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do something. i can't feel alive anymore.
Ven 24 Déc 2010 - 16:30
I know that they say
That somethings are better left unsaid
It wasn't like you only talked to him and you know it
All of these things people told me
Keep messing with my head
You should've picked honesty
Then you may not have blown it
That somethings are better left unsaid
It wasn't like you only talked to him and you know it
All of these things people told me
Keep messing with my head
You should've picked honesty
Then you may not have blown it
J’ai comme une envie de pleurer, comme une envie de mourir. Dernière soirée avant les vacances de Noel. Cette année, un petit original avait décidé de squatter la piscine municipale pour sa rave party. Imaginez : une eau bleue lagon chauffée, tous en maillot de bain, des bouteilles d’alcool éparpillées de partout. J’étais alors vêtue d’un bikini de couleur bleu électrique, assise au bord du bassin pour bons nageurs, accompagnée d’un charmant jeune homme, un gin tonic à la main. Je riais, un grand sourire aux lèvres, un peu éméchée, suite à une anecdote amusante qu’il venait de me raconter. Ce que je n’aurais pas fait d’habitude, mais l’alcool avait pour don de m’adoucir. Je me concentrais avec peine sur sa bouche, que je rêvais d’embrasser, ce que je ne tarda pas à faire. Alors collée à lui, contre son torse, dans un baiser qui avait l’air de le satisfaire, nous tombâmes tous les deux dans la piscine. Je sentis que le poids de mon corps luttait violemment contre l’eau, qu’il ne voulait pas s’enfoncer. Je me débattis comme je pouvais, jusqu’à ce que l’on m’agrippe le bras et qu’on me tire hors de l’eau. Je savais nager, là n’était pas la question, mais les pilules d’ecstasy que j’avais prises juste avant avaient réveillé mon corps. Les pupilles dilatées, je vis alors qu’on se penchait sur moi en riant, en m’arrosant de bière. Je pris un fou rire à mon tour et me redressa, attrapant un autre verre au passage, un grand sourire aux lèvres qui ne me quitta plus. Les derniers jours avant que je rentre dans ma petite maison, sur la colline de Notting Hill…avant que je ne rencontre mon petit frère, alors nourrisson. Je m’étais rendue compte que j’étais tombée enceinte à quelques semaines d’écart avec ma mère. Moi aussi j’aurais dû avoir un bébé, l’amener, le choyer et surtout l’aimer…mais je me sentais incapable de tout. Je n’étais pas prête. Tomber enceinte avait crée des monstres, des souffrances, des cauchemars. Je me sentais perdue, vidée et je noyais comme d’habitude mon désespoir, mon ignorance dans tout ce qui pouvait me calmer. Boire, boire, m’injecter cette seringue contenant le plus de cochonneries possible…tout ça me plaisait, me faisait délirer, halluciner, je voyais des ronds, des tourbillons et mes iris enchantés ne pouvaient se détacher de tout ce qui me semblait étrange. Je m’affala dans un transat, ma coupe de champagne à la main, le garçon de tout à l’heure sur moi. Je sentis ses mains se faufiler dans mon maillot de bain, tandis que je l’embrassais le plus goulûment possible. Je ne voulais penser à rien, juste m’amuser, oublier mon échec cuisant avec Aldéric. Ma compagnie d’un soir avait l’air habile à ce jeu là. Je sentais son torse mouillé contre le mien et sans idées claires, je le mordais, le griffais, le torturais. Je riais quand il détachait ses lèvres des miennes pour quelques secondes. Puis tout d’un coup, j’en eus assez. Je n’avais plus envie et mes jambes se redressèrent. « Hé, tu fais quoi ? » me demanda-il, assez surpris par ma réaction. Je lui fis un grand sourire, dévoilant mes dents blanches. « On se verra plus tard, j’ai besoin de prendre l’air. » Je fis alors quelques pas avant d’apercevoir une longue chevelure blonde vêtue d’un superbe maillot de bain. Nell, une des rares amies que je possédais ici, à Hungcalf. Je la croisais à une période régulièrement dans la salle de bains ou dans la salle à manger quand elle passait la nuit avec Nathan. Un énième point que nous avions en commun. Nathan & moi n’avions pas fixé de règles à propos des coucheries. Quand il n’y avait personne, c’était nous deux, sinon, nous pouvions ramener autant de personnes que nous voulions. Pour en revenir à Nell, je la trouvais pour ma part très sympathique. Je m’installa alors à côté d’elle, lui faisant un petit sourire en toute amitié. Qu’elle était en beauté ce soir. Comme un ange. J’avais presque envie de la presser contre moi. Mais sur le coup, je mettais ça sur le coup de l’alcool, avec deux vodka pomme, trois gin tonic et quatre tequila sunrise, sans oublier la drogue, j’étais complètement à l’ouest. Mon cœur battait plus fort que d’habitude, comme si j’étais sur le point d’exploser. Je me leva alors et me dressa devant la belle Summerbee. « Bonsoir, Nell, je… » Et je me laissa tomber à l’eau sans avoir pu prendre le temps de finir ma phrase. J’avais besoin de fraîcheur et être étendue dans l’eau me faisait tellement du bien, en cette nuit de pleine lune, la dernière que je passerais avant de revenir à Londres. Je n‘avais pas envie, pas envie. Mes valises étaient prêtes, le nounours en peluche que j‘avais acheté à Arthur était emballé dans du papier cadeau doré. Je ne pouvais pas faire marche arrière. Je leur devais bien ça. « Arthur a hâte de rencontrer sa grande sœur. » disait ma mère dans sa dernière lettre. La dinde, la bûche au chocolat, les dragées….j’allais avoir droit à tout ça. On allait s’occuper de moi, alors que je ne le méritais pas. Je fixais le plafond, hésitant à fermer les yeux. Des gouttes jaillissaient parfois sur moi. Et là, je me disais alors doucement « Pourquoi ne te laisses tu pas couler, Prudence ? A qui vas-tu manquer ? Qui te regretteras ? Tu ne fais que le mal autour de toi. » Et ces paroles furent comme un choc électrique. J’avais envie de pleurer. J’agrippa mon bras au bord de la piscine, du mascara coulant sur mes joues. Je me sentais plus seule que jamais, entourée de ceux qui avaient hâte de fêter Noel, hâte de retrouver ceux qu’ils aimaient. Je n’avais même pas l’impression d’aimer mes parents. Et pourtant. Mais que m’arrivait-il ? Pourquoi la méchante Prudence, la briseuse de couples se remettait en question ? Que m’arrivait-il, bon sang ? Sans que personne ne le remarque, bien trop occupés à boire du champagne, je m’assis alors à côté de Nell et sans pouvoir me contrôler, fondis en larmes dans ses bras. J’avais honte d’agir ainsi, de me trouver si désespérée. J’espérais qu’elle mettrait ça sur le compte de l’alcool. « Je me sens si seule, Nell…j’en ai marre…marre de tout… » dis-je à travers mes larmes, à travers le maquillage qui coulait sur mon maillot de bain neuf. Je sentais la chaleur de son corps contre mes bras trempés. Je me sentais mieux, elle agissait comme un anti douleur. Ce soir, je n’avais pas le cœur à faire la fête. J’étais vulnérable. On pouvait m’abattre d’un coup d’épée. Ce soir, je n’avais pas envie d’être méchante. Mes larmes se confondaient avec les gouttes d’eau chlorées qui perlaient de mon maillot de bain. Mon cœur battait toujours aussi fort. Mal de tête. Je ne voyais plus rien, je ne sentais juste que la chair de Nell contre moi. « Je…je…suis désolée de m’abattre comme ça…c’est pas mon genre… » Je me releva alors péniblement, cette fois ci, celui qui croiserait mon visage se rendrait alors compte de mon état psychologique. Je me remis à pleurer, entre les sons d’électro qui passaient, les coupes d’alcool qui circulaient et l’eau bleue lagon si calme.
