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(fiche) Mareck Campbell, can't you be serious ? ✤ fucking hell
Dim 12 Juin 2011 - 17:58
✤ professeurs Salut !!! Moi c'est Mareck Torquhil Campbell , j'ai trente-deux ans , et je suis d'origine écossaise . Puisque je suis ici, je crois que tu dois savoir quelques petits trucs sur moi. Tout d'abord, sache que je suis bisexuel à dominance hétérosexuelle , mais aussi divorcé, père de deux petits garçons et issu d'une famille de sorciers . A Hungcalf, j'ai choisi d’enseigner la métamorphose, d'être directeur de la maison Lufkin , et j'espère que ce sera cool ! Ma baguette? Ah, c'est une grande histoire d'amour ! C'est une baguette en bois de couleur brun-rouge et possédant des veines plus sombres, presque noires ; bois de Cocobolo, très dur mais facilement maniable, d'une légèreté insoupçonnable ; idéale pour la métamorphose, bois en voie d'extinction et donnant donc une grande valeur à la baguette. En son sein réside une écaille de la tête gauche d'un Runespoor ; serpent à trois têtes orange et orné de rayures noires, animal peut agressif mais redouté à cause de son apparence repoussante. Chaque tête possède une faculté bien particulière, la tête gauche est la tête qui organise, qui prend des décisions, la tête centrale est responsable des rêves et la tête droite est celle de la critique, celle qui juge les efforts produits par les deux autres têtes, elle possède des crochets terriblement venimeux. Le Runespoor est un animal magique de plus en plus rare car sa vente au marcher noir peut apporter plusieurs milliers de Gallions. et avec, je suis capable de réaliser un patronus en forme de chat forestier d’écosse. avatar BeLie || icônes BeLie |
- Spoiler:
- ✎...BELIEDans la vraie vie, j'ai 24 ans . J'ai connu ce magnifique forum grâce à Elo (l) et je ferais de mon mieux pour être là 4 jours / 7 ! Si j'ai un double compte? non . Mon personnage est un perso inventé . Et bien entendu, je ne pouvais pas partir sans vous dire que je vous kifouille (l).
code règlement : Ok By Emy aka future maitresse de Mareckicônes by .... ?
this is my story
« kiss my eyes and lay me to sleep »
Je me tenais debout, impassible. Devant moi s’étendait les terres du clan. Je savais qu’un jour tout m’appartiendrait. Vêtu de mon habit noir je venais de vivre la deuxième pire journée de ma vie. Du haut de mes treize ans je comprenais que la vie n’avait qu’un seul but : la mort. Le cœur dans un étau, les larmes me montaient aux yeux, un cri inaudible me perçait les tympans. Il me fallut quelques minutes pour me rendre compte qu’il s’agissait de ma propre voix, écho résonnant encore et encore depuis quatre jours. Le teint blafard, les poings serrés j’entendais au loin l’agitation dans le château familial, me cherchait-on ? Je sentis une chaleur s’étendre de ma main gauche jusqu’à ma poitrine. Je tournais la tête vers cette main qui enserrait la mienne, chimère … Remontant vers le visage de cette âme égarée, je voyais pour la dernière fois le visage souriant de mon frère jumeau. Au fur et à mesure que je le regardais mon visage se crispait et mes larmes que j’avais contenues durant la cérémonie coulaient désormais comme un torrent de douleur. « Pourquoi ? … » Ma voix se vrilla et ma gorge se serra. Que devais-je attendre d’un esprit torturé ? Son sourire ne réussit pas à me réconforter, cet adieu était encore plus douloureux que le précédent. En cet instant j’aurai voulu le prendre dans mes bras, lui donner un dernier souffle de vie. Mais alors que ma bouche s’ouvrait pour prononcer un mot, mon frère disparu en une fumée argentée ne laissant plus que la trace de son sourire dans la brume écossaise. Le souffle coupé, je m’écroulais à genou, dans l’herbe humide. Plus de barrage, plus de colère ni même de force, j’hurlais ma peine et mon désespoir de cette vie interrompue trop tôt. Je pleurais mon frère.
