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Le dernier bastion de la sagesse? Vraiment?
Jeu 11 Nov 2010 - 22:05
(c) Mimi & Ice-cream
Sarah, elle est belle mais seulement quand elle pleure
Quand elle voit sa mère au fond d'son verre
Et ce, quelque soit l'heure
J'ai vu tellement de feux éteints dans les yeux de Sarah
Et la peur des lendemains, bien cachée dans sa voix
JOSEPHINE & LUKE. CHAPITRE 1.
Je n’aimais pas l’Angleterre. Je n’aimais pas les anglais et leur mentalité à la con. Je n’aimais pas la déchéance qui semblait suinter d’entre la moindre interstice des murs de cette foutue école. Je me sentais mal et pourtant je devais faire croire que tout allait bien. A quiconque me posait la question, je répondais que je me plaisais bien ici, quand bien même cela aurait été un mensonge éhonté. J’étais devenue une excellente menteuse avec le temps, la vérité me paraissait tellement atroce que je me sentais obligée de l’embellir, peu importait la façon dont j’allais m’y prendre. Je n’avais jamais eu besoin des autres, d’une quelconque façon que ce soit. J’avais toujours été indépendante, refusant l’aide de quiconque, j’étais un vieux loup solitaire et irascible, dotée d’un caractère bien trop insupportable aux yeux du commun des mortels. Et pourtant, pour la première fois de ma vie, je me sentais réellement seule. Mon humeur maussade, qui m’avait prise dès le réveil, ne m’avait dès lors pas quittée, se logeant insidieusement et obstinément dans un coin de ma tête, telle une cruelle obsession. J’avais eu envie d’appeler ma mère, ne serait-ce que pour entendre une voix familière, ou même pour avoir des nouvelles de Jules. Je pianotai nerveusement sur les touches du téléphone tout en mordillant l’ongle de mon pouce, attendant que ma mère adoptive daigne décrocher. Et plus les minutes s’égrenaient, impitoyables, plus ma patience s’émoussait. Bientôt, une vague de colère déferlait en moi, mêlée d’incompréhension. Elle m’en voulait tant que ça pour ignorer mes appels? Elle m’en voulait de lui avoir laissé Jules, d’avoir désiré poursuivre mes études? N’avait-elle pas compris que j’en avais besoin, que nous en avions besoin?
Enfin, alors que je trépignais presque sur place, elle décrocha. Sa voix fatigué s’éleva dans le combiné, que je serrai un peu plus contre mon oreille. « Joey, chérie, c’est toi? » Dès lors, les mots se bloquèrent dans ma gorge. Je fus incapable de dire quoi que ce soit, tant tout ce que j’avais refoulé ces jours derniers, la colère, la frustration, enfin le désespoir, tout ce que je voulais déverser remontait à la surface, crescendo. « Oui maman, c’est moi. » parvins-je à articuler, mon cœur cognant douloureusement dans ma poitrine. Je ne parvins même pas à dissimuler le faible tremblement de ma voix, ce que ma mère ne manqua pas de remarquer. « Chérie, tu es sûre que ça va? » Que pouvais-je répondre à cela? M’effondrer en larmes et me rouler à terre parce que je voulais rentrer, admettre que je n’avais pas forcément fait le bon choix et anéantir toute ma fierté? Non, vraiment, j’étais peut-être désemparée mais certainement pas à ce point. Je n’avais qu’à mentir, comme je le faisais si bien d’ordinaire. « Oui maman, tout va bien. Je suis juste un peu fatiguée. Je ne me souvenais plus qu’aller en cours était si fatiguant. » Et pourtant, seul Dieu savait que j’en avais connues des nuits sans sommeil, parce que je m’inquiétais quant à mon avenir, parce que je souffrais de ma rupture avec Etienne, parce que j’étais enceinte et que bébé bougeait, et une fois qu’il était né, il s’était passé une longue période avant qu’il fasse enfin ses nuits. Autant dire que passer une journée en classe n’était, en comparaison, que bagatelle. A l’autre bout du fil, Maman sembla compatir. « Ne t’en fais pas, ma puce, tu reprendras bien vite le rythme. Je te fais confiance, tu as toujours su t’adapter, à n’importe quelle situation. On a vécu bien pire toutes les deux, je ne me fais vraiment aucun souci pour ça. Continue à travailler comme tu le faisais à Beauxbâtons, je suis sûre que tu vas réussir avec brio. » Il n’y avait qu’une mère pour aimer d’une façon aussi inconditionnelle son enfant, peu importe les choix qu’il ait fait, bons ou mauvais. Je me sentais d’autant plus mal de lui mentir sciemment. Je jouais tellement bien mon rôle que je me sentais obligée de poursuivre ma politique de dissimulation, même avec mes proches. Je m’éclaircis légèrement la gorge, d’un air qui se voulait embarrassé, avant de tortiller nerveusement une mèche de cheveux autour de mon doigt. « Oh, tu sais Maman, ce n’est pas bien difficile de tous les supplanter. Le niveau n’est pas très bon, le directeur lui-même l’a dit, il compte instaurer une politique de rigueur pour rétablir un niveau correct. Et je dois t’avouer que même si je n’ai jamais été une fanatique des règlements trop sévères, je ne suis pas mécontente de sa démarche. » Silence. Maman me répondit enfin. « je suis contente de voir que tu te plais ici, Josie. Alan et moi nous nous faisons beaucoup de souci à ton sujet. Et Jules n’arrête pas de te réclamer, tu lui manques je crois. » Je laissai échapper un profond soupir, le regard soudainement sombre.