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Re: do something. i can't feel alive anymore.
Jeu 30 Déc 2010 - 15:04
And you ask me what I want this year
And I try to make this kind and clear
Just a chance that maybe we'll find better days
Cuz I don't need boxes wrapped in strings
And desire and love and empty things
Just a chance that maybe we'll find better days
And I try to make this kind and clear
Just a chance that maybe we'll find better days
Cuz I don't need boxes wrapped in strings
And desire and love and empty things
Just a chance that maybe we'll find better days
Je n'avais pas envie de bouger. Je n'avais envie de rien faire. Noël me fatiguait vraiment, toutes ses vitrines de magasins remplient de décorations immonde, tous ses cadeaux, la dinde, la bûche, les "Joyeux Noël" à tout bout de champ.... Je n'en pouvais plus ! Je haïssais ça plus que tout, j'avais envie de les étrangler. Tous. J'avais envie de m'enfermer quelque part juste pendant cette période là. Je crois qu'au fond, le pire ce sont les questions : « Tu passes Noël où ? » et alors, que répondre ? Nul part. Juste nul part. Avec personne. Comme toujours depuis des années. Je leur en veux d'être heureux, je leur en veux de passer Noël en famille alors que ma famille a volé en éclat. Je me rappelle encore des rires des voisins, des cris de mes parents, du vase jeté sur le mur. Mauvais souvenir. Les rires des voisins, les pleures de maman, l'appartement en bazar. Mauvais souvenir. Et moi, sur le pas de la porte, sous la neige, les cadeaux au feu, le sapin à la poubelle. Plus jamais, plus jamais de Noël, plus jamais de bûche, de dinde, de rires.... Mon coeur se serre en y repensant. Je n'étais qu'une enfant à l'époque, une enfant qui avait compris que plus rien ne serrait comme avant. Il n'y avait plus jamais eu de Noël, on avait fait comme si, on avait fait comme si cette journée était une parmi tant d'autres. J'avais finit par m'y habituer. J'étais entré dans leur jeux vicieux et j'avais fini par faire comme si. Comme si je n'entendais pas les rires des enfants dans les rues, comme si je ne voyais pas les visages dégoûtés des voisins quand ils nous regardaient, comme si je ne voyais pas les junkies et les prostitués dans notre quartier. Comme si tout ça n'avait plus aucune importance. L'eau qui m'éclaboussa me fit revenir à la réalité. Je suis là, assise sur une des nombreuses chaises qui entourent la piscine. Je suis à une fête, entourés de personnes que je n'ai pas forcement envie de voir. Mais il paraît qu'il faut faire comme si.
J'aime être là en vérité, je préfère être là que dans mon appartement. J'aime rigoler et prétendre que je n'ai rien d'autre en tête. Boire de l'alcool. Boire. Rire. Nager un peu. Et boire. Toujours plus. Tu dirais quoi papa si tu me voyais au milieu de tout ça aujourd'hui ? T'aurais honte je parie, t'aurais honte de moi. T'aurais honte de celle que je suis devenue, tu n'aimerais pas me voir au milieu de ces gens, au milieu de ces junkies. De ceux dont nous vivions si près quand j'étais jeune. Tu m'en voudrais j'en suis sûre papa, tu m'en voudrais de ne pas être devenue celle que tu n'as jamais put être, mais tu sais quoi papa ? Je suis comme toi papa. I'm pure shit. Tu sais quoi ? Moi aussi j'ai pas réussi, moi aussi je me déçois parfois. J'ai pas renoncé à me battre contrairement à moi. Tout autour de moi, des gens, des rires, des bouteilles d'alcool, de la drogue. J'aimerais que tu vois ça papa, juste une fois. Que tu vois à quel point je peux te décevoir encore. Soudain mon rire résonne. Rire solitaire. C'est fou comme ça fait du bien de rire, c'est fou comme tout paraît plus calme après. Certains se retournent après mon rire solitaire, je ris encore plus fort. Ils mettent ça sous le coup de l'alcool. Ils mettent toujours tout sur le compte de l'alcool. C'est toujours plus facile de mettre tout sur le compte de l'alcool et de la drogue. Ça nous donne des excuses.
« Bonsoir, Nell, je… » Devant moi se dressait Prudence Coverwright, j'avais l'habitude de la croiser quand je passais la nuit chez Nathan. Je l'aimais bien, je la trouvais sympathique bien que je ne la connaissais pas vraiment. Prudence était vraiment très jolie, elle était belle. D'une beauté brune aux lèvres rouges, une beauté qui vous envoûte, d'une beauté qui vous rassure. Beauté malsaine qui vous donne envie de vous confier à elle, pourtant je suis sûr qu'elle est toute autre. Alors que j'allais lui répondre, la jeune Grymm replongea dans l'eau à ma plus grande surprise. Dans un soupir je vidais mon champagne dans la piscine. Je devais être la plus sobre à cette fête, pour une fois me direz vous. Prudence était là à nouveau, à côté de moi. Elle fondit en larmes dans mes bras. Son beau visage était ravagée par les larmes. Je ne savais pas quoi faire. « Je me sens si seule, Nell…j’en ai marre…marre de tout… » Je suis tellement maladroite, j'ai peur de ne pas trouver les mots pour la réconforter. J'avais peur de la blesser avec des mauvais mots. « T'es pas seule, regarde, je suis là. » Ça aide ça Nell, ça aide vraiment. « Qu'est ce qui se passe Prue ? »
« Je…je…suis désolée de m’abattre comme ça…c’est pas mon genre… » Elle s'était relevé. Te caches pas Prue, ne caches pas tes larmes, ce n'est pas à cause d'elle que tu seras faible. C'est seulement si tu les retiens au fond de toi que tu seras faible. « Ça nous arriva à tous de craquer un peu tu sais. » Je me relevais à mon tour pour être à la hauteur de Prudence. Ses douces larmes reccomencèrent à tomber le long de ses joues pâles. Sa détresse la rendait encore plus belle. Comme si cette vulnérabilité explosait enfin. « Tu veux marcher un peu ? » Je soupirais une fois de plus en remarquant que certains curieux regardaient Prudence pleurer. Ça devait leur sembler si rare ! « T'occupes pas d'eux, ils sont bêtes à te fixer ainsi. » Soudain j'avais envie de rentrer chez moi, d'aller voir un ami, n'importe qui. J'avais envi que quelqu'un me fasse oublier le fait que j'allais passer Noël seule. Encore une fois...
