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Entre poussières et souvenirs - Maison des McBee (Ft tous les MCBEEEEE)
Ven 14 Oct 2016 - 3:18
C'est sans grande conviction que je me léve ce samedi matin alors que les premiers rayons du soleil passent à travers mes volets. Je suis une adepte des réveils tôt, ils me permettaient de mettre les choses au point et de bien organiser mes tâches du jour… Et justement en parlant de tâche, une sacrée attendait le clan McBee aujourd'hui ! La veille au soir, notre cher père nous avait fait comprendre qu'un petit rangement dans le grenier était nécessaire… Entendez par là que nous devions ranger et trier notre bordel entassé depuis des années sous le toit de la maison.
Génial.
Je n'avais que ça à faire…
Je jette un bref coup d'oeil à mon parchemin débuté la veille pour un travail sur les médias sorciers. Les devoirs attendront, je préfère encore passer mon samedi soir à bosser plutôt que d'avoir affaire à mon paternel. J'enfile un rapide pull orange et un vieux jeans. Aujourd'hui, pas de maquillage, pas de petite robe bien présentable. Le grenier est loin d'être l'endroit le plus propre de la maison. Je passe devant la cage de Zéphyr, réveillé par ma sortie de lit, il me jette un bref coup d'oeil ennuyé. Je soupire, ce fichu morceau de poulet, même encore à moitié endormi, réussit à me montrer que je le dérange. Je lui remets de l'eau et quelques friandises en prenant bien soin de ne pas m'approcher de son bec, avant de quitter ma chambre au deuxième étage de la maison.
Il n'y a pas un bruit, mon coeur se sent plus léger. J'aime ce calme, cette sensation de solitude qu'il amène. J'arrive à la cuisine, où les chiens m'accueillent d'une façon plus chaleureuse de Zéphyr. Pourtant, je préfère largement l'attitude blasée de ma boule de plume, plutôt que les filets de baves chauds qui s'approchent dangereusement de moi. Mais face à cette équipe de Quidditch à quatre pattes, je ne peux pas lutter! Premièrement, ils sont trop nombreux. Deuxièmement, ils sont clairement trop mignons ! Alors, je les laisse faire, un léger sourire se dessinant sur mes lèvres. Entre grattouilles entre les oreilles pour les uns et caresses sur le ventre pour les autres, cela faisait dix bonnes minutes que j'étais assise à même le sol pour saluer chacun de nos petits (et gros) compagnons poilus. Ces dernières années, je trouvais le contact plus simple avec qu'eux, qu'avec les membres de ma famille. Enfin. Sauf avec Moitié, lui généralement, je n'ai pas besoin de mots pour me faire comprendre et c'est un soulagement.
Après un rapide petit-déjeuner en solitaire, je monte directement dans le grenier, plus vite ça serait fait, plus vite je retrouverais mon parchemin qui n'attend que d'être remplie d'encre. Je commence donc à trier quelques cartons, sans grande motivation.
Livres, anciens, jouets, peluches, je fais un bon dans le passé, l'espace d'une petite heure, jusqu'à ce que j'entende le bruit des lattes en bois grincer derrière moi, alors que j'ai encore la tête plongée dans un vieux carton de peluches et poupées en tout genre. Ah ! Enfin ! Les farfadets ont enfin cesser de rêver, j'ai cru qu'ils allaient faire la grasse mat'. Je sors de mon carton, des toiles d'araignée dans les cheveux que j'essaie de retirer d'un geste de la main. Mon regard se pose alors sur un visage bien connu. Mon sourire se fait chaleureux et heureux devant ce regard bleu.
Les choses sont plus faciles avec Lui qu'avec Dolly, en effet, le cas de Dolores est plus compliqué que ça. « Hey, salut ! Tu viens aussi prendre ton bain de poussière ? Celui-là, il est à toi ! » Je lui souris et lui balance un Hippogriffe en peluche, dont la tête quasiment démembrée laisse tomber de petits morceaux de cotons. L'espace d'un instant, je me demande s'il ne fallait pas porter plainte pour maltraitance sur peluche. Parce qu'il lui en avait fait baver a ce pauvre Hippogriffe !