Je n’aimais pas qu’elle me fasse culpabiliser autant, Jules était un sujet sensible et il avait été la raison pour laquelle j’avais tellement été réticente à reprendre mes études. Néanmoins, c’était aussi pour lui que je l’avais fait. « Il me manque aussi, Maman. Tu peux me le passer? Je veux lui parler. » Tandis que j’écoutais ce que mon fils de cinq ans avait à dire, j’oscillais tantôt entre les larmes et le sourire attendri. Jules me racontait avec enthousiasme ses journées à l’école, qu’il avait déjà une amoureuse et qu’elle s’appelait Clémence. Enfin, il me demanda quand je comptais rentrer à la maison. Dès lors, mon cœur loupa un battement. Je me mordillai la lèvre inférieure, enroulant toujours une mèche de cheveux autour de mon index. « Maman sera bientôt là, mon chéri, je te le promets. » Après le cortège de bisous et d’au-revoir habituels, je finis par raccrocher, ne me sentant pas forcément mieux. J’avais même le cœur encore plus lourd qu’avant l’appel. Quoiqu’il en soit, je ne comptais pas rester ici sans rien faire, je ressentais le besoin impérieux de faire quelque chose d’utile, de constructif. J’avais des devoirs à faire pour la semaine prochaine et un peu de temps libre. Ma destination semblait toute trouvée, les prochaines heures, je comptais bien m’échouer à la bibliothèque pour ne plus en bouger.
Sitôt dit, sitôt fait. Quelques instants plus tard, j’entrai enfin dans le lieu saint de l’école, son mysticisme m’enveloppa tout entière. J’aimais cette atmosphère propice au savoir, la bibliothèque constituait un bon refuge face à la débauche environnante. J’avais l’impression que l’endroit était le dernier bastion de la sagesse, du bon sens. Bien entendu, certains manuels étaient à jeter, comme dans toute chose il y avait autant de bon que de mauvais. Je m’apaisai enfin, savourant ces quelques minutes de tranquillité, loin de la fourmilière qu’était l’université. Seuls mes talons de huit centimètres claquaient sur les dalles froides tandis que je m’avançais entre les rayons, en quête d’une table libre. J’en vis enfin une, vers laquelle je me précipitai, posant d’emblée mon sac et mon manteau sur le dossier de la chaise que j’allais occuper durant deux longues heures. Minutieusement, j’entrepris de sortir les affaires de mon sac trop bien rangé, en grande maniaque que j’étais. J’avais un essai à faire sur l’usage de la mandragore dans la médecine magique pour le cours avancé de potions. La magie médicale était quelque chose qui me fascinait littéralement. J’espérais pratiquer la médicomagie à la fin de mes études. Ou peut-être intégrer le Magenmagot, si la médicomagie ne me réussissait pas. J’avais un niveau d’excellence assez élevé pour oser espérer atteindre les meilleures places. Je relus mes notes rapidement, puis je soupirai. J’allais devoir me lever pour aller chercher un manuel complémentaire, mes cours ne me suffiront certainement pas. Je furetais désormais du côté des ouvrages consacrés au potions. Mes doigts fins effleuraient les reliures en vieux cuir, et finalement j’en attrapai un qui me semblait prometteur. Ne désirant pas retourner à ma table, au cas où il ne me conviendrait pas, je décidai de le feuilleter sur place malgré son poids plus que conséquent. Déclarant finalement l’ouvrage satisfaisant, je le mis de côté et en examinai d’autres pendant de longues minutes.