J'aime être là en vérité, je préfère être là que dans mon appartement. J'aime rigoler et prétendre que je n'ai rien d'autre en tête. Boire de l'alcool. Boire. Rire. Nager un peu. Et boire. Toujours plus. Tu dirais quoi papa si tu me voyais au milieu de tout ça aujourd'hui ? T'aurais honte je parie, t'aurais honte de moi. T'aurais honte de celle que je suis devenue, tu n'aimerais pas me voir au milieu de ces gens, au milieu de ces junkies. De ceux dont nous vivions si près quand j'étais jeune. Tu m'en voudrais j'en suis sûre papa, tu m'en voudrais de ne pas être devenue celle que tu n'as jamais put être, mais tu sais quoi papa ? Je suis comme toi papa. I'm pure shit. Tu sais quoi ? Moi aussi j'ai pas réussi, moi aussi je me déçois parfois. J'ai pas renoncé à me battre contrairement à moi. Tout autour de moi, des gens, des rires, des bouteilles d'alcool, de la drogue. J'aimerais que tu vois ça papa, juste une fois. Que tu vois à quel point je peux te décevoir encore. Soudain mon rire résonne. Rire solitaire. C'est fou comme ça fait du bien de rire, c'est fou comme tout paraît plus calme après. Certains se retournent après mon rire solitaire, je ris encore plus fort. Ils mettent ça sous le coup de l'alcool. Ils mettent toujours tout sur le compte de l'alcool. C'est toujours plus facile de mettre tout sur le compte de l'alcool et de la drogue. Ça nous donne des excuses.
« Bonsoir, Nell, je… » Devant moi se dressait Prudence Coverwright, j'avais l'habitude de la croiser quand je passais la nuit chez Nathan. Je l'aimais bien, je la trouvais sympathique bien que je ne la connaissais pas vraiment. Prudence était vraiment très jolie, elle était belle. D'une beauté brune aux lèvres rouges, une beauté qui vous envoûte, d'une beauté qui vous rassure. Beauté malsaine qui vous donne envie de vous confier à elle, pourtant je suis sûr qu'elle est toute autre. Alors que j'allais lui répondre, la jeune Grymm replongea dans l'eau à ma plus grande surprise. Dans un soupir je vidais mon champagne dans la piscine. Je devais être la plus sobre à cette fête, pour une fois me direz vous. Prudence était là à nouveau, à côté de moi. Elle fondit en larmes dans mes bras. Son beau visage était ravagée par les larmes. Je ne savais pas quoi faire. « Je me sens si seule, Nell…j’en ai marre…marre de tout… » Je suis tellement maladroite, j'ai peur de ne pas trouver les mots pour la réconforter. J'avais peur de la blesser avec des mauvais mots. « T'es pas seule, regarde, je suis là. » Ça aide ça Nell, ça aide vraiment. « Qu'est ce qui se passe Prue ? »
« Je…je…suis désolée de m’abattre comme ça…c’est pas mon genre… » Elle s'était relevé. Te caches pas Prue, ne caches pas tes larmes, ce n'est pas à cause d'elle que tu seras faible. C'est seulement si tu les retiens au fond de toi que tu seras faible. « Ça nous arriva à tous de craquer un peu tu sais. » Je me relevais à mon tour pour être à la hauteur de Prudence. Ses douces larmes reccomencèrent à tomber le long de ses joues pâles. Sa détresse la rendait encore plus belle. Comme si cette vulnérabilité explosait enfin. « Tu veux marcher un peu ? » Je soupirais une fois de plus en remarquant que certains curieux regardaient Prudence pleurer. Ça devait leur sembler si rare ! « T'occupes pas d'eux, ils sont bêtes à te fixer ainsi. » Soudain j'avais envie de rentrer chez moi, d'aller voir un ami, n'importe qui. J'avais envi que quelqu'un me fasse oublier le fait que j'allais passer Noël seule. Encore une fois...
- InvitéInvité
Re: do something. i can't feel alive anymore.
Mar 4 Jan 2011 - 16:47
I felt for sure last night
That once we said goodbye
No one else will know these lonely dreams
No one else will know that part of me
I'm still driving away
And I'm sorry every day
That once we said goodbye
No one else will know these lonely dreams
No one else will know that part of me
I'm still driving away
And I'm sorry every day
La musique battait son plein, résonnait à fond dans mes oreilles comme un bruit sourd qu’on ne voulait plus entendre. Mes larmes, celles que je devais retenir depuis un moment, coulaient à flot le long de mes joues, mouillant ma peau sèche. J’essayais de respirer le mieux que je pouvais, perdue dans des songes, me concentrant pour pouvoir enfin tout voir et tout comprendre. Mes belles joues de couleur pêche perdaient de leur couleur pour donner lieu à un zombie, un mort-vivant. Oui, c’était ce que j’étais. Mon cœur était mort depuis longtemps, mais mon corps agissait. J’étais pourrie à l’intérieur, comme une pomme. Je l’entendais alors me parler. La belle poupée de chair contre laquelle j’étais blottie. Ses mèches cheveux tombaient sur mes épaules. Elle avait une taille de mannequin, alors que je ne dépassais pas les 1m68. Tu m’étonnais qu’elle faisait craquer mon Nathan. Je la voyais parfois au petit déjeuner et j’étudiais toujours avec attention les compagnes d’un soir de Nathan. Nell était parfaite. Nous avions quelques points communs et je n’hésitais plus à lui faire un café quand je la voyais sortir seulement de la chambre de Nathan vêtue d’un t-shirt de mon meilleur ami, ses longues jambes pâles élancées, ses cheveux soigneusement décoiffés, un petit sourire au bord des lèvres. Elle était belle, mais je la sentais comme éteinte, triste. Nell était belle, intelligente et sensuelle. Et je pleurais contre ses épaules. Je détestais tout simplement Noël. Je n’avais pas envie de revenir chez mes parents. J’avais une grosse boule dans le ventre qui refusait de partir. Et une fête n’arrangeait rien. Que faire pour retrouver le sourire et la force d’être comme j’étais, de pourrir la vie des autres comme je voulais ? Peu à peu, mon mascara coula sur mes joues. Toujours et encore la voix de Nell qui résonnait.