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Re: Entre poussières et souvenirs - Maison des McBee (Ft tous les MCBEEEEE)
Jeu 17 Nov 2016 - 10:25
Lex dormait comme un loir. Il avait ce magnifique talent de s'endormir en posant la tête sur l'oreiller, où qu'il soit et quelque soit le contexte, fatigué ou pas. C'était vraiment génial. Les insomnies, lui, il ne connaitrait surement jamais ça. Par contre, ce qui était plus compliqué, c'était de se rendormir si il était réveillé trop tôt à son goût le matin. Ca c'était une autre histoire. Donc comme je disais, Lex dormait particulièrement bien quand il fut réveillé par une furieuse envie d'éternuer. Ce qu'il fit. Bruyamment. Et quand il se rallongea il sentit quelque-chose entrer dans ses yeux et il comprit aussitôt pourquoi il avait été réveillé : il y avait de la poussière qui sortait du plafond et qui tombait dans sa chambre. Frottant son visage et grommelant, il se rappela qu'ils devaient ranger le grenier aujourd'hui et apparement, un(e) de ses charmant(e)s frère ou soeur avait décidé de s'y mettre aux aurores. Qu'elle merveilleuse idée.
Il enfila un pantalon de pyjama par dessus son boxer et fouilla son armoire pour y trouver un tee shirt avant de se demander quoi faire. Aller râler sur la personne qui avait décidé de ranger le grenier aussitôt ou descendre manger un bout. Il était tôt, il savait que s'il ne mangeait pas ce matin il allait mourir de faim avant qu'arrive le déjeuner. Il décida donc de descendre pour dégommer un bol ou deux de céréales.
La maison était étrangement vide. En même temps il était si tôt. On avait pas idée de se lever à cette heure. Il fut bien content de voir une baguette de pain français sur la table de la cuisine et s'en découpa un généreux morceau (la moitié quoi...). Il ouvrit le pain en deux et y tartina beurre et miel tout en parlant avec son labrador noir. Il se décida finalement à rejoindre le grenier pour voir qui s'était déjà attelé à la tache même s'il avait bien sa petite idée là dessus.
Il remonta au premier étage et alla au bout du couloir pour monter l'échelle, son morceau de baguette à la bouche. Comme il s'en doutâit bien c'était Coleen qui était déjà entrain de ranger. Si ça avait été n'importe lequel d'autre de ses frères et soeur il aurait râlé d'avoir été réveillé tout ça mais comme c'était Coleen il se contenta de lui décocher un grand sourire, il ne pouvait jamais vraiment en vouloir à sa moitié, enfin pas pour un truc aussi futile en tout cas. Elle lui lança un pauvre hippogriffe en peluche qui avait presque perdu sa tête. Il avait bien fait de garder sa baguette dans la bouche sinon elle aurait été touchée par l'objet poussiéreux. Il regarda la peluche qui avait vraiment fait son temps et la posa à côté de lui pour prendra sa baguette dans la main et répondre à sa jumelle :
- C'est pas du rangement qu'on devrait faire, c'est tout foutre à la poubelle... C'est dingue toutes les conneries qu'on a pu garder...
Il s'assit sur une caisse pendant que sa soeur rangeait, il fallait bien qu'il finisse son petit déj... Il aiderait sa soeur quand il aurait finit mais en attendant il constatait l'ampleur des dégâts. Le grenier était tellement remplit qu'il se demandait s'ils pourraient tous y rentrer. Si ça ne tenait qu'a Lex on ferait deux tas : "on garde et on laisse ça la en bordel" et "on jette". Ca resterait le bordel mais un peu moins quoi...
Il enfila un pantalon de pyjama par dessus son boxer et fouilla son armoire pour y trouver un tee shirt avant de se demander quoi faire. Aller râler sur la personne qui avait décidé de ranger le grenier aussitôt ou descendre manger un bout. Il était tôt, il savait que s'il ne mangeait pas ce matin il allait mourir de faim avant qu'arrive le déjeuner. Il décida donc de descendre pour dégommer un bol ou deux de céréales.
La maison était étrangement vide. En même temps il était si tôt. On avait pas idée de se lever à cette heure. Il fut bien content de voir une baguette de pain français sur la table de la cuisine et s'en découpa un généreux morceau (la moitié quoi...). Il ouvrit le pain en deux et y tartina beurre et miel tout en parlant avec son labrador noir. Il se décida finalement à rejoindre le grenier pour voir qui s'était déjà attelé à la tache même s'il avait bien sa petite idée là dessus.