En finale, j’avais sélectionné quatre manuels, avec lesquels j’allais tout naturellement retourner à ma table. Seulement, il semblerait que le destin soit particulièrement capricieux ce jour là, et décida de me contrarier, faisant voler en éclats ces quelques minutes de répit que je m’étais royalement accordées. Je venais tout bonnement de percuter un autre étudiant, sans doute également intéressé par les ouvrages de potions avancées. De surprise, je lâchai mes livres, qui tombèrent au sol dans un bruit sourd. Toujours aussi directe, toujours aussi prompte à attaquer quand bien même cela aurait été de ma seule et unique faute, je lançai un regard empli d’une colère divine à l’inopportun. « Non mais ça va, je te dérange peut-être? Si tu voulais que je me pousse, t’avais qu’à le dire plutôt que de me foncer dedans! » J’étais la mauvaise foi incarnée, et je ne cherchais même plus à le nier. J’eus soudainement le souvenir fugitif de l’été de mes dix-sept ans, d’un garçon qui m’avait lui aussi bousculée tandis qu’il s’affairait à transporter des plateaux pleins à craquer dans le restaurant de mes grands-parents. Un garçon aux cheveux châtain et aux yeux sombres, qui pendant longtemps m’avait appelée la chieuse, un surnom que je n’avais jamais aussi bien porté.
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Re: Le dernier bastion de la sagesse? Vraiment?
Lun 29 Nov 2010 - 14:50
La journée allait être longue… tellement longue. J’avais promis à Eurydice de venir la chercher à la fin de son cours de métamorphose mais je n’avais pas réalisé que mon cours de potions se terminait deux heures avant le sien. Donc j’allais devoir rester à Hung pendant 120 minutes à ne rien faire du moins c’est ce que je pensais. Le nouveau prof de potions venait de nous donner un essai sur deux potions de niveaux supérieurs, l’une contre le poison de vipère et l’autre sur le veritaserum. Depuis déjà une dix minutes je cherchais après un ouvrage en langue celte qui parlait des effets secondaires du venin de vipère malheureusement il semblait avoir disparu et ça m’énervait au plus haut point ! Après tout, il y avait peu d’étudiant parlant le gaélique alors qui pouvait bien l’avoir subtiliser. De guerre lasse je réajustais la lanière de ma besace sur mon épaule et calaient les livres au milieu de mes bras pour ne pas qu’il flanche d’un côté ou d’un autre. Des yeux j’aperçus une table libre dans un coin tranquille de la bibliothèque. Avec nonchalance mes pas m’emmenait vers ma destination finale, regardant alentour je fis quelques signes de tête en direction de connaissance cependant que mon regard revenait toujours devant moi pour éviter le moindre obstacle. C’est d’ailleurs comme cela que je l’ai vu débouler devant, tant bien que mal j’ai tout fait pour l’éviter mais non apparemment le destin avait décidé que cette fille et moi nous devions entrer en collision pour je ne sais quel dessein. Enfin je peux vous dire qu’être percuté ce n’est pas la chose la plus agréable que j’ai eu l’occasion de faire avec une demoiselle quasiment inconnue. J’avais du l’apercevoir une ou deux fois sans plus. Le pire ce fut sa réaction, sa façon de me parler. « Non mais ça va, je te dérange peut-être? Si tu voulais que je me pousse, t’avais qu’à le dire plutôt que de me foncer dedans! » Abasourdi, décontenancé, un rien paumé… oui je crois que c’est ce que j’ai ressenti quand elle s’est mise à me crier dessus alors que j’avais tout fait pour l’éviter. « Non mais tu te prends pour qui espèce de mangeuse de grenouille ! Ici quand on bouscule quelqu’un on s’excuse et on ne prétend pas que c’est l’autre qui t’est rentré dedans ! » Toute ma frustration due au fait de devoir rester enfermer ici deux heures accumulées à la tension que je ressentais entre nous et multiplié par mon état mental de ces derniers jours me firent totalement perdre mon sang froid contre cette fille aux yeux de biches. Elle me fit penser à une fille que j’avais rencontrée en Irlande, cet été, peut après le décès de ma mère. Nous avions passé un week-end ensemble il y a deux semaines et une fois de plus nous avions eu ce genre de petites joutes verbales.
