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❂ Taste me, I'm a sweet girl ❂
Jeu 7 Juil 2011 - 12:04
❂ Wright ❂ Salut !!! Moi c'est Sunny J. Chrislanders , j'ai 19 ans , et je suis d'origine britannique exclusivement ! . Puisque je suis ici, je crois que tu dois savoir quelques petits trucs sur moi. Tout d'abord, sache que je suis hétérosexuelle , mais aussi fiancée. Enfin non… enfin oui… bref, c’est compliqué et issue d'une famille de sorciers. A Hungcalf, j'ai choisi Sciences Politiques et Magiques (non, je ne rigole pas !) , et j'espère que ce sera cool ! Ma baguette? Ah, c'est une grande histoire d'amour ! C'est une baguette en bois de rose de dix-huit centimètres, avec un cheveu de Vélane et avec, je suis capable de réaliser un patronus en forme de Lion. avatar || icônes entrance icons? |
this is my story
✞ M comme Maman ✞
Je contemplais la scène sans la comprendre. Je ne souhaitais qu’une chose : qu’on rentre à la maison et que je puisse jouer à la Barbie, assise sur le bord de la table de la cuisine, alors que maman préparerait des crêpes. Je ne pouvais pas savoir s’il s’agissait d’un souvenir ou simplement d’une habitude qu’elle avait. La main de ma grande sœur me faisait mal. Elle me la serrait trop fort. Je levai les yeux vers le ciel. Il était gris et terne. Même le soleil ne parvenait pas à percer les nuages qui formaient d’épais voiles sombres. Je laissais voguer mes pensées. Avec toute l’imagination d’une gamine de trois ans, j’imaginais les nuages comme des rideaux, comme les rideaux rouges du beau théâtre que ma mère m’avait offert. D’un coup de baguette, ils s’ouvraient sur une scène minuscule, où une ballerine tournoyait sur elle-même. Elle était si belle, si gracieuse. Maman me donnait une petite tape sévère mais tendre sur la main quand je voulais la saisir. Elle disait qu’elle se casserait si je la prenais dans mes mains, et que je m’en voudrais si je la cassais. Je hochais alors la tête sans comprendre, mais je voulais lui faire plaisir, comme tout le temps. Ce jour-là, je ne comprenais pas pourquoi on était sorties, maman, Justine et moi, alors que le dimanche on préparait toujours des crêpes.
Je gémis quand ma sœur resserra encore sa prise sur ma main. J’en avais marre. Je sais aujourd’hui qu’il ne s’était écoulé qu’une heure, mais à cette époque, j’avais l’impression d’être debout depuis des jours et des jours. La robe noire que Justine m’avait enfilé me grattait, et j’avais mal aux jambes. Pourtant, elle avait la même que moi. Et j’adorais quand on avait les mêmes vêtements. Je me penchais souvent pour regarder ce que les « messieurs bizarres », comme je les appelais dans ma tête alors, mettaient dans le grand trou. Mais Justine me tirait fermement en arrière. On reboucha le gros trou et on rentra à la maison. Je gambadai retrouver mes barbies, dans un geste enfantin et innocent.
A l’époque, je n’avais pas deviné, je ne pouvais pas, qu’on venait d’enterrer ma mère. Elle avait trente-cinq ans, et venait de mourir d’une pneumonie.
