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I Get Lonely but I Ain't That Lonely Yet
Mar 29 Mar 2011 - 6:01
✤ Lufkin Salut !!! Moi c'est Dwayne Evans Walker, j'ai 25 ans , et je suis d'origine américaine. Puisque je suis ici, je crois que tu dois savoir quelques petits trucs sur moi. Tout d'abord, sache que je suis hétérosexuel , mais aussi célibataire et issu d'une famille de moldus . A Hungcalf, j'ai choisi Botanique et Maîtrise de la faune , mais je m'en fous ! Ma baguette? C'est une baguette en noisetier de 15 cm avec du crin de licorne et avec, je suis capable de réaliser un patronus en forme de la Yenne . avantar © Redja || icônes © Redja |
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Re: I Get Lonely but I Ain't That Lonely Yet
Mar 29 Mar 2011 - 6:20
this is my story
Chapitre 1: La Justice Aveugle
On n’a pas toute cette chance de vivre dans l’abondance et la richesse. La composition du monde faire en sorte qu’il y aura toujours une hiérarchie montée par le pouvoir de l’argent. Le plus riche en haut, le plus pauvres en bas ; ainsi va la vie humaine. Pourtant, malgré tout ce qui m’est arrivé, je ne changerais pas ma vie pour rien au monde. Je ne l’ai pas eu facile, mais je suis fier de ce que je suis devenu. Peu importe les ragots, les insultes, les menaces à mon égard, je ne changerais rien. Non, je désir montré à ces gens que leur moqueries ne m’ont point atteint. Je continue de vivre dans cet enfer qu’ils ont créé autour de moi. Ils ne se lassent pas. Moi non plus. Je ne flancherais pas. Pas question de me laisser abattre. Cette haine finira par les tuer. Moi, je serais encore en vie.
Oui, je suis parmi ceux qui en arrachent. Je vivais dans un appartement vers le bas de l’échelle social. Ce n’était pas un palace, mais j’avais un toit au-dessus de la tête. Ma propre chambre était composé d’une grande bibliothèque remplit de livre de tous les genres. Tant pour les enfants que pour les adultes. Les grands classiques passant par les nouveaux Best-Sellers ; un véritable trésor littéraire. Ma mère voulait m’instruire le plus possible. Pour avoir autant de bouquin, elle travaillait dans une librairie. Ce n’était pas un emploi pour combler toute la famille, mais c’est tout ce qu’elle avait trouvé. Elle n’a pas pu aller jusqu’au bout de ses études. Elle s’est consacrée à moi. À me lire des contes. Elle me faisait souvent la lecture ceux de Andersen. Chacune a sa morale me rappelant les lois de la vie. Celui que j’appréciais beaucoup est Le vilain petit canard:
Maman : « « Il était trop heureux, mais nullement orgueilleux. Il songeait combien il avait été honni et pourchassé, maintenant il entendait dire qu'il était le plus charmant des charmants oiseaux ! Et les lilas inclinaient leurs branches sur l'eau jusqu'à lui, et le soleil brillait et réchauffait, alors ses plumes se gonflèrent, son cou mince se dressa, et, ravi dans son coeur, il cria : - Jamais je n'ai rêvé d'un tel bonheur quand j'étais le vilain petit canard.» Voilà ! Dwayne, chéri, ça fait plus de 20 fois que je te lis ce conte. Tu sais, Andersen en a fait plusieurs…»
Dwayne: « Je sais, Maman, mais tu lis si bien ce conte. J’aime beaucoup cette histoire… »
Maman: « Elle veut dire qu’il ne faut jamais se fier aux apparences. Qu’il ne faut pas que tu écoutes ceux qui te veulent du mal. Il faut te battre dans la vie. Dwayne, tu es un magnifique petit garçon…Tu comprends ça, trésor ? »
Dwayne: « Oui, Maman. Je le sais. »
Le vilain petit canard. C’est mon histoire préférée et ce n’était pas pour rien. Si je restais souvent à l’intérieur, c’est que je n’avait que très peu d’amis. La plupart des parents d’enfants se méfiaient de nous. Des jeunes parents ayant un enfant à charge ont souvent une très mauvaise réputation. Ne voulant pas que je ressente ce type de préjugé, elle préférait me garder auprès d’elle ; à l’affut de sales ragots.
Mon père…
Il aurait pu trouver un emploi tel que sa jeune femme dans une librairie ou livreur pour un restaurant. Non, il s’est entêté face à tous ces obstacles. Il a suivit sa passion, son rêve. La musique. Une petite boutique au cœur de la ville. C’est tout ce qu’il avait. Des guitares qui longes les murs de brique. Des plus économique aux plus dispendieuses. Des batteries immenses qui vibre en l’espace d’un coup. Et les pianos dont j’arrivais à peine à toucher du bout de mes petits doigts. En arrière, il y avait son atelier. Un espace consacré à la réparation de ces petits bijoux. Tel un mécanicien d’expérience, il parvenait à trouver la source du problème en l’espace de quelque seconde. Il avait ce rythme bestial qui coule dans ses veines. Cette énergie qui se dégage des cordes et qui renversent les ondes. Je le voyais souvent à l’oeuvre du haut de ma chaise. Je m’installais à ces côtés et je l’admirais. Je buvais chacune de ses paroles sur l’anatomie de la guitare. Mais ce fut un soir, lors d’une grande fête à la maison, que j’ai découvert le musicien. J’étais caché sous la table du salon. Je voulais saisir la vraie nature de mon père. Il était magnifique. J’étais subjugué devant cet instrument qui émanait tant de force et de puissance. Mes oreilles s’inondaient des notes brute et chaudes que mon père exprimait. Je venais de prendre conscience de cet amour que mon père possède pour ces vibrations et je les partageais. Mon cœur était bombardé de sensation étrange. Mes doigts claquaient au même rythme. Ma tête se déhanchait. Mes yeux se fermaient. Je souriais.Je venais de connaître l’amour de la musique.
J’ai complètement imbibé par la même passion que mon père et je voulais apprendre. Je désirais jouer de cette puissance, de cette beauté du son. Un soir, alors que je croyais être seul, mon père m’a aperçu avec sa guitare trop grande entre les mains dans l’atelier. Je tentais de l’imiter en balançant cette immense guitare. Je ne faisais que des onomatopées, car j’ignorais les véritables paroles. Il venait de comprendre qu’il m’avait transféré cette malédiction musicale. Pourtant, j’ai pu voir son sourire au travers de sa barbe. Il en était fier. J’allais devenir son fils, par le sang, mais aussi, par la passion de la musique.
Je mangeais des notes et je buvais les partitions. Je passais mes moments libres à gratter la guitare de mon père. Mes doigts devenaient de plus en plus habiles me rendant facilement jusqu’au bout du manche. Je faussais de moins en moins.Je parvenais à recréer des classiques du Rock’n Roll au grand étonnement de mon père.
Papa : « Dwayne, mon gars ! Je…Tu me surprends chaque jour, gamin ! Tu vas devenir un grand, je t’assure ! »
Et je l’ai eu...
