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Come into my world...
Dim 17 Oct 2010 - 17:15
Un drogué est paré à toute éventualité. il peut voir sa grand-mère morte, grimper le long de sa jambe, un couteau entre les dents. Mais personne ne peut avoir assez de cran pour soutenir un trip comme celui que l'on va vivre ! Bienvenu en enfer ! |
______ Les yeux rivés sur la foule, je fais mon entrée dans ce qui s‘apparente à mon univers quotidien. Satyre, parmi les satyres, je me fraye un chemin dans cet amas de junkies. Devant nous se peint un avant goût de ce qui se déroule déjà depuis une bonne heure. Des adolescents déjà en surcharge de liquide, enlacés lubriquement sur des canapés, une foule de costumes hallucinants défilent devant nos yeux écarquillés, une sphère de couleurs se créée autour de nous, une effluve alcoolisée de limites transgressées embrume l’air, la pesanteur de l’amour libertin survole nos crânes déjà alourdis par la proximité avec ce monde trop violent qui nous ouvre les bras. Tout commence comme un jeu. Un jeu dont j’ai fixé les règles et qui m’échappe à la seconde où j’entends l’agacement d’un bruit à côté de moi. Je ferme les paupières, je deviens les paupières, je deviens le bruit, l’agacement et la tentative de prolonger l’éveil de tout mes sens encore un peu, dans le silence et la solitude. Le bruit, c’est la voix de Brent. Je ne peux retenir un juron. Je ressens brutalement l’envie de le faire disparaitre, j’ouvre les paupières pour les poser avec dureté et lassitude sur lui. Les yeux idiots et le corps en suspens, il hésite à faire un mouvement qui entrainerait d’autres imprécations. Je soupire et lui commande de me suivre avec brutalité et prestance. Je glisse à nouveau mes yeux sur cet univers qui est le mien et qui me réclame. Le goût de la vie exacerbée, de la mort toute proche emplit ma bouche humide. Je suis prête à m’offrir en sacrifice à la reine débauche qui régit mon monde. Je laisse glisser mon regard sur ces visages, compagnons qui partagent ma sphère édulcorée, et ce soir, nous étions tous prêts à connaître ce genre de zénith qui ne se reproduit jamais. Je sens que les regards me fixent, mon retour du Japon s’est fait brutal et soudain, mon prénom glisse de bouche en bouche à mesure de mon avancée. J’ai changé, tout le monde le sait. Je les sens encore plus terrifiés, encore plus impressionnés et envoutés. Leurs regards font naître un dégout violent en moi, je sens l’acide brûler mon larynx. Je ne bronche pas et continue mon avancée jusqu’à un coin de la salle, Brent toujours à mes talons comme un sous-fifre apeuré.
Je sens alors sa main se glisser au creux de mes reins bouillant, je me retourne dans un mouvement bref et aérien, je m’empare de ses doigts osseux pour les écraser avec virulence, plongeant mes prunelles océans dans le marron glacé de ses yeux. « Aie… aiiie.. Met..Meteora.. » Je ne bronche pas, je m’avance pour le faire reculer, une fois plaqué contre le mur, je relâche ma prise dans un sourire terrifiant. « Je… je pensais… » Je ricane, mon regard froid et impassible ne se pose que quelques secondes sur ce visage ahuri.
