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(fiche) Emy Bing ♣ Je suis maître de mon destin, le capitaine de mon âme.
Lun 21 Mar 2011 - 18:50
✤ WRIGHT Salut !!! Moi c'est Emy Elżbieta Bing , j'ai 20ans , et je suis d'origine Anglo-polonaise . Puisque je suis ici, je crois que tu dois savoir quelques petits trucs sur moi. Tout d'abord, sache que je suis hétérosexuelle , mais aussi célibataire et issu d'une famille de sorciers . A Hungcalf, j'ai choisi le cursus de médicomagie avec en option divination, botanique et défense contre les forces du mal. , et j'espère que ce sera cool ! Ma baguette? Ah, c'est une grande histoire d'amour ! C'est une baguette en Ebène avec un crin de licorne, 25 centimètres. et avec, je suis capable de réaliser un patronus en forme de papillon. avatar moonlight || icônes ilovejensen lj |
this is my story
Nous vous demanderons au minimum une trentaine de lignes pour votre histoire. Cela comprend votre enfance, votre passage à Poudlard & Hungcalf. La mise en forme est libre !
✎...TON PSEUDO
Dans la vraie vie, j'ai 20 ans maintenant! . J'ai connu ce magnifique forum grâce à Mich, a long time ago et je ferais de mon mieux pour être là 7 jours / 7 ! Si j'ai un double compte? oui, Kitty J Lindley . D'ailleurs, j'en avais fait la demande à moi-même, parce que je déchire! Mon personnage est un perso inventé . Et bien entendu, je ne pouvais pas partir sans vous dire que VIVE HUUUUUUUUUUUUUUUNG. code règlement :vous aimeriez bien le savoir hein ?! :D |
icônes by .... ?
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Re: (fiche) Emy Bing ♣ Je suis maître de mon destin, le capitaine de mon âme.
Lun 21 Mar 2011 - 19:02
Pardonnez-moi mon père parce que j'ai pêché. Récemment j'ai eu des pensées impures envers... En fait, récemment j'ai fait pas mal d'erreurs. Je n'avais pas remis les pieds dans une église depuis la mort de ma mère. Tous les jours je pense à elle et je me demande souvent ce qu'elle me dirait si elle pouvait me voir. Et voir ce que je fais de ma vie. Et je me demande si elle sait que la plupart du temps je suis loin d'être la fille modèle qu'elle voulait me voir devenir. Et je me demande si elle m'a vu sniffer ce rail de cock la semaine dernière. Ce qui est triste, c'est que je sais même pas pourquoi j'ai fait ça. Tout va bien dans ma vie, c'est vrai. Mais j'avais envie de vivre quelque chose d'un peu plus fort que ça et de dépasser mes limites. Alors quand le manager de ce groupe m'a proposé de travailler avec lui, j'ai vu une chance de réaliser mes rêves et j'ai eu peur de rater une occasion unique. Mais je me rends compte que j'ai eu tord. Je veux que maman le sache et je veux aussi qu'elle sache que je ne suis pas comme ces gens-là. Et que je ne veux jamais le devenir.
Peyton Sawyer
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Re: (fiche) Emy Bing ♣ Je suis maître de mon destin, le capitaine de mon âme.
Lun 21 Mar 2011 - 19:21
Il n'y a pas de désespoir plus absolu que celui qu'on rencontre lors des premiers instants de nos premières grandes peines. Quand on n'a pas encore connu ce que c'est de souffrir et guérir, d'être désespéré et de s'en remettre.