Penser à elle me fit sourire alors que je continuais de dévisager l’autre élève dont l’accent français ne m’avait pas échappé. J’étais un rêveur, une sorte d’idéaliste du plaisir de vivre, je n’étais du genre à rester des mois et des mois avec quelqu’un. Ma plus longue relation était celle que j’entretenais avec Eléanore. Nous étions amis depuis Poudlard et depuis ce moment là nous avions toujours été clair l’un avec l’autre. Amitié améliorée voilà comment nous appelions notre amitié, notre relation. Ce que j’aimais avec Eléa c’est qu’il n’y avait aucun engagement, aucun problème d’ego ou d’orgueil. Elle était mon amie et nous savions très bien l’un et l’autre que cette relation ne mènerait jamais à autre chose. Le retour à la réalité après cette petite balade en rêve fut plus brutal que d’habitude. Lorsque mes yeux croisèrent les siens une vague d’inimitié me submergea allié à un désagréable goût acide dans la bouche. A première vue cette fille me révulsait, le mensonge, la mauvaise foi et l’arrogance étaient des choses que j’avais bien du mal à supporter et elle semblait être pétrie de tous cela. La mâchoire serrée je parvins à dire quelques mots de plus toujours emprunt de colère. « Pff maudits français ! Toujours à penser qu’ils sont plus importants que les autres ! » A grand renfort de marmonnement continuant à invectiver cette poupée blonde, je ramassais la pile de bouquins qu’elle avait envoyé valser sans ménagement. Avec un soupir contraint je me remis sur mes pieds puis sans un autre regard pour cette fille j’avançais de quelques pas avant de rencontrer mon binome de DCFM. « Hey Clay, salut !!! Comment vas-tu ? » Je fis passer mes livres dans mon bras gauche puis je lui serrais la main avec amitié. « Pas mal et toi ? » En entendant sa question j’eus un sourire forcé qui crispa ma mâchoire et me donna l’air agacé. « Tout allait bien enfin jusqu’à ce que cette fille me rentre dedans » Mon regard était de nouveau sur elle, sur sa façon de ramasser ses propres affaires et d’être toujours froide et glacée. « Quelle fille ? » « Celle-là avec son air revêche et supérieur » Du menton j’indiquais la direction dans laquelle regarder pour apercevoir la française. « Ah ok, celle avec les beaux yeux qui te fusillent à l’instant même » « Exactement, enfin jolis yeux, faut pas pousser non plus » Mon front plissa lorsque je fis semblant de ne pas la trouver jolie. Après tout, à bien la regarder elle n’était pas aussi vilaine que mon esprit furieux voulait bien me le faire croire. Enfin pour le moment, je n’arrivais pas à être objectif car sa façon d’être, de me dévisager me mettait mal à l’aise et me crispait.
[hj:] Désolée c'est pas top...
- Le visage de Morrigane était tendu, elle semblait essayer de garder une certaine contenance. A l’instant même, ses yeux me lançaient des éclairs alors que pour une fois je n’avais rien dit pour hâtiser sa colère. « Luke !!!! Tu n’as pas le droit !!! T’es vraiment impossible ! A chaque fois que j’essaye de te parler d’un truc sérieux toi tu déconnes ! » J’étais abasourdi, j’étais perdu car je ne voyais pas du tout de quoi elle me parlait. « Puisque je te dis que ce film est totalement incohérent ! Tu es une vraie tête de mule Hayden… » Ce qu’elle pouvait être agaçante à parler comme ça et à vouloir se disputer pour un film. J’entendais au loin son petit discours sur ce que devait être un film comme si elle était elle-même réalisatrice. Et pourtant Morrigane… Ma petite moldu sexy, son petit sourire charmant, ses boucles brunes, ses yeux doux chocolat. Je crois que je divague là. On se connaissait depuis quoi 2 mois environs et depuis ce temps là je n’ai jamais regretté de m’être fait bousculer à ce concert de rock. Je me souviens encore de son air furieux lorsque je me suis excusé, lorsque je l’ai aidé à se relever. Il a fallu toute mon assurance et ma bonne humeur pour qu’elle accepte de me donner son prénom. Quand je me suis présenté, elle a tiqué en entendant mon prénom. « Un peu conventionnel comme prénom, Luke. » « Vraiment ? Alors peut-être que Hayden sera plus à ton goût ? » Son regard surpris et son éclat de rire ont fini de me convaincre que c’était une fille qui gagnait à être connu. « Pour moi tu seras Hayden! Tes parents ont eu beaucoup d’imagination ! Tu les remercieras pour moi » Ouch ! Ca faisait toujours aussi mal d’entendre parler d’eux. J’aurais voulu leur présenter ce petit bout de femme dynamique, têtue, hypersensible et pourtant dont on pouvait parfois croire qu’elle était handicapée des sentiments tellement elle cachait le moindre de ses ressentis. Enfin depuis ce fameux soir nous avons tissés des liens d’amitiés. Comme nous étions tous les deux de Galway et que nos grands-parents habitaient dans le même petit village, nous nous retrouvions là-bas. De fil en aiguille on s’est trouvé pas mal de points communs, on s’appelait pour aller au ciné, pour aller au concert et comme ce soir là juste discuter autour d’une pizza et d’un peu d’alcool. «… tu comprends un film ça ne peut pas toujours ce finir sur un happy-end ! C’est tellement convenu ! Oh mais je suis sûr que comme toujours tu n’es pas d’accord avec moi ! …» Si seulement elle pouvait de temps en temps rester là sans rien dire, sans essayer d’avoir raison. Je sentais mon regard s’attardait sur ses épaules, sur son cou, sur ses mains et sur ses lèvres… « Hayden, tu ne m’écoutes pas ! » Non je ne l’écoutais pas car je savais exactement ce que je voulais, j’avais enfin pris ma décision. Je me sentais dans l’incertitude face à la réaction de cette jeune femme qui était devenue chère à mon cœur. « Tu es vraiment impossible ! Je te parle sérieusement et toi tu fais comme si… » Je ne lui laissais pas le temps de finir sa phrase car déjà je caressais sa joue et j’embrassais ses lèvres aussi douces que je les avais imaginées. Contre toute attente elle me rendit mon baiser comme si elle attendait ce moment autant que moi. Mais ma Morrigane est bien vite revenue sous sa carapace habituelle en me repoussant. « Je… Hayden tu n’aurais pas du. » « Morrigane… Dis-moi que tu n’en as pas envie. Dis-le moi.i» Son regard croisa le mien, sa main toucha mon torse alors sans l’ombre d’un doute elle m’embrassa. Ma Morrigane, ma douce et incroyable Morrigane.