❂M comme Minable ❂
Je ne me suis jamais considérée comme quelqu’un de malheureux. Certes, ma mère était morte et mon père, je n’en avais rien à foutre. Que les choses soient claires : de vous à moi, aimeriez-vous un homme qui se dit votre père et qui débarque dans votre vie comme un étranger, quand vous avez à peine neuf ans et que vous tentez d’oublier votre mère ? Comprenez que ça me reste en travers. C’était un matin de novembre, j’avais neuf ans depuis septembre. Justine, qui avait sept ans de plus que moi, travaillait dans un café comme serveuse, et elle m’amenait avec elle le samedi matin, à condition que je sois sage. C’était un café moldu. Je trouvais ça étonnant que des gens possèdent la magie et d’autres non, et surtout qu’on soit obligé de faire croire qu’on ne la possédait pas pour travailler. Justine avait tenté plein de fois de m’expliquer, mais je préférais dessiner des soleils avec mes pastelles. Il était arrivé pendant la fermeture – le café fermait le samedi midi – et s’était approché de Justine. J’étais sûre d’avoir déjà vu ce type une fois, mais quand ? Ju’ avait son sourire de serveuse. J’avais entendu l’« étranger » dire un truc comme « Je crois qu’on a des choses à se dire ». Il s’avérait qu’il était notre père. Je me suis alors souvenue l’avoir vu à l’enterrement. Il était à l’écart. Mais… Il aurait pu nous parler à ce moment-là. Pourquoi ne pas l’avoir fait ? Justine l’avait repoussé violemment. « Je ne vous connais pas, Monsieur . Je ne connais pas d’homme capable d’abandonner sa femme et ses enfants sans jamais donner signe de vie. » Il m’avait alors aperçue, dans mon coin. Il avait ouvert la bouche, l’avait refermé. Justine avait attrapé son manteau, avait ramassé mes pastelles et prise par la main. « Viens Sun’, on rentre à la maison ». Pour elle, l’incident était clos.
J’osai poser la question pendant le déjeuner. « Alors nous aussi, on a un papa ? », demandai-je d’une petite voix. Il y eût un grand silence. « Ce n’est pas un papa. C’est un étranger. » « Oui mais… » « Tu ne sais rien Sun’. Tu ne sais pas qu’il nous a abandonnée, maman, toi et moi ? Il ne te connaît même pas ! ». L’allusion à maman me chamboula. C’était un sujet tabou. Prononcer ce mot faisait chavirer mon cœur de gamine.
Avec le temps, Justine m’avoua qu’elle avait entendu, petite, maman et papa se disputer à propos de l’alcool. Papa buvait trop. Un soir il n’était pas rentré. Ca n’avait rien de spectaculaire, à l’époque. Il passait ses soirées à écumer les pubs de la ville. Le matin non plus. La journée il n’était pas réapparut, les semaines suivantes non plus. Maman s’inquiétait. Elle ne mangeait plus, elle pleurait souvent, elle ne fermait pas l’œil. Pour une femme enceinte, elle l’image-même de l’épuisement. Elle avait eu beau prier et supplier, il n’était jamais revenu.
A Noël, on reçu des cadeaux sans nom. Justine ne l’ouvrit pas. Par solidarité, j’en fis autant. Maintenant, je me demande bien ce qu’il y avait dedans. Il en avait envoyé les années suivantes, puis s’était sans doute lassé.
✧ M comme Magie & Miss Moche ✧
Poudlard. Poudlard… Ce nom me paraissait anodin, quand j’étais petite. C’était un mot assez dur à prononcer pour une petite fille. En fait, j’ai parfois du mal à m’exprimer. Soit je parle à une vitesse impossible, et les gens ne me comprennent pas, soit je bute sur des mots. A mon arrivée à Poudlard, je me suis mise à bégayer. C’est bête, non ? La timidité, direz-vous. Mais je n’avais jamais été du genre timide. J’étais plutôt extravertie.