Georges Elliot
" J'avais toujours eu besoin de garder le contrôle. De moi, et des choses qui m'entouraient. Seulement là, je l'avais perdu...comme chaque fois qu'on me parlait de piano, ou que j'en voyais un. Je n'étais plus la même...j'avais à nouveau perdu toutes mes barrières de défense, me rendant alors compte que je n'étais pas meilleure qu'un autre, que je n'étais même pas plus courageuse qu'un autre... A ce moment là, j'étais tout simplement vulnérable...et c'est à cet instant que j'ai entendu. Quoi vous me direz ? Quelqu'un qui jouait au piano...Je séchais mes larmes qui étaient tombées sur mes joues, et j'avançais prudemment, en entrant en toute discrétion dans la pièce antique. Je marchais tout en faisant attention à ne rien faire tomber, et je vis alors le garçon qui quelques secondes plus tôt jouait d'une façon si agréable qu'il me donnait presque envie de m'y remettre. Je me figeai alors...ca n'était pas n'importe quel garçon. C'était lui... Noah...J'allais tourner des talons et partir avant qu'il ne me voit, quand je le vis porter une main à son cœur, fermant ses yeux comme s'il souffrait le martyr. J'étais prête à intervenir touchée en plein cœur par la faiblesse de Noah. Oui, il m'avait fait mal...oui, j'avais le cœur brisé de sa faute, mais non je n'étais pas insensible à son malheur...j'étais juste assez bonne comédienne pour qu'il ne le remarque pas. Lentement je le vis aller mieux, et je m'arrêtai alors, pour ne pas courir vers lui et le prendre dans mes bras...je ne pouvais pas. Comprenez bien, il m'a laissé tomber. Et le pire dans tout ça, c'est qu'il n'a même pas réussi à trouver une excuse valable. Noah s'aperçut alors de ma présence et m'interpella. Je n'avais pas envie de m'énerver contre lui...j'étais à vrai dire même lasse de me battre sans cesse contre moi même pour être acerbe avec lui. J'avais juste envie d'être dans ses bras...et qu'il me dise que tout se passerait bien. Je baissai alors quelques secondes les yeux, pour ne pas qu'il me voit aussi...défaillante.
Doucement je posais ma tête sur son épaule, le laissant s'énerver un peu, et me faire chavirer mon cœur. Oui, il avait raison. Oui, il devrait partir et m'abandonner pour toute la vie. Mon cœur battit alors un peu plus fort consciente que j'étais presque arrivée au point de non retour si je le laissais croire encore pendant longtemps que je le haïssais. Mon regard se posa alors sur ses mains tremblantes et sans m'en rendre compte je posai alors les miennes sur les siennes, les serrant avec toute la force que je pouvais pour lui montrer comme je pouvais que je n'étais pas cette horrible monstre, qu'il me restait un cœur tout au fond et qu'il était tout à lui. Ma main remonta alors jusqu'à sa joue que je caressais alors du bout des doigts tout en encrant mon regard dans le sien. J'étais prête à pleurer, et à m'enfuir en courant sachant qu'il ne m'adresserait plus jamais la parole...seulement quelque chose me poussait à rester. A lui dire quelque chose. A lui prouver que j'étais toujours celle qu'il avait pu aimer. Doucement et aussi calmement que je le pouvais, je posai mes lèvres sur les siennes, lui demandant alors en murmurant " pardonne moi...". Je baissai alors la tête, incapable de supporter son regard, incapable de me relever s'il m'abandonnait...Un an et demi était passé, oui...mais j'étais toujours la même, toujours prête à l'aimer de toute mon âme, de tout mon coeur.
J'étais sur un petit nuage de bonheur voire de béatitude comme si ma vie avait réellement commencé le jour où pour la première fois il m'avait pris dans ses bras. Je l'aimais d'une manière déraisonnable. Je l'aimais trop, et, sans que je m'en aperçoive il était déjà parti. L'être aimé m'avait abandonné pour une soit disant maladie en phase terminale. Il ne voulait pas me voir souffrir, disait-il mais c'était déjà trop tard. Mon cœur s'est brisé au même moment où il est parti. Après cela, je n'ai plus rien sentie, comme anesthésiée littéralement sous le choc. Je n'avais plus faim, plus soif...je n'avais besoin de rien. Pendant des semaines je n'avais pas quitté mon lit alors que Matis, à mes côtés me suppliait de me battre. Seulement, je ne le voulais pas. Je ne voulais pas me relever, pas sans Noah. Le simple fait de quitter ma chambre pour me rendre en milieu extérieur me terrorisait, tout simplement parce qu'il n'était plus là, et que sans lui ça n'allait pas...ça n'allait plus. On avait beau me répéter que je n'étais pas seule, je savais que c'était faux. Ils ne comprenaient pas. Ils ne connaissaient pas Noah, notre Histoire et l'emprise qu'il avait sur moi.