Penser à elle me fit sourire alors que je continuais de dévisager l’autre élève dont l’accent français ne m’avait pas échappé. J’étais un rêveur, une sorte d’idéaliste du plaisir de vivre, je n’étais du genre à rester des mois et des mois avec quelqu’un. Ma plus longue relation était celle que j’entretenais avec Eléanore. Nous étions amis depuis Poudlard et depuis ce moment là nous avions toujours été clair l’un avec l’autre. Amitié améliorée voilà comment nous appelions notre amitié, notre relation. Ce que j’aimais avec Eléa c’est qu’il n’y avait aucun engagement, aucun problème d’ego ou d’orgueil. Elle était mon amie et nous savions très bien l’un et l’autre que cette relation ne mènerait jamais à autre chose. Le retour à la réalité après cette petite balade en rêve fut plus brutal que d’habitude. Lorsque mes yeux croisèrent les siens une vague d’inimitié me submergea allié à un désagréable goût acide dans la bouche. A première vue cette fille me révulsait, le mensonge, la mauvaise foi et l’arrogance étaient des choses que j’avais bien du mal à supporter et elle semblait être pétrie de tous cela. La mâchoire serrée je parvins à dire quelques mots de plus toujours emprunt de colère. « Pff maudits français ! Toujours à penser qu’ils sont plus importants que les autres ! » A grand renfort de marmonnement continuant à invectiver cette poupée blonde, je ramassais la pile de bouquins qu’elle avait envoyé valser sans ménagement. Avec un soupir contraint je me remis sur mes pieds puis sans un autre regard pour cette fille j’avançais de quelques pas avant de rencontrer mon binome de DCFM. « Hey Clay, salut !!! Comment vas-tu ? » Je fis passer mes livres dans mon bras gauche puis je lui serrais la main avec amitié. « Pas mal et toi ? » En entendant sa question j’eus un sourire forcé qui crispa ma mâchoire et me donna l’air agacé. « Tout allait bien enfin jusqu’à ce que cette fille me rentre dedans » Mon regard était de nouveau sur elle, sur sa façon de ramasser ses propres affaires et d’être toujours froide et glacée. « Quelle fille ? » « Celle-là avec son air revêche et supérieur » Du menton j’indiquais la direction dans laquelle regarder pour apercevoir la française. « Ah ok, celle avec les beaux yeux qui te fusillent à l’instant même » « Exactement, enfin jolis yeux, faut pas pousser non plus » Mon front plissa lorsque je fis semblant de ne pas la trouver jolie. Après tout, à bien la regarder elle n’était pas aussi vilaine que mon esprit furieux voulait bien me le faire croire. Enfin pour le moment, je n’arrivais pas à être objectif car sa façon d’être, de me dévisager me mettait mal à l’aise et me crispait.
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Re: Le dernier bastion de la sagesse? Vraiment?
Sam 11 Déc 2010 - 22:09
Il venait de me qualifier de mangeuse de grenouilles? Il venait vraiment d’insulter mes origines françaises en ressortant un cliché vieux comme le monde? Et en plus, Monsieur venait de me faire une remontrance sur ma façon de me conduire? D’accord, je n’étais pas dans mon pays, cela est un fait et je n’avais probablement rien à dire. Mais ce n’était pas non plus une raison pour…ça y est. J’étais déjà énervée. Le rouge venait de me monter aux joues, tant et si bien qu’à présent j’étais en train de piquer un fard. Je me plantai face à lui, droite et altière, furibonde. Ce gars devait faire partie de cette horde de junkies idiots qui peuplaient l’école. un de plus parmi tant d’autres. Mon regard d’acier vint se river dans ses prunelles sombres, mes mèches brunes et éparses dansant autour de mon visage en cœur. Bon. D’accord. J’admettais avoir un peu dépassé les bornes. Il ne méritait sans doute pas que je lui parle sur ce ton. D’abord, je ne comprenais pas pourquoi j’avais soudainement pété les plombs. Sans doute était-ce parce que je n’étais pas vraiment de bonne humeur. La conversation que je venais d’avoir avec ma mère me préoccupait toujours autant, tout comme le mensonge éhonté que je faisais à chaque fois en affirmant haut et fort que tout allait bien. Une moue soucieuse apparut sur mes lèvres rosées, tandis que mes sourcils se fronçaient de contrariété. Mes yeux clairs scrutaient le visage du jeune anglais, emplis de confusion. Que devais-je faire à présent? M’excuser? Certainement pas. Même si la politesse l’exigeait, j’étais bien trop fière pour ce faire. Et quitte à rester digne, je préférais passer pour impolie. Et si mon interlocuteur savait lire les yeux, il y verrait les mots d’excuses tant attendus, mais que je ne prononcerai pas.