Il remonta au premier étage et alla au bout du couloir pour monter l'échelle, son morceau de baguette à la bouche. Comme il s'en doutâit bien c'était Coleen qui était déjà entrain de ranger. Si ça avait été n'importe lequel d'autre de ses frères et soeur il aurait râlé d'avoir été réveillé tout ça mais comme c'était Coleen il se contenta de lui décocher un grand sourire, il ne pouvait jamais vraiment en vouloir à sa moitié, enfin pas pour un truc aussi futile en tout cas. Elle lui lança un pauvre hippogriffe en peluche qui avait presque perdu sa tête. Il avait bien fait de garder sa baguette dans la bouche sinon elle aurait été touchée par l'objet poussiéreux. Il regarda la peluche qui avait vraiment fait son temps et la posa à côté de lui pour prendra sa baguette dans la main et répondre à sa jumelle :
- C'est pas du rangement qu'on devrait faire, c'est tout foutre à la poubelle... C'est dingue toutes les conneries qu'on a pu garder...
Il s'assit sur une caisse pendant que sa soeur rangeait, il fallait bien qu'il finisse son petit déj... Il aiderait sa soeur quand il aurait finit mais en attendant il constatait l'ampleur des dégâts. Le grenier était tellement remplit qu'il se demandait s'ils pourraient tous y rentrer. Si ça ne tenait qu'a Lex on ferait deux tas : "on garde et on laisse ça la en bordel" et "on jette". Ca resterait le bordel mais un peu moins quoi...
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Re: Entre poussières et souvenirs - Maison des McBee (Ft tous les MCBEEEEE)
Lun 21 Nov 2016 - 22:31
HRG : petite réponse, post récupération du weekend ^^'
Tartine dans sa bouche, je pose mes yeux bleus sur le doux visage illuminé de ma moitié. Ses yeux pétillent de malice et je suis surprise qu'il se lève si tôt, ce n'est pourtant pas son genre…
Pourtant, ses paroles me bloquent. Comment peut-il dire ça ? Ce sont nos souvenirs, notre passé, nos bons moments, comme nos mauvais. Je ne dis pas que certaines choses ne mériteraient pas la benne, mais tout ? Il ne peut pas dire ça. Je fronce les sourcils et lui lance cette fois si un dragon en peluche dans la tête, tel un souaffle dans un but. Je me surprend moi-même par mon agilité, d'habitude je suis plutôt du genre à louper ma cible d'un bon mètre. « Mais quel rabat-joie ! Arrêtes de raconter n'importe quoi ! Tu les aimes dans le fond « ces conneries » ! ». Il pouvait jouer au mec détaché, je ne pouvais croire qu'il rejette ainsi son patrimoine et ses souvenirs. Et puis c'était impossible de ne pas me chamailler avec lui. J'adorais nos petites joutes verbales et je savais pertinemment que c'était aussi son cas.
Je le regarde s'installer pour finir son petit déjeuner. Ainsi, il croit que je vais tout faire toute seule ? Ça va Lex, tranquille ? Je te prépare aussi le thé ? Ou bien un petit massage des pieds ? D'un côté, mon binôme a toujours eu un rapport particulier avec la bouffe. Il a beau collectionner les conquêtes, je suis sûre qu'entre une bonne entrecôte et une jolie fille, il choisirait l'entrecôte. La bouffe avant tout.
Je lui balance, une nouvelle peluche sur lui. « Tu m'as prise pour ton elfe de maison ? Cesse de perdre du temps et engloutis-moi cette tartine! » Avec lui pas besoin de filtre, pas besoin d'être dans la retenue et dans l'attitude parfaite, car il me connait. Il est mon rayon de soleil, cet éclat qui me permet de décompresser. En plus, tout était question d'organisation… je vous ai déjà dit que j'adorais l'organisation ? Faire des tableaux, rédiger des emplois du temps, c'était clairement plus excitant qu'une partie d'échec de sorciers. Je pouvais concevoir que ce n'était pas le cas pour une bonne partie des élèves de l'université, mais bon, Moitié sait que je suis bizarre de toute façon. Je m'approche de mon jumeau et je lui tombe dans ses bras, lui ébouriffant les cheveux, comme à un enfant : « Aller !! Ne fais pas cette tête, ça va être drôle ! » Je lui fais alors mes yeux de biche, histoire de le rassurer et de le convaincre, parce que je ne peux rien lui refuser et je suis sûre et que mes petits yeux doux feront forcément leur effet. Cela marche même parfois sur notre paternel, c'est dire ! Un exploit, mais ce n'est pas à ce vieux hibou, qui connait bien (trop bien même ! …un peu comme Lex en fait. ) les femmes qu'on réussit à lui faire à l'envers.