« Tu pensais quoi dégénéré ? Que tu allais tirer ton coup avec moi… Je glisse mes mains à l’ouverture de son jean pour agripper son sous-vêtement et d’un mouvement brutal le tirer vers le haut, il frémit, gémit de douleur, moi je souris. Je vois ses mains se diriger sur son bas-ventre écrasé et son regard suppliant s’emplir de larmes. Aucune expression ne traverse mon visage impassible, je m’approche simplement de lui pour glisser mon souffle brulant au lobe tremblant de son oreille. Ecoute moi bien… On est ici pour vendre des pilules. Alors tu ranges popol au Couillistant et tu t’y fais… » Je relâche ma prise et je le vois se courber de douleur dans un soupire qui fait presque peine à voir. Sans même poser mon regard lasse sur lui, je me penche pour arriver à sa hauteur, lui se tortille dans un mouvement de torture intense. Je glisse dans sa main tremblante un paquet de pilules avant de me redresser avec prestance et autorité. « Tu vends ça… et on rediscutera de tes besoins… » Je le contourne pour me faire engloutir par la foule. Je glisse mes courbes sensuelles dans la chaleur animale, torrentielle qui habite la salle pour atteindre le bar. La musique continue de bercer ce monde de débauche en ruine : elle siffle sinistrement comme un animal famélique. Guidée par les battements sourds qui s’échappent des platines, je me dirige vers le comptoir, je me laisse voguer, emportée par cet amas de drogue qui épaissit mon sang bouillant. Je flotte, impuissante, dans un univers trouble et indistinct dont je me sens maîtresse. Mon coeur bat bruyamment dans ma poitrine pour témoigner de l'immense bonheur qui m'envahit au rythme des arpèges. Une fois à destination, mes yeux injectés se posent sur une silhouette longiligne, sur une chevelure d’or, je reconnais sans difficulté Breeony. Une expression de surprise traverse mon visage alors que je m’approche d’un pas assuré. Je me fais chasseur sur la piste d’un gibier. Je fais attention de ne pas perdre ma jolie proie de mon champ de vision, arrivée à elle, je m’installe à ses côtés, posant mes iris perçantes sur sa boisson.
« Ouuhh… de l’alcool.. Que nous vaut se retour parmi les satyres lubriques Breeony. Ton ancienne vie te manque ? » une lueur carnassière parcourt le noir charbon de mes iris, comme un sourire presqu'effrayant se dessine sur mes lèvres. Mes instincts de joueuse, ma dureté d'impitoyable débauchée s’immisce au creux de mes entrailles, alors qu’une amertume toute particulière se plante dans mon cœur à la vue de cette amie qui pendant de longs mois n’avait plus donné signe de vie et avait trahit le monde de la nuit, le royaume de la drogue, l’univers dont j’étais souveraine pour se ranger dans une vie plus simple et sans goût. Je commande la même chose que ma voisine avant de reposer mes rétines sur son visage opalin. Doucement mon rictus s‘élargit, la démence semble s’être complètement emparée de mon visage de poupée de porcelaine et de mes lèvres vermeilles s’échappe un murmure malsain « Un chagrin d’amour peut-être ? Une mort familiale ? Ou peut-être une remise en question… » Je plonge mon regard sur ma boisson d’un air songeur, glissant mes pensées sur les raisons de sa venue ici. Mon cerveau brûlant d'extase, d'alcool, et d'excès psychotiques ne se rend pas compte de la dureté de ses pensées et de ses paroles. Alors que mes yeux fixent avec intensité et brutalité les courbes divines de la jolie blonde. Finalement, ma main fourbe, malsaine, se glisse dans mon décolleté pour en ressortir un sachet transparent. J’en sors deux pilules colorées, pour en poser une devant Breoony. Ma voix, grave et monocorde retentit alors.
« Ecstasy… si mes souvenirs sont bons, les effets sur toi étaient libérateurs… Parfait pour oublier.. Cadeau de la maison. » Mon regard se durcit un peu plus, et je le plonge dans mon verre que je tiens fermement. Moi aussi il me faut oublier le trou béant de mon cœur. Je pose fébrilement la pilule sur ma langue avant de la faire glisser dans mon gosier avec ce liquide amer et brûlant. Je repose finalement le verre d’un air lasse, avant de reposer mes yeux sur la demoiselle en détresse.
Je sens alors sa main se glisser au creux de mes reins bouillant, je me retourne dans un mouvement bref et aérien, je m’empare de ses doigts osseux pour les écraser avec virulence, plongeant mes prunelles océans dans le marron glacé de ses yeux. « Aie… aiiie.. Met..Meteora.. » Je ne bronche pas, je m’avance pour le faire reculer, une fois plaqué contre le mur, je relâche ma prise dans un sourire terrifiant. « Je… je pensais… » Je ricane, mon regard froid et impassible ne se pose que quelques secondes sur ce visage ahuri.
