pas oubliée. Je me souviens encore des doux mots qu’il me murmurait à l’oreille, le fameux soir de notre discussion tant attendu sur notre nuit de luxure. J’ignore encore comment j’ai réussi ce tours de maitre, mais j’avais fait juré à Jack de commencer une nouvelle vie. Une vie qu’il méritait. Une vie propre. Plus de deal, plus d’école buissonnière, plus de bagarre. Qu’il soit l’honnête homme qu’il a toujours voulu être mais que la vie à empêcher. Si quelque chose m’avait toujours éloigné un temps soit peut de lui, c’était bien ça. Son rythme de vie excessif. J’étais déçue. Certes. Mais pas parce qu’il n’était pas sagement assis à faire les cours. J’aurais bien été utopique de croire un changement si drastique en peux de temps. Ce qui me décevait en fait, c’est son besoin de m’expliquer pourquoi il n’était pas en classe. Étais-je devenue une fille à craindre, une fille a réprimande, une figure d’autorité face à lui? Merlin que je ne voulais pas. Je lui avais demandé de faire ses changements pour lui, pour son bien, pas dans le but de me plaire… Merlin que j’étais déçue…
Mais un petit sourire vint s’afficher sur mes lèvres, l’éternel masque que j’avais appris à porter en dehors de la maison, devant mes amis, mes proches. Ne pas montrer les émotions négatives. C’était une règle d’or qui m’empêchait de sombrée de nouveau. Je replaçai de nouveau mes cheveux, le vent était fort, il allait bientôt pleuvoir. «Tu veux que je te laisse réfléchir?» Je fis un pas vers derrière, lui indiquant donc ma proposition de partir. J’espérais qu’il accepte. Je ne me sentais vraiment pas à l’aise en ce moment. Et ce satané cœur qui battait la chambarde. Tait toi merlin…tait toi…
Puis nous voilà un soir de septembre dans ma chambre. Ma douleur était-telle que je refusais de sortir de ma chambre; une fois de plus. Et lui, avait réussi a s’y faufiler tout de même pour venir me réconforté. Désagréable impression de déjà vu d’une dépression fait cet été et qui menaçait de revenir à la charge et de façon encore plus douloureuse. J’étais dans ses bras, à versé la millionième larme pour la perde de mon mari et de mon futur incertain. La conversation s’est intensifié, les émotions ont pris le dessus, la raison cessa l’espèce d’un moment : le premier baiser. Notre premier baiser. Le premier d’une longue série qui nous emmena à l’une des nuit les plus tendres qu’on ne m’avais jamais donné. C’est le lendemain matin, en croisant Silver à l’école, que je constatai la gravité de ce que nous avions partagés. Pire que cela, je ne vis Jack que quelques jours après notre nuit commune. D’un état serin et calme, j’avais dérivé vers la panique et l’inconfort. Ce fut l’honnêteté de Jack envers sa copine (qui devint à mon malheur son ex ) qui me calma.
Pourtant, l’inconfort était toujours présent…
J’étais devant lui, je le regardais jouer sereinement sa musique et je ne pouvais m’empêcher de sourire. D’apprécier chacun de ses mouvements, son visage doux, son air décontracter, ce petit sourire en coin qui me faisait craquer a chaque fois. Mais dès qu’il stoppa sa musique, dès que ses yeux transpercèrent les mieux pour faire éclater mon âme, mon cœur se serra. [Pourquoi? C’était tout ce qui me venait en tête. Pourquoi? Une si grande question qui en contenait plusieurs face à ce qu’étais devenue lui et moi. Trop de questions et un si grand mutisme dans ma tête, dans nos regards.
« Mya… Je ne m’attendais pas à te voir ici. » Je lui fit un petit sourire et voyant qu’il tendait la main pour prendre la mienne, j’allais soudainement placer mes cheveux repoussé par le vent automnale. Un malaise de plus entre nous deux. Comme cela me troublait. Tout était pourtant si simple entre nous avant… Je vint pour parler, mais je n’eu même pas la chance de commencer à ouvrir la bouche qu’il enchaina rapidement une phrase étonnant. « Avant que tu me dises quelque chose, non je ne suis pas allé en cours. J’avais promis mais là j’avais besoin de réfléchir.» ]Je le regardai étonnée, et replaçai de nouveau mes cheveux bien que ce geste fut mécanique et non essentiel. «Pourquoi tu te justifie Jack? Tu fais ce que tu veux. Promesse ou non….» La promesse, comme je ne l’avais pas oubliée. Je me souviens encore des doux mots qu’il me murmurait à l’oreille, le fameux soir de notre discussion tant attendu sur notre nuit de luxure. J’ignore encore comment j’ai réussi ce tours de maitre, mais j’avais fait juré à Jack de commencer une nouvelle vie. Une vie qu’il méritait. Une vie propre. Plus de deal, plus d’école buissonnière, plus de bagarre. Qu’il soit l’honnête homme qu’il a toujours voulu être mais que la vie à empêcher. Si quelque chose m’avait toujours éloigné un temps soit peut de lui, c’était bien ça. Son rythme de vie excessif. J’étais déçue. Certes. Mais pas parce qu’il n’était pas sagement assis à faire les cours. J’aurais bien été utopique de croire un changement si drastique en peux de temps. Ce qui me décevait en fait, c’est son besoin de m’expliquer pourquoi il n’était pas en classe. Étais-je devenue une fille à craindre, une fille a réprimande, une figure d’autorité face à lui? Merlin que je ne voulais pas. Je lui avais demandé de faire ses changements pour lui, pour son bien, pas dans le but de me plaire… Merlin que j’étais déçue…
Mais un petit sourire vint s’afficher sur mes lèvres, l’éternel masque que j’avais appris à porter en dehors de la maison, devant mes amis, mes proches. Ne pas montrer les émotions négatives. C’était une règle d’or qui m’empêchait de sombrée de nouveau. Je replaçai de nouveau mes cheveux, le vent était fort, il allait bientôt pleuvoir. «Tu veux que je te laisse réfléchir?» Je fis un pas vers derrière, lui indiquant donc ma proposition de partir. J’espérais qu’il accepte. Je ne me sentais vraiment pas à l’aise en ce moment. Et ce satané cœur qui battait la chambarde. Tait toi merlin…tait toi…
- InvitéInvité
Re: Fate Has Brought Us Here [pv]
Dim 10 Oct 2010 - 21:10
Staying awake to chase a dream
Tasting the air you're breathing in
I know I won't forget a thing
Tasting the air you're breathing in
I know I won't forget a thing
«Pourquoi tu te justifie Jack? Tu fais ce que tu veux. Promesse ou non….» Pourquoi je me justifiais ? Je ne voulais pas me justifier, je ne le faisais jamais d’habitude mais là les mots étaient sortis de ma bouche avant même que je réalise. Maintenant je me sentais comme un imbécile devant elle surtout en apercevant sur son visage ce petit air crispé qu’elle arborait parfois lorsqu’elle était surprise. Les mots que nous avions échangés quelques jours après notre première nuit me revinrent au visage avec une violence inouïe. Je lui avais promis de faire attention à moi, d’arrêter de dealer, d’arrêter de me droguer, de prendre au sérieux mes études. Nous avions parlé d’elle, du bébé à venir, de sa peine, de mon avenir, de mes projets. Pourquoi avais-je accepté de bouleverser ma vie ? Pour elle c’est à n’en pas douter mais aussi pour moi parce que je ne me voyais pas toute ma vie être à la merci de la débauche, être dépendant à l’alcool et à la drogue. Pour le moment j’aimais me déchirer, j’aimais comme mes camarades prendre du bon temps sans penser au lendemain. Et puis Mya et sa grossesse m’avait fait comprendre que l’existence changeait parfois sans qu’on l’attende. Je ne me mettais aucune responsabilités sur les épaules concernant le bébé de Mya, puisque nous n’étions pas engagés l’un envers l’autre, mais tout de même dans un coin de mon esprit torturé la perspective de faire parti de son entourage, de la voir grandir, de veiller sur elle m’obligeait à voir la réalité en face.
Grandir n’est pas forcément une mauvaise chose cependant je venais d’être soufflé. Son « fais ce que tu veux » était pour moi comme un coup de poing… Une manière comme une autre de me faire comprendre que ça ne lui importait pas. Après tout qu’est-ce que je croyais ? Qu’elle allait me sauter dans les bras parce que j’allais respecter ma parole ? Qu’elle verrait peut-être plus en moi qu’un pansement pour l’aider à panser ses blessures et à refaire surface ? Parfois sous mon masque d’indifférence et mon sourire malicieux j’étais encore le petit garçon innocent et hypersensible qui avait vu sa mère mourir sous yeux sans rien pouvoir faire si ce n’est resté accrocher à elle jusqu’à ce que l’on me détache de force. « Je n’ai pas besoin de me justifier, tu n’es pas ma mère… j’expliquais juste pourquoi j’étais là. Bon ok, j’aurais pu être moins brusque mais tu m’as pris par surprise » Observateur comme à mon habitude, je fixais Mya, qui replaçait inlassablement ses cheveux derrière ses oreilles comme on peut le faire de manière machinale sauf qu’elle l’avait trop fait pour que ce ne soit qu’un geste anodin. Essayait-elle de cacher sa nervosité, de se donner une contenance pour ne pas se démasquer. [ Alors toi aussi tu joues un rôle, voilà ce que je pensais en la regardant avec autant de surprise que d’intérêt. Je voulais dire autre chose trouver les mots pour m’excuser de manière plus amicale mais le mal était déjà fait lorsqu’elle me lança son «Tu veux que je te laisse réfléchir?» Je répondis du tac au tac « Et toi Mya, tu préfères partir je suppose… tu n’as pas l’air d’avoir envie de rester» On ne s’était pas vu depuis notre dernière soirée ensemble et voilà qu’on recommençait à s’exclure l’un de l’autre. Mais pourquoi ne pouvait-on pas discuter simplement, pourquoi était-ce aussi difficile de se parler. La voir esquisser un pas en arrière, comme si elle battait en retraite devant moi, comme si autant que moi elle redoutait de passer du temps tous les deux, me vrillait l’estomac et me rendait encore plus enclin à me laisser submerger par mes émotions.
Cependant je ne pouvais pas me le permettre.
