- InvitéInvité
Please, don't let me go... ♠ James
Sam 22 Jan 2011 - 18:40
Toute histoire à un début. Tout histoire a une fin. Il est dur d'arriver à s'en rendre compte mais une fois que c'est terminer, rien n'est pareil. Comme un the end que l'on voit défiler à l'écran quand le film est terminé, quand le rêve est finit il faut se réveiller, mais le réveil est parfois douloureux. Mais nous espérons, chaque secondes de notre existence nous espérons.Nous espérons que l'un de ses rêves ne jamais se stoppe, nous souhaitons mettre le film sur pause, sur le moment heureux, pour enfin, ressentir toute cette joie et tout ce bonheur. La race humaine est pitoyable, nous espérons mais nous ne sommes pas capable de réaliser nos rêves, nos fantasmes les plus fous, nous y songeons le soir, quand chaque fois que notre regard se perd dans l'obscurité de la nuit on repense à nos actes en se demandant pour nous n'avons pas fais ainsi. Nous regrettons, des larmes tombent, nos souffrances nous dévorent de l'intérieur et nous consumes comme une vulgaire flamme quand on craque une allumette. Certains ont honte de leurs choix et vive dans le passé, persuadés que c'est la seule façon de réussir à vivre, d'autres se lance coute que coute, sans aucun remord, aucune honte. D'autres préfèrent d'ignorer les gens et d'autres de privilégié leur réputation. Avoir des remords est humain, certains le montre plus que d'autre mais certes, il y a toujours des remords dans la vie d'un Homme. On pense que en fermant les yeux tout deviens plus clair, que la nuit porte conseil, foutaises ! La nuit ne porte pas conseil, réfléchir nous empêche juste de dormir, de rêver. Ma mère disait que parfois il est bon de rêver, les rêves nous montrent les choses que nous désirons le plus au monde, ils servent à nous faire envie, à nous faire craquer...
Depuis que j'avais la garde permanente d'Emma, ma sœur, je me prêtais au jeu de la grande sœur attentionnée. Notre maison parisienne étant louée nous n'avions nulle part où aller, j'avais donc chercher un appartement à Norwich pour être plus près de Hungcalf et de mes amis. Charlie Mayer m'avait devancer et avait réussis à trouver un grand appartement avec plusieurs chambres, sa sœur, Emma et moi étions d'ailleurs les premières habitantes. En suite arriva un québécois que connaissait bien Charlie, il fut rajouté à la collocation. Nous étions nombreux certes mais l'ambiance étaient toujours bonne enfant. De plus Emma attirait beaucoup les regards, une petite tête blonde avec des adolescents drogués et alcooliques, quelle idée ! Emma ne semblait pas malheureuse avec moi, nous partagions la même chambre, un grand lit deux places pour moi et pour elle un simple lit une place pour enfant. Bien que la petite ai son lit elle venait souvent me rejoindre en pleine nuit pour se blottir contre moi me murmurant qu'elle avait fait un cauchemars. Les enfants vous changent la vie, ils vous ouvrent les yeux sur les vrais sens des responsabilités, ils vous rendent heureux et souriant. Je n'avais jamais considéré la venu d'Emma dans mon chez moi comme un fardeau mais plutôt comme un défit, je devais changé pour elle, être responsable, du moins un peu plus que d'habitude, et prendre conscience de l'ampleur de sa venue chez moi. Elle était sous ma charge, la moindre chose qui pourrait lui arriver et c'est moi qui en paierait le prix.