« Tu pensais quoi dégénéré ? Que tu allais tirer ton coup avec moi… Je glisse mes mains à l’ouverture de son jean pour agripper son sous-vêtement et d’un mouvement brutal le tirer vers le haut, il frémit, gémit de douleur, moi je souris. Je vois ses mains se diriger sur son bas-ventre écrasé et son regard suppliant s’emplir de larmes. Aucune expression ne traverse mon visage impassible, je m’approche simplement de lui pour glisser mon souffle brulant au lobe tremblant de son oreille. Ecoute moi bien… On est ici pour vendre des pilules. Alors tu ranges popol au Couillistant et tu t’y fais… » Je relâche ma prise et je le vois se courber de douleur dans un soupire qui fait presque peine à voir. Sans même poser mon regard lasse sur lui, je me penche pour arriver à sa hauteur, lui se tortille dans un mouvement de torture intense. Je glisse dans sa main tremblante un paquet de pilules avant de me redresser avec prestance et autorité. « Tu vends ça… et on rediscutera de tes besoins… » Je le contourne pour me faire engloutir par la foule. Je glisse mes courbes sensuelles dans la chaleur animale, torrentielle qui habite la salle pour atteindre le bar. La musique continue de bercer ce monde de débauche en ruine : elle siffle sinistrement comme un animal famélique. Guidée par les battements sourds qui s’échappent des platines, je me dirige vers le comptoir, je me laisse voguer, emportée par cet amas de drogue qui épaissit mon sang bouillant. Je flotte, impuissante, dans un univers trouble et indistinct dont je me sens maîtresse. Mon coeur bat bruyamment dans ma poitrine pour témoigner de l'immense bonheur qui m'envahit au rythme des arpèges. Une fois à destination, mes yeux injectés se posent sur une silhouette longiligne, sur une chevelure d’or, je reconnais sans difficulté Breeony. Une expression de surprise traverse mon visage alors que je m’approche d’un pas assuré. Je me fais chasseur sur la piste d’un gibier. Je fais attention de ne pas perdre ma jolie proie de mon champ de vision, arrivée à elle, je m’installe à ses côtés, posant mes iris perçantes sur sa boisson.
« Ouuhh… de l’alcool.. Que nous vaut se retour parmi les satyres lubriques Breeony. Ton ancienne vie te manque ? » une lueur carnassière parcourt le noir charbon de mes iris, comme un sourire presqu'effrayant se dessine sur mes lèvres. Mes instincts de joueuse, ma dureté d'impitoyable débauchée s’immisce au creux de mes entrailles, alors qu’une amertume toute particulière se plante dans mon cœur à la vue de cette amie qui pendant de longs mois n’avait plus donné signe de vie et avait trahit le monde de la nuit, le royaume de la drogue, l’univers dont j’étais souveraine pour se ranger dans une vie plus simple et sans goût. Je commande la même chose que ma voisine avant de reposer mes rétines sur son visage opalin. Doucement mon rictus s‘élargit, la démence semble s’être complètement emparée de mon visage de poupée de porcelaine et de mes lèvres vermeilles s’échappe un murmure malsain « Un chagrin d’amour peut-être ? Une mort familiale ? Ou peut-être une remise en question… » Je plonge mon regard sur ma boisson d’un air songeur, glissant mes pensées sur les raisons de sa venue ici. Mon cerveau brûlant d'extase, d'alcool, et d'excès psychotiques ne se rend pas compte de la dureté de ses pensées et de ses paroles. Alors que mes yeux fixent avec intensité et brutalité les courbes divines de la jolie blonde. Finalement, ma main fourbe, malsaine, se glisse dans mon décolleté pour en ressortir un sachet transparent. J’en sors deux pilules colorées, pour en poser une devant Breoony. Ma voix, grave et monocorde retentit alors.
« Ecstasy… si mes souvenirs sont bons, les effets sur toi étaient libérateurs… Parfait pour oublier.. Cadeau de la maison. » Mon regard se durcit un peu plus, et je le plonge dans mon verre que je tiens fermement. Moi aussi il me faut oublier le trou béant de mon cœur. Je pose fébrilement la pilule sur ma langue avant de la faire glisser dans mon gosier avec ce liquide amer et brûlant. Je repose finalement le verre d’un air lasse, avant de reposer mes yeux sur la demoiselle en détresse.
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Re: Come into my world...