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Re: Entre poussières et souvenirs - Maison des McBee (Ft tous les MCBEEEEE)
Mar 29 Nov 2016 - 16:32
Lex n'était pas un insensible. Enfin. C'était pas un grand sentimental non plus, mais il fallait avouer qu'il n'aimait pas trop montrer son attachement. Aux gens. Aux choses. Ca lui donnait cette désagréable impression d'être dépendant et il n'aimait pas ça. Enfaite, il n'y avait qu'avec sa soeur jumelle Coleen qu'il n'avait pas l'impression d'être en prison quand il s'attachait. Tout simplement parce que cet attachement était comme… inné ? Naturel ? C’était comme inscrit dans son ADN. Et ça ne l’avait pas empêché d’en souffrir. Quand Coleen était partie sans mot dire, il en avait été fou, presque malade. Il lui en voulait encore d’ailleurs.
Mais concernant toutes ces choses, tout ces souvenirs, il était partagé entre la flemme intense de ranger, nettoyer, débarrasser et son attachement inavoué à tout ce qui avait pu imager des passages de sa vie. Ce dragon en peluche que Coleen lui balancé et qu’il avait rattrapé au vol avant qu’il ne s’écrase sur son visage lui rappelait toutes les disputes qu’il avait eut avec son grand frère qui ne voulait pas lui prêter l’animal magique en mousse. Et plus loin là bas il voyait un vieux balai jouet qu’avaient tour à tour utilisé tout les enfants de la famille McBee, réveillant parfois des vocations, mais pas chez les jumeaux en tout cas.
- J’en reviens pas qu’on ait gardé toutes ces choses… Va bien falloir qu’on en jette un peu ! A moins que tu veuilles garder tes magnifiques croutes…
Dit il en attrapant un paquet de feuilles gribouillées et colorées par sa jumelle. Il en exhiba une, particulièrement moche avec un sourire moqueur. Puis il reposa la feuille et entreprit de finir son petit déjeuner tranquillement. Il mastiqua quelques minutes, prennent son temps alors qu’il avait plutôt l’habitude de tout avaler d’un coup. Bien sûr, rien n’échappait à Coleen et elle protesta contre sa fainéantise. Il fronça le nez, prêt à bouder, mais elle lui envoyer une autre peluche qu’il se prit sur l’épaule. Il avait eut le choix entre sauver sa tartine et sauver son corps. Il avait bien entendu sacrifié son corps. La peluche tomba mollement sur le sol.
- T’es une femme, c’est à vous de faire ça non ? Le ménage tout ça… Et Dolly elle est où d’ailleurs ? Et Ophé ?
Il savait pertinemment que sa soeur allait péter un plomb mais même s’il n’était pas particulièrement macho, quand il fallait agacer Coleen, il aimait bien jouer ce rôle là ! Elle avait fait les yeux doux quelques secondes plutôt, mais là, il sentait l’ouragan arriver. Ca allait être marrant. Mais comme pour montrer qu’il était quand même un peu de bonne foi, il termina sa tartine vite fait bien fait. Enquiquiner sa soeur, oui, mais pas au point de risquer sa vie.
Mais concernant toutes ces choses, tout ces souvenirs, il était partagé entre la flemme intense de ranger, nettoyer, débarrasser et son attachement inavoué à tout ce qui avait pu imager des passages de sa vie. Ce dragon en peluche que Coleen lui balancé et qu’il avait rattrapé au vol avant qu’il ne s’écrase sur son visage lui rappelait toutes les disputes qu’il avait eut avec son grand frère qui ne voulait pas lui prêter l’animal magique en mousse. Et plus loin là bas il voyait un vieux balai jouet qu’avaient tour à tour utilisé tout les enfants de la famille McBee, réveillant parfois des vocations, mais pas chez les jumeaux en tout cas.
- J’en reviens pas qu’on ait gardé toutes ces choses… Va bien falloir qu’on en jette un peu ! A moins que tu veuilles garder tes magnifiques croutes…
Dit il en attrapant un paquet de feuilles gribouillées et colorées par sa jumelle. Il en exhiba une, particulièrement moche avec un sourire moqueur. Puis il reposa la feuille et entreprit de finir son petit déjeuner tranquillement. Il mastiqua quelques minutes, prennent son temps alors qu’il avait plutôt l’habitude de tout avaler d’un coup. Bien sûr, rien n’échappait à Coleen et elle protesta contre sa fainéantise. Il fronça le nez, prêt à bouder, mais elle lui envoyer une autre peluche qu’il se prit sur l’épaule. Il avait eut le choix entre sauver sa tartine et sauver son corps. Il avait bien entendu sacrifié son corps. La peluche tomba mollement sur le sol.