Devant Mya j’avais déjà trop souvent laissé parler le vrai Jack et à chaque elle avait pris peur devant la vraie nature de mes sentiments à son égard. Merlin savait pourtant combien nous avions été liés l’un à l’autre cette nuit là. Combien elle m’avait laissé voir ses sentiments lorsqu’elle m’avait demandé de dormir entre mes bras jusqu’au matin. Avais-je rêvé sa demande de sentir battre mon cœur pour calmer le sien ? Avais-je halluciné quand elle m’avait dit quelques jours plus tard qu’elle tenait à moi plus qu’elle ne l’aurait cru ? Je ne savais plus rien parce que savoir me faisait mal. Je la voulais mienne mais elle avait encore au cœur et au corps chevillé l’amour pour son cher disparu et rien de ce que je pourrais faire ne changerait le manque et le vide qu’il lui laissait. J’espérais juste parfois une petite place dans un coin de sa tête.
Fermant les yeux et humant l’air se chargeant d’eau et d’électricité, je me retournais vers la bulle de quiétude, que j’avais quitté, sans un regard pour Mya. Je n’allais pas lui courir après, je n’allais pas m’humilier une nouvelle fois devant son refus d’être proche de moi. Le trou béant qui était à la place de mon cœur en cet instant me faisait un mal de chien. Je me mordais l’intérieur de la joue pour ne rien laisser paraître dans mon attitude. Une bourrasque s’emmêla dans mes cheveux m’obligeant à y passer ma main. J’en profitais pour jeter apercevoir la douce silhouette de Mya m’adressant ensuite à elle avec une certaine appréhension. « Néanmoins si le cœur t’en dis, tu peux te joindre à moi, même sans parler. » Elle était si belle et si fragile en cet instant, l’aura lumineuse qui émanait d’elle aurait pu éclairer mon regard comme une flamme dansant dans la brume de mon esprit. Comme je restais là à l’admirer sans parler je ne remarquais pas tout de suite que la pluie tombait depuis quelques minutes déjà. « Mya ! » Mon esprit s’était reconnecté en la voyant repousser une mèche de cheveux trempés. Je réalisais que j’étais trempé jusqu’aux os sans m’en faire plus que cela en ce qui me concernait. Du regard je cherchais un endroit pour la mettre à l’abri, pour enfin apercevoir la pagode. Sans lui laisser le temps de protester j’attrapais sa main l’emmenant jusqu’à la petite maison qui surplombait le petit pont japonisant. Une fois là-bas je repoussais quelques mèches de ses cheveux ce qui s’avéra être le geste le plus intime entre nous depuis plus d’une semaine. Est-ce que cela me manquait de ne pouvoir la prendre dans mes bras ? Terriblement…
- InvitéInvité
Re: Fate Has Brought Us Here [pv]
Lun 11 Oct 2010 - 5:59
If I fell in love with you
Would you promise to be true
And help me understand
'cause I've been in love before
And I found that love was more
Than just holding hands
La veille de cette journée si étrange que j’étais en train de vivre, j’avais vécu l’un des pires soirées de ma vie : je m’étais disputé avec mon père. Vous direz c’est normal entre un parent et un enfant. Eh bien, c’était la première fois que ca nous était arrivé depuis toujours. Jamais je ne m’étais disputer avec mon père de toute ma vie… Nous étions en train de faire la vaisselle après une souper ensemble. Déjà, c’était le début d’une soirée anormale. Je devais toujours extirpé mon père de son bureau au ministère pour qu’il vienne se coucher ou m’assurer qu’il ait mangé durant la journée. Amoureux du travail comme il est, il n’était pas rare qu’il décide de dormir dans son propre bureau au lieu de revenir à la maison. C’est depuis que nous avions recommencé à vivre ensemble que j’avais essayé d’éradiquer cette mauvaise habitude très néfaste pour sa santé mentale. Et bien que je détestais l’admettre, Rebbeca aida a accéléré le processus. Bref, papa et moi faisions la vaisselle après un souper qu’il m’avait préparé probablement pour s’excusé de ne pas être là plus souvent depuis quelques temps. Nous étions plonger dans un des très rares silences qui se passait entre nous –souvent papa ou moi avions toujours quelque chose à raconté. Mais je le savais préoccuper par un gros coup que le ministère allait lancer contre un mage noir. Et de mon coté, j’étais perdu, voire obnubilé, par ma discutions assez froide eu avec Jack lors de notre dernière rencontre sur le web moldu. Mes pensées dérivèrent à notre dernière nuit intime et je dus prendre de grand respire pour calmer mon cœur qui battait à tout rompre. Un frisson vint m’empoigné le ventre lorsque mes pensés dérivèrent vers Owen. Cet homme qui m’avait repoussé, qui m’avait blessé, qui m’avait dans un sens utilisé… Je repensais à notre dernière nuit d’amour et me mis a frotter plus vigoureusement l’assiette pour empêcher l’acidité de monté à ma bouche. C’est alors que soudainement, mon père lâcha la serviette qui épongeait l’eau sur la vaisselle propre et se tourna vivement vers moi.
«Dis-moi que c’est pas vrai Mya… »
«Quoi? De quoi tu parles papa?»
«Pas avec eux, pas avec ces junkies. Ce n’est pas une façon d’oublier son chagrin ça ma puce!»
« PAPA!!! » M’exclamais-je en jetant vivement ma besogne dans l’évier. «Je t’ai dis cent fois d’arrêter de lire dans mes pensées! T’as beau être un légimen, ca ne t’autorise pas à m’espionner! J’ai le droit a mon jardin secret merlin! »
«Owen ET Jack… Mya… » Mon père fulminait, il pesait tant ses mots, je l’avais sentit.
Et le tout dérapa. Mon père m’illustra sa vision de ces deux hommes si chers à mon cœur. De le voir douter encore de la sincérité d’Owen face à son attitude clean pouvait passer; il ne l’avait pas vu agir si différemment envers tout le monde… Mais Jack… Qu’il doute de Jack! Alors qu’il l’a tant souvent laissé entrer dans la maison avec un élan affectif. Alors qu’il avait comploté avec lui pour me faire sortir de ma chambre. Alors qu’il l’avait tant de fois invité à rester manger pour souper. Ca ne passait pas. Ces si horrible choses qu’il avait dit sur Jack –et que je n’oserais jamais répéter même en songe- il les avait dit sous l’influence d’une colère nouvelle. La dispute éclata vivement entre lui et moi et c’est au bout d’une bonne heure d’engueulade que nous avons fini par cessés. Et alors qu’il mettait son manteau pour quitter la maison, j’avais si méchamment lancée «Ouais c’est ca, va donc te calmer chez ta Becca chérie. Elle au moins elle est plus sage. Ce n’est pas le genre de femme qui couche avec ses profs. » Ce n’était pas les cris qui m’avait tant fait haïr cette soirée, c’était la profonde tristesse, l’amertume et la déception que je lu dans les yeux de mon père.
J’avais la mauvaise impression que ma rencontre avec Jack aujourd’hui allait finir ainsi. La tension entre nous était pareille a celle qu’il y avait entre mon père et moi avant que tout n’éclate. Et avouons le franchement, j’étais incapable de subir un autre flot de méchanceté et de déception aujourd’hui. J’avais besoin de réconfort, de tendresse, d’etre rassurée. J’étais une enfant apeuré qui ne voulait qu’un câlin. Mais malheureusement je retrouvais habituellement cela dans ses bras… J’avais lu dans ses yeux un sentiment qui m’était indescriptible alors qu’il m’expliquait pourquoi il se justifiait. J’étais tellement loin de me douter que j’avais vu son cœur se déchirer à travers ses pupilles si uniques. Moi, je pensais sottement qu’il avait encore cet éternel remord qui le rongeait lorsque je le grondais –gentiment- de ne pas être à ses cours. Je l’avais écouté, avait opiné de la tête et avait détourné mon regard, incapable de le voir souffrir encore une fois de plus par ma faute. « Et toi Mya, tu préfères partir je suppose… tu n’as pas l’air d’avoir envie de rester» Faute de savoir répondre, je décidai de me taire. J’avais tellement envie de partir. Courir jusqu’à ma bagnole, enfoncer le pied dans l’accélérateur, me blottir dans mon lit et tout oublié en écoutant un film bidon sur lequel j’allais probablement m’endormir. Mais j’avais envie de rester. Pour lui pour sa présence, parce que c’était Jack et je n’avais jamais envie qu’il parte. Même lorsque j’étais avec Charles, j’étais toujours triste de le voir quitter plus tôt que tout le monde et dès qu’il partait, la soirée semblait moins amusante. Je le regardai s’asseoir de nouveau sans bouger. Faute de savoir quoi faire, je décidais de rester immobile. J’étais tellement perdu que je regardais devant moi, sans pourtant être capable de dire ce que mes yeux discernaient. Je n’y voyais rien. Que le néant. Que ma confusion. Que mon tiraillement. « Néanmoins si le cœur t’en dis, tu peux te joindre à moi, même sans parler. » Je levai les yeux vers lui, alors que je les avais toujours gardés baissé depuis. C’était une réplique typique qu’a lui. En gros, il me demandait de rester, me faisant passer cela comme un choix. Je ne le connaissais que trop pour savoir cela. Je restai donc, muette, comme il me l’avait demandé. Mais surtout immobile. J’étais incapable de bouger, tétanisée par la peur et l’angoisse.
Il me regarda et se leva soudain, je reculai d’un pas effrayé. Je frissonnais et mon cœur s’affola. Depuis quand le craignais-je? Merlin, qu’est-ce qui ne tournait pas rond chez moi? Il murmura doucement mon nom et pris ma main pour me tirer plus loin. Mon cœur éclata et je serrai inconsciemment la main de celui qui me sauvait d’une grippe prochaine. Je compris alors que le frisson n’avait rien à voir avec lui; j’étais littéralement congelée par une pluie que je n’avais pas sentit s’abattre sur moi. Preuve encore plus flagrante que je n’avais pas réussis à focalisé sur ce que mes yeux voyaient.
Sous la pagode, je me constatai avec découragement que j’étais trempé jusqu’aux os, que j’avais froid et que j’avais réellement besoin de retourner chez moi. Mais je n’y arrivais tout simplement pas. La proximité entre le corps de Jack et moi était la plus rapproché depuis cette fameuse nuit où nous avions fait l’amour ensemble. Sa main dans mes cheveux, caressant au passage ma joue ne m’aida pas à me calmer. Mon cœur s’affola et sans qu’il n’ait pu rien dire pour me blessée ou me chagriné, j’éclatai en sanglot. Cette caresse. Cette caresse de trop avait fait déborder un vase de dénis que j’avais trop remplis. Pleurant comme jamais, je le frappais faiblement sur le torse avec mes poings. Mon engueulade d’hier, mon stress de la journée, le malaise de tout a l’heure. Tout cela éclatait sur mes nerfs. « Je te déteste Jack…» Je pleurais encore en le frappant et avant qu’il n’ait pu répliquer quoi que ce soi, je tirais sur son manteau pour le rapprocher de moi et que nos lèvres se connecte une fois de plus. Mon cœur explosa, je vibrais comme jamais dans ce baiser rapide et pourtant, je pleurais toujours. «Pourquoi tu m’as fais tomber amoureuse de toi…pourquoi» Je le repoussai loin de moi et mis mes mains dans le visage, incapable de voir sa réaction. Je n’en pouvais plus. Je m’en voulais tellement d’oublier Charles si rapidement… Pourquoi… Pourquoi avait-il réussi a me faire avouer mon amour pour lui… Je ne lui en voulais tellement pas. C’est a moi que j’en voulais. Oh… Qu’est-ce que j’allais devenir si j’oubliais Charles…
«Dis-moi que c’est pas vrai Mya… »
«Quoi? De quoi tu parles papa?»