"
" Tout simplement parce que jamais je ne serais capable d'enterrer officiellement Noah. Il sera toujours là, tout près contre moi. Tout me le rappelait. Nous avions vécu tellement de choses. J'avais récupéré sa montre - la montre qu'il portait toujours depuis que je le lui avais offert - et je la gardais précieusement autour de mon poignée comme une relique de notre amour. Je ne peux pas dire que notre amour est passé. Je vivrais toujours grâce à lui. Parfois, j'avais même l'impression que Noah était tout près de moi...j'offrirais tout pour le voir à nouveau. Alors j'ai pris les pilules colorés que me tendait mon Isaac. Je les ai prise, d'une gorgée et je suis retournée dans ma chambre étudiante si vide. Et puis je l'ai vu. Noah. Oui, j'étais sans aucun doute en pleine hallucinations mais d'un coup, je me suis sentie vivante, apaisée...heureuse comme je ne l'avais plus été depuis un long moment. L'amour de ma vie se tenait tout contre moi. Il me parlait. Me touchait. Me serrait contre lui. Je pleurais...oui, je pleurais tellement. Jamais je ne m'étais sentie aussi bien. Comme si le ciel avait répondu à mes prières les plus inavouables. Et puis il est parti...le produit s'est dissipé et mon Noah est parti à nouveau. Alors j'ai pleuré. J'ai pleuré si fort. J'ai tout envoyé bouler. J'ai tapé contre le mur, et puis je me suis recroquevillée dans un coin, et j'ai attendu que ça passe. "
" Clémence. Ma douce amie. Mon mentor. Sa mort m'a affecté d'une manière virulente. Elle était un peu comme une " mère ", une protectrice, et la savoir décédée me faisait à penser à ma propre mère. J'avais l'impression de l'avoir perdu une nouvelle fois. De perdre une nouvelle mère et une amie en même temps. La douleur est si forte, que je ne pense pas que j'arriverais un jour à la calmer. Elle fait partie de moi, et à chaque fois que je pense à Clémence, je ressens comme une vive piqure au niveau de mon coeur accompagnée d'une douce nostalgie mêlée à une souffrance presque habituelle. Perdre Clémence m'avait fait un coup, certes. Mais ce qu'il y a de pire dans tout ça c'est que j'ai réussi à perdre son frère en même temps. Aaron. Aaron le farceur. Aaron la star. Aaron le mystérieux. Difficile d'atteindre son cœur, il est comme entouré de remparts avec un donjon hors d'atteinte. Mais j'ai réussi, tout doucement à calmer ses remarques, à faire petit à petit partie de sa vie. Il me fascinait. Hors de portée et pourtant très loyal lorsqu'on avait besoin. Il se montrait insensible mais combien de fois l'avais vu je se battre pour l'honneur de sa petite sœur ? Tellement peu de fois où il montrait une facette de lui qu'on ne connaissait. Acide, parfois presque méchant, Aaron ne me faisait pas peur et ne me faisait ressentir aucun ressentiment, bien au contraire. Il n'empêche, qu'après la mort de Clémence, son départ pour les Etats Unis, on a essayé de garder le contact. De mon côté, je voulais surveiller ses agissements et veiller en quelque sorte sur lui ; essayer de l'aider alors qu'un océan nous séparait. Lui, je ne sais pas vraiment...J'imagine qu'il avait besoin de garder un lien avec sa sœur, et ce lien c'était moi. Notre correspondance fut cependant de bien courte durée...Non seulement Aaron a coupé tout lien avec moi mais il m'a aussi envoyé une lettre en me disant que c'était moi qui avait sortie toute sorte de choses intimes sur la vie de Clémence pour la presse. Je croyais avoir cerner Aaron. Je croyais pouvoir me sortir de toute situation pour être près de lui et faire ce que je pouvais pour l'aider, mais j'eus tort. Il m'étonna pour la dernière fois, me rendis totalement triste, mon cœur un peu plus brisé...C'est peut être bête à dire, mais j'avais l'impression d'avoir perdu quelqu'un de cher à mon cœur alors que nous étions presque encore des inconnus l'un pour l'autre. Oui, peut être que ce qui me déplait tant chez Aaron c'est mon attachement pour lui.