- T’es une femme, c’est à vous de faire ça non ? Le ménage tout ça… Et Dolly elle est où d’ailleurs ? Et Ophé ?
Il savait pertinemment que sa soeur allait péter un plomb mais même s’il n’était pas particulièrement macho, quand il fallait agacer Coleen, il aimait bien jouer ce rôle là ! Elle avait fait les yeux doux quelques secondes plutôt, mais là, il sentait l’ouragan arriver. Ca allait être marrant. Mais comme pour montrer qu’il était quand même un peu de bonne foi, il termina sa tartine vite fait bien fait. Enquiquiner sa soeur, oui, mais pas au point de risquer sa vie.
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Re: Entre poussières et souvenirs - Maison des McBee (Ft tous les MCBEEEEE)
Mer 30 Nov 2016 - 1:14
Je regarde du coin de l'oeil tous les souvenirs que nous avons entassés dans le grenier. Moments heureux, moments de peine, ils se mélangent tous. Ils viennent me happer dans une douceur presque rassurante, mais aussi avec une froideur, réveillant en moi de vieux cauchemars. Elle. Ses jouets, ses souvenirs. Vertige d'un passé plus heureux. L'espace d'un instant j'ai l'impression, que le temps s'est arrêté. La douleur revient, son sourire, ses bleues, je pourrais presque m'effondrer si je m'étais pas jurée de ne plus jamais me montrer faible. Je déglutis et je détourne rapidement les yeux des objets qui me rappellent mon magnifique petit Vif d'Or. Ils se posent sur un visage, bien vivant, qui s'empiffre tranquillement.
Je sais que Lex n'a pas tort, nous devons faire un tri, pourtant cela me fend le coeur.
Merde ! Nom d'un hibou !
Me voilà devenue sentimentale !
Cependant, je ne peux décider pour les autres de jeter ce qui leur appartient. Je serai particulièrement en colère si l'un d'eux s'amusait à jeter un objet certes dérisoire et inutile mais auquel je tiens terriblement.
Je regarde le dessin que sort mon jumeau. Sérieusement ? C'est vraiment moi, qui est fait cette horreur ? Je n'en garde aucun souvenir et ce n'est peut-être pas plus mal. Je comprends mieux pourquoi notre mère n'a jamais affiché mes dessins, il y a de quoi devenir aveugle... Je suis peut-être douée dans divers domaines, mais clairement le Quidditch et le dessin ne sont pas des perspectives d'avenir pour moi. Je m'approche du dessin et le prend entre mes mains, faisant semblant de l'analyser comme je le ferais pour une oeuvre d'art. « Humm... Je trouve mon portrait de toi, très ressemblant pourtant... » Je lui lance un sourire malicieux. Pas question de laisser le petit Lex prendre le dessus sur nos chamailleries. C'est l'une de mes règles, un principe au quotidien : Toujours être meilleure que lui, toujours avoir le dessus et je dois dire que c'est un défi particulièrement intéressant chaque jour. Ma vie sans mon jumeau serait particulièrement ennuyeuse et manquerait clairement de dynamisme.
Je rigole en le voyant sauvé sa tartine. Imprévisible, le petit Lex, comme je m'en doutais, c'était la bouffe avant tout ! Mais je perds vite mon sourire devant les propos macho de ma moitié. Comment ose-il ? Le petit con. Cette fois-ci, je lance une offensive plus puissante : des dizaines de peluches traversent la pièce pour atteindre le Wright. Je sais bien que mon frère plaisante, mais je ne peux pas le laisser prononcer de telles phrases. « Respecte un peu le sexe fort, ingrat ! » Cependant, j'ai aussi perdu mon sourire, car il a mentionné Dolly. Si mes relations s'arrangent au fil des mois avec Ophélia, ce n'est pas le cas avec Dolores. Au contraire. Elles se dégradent à mon plus grand regret de plus en plus. Pourtant, je donnerais tout pour recoller les morceaux avec ma petite soeur. Mais Dolly est comme une bête sauvage qui ne se laisse pas approcher. Je sais que nous aurons besoin de temps pour rattraper ma boulette, comme avec Alexander. Lui aussi ne digère toujours pas ma fuite de quelques mois. Mais nous sommes fusionnels, indissociables, j'imagine qu'il lui est plus facile de me pardonner qu'à Dolly.