Samedi Matin, 11h23. J'eus comme une impression d'entendre le bruit de ce réveil moldu que j'utilise pour me réveiller en semaine. Je m'étais réveillé en sursaut et j'avais regardée, paniquée, l'objet moldu. 11h23 ou rien de spécial, je soupirais longuement avant de bailler. Pour un samedi matin j'avais beaucoup dormit, et sans agitation qui plus est. Je clignais des yeux plusieurs fois pour me confirmer que j'étais réveillée et non entrain de rêver. Je fixais le mur en face de moi. Les murs de ma chambre étaient peints en bordeaux, recouvrés ici et là de posters et de dessins de ma douce Emma. Nous vivions dans cet appartement que depuis quelques jours mais nous avions très rapidement pris nos repères. Bien sur, j'avais gardé mon don pour les chambres très bien ranger, enfin dans le sens ironique... J'observais quelques secondes la pile de vêtement entassée devant mon lit et je soupirais, je n'étais vraiment pas douée pour ranger mes affaires... J'attrapais le premier pull qui passer et l'enfiler. « Emma, où es-tu ? » J'avais prononcé ses paroles en français, Emma était espagnole certes mais elle comprenait le français, je ne pouvais donc pas vraiment me faire comprendre en parlant en anglais bien qu'elle avait maintenant l'habitude d'entendre des dialogues anglais. Je m'étais levé de mon lit et je la cherchais désormais, son lit était défait et semblait être froid rien qu'au regard, je sortais dans le couloir et apercevait ma guitare au sol, je lui passais devant sans prendre la peine de l'attraper pour la mettre ailleurs, plus tard. « Ma puce? Tu es où? » J'avançais dans la maison avant de la découvrir sur le canapé du salon, un bol de céréale à la main entrain de regarder la télévision moldu, encore un de ses dessins animés dont les moldu ont l'habitude. Je déposais un baiser sur sa chevelure dorée en passant pour me rendre à la cuisine, je découvrais un mot de Charlie et de Robin " Hello Silver, nous ne serons pas là de la journée, fais pas trop la conne en notre absence, pète rien, Robin a donné des céréales à Emma avant de partir, il a le droit au moins? Bref, je te laisse, à ce soir ! " Je chiffonnais le papier et le jetais, bien Charlie et Robin pas là pour la journée, maison pour nous deux, super. Les miaulements de Padawam, mon chat roux, raisonnèrent dans la petite pièce, je fis apparaitre une gamèle remplie de croquette à l'aide de ma baguette et la lui déposais au sol, il s'y rua dessus et dévora le tout. J'allais pour m'assoir près de ma sœur quand on sonna à la porte. Qui cela peut-il être à une heure aussi matinale?
Depuis que j'avais la garde permanente d'Emma, ma sœur, je me prêtais au jeu de la grande sœur attentionnée. Notre maison parisienne étant louée nous n'avions nulle part où aller, j'avais donc chercher un appartement à Norwich pour être plus près de Hungcalf et de mes amis. Charlie Mayer m'avait devancer et avait réussis à trouver un grand appartement avec plusieurs chambres, sa sœur, Emma et moi étions d'ailleurs les premières habitantes. En suite arriva un québécois que connaissait bien Charlie, il fut rajouté à la collocation. Nous étions nombreux certes mais l'ambiance étaient toujours bonne enfant. De plus Emma attirait beaucoup les regards, une petite tête blonde avec des adolescents drogués et alcooliques, quelle idée ! Emma ne semblait pas malheureuse avec moi, nous partagions la même chambre, un grand lit deux places pour moi et pour elle un simple lit une place pour enfant. Bien que la petite ai son lit elle venait souvent me rejoindre en pleine nuit pour se blottir contre moi me murmurant qu'elle avait fait un cauchemars. Les enfants vous changent la vie, ils vous ouvrent les yeux sur les vrais sens des responsabilités, ils vous rendent heureux et souriant. Je n'avais jamais considéré la venu d'Emma dans mon chez moi comme un fardeau mais plutôt comme un défit, je devais changé pour elle, être responsable, du moins un peu plus que d'habitude, et prendre conscience de l'ampleur de sa venue chez moi. Elle était sous ma charge, la moindre chose qui pourrait lui arriver et c'est moi qui en paierait le prix.