Nostalgique, blessée, énervée et surtout triste, je tournais le dos à Aaron, prête à dire qui étais-je et ce qui avait bien pu me piqué. Je savais que j'étais sur le point de perdre le contrôle. Que s'il me répondait je ne tiendrais pas. Et qu'il subirait toute ma colère, alors qu'il avait fait ce que tout le monde aurait fait. Accuser quelqu'un à tort sous le coup du chagrin. Avec Noah, j'arrivais maintenant à mieux comprendre le comportement d'Aaron, tout simplement parce que j'avais fait pareil. Tous les jours je m'étais réveillée en accusant quelqu'un, et à chaque fois quelqu'un de différent. J'avais besoin d'un coupable, et je croyais que le fait d'en trouver me soulagerait. Mais ce ne fut pas le cas. Au contraire. J'avais toujours cette boule permanente au ventre. J'avais toujours des sauts d'humeur, une fois triste presque suicidaire, une autre fois fêtarde presque prête à tout, et d'autres fois encore j'étais tout simplement en colère. Après m'être retournée de nouveau, les larmes prêtes à couler, je l'écoutais dire qu'il était con. Oui, ca n'est pas tout à fait faux en effet.
" Tu es désolé ?! DESOLE ? Et c'est maintenant que tu le dis ? Depuis combien de temps dois tu t'excuser ? Ca n'est pas comme si cette histoire datait de trois jours. " J'étais dure, mais ma colère était sans limite, et Aaron en faisait les frais. Après tout, peut être qu'il le méritait ? " Et tu crois qu'en me disant ça je te pardonnerai ? La gentille Emy, la stupide Emy qui pardonne à tout le monde, tout le temps...parce que je suis une bonne poire hein ! " Je ne le lâchai pas du regard, mon débit de parole s'accélérant, étant incapable de m'arrêter. La bombe serait pour lui, tant pis. " Et puis après on redeviendra amis, et tout ira bien. Jusqu'au moment où tu feras comme les autres..." Je m'approchais alors, mes joues inondaient de larmes alors que je martelais de petits coups le torse d'Aaron, mouillant son tee shirt au passage. " Tu m'abandonneras ! Oui tu m'abandonneras comme tu l'as déjà fait ! Et je serai toute seule...toute seule... ""
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Re: (fiche) Emy Bing ♣ Je suis maître de mon destin, le capitaine de mon âme.
Lun 21 Mar 2011 - 22:04
J'ai lu quelque part qu'on ne reconnaissait pas les instants marquants de nos vies au moment où on est en train de les vivre. On s'habitue à tout, les choses, les idées, les gens, mais on ne se rend pas compte de notre chance parfois. C'est seulement lorsqu'on risque de perdre quelque chose qu'on se rend à compte à quel point on y tient, à quel point on en a besoin, à quel point on l'aime. Et moi, j'adore ce jeu.
"«On a simplement couché ensemble Emy. On va pas se
marié, avoir des enfants et un gros chien simplement car tu as fait
croire a un journal bidon qu’on sort ensemble.»