«Pas avec eux, pas avec ces junkies. Ce n’est pas une façon d’oublier son chagrin ça ma puce!»
« PAPA!!! » M’exclamais-je en jetant vivement ma besogne dans l’évier. «Je t’ai dis cent fois d’arrêter de lire dans mes pensées! T’as beau être un légimen, ca ne t’autorise pas à m’espionner! J’ai le droit a mon jardin secret merlin! »
«Owen ET Jack… Mya… » Mon père fulminait, il pesait tant ses mots, je l’avais sentit.
Et le tout dérapa. Mon père m’illustra sa vision de ces deux hommes si chers à mon cœur. De le voir douter encore de la sincérité d’Owen face à son attitude clean pouvait passer; il ne l’avait pas vu agir si différemment envers tout le monde… Mais Jack… Qu’il doute de Jack! Alors qu’il l’a tant souvent laissé entrer dans la maison avec un élan affectif. Alors qu’il avait comploté avec lui pour me faire sortir de ma chambre. Alors qu’il l’avait tant de fois invité à rester manger pour souper. Ca ne passait pas. Ces si horrible choses qu’il avait dit sur Jack –et que je n’oserais jamais répéter même en songe- il les avait dit sous l’influence d’une colère nouvelle. La dispute éclata vivement entre lui et moi et c’est au bout d’une bonne heure d’engueulade que nous avons fini par cessés. Et alors qu’il mettait son manteau pour quitter la maison, j’avais si méchamment lancée «Ouais c’est ca, va donc te calmer chez ta Becca chérie. Elle au moins elle est plus sage. Ce n’est pas le genre de femme qui couche avec ses profs. » Ce n’était pas les cris qui m’avait tant fait haïr cette soirée, c’était la profonde tristesse, l’amertume et la déception que je lu dans les yeux de mon père.
J’avais la mauvaise impression que ma rencontre avec Jack aujourd’hui allait finir ainsi. La tension entre nous était pareille a celle qu’il y avait entre mon père et moi avant que tout n’éclate. Et avouons le franchement, j’étais incapable de subir un autre flot de méchanceté et de déception aujourd’hui. J’avais besoin de réconfort, de tendresse, d’etre rassurée. J’étais une enfant apeuré qui ne voulait qu’un câlin. Mais malheureusement je retrouvais habituellement cela dans ses bras… J’avais lu dans ses yeux un sentiment qui m’était indescriptible alors qu’il m’expliquait pourquoi il se justifiait. J’étais tellement loin de me douter que j’avais vu son cœur se déchirer à travers ses pupilles si uniques. Moi, je pensais sottement qu’il avait encore cet éternel remord qui le rongeait lorsque je le grondais –gentiment- de ne pas être à ses cours. Je l’avais écouté, avait opiné de la tête et avait détourné mon regard, incapable de le voir souffrir encore une fois de plus par ma faute. « Et toi Mya, tu préfères partir je suppose… tu n’as pas l’air d’avoir envie de rester» Faute de savoir répondre, je décidai de me taire. J’avais tellement envie de partir. Courir jusqu’à ma bagnole, enfoncer le pied dans l’accélérateur, me blottir dans mon lit et tout oublié en écoutant un film bidon sur lequel j’allais probablement m’endormir. Mais j’avais envie de rester. Pour lui pour sa présence, parce que c’était Jack et je n’avais jamais envie qu’il parte. Même lorsque j’étais avec Charles, j’étais toujours triste de le voir quitter plus tôt que tout le monde et dès qu’il partait, la soirée semblait moins amusante. Je le regardai s’asseoir de nouveau sans bouger. Faute de savoir quoi faire, je décidais de rester immobile. J’étais tellement perdu que je regardais devant moi, sans pourtant être capable de dire ce que mes yeux discernaient. Je n’y voyais rien. Que le néant. Que ma confusion. Que mon tiraillement. « Néanmoins si le cœur t’en dis, tu peux te joindre à moi, même sans parler. » Je levai les yeux vers lui, alors que je les avais toujours gardés baissé depuis. C’était une réplique typique qu’a lui. En gros, il me demandait de rester, me faisant passer cela comme un choix. Je ne le connaissais que trop pour savoir cela. Je restai donc, muette, comme il me l’avait demandé. Mais surtout immobile. J’étais incapable de bouger, tétanisée par la peur et l’angoisse.
Il me regarda et se leva soudain, je reculai d’un pas effrayé. Je frissonnais et mon cœur s’affola. Depuis quand le craignais-je? Merlin, qu’est-ce qui ne tournait pas rond chez moi? Il murmura doucement mon nom et pris ma main pour me tirer plus loin. Mon cœur éclata et je serrai inconsciemment la main de celui qui me sauvait d’une grippe prochaine. Je compris alors que le frisson n’avait rien à voir avec lui; j’étais littéralement congelée par une pluie que je n’avais pas sentit s’abattre sur moi. Preuve encore plus flagrante que je n’avais pas réussis à focalisé sur ce que mes yeux voyaient.
Sous la pagode, je me constatai avec découragement que j’étais trempé jusqu’aux os, que j’avais froid et que j’avais réellement besoin de retourner chez moi. Mais je n’y arrivais tout simplement pas. La proximité entre le corps de Jack et moi était la plus rapproché depuis cette fameuse nuit où nous avions fait l’amour ensemble. Sa main dans mes cheveux, caressant au passage ma joue ne m’aida pas à me calmer. Mon cœur s’affola et sans qu’il n’ait pu rien dire pour me blessée ou me chagriné, j’éclatai en sanglot. Cette caresse. Cette caresse de trop avait fait déborder un vase de dénis que j’avais trop remplis. Pleurant comme jamais, je le frappais faiblement sur le torse avec mes poings. Mon engueulade d’hier, mon stress de la journée, le malaise de tout a l’heure. Tout cela éclatait sur mes nerfs. « Je te déteste Jack…» Je pleurais encore en le frappant et avant qu’il n’ait pu répliquer quoi que ce soi, je tirais sur son manteau pour le rapprocher de moi et que nos lèvres se connecte une fois de plus. Mon cœur explosa, je vibrais comme jamais dans ce baiser rapide et pourtant, je pleurais toujours. «Pourquoi tu m’as fais tomber amoureuse de toi…pourquoi» Je le repoussai loin de moi et mis mes mains dans le visage, incapable de voir sa réaction. Je n’en pouvais plus. Je m’en voulais tellement d’oublier Charles si rapidement… Pourquoi… Pourquoi avait-il réussi a me faire avouer mon amour pour lui… Je ne lui en voulais tellement pas. C’est a moi que j’en voulais. Oh… Qu’est-ce que j’allais devenir si j’oubliais Charles…
- InvitéInvité
Re: Fate Has Brought Us Here [pv]
Mer 13 Oct 2010 - 21:53
When comfort and warmth can't be found
I still reach for you
But I'm lost, crushed, cold and confused
With no guiding light left inside
You're my guiding light
I still reach for you
But I'm lost, crushed, cold and confused
With no guiding light left inside
You're my guiding light
La pluie se déversait en torrent assourdissant sur le toit de la pagode alors que nous étions là l’un près de l’autre que ma main toucha sa joue, que son regard se brouilla pour déverser alors toute l’eau de son cœur. Ma douce Mya ne semblait plus pouvoir s’arrêter même lorsqu’elle me lança entre deux sanglots « Je te déteste Jack…» Avec la force du désespoir elle me frappa de ses petits poings inefficaces. Voulait-elle me faire mal physiquement ? Même si elle l’avait voulu elle n’aurait pas pu. Par contre ses mots faisaient toujours mouche et savaient trouver leur cible sans aucune faille. Cependant je ne pouvais pas m’empêcher de la chérir un peu plus à chacune de nos rencontres. Ses mains s’accrochèrent à mon manteau tout comme ses lèvres glissèrent sur les miennes rapidement, trop rapidement car mon cœur se serra en l’entendant poursuivre son monologue.
«Pourquoi tu m’as fais tomber amoureuse de toi…pourquoi» Amoureuse de moi ? Mya était amoureuse de moi ? MERLIN !!!! Non je devais être dans la 4ème dimension ou dans une réalité parallèle… Oh n’allez surtout pas vous imaginez que je ne ressentais pas la même chose. Non puisque je lui avais déjà avoué qu’elle comptait plus que tout pour moi. Mais j’étais loin de penser qu’elle était amoureuse puisqu’à chacun de mes gestes ou de mes mots elle fuyait, elle me repoussait. Maintenant elle semblait si désespérait en me disant cela comme si c’était là une catastrophe et en un sens c’était le cas. Mes yeux vrillèrent les siens pour y lire à la fois cet amour qu’elle me cachait mais pour y apercevoir totalement lié la panique, la douleur et une peine incommensurable. Charles. Bien évidemment, elle se sentait coupable envers lui, elle se sentait certainement affreuse de le trahir, de m’aimer alors qu’il était parti depuis si peu de temps. Je ne savais pas pourquoi elle m’aimait, je ne savais pas pourquoi elle éprouvait ses sentiments bien que mon cœur battait à tout rompre et que le sang affluait dans mon cerveau à une vitesse phénoménale tellement les idées se bousculaient dans ma tête. J’étais heureux et malheureux, euphorique et déprimé tout cela à la fois ce qui me rendait toute réflexion longue et douloureuse.
« Je ne sais pas pourquoi Mya… Je n’ai rien fait pour ça… Je… » Je n’allais pas lui dire encore qu’elle était tout pour moi depuis des années, qu’elle était devenue quelque part en chemin celle à qui je comparais toutes les autres, celle qui me rappelait que la vie pouvait vous émerveiller sans qu’on s’y attende. Ses mains cachaient son visage alors que j’avais besoin de la voir, que j’avais besoin d’y lire tout ce que moi j’attendais depuis si longtemps.