Il ne fallut plus longtemps à mon père pour me retrouver. Il m’avait entendu crier et la détresse de son fils lui brisa le cœur. Il plia les genoux, une fois à ma hauteur il m’enserra de ses bras puissant. Ce père endeuillé avait oublié qu’il lui restait un fils. Il me serra si fort que pour la première fois j’eu l’impression de réellement exister à ses yeux. « Ça va aller … » je senti alors les larmes de mon père couler sur ma peau, cet homme dur et froid était-il capable de faiblesses ? J’agrippais alors les bras de ce dernier rempart entre moi et ce gouffre de tristesse, cette fois c’était certain il ne me laisserait pas m’effondrer. Le silence se faisait à mesure que les minutes passaient, nos larmes se tarissaient et nos corps se redressaient. Une fois debout, il posa une main sur mon épaule puis s’éloigna. Ce colosse venait de reprendre sa place, de reprendre son rang et moi je devais retrouver la dignité qu’il sied aux membres du clan Campbell de montrer au reste du monde.
Ma mère, insaisissable comme d’habitude. Ses grands yeux bleus ne brillaient même pas, à croire que son cœur de glace était plus fort que la mort. En entrant dans la salle de réception je savais que tous les regards se braqueraient sur moi, et je ne fus pas déçu. Le silence se fit un instant comme si les invités venaient de voir un fantôme, mon teint trop blanc n’aida pas sans doute. Puis l’atmosphère s’apaisa, les discussions reprirent. Las de cette journée qui semblait ne plus finir j’empruntais les escaliers de marbre qui montaient au premier étage. Les photos représentant mon jumeau étaient toutes vides, un ruban noir attaché. La fatigue m’empêchait de tourner la tête vers ses cadres vides, mes pas de plus en plus lourds manquèrent de me faire rater une marche. J’entrais alors dans un monde de silence, les rideaux de toutes les pièces du premier étage étaient tirés. Les ténèbres me semblaient réconfortantes, elles m’enveloppaient telles des draps doux et rassurants. Je montais ensuite au deuxième étage, là où se trouvaient les chambres. Sur ma droite, la suite parentale. Nous n’avions jamais eu pour habitude de voir nos parents ensembles, main dans la main ou s’échangeant un baiser volé. Notre mère n’avait jamais souris, elle avait été contrainte d’épouser notre père et d’assumer le devoir conjugal, lorsqu’elle eut donné des fils au clan Campbell elle cessa d’être tendre. Pas une nuit elle ne se leva pour calmer nos cauchemars, pas une fois elle ne fut présente pour les spectacles de fin d’année, elle ne sembla même pas heureuse lorsque nous avions reçu nos lettres pour Poudlard.
Sur ma gauche, la chambre désespérément vide de Malcom, un mince fil de lumière passait au travers des rideaux tirés. Rien n’avait bougé dans sa chambre depuis la dernière fois qu’il y avait mis les pieds, son lit n’avait même pas été fait. L’elfe qui avait péri avec lui n’avait pas encore été remplacé et l’elfe de maison de mes grands-parents, venus pour la cérémonie, avait passé le plus clair de son temps à cuisiner pour les invités qui ne cessaient d’arriver. La baguette posée négligemment sur le bureau me ramena au matin de l’accident. Je me défis au plus vite de ses images qui me hantaient à chaque fois que je fermais les yeux, son visage terrifié me regardant lorsque je clignais des paupières … Les bannières de ces équipes de Quidditch dont j’ignorais tout. Il avait toujours été le sportif, le plus marrant et moi j’étais le garçon sage, plongé dans ces livres du matin au soir, toujours tiré à quatre épingles. Identiques et pourtant si différents. Il ne restait plus que moi maintenant.
« If you were the winter, I know I'd be the snow »
En retournant à Poudlard les regards avaient changés, la pitié se lisait dans leurs yeux et c’était un supplice de plus pour moi. Ils étaient tous là pour me rappeler cette perte, tous là pour me faire comprendre que je ne devais pas retrouver le sourire, que ce n’était pas correct. Mais moi dans tout ça ? N’avais-je pas assez pleuré mon frère ? Etait-ce pathologique que je veuille guérir ? On me regardait comme une bête curieuse. « Croyez-vous professeur qu’on puisse avoir un certain stock de larmes par personne ? » ma question me semblait légitime, depuis plusieurs mois que Malcolm était mort, j’avais arrêté de le pleurer. Bien sûr mon esprit était submerger par des pensées me ramenant à lui mais plus aucunes larmes ne me venaient, comme asséché mon cœur commençait à se faire à cet état de fait, il ne reviendrait plus … Le directeur me regarda, dubitatif, silencieux comme à son habitude. Il sembla chercher une réponse, mais aucune ne pourrait être une bonne réponse. « Et bien la tristesse n’est qu’une étape, la souffrance s’apaise et avec elle les larmes se tarissent. » Mon regard azuré plongé dans les yeux du vieil homme lui fit comprendre que malgré mon acquiescement sa réponse ne me satisfaisait qu’en partie.