Ven 19 Nov 2010 - 9:50
« Ils veulent nous fiancer, nous marier. » Cette voix se répétait encore et encore dans sa tête, ces mots venaient et partaient inlassablement, comme si l’entendre une fois n’avait pas suffit, comme si elle était obligée de vivre avec cette nouvelle qui l’avait ramenée à la case départ, elle qui avait fait tant de chemin depuis le début de l’année, elle qui peinait encore à sortir la tête de l’eau, à respirer, à vivre. Elle était revenue d’un court séjour à Paris pour se faire entendre dire par Elias qu’elle était censée l’épouser et qu’aucune option ne lui était offerte pour le moment. Bien sûr ils trouveraient un moyen, bien sûr ils arriveraient à faire changer leurs parents d’avis, mais pour le moment aucun des couples parentaux n’avaient plié, personne n’avait changé d’avis. Breeony et Elias étaient officieusement fiancés, rien n’était définitif, rien n’était concret, mais la jeune femme savait que quand ils avaient une idée en tête, ses parents iraient jusqu’au bout afin de la voir mener à bien et elle connaissait assez bien les parents d’Elias pour savoir qu’ils étaient faits du même acabit. Son cœur se serra dans sa poitrine alors qu’elle revoyait la scène qui s’était déroulée la veille entre elle et Aldéric. Elle avait pensé, espéré qu’il serait là pour elle, qu’il la soutiendrait, la comprendrait comme il savait si bien le faire. Elle avait eu l’espoir qu’il verrait qu’elle n’était que la victime dans toute cette histoire et rien d’autre, qu’elle n’y était pour rien et qu’elle voulait autant que lui que rien de tout cela ne soit vrai, mais il n’avait pas réussi à la comprendre, à voir qu’elle ne voulait être qu’avec lui et qu’Elias n’était qu’un de ses meilleurs amis. Elle savait que son amoureux avait toujours été jaloux de celui qui avait sa première fois, elle savait qu’elle était devenue un sujet tabou entre eux, mais aussi entre Sawyer et Aldéric. Elle s’en voulait de l’avoir mis dans cette situation, elle s’en voulait qu’il se batte pour elle alors qu’il n’y a rien à défendre. Elle lui appartenait, corps et âme. Elle savait que cela pouvait sembler pathétique, stupide, mais c’était vrai. Encore une fois, il avait réussi à la sortir de ce trou qu’elle s’était creusée et bien que tout n’était jamais rose entre eux, elle l’aimait. Mais il ne semblait pas la croire, il ne semblait pas le concevoir. Elle voulait qu’il voie qu’elle lui faisait confiance et qu’elle espérait qu’il lui fasse confiance aussi. Après tout, la confiance n’était-elle pas la base de toute relation ? A présent la jeune femme en doutait.
Le songe d’Elias s’envolait. La nouvelle s’envolait. Tout s’envolait. Bree aurait aimé s’envoler aussi, partir loin, très loin. Elle aurait voulu que rien de tout cela ne soit vrai, mais la vérité était encore plus cruelle que le rêve. Son cœur se serra dans sa poitrine, laissant cette douleur qui lui était à présent trop familière. A nouveau elle était seule, seule face à ces conneries de la vie qui continuaient de lui arriver. Elle ne sut pas trop ce qui la prit, mais la jeune femme enfila rapidement un jeans et un t-shirt qu’elle ne réservait qu’aux sorties. Elle glissa sa baguette dans sa poche, sortit de son dortoir et se mit tranquillement en route vers cet endroit qu’elle n’avait pas visité depuis un certains temps maintenant. Très vite, elle vit le logo fluorescent du Vampire’s Night qui éclaire faiblement la nuit noire. L’ouvreur la reconnut, la fit passer devant la file de gens qui se mit à protester, Bree ne leur accorda qu’un bref regard, un regard froid, dur, un regard semblable à ceux qu’elle lançait aux gens avant que le bonheur ne vienne se glisser dans son cœur. Elle savait que l’ancienne Bree était toujours là, quelque part, tapie dans son cœur, dans son âme, elle savait que jamais elle ne pourrait totalement se débarrasser de ses anciens démons, même si elle avait tout fait pour les oublier, même si elle avait tout fait pour ne plus jamais céder à cette pulsion qui faisait à présent battre son cœur. Elle pénétra dans les lieux, nullement impressionnée par le monde et le bruit, au contraire, un goût d’habitude se glissa sur ses lèvres, une impression de déjà-vu qui ne fit que se renforcer au fur et à mesure qu’elle