Le goût de ses lèvres était encore sur le bout de ma langue alors que je divaguais vers la dernière conversation qu’Orphée et moi nous avions eu. Pourquoi penser à Orphée en ce moment critique alors que Mya pleurait l’amour qu’elle me portait et vraisemblablement regrettait déjà de me l’avoir avoué parce que cela le rendait tangible ? Parce que mon double, ma jumelle était l’une des personnes à qui je me confiais et qui avait toujours su être objective dans son interprétation de ma vie et de son tumulte. C’est grâce à elle si je n’ai pas fini sous les ponts après ma rupture avec Nell à Poudlard. Ma princesse avait su me faire remonter la pente tout comme moi j’essayais de le faire pour elle… Trêves de parlotte, notre conversation avait été le théâtre d’une explication essentielle.
- « Jack… Jack… je te parle ! » ma sœur me secouait le bras alors que nous étions tous les deux allongés sur son lit la tête collé l’une contre l’autre.
« Excuse-moi Princesse, je réfléchissais… » mes pensées se bousculaient parce qu’une fois de plus Mya m’avait repoussé, qu’une fois de plus j’avais du ravaler mon mal-être pour faire bonne figure devant elle pour qu’elle ne culpabilise pas comme elle en avait pris l’habitude depuis ma rupture avec Silvy. « C’est au sujet de Mya ? Dire que tu as trompé Silvy avec Mya ! Je n’aurais jamais cru qu’elle, que toi… Je n’avais pas vu, je n’avais pas compris qu’entre vous c’était aussi sérieux » Arf ! Ma sœur m’était toujours le doigt sur la blessure avec une virtuosité incroyable. « Je… Mya et moi nous ne sommes pas ensemble… Nous n’avons rien cherché, nous n’avons pas calculé ce qui est arrivé. Après la mort de Charles, j’ai passé du temps avec elle tout comme son père et Nell. On est redevenu proches amis comme avant à Poudlard. » Je me retournais sur le lit pour lui faire face. Son regard me transperça puis elle ouvrit ses grands yeux et mit sa main devant la bouche ! « Non Jack… recommence pas. Tu as eu tellement de mal à l’oublier, à passer à autre chose. » J’étais percé à jour, elle lisait en moi sans même entendre mes pensées. « Je peux pas… c’est elle pas une autre. » « Mais elle est toujours amoureuse de Charles et en plus elle est enceinte » « Si j’ai une chance, alors je la tenterais, qu’elle soit enceinte et qu’elle en aime un autre.» Doucement elle me prit sans ses bras et souffla dans mon cou « Jack ! Tu sais que tu vas souffrir, tu sais qu’elle ne va pas se remettre aussi vite que ça. Mya l’aimera toujours… » « Je le sais ça et sans doute toute ça vie mais je m’en fous, je l’aimerais pour deux. Je préfère être là auprès d’elle, l’aimer si elle me laisse faire que de la quitter par peur ou par besoin de me protéger ». Son regard inquisiteur me scruta « Alors vas-y Jack, ne te laisse pas faire, bats-toi pour elle. »
Me battre pour elle, me battre pour être avec Mya. C’était ça… Je m’en foutais de savoir si mes amis pensaient que je faisais une connerie en m’amourachant d’elle, ou s’ils voyaient d’un mauvais œil que j’ai passé la nuit avec Mya puis quitté mon ex pour être honnête envers mes propres sentiments. Ils ne savaient rien de nous, du lien que nous avions depuis si longtemps forgé et qui s’épanouissait à nouveau. Alors qu’elle m’avait repoussé, je posais ma main sur sa taille et la ramenait jusque dans mes bras pour qu’elle s’attache à moi, pour qu’elle pleure sur mon épaule autant qu’elle le voulait. Au bout de quelques minutes, je relevais doucement son menton jusqu’à ce que nos yeux se rencontrent « Chut… il n’y a pas de réponse à ta question… On ne contrôle pas ses sentiments, on ne choisit pas d’aimer quelqu’un. Le cœur ne remplace pas, il ajoute les êtres aimés. » Ma main caressa sa longue chevelure brune puis mes lèvres embrassèrent son front, ses paupières lui laissant le temps de me repousser et de mettre fin à mes envies de tendresse à son égard.
- InvitéInvité
Re: Fate Has Brought Us Here [pv]
Jeu 14 Oct 2010 - 5:18
I dreamed that love would never die
I dreamed that God would be forgiving
Then I was young and unafraid
And dreams were made and used and wasted
I dreamed that God would be forgiving
Then I was young and unafraid
And dreams were made and used and wasted
J’ai toujours été très peinée de voir le chemin dans lequel le sumerbee marchait. Je l’avais connu à Poudlard comme un gentil garçon, blagueur, rieur, ratoureux et timide. Nous étions très près l’un de l’autre. Mais il s’était éloigné lorsque Charles m’avait attrapé le cœur. J’étais loin de me douter que cette nouvelle l’avait détruite et j’avais simplement cru que notre différence d’âge avait fait en sorte que nos vies prenaient leur court séparément. D’amis commun et vivant sous la même maison, il m’arrivait certainement de le croiser. Et plus les mois, plus les années avançaient, moins je comprenais qui était Jack Cameron. Oh certes, nous restions assez près l’un de l’autre. Mais j’avais remarqué qu’il agissait différemment quand j’étais là. Avec moi il était encore pitre, fanfaron, rigolo et amical. Mais j’entendais des histoires sur de sales coups et d’étranges fréquentations qu’il avait. Le tout s’éclaira lorsque j’appris que Lust Whitaker et sa bande étaient dans le coup. Je ne connaissais pas ce petit groupe principalement composé de Serpentard et de Lufkin, mais ils vivaient une vie de débauche qui n’avait été du jamais vu à Poudlard. Les professeurs s’en arrachaient les cheveux. Ils organisaient des partys en pleine semaines, avaient fait entrer des drogues à l’école, avaient une réserve –disait-on – inépuisable d’alcool. Ils arrivaient même à rendre vulgaire et déplacer les uniformes pourtant simpliste de l’école. Et Jack, le garçon qui me faisait toujours rire et qui avait toujours une grande écoute, il avait commencé à trainer avec eux. S’accoquinant avec les gourous de cette secte que tous voulaient entrer. Charles avait réussi à m’épargné cette folie, mais ne pu rien faire pour m’aider à ce que mon ami y succombe. J’avais décidé de faire comme si je ne savais pas le coté sombre de ce jeune homme lui demandant même formellement de jamais en parler. Il avait toujours suivit cette règle. Mais maintenant, nous voilà adulte, majeur, grand… je voulais tout savoir. Je voulais connaitre l’entièreté de l’homme qui me troublait l’âme.
«Est-ce que tu aimes Jack», «J’aime Charles», «Mya… répond à ma question.» Cette satanée conversation, je l’avais eu avec une dizaine de personnes différentes en moins de quelques jours suite à l’annonce publique que j’avais couchée avec le jeune homme. La réaction était toujours la même, mon cœur se coinçait, ma bouche s’asséchait et je répondais très froidement. Dix cas sur dix, j’ai réussi à faire dévier la conversation. Mais mon taux de réussite était beaucoup trop improbable pour que je sois si bonne manipulatrice. Je croyais beaucoup plus en une curiosité mal placée qu’en un talent de ma part. Entendons-nous, je mens très mal. J’avais beau porter le masque de la petite fille heureuse qui aimait faire des cookies et qui avait hâte d’êtres maman, mes vrais amis avaient vu cette façade très rapidement. Mais ils n’avaient rien dit, comprenant que j’avais besoin de cela pour continuer à avancer dans la vie. Il bluffait avec moi, jouait les innocent, mais n’était aucunement surpris de me voir craquer lorsque le masque devenait trop lourd. Et bien que j’aie torturé Jack de bien d’horrible façon, il comptait parmi ces rares personnes qui savaient à quel point j’étais encore écroulée de la mort de Charles et combien je rêvais de tout lâcher pour aller le rejoindre. Mais je ne pouvais pas. Pour moi, pour lui, pour Nell, pour papa…. Surtout pour ma belle Adeline.
«Pourquoi?» Je le regardai avec les yeux humides, damnant le ciel qu’il me voit une fois de plus ainsi. Il ne méritait pas mes larmes. Il méritait mon sourire, mes frissons, ma tendresse. NON! NON! Charles la méritait. Oh Charles… Me pardonneras-tu cette pensée infidèle. Tu es le seul et l’unique. Mon cœur ce serra douloureusement alors que je retournais frapper Jack qui me serrait dans ses bras fort. «Pourquoi?» murmurais-je avec désespoir «Chut… » Il avait maintenant cette voix calme et douce qu’il prenait toujours lorsqu’il me consolait. Celle du père protégeant sa fille. Cette voix divine qui assurait à la pauvre brebis égarée un destin remplis de fleur, d’arc-en-ciel et de poney magique. J’ai trop longtemps cru à ce monde et me voila face à une réalité qui était tout autre. Mon tendre mari m’avait vendu du rêve. Il m’avait fait croire à un avenir possible, mais avait oublié de me dire que sans lui tout cela s’écroulait aussi facilement qu’un château de carte au vent. «Non je ne me calmerais pas» dis-je. «Répond a ma question Jack! Je t’en supplie….» Je tremblais dans ses bras. Incapable d’en sortir. Je n’avais pas la force de le repousser une fois de plus. Pas la force, ne l’envie encore moi. Oh Charles, me pardonneras-tu de ressentir cela pour un autre que toi. Tu dois être si déçu au ciel mon tendre amour…. «Il n’y a pas de réponse à ta question… On ne contrôle pas ses sentiments, on ne choisit pas d’aimer quelqu’un. Le cœur ne remplace pas, il ajoute les êtres aimés.» J’étais perdue. Je n’en pouvais simplement plus. J’avais cessé de frapper Jack dès qu’il avait commencé a parler, l’écoutant docilement. Je comprenais ces mots. Ils avaient surement un sens et une profonde sagesse. Mais je ne la comprenais pas. Je ne comprenais plus rien. Je pleurais, j’étais congelée pas la pluie qui m’était tombée dessus et j’avais le cœur en miette. C’était les seules choses que je comprenais en ce moment. Le reste n’était que néant et incertitude.