***
Un peu plus tard je me retrouvais à la bibliothèque de l’école. J’avais trouvé un coin esseulé, dans lequel je pensais pouvoir me concentrer mais je n’y parvenais pas. En regardant par la fenêtre je remarquais l’entrainement de Quidditch de mon équipe. Malcolm n’avais pas encore été remplacé et l’équipe avait beaucoup de mal à pourvoir son poste comme si les autres élèves espéraient encore son retour, comme si certains pensaient à une mauvaise blague dont la chute serait bientôt révélée. Mon esprit divagua à la vitesse des joueurs sur leurs balais et une envie folle de participer me serra la gorge. Je ne pris même pas le temps de ranger mes affaires et couru pour rejoindre le terrain de Quidditch. Je me retrouvais au centre du terrain, les yeux vers le ciel, les autres joueurs passaient tout près de moi, me hurlant des mots que je ne comprenais pas. Ce vent sur mon visage, cette sensation de liberté, que tout pouvait arriver, cette impression de toute puissance et d’impuissance à la fois. J’imaginais que c’était ce que Malcolm ressentait et qui faisait qu’il aimait tant ce jeu. Mon sourire réapparu ce jour là, pour la première fois depuis longtemps j’étais comme en communion avec mon frère, nous n’étions plus qu’un et c’était si bon. Je restais là immobile, fermant les yeux pour mieux ressentir ce lien si particulier. J'entrais dans l’équipe de Quidditch de ma maison. Comme transcendé, je n’étais plus le même sur un balais ; et quel balais, j’avais repris celui mon frère. Libre et volant de plus en haut il m’arrivait parfois de me mettre en danger, sentir la fin approcher et la déjouer. Avoir un aperçu de ce que mon frère avait vécu.
***
Assise en face de moi elle ne remarqua pas mon regard se poser sur elle. Sa peau brillante, rien qu’à la regarder je savais qu’elle était douce. Ses yeux aussi foncés que sa chevelure, si longue qu’elle m’en faisait tourner la tête. Comment expliquer ce désire soudain avouer ? Car oui elle m’avait toujours plu, mais le garçon timide que j’étais n’aurait jamais osé lui adresser la parole. Maintenant j’avais l’impression d’être un autre, plus mature, plus capable … Mais comme les habitudes ont la peau dure il me fallut plusieurs minutes avant d’ouvrir la bouche. Ses yeux se posèrent sur moi et je sentis comme un pincement au cœur, une victoire minime mais une victoire tout de même. Son sourire me réchauffa, la fraicheur de sa voix m’encouragea. « Bien sûr que je sais qui tu es. Poursuiveur. » Cette simple phrase sembla l’amuser beaucoup. Elle n’avait rien des autres filles de son âge, du moins pour moi. Amusante, brillante. Notre premier baiser fut échangé devant la gare de King’s Cross, un au revoir avant les congés d’hiver, espérance d’un avenir au retour à Poudlard. À cet instant précis je savais que c’était avec elle que je voulais faire ma vie.