Samedi Matin, 11h23. J'eus comme une impression d'entendre le bruit de ce réveil moldu que j'utilise pour me réveiller en semaine. Je m'étais réveillé en sursaut et j'avais regardée, paniquée, l'objet moldu. 11h23 ou rien de spécial, je soupirais longuement avant de bailler. Pour un samedi matin j'avais beaucoup dormit, et sans agitation qui plus est. Je clignais des yeux plusieurs fois pour me confirmer que j'étais réveillée et non entrain de rêver. Je fixais le mur en face de moi. Les murs de ma chambre étaient peints en bordeaux, recouvrés ici et là de posters et de dessins de ma douce Emma. Nous vivions dans cet appartement que depuis quelques jours mais nous avions très rapidement pris nos repères. Bien sur, j'avais gardé mon don pour les chambres très bien ranger, enfin dans le sens ironique... J'observais quelques secondes la pile de vêtement entassée devant mon lit et je soupirais, je n'étais vraiment pas douée pour ranger mes affaires... J'attrapais le premier pull qui passer et l'enfiler. « Emma, où es-tu ? » J'avais prononcé ses paroles en français, Emma était espagnole certes mais elle comprenait le français, je ne pouvais donc pas vraiment me faire comprendre en parlant en anglais bien qu'elle avait maintenant l'habitude d'entendre des dialogues anglais. Je m'étais levé de mon lit et je la cherchais désormais, son lit était défait et semblait être froid rien qu'au regard, je sortais dans le couloir et apercevait ma guitare au sol, je lui passais devant sans prendre la peine de l'attraper pour la mettre ailleurs, plus tard. « Ma puce? Tu es où? » J'avançais dans la maison avant de la découvrir sur le canapé du salon, un bol de céréale à la main entrain de regarder la télévision moldu, encore un de ses dessins animés dont les moldu ont l'habitude. Je déposais un baiser sur sa chevelure dorée en passant pour me rendre à la cuisine, je découvrais un mot de Charlie et de Robin " Hello Silver, nous ne serons pas là de la journée, fais pas trop la conne en notre absence, pète rien, Robin a donné des céréales à Emma avant de partir, il a le droit au moins? Bref, je te laisse, à ce soir ! " Je chiffonnais le papier et le jetais, bien Charlie et Robin pas là pour la journée, maison pour nous deux, super. Les miaulements de Padawam, mon chat roux, raisonnèrent dans la petite pièce, je fis apparaitre une gamèle remplie de croquette à l'aide de ma baguette et la lui déposais au sol, il s'y rua dessus et dévora le tout. J'allais pour m'assoir près de ma sœur quand on sonna à la porte. Qui cela peut-il être à une heure aussi matinale?
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Re: Please, don't let me go... ♠ James
Jeu 27 Jan 2011 - 16:14
- Mais d'où vient l'émotion étrange
Qui me fascine autant qu'elle me dérange ?
Je frissonne, poignardé par le beau ; c'est comme dans l'âme le couteau.
La blessure traverse mon cœur et j'ai la joie dans la douleur
Je m'enivre de ce poison à en perdre la raison
C'est le bien qui fait mal
La panne.
