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There's something you should know. | PV
Sam 13 Nov 2010 - 15:26
" She won't make a sound. Alone in this fight with herself and the fears whispering if she stands she'll fall down. She wants to be found. The only way out is through everything she's running from wants to give up and lie down. "
Il n'y avait aucune étoile dans le ciel ce soir là et moi qui les connaissait si bien, qui les contemplait avec une étrange fascination, moi, j'aurais aimé les voir encore une fois ce soir là. Hungcalf était calme et silencieux, pas de fête ce soir, en tout cas pas pour moi, plus depuis un certain temps il me semble ! Je n'ai pas besoin d'oublier, de noyer mes regrets dans l'alcool. J'avais besoin de garder le contrôle de moi même, j'ai besoin de revenir sur terre pour un moment. Je m'étais depuis longtemps écarté du chemin qui devait être le mien, le chemin de fille normale, de femme moldue bien rangée. Mais ce n'était pas pour autant que je ne pouvais pas devenir quelque peu fréquentable. Il est vrai que j'ai perdu beaucoup d'amis à cause de moi même, la faute à ma connerie. Contemplant le ciel, le vide de ce noir soir d'automne, tout le monde devait être à Norwich ou chez eux, ou sans doute pour la plupart, à des fêtes. Mais pas moi, qui aurait cru que je ne sortirais pas un samedi soir ? Personne, il me semble ! C'était pour ça que j'étais partie en Russie quelques temps, pour remettre mes idées en place, pour m'éloigner de tout ce monde. J'avais toujours cette répugnance à utiliser la magie, cette horreur de ne pas être comme les autres : n-o-r-m-a-l-e !
L'air d'automne dans le parc était glacée et me faisait frissonner. Je rentrais alors dans le hall d'entrée, c'était vide là aussi. Hungcalf semblait tellement différent quand il n'y a personne. Pas de bruit. Pas de chuchotements. Pas de cris. Pas de rires. Chut. Ecoutez, vous entendez ce silence ? Oui, c'est tellement reposant. Chut, pas de bruit, laissez vos yeux se fermer et profiter de ce silence qui ne durera pas. Et puis un gros bruit. Énorme. Exaspérant. Ce bruit là venait des escaliers, je me retournais avec exaspérante. Qui venait donc de briser mon silence ? Il était assis sur les marches des escaliers. Je ne pouvais voir son visage... Tiens, quelqu'un qui était resté aussi à Hungcalf ! D'habitude il n'y avait personne, personne pour me déranger.
"Qu'est ce que tu fais là ?"
L'agacement pouvait se lire dans ma voie. Je haïssais la façon dont tout le monde pouvait lire dans mes sentiments, dans mon visage. Je n'étais pas comme certains qui arrivait à cacher leurs émotions et tout le reste. Moi, j'allais devant tout cela, je suis un véritable volcan d'émotions, à telle point que parfois j'effraie les gens. Et soudain, l'inconnu releva le visage. C'était lui. Luke. Le garçon qui m'obsède. Je ne lui ait jamais parlé à vrai dire. Savoir que j'en ai eu l'occasion me bouffe. C'est vrai, ça m'horripile de ne pas lui parler. Sentir son odeur. Rien que le son de sa voie. Ça me ronge au plus profond de mon être, ce désir se répandant en moi comme du poison dans mes veines. Et voila comment cette chose qui devrait etre si simple et belle devient une maladie incurable. Une obsession, un truc de fou. Au fond, je dois être folle, complètement tarée, bien amochée. J'ai juste croisé son regard quelques instants et tout c'est installé en moi, incinueusement, comme une maladie sournoise. Luke m'observe quelques instants, me reconnait-il ? Sait-il sentit observer ? Sait-il que c'est moi qui le suit parfois, qui connait ses habitudes comme si c'était les miennes ? J'en doute. Je me suis souvent dit qu'il faudrait que j'arrête tout ce petit manège mais je n'ai jamais réussi à le faire. Son regard me transperce et me glace sur place.