De toute manière, je ne me suis jamais excusée d’avoir bousculé Etienne. Cela peut paraître un brin ridicule de qualifier les choses ainsi, mais cette bousculade dans le restaurant de mes grands-parents maternels avaient changé ma vie. Si je ne m’étais pas fait remarquer dès le premier jour, probablement ne m’aurait-il jamais remarquée. Et s’il ne m’avait jamais remarquée, peut-être que nous n’aurions pas été à ce bal de village ensemble, peut-être qu’on n’aurait pas bu, et peut-être que je n’aurais pas fini dans ses bras. Sans Etienne, Jules ne serait sans doute même pas là à l’heure qu’il est. Mais je ne pouvais pas savoir. J’étais certes extra-lucide, mais je n’ai jamais pu présager l’arrivée de mon fils dans ma vie. La vie était capable de me réserver quelques imprévus, fort heureusement d’ailleurs, cela ne m’amuserait plus à long terme si je savais tout à l’avance. Je crois qu’en fait ces fichues visions n’arrivaient que quand quelque chose de grave était sur le point de se produire et non pas pour les petites choses insignifiantes de la vie quotidienne. Voilà pourquoi peut-être pourquoi je n’avais pu prévoir que l’anglais allait me bousculer, sinon sans nul doute aurais-je empêché que cela ne se produisent. Les choses avaient beau être écrites sitôt la naissance, à mon sens nous étions libres d’en changer le cours. C’est un autre schéma qui se redessine, au gré des choix que nous faisions. Un évènement substitué à un autre, ni plus, ni moins. Et maintenant qu’il était entré d’une façon ou d’une autre dans ma vie en ce moment était en train de se dessiner dans mon cœur une place qui lui était propre. Comment je le savais? L’intuition, sans nul doute. Je croisais tous les jours des dizaines de personnes sans jamais y faire attention, même si elles venaient me bousculer dans les couloirs. Je les oubliais sitôt qu’elles s’étaient excusées. Elles reprenaient leur chemin, et moi le mien. Mais l’anglais m’avait déjà marquée, à sa façon. Je ne parlais pas des bleus qui allaient résulter de notre collision. C’était bien plus que cela. Malgré qu’il m’ait insultée, il émanait de lui un certain magnétisme que je ne pouvais ignorer. L’impression qu’on s’attirait comme des aimants.
Mais je n’eus pas le temps de m’appesantir davantage sur ce mystère, il avait de nouveau attaqué, émergeant brusquement de sa rêverie diurne. Dire qu’un instant j’avais pensé à être plus ou moins sympathique avec lui…Nous venions de faire un sacré pas en arrière. « Pff maudits français ! Toujours à penser qu’ils sont plus importants que les autres ! » Mais je suis importante! Avais-je envie de m’insurger, lèvres entrouvertes sous le choc. Dis donc l’anglais, il n’était pas plus courtois que je l’étais. Je venais de renoncer à trouver des personnes sympathiques dans cette foutue école. Je m’étais promise de me sociabiliser, d’aller vers les gens, mais à dire vrai, je n’en avais plus aucune envie. Je préférais rester seule plutôt que de m’encombrer avec des poignées d’abrutis. Et puisque j’étais vouée à passer un an ici, avec ce genre de personnes, je n’avais pas d’autre choix à part m’en accommoder. Prendre sur moi pour ne pas agresser le premier venu quand bien même il m’énerverait prodigieusement. Et si, d’aventure, ils venaient à me taxer de mangeuse de grenouilles ou que sais-je du même acabit, je resterai bien sagement où je suis sans répondre parce que cela n’en valait pas la peine. La tête haute, l’air clairement supérieur marqué sur mon visage, je décidai alors de l’ignorer. De ne pas me formaliser de sa remarque désobligeante, qui n’avait été qu’un coup d’épée dans l’eau. Autrement dit, inefficace. Apparemment, il choisit d’adopter la même politique, puisqu’il m’ignora royalement, pour aller parler à un type dont j’ignorais le prénom. Je soupirai, avant de prospecter à nouveau parmi les rayons, tout en tendant légèrement l’oreille pour tenter d’entendre leur conversation. Ecouter aux portes n’était certes pas très poli, mais quitte à surenchérir dans l’impolitesse, nous n’étions plus à ça près. Alors comme ça, Monsieur le Brittish me trouvait revêche et supérieure? Je refermai le livre d’un geste rapide et agacé, pour le remettre à sa place peu après. Je fis un pas supplémentaire, quand le bout de ma chaussure effleura un morceau de parchemin. Je me penchai pour le ramasser, ainsi je pus voir que cette écriture n’était pas la mienne. Probablement