«C’est trop tôt… je ne peux pas l’avoir oublié si rapidement.» Je me mis a paniquer. Respirant fortement, je m’agrippais au manteau de Jack comme je l’avais fais si souvent avec mon père dans mes crises nocturne cet été. J’avais l’impression que si je le lâchais il allait disparaitre avec ce qui me restait de raison. « Onze ans Jack… ca faisait onze ans. On oublie pas ca en cinq mois» Je m’en voulais horriblement de parler de mon amour pour Charles a celui qui avait fait taire son cœur car j’étais dans ses bras, mais on ne pouvait pas éviter continuellement cette conversation, ce fait horrible. Onze ans qui partais dans un souvenir lointain en moins d’une demi-année. Quelle piètre épouse, quelle piètre amoureuse j’étais. Si je l’oubliais si rapidement, serais-je capable de parler à Adeline de son père, de l’homme qu’il était. OH NON! J’étais en train d’oublier Charles. Je ne pouvais pas. Pas tout de suite. Merlin que j’en voulais a Jack d’existé, d’être si important a mes yeux. «Je l’aime encore Jack….». Je recommençai a sangloter en frappant vainement le jeune homme, je ne savais réellement plus quoi faire. Merlin, sauve moi….
«Est-ce que tu aimes Jack», «J’aime Charles», «Mya… répond à ma question.» Cette satanée conversation, je l’avais eu avec une dizaine de personnes différentes en moins de quelques jours suite à l’annonce publique que j’avais couchée avec le jeune homme. La réaction était toujours la même, mon cœur se coinçait, ma bouche s’asséchait et je répondais très froidement. Dix cas sur dix, j’ai réussi à faire dévier la conversation. Mais mon taux de réussite était beaucoup trop improbable pour que je sois si bonne manipulatrice. Je croyais beaucoup plus en une curiosité mal placée qu’en un talent de ma part. Entendons-nous, je mens très mal. J’avais beau porter le masque de la petite fille heureuse qui aimait faire des cookies et qui avait hâte d’êtres maman, mes vrais amis avaient vu cette façade très rapidement. Mais ils n’avaient rien dit, comprenant que j’avais besoin de cela pour continuer à avancer dans la vie. Il bluffait avec moi, jouait les innocent, mais n’était aucunement surpris de me voir craquer lorsque le masque devenait trop lourd. Et bien que j’aie torturé Jack de bien d’horrible façon, il comptait parmi ces rares personnes qui savaient à quel point j’étais encore écroulée de la mort de Charles et combien je rêvais de tout lâcher pour aller le rejoindre. Mais je ne pouvais pas. Pour moi, pour lui, pour Nell, pour papa…. Surtout pour ma belle Adeline.
«Pourquoi?» Je le regardai avec les yeux humides, damnant le ciel qu’il me voit une fois de plus ainsi. Il ne méritait pas mes larmes. Il méritait mon sourire, mes frissons, ma tendresse. NON! NON! Charles la méritait. Oh Charles… Me pardonneras-tu cette pensée infidèle. Tu es le seul et l’unique. Mon cœur ce serra douloureusement alors que je retournais frapper Jack qui me serrait dans ses bras fort. «Pourquoi?» murmurais-je avec désespoir «Chut… » Il avait maintenant cette voix calme et douce qu’il prenait toujours lorsqu’il me consolait. Celle du père protégeant sa fille. Cette voix divine qui assurait à la pauvre brebis égarée un destin remplis de fleur, d’arc-en-ciel et de poney magique. J’ai trop longtemps cru à ce monde et me voila face à une réalité qui était tout autre. Mon tendre mari m’avait vendu du rêve. Il m’avait fait croire à un avenir possible, mais avait oublié de me dire que sans lui tout cela s’écroulait aussi facilement qu’un château de carte au vent. «Non je ne me calmerais pas» dis-je. «Répond a ma question Jack! Je t’en supplie….» Je tremblais dans ses bras. Incapable d’en sortir. Je n’avais pas la force de le repousser une fois de plus. Pas la force, ne l’envie encore moi. Oh Charles, me pardonneras-tu de ressentir cela pour un autre que toi. Tu dois être si déçu au ciel mon tendre amour…. «Il n’y a pas de réponse à ta question… On ne contrôle pas ses sentiments, on ne choisit pas d’aimer quelqu’un. Le cœur ne remplace pas, il ajoute les êtres aimés.» J’étais perdue. Je n’en pouvais simplement plus. J’avais cessé de frapper Jack dès qu’il avait commencé a parler, l’écoutant docilement. Je comprenais ces mots. Ils avaient surement un sens et une profonde sagesse. Mais je ne la comprenais pas. Je ne comprenais plus rien. Je pleurais, j’étais congelée pas la pluie qui m’était tombée dessus et j’avais le cœur en miette. C’était les seules choses que je comprenais en ce moment. Le reste n’était que néant et incertitude.
«C’est trop tôt… je ne peux pas l’avoir oublié si rapidement.» Je me mis a paniquer. Respirant fortement, je m’agrippais au manteau de Jack comme je l’avais fais si souvent avec mon père dans mes crises nocturne cet été. J’avais l’impression que si je le lâchais il allait disparaitre avec ce qui me restait de raison. « Onze ans Jack… ca faisait onze ans. On oublie pas ca en cinq mois» Je m’en voulais horriblement de parler de mon amour pour Charles a celui qui avait fait taire son cœur car j’étais dans ses bras, mais on ne pouvait pas éviter continuellement cette conversation, ce fait horrible. Onze ans qui partais dans un souvenir lointain en moins d’une demi-année. Quelle piètre épouse, quelle piètre amoureuse j’étais. Si je l’oubliais si rapidement, serais-je capable de parler à Adeline de son père, de l’homme qu’il était. OH NON! J’étais en train d’oublier Charles. Je ne pouvais pas. Pas tout de suite. Merlin que j’en voulais a Jack d’existé, d’être si important a mes yeux. «Je l’aime encore Jack….». Je recommençai a sangloter en frappant vainement le jeune homme, je ne savais réellement plus quoi faire. Merlin, sauve moi….
- InvitéInvité
Re: Fate Has Brought Us Here [pv]
Mar 19 Oct 2010 - 19:53
Declare this an emergency
Come on and spread a sense of urgency
And pull us through
And pull us through
And this is the end
This is the end of the world
Come on and spread a sense of urgency
And pull us through
And pull us through
And this is the end
This is the end of the world
« C’est trop tôt… je ne peux pas l’avoir oublié si rapidement.» Oublié ? Mais de quoi parlait-elle ? Comment pouvait-elle ne serait-ce qu’émettre l’hypothèse qu’elle avait oublié Charles ? En tête me revirent toutes les fois où je voyais son regard le chercher comme s’il allait apparaître à ma place. Avait-elle l’impression que j’étais dupe lorsque nous avions passé la nuit ensemble ? Si elle s’était laissé aimer cette nuit-là à travers moi c’est avec Charles qu’elle avait eu du plaisir, c’est avec lui qu’elle avait fait l’amour et non avec moi. Si j’étais malheureux de ça, de m’être rendu compte qu’elle avait profité de moi ? Oui parce que je l’aimais et non puisque moi aussi j’avais profité de sa faiblesse, de son désarroi, de sa peine pour la prendre dans mes bras. Cette fille si forte devant les autres ressemblait à présent à une noyée, elle s’agrippait à mon manteau comme à une planche en pleine mer déchaînée me faisant presque mal. « Bon sang Mya…» De guerre lasse, la voix voilée d’une peine contenue replaçant une mèche de cheveux d’un geste machinal, je ne pouvais que lui avouer la vérité qui me saignait le coeur. Qu’auriez-vous fait à ma place ? Ne pas lui répondre aurait été pire, comme un aveu de faiblesse. Je ne pouvais pas non plus lui dire que tout s’oublier puisque ma mère était toujours dans mes pensées alors qu’elle n’était plus là depuis plus de 8 ans. Mais j’appelais de toutes mes forces qu’elle oublie non pas Charles mais la culpabilité qu’elle ressentait à laisser son cœur s’ouvrir aux autres.
« Onze ans Jack… ca faisait onze ans. On oublie pas ca en cinq mois» « Mya, ne dit pas ça… tu n’oublieras jamais Charles, pas aujourd’hui, ni demain et encore moins dans 10 ans ou plus ! » D’un mouvement je me dégageais d’elle, je ne supportais pas ce qui était en train de se passer. Plus le temps s’envolait plus je sentais un froid glacial m’envahir et ce n’était pas dû uniquement à la pluie qui s’infiltrait dans mes vêtements pour les tremper. « Je ne t’ai jamais rien demandé … Je ne t’ai jamais imposé un choix, ou mis un ultimatum entre les mains et pourtant j’ai l’impression que tu me reproches tout ça » Un courant électrique déferla dans ma colonne vertébrale annonçant comme toujours un mauvais pressentiment. «Je l’aime encore Jack….». Si ses mots étaient des poignards alors je venais d’être saigné à blanc, sans anesthésie et sans aucune préparation. « Tu me donnes l’impression de t’avoir forcé à tomber amoureuse de moi » [ Oh My Fucking Merlin mais qu’est-ce qui ne va pas ?!! Pourquoi est-ce que je ne peux pas m’arracher le cœur et le lui donner en disant Tiens piétine-le il est à toi, je n’en ai plus besoin et de toute façon il est en morceaux. Non moi je restais comme un con à la regarder me rejeter une fois de plus et je l’avoue une fois de trop… « C’est tellement… » je n’arrivais plus à formuler mes mots tellement la rage me saignait le cœur. Ma douce regrettait tout et moi je n’y pouvais rien, je ne l’avais pas forcé à me parler ni à dire ses sentiments. C’était tellement injuste de sa part de me reprocher ça, de me parler comme si j’étais le fautif… Je n’avais qu’une envie la laisser à ses remords, à ses doutes parce que moi je n’en pouvais plus. J’avais beau faire de mon mieux, j’avais beau la rassurer, rien ne semblait pouvoir la calmer et je sentais mes forces m’abandonnaient.