Le Choixpeau choisit de me placer à Gryffondor. Je n’ai jamais été particulièrement douée en cours. Il faut dire que je faisais partie des je-m’en-foutiste. Je préférais caricaturer les profs dans les marges de mes parchemins, les singer dans leurs dos. Fouteuse de bordel ? Peut-être. J’aurais pu être douée, je pense. Mais je n’aimais pas rester assise trop longtemps sans pouvoir bouger. Je préférais être au soleil, ou faire du Quiddich. J’étais Poursuiveuse. Classe non ? La vitesse, j’adorais ça. Autant dire que mon balai à souffert pendant mes études à Poudlard. Il n’y a pas que lui qui a souffert. En fait, on m’appelait Miss Moche. Mon bégaiement n’arrangeait rien, surtout que je bégayais encore plus quand j’étais en colère. Je passais aussi pour quelqu’un d’intrépide. J’ai toujours été impulsive, et alors ? Enfin bon. Toujours est-il que, lors de ma dernière année, il y avait un Serpentard, Marek Osborne. Il était terriblement beau, mais aussi vachement imbu de lui-même. Mais malgré cela, je l’ai toujours détesté au plus profond de moi-même. Il m’énervait. Respirer le même air que lui me dérangeait. De son côté, il ne me portait pas dans son cœur non plus. C’est lui qui m’a appelée Miss Moche. Je l’aurais étranglé. Ce surnom raisonnait dans les couloirs, suivit des rires des serpentards. Et puis un jour…
Je ne comprends pas pourquoi ça s’est passé, ni comment. Mais un jour, ses copains m’ont enfermé dans un placard à balais. Je n’avais pas ma baguette. En étourdie que j’étais, je l’avais oubliée dans mon dortoir. Je hurlais quand il m’a dit « Arrêtes, ils sont partis. ». J’ai failli avoir une crise cardiaque. Il était là, lui aussi, blotti dans le coin du placard. « Qu’est-ce que tu fou là ? », m’énervai-je. « Je joue à la marelle », dit-il, impassible. Il s’avérait que monsieur Marek Osborne s’était fait détester de ses potes pour une obscure raison. Bah, bien fait. Sauf que j’étais coincée là avec lui. Et personne ne semblait vouloir venir. « Putain, arrêtes de gueuler », marmonna-t-il. En fait, je n’aurais pas vraiment eu le temps de gueuler plus, je n’avais plus du tout de voix. Je m’assis dans le coin exigu qui restait. « Tu sais, j’suis désolé de t’avoir… » « Pas la peine. Je te déteste toujours. », marmonnai-je. Je pense qu’il a souri, et je m’énervai. « T’en as pas marre de te…te… f…foutre de tout le…le monde ? » Il rit. « Bah, moi aussi j’étais bègue arrêtes de hurler. » Je ne savais pas d’où venait toute cette gentillesse subite, et je m’en foutais. Mais là… Je tambourinai sur la porte de plus en plus fort. « Laissez-nous sortir ! », implorai-je.
« Qu’est-ce que t’as ? », demanda Marek, étonné de ma soudaine hystérie. Comment lui dire que j’étais claustrophobe ? Toujours est-il que je ne me calmais pas. Il me tira par le bras et me serra contre lui. J’aurais voulu le tuer. Mais alors que je me débattais, je me mis à chialer. Naze. A vomir. Déprimant. Je suis d’accord avec vous. Enfin bon, je pleurais comme une madeleine dans les bras de mon ennemi juré. Bizarre ? Grotesque oui !
« Tu me déteste vraiment ? », demanda-t-il à brûle-pourpoint. Excellente question. « Sûrement. Tu m’as assez pourri la vie, il me semble. »
« Fierté Masculine. »
« Je m’en fou »
« Mais moi je te déteste pas »
« Je m’en fou »
« Tu es jolie, en fait. »
« Menteur, on est dans le noir »
« Je t’aime, Sunny. C’est pour ça qu’ils me détestent. Je leur ai dit d’arrêter de te faire chier. »
« Moi pas. Le sujet est clos. »
Silence. « Tu es sûre ? »
« Certaine. »
« Je paris que non »
« Comment peux-tu le savoir ? »
Rire.
« Tu m’aurais déjà étranglé. »
Pas faux.
« Tu sais, j’ai ma baguette. Si tu m’embrasses, je nous laisse sortir. »
J’y crois pas. Ca fait des heures qu’on moisissait ici !!! Il attrapa mes mains avant que je puisse le gifler.
« Allez quoi… »
Tentant. Je le détestais, mais je détestais encore plus être dans le noir dans un endroit aussi réduit. J’aurai été capable de me tuer à force de taper contre la porte fermée. Et puis, je demanderai un sort à Justine pour lui faire oublier ce moment.