avançait parmi la foule, glissant entre les personnes alors que son regard ne lâchait pas le bar, ne prêtant pas attention à ceux et celles qui l’entouraient. Elle était certaine de connaître plusieurs personnes, mais elle ne voulait voir personne, la solitude lui semblait être une bien meilleure amie ces derniers temps, elle et la tequila qui fut rapidement servie alors qu’elle s’était assise au bar. Elle connaissait bien les employés, le barman la reconnaissait toujours et lui servait toujours la même chose. « Ca fait longtemps qu’on ne t’a pas vue ici. » Bree lui sourit avant de boire d’une traite le verre qui se trouvait devant elle. « J’étais occupée. » Réponse évasive, mais le jeune homme n’en demandait pas plus. Il lui servit un autre verre qu’elle contempla longuement, se replongeant dans ses sombres pensées. Plus elle faisait le bilan de sa vie, plus la jeune femme voulait rester ici, accoudée à ce bar qu’elle connaissait si bien. L’ancienne Bree était là, bien là, prête à surgir, bondir hors de cette cachette qu’elle s’était faite alors que la nouvelle Breeony prenait le dessus. Elle essayait de la chasser, de faire en sorte que tous ses efforts pour devenir une meilleure personne ne furent pas vains, mais l’envie de lâcher prise était forte, l’envie de céder, ne serait-ce qu’une soirée, aux anciennes habitudes lui rongeait les entrailles alors qu’elle résistait. Bree but alors le verre, sachant pertinemment que ce n’était que le début et qu’une longue série d’autres verres suivraient. Elle entendit alors une voix familière, une voix qu’elle n’oublierait jamais, une voix qu’elle n’avait pas entendue depuis tellement de temps. Son cœur se serra, ses entrailles se contractèrent alors que Bree se tournait vers la jeune femme pour lui faire face. « Ouuhh… de l’alcool.. Que nous vaut se retour parmi les satyres lubriques Breeony. Ton ancienne vie te manque ? » Bree adressa un long regard froid à Meteora. Elle ne prit pas la peine de répondre, sachant que cela ne servait à rien d’entrer dans le jeu de la Lufkin. Auparavant, Bree sortait tous le temps avec Meteo, elle était toujours présente lorsqu’il y avait une fête, toujours partante pour sortir, à présent ce n’était plus pareil. Elle n’avait plus le gout des fêtes où l’on buvait tellement que l’on ne se souvenait plus de la veille, elle buvait toujours en soirée, mais elle avait ralentit les autres substances, ne prenant que quelques pilules de temps à autre et de plus en plus rarement. « Un chagrin d’amour peut-être ? Une mort familiale ? Ou peut-être une remise en question… » Le regard de Bree se durcit, elle lisait l’amertume sur le visage de Meteora. Quoique pouvait en dire la jeune femme, la Summerbee la connaissait assez bien et elle savait qu’elle l’avait blessée d’une façon ou d’une autre en la laissant tomber comme elle l’avait fait. « Qu’est-ce que cela peut te faire ? » Les paroles crachées par Bree étaient plus dures, plus froides qu’elle ne l’avait voulu d’abord, mais elle ne s’excusa pas et ne se reprit pas. Elle détourna le regard, commanda une vodka qui arriva rapidement et reporta son attention sur la Lufkin qui lui tendait à présent un sachet transparent dont Breeony ne connaissait que trop bien le contenu. Même si il avait été opaque, elle aurait pu dire ce qu’il contenait. « Ecstasy… si mes souvenirs sont bons, les effets sur toi étaient libérateurs… Parfait pour oublier.. Cadeau de la maison. » L’envie était forte, elle était bien là, à lui enserrer les entrailles, mais la jeune femme refusa d’un signe de tête. « Je ne touche plus à ces choses-là. » Elle détourna à nouveau le regard et but une gorgée. Le liquide chaud se glissa dans sa gorge et lui redonna cette impression d’être vivante. Elle repensa à toutes ces soirées, tous ces moments partagées avec celle qui était à présent à ses côtés. Elle s’en voulait de l’avoir abandonnée, mais Bree savait que des excuses n’étaient pas suffisantes, Meteora était bien trop fière pour cela. Elle aurait pu partir, laisser à nouveau la Lufkin, mais la Summerbee ne bougea pas, préférant garder le silence, un silence qui exprimait bien plus ce qu’elle ressentait que n’importe quel mot.
(désolée pour le temps et la nullité, je me rattraperais, promis (l))