- Oh. Je croyais être seule à rester seule un samedi soir.
Un petit rire nerveux s’échappa de mes lèvres pincées. Je ne savais même pas si il savait qui je suis, comment je m’appelle. Peut-être ne m'a-t-il jamais vu le regarder, le suivre.... Je ne sais pas. Je n'arrive pas à penser comme je le veux, je suis juste figé sur place !
L'air d'automne dans le parc était glacée et me faisait frissonner. Je rentrais alors dans le hall d'entrée, c'était vide là aussi. Hungcalf semblait tellement différent quand il n'y a personne. Pas de bruit. Pas de chuchotements. Pas de cris. Pas de rires. Chut. Ecoutez, vous entendez ce silence ? Oui, c'est tellement reposant. Chut, pas de bruit, laissez vos yeux se fermer et profiter de ce silence qui ne durera pas. Et puis un gros bruit. Énorme. Exaspérant. Ce bruit là venait des escaliers, je me retournais avec exaspérante. Qui venait donc de briser mon silence ? Il était assis sur les marches des escaliers. Je ne pouvais voir son visage... Tiens, quelqu'un qui était resté aussi à Hungcalf ! D'habitude il n'y avait personne, personne pour me déranger.
"Qu'est ce que tu fais là ?"
L'agacement pouvait se lire dans ma voie. Je haïssais la façon dont tout le monde pouvait lire dans mes sentiments, dans mon visage. Je n'étais pas comme certains qui arrivait à cacher leurs émotions et tout le reste. Moi, j'allais devant tout cela, je suis un véritable volcan d'émotions, à telle point que parfois j'effraie les gens. Et soudain, l'inconnu releva le visage. C'était lui. Luke. Le garçon qui m'obsède. Je ne lui ait jamais parlé à vrai dire. Savoir que j'en ai eu l'occasion me bouffe. C'est vrai, ça m'horripile de ne pas lui parler. Sentir son odeur. Rien que le son de sa voie. Ça me ronge au plus profond de mon être, ce désir se répandant en moi comme du poison dans mes veines. Et voila comment cette chose qui devrait etre si simple et belle devient une maladie incurable. Une obsession, un truc de fou. Au fond, je dois être folle, complètement tarée, bien amochée. J'ai juste croisé son regard quelques instants et tout c'est installé en moi, incinueusement, comme une maladie sournoise. Luke m'observe quelques instants, me reconnait-il ? Sait-il sentit observer ? Sait-il que c'est moi qui le suit parfois, qui connait ses habitudes comme si c'était les miennes ? J'en doute. Je me suis souvent dit qu'il faudrait que j'arrête tout ce petit manège mais je n'ai jamais réussi à le faire. Son regard me transperce et me glace sur place.
- Oh. Je croyais être seule à rester seule un samedi soir.
Un petit rire nerveux s’échappa de mes lèvres pincées. Je ne savais même pas si il savait qui je suis, comment je m’appelle. Peut-être ne m'a-t-il jamais vu le regarder, le suivre.... Je ne sais pas. Je n'arrive pas à penser comme je le veux, je suis juste figé sur place !
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Re: There's something you should know. | PV
Dim 5 Déc 2010 - 11:32
Le temps était si vite passé depuis mon arrivée à Hungcalf, depuis cet été affreux où j’avais perdu l’un des êtres les plus chers à mon cœur : ma mère. Avant même l’obtention de mes ASPICS j’avais toujours voulu venir dans cette université comme mes oncles, mes tantes et ma mère l’avaient fait avant moi. Je me souvenais encore des histoires que mes oncles laissaient parfois échappés lorsqu’ils avaient un peu bu les soirs de fêtes ou lors des 3èmes mi temps de rugby ou de quidditch. Ces histoires étaient remplies d’alcool, de filles, de défis, de bêtises en tout genre, d’excès. Cela ne plaisait pas à ma petite maman et à chaque fois elle rappelait à l’ordre mes oncles seulement j’étais un rapide et je comprenais très vite les sous-entendus. Aussi, plus je grandissais plus Hungcalf devenait pour moi comme ma terre promise, comme un but à atteindre. Maintenant que j’étais là je n’arrivais toujours pas à en revenir. C’était bien plus que je n’avais espéré ou même imaginé. Des rencontres j’en avais fait des tas et des tas depuis mon arrivée et j’avais surtout eu la chance de retrouver des amis de longues dates qui me faisaient du bien, qui m’avaient terriblement manqués.