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Re: (fiche) Mareck Campbell, can't you be serious ? ✤ fucking hell
Dim 12 Juin 2011 - 17:59
« I'm addicted and I just can't get enough »
Allongé dans ce lit, fixant le plafond. Je repensais à ce qui m’avait amené là. Je ne regrettais rien, j’aurai juste voulu m’y préparer. Le bruit de l’eau se faisait entendre depuis la salle de bain, un hôtel de luxe. En souriant je voyais déjà les gros titres de la presse à scandale, infidélité au sein du clan Campbell, l’héritier ne se montre définitivement pas à la hauteur. Mais comment expliquer à ces grattes papiers que la raison n’est pas toujours bonne conseillère ? J’écoutais plus mon instinct que mon esprit, en une douzaine d'années j’avais changé du tout au tout. Mes centres d’intérêts n’avaient plus rien à voir avec ceux du garçon à lunettes, sage et discret que j’avais put être. Les psychiatres avaient raccroché ses changements à la disparition brutale de mon frère jumeau, scission dans l’inconscient de la gémellité. Probablement … J’entendis sa voix entamé une balade, sa voix si douce me fit frissonner, je sentis alors ses lèvres sur les miennes, sa langue glisser lentement sur ma peau, ses mains caressant ma peau fiévreuse de désire. Dans quelques jours nos chemins se sépareraient, cette fin inéluctable avait été une motivation pour nous retrouver seuls un week end sur une île du Pacifique, loin de l’agitation londonienne où nous avion l’habitude de nous retrouver. Dans quelques jours il partirait pour la France et moi j’entamerai mes études pour devenir professeur. Je décidais de le rejoindre sous la douche, dernier instant privilégié. J’embrassais sa nuque tendrement pendant qu’il soupirait, la buée se fit plus intense tout comme nos ébats. On ne pouvait parler d’amour à ce moment précis, mais une grande tendresse nous unissait, à bien y réfléchir je crois ne jamais avoir donné mon amour à qui que ce soit, pas même à la mère de mes enfants.
En un dernier au revoir, nous nous embrassions passionnément. Il me fallait retourner auprès de ma femme et de mes deux fils. « C’est un adieu n’est-ce pas ? » Je venais de mettre mes lunettes de soleil, à l’image d’une muraille. Il l’avait compris, après trois ans de relation extraconjugale je le quittais. Nous avions fait le tour de notre relation, je n’étais pas prêt à divorcer, ce mariage m’apportait le confort et la sécurité, nous n’avions donc aucun avenir ensemble. « J’aime mes enfants … » Je le vis retenir ses larmes, il avait toujours été fier et c’était une chose que j’avais aimé en lui. Puis il transplana sans ajouter un mot. Je transplanais à mon tour et arrivais dans le salon de notre immense demeure. Notre elfe de maison vint immédiatement à ma rencontre pour prendre en charge mes valises. « Votre week end s’est-il bien passé monsieur ? » Avec le décalage horaire j’étais rentré en pleine nuit. Je ne pris pas la peine de répondre à l’elfe, contrairement à ce que j’avais imaginé cette rupture avec un goût amer et s’était coincé en travers de ma gorge, l’espace d’une seconde je me demandais si j’avais fait le bon choix. J’avais retiré mes chaussures et m’étais dirigé vers les chambres de mes fils, mes uniques trésors, le seul héritage dont j’avais besoin. Malcolm, mon fils aîné dormait paisiblement. Je pris un des jouets qui trainait par terre et le rangeait dans le coffre, puis je me suis assis sur le lit. Caressant les cheveux bruns de cet ange tous mes doutes avaient disparus. Je le laissais ensuite pour me rendre dans la chambre de mon fils cadet, Maât. Éveillé dans son berceau il ne faisait pas un bruit. Je le pris dans mes bras pour le bercer, assis dans le rocking chair, je me balançais lentement, les yeux bleus de mon fils me fixant. La plus belle chose qui m’était arrivé c’était d’être devenu père. Pour eux j’aurai été capable de tout, pour eux j’avais tout sacrifié, j’avais renoncé à la succession de mon père. Désirant avoir des descendant de sang pur il fut bien déçu lorsqu’il apprit que la femme qu’allait épouser son fils était une née-moldue. Il me renia et légua son domaine à des cousins et décréta qu’il avait perdu ses deux fils. Au souvenir de cette confrontation des larmes me vinrent aux yeux et je serrai alors mon fils encore plus fort.