« T'es pas seule, regarde, je suis là. » Vraiment ? Avait-elle seulement raison ? Est-ce que quelqu’un sur cette terre était avec moi, ne me lâcherait jamais ? Je ne savais pas, rien ne me venait à l’esprit. Peut-être Nathan et encore…c’était certainement le seul garçon en qui je n’arrivais pas à détecter le vrai du faux…je me mordis la lèvre. La pauvre Nell tentait de faire ce qu’elle pouvait pour me réconforter. Elle devait certainement vouloir s’amuser et se retrouvait avec cette nympho de Prudence Coverwright sur les épaules. Je me sentais ridicule. Je releva doucement la tête, croisant alors ses beaux yeux. J’aurais pu à l’instant précis me noyer dedans, plonger. « Qu'est ce qui se passe Prue ? » Prue. Ce surnom qui appartenait seulement à ceux qui m’appréciaient. L’entendre de sa bouche me faisait le plus grand bien. Même si mes larmes redoublèrent. Je me sentais vide, lassée et surtout de la plus grande lâcheté. Il ne fallait pas que mes ennemis me voient ainsi. « Tu veux marcher un peu ? » J’arrêta de penser une seconde. Oui, bonne idée, quittons cet endroit qui me faisait à présent horreur. Je n’avais plus envie de faire la fête, je voulais rentrer, me mettre sous la couette avec un thé à la menthe et une bouteille de vodka. Et me laisser dépérir. Ma vulnérabilité au grand jour. J’étais effrayée, apeurée. J’hocha alors doucement la tête et me leva brusquement, croisant le regard de certains qui souriant ironiquement. La voix de Nell retentit derrière mon dos. « T'occupes pas d'eux, ils sont bêtes à te fixer ainsi. » A vrai dire, je m’en fichais pas mal des autres. Qu’ils aillent se faire foutre. Je les regarda une dernière fois, imprimant leur visage pour qu’ensuite je puisse les détruire après les vacances. Quand je serais de meilleur humeur. Après la ressource familiale, après le Christmas cake, les premiers sourires de mon petit frère, les cadeaux maladroitement emballés. Je pensais au gros nounours qui attendait dans mon appart. Nathan s’était bien moqué de moi en le voyant. « Alors comme ça, Coverwright, on est famille maintenant ? » Je m’étais jetée sur lui pour toute réponse, le plaquant au sol et nous nous étions battus, comme deux enfants joueurs. Je n’oserai jamais lui dire que c’était lui, ma famille, au fond. Non, je n’oserai jamais. Je pris alors la main de Nell et l’emmena dehors, devant le bâtiment principal. L’éclairage publique dévoilait les guirlandes et décorations des fêtes de fin d’année. Il faisait très froid, ce pourquoi je m’approcha d’un énorme réchaud qui était à côté de l’entrée. Je croisa les bras, mes cheveux fraîchement coupés collant à ma peau humide de larmes et mon visage ravagé après tant d’émotions. J’étais vêtue de mon bikini noir et d’une serviette enroulée autour, mes pieds étaient nus. J’avais l’air d’une poupée de chiffon qu’on avait trop secoué. Alors nous étions là, la brune et la blonde, par -4° dehors, nous dévisageant comme si nous étions des inconnues. Je trouvais Nell de plus en plus belle, de plus en plus attirante, j’avais froid et la chaleur de ses bras m’attirait. Je voulais toucher sa peau, j’étais complètement attirée par elle. « Je t’ai gâché la soirée Nell, je suis désolée…à me plaindre, je…je sais pas, je pense que j’avais trop de trucs sur la conscience… » Je m’approcha doucement et effleura son bras. Je me sentais comme une mauvaise herbe, perdue dans un jardin où les belles fleurs prenaient toute l’attention du jardinier, et où on cherchait seulement à m’écarter de ce jardin, malgré ma lutte. Je me sentais fragile. « Tu ne m’as jamais vu pleurer, n’est-ce pas…? Ce n’est pas…dans mes habitudes. » avouais-je alors à Nell, mes larmes ayant séché. Certains me fuyaient comme la peste, savant à quel point je pouvais être néfaste pour eux. Je n’avais pour l’instant aucune envie de faire du mal à Nell. J’étais heureuse qu’elle ne semble pas méfiante à mon égard. Si j’avais voulu une sœur, ce qui n’était pas le cas, j’aurais voulu que ce soit Nell. Elle semblait parfaitement être du genre à comprendre tous mes ressentis. J’avais envie de lui parler de Ceasar, Bonnie, Zadig, Jeez, ma magnifique Jeez… et Nathan…lui dire comment je me sentais perdue dans ce monde, sans avoir quelque chose à quoi me fixer, à part au plaisir de la chair et au plaisir de faire mal aux autres. Je me considérais un peu sans famille, car je savais pertinemment que je ne les méritais pas. Mes études étaient foireuses, car je faisais le minimum pour obtenir la moyenne. Agée d’à peine 20 ans, je comprenais alors soudain que j’allais en baver dans le futur. Je leva mes yeux vers Nell, qui semblait triste. Comme quoi, je n’avais pas l’air d’être la seule qui détestait l’ambiance de ces fins d’année. L’année 2010 avait tout simplement été horrible. Une grossesse non désirée et un internement en hôpital psychiatrique, la naissance d’un petit frère… Je poussa un long soupir. « Mais dis moi, jolie Nell, tu n’as pas l’air non plus d’être au mieux de ta forme… » Ma voix était tremblante et j’avais prononcé le mot Nell comme si j’avais eu un bonbon à la fraise dans la bouche, avec délectation. Je renaissais doucement de mes cendres, malgré cette fragilité qu’on pouvait toujours percevoir sur mon visage. Je m’assis alors près du réchaud, ignorant mon corps qui protestait contre la froideur du sol et j’invita Nell à faire de même, avant de sortir ma baguette de sous ma serviette. « Acio matelas et couverture » La magie s’avérait vraiment utile, puisque rapidement, mes souhaits furent exaucés. J’avais beaucoup plus chaud et je ne me préoccupais pas de mes vêtements qui arrachés par mon compagnon d’un soir, devaient se retrouver dans un bassin. Je voulais alors seulement passer cette soirée avec Nell ou rentrer chez moi et ne plus penser à rien.
« T'es pas seule, regarde, je suis là. » Vraiment ? Avait-elle seulement raison ? Est-ce que quelqu’un sur cette terre était avec moi, ne me lâcherait jamais ? Je ne savais pas, rien ne me venait à l’esprit. Peut-être Nathan et encore…c’était certainement le seul garçon en qui je n’arrivais pas à détecter le vrai du faux…je me mordis la lèvre. La pauvre Nell tentait de faire ce qu’elle pouvait pour me réconforter. Elle devait certainement vouloir s’amuser et se retrouvait avec cette nympho de Prudence Coverwright sur les épaules. Je me sentais ridicule. Je releva doucement la tête, croisant alors ses beaux yeux. J’aurais pu à l’instant précis me noyer dedans, plonger. « Qu'est ce qui se passe Prue ? » Prue. Ce surnom qui appartenait seulement à ceux qui m’appréciaient. L’entendre de sa bouche me faisait le plus grand bien. Même si mes larmes redoublèrent. Je me sentais vide, lassée et surtout de la plus grande lâcheté. Il ne fallait pas que mes ennemis me voient ainsi. « Tu veux marcher un peu ? » J’arrêta de penser une seconde. Oui, bonne idée, quittons cet endroit qui me faisait à présent horreur. Je n’avais plus envie de faire la fête, je voulais rentrer, me mettre sous la couette avec un thé à la menthe et une bouteille de vodka. Et me laisser dépérir. Ma vulnérabilité au grand jour. J’étais effrayée, apeurée. J’hocha alors doucement