Le 25 décembre…
Une guitare, ma guitare…D’un rouge vif. Je voyais à peine les rayures du bois. Je jubilais devant cet instrument qui était mien. Mon père riait aux éclats me voyant aussi instable devant le sapin. Pourtant, du coin de l’œil, ma mère ne semblait pas très ravi de me voir suivre les traces de mon père. Je n’avais pas perdu ma passion pour la lecture. Au contraire, ma mère continuait de me lire du Andersen. J’arrivais même à lire certains passages avec son aide. J’étais un garçon très intelligent et cultivé. Je surprenais certaines voisines lorsqu’il m’arrivait de sortir sur le balcon. Elles me voyaient soit avec une guitare ou avec un classique littéraire. À mes côtés, cet ami me suivait toujours : un petit canard noir en peluche. Je l’avais appelé Andersen.
Je grandissais voulant tout découvrir. Des marches dans le parc, des journées dans le zoo, au musée, des concerts ; tout pour satisfaire mon appétit culturel. J’appréciais chaque moment. Le petit canard Andersen en était témoin de ces moments magiques au travers de ses yeux de plastique. Je lui offrais des concerts privés et ils les aimaient tous. Il connaissait mes artistes préférés par cœur. Je les écoutais chaque soir, ensemble. Couché dans mon lit, à ses côtés, je lui divulguais chacun de mes passages préférés et mes doigts gesticulaient eux-mêmes dans le vide créant les accords. Mon père me ramenait à toutes les semaines un nouveau disque que nous écoutions avec attention. Chaque variations, chaque solos, il me demandait d’être attentif. Il me montrait ensuite comment le recréer sur la guitare.
Je ne perdais rien. J’accumulais les acquis. Je désirais en apprendre d’avantage du monde de la musique et des arts. Ce monde était infini et je m’y plongeais en prenant rarement mon souffle. Ma mère me souriait en me voyant aussi instruit à mon âge, mais, j’étais encore inconscient du monde extérieur. Ce monde qui semblait tant les faire souffrir….
Des instants magiques finissent par disparaître…
La réalité frappe…
Je me bouchais souvent les oreilles serrant Andersen ; mes parents se disputaient encore dans la boutique. C’était comme ça depuis quelques jours. Cela me concernait surement. J’avais commencé l’école et j’avais osé dire aux professeurs que je n’avais pas besoin de ces cours, car j’allais devenir musicien. Mon comportement n’était pas approprié dans un univers social. Je me cachais des autres et je lisais. En les entendant parler si fort, je me réfugiais dans l’atelier de papa et je tentais de lire quelques pages de mon conte avec Andersen. Maman savait aussitôt que je n’aimais pas ce genre de situation. Je réagissait souvent ainsi quand quelque chose me déplaisait ; fuir ; comme le petit canard…
Maman se devait donc de me lire un conte au complet pour se faire pardonner. On s’assoyait dans le divan de l’atelier. J’entendais Papa replacer les guitares avant la fermeture.
Maman : « La petite fille aux allumettes… »
Dwayne: « Maman, tu ne dois pas t’en faire pour moi, tu sais ? Papa m’a dit que j’allais devenir un musicien, comme lui.»
Maman: « Mon chéri. Tu dois savoir que la vie d’adulte n’est pas si facile que cela. Tu vas devoir te battre pour tes rêves, pour tes valeurs. Si Papa est devenu musicien, c’est qu’il a du travailler fort. Il a cru en lui. Alors, tu dois faire la même chose, mon bébé. Tu ne dois pas laisser les autres te nuire. Tu dois croire en toi et ignorer ce que les autres diront comme le petit canard. Tu comprends ? »
Je n’ai jamais oublié ces mots-là. Elles sont gravées dans ma tête. Le dernier conseil de ma mère…
Quelque chose dérangeait maman durant sa lecture. La porte de la boutique provoquait un bruit énorme. Elle était soulagée que Papa aille ouvrir lui permettant de continuer cette belle lecture. C’était étrange. Elle ne semblait pas lire comme d’habitude. Son regard se tournait souvent vers la porte de l’atelier. Elle entendait la conversation animée entre son conjoint et ce qui semble être un homme furieux.
Il y a un problème…
Un grave problème…
Elle continuait la lecture avec une voix plus basse par la peur me serrant contre elle.
Ils hurlaient au travers des murs…
Un coup de feu !!!
La lecture arrêtait…d’un seul coup. Le livre tombait au sol. Maman n’a pas perdu un moment. Elle m’a transporté vers le garde-robe.
Dwayne: « Maman, je veux la fin de l’histoire… »
Maman: « Oui, mon chéri. On va jouer à la cachette, d’accord ? Je vais te cacher avec Andersen dans le garde-robe et Papa va devoir te trouver, d’accord ? »
Que j’approuve ou non, elle m’avait déjà réfugiée dans le garde-robe. J’ai vu les plus beaux yeux du monde me regarder, une dernière fois. Un sourire. Son doigt sur mon nez et elle fermait les deux portes. Je ne comprenais pas. Je ne pouvais pas comprendre. C’était une histoire de grands, surement. Papa doit être bon à la cachette.
Malheureusement, je ne me doutais pas que des hommes avaient pénétré la boutique dans le but de récolter l’argent. Ma mère se doutait bien qu’un jour les choses allaient se corser. Nous n’étions pas riche et mon père avait emprunté, mais ce n’était pas un monsieur avec une cravate comme dans les banques. Non, il avait une veste en cuir avec un crâne en feu dans le dos. J’ignorais pour quelle banque travaillait ce type.
Complice: « Il le cache peut-être dans son atelier ! »
Des silhouettes se mirent à dévaster l’atelier de Papa en jetant tous les outils et les guitares usagés par terre cherchant des cachettes propices pour de l’argent.
J’entendais le saccage que faisaient les malfaiteurs. Je trouvais que Papa faisait bien du bruit. J’étais trop grand pour me cacher dans un tiroir.
Puis, en ouvrant une porte :
Chef: « Ohhhh !!! Regardez-moi cela, ils ont un gamin ! »
Ce n’était pas Papa…, mais un homme avec un fusil à eau. Non, c’était bien un vrai. Il me pointait devant ma mère terrifiée. Ses mains tremblaient contre sa poitrine. Je me recroquevillais gardant Andersen dans mes bras.
Maman: « S’il-vous-plaît, ne nous faites pas de mal…Prenez tout ce que vous voulez, mais laissez-nous !!! »
Chef: « Salut toi, viens par ici, mon bonhomme ! »
J’avais peur en voyant ma mère dans cet état. Je ne comprenais pas ce que pouvait bien faire ces inconnus chez moi. Tout ce que je savais, c’est que j’avait peur. Andersen n’a jamais été aussi serré entre mes petites mains.