Pas sexuelle, pas sentimentale, rien. La panne. Mentale, en fait. Rien, un vide. Comme on regard, attaché à quelque chose que j'étais le seul capable de voir. Un visage impassible et indéchiffrable, moi qui était si doué pour exposer la moindre de mes idées sur mes traits faciaux. Rien. Que dalle. Il est inutile de me demander pourquoi ; je n'en avais moi-même aucune idée. Mes mains tremblaient sur mon caffe latte et je dus me faire violence pour le finir. Mes prunelles d'obsidiennes, toujours perdues dans le néant de Norwich, ne révélèrent aucune envie de me lever. Aucune étincelle. Il devait être dans les environs de midi. Un peu moins, un peu plus, qui en tient compte ? Nous étions samedi, journée habituelle de grasse matinée tant adorée et attendue. Journée de détente aussi. Il paraît. Moi, je me retrouvais affalé sur un banc, à écouter de la musique en buvant un grande caffe latte du Starbuck's coffe du coin. Trop cool, ma vie. Après avoir fini cette boisson qui avait ce goût tellement acariâtre de la vie, je sortis un paquet de cigarettes, espérant vainement que leur chaleur meurtrière se communiquerait à mes veines. J'étais comme gelé, et pas qu'à cause du fait que nous étions en janvier. Anesthésié était en fait le terme le plus proche. Anesthésié de ce qui pourrait arriver, si je restais ici à me lamenter. Hier ? Pas de hangover, pas de getting drunk, pas d'alcool, pas un goutte. Rien. Des révisions, pour se rappeler du bon vieux temps. Des Sortilèges et des Métamorphoses, essentiellement. La panne. A quoi penser, à quoi m'intéresser ? Mes yeux s'évadèrent vers le ciel, accrochèrent la silhouette gracile d'un oiseau. Qui partit, comme tous et chacun ; en tout droit tout honneur. J'aurais tant aimé m'envoler, voir le monde d'en haut et me laisser tomber sur le sol, comme on écrase une cigarette, comme on jette un vieux jouet usé par le temps. Mais en avais-je seulement le droit, le courage ? Le courage, oui, quelque part ; bien que les trois fois précédentes furent comme qui dirait avortées. L'acier, froid, placide, sur la peau. C'est une sensation à la fois grisante et effarante, comme quand on boit trop vite une glace ou un boisson chaud ; on en veut encore mais on a mal à la tête. C'est avec une épée de Damoclès plus grosse qu'auparavant sur les épaules que je me levais, délaissant le mug sur le banc. Mate mon cul, l'écolo.
Je déglutis doucement, en montant chez moi, délaissant dès le premier pas dans l'antre mes chaussures et mon manteau. C'est avec détachement que j'ai remarqué la propreté passagère de cet appartement, loué pour subvenir à mes moindres besoins -ahem. Depuis que je m'étais définitivement mis ma famille à dos, il était inutile d'attendre un quelconque geste de grâce de leur part. Et puis, ma chambre à Hungcalf me rappelait tant de choses que cela en devenait presque gênant ; si l'air t'oppresse, changes-en, m'avais souvent répété ma mère. J'aurais tout fait pour qu'elle me le répète encore une dernière fois au lieu de " partir au ciel " comme disait mon géniteur. A la pensée de cette homme bidonnant et odieux, je sentis mes entrailles se retourner, ma gorge se nouer ; comme pour me rappeler les nombreuses fois où son ombre m'avait dépassé et que sa voix caverneuse avait grogné : « Tu me déçois, James. », comme pour me rappeler les coups et les ruades plus ou moins amicales. Fermant les yeux, je me laissais finalement aller contre le sofa, déjà usé. Les images passèrent devant mes paupières closes, alors que du bout des doigts, je cherchais une source d'amusement quelconque. Finalement, je tournais les plis de mon t-shirt, leur donnant de nouvelles formes inutiles pour enfin essayer de l'aplatir, essayer de gommer ce petit moment de nervosité passagère. Comme si on pouvait effacer quelque chose aussi facilement, ça aurait tellement beau... Pouvoir gommer des moments gênants, ou encore trop intimes, ou encore toute sa vie. Moi qui n'avait pas la foi plus grosse qu'un bouton de moutarde, je ne pouvais pas demander ces choses à ce Dieu puéril et cruel et qui était le nôtre, à tous. Celui qui envoyait comme simples messagers la douleur et le désespoir, essayant d'y faire comprendre autre chose que son acharnement. Trop subtil pour moi, le Dieu. Un mince soupir, alors que mes doigts se glissaient entre deux coussins, y ressortant une console de jeu d'un autre temps, d'un autre malheur.