la tête et me leva brusquement, croisant le regard de certains qui souriant ironiquement. La voix de Nell retentit derrière mon dos. « T'occupes pas d'eux, ils sont bêtes à te fixer ainsi. » A vrai dire, je m’en fichais pas mal des autres. Qu’ils aillent se faire foutre. Je les regarda une dernière fois, imprimant leur visage pour qu’ensuite je puisse les détruire après les vacances. Quand je serais de meilleur humeur. Après la ressource familiale, après le Christmas cake, les premiers sourires de mon petit frère, les cadeaux maladroitement emballés. Je pensais au gros nounours qui attendait dans mon appart. Nathan s’était bien moqué de moi en le voyant. « Alors comme ça, Coverwright, on est famille maintenant ? » Je m’étais jetée sur lui pour toute réponse, le plaquant au sol et nous nous étions battus, comme deux enfants joueurs. Je n’oserai jamais lui dire que c’était lui, ma famille, au fond. Non, je n’oserai jamais. Je pris alors la main de Nell et l’emmena dehors, devant le bâtiment principal. L’éclairage publique dévoilait les guirlandes et décorations des fêtes de fin d’année. Il faisait très froid, ce pourquoi je m’approcha d’un énorme réchaud qui était à côté de l’entrée. Je croisa les bras, mes cheveux fraîchement coupés collant à ma peau humide de larmes et mon visage ravagé après tant d’émotions. J’étais vêtue de mon bikini noir et d’une serviette enroulée autour, mes pieds étaient nus. J’avais l’air d’une poupée de chiffon qu’on avait trop secoué. Alors nous étions là, la brune et la blonde, par -4° dehors, nous dévisageant comme si nous étions des inconnues. Je trouvais Nell de plus en plus belle, de plus en plus attirante, j’avais froid et la chaleur de ses bras m’attirait. Je voulais toucher sa peau, j’étais complètement attirée par elle. « Je t’ai gâché la soirée Nell, je suis désolée…à me plaindre, je…je sais pas, je pense que j’avais trop de trucs sur la conscience… » Je m’approcha doucement et effleura son bras. Je me sentais comme une mauvaise herbe, perdue dans un jardin où les belles fleurs prenaient toute l’attention du jardinier, et où on cherchait seulement à m’écarter de ce jardin, malgré ma lutte. Je me sentais fragile. « Tu ne m’as jamais vu pleurer, n’est-ce pas…? Ce n’est pas…dans mes habitudes. » avouais-je alors à Nell, mes larmes ayant séché. Certains me fuyaient comme la peste, savant à quel point je pouvais être néfaste pour eux. Je n’avais pour l’instant aucune envie de faire du mal à Nell. J’étais heureuse qu’elle ne semble pas méfiante à mon égard. Si j’avais voulu une sœur, ce qui n’était pas le cas, j’aurais voulu que ce soit Nell. Elle semblait parfaitement être du genre à comprendre tous mes ressentis. J’avais envie de lui parler de Ceasar, Bonnie, Zadig, Jeez, ma magnifique Jeez… et Nathan…lui dire comment je me sentais perdue dans ce monde, sans avoir quelque chose à quoi me fixer, à part au plaisir de la chair et au plaisir de faire mal aux autres. Je me considérais un peu sans famille, car je savais pertinemment que je ne les méritais pas. Mes études étaient foireuses, car je faisais le minimum pour obtenir la moyenne. Agée d’à peine 20 ans, je comprenais alors soudain que j’allais en baver dans le futur. Je leva mes yeux vers Nell, qui semblait triste. Comme quoi, je n’avais pas l’air d’être la seule qui détestait l’ambiance de ces fins d’année. L’année 2010 avait tout simplement été horrible. Une grossesse non désirée et un internement en hôpital psychiatrique, la naissance d’un petit frère… Je poussa un long soupir. « Mais dis moi, jolie Nell, tu n’as pas l’air non plus d’être au mieux de ta forme… » Ma voix était tremblante et j’avais prononcé le mot Nell comme si j’avais eu un bonbon à la fraise dans la bouche, avec délectation. Je renaissais doucement de mes cendres, malgré cette fragilité qu’on pouvait toujours percevoir sur mon visage. Je m’assis alors près du réchaud, ignorant mon corps qui protestait contre la froideur du sol et j’invita Nell à faire de même, avant de sortir ma baguette de sous ma serviette. « Acio matelas et couverture » La magie s’avérait vraiment utile, puisque rapidement, mes souhaits furent exaucés. J’avais beaucoup plus chaud et je ne me préoccupais pas de mes vêtements qui arrachés par mon compagnon d’un soir, devaient se retrouver dans un bassin. Je voulais alors seulement passer cette soirée avec Nell ou rentrer chez moi et ne plus penser à rien.
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Re: do something. i can't feel alive anymore.
Dim 16 Jan 2011 - 3:41
You can take time
To live live the way you gotta live your life,
Give me give me give me all of you
Don't be scared.
I'll see you through the loneliness of one more more more.
Don't even think about what's right or wrong, wrong or right
'Cause in the end it's only you and me and no one else is gonna be around
To answer all the questions left behind....
To live live the way you gotta live your life,
Give me give me give me all of you
Don't be scared.
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Don't even think about what's right or wrong, wrong or right
'Cause in the end it's only you and me and no one else is gonna be around
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J'aimais bien Prudence, je la trouvais sympa, elle était belle, d'une bête sauvage et dure. Elle était ce que peu de gens étaient pour moi : elle était quelqu'un qui comprennait, quelqu'un qui ne me jugerait pas mes choix et mes décisions. Oh ! Bien sûr, nous n'avions jamais été très proches, loin de là. Je crois que nous nous étions rencontré grâce à Nathan (c'est bien l'une des seules choses bien qu'il a su faire.) Prudence Coverwright était quelqu'un de bien, j'en étais sûr au fond de moi, malgré tout ce que les gens pourront dire j'en reste persuadé. Personne ne peut être le mal incarnée....
" Tu fais quoi ici ? " Elle était agressive, sa voix me fit sursauter. J'étais seulement d'un grand tee-shirt blanc, mes cheveux blonds tombaient en cascade dans mon dos. Elle m'impressionnait cette fille, elle me dévisageait sans aucune pudeur. " Je... J'étais avec Nathan. Je voulais pas déranger. " Son regard était dur et moi, pauvre enfant, j'étais impressionnable. Il est vrai que nous avions le même âge mais cette fille là m'avait toujours impressionnée depuis Poudlard. Sans doute à cause de sa réputation... Elle remit une mèche de cheveux brun derrière ses oreilles en continuant à me fixer. J'aurais pu rester des heures dans la cuisine à la fixer comme ça, je crois que je ne m'en serait même pas rendu compte. J'étais encore cette douce enfant, que tout impressionnait. Prudence Coverwright était le genre de fille que j'évitais d'approcher, le genre de fille dont mes parents étaient effrayés que je devienne... Le genre de fille que je suis devenue. Haha bien fait pour eux... Ils n'ont rien vu venir, j'ai fait pleurer ma mère, j'ai fait crier mon père : à la folie ils n'ont rien compris ! " Je m'appelle Prudence. " Elle tendait sa main droite dans ma dirrection, souriant. " Je sais... euh... je veux dire, moi c'est Nell. " Je serrais sa main en lui rendant son sourire.