Une fois la nuit bien avancée je finis par aller me coucher auprès de ma femme. Ses longs cheveux bruns inondaient les draps de soie blanche. Je me couchais en voulant ne pas la réveillée, mais mes efforts furent vains. À peine étais-je couché que déjà ses bras vinrent m’enlacer. Ses bras fins et sa peau dorée ne suffirent pas à me consoler d’avoir fait fuir celui qui partageait mes nuits. Mon esprit divagua au-delà des limites de notre propriété pour se retrouver auprès de lui. Ce manque serait présent chaque jour jusqu’à ce que nous nous retrouvions. Le lendemain de cette nuit particulièrement agitée et au vu des gros titres qui, comme je l’avais imaginé, ne faisait pas de bien à mon image déjà entachée, fut bien pire. « Comment ? Pourquoi ? As-tu seulement pensé à tes fils ? » Je l’écoutais à peine, mais lorsqu’elle parla de mes enfants elle me fit sortir de mes gonds. « Que crois-tu ? Je l’ai quitté pour eux. C’est terminé, il ne reviendra plus. » Dis-je le visage éteint. Elle savait déjà plusieurs mois que notre mariage ne reposait plus que sur des mensonges et des trahisons. Mais elle m’aimait et ne pouvait se décider à me quitter. « Est-ce que je ne te comble pas assez ? Qu’ai-je fait ? » Sans réponse de ma part, elle fit les cents pas dans le salon. En robe de chambre sa beauté était plus qu’éclatante, comment lui expliquer que mon cœur était scindé en deux ? Comment lui faire comprendre que l’amour exclusif était une trop grande contrainte pour moi ? « Je ne peux plus vivre comme ça Mareck … Je suis désolée … » En terminant sa phrase elle vint m’embrasser sur le front et quitta la pièce pour faire ses bagages. L’amour n’était plus assez important pour passer au dessus de cette trahison. Et moi je restais là, assis à la table du petit déjeuner sans bouger. Lorsque je finis par bouger, elle était prête, les enfants aussi, elle les emmenait mais me laisserait les voir lorsque je le souhaiterai. Je serrais mes enfants dans mes bras et essuyais les larmes du plus grand qui visiblement n’avait pas tout compris hormis qu’il ne vivrait plus avec son père.
Plusieurs semaines plus tard, ma formation pour devenir professeur entamée et mon divorce prononcé, je faisais peau neuve. J’eu des nouvelles de l’exécuteur testamentaire de mon père m’apprenant que le divorce d’avec ma née-moldue de femme comme l’appelait mon père, me rendait tous les droits sur sa succession. J’étais donc de nouveau l’héritier du clan. Je récupérai toute la fortune de mon père, ses terres et ses différentes demeures. J’en vendis une partie à mes cousins désireux de récupérer un peu d’héritage dont ils avaient été destitués. Je retournais vivre dans le château de mes parents, une façon de soutenir ma mère malgré sa froideur habituelle. J’aurai aimé avoir un soutien, quelqu’un qui me pardonne même s’il ne comprend pas, mais c’était peine perdue avec elle. Cela faisait plus de huit ans que ma mère et moi n’avions pas échangé un mot et ça n’était pas près de changer. Je ne lui ai jamais autant parlé que depuis son décès. Je décidais de prendre un nouveau départ en revenant habiter la demeure familiale, plus rien excepté mes enfants n’avait d’importance. Je prenais la vie comme elle venait et j’en profitais jusqu’à en être rassasié et parfois même ivre. Ivre de vie, ivre de conquêtes … N’ayant plus d’obligation et me moquant de ce que les journaux pouvaient bien raconter je me présentais aux soirées mondaines avec une partenaire différente à chaque fois et ne repartait jamais seul, sans pour autant être accompagné de la cavalière avec qui j’étais arrivé.