Pourquoi étais-je à Hungcalf déjà, ici en cet instant même ? Ah oui… je venais de me faire posée un lapin par une fille. Est-ce que je ressentais de l’amertume par rapport à ça ? Non, vraiment pas, j’avais besoin de voir une amie, j’avais besoin de tendresse mais voilà j’étais arrivé en retard et la demoiselle avait du en avoir assez de m’attendre. A dire vrai je n’étais pas du genre à me formaliser pour ça. J’étais libre et mes amies aussi. C’était agréable de pouvoir passer du temps avec des femmes qui de près ou de loin me faisaient oublier mon chagrin, mon amertume, mes angoisses. J’adorais le risque, l’adrénaline, le danger et comme à mon habitude lorsqu’il n’y avait personne en vue dans alentours au lieu de descendre les escaliers comme tout le monde j’utilisais la rampe pour arriver au pied des escaliers. A l’aide d’un sort adéquat je mis à glisser sur la rampe sentant l’accélération de mon corps et l’aire fouettant mes cheveux. Dans un petit saut périlleux je me réceptionnais dans un bruit fracassant sur le sol de pierre. Avec un fierté je levais mes bras au ciel en signe de victoire ! J’étais fier de ma connerie et ce n’est qu’en me remettant en marche que je compris que ma cheville droite en avait pris un coup. J’allais devoir réparer les dégâts moi-même, à cloche pied je me rapprochais des marches et m’y installais. C’est là que je regrettais amèrement de ne pas avoir bien écouté ma mère lorsqu’elle m’apprenait les sorts élémentaires de guérison car je ne me voyais pas vraiment me guérir seul pour le moment. Soudain sortie de je ne sais où j’entendis une voix m’interpeller de façon un peu revêche comme si je venais de briser sa quiétude et sa solitude. C’était une fille, elle semblait plus qu’agacée de me découvrir là.
-"Qu'est ce que tu fais là ?"
Un peu étonné et même plutôt surpris, je restais sans voix quelques secondes la regardant de bas en haut la détaillant essayant tant bien que mal de savoir si je l’avais déjà aperçu.
« Je suis venu parce que j’en avais envie, parce que je voulais voir quelqu’un… »
Je lui adressais un regard un peu suspicieux. C’est fou ce visage me disait quelque chose. Cette fille ne m’était pas inconnue mais je n’arrivais pas à me rappeler d’un prénom ou d’un endroit où je l’ai vu. Elle était tout simplement magnifique, je sentais mon regard transpercer sa peau et c’est là que j’ai vu son visage s’ouvrir, se décrisper comme si elle me connaissait, comme si elle m’avait toujours attendu. C’était assez étrange de voir quelqu’un vous reconnaître et d’être soi-même incapable de le faire. Subitement elle parla avec rapidité comme si les mots lui brûlaient les lèvres.
- "Oh. Je croyais être seule à rester seule un samedi soir."
La jolie blonde était nerveuse, presque tétanisée. Elle essaya de me faire un sourire mais cela ressemblait plus à un petit rictus tellement ses lèvres étaient pincées par la nervosité. Jamais je n'avais fait cet effet à quelqu'un. Je me demandais vraiment ce que j'avais bien pu lui faire pour qu'elle se comporte comme ça.
« Oui c’est la question que je me posais d’ailleurs. Comment ça se fait que tu sois ici un samedi soir. Elles sont plutôt rares les jolies filles à rester cloitrer à Hung. »
Doucement je lui adressais un sourire bienveillant, après tout elle semblait être sympathique et puis je n’avais plus rien de prévu ce soir puisque ma soirée était tombée à l’eau. Bien sur j'aurais pu aller au Pony ou au Vamp mais la demoiselle qui était là me semblait tout aussi voir même bien plus intéressante que de boire un verre.