Je me sentais défaillir. Trébucher. J'avais besoin de m'accrocher à quelque chose, et vite. Mes jambes ne me tenaient plus, j'avais trop mal. Trop mal pour avancer. Pour même répondre. J'étais finie. Je posais ma main sur un poteau de but de Quidditch, l'accrochai avec la force qu'il me restait et je pliais un peu les jambes, essayant de récupérer du souffle, un semblant de contrôle. Mes cheveux étaient défaits de ma queue, mon visage mouillés par des larmes, mes yeux rouges et je pense que je n'ai pas à vous parler de l'état de mon cœur. Il est réduit au néant. Sean avait décidé de mettre le plus de distance possible entre lui et moi, et il faisait bien. Je crois que si j'en avais été capable je l'aurais attrapé et l'aurais supplié de me garder près de lui. Juste quelques minutes. " Je n'ai rien fait du tout Sean... " chuchotai-je alors. Je ne savais pas s'il l'entendrait et à vrai dire je m'en moquais. Il m'avait jugé avant que je puisse me défendre. Qu'importe ce que j'aurais pu lui dire, il ne me croirait pas. Jamais. Parce qu'il ne m'aime pas. «Comment pourais-je aimé une personne comme toi» "
" Sean Robert. LE joueur en vue depuis plusieurs années. Le beau gars dont des milliers de filles bavent sur les pages de magazines le concernant. L'un des joueurs préférés des clubs, des professionnels, du public, mais aussi des paparazzis. Le gars qui voudrait juste un peu d'air et qui voit sa vie étalée dans les journaux à scandale. Oui, un type populaire, célèbre, qui se tenait présentement sur le seuil de ma porte. Je passais alors mes deux deux mains sur mes bras, histoire qu'il ne remarque pas que j'en avais la chair de poule. Je croyais ne plus jamais le revoir. Je pris alors une profonde respiration pour calmer mon cœur qui avait augmenté de rythme à sa vue. Surtout, on reste calme. Pas de panique. Non ! Ne rougis pas. Je me retournais alors, pour ne pas qu'il se rende compte de mon état. Comment pouvais-je encore l'aimer après tout ce qu'il m'avait fait ? Mince. Il ne pouvait pas débarquer comme ça et croire que j'allais l'accueillir avec un grand sourire. Lui et moi c'était fini. D'ailleurs, ca n'avait même pas commencé. Alors que je fermais les yeux je l'entendis me souhaiter une bonne rentrée. Non mais...ai-je raté un chapitre ? Suis-je perdue dans ma propre histoire ? Non, parce que la dernière fois que j'avais vu ce très cher Sean il m'avait demandé de l'oublier. Et la fois d'avant, j'étais devenue la catin qui l'avait trahi, qui n'était pas bonne au lit et qu'il détestait. Bref, est ce que vous pensez sincèrement qu'un type dans son genre viendrait jusqu'à ma chambre étudiante pour me souhaiter une bonne rentrée, tout ça avec un sourire et sans idée derrière la tête ? Leah avait raison. Je devais l'oublier, et le plus tôt serait le mieux. Va pour la seconde où il quittera ma chambre. Je me retournai alors, prête à lui faire face, le visage impénétrable. Je ne me laisserai plus avoir. Je ne pleurerai plus. Sean pouvait attendre pour que je le supplie, j'en avais terminé. J'en avais assez. "
" Je ne sais pas ce qui m'avait pris...ou peut être que si en fait. Sean m'avait brisé le cœur, l'avait piétiné et craché dessus. Certes. J'aurais du le détester. Le haïr. Et puis passer à l'ignorance, juste tourner la page comme tous mes amis me les avaient conseillés. Oui, c'était juste trop facile à dire et difficile à appliquer. Ils ne comprenaient pas. Personne ne comprenait. Sean était le seul, l'unique, le dernier...le bon. Vous ne comprenez pas non plus j'imagine. Combien de fois vous êtes lassés de la personne qui se tenait à côté de vous ? Besoin de renouveau, fatigue, colère, qu'importe. Vous