Un courant d’air me réveilla, me faisant trembler de froid et d’indignation aucun mots ne semblaient pouvoir s’échapper de mes lèvres, seules des pensées venaient à moi. Je regardais Mya et je pensais à mon père. Je revoyais en elle celui que j’admirais. J’espérais en la regardant qu’elle aurait un jour le droit de vivre à nouveau sa vie pour elle et non pour le souvenir d’un être aimé. Mon père s’était enfermé dans une sorte de linceul à la mort de ma mère ne parlant plus, ne cherchant plus à communiquer. Orphée et moi nous avions du nous prendre en main, essayant tant bien que mal de survivre à la perte de celle qui rendait notre maison joyeuse et pleine de vie. Pendant sept années, il avait à peine ouverts les yeux sur le monde qui l’entourait laissant de côté ses amis, sa famille, ses projets et recherchant sans cesse un moyen de retrouver celle qu’il aimait. Par cinq fois j’avais évité le pire, je l’avais arrêté avant qu’il ne commette l’irréparable. J’avais depuis apprit à cacher les cicatrices de scarification ou d’une tentative de suicide car Orphée ne devait pas savoir qu’il avait attenté à ses jours. Il était tellement simple de vouloir partir rejoindre un monde où l’on croyait pouvoir retrouver l’autre. Mon père n’avait plus la force de vivre, il n’en voyait pas l’utilité, il n’en ressentait pas le besoin. Au fil du temps il commençait à changer, à aller un peu mieux mais voilà il s’interdisait à vivre parce que Mom n’était plus là. Lorsqu’ Orphée et moi nous sommes arrivé en dernière année, il avait rencontré quelqu’un. J’étais content pour lui mais il a eu peur, il a paniqué pensant qu’il n’avait pas le droit d’être heureux parce que Mom était morte. Dad avait à nouveau ouvert les bras à la vie en rencontrant Mathilde. Orphée et moi nous l’avions rencontré lors de notre dernier week-end à Paris. Une jolie rousse d’une quarantaine d’année, une moldue journaliste de cinéma, est plutôt gentille et avec du caractère. Les voir ensemble m’avait fait bizarre au premier abord mais finalement je suis heureux pour Dad. Il avait comme rajeunit grâce à elle. Le seul point noir c’est qu’elle avait un peu trop tendance à vouloir jouer les mamans de substitutions. Mais bon il y avait pire qu’une personne qui vous veut du bien. Ma conscience se remit en marche à cause d’une douleur qui devenait lancinante au niveau du plexus solaire.
Les poings de Mya frappant mon torse me sortirent de ma douloureuse torpeur, j’aurais sourit en temps normal devant cette violence intempestive pourtant n’apparut sur mon visage qu’une mimique pleine d’ironie et de sarcasme. J’avais par trop longtemps laissé derrière le Jack que j’étais devenu à Poudlard grâce à Lust et à mes amis. Celui qui changeait de filles comme de chemises, celui qui préférait prendre un rail de coke plutôt que de s’impliquer dans une relation sérieuse, qui préférait se jeter du haut d’un avion en parachute que de cuisiner pour sa douce. J’avais voulu changer pour elle, pour moi et voilà ce que je récoltais, des reproches, des sanglots et son chagrin pour l’homme de sa vie. Non ! Cela suffisait… je voulais me battre pour elle mais comment lutter contre le fantôme d’un amour aussi fort et aussi intense ? Comment réussir à lui faire voir qu’au-delà de sa peine la vie continuait ? Comment lui dire que même si elle l’aime toute sa vie, cela ne veut pas dire qu’elle doit s’emmurer dans ce lien qui deviendra nocif à la longue ? « Tu préfères en rester là ? Tu préfères qu’on fasse comme si rien ne s’était passé ? Pas de problème. Ton père en sera très content autant que ton Owen j’imagine. Et puis ce n’est pas comme si tu étais…» [celle que j’aime plus qu’aucune autre, je pensais ça alors que je venais de m’arracher les mots de la bouche pour la blesser comme j’étais blessé. Après tout que pouvait-elle en avoir à faire de mes états d’âmes elle qui pleurait un disparu semblable à l’orage qui tombait sur le toit de la pagode en un bruit assourdissant.
- InvitéInvité
Re: Fate Has Brought Us Here [pv]
Ven 22 Oct 2010 - 6:12
I don't wanna do this anymore
I don't wanna be the reason why
Everytime I walk out the door
I see him die a little more inside
I don't wanna hurt him anymore
I don't wanna take away his life
I don't wanna be the reason why
Everytime I walk out the door
I see him die a little more inside
I don't wanna hurt him anymore
I don't wanna take away his life
Il y a des souvenirs qui nous viennent des années plus tard. Lorsqu’on pense a un évènement qui s’est passé il y a des lustres, mais qu’on voit d’un angle différent, soudainement les choses changent. Les réactions, les émotions, le souvenir, prend une autre tournure, un autre sens. Et récemment j’avais repensé à la demande en mariage que Charles m’avait fait...
Et présentement, j’étais en train de voir de nouveau ce regard posé sur moi. J’avais l’impression de voir à travers ses pupilles son âme se déchirer, fendre et devenir irréparable. Mon cœur se serra alors qu’il me repoussait avec une froideur que je ne lui connaissais pas. «Tu me donnes l’impression de t’avoir forcé à tomber amoureuse de moi » Je le regardais, épouvantée de ces paroles. Du ton déchiré qu’il avait alors que j’étais habitué à une voix calme et poser. Je fus incapable de répondre, mes sanglots et mon incompréhension me rendait muette de chagrin. « C’est tellement… » J’essuyais durement mes larmes pour les chasser de mes joues, même si je me sentais plus mal qu’au début de ma crise. La douleur que je vivais constamment depuis la perte de Charles, ma douleur, j’avais réussi à la canaliser. Il m’avait été pénible, mais j’avais réussi à créé un masque de fausse choix et de femme forte pour le bien des autres. Pour m’ont besoin psychologique. Je n’avais pas eu envie de retourner à l’école et d’avoir ce regard de pitié. Ma douleur, je la vivais au jour le jour, je m’y était habitué. Comme ceux qui vivent ave une douleur chronique a la jambe ou dans le dos. La mienne était simplement au cœur. Mais de voir à quel point mes réactions, mes crises, mes mots atteignait durement Jack, j’étais incapable de supporter cela. Il ne méritait pas de souffrir…surtout pas pour moi. «Injuste…je sais» murmurais-je en essayant de calmer mes sanglots tout en baissant ma tête, honteuse. Je regrettais lui avoir montré ma faiblesse, lui avoir montré à quel point j’étais encore fragile et que je n’étais pas cette Mya forte et heureuse comme il m’avait cru être. Si je n’avais pas craqué ce soir où Jack était simplement venu faire la cuisine chez moi, il ne m’aurait pas consolé, il n’aurait pas vu les appels à l’aide, nous ne nous saurions pas embrassé et.. Au final… Je n’aurais pas couché avec lui pour me faire croire que j’étais capable d’amour sans mon mari. J’avais blessé Jack plus profondément que je n’avais osé croire et j’en subissais les contrecoups.
Je levai les yeux vers lui alors qu’il me regardait avec dureté, avec mépris avec sarcasme. J’avais dis quelque chose de trop. J’avais agis égoïstement. Sans penser à tous les sacrifices qu’il avait fait pour moi, pour me rendre heureuse, pour ressemble un peu plus à Charles…. Je ne me sentais pas assez forte pour le voir partir. « Tu préfères en rester là ? Tu préfères qu’on fasse comme si rien ne s’était passé ? Pas de problème. Ton père en sera très content autant que ton Owen j’imagine. Et puis ce n’est pas comme si tu étais…» Mon cœur éclata et je détournai la tête, incapable d’entendre la fin de sa phrase incomplète. Je n’aurais pas du parler de mon coup de tête fait un soir avec Owen à Jack. J’aurais du comprendre qu’il allait se sentir trahis et démoli. Mais non…Et le voir parler du dure et injuste jugement que mon père portait sur lui me brisa le cœur. Si seulement Jack savait que mon père était simplement un peu trop protecteur. Qu’il avait fallu du temps à Charles pour gagné l’amour de mon père et que, maintenant, il regrettait mon défunt mari autant que moi. Si seulement Jack pouvait comprendre que Charles était devenu le fils que mon père n’avait jamais eux…. Décidément j’étais destiner à faire une série de gaffe qui avait pour but de détruire un peu plus un des rares hommes qui comptait encore beaucoup pour moi.
Puis je m’entendis prononcer une phrase que je ne m’étais pas attendu à lui dire. Une phrase qui me surprit moi-même. Qui venait du plus profond de mon âme. Mon cerveau déconnecté par trop de douleur, j’avais laissé mon cœur parler pour une fois… « Moi ce que je veux c’est toi Jack !» J’avais presque cette affirmation, cris d’un cœur trop souvent bâillonné devant un amour que je voulais taire. «Je ne sais plus où j’en suis, j’ai jamais été amoureuse d’un autre homme avant toi… tout ca me fait peur…» Je tendis la main vers lui, le regardant avec désespoir. Je n’osais pas le toucher, de peur de déclencher encore plus la colère qu’il semblait contenir. «Je t’aime Jack… je t’en supplie… ne pars pas.»
- «Je t’aime..» La voix de Charles. Celle quand il murmurait doucement de tendres paroles à mon égard. Celle qui me manquait plus que tout. Je m’étais blottie dans ses bras alors qu’il abriait nos corps nu et en sueur. J’étais encore essoufflée et étourdie de ce moment charnel que nous venions de partager. J’étais heureuse, comblée, aux anges. Mes lèvres allèrent chercher avec passion les siennes et notre baiser s’intensifia en l’espace d’un instant. J’avais beau être avec le même homme depuis cinq ans, il réussissait encore à me surprendre et à me rendre encore plus follement amoureuse que lui. J’avais mis loin derrière moi cette rupture que nous avions eu l’année d’avant, tout cela à cause d’un malentendu bidon entre nous deux. Tous avaient été surpris d’apprendre cette séparation improbable et beaucoup avaient fait en sorte que cette histoire se règle pour le mieux. Au final, ils avaient réussis. J’étais de nouveau dans les bras de mon amoureux et ne comptais jamais en ressortir. Alors qu’il caressait tendrement mes courbes, je déposais ma tête sur l’oreiller pour plonger mes pupilles dans ses yeux cendrés. Je l’aimais. Oh, comme j’étais la fille la plus amoureuse sur cette petite planète qu’on appellerait Terre. Doucement, il prit ma main et approcha son visage du mien. «Je ne veux plus jamais te perdre.» Murmura-t-il en frôlant ses lèvres contre les mienne avec une façon qui me rendait dingue. «On en a déjà parlé mon ange, tout ça, c’est du passé, n’en parlons plus. » J’allais capturer ses lèvres pour qu’il évite de dire une ânerie ou qu’il s’excuse d’une faute qui était considérablement mienne. Et alors que nos lèvres dansaient un balai langoureux, je sentis quelque chose de lourd se glisser sur mon annulaire. «Mya Elizabeth Barret, voudrais-tu tu ne jamais quitter mes bras. Voudrais-tu te laisser aimer et chérir par un homme qui ne sait plus comment te dire à quel point tu le rend fou. Voudrais-tu que deux ‘’je’’ devienne un nous. Mya… Ma belle Mya…. Voudrais-tu devenir ma femme?» Mes yeux s’étaient remplis de larmes au fur et à mesure que mon amoureux avait prononcé cette fabuleuse demande en mariage. Et alors que mon corps étaient devenu incapable de bouger, je m’entendis prononcer le fameux oui je le veux . Celui que mon cœur de princesse avait toujours rêvé de dire à Charles. Je vis les yeux gris de mon nouveau fiancé s’illuminer d’une joie sans nom et, officialisant notre union, nous avions vécu l’une des nuit les plus tendre, les plus charnelle, les plus amoureuse que nous allions vivre.