Pourquoi étais-je à Hungcalf déjà, ici en cet instant même ? Ah oui… je venais de me faire posée un lapin par une fille. Est-ce que je ressentais de l’amertume par rapport à ça ? Non, vraiment pas, j’avais besoin de voir une amie, j’avais besoin de tendresse mais voilà j’étais arrivé en retard et la demoiselle avait du en avoir assez de m’attendre. A dire vrai je n’étais pas du genre à me formaliser pour ça. J’étais libre et mes amies aussi. C’était agréable de pouvoir passer du temps avec des femmes qui de près ou de loin me faisaient oublier mon chagrin, mon amertume, mes angoisses. J’adorais le risque, l’adrénaline, le danger et comme à mon habitude lorsqu’il n’y avait personne en vue dans alentours au lieu de descendre les escaliers comme tout le monde j’utilisais la rampe pour arriver au pied des escaliers. A l’aide d’un sort adéquat je mis à glisser sur la rampe sentant l’accélération de mon corps et l’aire fouettant mes cheveux. Dans un petit saut périlleux je me réceptionnais dans un bruit fracassant sur le sol de pierre. Avec un fierté je levais mes bras au ciel en signe de victoire ! J’étais fier de ma connerie et ce n’est qu’en me remettant en marche que je compris que ma cheville droite en avait pris un coup. J’allais devoir réparer les dégâts moi-même, à cloche pied je me rapprochais des marches et m’y installais. C’est là que je regrettais amèrement de ne pas avoir bien écouté ma mère lorsqu’elle m’apprenait les sorts élémentaires de guérison car je ne me voyais pas vraiment me guérir seul pour le moment. Soudain sortie de je ne sais où j’entendis une voix m’interpeller de façon un peu revêche comme si je venais de briser sa quiétude et sa solitude. C’était une fille, elle semblait plus qu’agacée de me découvrir là.
-"Qu'est ce que tu fais là ?"
Un peu étonné et même plutôt surpris, je restais sans voix quelques secondes la regardant de bas en haut la détaillant essayant tant bien que mal de savoir si je l’avais déjà aperçu.
« Je suis venu parce que j’en avais envie, parce que je voulais voir quelqu’un… »
Je lui adressais un regard un peu suspicieux. C’est fou ce visage me disait quelque chose. Cette fille ne m’était pas inconnue mais je n’arrivais pas à me rappeler d’un prénom ou d’un endroit où je l’ai vu. Elle était tout simplement magnifique, je sentais mon regard transpercer sa peau et c’est là que j’ai vu son visage s’ouvrir, se décrisper comme si elle me connaissait, comme si elle m’avait toujours attendu. C’était assez étrange de voir quelqu’un vous reconnaître et d’être soi-même incapable de le faire. Subitement elle parla avec rapidité comme si les mots lui brûlaient les lèvres.
- "Oh. Je croyais être seule à rester seule un samedi soir."
La jolie blonde était nerveuse, presque tétanisée. Elle essaya de me faire un sourire mais cela ressemblait plus à un petit rictus tellement ses lèvres étaient pincées par la nervosité. Jamais je n'avais fait cet effet à quelqu'un. Je me demandais vraiment ce que j'avais bien pu lui faire pour qu'elle se comporte comme ça.
« Oui c’est la question que je me posais d’ailleurs. Comment ça se fait que tu sois ici un samedi soir. Elles sont plutôt rares les jolies filles à rester cloitrer à Hung. »
Doucement je lui adressais un sourire bienveillant, après tout elle semblait être sympathique et puis je n’avais plus rien de prévu ce soir puisque ma soirée était tombée à l’eau. Bien sur j'aurais pu aller au Pony ou au Vamp mais la demoiselle qui était là me semblait tout aussi voir même bien plus intéressante que de boire un verre.