« Hey, promis, tu m'la rends ? » Évidemment que je vais te la rendre, Spark, ta console de merde. Malgré moi, un sourire s'était invité sur mes lèvres, alors que je lui promettais que oui, je la lui rendrai. Comme si j'allais lui faucher cette pauvre merde qu'était sa game boy, typiquement moldue. Je me décidais enfin à la prendre en pleines mains, renonçant à l'allumer pour aller me rhabiller, après avoir repensé à ce petit sourire de Robin. Petit sourire innocent, comme persuadé qu'il vivait dans un monde dont les parures sont de satin et les rues de chamallow. C'est ce sourire qui me guida jusqu'à son appartement, qu'ils partageaient avec les sœurs Colin et les sœurs Mayer, à ce qu'on disait. Mon fil de pensée occulta directement Silver, alors que je croisais les doigts pour qu'elle ne soit pas là, que ça me prendrait seulement trois minutes, tout au plus, le temps de lui donner sa console. Hélas. Hélas, hélas, hélas.. Je sonnais à la porte, me les caillant secrètement dans l'endroit froid et austère qu'était le bâtiment des appartements de Norwich. L'on m'ouvrit, finalement, et je revêtis un sourire factice, bien vite ravalé en voyant les mèches blondes de Silver Alix Colin, aka la personne que je voulais pas voir dans le monde entier. « Salut dis-je, avec un ton détaché. Je passe pour donner ça à Spark, est-il là ? »
- InvitéInvité
Re: Please, don't let me go... ♠ James
Sam 29 Jan 2011 - 18:22
Muzicons.com
Je n'ai pas grand chose à te dire
Et pas grand chose pour te faire rire
Car j'imagine toujours le pire,
Et le meilleur me fait souffrir.
Oublier. Pardonner. On veut tous oublier quelque chose : une période de notre vie catastrophique, un moment embarrassant lors d’une de nos cuites mémorables, ou bien une personne. Vouloir oublier est un geste normal chez l’homme, c’est une capacité qu’il a acquis il a bien des années. C’est vrai, on passe sur beaucoup de chose dans la vie de tous les jours, on oublie les actions désastreuses des gens que nous aimons, les nôtres aussi. Pour oublier chaque personnes à sa technique, certains boivent à s’en rendre malade, ils veulent oublier de manière brutale, en finir avec ses souvenirs. Mais quand ils se réveillent, le lendemain, gisant dans leurs larmes, dans leur vie, ils sont horrifiés et ont peur, ils ont peur d’eux, de leurs souvenirs. Il y a ceux qui refont leur vie du départ, ils partent et recommence leur vie, ils s’inventent une identité, un caractère et une vie. D’autres, encore, affrontent leur réalité, ils se rendent compte des actes passé et vivent dans le passé pour pouvoir être heureux. Ils pensent et se demandent ‘Et si seulement… ‘ Ils aiment espérer mais ils en souffrent, une souffrance silencieuse, qui nous dévore lentement, qui provoque en nous une immense folie. Peu importe la douleur, juste le souvenir compte, on se revoit embrasser l’être aimer, se serrer dans les bras de cette ancienne amie que nous aimions tant. Mais il faut bien se réveiller un jour, voir la vie comme elle est. Dure mais ferme, dure mais réelle. Mais quand ça ne va vraiment plus, quand notre cœur et ses pulsassions nous énerve et quand notre souffle se coupe pour un rien, c'est la preuve de notre détresse, nous n'arrivons pas à oublier, nous ne voulons pas oublier...