ce parchemin appartenait-il à l’autre clampin, là bas. Agacée, je ravalai ma fierté pour lui tapoter sur l’épaule. Non pas pour m’excuser, ou que sais-je du genre. Mais pour lui rendre son cours. « Dis, Monsieur-je-mange-des-œufs-et-du-bacon-au-petit-déjeuner, tu n’aurais pas fait tomber ça par hasard? » Je lui tendis le morceau de parchemin, qui portait apparemment quelques notes sur l’usage de l’essence de Belladone dans les potions. « ça ne repousse pas, tu sais. » Je ne pouvais m’empêcher de me montrer un poil arrogante, un tantinet agressive. Mais je lui ai rendu son devoir, cela partait d’une bonne attention. Je lui décochai un sourire étincelant et mielleux, avant de lui asséner le coup final. « Et j’espère que tu ne comptes pas rendre ce truc au prof, tout de même? » je jetai un coup d’œil rapidement à ce qu’il avait écrit, ne pouvant m’empêcher de lire sa copie. Loin de moi l’idée de tricher, j’étais excellente dans toutes les matières. J’avais encore moins l’idée de pointer du doigt ses fautes d’orthographe ou de syntaxe, ne connaissant pas assez bien la langue anglaise. « En fait…Ouais, il aurait mieux valu que tu le perdes, ton devoir. Ne serait-ce que pour rendre quelque chose de mieux, tu vois. Je doute que le professeur Cunningham cautionne des informations inexactes. Enfin, je dis ça…Mais c’est pas pour que tu te fasses saquer, hein. » Tu parles. Je désignai une ligne au hasard dans le texte. Apparemment, il était question d’une dissertation sur le Polynectar. « Les effets du Polynectar s’estompent certes au bout d’une heure mais on peut en reprendre indéfiniment. Il est d’ailleurs conseillé d’en prendre une nouvelle dose AVANT que les effets ne commencent à s’estomper. Et tu as oublié de préciser que le Polynectar ne fonctionne que pour les transformations humaines, ce qui est à mon sens une donnée importante. » Si encore je l’avais dit de façon tout à fait sympathique, sans nul doute que mes remarques seraient mieux passées. Mais à la place, j’affichais toujours ce sourire supérieur, cet air de Mademoiselle-Je-Sais-Tout qui au fil des années était devenu ma marque de fabrique.
HJ: Désolée chou, ce n'est pas top non plus :snif:
De toute manière, je ne me suis jamais excusée d’avoir bousculé Etienne. Cela peut paraître un brin ridicule de qualifier les choses ainsi, mais cette bousculade dans le restaurant de mes grands-parents maternels avaient changé ma vie. Si je ne m’étais pas fait remarquer dès le premier jour, probablement ne m’aurait-il jamais remarquée. Et s’il ne m’avait jamais remarquée, peut-être que nous n’aurions pas été à ce bal de village ensemble, peut-être qu’on n’aurait pas bu, et peut-être que je n’aurais pas fini dans ses bras. Sans Etienne, Jules ne serait sans doute même pas là à l’heure qu’il est. Mais je ne pouvais pas savoir. J’étais certes extra-lucide, mais je n’ai jamais pu présager l’arrivée de mon fils dans ma vie. La vie était capable de me réserver quelques imprévus, fort heureusement d’ailleurs, cela ne m’amuserait plus à long terme si je savais tout à l’avance. Je crois qu’en fait ces fichues visions n’arrivaient que quand quelque chose de grave était sur le point de se produire et non pas pour les petites choses insignifiantes de la vie quotidienne. Voilà pourquoi peut-être pourquoi je n’avais pu prévoir que l’anglais allait me bousculer, sinon sans nul doute aurais-je empêché que cela ne se produisent. Les choses avaient beau être écrites sitôt la naissance, à mon sens nous étions libres d’en changer le cours. C’est un autre schéma qui se redessine, au gré des choix que nous faisions. Un évènement substitué à un autre, ni plus, ni moins. Et maintenant qu’il était entré d’une façon ou d’une autre dans ma vie en ce moment était en train de se dessiner dans mon cœur une place qui lui était propre. Comment je le savais? L’intuition, sans nul doute. Je croisais tous les jours des dizaines de personnes sans jamais y faire attention, même si elles venaient me bousculer dans les couloirs. Je les oubliais sitôt qu’elles s’étaient excusées. Elles reprenaient leur chemin, et moi le mien. Mais l’anglais m’avait déjà marquée, à sa façon. Je ne parlais pas des bleus qui allaient résulter de notre collision. C’était bien plus que cela. Malgré qu’il m’ait insultée, il émanait de lui un certain magnétisme que je ne pouvais ignorer. L’impression qu’on s’attirait comme des aimants.