« Young teacher, the subject of schoolgirl fantasy »
Assis dans ce grand bureau, je me souviens de mes années d’étude à Hungcalf. Cela ne fait pas si longtemps que je l’ai quitté et visiblement je ne peux m’en défaire. Mes yeux scrutent le moindre recoin de la pièce, toutes sortes d’objets y sont entreposés, dans le fond cette pièce n’a pas tellement changée depuis ma dernière visite. La tension montait peu à peu, je savais qu’il fallait que je me vende, cette place était très convoitée et si je visais en plus la direction d’une maison il fallait que je sois irréprochable. Mon dossier était impeccable mais avec une réputation aussi sulfureuse que la mienne je commençais à me demander si postuler à Hungcalf était une bonne idée. Pour l’occasion je m’étais habillé correctement. Habitué aux jeans délavés et chemises ouvertes, j’avais pour l’entretien revêtu un de mes plus beaux costumes, il fallait faire bonne impression. Je m’étais préparé à toute sorte de questions, j’avais répété le matin même en avalant mon café et je me sentais prêt. Mais à l’entrée du doyen je me senti petit, comme si j’avais été convoqué après avoir faire une grosse bêtise. « Professeur Campbell » La voix impératrice, le doyen vint s’assoir derrière son bureau, en face de moi. Professeur je l’étais déjà à Poudlard, depuis un peu plus d’un an et je visais donc maintenant l’université, un grade au dessus. « Pourquoi voudrais-je de vous pour grandir les rangs de mes professeurs ? » La question fut si concise qu’elle me coupa l’herbe sous le pied. Mais je me redressais, plus confiant que jamais. Je devais montrer le meilleur de moi. « Et bien je pense qu'en chaque enfant se cache un potentiel et je pense pouvoir les aider à s'en servir. Je pense également pouvoir apporter de l'aide aux élèves qui en ont besoin et faire émerger en eux un pouvoir qu'ils pourront utiliser par la suite. Je pense aussi que l'école peut apporter un cadre, des règles à certains enfants qui ne savent plus très bien où se situer socialement et aux enfants jugés difficiles. » Apprise par cœur cette phrase glissa dans ma bouche comme une goutte d’eau le long d’une feuille. Le professeur expérimenté me regarda longuement, je me demandais alors si cette phrase ne faisait pas trop caricaturale mais la question qui suivit me pris au dépourvu. « J’ai eu vent de vos exploits en dernière année à Poudlard, qui me dit que vous n’inculquerez pas de mauvaises notions à nos étudiants ? » Sur le coup je ne su quoi répondre et je remarquais un sourire de satisfaction sur les lèvres du doyen. Voulait-il me piéger ? Ou bien me faire comprendre que je n’étais pas à la hauteur pour ce poste ? Je me retrouvais appuyé contre le dossier de mon fauteuil, ayant perdu toute prestance et toute droiture, j’eu du mal à me ressaisir. Mais pensant à mon frère disparu il y a près de trente ans, je revis sa fougue et son honnêteté, ses deux qualités que j’admirais tant et voulu en faire autant. « Si vous parlez de l’incident avec la baie vitrée de la salle commune des Serdaigles sachez que c’était un accident. Jamais je n’aurai fait exploser cette baie volontairement. Il faut croire que la passion pour les sortilèges dont je faisais preuve à l’époque avait besoin d’être canalisée par un professeur. Professeur que je pense être devenu aujourd’hui. » La tête haute je regardais le professeur, fier de la réponse que je venais de lui donner. Et visiblement c’était également son cas.
Il me sera la main et me remercia d’être venu. Je n’avais pas encore la réponse et je rentrais dans mes appartements de Poudlard. Tout ce que je savais c’était que d’ici septembre il me ferait part de sa décision. J’avais également demandé la direction de la maison Lufkin, maison qui m’avait accueillie lors de ma scolarité et j’espérai pouvoir en être le représentant. En tant que professeur à Poudlard j’avais un certain succès avec les élèves, mais étant tous trop jeunes je faisais attention à bien garder mes distances bien que les septièmes années soient de plus en plus précoces à en lire les lettres enflammées que je recevais. Cela dit mon cœur ne pensait qu’à une seule femme à cette période de ma vie. La mère de mes enfants. Nous nous étions revu plusieurs fois, heureuse que je sois devenu professeur, un modèle pour nos enfants. Nous avions eu une aventure de quelques mois qui se solda comme la première fois. Mes fils grandissaient et même si j’avais une vie sentimentale décousue, je faisais tout pour être un père irréprochable.
***
Un soupire m’échappa. Ce bureau bien qu’exigu semblait parfait. Sur la porte était noté mon nom et ma qualité, j’avais enfin le poste que j’attendais. Professeur de Métamorphoses et directeur de la maison Lufkin. Mes malles étaient encore éparpillées un peu partout que déjà je sortais dans les couloirs de l’université. Je les voyais d’une toute nouvelle façon, ils semblaient plus petits, plus faciles à traverser et les regards si différents. Les étudiants me regardant avec respect pour la plupart et envie pour certains. Me retrouvant dans les jardins je voyais certaines étudiantes me déshabiller du regard, quel plaisir. Je ne voulais pas dire que j’avais envie qu’elles me regardent de cette façon mais je n’allais pas m’en plaindre. Célibataire, mature et conscient de ma nature je comptais bien continuer à profiter de la vie sans me soucier du lendemain.