Le lendemain matin, j’avais rendez-vous avec des amis pour aller s’éclater dans un parc d’attraction quelconque. Nous étions tous ramassé chez Elia histoire de créé un point de rassemblement avant de transplaner à l’endroit voulu. Et devant tout le monde, Charles et moi avions annoncé nos fiançailles, montrant la bague qui était nouvellement glissée à mon doigt. Les filles présentes avaient hurlées de joie en se ruant sur moi tandis que les garçons étaient aller serrer la main de Charles pour le féliciter de cette nouvelle union. Il n’y avait rien d’étonnant dans cette demande, mais elle avait tout de même surpris tout le monde. Nous nous étions éclater cette journée là. Et pour célébrer cette demande en mariage, nous étions allés prendre une des pires cuites de ma vie dans un club à Londres. La totale! Tout avait été simplement parfait et cette nouvelle avait comblé même ceux qui ne croyaient pas au mariage. Oui, j’avais vécu dans ce nuage d’illusion durant six ans. Mais maintenant Charles partit, maintenant le cœur troué par sa perte et transpercé par un nouvel amour qui ne devait pas être… je réalisais qu’une personne n’avait pas eu la même réaction de joie et d’euphorie que tout le monde Cette fois, je me souvins du regard détruit de Jack. Il m’était passé sous les yeux une fraction de seconde avant qu’il ne reprenne son masque qu’il portait en permanence. Ce jour là, je l’avais compris cette semaine, j’avais vu le cœur de Jack se déchirer.
Et présentement, j’étais en train de voir de nouveau ce regard posé sur moi. J’avais l’impression de voir à travers ses pupilles son âme se déchirer, fendre et devenir irréparable. Mon cœur se serra alors qu’il me repoussait avec une froideur que je ne lui connaissais pas. «Tu me donnes l’impression de t’avoir forcé à tomber amoureuse de moi » Je le regardais, épouvantée de ces paroles. Du ton déchiré qu’il avait alors que j’étais habitué à une voix calme et poser. Je fus incapable de répondre, mes sanglots et mon incompréhension me rendait muette de chagrin. « C’est tellement… » J’essuyais durement mes larmes pour les chasser de mes joues, même si je me sentais plus mal qu’au début de ma crise. La douleur que je vivais constamment depuis la perte de Charles, ma douleur, j’avais réussi à la canaliser. Il m’avait été pénible, mais j’avais réussi à créé un masque de fausse choix et de femme forte pour le bien des autres. Pour m’ont besoin psychologique. Je n’avais pas eu envie de retourner à l’école et d’avoir ce regard de pitié. Ma douleur, je la vivais au jour le jour, je m’y était habitué. Comme ceux qui vivent ave une douleur chronique a la jambe ou dans le dos. La mienne était simplement au cœur. Mais de voir à quel point mes réactions, mes crises, mes mots atteignait durement Jack, j’étais incapable de supporter cela. Il ne méritait pas de souffrir…surtout pas pour moi. «Injuste…je sais» murmurais-je en essayant de calmer mes sanglots tout en baissant ma tête, honteuse. Je regrettais lui avoir montré ma faiblesse, lui avoir montré à quel point j’étais encore fragile et que je n’étais pas cette Mya forte et heureuse comme il m’avait cru être. Si je n’avais pas craqué ce soir où Jack était simplement venu faire la cuisine chez moi, il ne m’aurait pas consolé, il n’aurait pas vu les appels à l’aide, nous ne nous saurions pas embrassé et.. Au final… Je n’aurais pas couché avec lui pour me faire croire que j’étais capable d’amour sans mon mari. J’avais blessé Jack plus profondément que je n’avais osé croire et j’en subissais les contrecoups.
Je levai les yeux vers lui alors qu’il me regardait avec dureté, avec mépris avec sarcasme. J’avais dis quelque chose de trop. J’avais agis égoïstement. Sans penser à tous les sacrifices qu’il avait fait pour moi, pour me rendre heureuse, pour ressemble un peu plus à Charles…. Je ne me sentais pas assez forte pour le voir partir. « Tu préfères en rester là ? Tu préfères qu’on fasse comme si rien ne s’était passé ? Pas de problème. Ton père en sera très content autant que ton Owen j’imagine. Et puis ce n’est pas comme si tu étais…» Mon cœur éclata et je détournai la tête, incapable d’entendre la fin de sa phrase incomplète. Je n’aurais pas du parler de mon coup de tête fait un soir avec Owen à Jack. J’aurais du comprendre qu’il allait se sentir trahis et démoli. Mais non…Et le voir parler du dure et injuste jugement que mon père portait sur lui me brisa le cœur. Si seulement Jack savait que mon père était simplement un peu trop protecteur. Qu’il avait fallu du temps à Charles pour gagné l’amour de mon père et que, maintenant, il regrettait mon défunt mari autant que moi. Si seulement Jack pouvait comprendre que Charles était devenu le fils que mon père n’avait jamais eux…. Décidément j’étais destiner à faire une série de gaffe qui avait pour but de détruire un peu plus un des rares hommes qui comptait encore beaucoup pour moi.
Puis je m’entendis prononcer une phrase que je ne m’étais pas attendu à lui dire. Une phrase qui me surprit moi-même. Qui venait du plus profond de mon âme. Mon cerveau déconnecté par trop de douleur, j’avais laissé mon cœur parler pour une fois… « Moi ce que je veux c’est toi Jack !» J’avais presque cette affirmation, cris d’un cœur trop souvent bâillonné devant un amour que je voulais taire. «Je ne sais plus où j’en suis, j’ai jamais été amoureuse d’un autre homme avant toi… tout ca me fait peur…» Je tendis la main vers lui, le regardant avec désespoir. Je n’osais pas le toucher, de peur de déclencher encore plus la colère qu’il semblait contenir. «Je t’aime Jack… je t’en supplie… ne pars pas.»
- InvitéInvité
Re: Fate Has Brought Us Here [pv]
Ven 22 Oct 2010 - 13:50
I know you've suffered
But I don't want you to hide
It's cold and loveless
I won't let you be denied
I want to reconcile the violence in your heart
I want to recognise your beauty's not just a mask
I want to exorcise the demons from your past
I want to satisfy the undisclosed desires in your heart
But I don't want you to hide
It's cold and loveless
I won't let you be denied
I want to reconcile the violence in your heart
I want to recognise your beauty's not just a mask
I want to exorcise the demons from your past
I want to satisfy the undisclosed desires in your heart
Une foule d’image se déversaient dans ma tête, notre première rencontre, nos premières chamailleries, nos premières balades. Tout me revenait comme un millier de petites aiguilles piquant ma peau à chaque regard qu’elle me lançait. Le plus douloureux venait seulement de me frôler l’esprit. Cette journée interminable où il avait fallu faire semblant, où il avait fallu sourire comme tous les autres et me réjouir du bonheur des deux tourtereaux : Charles et Mya étaient fiancés…Mya allait l’épouser… Je n’avais pas poursuivi la fête comme les autres, j’avais prétexté un dîner en famille pour partir et ne plus les voir aussi heureux. Paris, la maison familiale, c’était le seul endroit qui me restait. Le seul endroit où elle ne pourrait pas venir voir ma peine…
- J’explosais d’un rire totalement dément en rentrant dans ma chambre.
Plus tard dans la nuit, alors que docilement j’avais reconstitué ma chambre et son contenu à l’identique sans aucun dégâts, j’allais m’enfermer dans la salle d’eau. Un bain bouillant était coulé, des chandelles éclairés les lieux de manière tamisées, mon nécessaire à shoot était installé sur le rebord de la baignoire tout comme ma baguette. Sans aucune pudeur je me dévêtis m’observant dans le miroir cherchant dans mon regard l’étincelle de vie que tout le monde semblait y voir. Là rien ne semblait plus vivre en moi, rien ne semblait vouloir continuer à se battre, seule la douleur me procurait un vertige intense que je sentais s’estomper trop rapidement. C’est ce vertige que je voulais, c’est ressentir la vie s’écouler en moi dont j’avais besoin. Je ne connaissais que deux solution pour le retrouver. Mon regard se porta sur la seringue qui contenait mon poison, j’étais vierge de cette drogue mais j’en avais vu l’extase, la chute brutale et les ravages sur mes « clients ». Doucement je me glissais dans l’eau, la laissant recouvrir toutes les parties de mon corps que j’immergeais. Un bien-être physique m’envahit alors que ma tête hurlait une plainte qui portait le nom de ma blue eyed girl. Je pris l’objet du délit entre mes doigts, le mélange que j’avais fait chauffer était encore chaud. Fermant les yeux mes pensées me ramenèrent à elle. « Je te souhaite une belle vie Mya… je te le souhaite sincèrement » Je tendis mon bras droit, désinfectant le creux, puis avec ma main gauche d’un geste rapide et sans hésitation j’introduisis la seringue sous ma peau dans la veine appuyant lentement sur le piston pour laisser la drogue se libérer dans mon sang. Une fois le shoot accomplit je laissais tomber l’objet sur le sol carrelé de la salle de bain. De la main gauche je pris ma baguette l’utilisant pour mettre en route la sono, j’avais préparé un morceau de circonstance : la 7ème symphonie de Beethoven… C’était l’un des morceaux préférés de ma mère, nous l’avions mis à son enterrement en hommage. Doucement les violons commencèrent à jouer la lancinante série de notes qui me firent venir les larmes aux yeux. Je pleurais l’amour que je n’aurais jamais, je pleurais celle qui resterait à jamais mon rêve, mon illusion divine, je pleurais un avenir qui m’était interdit. Du revers de la main je séchais les larmes, si je pleurais c’est que ma douleur s’estompait et je ne le voulais pas. Je m’accrochais à ma baguette, sans plus attendre et à l’aide d’’un sort informulé je commençais avec une lenteur infinie à mutiler mes bras. La douleur insupportablement sublime fit chanter mon cœur défunt. Le sang se mêlait à l’eau en douce volute d’un rose clair. Le suicide n’était pas dans mes projets, non, moi je voulais souffrir autant qu’elle était heureuse. La mutilation était ma deuxième solution car jusque là rien n’avait semblé me satisfaire pour gérer mon âme meurtrie.