Mais je n’eus pas le temps de m’appesantir davantage sur ce mystère, il avait de nouveau attaqué, émergeant brusquement de sa rêverie diurne. Dire qu’un instant j’avais pensé à être plus ou moins sympathique avec lui…Nous venions de faire un sacré pas en arrière. « Pff maudits français ! Toujours à penser qu’ils sont plus importants que les autres ! » Mais je suis importante! Avais-je envie de m’insurger, lèvres entrouvertes sous le choc. Dis donc l’anglais, il n’était pas plus courtois que je l’étais. Je venais de renoncer à trouver des personnes sympathiques dans cette foutue école. Je m’étais promise de me sociabiliser, d’aller vers les gens, mais à dire vrai, je n’en avais plus aucune envie. Je préférais rester seule plutôt que de m’encombrer avec des poignées d’abrutis. Et puisque j’étais vouée à passer un an ici, avec ce genre de personnes, je n’avais pas d’autre choix à part m’en accommoder. Prendre sur moi pour ne pas agresser le premier venu quand bien même il m’énerverait prodigieusement. Et si, d’aventure, ils venaient à me taxer de mangeuse de grenouilles ou que sais-je du même acabit, je resterai bien sagement où je suis sans répondre parce que cela n’en valait pas la peine. La tête haute, l’air clairement supérieur marqué sur mon visage, je décidai alors de l’ignorer. De ne pas me formaliser de sa remarque désobligeante, qui n’avait été qu’un coup d’épée dans l’eau. Autrement dit, inefficace. Apparemment, il choisit d’adopter la même politique, puisqu’il m’ignora royalement, pour aller parler à un type dont j’ignorais le prénom. Je soupirai, avant de prospecter à nouveau parmi les rayons, tout en tendant légèrement l’oreille pour tenter d’entendre leur conversation. Ecouter aux portes n’était certes pas très poli, mais quitte à surenchérir dans l’impolitesse, nous n’étions plus à ça près. Alors comme ça, Monsieur le Brittish me trouvait revêche et supérieure? Je refermai le livre d’un geste rapide et agacé, pour le remettre à sa place peu après. Je fis un pas supplémentaire, quand le bout de ma chaussure effleura un morceau de parchemin. Je me penchai pour le ramasser, ainsi je pus voir que cette écriture n’était pas la mienne. Probablement ce parchemin appartenait-il à l’autre clampin, là bas. Agacée, je ravalai ma fierté pour lui tapoter sur l’épaule. Non pas pour m’excuser, ou que sais-je du genre. Mais pour lui rendre son cours. « Dis, Monsieur-je-mange-des-œufs-et-du-bacon-au-petit-déjeuner, tu n’aurais pas fait tomber ça par hasard? » Je lui tendis le morceau de parchemin, qui portait apparemment quelques notes sur l’usage de l’essence de Belladone dans les potions. « ça ne repousse pas, tu sais. » Je ne pouvais m’empêcher de me montrer un poil arrogante, un tantinet agressive. Mais je lui ai rendu son devoir, cela partait d’une bonne attention. Je lui décochai un sourire étincelant et mielleux, avant de lui asséner le coup final. « Et j’espère que tu ne comptes pas rendre ce truc au prof, tout de même? » je jetai un coup d’œil rapidement à ce qu’il avait écrit, ne pouvant m’empêcher de lire sa copie. Loin de moi l’idée de tricher, j’étais excellente dans toutes les matières. J’avais encore moins l’idée de pointer du doigt ses fautes d’orthographe ou de syntaxe, ne connaissant pas assez bien la langue anglaise. « En fait…Ouais, il aurait mieux valu que tu le perdes, ton devoir. Ne serait-ce que pour rendre quelque chose de mieux, tu vois. Je doute que le professeur Cunningham cautionne des informations inexactes. Enfin, je dis ça…Mais c’est pas pour que tu te fasses saquer, hein. » Tu parles. Je désignai une ligne au hasard dans le texte. Apparemment, il était question d’une dissertation sur le Polynectar. « Les effets du Polynectar s’estompent certes au bout d’une heure mais on peut en reprendre indéfiniment. Il est d’ailleurs conseillé d’en prendre une nouvelle dose AVANT que les effets ne commencent à s’estomper. Et tu as oublié de préciser que le Polynectar ne fonctionne que pour les transformations humaines, ce qui est à mon sens une donnée importante. » Si encore je l’avais dit de façon tout à fait sympathique, sans nul doute que mes remarques seraient mieux passées. Mais à la place, j’affichais toujours ce sourire supérieur, cet air de Mademoiselle-Je-Sais-Tout qui au fil des années était devenu ma marque de fabrique.
HJ: Désolée chou, ce n'est pas top non plus :snif:
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