Je t’aime… Certains mots sont prononcés avec intensité, avec un certain sentiment qui se ressent au moment où ils sont dits. Deux mots, sept lettres, un rêve. Ses deux mots nous en rêvons, nous voulons tellement les entendre, les voir se dessiner sur les lèvres d’une personne, ce sourire en coin qu’on aperçoit quand nos lèvres s’appuient doucement contre celles de la personne en face de nous. Nous aimons aimer. L’amour est une souffrance constante, un sentiment brulant enfouis en nous depuis toujours, il attend de sortir, de se manifester à chaque secondes de notre existence, nous voulons souffrir, nous voulons souffrir de l’amour car telle est notre destinée. On nait, on aime, on meurt. Il n’y a pas que des choses négatives dans l’amour, l’amour est une belle chose en elle-même, un sentiment si tendre et dévorant à la fois. Ses gestes d’affection constants, chaque mot doux fait bondir notre cœur. Quand on aime c’est à deux, ce n’est pas seul, jamais. Il se peut que la personne aimée ne partage pas vraiment nos sentiments, à ce moment là on espère, on attend que le temps face son manège magique et peut-être, qui sait, un jour, l’être aimé partage nos sentiments. Nous aimons aimer, nous aimons souffrir de l’amour car c’est tellement bon de souffrir de ses choses là…
Je regardais le minet roux dévorait sa ration habituelle de croquettes. De là où je me trouvais je pouvais entendre les craquements de celles-ci quand le chat mordait dedans, quand il les mâchés puis les avalées. J’esquissais un bref sourire quand il poussait un long miaulement en me regardant. Padawan était le seul à savoir vraiment tout sur moi, mon chat m’avait suivit depuis toujours, depuis le début de mes études de sorcellerie du moins. Un cadeau de mes parents pour mes débuts dans le monde sorcier, un cadeau que j’avais beaucoup apprécié, j’aimais beaucoup Padawan et Padawan semblait fait pour moi, toujours à mes pieds quand je suis à la maison, je le comprends au moindre miaulement, nous avons un lien très fort pour un maitre et son animal… Je jetais un coup d’œil en direction de la pendule positionnée au dessus de la haute de la cuisine. Midi… Je passais une main dans ma chevelure dorée en poussant un long bâillement, un samedi matin en pyjama, seule chez moi avec Emma, la belle vie. Je trainais les pieds vers le canapé où Emma était tranquillement assise devant un dessin animé moldu, je lui embrassais doucement le sommet du crane avant de m’assoir près d’elle et de l’enlaçais en douceur. Depuis l’arrivée d’Emma à l’appartement, mes amis avaient pris l’habitude de ses séries moldus dont ma petite sœur raffolait tant. Nous nous prenions des délires sur les génériques de ses séries comme par exemple Dora L’exploratrice. Je me demandais comment ma petite puce supportait la voix haut perchée de ce personnage de fiction.
On frappa à la porte, Emma avait bondit sur ses pieds. « Assise petite princesse ! » J'avais prononcé ses mots en français pour qu'elle puisse comprendre, oui, Emma était une petite espagnole, elle ne maitrise pas encore beaucoup le français mais encore moins l'anglais. Je passais ma main dans ses cheveux avant de les lui ébouriffait et me diriger vers la porte pour ouvrir, je baissais le regard sur ma tenue, mon pyjama, super. Je saisissais ma baguette et me changeais rapidement, un pull et un short, bon, ça ferait l'affaire pour l'instant. Je passais rapidement ma main dans mes cheveux pour les ordonnés un peu et ouvrais la porte. « Salut, je passe pour donner ça à Spark, est-il là ? » Je me figeais sur place, pense à respirer Silver, respire respire, c'est rien... Ce n'est que...Que James. Mais c'est déjà beaucoup , beaucoup trop.... « Hmm, salut... Non, Spark est pas là, il est sortit avec Charlie pour la journée, je peux lui passer le mot si...Si tu veux. » Je regardais ailleurs, je ne pouvais le regarder, je ne pouvais pas le regarder en face, je pouvais plus. Je l'imaginais derrière la porte avec son visage au trait tiré de manière normale, détendu, distant, ici mais ailleurs à la fois. Je l'imaginais avec un pull noir recouvrant son torse musclé, j'imaginais ses jambes recouvertent par un simple jeans, et rien que de l'imaginer, mon cœur se serrait. Aimer c'est de la merde.