J’avais fini ainsi ma soirée, les bras mutilés, le sang en ébullition, l’âme totalement détruite le tout accompagné par Beethoven… Personne ne sait que je me mutile, personne n’a besoin de le savoir. Avoir eu à soigner les plaies d’un père suicidaire, ça vous apprend à cacher les cicatrices aux yeux des autres.
Pourtant elle était là devant mes yeux, celle qui ne devait jamais être mienne. Elle me parlait, elle disait ses mots que j’attendais, qu’elle me voulait, qu’elle avait besoin de moi, qu’elle ne savait pas comment faire. Mais je ne voulais plus la croire, je ne voulais qu’une chose fuir, retourner à Paris renouveler cette soirée qui m’avait tant fait de bien et de mal. Pourtant son regard désespéré me toucha plus que tout, je sentais ma colère bouillir à l’intérieur de moi comme un serpent attendant le moment d’attaquer et puis elle me décocha une flèche en plein cœur anéantissant toute animosité de ma part. «Je t’aime Jack…» Elle tendit une main mais n’acheva pas son geste comme se retenant, comme évaluant le risque que ma colère ne reprenne vie à nouveau. « Je t’en supplie… ne pars pas. » Doucement je posais un doigt sur ses lèvres pour l’empêcher de parler à nouveau. Je voulais savourer ce moment là, ces 3 mots, ces sept lettres que je pensais ne jamais entendre de sa bouche. Ses yeux me retournaient enfin les sentiments que j’éprouvais pour elle, plus de faux semblant. Elle avait peur que je parte, que je la laisse ignorait-elle que même si je la laissais là tout de suite je ne pourrais pas tenir deux minutes avant de rebrousser chemin, de m’excuser pour le mal que j’aurais pu oser lui faire. « Je t’aime Mya. » J’avais peur de tout ce qui pouvait arriver mais j’étais sur de moi en prononçant ces trois mots là. Lentement ma main leva son menton jusqu’à ce que sa bouche ne soit qu’à quelques centimètres de la mienne. Caressant doucement sa joue, mon autre main se referma sur sa taille Mon regard s’attarda sur son regard bleu azur la laissant pour la première fois voir le vrai Jack, sans masque, sans armure. Avec une avidité jusqu’ici contenue, mes lèvres s’emparèrent des siennes pour ce qui aurait du être notre premier baiser.
- InvitéInvité
Re: Fate Has Brought Us Here [pv]
Ven 22 Oct 2010 - 17:08
Olive you and everything you do
What two words can mean afraid to say the other three
Olive you the words are coming true
I don't know what to say but olive you
What two words can mean afraid to say the other three
Olive you the words are coming true
I don't know what to say but olive you
Je ne savais plus qui j’étais, ce qui se passait. Tout ce dont mon âme était consciente, c’était le froid sur mon corps que mes vêtements mouillés provoquaient. J’allais attraper la grippe très certainement. Mais présentement, ma santé physique était le cadet de mes soucis. Je voulais guérir mon cœur qui se déchirait de minutes en minutes. Plus j’entendais Jack parler plus j’avais l’impression d’être une mauvaise personne. Je savais depuis fort longtemps qu’il m’aimait. Mais j’avais cru que je n’étais qu’un coup de cœur comme un autre. Le genre de personne qu’on voit, qu’on aime et qu’on fini par oublier quand une autre se blottie dans tes bras. C’est pourquoi, dès qu’il fut avec Nell, j’avais réellement cru que le summerbee m’avait oublié. Il était heureux dans les bras de ma meilleure amie et semblait réellement aimer quelqu’un d’autre que moi. Soulagement? Oui. Parce que j’avais la certitude qu’il m’avait oublié et qu’il m’oublierait à jamais. C’est pourquoi même après sa séparation, je ne me suis pas sentie gêner d’aller le voir, de pouvoir le consoler, le prendre dans mes bras, lui faire toute sorte de petite attentions pour le soigner de la cruauté avec laquelle celle que j’appellais mon amie l’avait laissé. Mais est-ce que tout ca avait ravivé cet amour qu’il me portait. Maintenant, avec du recul, avec tout ce qui se passait présentement, j’étais persuadé que oui…. Je n’osais même pas imaginer tout ce qu’il avait du faire pour moi, en mon nom, au nom d’un amour que je n’aurais jamais cru possible il y a de cela deux mois…
Puis il me leva le menton avec douceur. Je sentis sa main contre ma hanche, cette caresse qui me fit frissonner l’âme. Puis ce regard. Mon cœur s’enflamma. L’étincelle était là. Elle était revenue. Celle que j’avais éteinte avec des mots trop durs, je l’avais réanimé avec un cris du cœur, une demande. J’aurais voulu sourire tendrement, j’aurais voulu qu’il voit combien j’adorais lorsqu’il posait pareil regard sur moi. Mais j’en étais incapable. Figée par tout ce mouvement qu’il posait à mon égard. Par l’odeur de on halène. Par la proximité déroutante des lèvres près des miennes. «Je t’aime Mya» me murmura-t-il avant de capturer mes lèvres dans un baiser tendre, un baiser pur, un baiser amoureux. Je fermai les yeux alors que mes mains allèrent se perdre dans sa chevelure. J’avais eu besoin d’entendre ca, cette petite phrase qui changeait tout. Savoir que quelqu’un t’aime et l’entendre te le dire était quelque chose de tellement différent, et c’est maintenant que je m’en rendais compte. Notre baiser s’intensifia. A l’abri des regards, pourquoi se gêner? Pourquoi ne pourrais-je pas pour une fois, pour l’espace d’un baiser, m’excusé de tout ce que j’avais pu lui faire subir depuis quelque temps. Je caressais ses cheveux, sa nuque, sa mâchoire. Nos langues dansant un balai qu’il n’avait pas l’habitude de danser. C’était si étrange. J’avais une impression de premier baisé même si pourtant, lors de notre nuit de luxure, nous nous étions souvent embrasser. A bout de souffle, je coupais le baiser. Gardant les yeux fermer, je posais mon front contre le siens pour rester le plus près de lui. «Me donnerais-tu du temps? » Murmurais-je, encore étourdie de notre échange. «J’ai encore besoin d’un moment pour guérir» Je caressai doucement sa nuque, incapable de me décrocher de lui. Plus qu’une bouée de sauvetage, ce contact m’était devenu vital. «Je n’ai pas envie que tu sois un amour de remplacement. J’ai envie de t’aimer toi… que pour toi. Rien que pour toi» Je ne pu continuer puisqu’il captura mes lèvres dans un autre baiser passionné. J’avais ma réponse. Il comprenait. Il allait attendre. Il me laissait le temps de laisser Charles partir.
Tout ce que je craignais maintenant, c’est la fin de cet échange. Je ne croyais pas regretter la nuit de luxure que nous avions partagé et pourtant, au fond de moi, j’avais regretter tant adorer cette nuit. Regretterais-je prochainement ce baiser. Cette déclaration? D’avoir, pour la première fois de ma vie, laisser un autre homme que Charles entrer dans mon cœur. Du plus profond de mon âme, j’espérais que non. Oh, mon amour… Ne crois pas que je t’ai oublié. J’espère que là haut, tu comprends que j’essaie d’avancer, de continuer à vivre sans toi. On m’a dit de passer à autre chose… comprendra tu qu’en se moment, j’étais en train d’essayer. Oh Charles, oh Jack…. J’espère tant ne pas vous faire souffrir vous deux. Si c’est le cas, pardonnez-moi….
Puis il me leva le menton avec douceur. Je sentis sa main contre ma hanche, cette caresse qui me fit frissonner l’âme. Puis ce regard. Mon cœur s’enflamma. L’étincelle était là. Elle était revenue. Celle que j’avais éteinte avec des mots trop durs, je l’avais réanimé avec un cris du cœur, une demande. J’aurais voulu sourire tendrement, j’aurais voulu qu’il voit combien j’adorais lorsqu’il posait pareil regard sur moi. Mais j’en étais incapable. Figée par tout ce mouvement qu’il posait à mon égard. Par l’odeur de on halène. Par la proximité déroutante des lèvres près des miennes. «Je t’aime Mya» me murmura-t-il avant de capturer mes lèvres dans un baiser tendre, un baiser pur, un baiser amoureux. Je fermai les yeux alors que mes mains allèrent se perdre dans sa chevelure. J’avais eu besoin d’entendre ca, cette petite phrase qui changeait tout. Savoir que quelqu’un t’aime et l’entendre te le dire était quelque chose de tellement différent, et c’est maintenant que je m’en rendais compte. Notre baiser s’intensifia. A l’abri des regards, pourquoi se gêner? Pourquoi ne pourrais-je pas pour une fois, pour l’espace d’un baiser, m’excusé de tout ce que j’avais pu lui faire subir depuis quelque temps. Je caressais ses cheveux, sa nuque, sa mâchoire. Nos langues dansant un balai qu’il n’avait pas l’habitude de danser. C’était si étrange. J’avais une impression de premier baisé même si pourtant, lors de notre nuit de luxure, nous nous étions souvent embrasser. A bout de souffle, je coupais le baiser. Gardant les yeux fermer, je posais mon front contre le siens pour rester le plus près de lui. «Me donnerais-tu du temps? » Murmurais-je, encore étourdie de notre échange. «J’ai encore besoin d’un moment pour guérir» Je caressai doucement sa nuque, incapable de me décrocher de lui. Plus qu’une bouée de sauvetage, ce contact m’était devenu vital. «Je n’ai pas envie que tu sois un amour de remplacement. J’ai envie de t’aimer toi… que pour toi. Rien que pour toi» Je ne pu continuer puisqu’il captura mes lèvres dans un autre baiser passionné. J’avais ma réponse. Il comprenait. Il allait attendre. Il me laissait le temps de laisser Charles partir.
Tout ce que je craignais maintenant, c’est la fin de cet échange. Je ne croyais pas regretter la nuit de luxure que nous avions partagé et pourtant, au fond de moi, j’avais regretter tant adorer cette nuit. Regretterais-je prochainement ce baiser. Cette déclaration? D’avoir, pour la première fois de ma vie, laisser un autre homme que Charles entrer dans mon cœur. Du plus profond de mon âme, j’espérais que non. Oh, mon amour… Ne crois pas que je t’ai oublié. J’espère que là haut, tu comprends que j’essaie d’avancer, de continuer à vivre sans toi. On m’a dit de passer à autre chose… comprendra tu qu’en se moment, j’étais en train d’essayer. Oh Charles, oh Jack…. J’espère tant ne pas vous faire souffrir vous deux. Si c’est le cas, pardonnez-moi….
-FIN DU RP-
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