À suivre ...
- InvitéInvité
Re: (fiche) Mareck Campbell, can't you be serious ? ✤ fucking hell
Dim 12 Juin 2011 - 18:03
Bradley :baveuh:
Tiens je vais regarder VBT
Bienvenue Professeur au plaisir de prendre des cours part'
Tiens je vais regarder VBT
Bienvenue Professeur au plaisir de prendre des cours part'
- InvitéInvité
Re: (fiche) Mareck Campbell, can't you be serious ? ✤ fucking hell
Dim 12 Juin 2011 - 18:08
Merci Eury :)
Oui, les cours particuliers ... :seduction:
- InvitéInvité
Re: (fiche) Mareck Campbell, can't you be serious ? ✤ fucking hell
Dim 12 Juin 2011 - 18:21
Bienvenue !
je te réserve Bradley pour 7 jours ;)
je te réserve Bradley pour 7 jours ;)
- InvitéInvité
Re: (fiche) Mareck Campbell, can't you be serious ? ✤ fucking hell
Dim 12 Juin 2011 - 18:29
Merci beaucoup Elo (l)
- InvitéInvité
Re: (fiche) Mareck Campbell, can't you be serious ? ✤ fucking hell
Dim 12 Juin 2011 - 19:22
BRADLEY COOPER :baveuh: mon dieu, Casper va tourner gay.
Bienvenue, bienvenue, bienvenue (l)
Bienvenue, bienvenue, bienvenue (l)
- InvitéInvité
Re: (fiche) Mareck Campbell, can't you be serious ? ✤ fucking hell
Dim 12 Juin 2011 - 19:48
OMG :baveuh: j'ai toujours aimé la métamorphose
Bienvenue (l)
Bienvenue (l)
- InvitéInvité
Re: (fiche) Mareck Campbell, can't you be serious ? ✤ fucking hell
Dim 12 Juin 2011 - 19:50
BRADLEY COOPER !!!!!!! :baveuh:
Permettez-moi de sortir de mon perso 2 minutes !!!
Je n'aurais pas de cours avec toi, mais bienvenue ! :D
Permettez-moi de sortir de mon perso 2 minutes !!!
Je n'aurais pas de cours avec toi, mais bienvenue ! :D
- InvitéInvité
Re: (fiche) Mareck Campbell, can't you be serious ? ✤ fucking hell
Dim 12 Juin 2011 - 19:54
Je vais susciter des vocations en métamorphose xD
Merci Tybalt :) je ne suis pas contre une aventure avec un de mes élèves ....
Merci Ama ;)
Merci Dwayne, si je parviens à devenir directeur des Lufkin, nous auront peut être une occasion de nous croiser.
- InvitéInvité
Re: (fiche) Mareck Campbell, can't you be serious ? ✤ fucking hell
Dim 12 Juin 2011 - 21:12
Bienvenue!! ( :baveuh: )
- InvitéInvité
Re: (fiche) Mareck Campbell, can't you be serious ? ✤ fucking hell
Dim 12 Juin 2011 - 21:22
BELIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIE MY LOVE.
T'es si sexy sous Mareck que je voudrais te faire des n'enfants :snif: :poke: :inlove:
Bon courage baby love :baveuh:
T'es si sexy sous Mareck que je voudrais te faire des n'enfants :snif: :poke: :inlove:
Bon courage baby love :baveuh:
- InvitéInvité
Re: (fiche) Mareck Campbell, can't you be serious ? ✤ fucking hell
Dim 12 Juin 2011 - 21:25
roh-ouais, comme dans The History Boys (que personne n'a vu, je sais.) :hysteric:
Je viendrai squatter ta fiche de liens.
Je viendrai squatter ta fiche de liens.