Elle comprit l’intention du gars, un hurlement jaillissait de ses lèvres :
Maman: « Non !!! Ne prenez pas mon fils !!! Je vous interdis de me le prendre. Il n’a rien fait !!! »
L’arme dans ma direction, Maman devait obéir sachant qu’une seule erreur peut tout faire basculer. L’homme me prit dans ses bras. Apeuré, je pleurais réclamant ma mère. Elle ne pu se contenir étant détacher de moi :
Son fils dans les bras, un flingue dans sa main ; la menace fut aussitôt enclenchée :
Chef: « Où est l’argent ? »
Maman: « Je vous en prie ! Laissez mon fils en dehors de ça !! »
Chef: « Tu vas d’abord me dire où est le fric ! »
Elle n’arrivait pas à parler. La tension bloquait sa gorge ne fixant que moi qui pleurait dans les bras du cambrioleur. D’un seul coup, l’homme devient plus agressif. Son complice prit ma mère par le bras :
Chef: « Tu sais ce qui arrive quand on me fais du mal fiston? Viens, on va te montrer ce qui se passe si ta mère refuse de nous aider… »
Ils quittaient la pièce principale pour se rendre dans la section des batteries. Elle continuait de supplier les deux hommes de les laisser et partir, mais ils étaient trop préoccuper à me montrer où se trouvait mon père.
Il était assis sur une chaise. Il ne bouge pas, mais ses yeux était enflés. Sa bouché était ouverte. Il est taché de rouge. Le même rouge que sur le sol et sur sa bouche. Papa essayait de parler, mais il n’arrivait pas. Maman hurlait découvrant son conjoint dans cet état. Je pleurais de plus bel tendant mes mains vers mon père;
Dwayne : « Papa !!!! »
Chef: « Papa est malade !!! Alors, Maman doit dire au monsieur où se trouve l’argent. »
Son arme se tournait vers ma tempe.
Chef: « Maman n’a qu’à lui dire et c’est tout… »
Maman: « Arrêtez, pas ça !!! Je vais tout vous dire !!! »
Chef: « Le fric !!! »
Torturée de voir son propre enfant utilisé comme cible, elle parla aussitôt :
Maman: « On a pas d’argent, merde !!! On arrive plus avec le centre commercial qui vient d’ouvrir. Tout ce qui nous reste se trouve à l’intérieur de la Gibson noir à côté de la caisse. »
Sans attendre, le complice laissait ma mère pour aller fouiller la guitare. Malgré la situation, elle souriait à son garçon tentant de le rassurer, mais j’étais terrorisé par la tête du fusil contre ma tempe. D’un seul coup, je venait de comprendre que mes parents n’avaient pas une vie heureuse ; qu’ils ont tout fait pour me cacher leur problème.
L’homme revient avec le rouleau entre les mains ;
Complice: « C’est tout ce qu’il y avait… »
Maman: « Vous avez tout ! Rendez-moi mon fils !!! »
Le sourire des deux hommes jaillit sur leur visage. Pourtant, en retirant l’élastique, le compte était minime. Il en avait pas assez. Voyant le résultat, ma mère tentait de s’approcher pour me prendre. En me regardant, elle leva les mains dans ma direction :
Maman: « Vous êtes content, maintenant ? Libérez mon fils ! »
Chef: « Il n’y a que milles dollars ! »
Maman: « C’est tout ce qu’on a ! »
Chef: « C’est pas assez !!! »
D’un coup, il poussait ma mère avec une telle violence qu’elle tomba au sol. Elle ne baissait pas les bras et elle se redressait afin de me reprendre. Le cambrioleur me laissait filer. Je courrais pour rejoindre ma mère :
Maman : « Dwayne ! »
Bang !
Elle était si près, mais elle tombait avant que je l’ai rejoint. La balle touchais sa poitrine ne voyant rien venir. Ses yeux se sont concentrés sur moi avant de chuter au sol. Sa tête frappait le sol laissant glisser son corps contre le parquet. Un sourire sur ses lèvres inertes…
Dwayne : « Maman !!!! »
Je criais dans la boutique. Au près de ma mère, je l’a secouait tentant de la réveiller, mais en vain :
Dwayne : « Maman !!! Maman ! Ne me laisse pas tout seul ! Réveilles-toi ! »
Complice: « Tu es fou ou quoi ??? Qu’est-ce qui t’a prit de la tuer ? »
En ramassant le fric, le complice n’avait entendu que le coup de feu pour apercevoir ma mère tomber. Un coups de feu et des hurlements ; la police va intervenir d’une minute à l’autre.
Chef : « Tu voulais qu’elle nous dénonce ! Elle aurait eu assez de cran pour le faire… »
Dwayne: « Maman !.... »
Je m’arrêtais un moment et se retournait vers les deux tueurs. Puis, je serrait mon canard Andersen. J’étais terrifié;
Complice: « Qu’est-ce qu’on fait du gamin, maintenant ? »
Tous les deux fixèrent le petit au canard noir. Je me faisais petit serrant sa peluche. Je fermais les yeux :
Et il vola dans l'eau, où il nagea vers les superbes cygnes, qui l'aperçurent et accoururent à lui à grands coups d'ailes.
- Tuez-moi si vous voulez ! dit le pauvre animal.
Et il pencha la tête sur la surface de l'eau, attendant la mort...
Et j’entendais les coups de feu…
Un…Deux…Trois…Quatre…
Je me sentais pressé par une force extrême. Des mains, des mains d’hommes. Des mains de musicien.
Dwayne : « Papa !!! »
J’entourais mes petits bras autour de son cou. Je ne l’ai jamais serré autant.
Quand j’ouvris les yeux, je voyais devant moi les deux hommes étendus dans une marre de sang et cet immense fusil aux pieds de mon père. Il m’a sauvé la vie. La seule vie qu’il pouvait encore protéger.
C’était la dernière fois que je l’ai autant serré. Je ne voulais pas le quitter.
Papa : « Dwayne, mon garçon, mon petit musicien. Écoutes…Écoutes-moi, mon gars. Ne laisse personne te barrer la route. Personne. Tu entends ? Tu as un don. Tu as l’art. Tu as la musique. L’arts de maman et ma musique en toi, fiston. N’oublie jamais cela. Vit tes rêves, pas ceux des autres. C’est toi qui mènes le show, mon gars…Joue ce que tu veux et laisses-toi emporter. Je t’aimes…Je vais tout faire pour te retrouver, crois-moi. »
Mes mains faibles n’ont pas pu le retenir près de moi. Les policiers avaient enchainé ces poignets m’empêchant de l’approcher. J’ai crié de toutes mes forces, mais un enfant ne peut pas gagner contre la justice. La justice…Cette femme aveugle qui ose diriger les hommes face aux lois. Elle n’a rien compris. Cette justice a fait de moi un orphelin. Un gamin perdu face à une société peu accueillante.
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Re: I Get Lonely but I Ain't That Lonely Yet
Mar 29 Mar 2011 - 6:21
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Chapitre 2: Les Mensonges Nuisibles.
Un petit canard noir dans ses mains…
Les policiers m’ont présenté le petit Dwayne Evans Walker. Il a été sauvé de justesse par son père. Nous l’avons pris au centre d’accueil à bras ouvert. Ce petit a vécu une terrible situation ; voir sa mère mourir sous ses yeux et son père partir en prison. Un enfant de 6 ans…
Il n’a pas parlé tout le long du transfert vers notre établissement. Son regard se concentrait uniquement sur son canard en peluche ,quelques livres qu’il eût en sa possession et sa guitare. Nous lui avons permis de transporter des effets personnels qu’il avait dans son appartement. C’était ses seules recommandations : son canard, les livres de Andersen et sa guitare rouge.