Prudence me prit doucement la main, tout en marchant. Je l'observait silencieusement. Elle était jolie, lors de notre première rencontre je l'avais longuement fixé. Certes elle n'était pas parfaite, mais j'aimais ses courbes, ses cheveux bruns et la façon qu'elle avait de les remettre derrière ses oreilles, j'aimais son visage qui exprimait beaucoup de choses à la fois mais dont personne ne semblait s'en rendre compte. Dehors, les rues étaient pleines de décorations de Noël, je fis une soudaine grimace. Voir tout ce qui pouvait me rappeler Noël ne me réjouissait pas, j'aurais préféré pouvoir m'exiler loin d'ici pendant un moment le temps des fêtes de Noël, le temps que les gens en aient fini avec ça. Malheureusement, je n'en avais pas les moyens, partir en vacances ce n'était pas donné à tout le monde et surtout pas à moi. J'en avais marre de mes problèmes d'argents, marre de faire comme si je me débrouillais financièrement alors que c'était tout le contraire, je me noyais dans tout ça depuis trop longtemps. C'est sans doute la raison pour laquelle j'avais emménagé avec Léonela et Charlie, c'était plus facile que de vivre seule. Nous nous approchions d'un réchaud qui se trouvait près de l'entrée. « Je t’ai gâché la soirée Nell, je suis désolée…à me plaindre, je…je sais pas, je pense que j’avais trop de trucs sur la conscience… » C'était réellement la première fois que j'avais une vraie discussion avec Prudence, une discussion qui peut me dire qu'elle m'apprécie assez pour me raconter ce genre de choses. Nous avons tous beaucoup de choses sur la conscience, surtout pour ma part. Trop de choses dont je ne parle à personne, ni à Charlie, ni à Liam, ni à Elliot, ni à Léonela, ni à Mya.... Des choses qui me taraudaient depuis longtemps, trop longtemps. Je savais que un jour ses choses là finiront par exploser et ça fera mal, trop mal pour que je me relève sans doute.... Elle ne m'avait pas gâché la soirée, au contraire, elle m'avait empêché de la noyer dans l'alcool !« Tu ne m’as jamais vu pleurer, n’est-ce pas…? Ce n’est pas…dans mes habitudes. » Non. C'est vrai, je ne l'avais jamais vu pleurer avant, c'est sûrement parce que la jolie brune ne se laissait pas aller comme ça en public. Elle ne devait pas laisser ses émotions prendre les devants. Tout le contraire de moi, moi qui me laisse emporter par mes sentiments, moi qui vais toujours au devant de mes émotions : comme un raz de marée qui m'emporte... Je le fais toujours même si ça finit par me faire souffrir, toujours. Je crois que au fond, les tragédies ça fait partie de la vie, on va pas baisser les bras parce qu’on est malheureux. Je me suis rendu compte d’une chose, quand on vous brise le cœur, il faut se battre de toutes ses forces et s’accrocher à la vie, parce qu’elle continue quoiqu’il arrive et cette douleur qui vous déchire fait partie de la vie aussi tout comme la peur et le mal être. Toutes ces sensations qui sont là pour nous rappeler que les choses s’arrangeront, ça vaut le coup de continuer à se battre même si on souffre. Je hoche la tête de la gauche vers la droite pour lui montrer que non, je ne l'avais jamais vu pleurer en vérité. « Mais dis moi, jolie Nell, tu n’as pas l’air non plus d’être au mieux de ta forme… » Elle avait vu que malgré mon sourire quelque chose me tracassait, elle avait vu que comme elle je n'allais pas bien. " Oh ce n'est pas bien grave. " Dans ma tête, mes propres mots sonnent faux. C'est grave parce que celui sur qui je comptais le plus est parti. Il a disparu comme disparait la neige quand le printemps réapparait. Et il ne reviendra pas, Sean ne reviendra sans doute pas cette fois. Je crois que c'est parce que je l'ai admis que ça fait encore plus mal au fond... " Ca va s'arranger. " Mensonge. Sourire. Mensonge. Je ne fais que me mentir à moi même, je me mens en vain, espérant que je couvrirais ainsi la triste réalité. « Acio matelas et couverture » soudain, Prudence fit apparaître un matelas et des couvertures grâce à la magie et elle m'invita à s'assoir à côté d'elle, ce que je fis bien entendu ! J'aimais voir les autres utiliser la magie, ça les rendait.... féerique ! Mais j'avais toujours cette répugnance, contrairement à mes amis j'utilisais la magie le moins possible. " C'est sympa ici. Bon à part si on enlève les trois quart des idiots qui se trouvent là bas, dis je en pointant la fête du doigt. sans vouloir t'offensser bien entendu ! " Elle était belle sous la lumière dansante des réverbères, elle était belle avec son maillot de bain et ses cheveux bruns trempées. Elle était belle comme je ne l'avais remarquée avant. Mes propres pensées me firent sourire un instant. Oui, elle était belle, comme dans un rêve.
" Tu fais quoi ici ? " Elle était agressive, sa voix me fit sursauter. J'étais seulement d'un grand tee-shirt blanc, mes cheveux blonds tombaient en cascade dans mon dos. Elle m'impressionnait cette fille, elle me dévisageait sans aucune pudeur. " Je... J'étais avec Nathan. Je voulais pas déranger. " Son regard était dur et moi, pauvre enfant, j'étais impressionnable. Il est vrai que nous avions le même âge mais cette fille là m'avait toujours impressionnée depuis Poudlard. Sans doute à cause de sa réputation... Elle remit une mèche de cheveux brun derrière ses oreilles en continuant à me fixer. J'aurais pu rester des heures dans la cuisine à la fixer comme ça, je crois que je ne m'en serait même pas rendu compte. J'étais encore cette douce enfant, que tout impressionnait. Prudence Coverwright était le genre de fille que j'évitais d'approcher, le genre de fille dont mes parents étaient effrayés que je devienne... Le genre de fille que je suis devenue. Haha bien fait pour eux... Ils n'ont rien vu venir, j'ai fait pleurer ma mère, j'ai fait crier mon père : à la folie ils n'ont rien compris ! " Je m'appelle Prudence. " Elle tendait sa main droite dans ma dirrection, souriant. " Je sais... euh... je veux dire, moi c'est Nell. " Je serrais sa main en lui rendant son sourire.