Mais… C’était quand même de Marek qu’il s’agissait… Et je le détestais vraiment. En prenant mon courage à deux mains et en priant pour que mon déjeuner se tienne tranquillement au fond de mon estomac, je me penchai et l’embrassai sur le coin de la bouche. Voilà. Il n’aurait rien de plus.
« C’est tout ? »
« Oui. Alors sors ta baguette immédiatement. »
Soupir. Je l’entendis marmonner et la porte s’ouvrit. Enfin !
✌ M comme maintenant-je-peux-m’éclater ✌
Ca y est. Mon diplôme en poche, je franchis la tête haute la grille symbolique de Poudlard. Adieu Vieux château Miteux, adieu robe noire. Justine m’oblige à aller à Hungcalf. Elle m’assure que c’est super… La flemme. Enfin bon, j’imagine que si je tiens à la vie, j’ai intérêt à suivre son ordre. En avant…
✎... Min’
Dans la vraie vie, j'ai 15 ans . J'ai connu ce magnifique forum grâce à FA et je ferais de mon mieux pour être là 7 jours / 7 ! Si j'ai un double compte? non . Mon personnage est un perso inventé . Et bien entendu, je ne pouvais pas partir sans vous dire que le Nutella c'est bon :baveuh: . code règlement : Ok By Emy |
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- InvitéInvité
Re: ❂ Taste me, I'm a sweet girl ❂
Jeu 7 Juil 2011 - 12:16
Bienvenue (l)
J'ai kiffé lire ta fiche, ton écriture est fluide, like iiit :lechouille:
J'ai kiffé lire ta fiche, ton écriture est fluide, like iiit :lechouille:
- InvitéInvité
Re: ❂ Taste me, I'm a sweet girl ❂
Jeu 7 Juil 2011 - 12:17
Thanks :canard:
J'espère qu'on va s'entendre :D
J'espère qu'on va s'entendre :D
- InvitéInvité
Re: ❂ Taste me, I'm a sweet girl ❂
Jeu 7 Juil 2011 - 12:31
Entendre je ne sais pas (pour l'instant dans ma tête Raf est relativement insociable ) mais je suis partante pour un lien quoiqu'il arrive. :D
- InvitéInvité
Re: ❂ Taste me, I'm a sweet girl ❂
Jeu 7 Juil 2011 - 12:49
Chere étudiante
Félicitations, tu es admise à l'université magique de Hungcalf !
Nous t'invitons à aller déposer tes valises dans ta chambre universitaire ou ton appartement à Norwich avant de laisser ton hibou à la volière. Si tu es perdu dans l'université et ne retrouve plus tes horaires de cours ni celles de ton club d'échecs sorciers, n'hésite pas à aller faire un tour au panneau d'affichage.
Enfin, le système de parrainage sorcier est à ta disposition à tout moment du jeu !
N'hésite pas à envoyer des hiboux au staff si tu as des questions,
Have fun !
Note personnelle : Jolie fiche ! J'ai beaucoup aimé, saloperie de père. En plus, tu as choisi la meilleure maison du monde Sunny . Par contre, même si Sunny est du genre à avoir la flemme et être juste dans la moyenne, elle doit être quand même assez douée, puisqu'Hungcalf est une université prestigieuse. Bienvenue sur Hungcalf en tout cas et bon jeu (l)(l)
- InvitéInvité
Re: ❂ Taste me, I'm a sweet girl ❂
Jeu 7 Juil 2011 - 12:53
Oui, elle ne fout rien, mais la matière qu'elle va étudier est une passion malgré tout.
- Hungcalf UniversityΔ PNJ - Temple du Savoir Δ
- » parchemins postés : 5513
» miroir du riséd : castel hungcalf
» crédits : créateur du design (ava) tblr (gif)
» âge : fondée en 1318
» gallions sous la cape : 11067
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: ❂ Taste me, I'm a sweet girl ❂
Jeu 7 Juil 2011 - 16:00
Welcome :D
- InvitéInvité
Re: ❂ Taste me, I'm a sweet girl ❂
Jeu 7 Juil 2011 - 17:15
gosh c'était du rapide ! bienvenue (l)
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