Par la suite, plus un mot, plus un son. Dwayne n’à pas créé le moindre bruit durant tout le trajet. J’étais troublée par son regard. Il était vide n’apparaissant aucune émotion quelconque. Que de la tristesse. Je pouvais comprendre au début puisque nous venions le chercher quelques jours après son congé de l’hôpital. Il y avait des psychologues et des médecins ainsi que des médias qui tentaient de lui tirer quelques mots, mais rien…Dwayne restait silencieux faisant tourner les pages de son livre. Je n’avais vu aucun autre membre de sa famille proche venir le voir. J’ai compris que les parents de cette enfant avaient coupé les ponts avec leur entourage. Personne ne voudrait prendre soin d’un enfant dont on ignore son existence. C’est alors que mon intervention arriva.
Arrivé au centre, Dwayne ne s’intégrait pas avec les autres. Il se contentait de trouver un endroit confortable, il lisait ses contes préférés ou jouait de la guitare. Je trouvais plutôt étonnant que cet enfant sache lire quelques mots et jouer avec une telle finesse. Sa mère et son père devaient sans doute lui donner quelques cours. Malheureusement, ils n’ont pas eu le temps de les approfondir. Cela m’inquiétait par contre de le voir aussi distant des autres jeunes de son âge. Aucune communication, seulement des regards qu’ils jetaient. Ce regard qui m’a troublée n’avait pas changé. Il était si dur et froid que les enfants en avaient peur. Une bulle avait été créée autour de lui. Les petits ne dépassaient pas la limite par peur de le voir se retourner dans leur direction. Ils le surnommaient même ; le bizarre.
Ce nom ne changeait pas avec le temps. Il empirait. Ils racontaient des histoires sur la raison de son arrivée dans le pensionnat ; qu’il aurait tué ses parents en les assommant avec ses livres et c’est pour cette raison qu’il ne veut pas les partager ou que son canard cache un couteau qu’il aurait servit pour trancher la gorge de sa mère…
Je voulais aider cet enfant solitaire. J’ai engagé plusieurs psychologues pour le faire parler. Les premières échouèrent prétendant qu’il serait schizophrène grave ne pouvant plus communiquer avec le monde réel. Je n’abandonnais pas observant souvent son comportement. Il murmurait des mots à son canard et lisait beaucoup ses livres. Ce sont les deux choses les plus précieuses ; sa peluche et ses livres. Lorsque je discutai avec une des psychologues de la région ; Mademoiselle Katryn Spencill, elle accepta de le rencontrer. Un an s’était écoulé depuis l’incident et il gardait toujours ce visage que j’ai vu lors de notre première rencontre ; sans vie et sombre.
Katryn : « Bonjour Dwayne, je m’appelle Katryn. J’aimerais parler avec toi, tu veux bien ? »
Dwayne: « …. »
Katryn: « Je vois que tu as une as un beau canard. Tu peux me dire comment il s’appelle ? »
Dwayne : « … »
Katryn : « Ohhhh, tu aimes beaucoup les contes de Andersen. C’est lequel ton préféré ? »
Dwayne: « … »
Katryn: « Moi, c’est celui du vilain petit canard…Tu connais sans doute ? »
J’ai vu au travers de la vitre son regard qui c’était transformé. Katryn avait touché un point sensible du petit :
Katryn : « Mais le pauvre caneton qui était sorti de l'oeuf le dernier, et qui était si laid, fut mordu, bousculé et nargué, à la fois par les canes et les poules. - Il est trop grand, disaient-elles toutes. »
Dwayne : « Et le dindon, qui, étant né avec des éperons, se croyait empereur se gonfla comme un cargo à pleines voiles, se précipita sur lui, puis glouglouta, et sa tête devint toute rouge. Le pauvre caneton ne savait où se fourrer, il était désolé d'avoir si laide mine et d'être la risée de toute la cour des canards. »
Il avait parlé. J’entendais sa petite voix d’enfant au travers de ses lèvres sèches. Le vilain petit canard est son histoire préférée. C’est ainsi que Katryn a amorcé son entretien avec Dwayne. C’était la seule qui parvenait à lui parler. Andersen fut le sujet primordial des discussions. Ses poèmes, ses contes, ses histoires moralisatrices ; il connaît tout de cet homme. Par la suite, d’autres grands auteurs poursuivirent les rencontres hebdomadaires. La musique était une autre de ses passions nous montrant différents morceaux que son père lui avait appris. J’étais sidérée par tant de talent. Katryn jouait aussi le rôle de l’enseignante. Elle lui inculquait les matières de base accompagnées d’une professeure expérimentée dans les cas problèmes. En sa présence, le petit rayonnait en écoutant et apprenant tout ce qu’on lui enseignait. Les années passèrent et le petit devenait rapidement un génie.
En dehors de cette classe improvisée, il ne changeait pas. Dwayne restait le bizarre. J’essayais de faire comprendre aux autres l’histoire qui avait rendu cette enfant distant avec les gens. Je les encourageais à prendre les devants et rencontrer ce petit bonhomme intelligent. Certains m’écoutèrent en allant se présenter après 4 ans d’hésitation. Malheureusement, les plus rebelles virent que malgré son âge, Dwayne portait encore Andersen avec lui. Il avait maintenant 10 ans et ce n’était plus de son âge d’emporter une peluche dans le moindre de ses déplacements. J’ai vu ces voyous s’emparer du canard obligeant Dwayne à se défendre pour tenter de le récupérer. Les larmes sur ses joues suppliant de rendre ce qui lui restait de sa famille m’obligèrent d’intervenir. Je ne voulais pas qu’il régresse n’ayant plus cette confiance qu’il portait pour Katryn et moi. Au moment où j’allais les rejoindre, j’ai constaté l’horreur.