Je t’aime… Certains mots sont prononcés avec intensité, avec un certain sentiment qui se ressent au moment où ils sont dits. Deux mots, sept lettres, un rêve. Ses deux mots nous en rêvons, nous voulons tellement les entendre, les voir se dessiner sur les lèvres d’une personne, ce sourire en coin qu’on aperçoit quand nos lèvres s’appuient doucement contre celles de la personne en face de nous. Nous aimons aimer. L’amour est une souffrance constante, un sentiment brulant enfouis en nous depuis toujours, il attend de sortir, de se manifester à chaque secondes de notre existence, nous voulons souffrir, nous voulons souffrir de l’amour car telle est notre destinée. On nait, on aime, on meurt. Il n’y a pas que des choses négatives dans l’amour, l’amour est une belle chose en elle-même, un sentiment si tendre et dévorant à la fois. Ses gestes d’affection constants, chaque mot doux fait bondir notre cœur. Quand on aime c’est à deux, ce n’est pas seul, jamais. Il se peut que la personne aimée ne partage pas vraiment nos sentiments, à ce moment là on espère, on attend que le temps face son manège magique et peut-être, qui sait, un jour, l’être aimé partage nos sentiments. Nous aimons aimer, nous aimons souffrir de l’amour car c’est tellement bon de souffrir de ses choses là…
Je regardais le minet roux dévorait sa ration habituelle de croquettes. De là où je me trouvais je pouvais entendre les craquements de celles-ci quand le chat mordait dedans, quand il les mâchés puis les avalées. J’esquissais un bref sourire quand il poussait un long miaulement en me regardant. Padawan était le seul à savoir vraiment tout sur moi, mon chat m’avait suivit depuis toujours, depuis le début de mes études de sorcellerie du moins. Un cadeau de mes parents pour mes débuts dans le monde sorcier, un cadeau que j’avais beaucoup apprécié, j’aimais beaucoup Padawan et Padawan semblait fait pour moi, toujours à mes pieds quand je suis à la maison, je le comprends au moindre miaulement, nous avons un lien très fort pour un maitre et son animal… Je jetais un coup d’œil en direction de la pendule positionnée au dessus de la haute de la cuisine. Midi… Je passais une main dans ma chevelure dorée en poussant un long bâillement, un samedi matin en pyjama, seule chez moi avec Emma, la belle vie. Je trainais les pieds vers le canapé où Emma était tranquillement assise devant un dessin animé moldu, je lui embrassais doucement le sommet du crane avant de m’assoir près d’elle et de l’enlaçais en douceur. Depuis l’arrivée d’Emma à l’appartement, mes amis avaient pris l’habitude de ses séries moldus dont ma petite sœur raffolait tant. Nous nous prenions des délires sur les génériques de ses séries comme par exemple Dora L’exploratrice. Je me demandais comment ma petite puce supportait la voix haut perchée de ce personnage de fiction.
On frappa à la porte, Emma avait bondit sur ses pieds. « Assise petite princesse ! » J'avais prononcé ses mots en français pour qu'elle puisse comprendre, oui, Emma était une petite espagnole, elle ne maitrise pas encore beaucoup le français mais encore moins l'anglais. Je passais ma main dans ses cheveux avant de les lui ébouriffait et me diriger vers la porte pour ouvrir, je baissais le regard sur ma tenue, mon pyjama, super. Je saisissais ma baguette et me changeais rapidement, un pull et un short, bon, ça ferait l'affaire pour l'instant. Je passais rapidement ma main dans mes cheveux pour les ordonnés un peu et ouvrais la porte. « Salut, je passe pour donner ça à Spark, est-il là ? » Je me figeais sur place, pense à respirer Silver, respire respire, c'est rien... Ce n'est que...Que James. Mais c'est déjà beaucoup , beaucoup trop.... « Hmm, salut... Non, Spark est pas là, il est sortit avec Charlie pour la journée, je peux lui passer le mot si...Si tu veux. » Je regardais ailleurs, je ne pouvais le regarder, je ne pouvais pas le regarder en face, je pouvais plus. Je l'imaginais derrière la porte avec son visage au trait tiré de manière normale, détendu, distant, ici mais ailleurs à la fois. Je l'imaginais avec un pull noir recouvrant son torse musclé, j'imaginais ses jambes recouvertent par un simple jeans, et rien que de l'imaginer, mon cœur se serrait. Aimer c'est de la merde.