Prudence me prit doucement la main, tout en marchant. Je l'observait silencieusement. Elle était jolie, lors de notre première rencontre je l'avais longuement fixé. Certes elle n'était pas parfaite, mais j'aimais ses courbes, ses cheveux bruns et la façon qu'elle avait de les remettre derrière ses oreilles, j'aimais son visage qui exprimait beaucoup de choses à la fois mais dont personne ne semblait s'en rendre compte. Dehors, les rues étaient pleines de décorations de Noël, je fis une soudaine grimace. Voir tout ce qui pouvait me rappeler Noël ne me réjouissait pas, j'aurais préféré pouvoir m'exiler loin d'ici pendant un moment le temps des fêtes de Noël, le temps que les gens en aient fini avec ça. Malheureusement, je n'en avais pas les moyens, partir en vacances ce n'était pas donné à tout le monde et surtout pas à moi. J'en avais marre de mes problèmes d'argents, marre de faire comme si je me débrouillais financièrement alors que c'était tout le contraire, je me noyais dans tout ça depuis trop longtemps. C'est sans doute la raison pour laquelle j'avais emménagé avec Léonela et Charlie, c'était plus facile que de vivre seule. Nous nous approchions d'un réchaud qui se trouvait près de l'entrée. « Je t’ai gâché la soirée Nell, je suis désolée…à me plaindre, je…je sais pas, je pense que j’avais trop de trucs sur la conscience… » C'était réellement la première fois que j'avais une vraie discussion avec Prudence, une discussion qui peut me dire qu'elle m'apprécie assez pour me raconter ce genre de choses. Nous avons tous beaucoup de choses sur la conscience, surtout pour ma part. Trop de choses dont je ne parle à personne, ni à Charlie, ni à Liam, ni à Elliot, ni à Léonela, ni à Mya.... Des choses qui me taraudaient depuis longtemps, trop longtemps. Je savais que un jour ses choses là finiront par exploser et ça fera mal, trop mal pour que je me relève sans doute.... Elle ne m'avait pas gâché la soirée, au contraire, elle m'avait empêché de la noyer dans l'alcool !« Tu ne m’as jamais vu pleurer, n’est-ce pas…? Ce n’est pas…dans mes habitudes. » Non. C'est vrai, je ne l'avais jamais vu pleurer avant, c'est sûrement parce que la jolie brune ne se laissait pas aller comme ça en public. Elle ne devait pas laisser ses émotions prendre les devants. Tout le contraire de moi, moi qui me laisse emporter par mes sentiments, moi qui vais toujours au devant de mes émotions : comme un raz de marée qui m'emporte... Je le fais toujours même si ça finit par me faire souffrir, toujours. Je crois que au fond, les tragédies ça fait partie de la vie, on va pas baisser les bras parce qu’on est malheureux. Je me suis rendu compte d’une chose, quand on vous brise le cœur, il faut se battre de toutes ses forces et s’accrocher à la vie, parce qu’elle continue quoiqu’il arrive et cette douleur qui vous déchire fait partie de la vie aussi tout comme la peur et le mal être. Toutes ces sensations qui sont là pour nous rappeler que les choses s’arrangeront, ça vaut le coup de continuer à se battre même si on souffre. Je hoche la tête de la gauche vers la droite pour lui montrer que non, je ne l'avais jamais vu pleurer en vérité. « Mais dis moi, jolie Nell, tu n’as pas l’air non plus d’être au mieux de ta forme… » Elle avait vu que malgré mon sourire quelque chose me tracassait, elle avait vu que comme elle je n'allais pas bien. " Oh ce n'est pas bien grave. " Dans ma tête, mes propres mots sonnent faux. C'est grave parce que celui sur qui je comptais le plus est parti. Il a disparu comme disparait la neige quand le printemps réapparait. Et il ne reviendra pas, Sean ne reviendra sans doute pas cette fois. Je crois que c'est parce que je l'ai admis que ça fait encore plus mal au fond... " Ca va s'arranger. " Mensonge. Sourire. Mensonge. Je ne fais que me mentir à moi même, je me mens en vain, espérant que je couvrirais ainsi la triste réalité. « Acio matelas et couverture » soudain, Prudence fit apparaître un matelas et des couvertures grâce à la magie et elle m'invita à s'assoir à côté d'elle, ce que je fis bien entendu ! J'aimais voir les autres utiliser la magie, ça les rendait.... féerique ! Mais j'avais toujours cette répugnance, contrairement à mes amis j'utilisais la magie le moins possible. " C'est sympa ici. Bon à part si on enlève les trois quart des idiots qui se trouvent là bas, dis je en pointant la fête du doigt. sans vouloir t'offensser bien entendu ! " Elle était belle sous la lumière dansante des réverbères, elle était belle avec son maillot de bain et ses cheveux bruns trempées. Elle était belle comme je ne l'avais remarquée avant. Mes propres pensées me firent sourire un instant. Oui, elle était belle, comme dans un rêve.
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Re: do something. i can't feel alive anymore.
Ven 21 Jan 2011 - 14:18
i learned to not eat the snow
my fur is hot, my tongue is cold
on a bed of spider web
i think about to change myself
a lot of hope in one man tent
there's no room for innocence
so take me home before the storm
velvet mites will keep us warm
my fur is hot, my tongue is cold
on a bed of spider web
i think about to change myself
a lot of hope in one man tent
there's no room for innocence
so take me home before the storm
velvet mites will keep us warm
« J’ai préparé du thé à la menthe. Tu en veux ? » Je tenais la bouilloire à la main, scrutant celle qui avait passé la nuit avec Nathan. Je n’aimais pas beaucoup croiser ses conquêtes, malgré cela, j’étais curieuse. Nell avait l’air si innocente, si fragile…que faisait-elle dans les bras de mon colocataire ? Je sentais la douceur de son regard et la naïveté de ses manières. J’étais ce qu’on appelait une jeune femme non fréquentable et je comprenais à quel point elle pouvait avoir l’air mal à l’aise. Mais il ne fallait pas en faire une montagne. Je n’allais pas l’attaquer ou la séquestrer avant de la découper en petits morceaux…c’était dur à croire mais je pouvais être sympa. On pouvait m’apprécier. « Euh…oui, merci. » chuchota-elle de sa voix angélique. Je l’invita à prendre place sur une chaise et je servis alors l’eau chaude dans sa tasse, sachant qu’elle scrutait mes gestes. Je m’assis en face d’elle, serrant mon mug favori entre les mains, m’imprégnant de la chaleur du liquide. Je lui fis un mi-sourire. Nous avions l’air complètement opposés, Nell seulement vêtue d’un t-shirt de Nathan à l’effigie d’un groupe moldu connu et moi, impeccable, me préparant pour aller à mon entraînement de Quidditch et tapotant le paquet qui enveloppait mes barres énergétiques. A l’époque, j’étais enceinte et ne mangeant plus rien, je me forçais à ingurgiter des calories pour ne pas finir anorexique. J’avais en effet connu Nell juste avant ma tentative de suicide…ça faisait bizarre.
J’avais l’impression que cela faisait une éternité que je la connaissais, mais à vrai dire, je l’avais toujours vue sans vraiment la regarder. C’était toujours comme ça, j’étais dans mon monde, m’intéressant la plupart du temps à mon petit nombril, à tout ce qui pouvait me concerner. Et de plus, je ne fréquentais pas les Summerbee, peut-être plus par affinités que par principes, même si les Grymm étaient à l’opposé de la maison jaune. Et pourtant. 9-10 mois tout au plus que je lui avais adressé la parole. Et elle était là, à côté de moi, supportant mon caractère changeant, mes longs soupirs, mes larmes et mes sourires froissés. Quelqu’un s’inquiétait pour moi. Ca faisait tellement du bien. D’un coup, j’aurais voulu être avec ma Jeez. Partie fêter Noël chez sa famille. Elle me manquait. Ce n’est pas que j’étais mal à l’aise avec Nell…mais je n’arrivais pas encore tout à fait à la cerner. Je ne connaissais absolument rien d’elle. Strictement rien. Sur sa famille, son passé. Elle était comme une coquille vide. Alors que la Summerbee me connaissait de réputation. Le souci était que seulement des choses négatives finissaient par arriver sur moi. Rien de bien positif. Je m’en fichais pas mal d’un côté, mais je détestais qu’on se force à faire circuler des rumeurs sur mon compte, juste dans le but de m’affaiblir, alors que tout m’était égal. Pour en revenir à Nell, à part qu’elle inspirait la fragilité, qu’elle semblait être comme une brindille, prête à s’envoler à chaque fois que le vent soufflait légèrement. J’avais alors comme envie de la prendre dans mes bras, lui dire que je la protégerais contre tout. Elle avait l’air d’une princesse, complètement désorientée et perdue dans son monde. Comme moi.