papillonnez. D'une personne à l'autre, vous disant comme excuse que de toute façon, il faut profiter de la vie. Oui. Peut être bien. Peut être que j'aurais fait la même chose à votre place, mais ce qui rend ma vie si particulière à la vôtre c'est ma rencontre avec Sean. Cette petite tension entre nous que nous avons toujours connu sans pour autant savoir l'identifier. Une envie de se voir ? De rire ensemble ? De l'amitié ? De l'amour ? Ou simplement du désir ? Notre relation avait été une sorte de quête. A vrai dire, au début, je ne savais pas où j'allais, je savais encore moins ce que je voulais et après toutes ces épreuves, ces discussions et tous ces quiproquos qui font que je sais maintenant très bien où je veux aller. Un seul baiser. Un simple baiser aura eu raison de moi, de mon état semi dépressif. Oui. Un seul baiser de sa part et je touche à nouveau du bout des doigts le paradis. La vie, collée à ses lèvres, me semblent plus réelle, plus belle, plus coloré. Je revis. En un seul et pourtant si merveilleux baiser. Vous vous êtes déjà retrouvés dans cette situation où tout vous semble si lumineux, où l'été réapparait et où vous voyez dans une voiture décapotable avec du rock'n roll dans les oreilles et des ray-ban sur le nez, avec ce si rare sentiment et pourtant fabuleux, que rien, rien ne vous rattrapera ? Comme si, finalement il y avait un paradis sur Terre. Et moi je l'avais trouvé, dans ses bras. "
" Comme un poignard planté en plein cœur. Et puis après, plus rien du tout. Comme si le cœur qui avait bat il y a quelques secondes n'avait jamais existé. Comme si...comme si on me l'avait arraché de mon corps. Je semblais anesthésiée. Presque sereine face à tout ce qu'il s'était passé. Oui, j'étais calme. Tellement...trop calme. Pour être honnête, je n'avais rien à dire, à personne. Sawyer harcelait. Il voulait que je lui parle, il voulait alléger mes peines...mais je n'étais pas capable. Ni de le faire, et encore moins de le vouloir. Je n'étais plus capable d'avancer, de faire face à nouveau. Dans ma tête tout était très clair. Je méritais tout ça. Oui, ils avaient tous raison. Noah n'aurait jamais supporté que je sois avec un autre que lui aussi rapidement. Je n'aurais pas du. Je n'aurais pas du l'abandonner, je n'aurais pas du l'oublier...je méritais ce qu'il m'arrivait.
Oui, ca devait sûrement être ça. D'abord mon père, ensuite Noah, Aaron, Eden, et puis Sean...Je n'étais pas destinée à être aimé. Je n'étais pas destinée à vivre avec quelqu'un d'autre que Noah. Je n'aurais pas du tourner la page si vite. Depuis l'histoire avec Sean, depuis notre séparation, j'avais l'impression que tout le chagrin que j'aurais du ressentir à la mort de Noah me frappait en plein visage tel un boomrang. Tout ce que j'ai foutu dans mon Inconscient, tout ce que je ne voulais pas ressentir...c'est venu, malgré moi. "
- InvitéInvité
Re: (fiche) Emy Bing ♣ Je suis maître de mon destin, le capitaine de mon âme.
Lun 21 Mar 2011 - 22:17
Le temps emporte tout, qu'on le veuille ou non. Le temps emporte tout, le temps efface tout et tout ce qui reste à la fin ce sont les ténèbres. Parfois, au cours des ténèbres on retrouve d'autres personnes. Et parfois au cœur des ténèbres on les perd à nouveau.
Stephen King
- Eléa- Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme, je suis maître de mon destin, le capitaine de mon âme
- Ethan Blackwood - Je suis le capitaine de mon ame.
- (fiche) Eurydice Storm • Ah pardon, je suis méchante quand je suis crevée.
- (fiche) Emy Bing, oh my god.
- (fiche) emy bing ♣ let your heart feel for the afflictions and distress of everyone.
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