Le petit Dwayne inoffensif, timide et réservé était en train de frapper avec violence celui qui avait mené le bal d’Andersen. Il était complètement écrasé sous Dwayne qui se déchainait sur son visage. Je ne pouvais pas croire que cet enfant était si violent et agressif. Ma voix ne calmait pas l’ardeur du petit. J’ai dû le saisir par la taille pour tenter de dégager l’autre enfant. Il était soudé. Il s’accrochait tirant les cheveux du jeune blessé hurlant de rage. En prenant ces mains, j’ai commis une grave erreur. Je reçus un coup au visage faisant saigner mon nez. Je tenais dans mes bras un enfant incontrôlable…
En isolant dans une pièce, il est redevenu le petit Dwayne innocent serrant son canard qu’il avait sauvé. Katryn tentait de comprendre sa réaction en lui posant des questions vagues. Plus les questions devenaient précises, plus le jeune Dwayne devenait nerveux :
Katryn: « Tu tiens beaucoup à ce canard, Dwayne ? »
Dwayne : « Oui, Papa me l’a donné quand j’étais bébé. Maman me racontait souvent le vilain petit canard… Mais le pauvre caneton qui était sorti de l'oeuf le dernier, et qui était si laid, fut mordu, bousculé et nargué, à la fois par les canes et les poules. »
Katryn : « Tu ne voulais pas le partager avec ton camarade ? »
Dwayne: « NON ! Il ne voulait pas partager… Il voulait le détruire ! Il voulait détruire Andersen… »
Katryn : « Pourquoi il voulait le détruire, Dwayne ? »
Dwayne: « Parce qu’il n’aime pas Andersen ? On n’aime pas les vilains petits canards. Les vilains petits canards ne sont pas aimés ! Et les canards le mordaient, les poules lui donnaient des coups de bec, et la fille qui donnait à manger aux bêtes, le renvoyait du pied. »
Katryn: « Et tu l’as frappé ? »
Dwayne: « Oui ! Je l’ai frappé avant qu’il me frappe. Il voulait aussi me frapper…On frappe les vilains petits canards parce qu’ils semblent être différents, mais ils sont comme tous les autres. Il faut te battre dans la vie. Bats-toi !! »
Katryn: « C’est ta maman qui t’as dis ça, Dwayne ; qu’il faut te battre ? »
Dwayne: « … »
Katryn: « Dwayne? »
Dwayne:« - Oh ! Dieu merci, soupira le caneton, je suis si laid que même le chien ne veut pas me mordre !!! »
Katryn: « Dwayne ? C’est ta maman qui t’a dis de te battre ? »
Dwayne: « Maman…Maman m’a lu ce livre plus de 20 fois, je le connais par cœur !! »
Il refusait de coopérer. Parler de sa mère de ses parents était un obstacle. Katryn ne voulait pas encore percer cet abcès. Dwayne venait de vivre des émotions fortes et c’était la première fois qu’il avait posé ce geste…
Quand ce n’est plus une première fois...Que ces actes de violence deviennent quotidiens ; ce n’est plus une excuse. Il n’y avait plus que les enfants qui le craignaient ; les membres du personnel aussi. Il s’en prenait aux adultes qui entrait dans sa chambre, aux enfants se moquaient de lui ; quiconque qui s’approchait trop près sans son accord ; il intervenait avec violence en balançant tout ce qui lui tombait sur la main ; des crayons à l’encre jusqu’à des ciseaux. Il grandissait et la noirceur l’entourait de plus en plus. :
Katryn: « Dwayne, j’aimerais te parler de ton comportement. Tu sais ce que tu fais ? »
Dwayne: « Je frappe avant qu’on me frappe. Il faut te battre, Dwayne. Sinon, les canards vont te piquer avec leur bec… »
Katryn:« Personne ne te veux du mal ici, Dwayne. On fait tout pour que tu sois heureux… »
Dwayne:« Ils sont encore là…Ils me guettent. Je suis encore là. »
Katryn:« Tu me parlent de qui, Dwayne? »
Dwayne:« Les canards…Ils vont me piquer avec leur bec… »
Katryn:« Ce sont des grands canards ?…Ils t’ont déjà piquer avec leur bec. Leur long bec dur ?… »
Katryn tentait de déchiffrer ses dires. Dwayne faisait des allusions de ce qui s’est passé, il y a 4 ans :
Katryn:« Dwayne, tu es en sécurité ici, avec nous... »
Dwayne:« NON !! Je sens qu’ils sont là, ils sont tout près…Ils me font mal !...Et il demeura immobile pendant la grêle de plomb dans les joncs et la pétarade des coups de feu. »
Je voyais Katryn qui avait une certaine frayeur dans son regard. Andersen était au sol et Dwayne s’est levé de sa chaise :
Katryn:« Dwayne, tu dois m’écouter… »
Dwayne:« Non, il ne faut pas écouter les gens qui te veulent du mal… La tempête faisait tellement rage autour du caneton qu'il dut s'asseoir sur sa queue pour y résister ; et cela devenait de pis en pis ; mais il s'aperçut que la porte avait perdu un de ses gonds, en sorte qu'elle était accrochée de guingois, et que par la fente il pouvait se faufiler dans la cabane c’est ce qu'il fit. »
Katryn:« Je ne veux pas te faire de mal, Dwayne. »
Dwayne:« Oui, vous voulez m’amener ailleurs qu’ici parce que je suis méchant. »
Katryn:« Dwayne, tu dois apprendre à maintenir ta colère. Ce n’est pas vrai tout ça… »
Dwayne:« Ma mère m’a dit que je ne dois pas écouter les gens qui me veulent du mal. »
Katryn:« C’est faux, Dwayne… »
La tempête éclata. Je vis le visage de Dwayne se transformer. Une terrible colère se propagea dans tous ces membres. Katryn venait de commettre une erreur d’affirmer ce genre de conclusion devant cet enfant.
Dwayne:« Ma mère n’est pas une menteuse !!! »
D’un bond, la main du jeune saisit le crayon métallique de la psychologue et lui lança dans sa direction. Une flèche ! Une véritable flèche vola dans les airs frappant de plein fouet l’épaule de la femme. Elle avait un crayon planté dans sa chair et le sang commençait déjà à couler. J’appelai aussitôt les premiers secours et des intervenants pour maîtriser Dwayne. J’ignore ce qui s’est passé, mais j’ai bien vu ce crayon planer longuement jusqu’à Katryn comme si on le contrôlait…
Je ne pus le garder. Il était devenu celui que je ne voulais pas qu’il soit ; un monstre. Sa violence et son comportement effrayaient tout le Centre. Dwayne avait raison ; je ne pouvais pas le garder. Heureusement, son père était intervenu. Plutôt, son meilleur ami. Il a accepté de prendre soin de cet enfant. Un musicien, vendeur d’instruments de musique. Un univers où il se plaira, surement. J’ai entendu dire que sa passion pour les livres et la musique ne cesse d’augmenter. Je suis curieuse de savoir si son visage s’est transformé. Il doit maintenant être à Poudlard. J’ai un peu peur pour lui et les autres. Honnêtement, on ne peut changer personne. Un vilain canard reste un vilain canard…
- InvitéInvité
Re: I Get Lonely but I Ain't That Lonely Yet
Mar 29 Mar 2011 - 6:21
this is my story
Chapitre 3: L'amour Destructeur.
Michael…
Le meilleur ami de mon père. Le seul qui voulait bien de moi alors que je plongeais littéralement dans le gouffre. Je n’avais plus rien pour m’accrocher. Presque plus rien. J’avais toujours les arts. La littérature et la musique. La première fois que j’ai vu cet homme, il était accompagné d’une guitare. Je l’ai tout de suite respecté partageant ce lien pour les cordes. Ma colère se dissipait me laissant poursuivre mes rêves et mes ambitions. C’était ainsi que j’ai quitté les Amériques et mes mauvais souvenirs pour me retrouver en Angleterre.
Une vie des plus rêvées. Un tuteur musicien, une boutique de musique, des guitares en plus finir et des instruments que je découvrais au fil des jours. Cet homme avait la richesse et la patience de me les faire connaître. J’étais entêté à les maîtriser augmentant mes capacités musicales. J’étais émerveillé et lui fasciné par ma rapidité d’apprentissage. Je n’étais pas ce qu’on pouvait appelé un génie, mais j’ai pris le temps de saisir tous les points forts et faibles de chacun des instruments que je maîtrise. Un respect devait se faire avec eux afin qu’ils puissent nous laisser jouer les morceaux les plus doux aux plus dures. J’avais la confiance de Michael qui me montrait, peu à peu, sa boutique et les rudiments de la réparation d’instrument. J’en connaissais déjà avec mon père, mais ces enseignements étaient plus frais dans ma mémoire.