« Oh ce n'est pas bien grave . » Le son de sa voix me fit sursauter, alors que je m’étais plongée dans mes pensées. Je fis une petite moue. Pour une fois que j’étais prête à entendre des confidences, on jugeait cela inutile. Je haussa les épaules, essayant de ne pas trop perdre de ma froideur légendaire. « Ca va s'arranger. » Elle me fit un sourire, le genre de mouvement de lèvres qu’on fait lorsqu’on dit un mensonge. Je plongea son regard dans le sien. « Tu peux me parler. J’ai un peu du mal à dire ça, mais pour une fois, tu peux me faire confiance. Je ne suis pas très ragots, contrairement à ce qu’on pourrait croire. » Était-elle méfiante à mon égard ? Prenait-elle en compte les jugements des autres à la place de prendre la peine de me connaître ? Si c’était le cas…ça allait chauffer pour sa chevelure blonde, mais j‘avais bizarrement extrêmement confiance en elle. Alors sous ma couverture, je pris la peine de poser mes cheveux séchés par le vent mais encore un peu humides sur ses épaules. Je respirais son odeur, un mélange de chlore et de parfum fleuri. J’aimais le contact de sa peau, mais c’était un geste que j’aurais fait avec n’importe qui, comme avec Jeez ou Leah par exemple. Le souci, c’est que j’avais déjà couché avec les deux. Bon, mauvais exemple. « C'est sympa ici. Bon à part si on enlève les trois quart des idiots qui se trouvent là bas, sans vouloir t'offenser bien entendu ! » J’alluma une cigarette sans rien dire et lui tendit le paquet. Je tira une longue bouffée et pencha ma tête sur le côté. « Oui, ils sont idiots, mais on ne peut pas y faire grand-chose. J’ai un peu l’impression qu’on est tous un peu idiots. Mais certains plus que d’autres. » Je lui fis un petit sourire, avant d’ajouter : « Au moins, c’est original de faire une fête ici. Je n’avais jamais mis les pieds dans cet endroit. » Je leva mes yeux vers elle, toujours la tête posée sur son épaule. Ses lèvres étaient belles, toutes roses. J’avais envie de l’embrasser. Et si cela la choquait, je mettrais ça sur le compte de l’alcool. Ce n’était pas la première fois. Mais je n’avais pas envie de la décevoir. Le souci, c’est que si je ne l’embrassais pas…c’est moi qui serait déçue. « Nell…je… » J’étais coincée. Mais fidèle à moi-même et à mon culot, je me pencha doucement et l’embrassa, dans le plus long silence. J’avais véritablement un choc électrique avec Nell en la revoyant au bord de cette piscine. Je détestais penser que j’avais une attirance pour les filles et pour les garçons en même temps, mais il fallait que j’assume, que j’apprenne à accepter mes choix. Tout ce dont j’avais peur, c’était de sa réaction.
J’avais l’impression que cela faisait une éternité que je la connaissais, mais à vrai dire, je l’avais toujours vue sans vraiment la regarder. C’était toujours comme ça, j’étais dans mon monde, m’intéressant la plupart du temps à mon petit nombril, à tout ce qui pouvait me concerner. Et de plus, je ne fréquentais pas les Summerbee, peut-être plus par affinités que par principes, même si les Grymm étaient à l’opposé de la maison jaune. Et pourtant. 9-10 mois tout au plus que je lui avais adressé la parole. Et elle était là, à côté de moi, supportant mon caractère changeant, mes longs soupirs, mes larmes et mes sourires froissés. Quelqu’un s’inquiétait pour moi. Ca faisait tellement du bien. D’un coup, j’aurais voulu être avec ma Jeez. Partie fêter Noël chez sa famille. Elle me manquait. Ce n’est pas que j’étais mal à l’aise avec Nell…mais je n’arrivais pas encore tout à fait à la cerner. Je ne connaissais absolument rien d’elle. Strictement rien. Sur sa famille, son passé. Elle était comme une coquille vide. Alors que la Summerbee me connaissait de réputation. Le souci était que seulement des choses négatives finissaient par arriver sur moi. Rien de bien positif. Je m’en fichais pas mal d’un côté, mais je détestais qu’on se force à faire circuler des rumeurs sur mon compte, juste dans le but de m’affaiblir, alors que tout m’était égal. Pour en revenir à Nell, à part qu’elle inspirait la fragilité, qu’elle semblait être comme une brindille, prête à s’envoler à chaque fois que le vent soufflait légèrement. J’avais alors comme envie de la prendre dans mes bras, lui dire que je la protégerais contre tout. Elle avait l’air d’une princesse, complètement désorientée et perdue dans son monde. Comme moi.
« Oh ce n'est pas bien grave . » Le son de sa voix me fit sursauter, alors que je m’étais plongée dans mes pensées. Je fis une petite moue. Pour une fois que j’étais prête à entendre des confidences, on jugeait cela inutile. Je haussa les épaules, essayant de ne pas trop perdre de ma froideur légendaire. « Ca va s'arranger. » Elle me fit un sourire, le genre de mouvement de lèvres qu’on fait lorsqu’on dit un mensonge. Je plongea son regard dans le sien. « Tu peux me parler. J’ai un peu du mal à dire ça, mais pour une fois, tu peux me faire confiance. Je ne suis pas très ragots, contrairement à ce qu’on pourrait croire. » Était-elle méfiante à mon égard ? Prenait-elle en compte les jugements des autres à la place de prendre la peine de me connaître ? Si c’était le cas…ça allait chauffer pour sa chevelure blonde, mais j‘avais bizarrement extrêmement confiance en elle. Alors sous ma couverture, je pris la peine de poser mes cheveux séchés par le vent mais encore un peu humides sur ses épaules. Je respirais son odeur, un mélange de chlore et de parfum fleuri. J’aimais le contact de sa peau, mais c’était un geste que j’aurais fait avec n’importe qui, comme avec Jeez ou Leah par exemple. Le souci, c’est que j’avais déjà couché avec les deux. Bon, mauvais exemple. « C'est sympa ici. Bon à part si on enlève les trois quart des idiots qui se trouvent là bas, sans vouloir t'offenser bien entendu ! » J’alluma une cigarette sans rien dire et lui tendit le paquet. Je tira une longue bouffée et pencha ma tête sur le côté. « Oui, ils sont idiots, mais on ne peut pas y faire grand-chose. J’ai un peu l’impression qu’on est tous un peu idiots. Mais certains plus que d’autres. » Je lui fis un petit sourire, avant d’ajouter : « Au moins, c’est original de faire une fête ici. Je n’avais jamais mis les pieds dans cet endroit. » Je leva mes yeux vers elle, toujours la tête posée sur son épaule. Ses lèvres étaient belles, toutes roses. J’avais envie de l’embrasser. Et si cela la choquait, je mettrais ça sur le compte de l’alcool. Ce n’était pas la première fois. Mais je n’avais pas envie de la décevoir. Le souci, c’est que si je ne l’embrassais pas…c’est moi qui serait déçue. « Nell…je… » J’étais coincée. Mais fidèle à moi-même et à mon culot, je me pencha doucement et l’embrassa, dans le plus long silence. J’avais véritablement un choc électrique avec Nell en la revoyant au bord de cette piscine. Je détestais penser que j’avais une attirance pour les filles et pour les garçons en même temps, mais il fallait que j’assume, que j’apprenne à accepter mes choix. Tout ce dont j’avais peur, c’était de sa réaction.
- Spoiler:
- (pardon, un peu plus court que d'habitude...)