- InvitéInvité
Re: (fiche) Mareck Campbell, can't you be serious ? ✤ fucking hell
Dim 12 Juin 2011 - 23:46
Merci Louve
Emy mon amour merci choupinette on fera des bébés quand tu voudra. Mareck veut une équipe de Quidditch
Avec plaisir Tybalt
- InvitéInvité
Re: (fiche) Mareck Campbell, can't you be serious ? ✤ fucking hell
Mar 14 Juin 2011 - 15:02
Et c'est là que je suis heureuse d'avoir pris le cours de métamorphose pour ma Tat's :seduction:
Bienvenue en tout cas (l)
Bienvenue en tout cas (l)
- InvitéInvité
Re: (fiche) Mareck Campbell, can't you be serious ? ✤ fucking hell
Mar 14 Juin 2011 - 18:13
BRADLEYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY :hysteric: *meurt*
MARRY MEEEEEEEEEEEEEEEEE :brille: :inlove: (l)
Breff =D re bienvenue (l)
MARRY MEEEEEEEEEEEEEEEEE :brille: :inlove: (l)
Breff =D re bienvenue (l)
- InvitéInvité
Re: (fiche) Mareck Campbell, can't you be serious ? ✤ fucking hell
Mer 15 Juin 2011 - 0:09
merci Tatiana et bienvenu à mes cours
Whiskas :seduction: miaou .... moi vouloir être chat ... :oh: Merci ;)
- InvitéInvité
Re: (fiche) Mareck Campbell, can't you be serious ? ✤ fucking hell
Mer 15 Juin 2011 - 13:40
Bradley :baveuh:
Bienvenue ! +1 pour Tatiana. Heureusement que j'ai pris Métamorphose en option. (l)
Bienvenue ! +1 pour Tatiana. Heureusement que j'ai pris Métamorphose en option. (l)
- InvitéInvité
Re: (fiche) Mareck Campbell, can't you be serious ? ✤ fucking hell
Mer 15 Juin 2011 - 20:15
Merci June :oh:
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Inventaire Sorcier:
Re: (fiche) Mareck Campbell, can't you be serious ? ✤ fucking hell
Mer 15 Juin 2011 - 23:40
OHMYFUCKINGGOD !!! BRADY !!!! :hysteric:
*meurt sur le coup*
Bienvenuuuueeee ! :baveuh:
*meurt sur le coup*
Bienvenuuuueeee ! :baveuh:
- InvitéInvité
Re: (fiche) Mareck Campbell, can't you be serious ? ✤ fucking hell
Jeu 16 Juin 2011 - 22:52
La petite maline, elle veut du bouche à bouche
Merci Olivia (l)
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: (fiche) Mareck Campbell, can't you be serious ? ✤ fucking hell
Ven 17 Juin 2011 - 12:30
Mareck T. Campbell a écrit:
La petite maline, elle veut du bouche à bouche
Merci Olivia (l)
Bien entendu !
& de rien mon chat ! (l) bon courage pour ta fiche !
- InvitéInvité
Re: (fiche) Mareck Campbell, can't you be serious ? ✤ fucking hell
Sam 18 Juin 2011 - 15:36
Merci Oli (l)
- InvitéInvité
Re: (fiche) Mareck Campbell, can't you be serious ? ✤ fucking hell
Lun 20 Juin 2011 - 12:39
Cher professeur
Félicitations, tu es admis à l'université magique de Hungcalf !
Nous t'invitons à aller déposer tes valises dans ta chambre universitaire ou ton appartement à Norwich avant de laisser ton hibou à la volière. Si tu es perdu dans l'université et ne retrouve plus tes horaires de cours ni celles de ton club d'échecs sorciers, n'hésite pas à aller faire un tour au panneau d'affichage.
Enfin, le système de parrainage sorcier est à ta disposition à tout moment du jeu !
N'hésite pas à envoyer des hiboux au staff si tu as des questions,
Have fun !
Note personnelle : J'ai beaucoup aimé lire ta fiche et j'aime beaucoup ton style d'écriture. Je l'aime bien ce Mareck . D'ailleurs coup de cœur pour le prénom de son deuxième fils (l).
- InvitéInvité
Re: (fiche) Mareck Campbell, can't you be serious ? ✤ fucking hell
Lun 20 Juin 2011 - 17:25
Je te mets ta couleur seulement si tu promets qu'on ait un bon lien Mareckou futur mari de moi :poke:
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