Je n’ai pas oublié mon père. Non, au contraire. Il hantait mes tourments. Je lui écrivais souvent des lettres pour le rassurer. Je m’amusais même à lui envoyer des compositions afin qu’il imagine la sonorité de chacun d’eux. Je savais qu’il était fier de moi. Je le sentais dans ses réponses et cessait de me parler de maman. Malheureusement, c’était difficile pour moi de le sentir aussi loin de moi, alors que j’avais tellement besoin de lui.
Michael était un homme formidable, mais cela ne m’empêchait pas d’avoir des problèmes. Des problèmes sociaux…
L’école. Poudlard…Un calvaire.
Mon père désirait que j’aille à cet institut afin d’apprendre à me maîtriser et me défendre par l’intelligence. Je comprenais son désir, mais j’avais du mal avec les répercussions que cela me donnait. Non, je n’avais pas de difficulté à être calme et attentif aux cours. C’était en sortant des classes que cela devenait plus difficile. Les regards, les murmures, les gens qui me pointaient lorsque je leur faisais dos. Je savais fort bien ce qui se passait. Je n’avais même pas fait un pas dans cette école et déjà j’avais une réputation. Une mauvaise réputation :
« C’est Dwayne Walker. Il paraît qu’il aurait tué sa mère parce qu’il ne voulait pas manger son dîner. »
- un serpentard-
« J’ai entendu dire que son père était en prison. Il aurait incendié une maison tuant une famille au complet. » - Professeur des potions -
« Il paraît qu’un griffondor lui a adressé la parole. Il a passé 2 jours à l’infirmerie. »
- un serdaigle -
« Je le trouve hideux, ce moldu. Toutes les filles le trouvent laid, d’ailleurs. Il ne faut pas le regarder dans les yeux, on peut tomber inconsciente. » - une joueuse de quidditch –
Comment un gamin pouvait se sentir ? J’étais mort d’avance, dans ces murs. J’avais le rôle du ténébreux, du bizarroïde ou du tueur en série. De toute façon, je n’avais pas cette envie de connaître qui que ce soit. C’était peut-être un peu prétentieux, mais j’avais une longueur d’avance sur eux en maturité. Je m’empressais de terminer les cours pour courir dans ma chambre pour jouer de la guitare ou lire. Je sortais rarement de ma chambre. Je ne voulais pas participer à aucune activité. Aucun jeu. J’étais toujours l’intrus au fond de la classe ou l’idiot au bout de la table. Si cela m’était impossible d’avoir la paix, je passais mon temps à la bibliothèque à la découverte de nouveaux auteurs.
Comment les gens peuvent ignorer tous ces êtres qui ont écrit sur le monde ? Des histoires magnifiques ce cachent derrières ces couvertures et qui n’attendent qu’être lu. La bibliothécaire me reconnaissait et était toujours étonné de me voir sortir des œuvres littéraires. Jamais de livre de magie. Mes notes s’en ressentaient, mais ce n’était pas ma priorité. Je voulais comprendre le monde. Connaître les différentes pensées des écrivains d’ici, d’ailleurs au travers des époques. Des inspirations pour mes futures compositions…
« Excuses-moi, tu pourrais m’aider ? »
Je ne bougeais plus. On m’avait parlé, après 3 ans de silence ? Était-ce vraiment le cas ? Je ne pouvais pas croire qu’une personne assez folle m’adressait la parole. Je gardais mon regard sur mon livre de Shakespeare et je tournais la page.
« Youhouuu ! C’est à toi que je parle. Tu pourrais me donner le livre en haut ? Tu es assez grand pour me le donner. »
Je baissais les yeux, aussitôt. C’était une fille. Une fille qui me regardait dans les yeux et qui me souriait. Elle devait être sans doute nouvelle. Elle ne connaissait pas les ragots sur moi.
« Alors, tu me le donnes, s’il-te-plaît ? »
J’avais la gorge tellement sèche. Je n’avais pas parlé depuis 3 ans et elle me prenait par surprise. Je ne savais pas quoi faire. J’étais complètement déstabilisé par son audace, sa gentillesse et…sa beauté.
Oui, c’était une belle fille. Une belle femme. J’en avais croisé plusieurs, mais aucune qui a eu le cran de venir à ma rencontre.
Je pris le livre et je lui tendais faisant attention de ne pas la toucher. Elle était surprise de mon attitude distant. Dès qu’elle le prit, je m’effaçais en prenant le chemin inverse.
« Hey ! Attend ! Pourquoi tu cours comme cela ? Je te fais peur ? »
J’étais piégé. Elle était devant moi. Elle me bloquait comme un mur. J’essayais de la contourner. Elle me bloquait de nouveau.
« Tu ne veux pas me connaître. »
« Pourquoi ? »
« Parce que…c’est une erreur de m’adresser la parole. »
« Tu te fous de moi ? »
« NON ! JE SUIS SÉRIEUX ! »
Je l’avais effrayée. J’étais devenu colérique d’un coup. Je n’avais pas le don de la discussion. Je n’avais pas de don pour une relation, tout simplement.
« Tu comprends, maintenant. Laisses-moi… »
Elle m’avait saisie. Elle m’avait marqué. Je songeais à elle, durant des nuits. La seule dans tout Poudlard qui m’avait parlé et j’avais fait en sorte que ce soit la dernière. Je l’avais aperçu quelques fois, au loin. Une fois, elle semblait vouloir me voir, mais une main forte la retenue. Et voilà. Elle venait d’être au courant de ce vécu que les autres m’adressent. C’était fini…
Enfin, je l’avais cru…
Durant première journée d’été, j’avais osé m’afficher avec ma guitare dans la cour. Je m’étais installé avec mes compositions et je jouais. Je devenais musicien à leurs yeux. Je devenais quelqu’un et elle m’avait vu.
Alors que je terminais mon dernier accord :
« Wow ! C’est très jolie ! Tu es doué !»
Elle était là, assise à côté de moi. Bien des regards se sont braqués sur nous. Comment cette fille pouvait être si près du Clébard ? Clébard, c’était mon surnom. Un animal vorace mangeur de chair...
Je sursautais presque sur place. Je me demandais ce que je devais faire. Fuir, comme je l’ai toujours fait ou…tenté ma chance et entretenir une conversation ?
Ma bouche tournait dans tous les sens ne sachant pas quoi dire.
« Euh…Je…Euh…Bien…Merci ! »
Je me levais aussitôt prenant mes affaires.
« Qu’est-ce que tu fais ? Tu fuis encore ? Tu comptes faire cela à chaque fois qu’une fille te parles ? »
J’étais sous le choc. Me parler sur ce ton par une inconnue. Le Clébard lui aurait sauté au visage, mais…je n’étais pas cet homme. Pas aujourd’hui. Je décidais de m’asseoir.
C’était un bon début. Un très bon début…
Je venais d’entreprendre ma première conversation consentante avec une fille. J’avais du mal dans les premiers temps. C’était elle qui menait le bal parlant de tout et de rien. Je ne faisais que l’écouter. Je la regardais attentivement découvrant chacun de ses traits sur son visage. C’était fascinant de voir une femme de près. Comme toujours, j’enregistrais. J’apprenais à la connaître. Je ne voulais pas perdre un moment de cette conversation.
« Assez parler de moi, Dwayne. J’aimerais savoir un truc. Est-ce que c’est vrai que tu as déjà tué un gars d’une main en lui défonçant le crâne sur un mur ? »
Je ne savais pas pourquoi, j’ignorais comment, mais j’ai éclaté de rire. C’était toute une sensation étrange. Mon ventre qui se contractait. Ma voix qui était totalement différente. Ma gorge qui se tordait. J’ignorais un tel effet. Cela faisait longtemps…
« Tu sais rire ? Bon sang ! C’est la première fois que je vois tes dents, Dwayne ! »
Ce n’était pas la dernière fois, non plus. Notre conversation s’est étalée pendant les dernières semaines de cours avant les vacances. Notre relation s’améliorait de plus en plus Elle m’aidait avec la magie et moi je lui donnais des cours de littérature et de guitare. On passait nos journées ensemble à la bibliothèque, dans la cour, même dans nos chambres respectives.J’avais enfin quelqu’un. J’avais une amie.
Bien sûr, cela ne plaisait pas à tous. Ces amis se sont vite aperçus de notre réciprocité. Je les voyais la confronter dans son choix de me fréquenter. Je craignais qu’elle cède. Il m’est arrivé plusieurs de la voir partir dans le sens contraire avec ses amis, mais dès que songeais au pire, je sentais son bras autour du mien. Je ne cessais pas de la regarder :
« Dwayne, le cour est de l’autre côté. »
« Ohhh, je…Désolé. »
Je souriais. Je souriais dans les corridors devant tous ces élèves ahuries de mon état. Je pensais constamment à elle : dans ma tête, dans mes chansons, dans ma poésie et mes dessins. Je la voyais partout. Je crois que c’est ce qui se passe quand on est amoureux. Tant de livres m’ont appris les symptômes et je les ressentais de plus en plus. Je ne pouvais plus garder cela pour moi.
Je la reconduisais à sa classe, lorsque je m’arrêtais, un moment.
« Dwayne, ça ne va pas ? »
« Euh…Oui,…enfin…Je…Tu sais…Bientôt…C’est la fin de l’année..et…tu sais…On s’entend bien et…le bal..Alors… »
« Oui, je veux bien aller au bal avec toi, Dwayne. »
J’étais instable. Je ne tenais plus en place. J’aurais pu m’évanouir. Sur le coup, sans avertissement. Mes jambes ont fléchis. Elle ne cessait pas de rire en me voyant faire le pitre sans le vouloir.
Le temps que je me suis préparé à cette soirée ? Je l’ignore. J’avais vérifié des dizaines de fois mon habit, le parfum, ma coiffure et mon sourire. Je lui avais acheté une belle broche. J’étais impatient de la voir dans sa robe.
Une beauté sortie d’une toile. Un oiseau aurait pu faire un nid dans ma bouche tellement j’étais subjugué. Je souriais comme un enfant. Elle souriait comme une déesse. Ma nervosité m’empêchait de bien faire mon rôle de cavalier.
J’étais encore devant la porte d’entrer du Bal tenant ma broche avec une telle force qu’elle pouvait se faner d’un moment à l’autre.
Alors que je m’approchais d’elle, une silhouette me coupait la route. C’était lui. Cet ami tant méfiant à mon égard. Il était en habit. Un habit plus propre que le mien avec un bouquet plus volumineux que le mien. Il se dirigeait tout droit vers elle.
Par contre, la réaction de ma cavalière n’était pas des plus joyeuse.
« Qu’est-ce que tu fais ici ?! »
« Salut, ma chérie ! »
J’étais écœuré. Je ne voulais pas regarder cela. C’était drôle ce que les symptômes de l’amour peuvent faire quand on observe celle que l’on aime embrasser un autre. Je regardais mon bouquet qui devenait de plus en plus inutile. Tout comme moi…
Elle n’avait pas apprécié. Sa main le gifla d’un coup :
« Qu’est-ce qui te prend ? C’est fini et tu le sais ! »
Durant tout ce temps, elle était avec lui… ? Je n’avais jamais ressenti cela auparavant, mais les auteurs n’ont décrient qu’un infime partie de la douleur qu’on peut ressentir. J’étais fou de rage et tellement triste à la fois. Elle s’était foutue de moi, comme tous les autres. Pourtant, mon cœur continuait de croire. J’observais la scène. Ce gars commençait à jouer sur ma tension. Il l’a brassait sans gêne.
« Non ! Tu ne vas pas me laisser et aller au bal avec le Clébard ! »
« Lâches-moi ! J’ai le droit de faire ce que je veux ! »
« Non ! Pas sans moi ! »
« Arrêtes ! Tu me fais mal ! »
C’était la même chose. Les mêmes sentiments. La même scène. Je voyais ma mère au travers de cette fille. Je voyais le Shylock au travers de ce naze. Je pompais. Je pompais littéralement. Mes narines grossissaient par ma respiration accélérée. Ma poitrine augmentait. Mes poings se formaient. Je n’avais pas pu répliqué étant enfant, mais cette fois-ci, je pouvais empêcher un homme faire du mal à une femme.
Cela n’avait pris que quelques secondes et j’avais cet homme entre les mains. Et j’ai frappé ! J’ai frappé de toutes mes forces. Toute ma rage. Toute ma colère s’est vidée sur le corps de ce type. Je criais ! Je frappais ! Une foule se formait autour de nous, mais je continuais de la venger. De me venger !
Jusqu’à ce qu’on me pousse. J’étais ailleurs durant ces quelques minutes et je revenais à moi. J’étais à genoux, essoufflé. Je m’essuyais la bouche et je remarquais mes mains recouvertes de sang. Mon veston propre était ensanglanté. Et là, devant j’avais un corps inerte entouré d’une équipe médicale. Je remarquais ensuite tous ces visages qui me fixaient avec une telle frayeur. J’avais massacré un garçon à main nue par une forte colère.
Elle était là, en larme, enlacée dans les bras d’une amie. Je me levais aussitôt et je voulais m’approcher d’elle…
« Il voulait te… »
« Ne t’approches pas de moi, Clébard !!! Tu es fou ! Regardes ce que tu as fais !!! Tu l’as défiguré !!! Tu l’as défiguré !!! Tu n’es qu’un monstre, Dwayne ! Je ne veux plus jamais te voir !!! Jamais ! »
Je ne pouvais plus faire un pas. Mes mains étaient nouées dans mon dos. C’était des autorités. Ils ont osé appeler les autorités, alors que je venais de lui sauver la vie. Je la regardais avec tant de tristesse. Je pleurais. Je m’époumonais en hurlant son nom. Je me débattais. Elle ne s’est jamais retournée. Jamais…
2 ans…
J’ai passé deux ans enfermé. 2 ans a observer une cour d’asphalte, à tourner en rond dans ma cellule et à me poser cette question : Qu’avais-je fais de mal ?
Je recevais des visites de Michael, qui continuait de croire en moi, malgré tout. J’ai pu avoir des livres, ma guitare et une planche à dessin. J’ai continué d’écrire des chansons. Plus sur l’amour…Non. C’est trop pénible. C’est trop lourd et néfaste pour un homme.
J’avais le respect de mes collègues. Encore une sale réputation. J’animais ma bande avec des prestations musicales et mes acquis littéraires. J’ai rencontré des gens très sympathiques, passionnés de musique, mais je n’ose pas encore les appeler des amis. Je prends le temps, maintenant, avant de sauter aux conclusions.
Maintenant que je suis sortie, je dois reprendre une vie normale. J’ai 25 ans. Je suis toujours sous la protection de Michael et je travaille pour lui à la boutique. Je répare des guitares en moins de deux. La musique, c’est plus fort que tout pour moi. Je joue quelques fois dans les bars, tout près. Je commence à avoir des attentions auprès de certains propriétaires. J’ai du talent et je le sais.
Une vie normale. J’ai dû reprendre les études, contre mon gré. Oui, mon père le souhaite et je dois respecter cette promesse. Il tente de sortir sous peu et je désire le supporter de toutes mes forces. Seulement, j’entame ma cinquième année et c’est toujours aussi dur. Toujours cette réputation de Clébard, mais c’est pire. Maintenant, je n’ai aucune motivation et je n’ai pas l’intention d’en avoir.
- InvitéInvité
Re: I Get Lonely but I Ain't That Lonely Yet
Mar 29 Mar 2011 - 6:22
✎Redja
Dans la vraie vie, j'ai 25 ans . J'ai connu ce magnifique forum grâce à une amie et je ferais de mon mieux pour être là 7 jours / 7 ! Si j'ai un double compte? non . Mon personnage est un perso inventé . Et bien entendu, je ne pouvais pas partir sans vous dire que j'étais Colin Evan Bexborough avant la reconstruction du site. J'ai hâte de vous retrouver.. code règlement : Ok by Whiskas. |
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- InvitéInvité
Re: I Get Lonely but I Ain't That Lonely Yet
Mar 29 Mar 2011 - 9:59
Jack White :baveuh: :inlove: Bienvenue !
- InvitéInvité
Re: I Get Lonely but I Ain't That Lonely Yet
Mar 29 Mar 2011 - 10:53
(Re)bienvenue & bonne chance pour ta fiche.
Je te réserve Jack pour 7jours
Je te réserve Jack pour 7jours
- InvitéInvité
Re: I Get Lonely but I Ain't That Lonely Yet
Mar 29 Mar 2011 - 11:07
re bienvenue et bonne continuation pour ta fiche !
- InvitéInvité
Re: I Get Lonely but I Ain't That Lonely Yet
Mar 29 Mar 2011 - 14:09
Superbe choix d'avatar (:
Bienvenue !
Bienvenue !
- InvitéInvité
Re: I Get Lonely but I Ain't That Lonely Yet
Mar 29 Mar 2011 - 17:31
l'ancien Colin ( (l) )
Re-bienvenue, bonne chance pour ta fiche :)
Re-bienvenue, bonne chance pour ta fiche :)
- InvitéInvité
Re: I Get Lonely but I Ain't That Lonely Yet
Mar 29 Mar 2011 - 17:47
Bienvenue :huhu: (l)
- InvitéInvité
Re: I Get Lonely but I Ain't That Lonely Yet
Mar 29 Mar 2011 - 21:52
Merci de l'accueil.
Je suis en train d'écrire....Encore quelques mots et j'y suis ! :lovers:
Je suis en train d'écrire....Encore quelques mots et j'y suis ! :lovers:
- InvitéInvité
Re: I Get Lonely but I Ain't That Lonely Yet
Mer 30 Mar 2011 - 10:05
Alors, alors.
Ton code est bon donc je l'ai validé, ensuite ton histoire est terriblement belle, touchante et si triste aussi, j'ai failli pleurer j'aime énormément ton personnage, j'avais déjà beaucoup aimé Colin :) mais celui-la est excellent, so. Par contre je te conseille de relire ton histoire, il y a quelques fautes d'inattention, fais attention à "ces" et "ses" surtout dans la première partie de ton histoire : Il avait ce rythme bestial qui coule dans ses veines. / Je buvais chacune de ses paroles sur l’anatomie de la guitare. Ces, que tu peux remplacer par cela, et ses, les siennes. Ensuite dans la deuxième partie je n'ai pas compris si c'était une fille ou un garçon qui parlait de Dwayne, sachant que tantôt les terminaisons sont masculines, tantôt féminines. Et je crois que c'est tout, une simple relecture suffira avant ton transfert chez les lufkin. Tiens-moi au courant une fois que c'est fait :)
Ton code est bon donc je l'ai validé, ensuite ton histoire est terriblement belle, touchante et si triste aussi, j'ai failli pleurer j'aime énormément ton personnage, j'avais déjà beaucoup aimé Colin :) mais celui-la est excellent, so. Par contre je te conseille de relire ton histoire, il y a quelques fautes d'inattention, fais attention à "ces" et "ses" surtout dans la première partie de ton histoire : Il avait ce rythme bestial qui coule dans ses veines. / Je buvais chacune de ses paroles sur l’anatomie de la guitare. Ces, que tu peux remplacer par cela, et ses, les siennes. Ensuite dans la deuxième partie je n'ai pas compris si c'était une fille ou un garçon qui parlait de Dwayne, sachant que tantôt les terminaisons sont masculines, tantôt féminines. Et je crois que c'est tout, une simple relecture suffira avant ton transfert chez les lufkin. Tiens-moi au courant une fois que c'est fait :)
- Hungcalf UniversityΔ PNJ - Temple du Savoir Δ
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» âge : fondée en 1318
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: I Get Lonely but I Ain't That Lonely Yet
Mer 30 Mar 2011 - 19:14
Whiskas L. Canterburry a écrit:l'ancien Colin ( (l) )
Re-bienvenue, bonne chance pour ta fiche :)
:huhu:
RE-BiENVENUE !! :D
- InvitéInvité
Re: I Get Lonely but I Ain't That Lonely Yet
Mer 30 Mar 2011 - 20:29
Cher étudiant
Félicitations, tu es admis à l'université magique de Hungcalf !
Nous t'invitons à aller déposer tes valises dans ta chambre universitaire ou ton appartement à Norwich avant de laisser ton hibou à la volière. Si tu es perdu dans l'université et ne retrouve plus tes horaires de cours ni celles de ton club d'échecs sorciers, n'hésite pas à aller faire un tour au panneau d'affichage.
N'hésite pas à envoyer des hiboux au staff si tu as des questions,
Have fun !
Note personnelle : Il reste encore quelques petites fautes mais je t'en fais cadeau (aa) fais surtout bien attention à ces/ses il y en a qui ne sont pas corrigés dans ta fiche.. Et sinon bienvenue chez les Lufkin mon adorable petit canard (l) amuses toi bien et si tu as la moindre question n'hésites surtout pas :)
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