Je finis par hausser les épaules. Il a beau être tôt, je ne crois pas qu'elle soit dans sa chambre. « Il me semble qu'elle avait un truc de Quidditch, ce matin. Quant à Ophé, elle doit encore dormir, comme les autres... D'ailleurs tu n'es pas si matinal d'habitude? Je suis persuadée de t'avoir entendu ronfler comme un troll en passant devant ta chambre tout à l'heure. » Je m'éloigne de lui, pendant qu'il engloutit enfin sa saleté de tartine. Je jette finalement un sort, pour approcher un carton vide près de nous. Il est temps de se mettre au travail !
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Re: Entre poussières et souvenirs - Maison des McBee (Ft tous les MCBEEEEE)
Ven 2 Déc 2016 - 17:09
Si Alex n'avait rien d'un grand dessinateur, lui, au moins, avait eut la correction de ne pas le prétendre en étant gamin et en remplissant les feuilles et de feuilles de peintures, craies grasses et d'autres matériaux divers. Non, petit, ce qui branchait Lex, c'était l'aventure. Il avait des figurines de bois qu'il adorait plus que tout : des sorciers, des mages, des soldats, les dragons, des hippogriffes, des acromentules, et encore beaucoup d'autres avec qui il avait vécu de fantastiques aventures. Concernant ses affaires, il voulait bien tout jeter, sauf ses figurines. Il ne savait pas ce qu'il en ferait parce qu'il n'était pas particulièrement branché enfant et qu'il avait pas vraiment l'intention d'en avoir mais s'il avait le bonheur d'un jour être tonton ou parrain alors il saurait quoi faire de ces bricoles mais en attendant cela elles pouvaient bien rester encore quelques années au grenier.
En regardant l'horrible dessin Coleen avait commenté en lui disant qu'elle trouvait le portrait pourtant très ressemblant. Quoi ça ? Son portrait ? Le jeune homme regarda de nouveau le dessin qui était enfaite une masse informe et peinture et de crayon. Ca ne ressemblait ni de près ni de loin à une tête humain. Il porta le dessin à côté de sa tête et répondit :
- J'suis bien plus beau que ça.
Tout simplement. Avec tant d'humilité que ç'en était renversant. Bien sûr Coleen ne laissa pas sa remarque machiste sans commentaire. Elle lui balança non seulement plusieurs peluches mais aussi un petit commentaire sarcastique. Le sexe fort. Nan ben. Il leva les yeux au ciel. Une telle bêtise ne méritait même pas de commentaire.
Lex vit bien que sa soeur ne fut pas en joie à l'entente du prénom de Dolly, leur cadette. Entre Dolly et Coleen c'était compliqué depuis bientôt 3 ans. Le décès de leur soeur avait laissé de nombreuses cicatrices au sein de leur famille, la relation entre Coleen et Dolly en était une. Mais sa jumelle l'informa quand même que Dolly était au Quidditch et que Ophélia dormait encore. Rien de surprenant dans tout ça. Enfaite, la seule surprise aujourd'hui c'était que Lex soit déjà levé. Il était plutôt un love tôt comme Ophé, il aurait dû être encore au lit et Coleen l'avait bien remarqué car elle lui demanda pourquoi il s'était levé si tôt.
- T'as tellement prit du poids que quand t'as marché ici juste au dessus de ma chambre j'ai eut le droit à une pluie de poussière et a un sympathique réveillé a éternuer. Merci soeurette !
Conclue-t-il le sourire au lèvre tout de même. Il se décida finalement à se lever, à la recherche de ses figurines d'enfance.
En regardant l'horrible dessin Coleen avait commenté en lui disant qu'elle trouvait le portrait pourtant très ressemblant. Quoi ça ? Son portrait ? Le jeune homme regarda de nouveau le dessin qui était enfaite une masse informe et peinture et de crayon. Ca ne ressemblait ni de près ni de loin à une tête humain. Il porta le dessin à côté de sa tête et répondit :
- J'suis bien plus beau que ça.
Tout simplement. Avec tant d'humilité que ç'en était renversant. Bien sûr Coleen ne laissa pas sa remarque machiste sans commentaire. Elle lui balança non seulement plusieurs peluches mais aussi un petit commentaire sarcastique. Le sexe fort. Nan ben. Il leva les yeux au ciel. Une telle bêtise ne méritait même pas de commentaire.
Lex vit bien que sa soeur ne fut pas en joie à l'entente du prénom de Dolly, leur cadette. Entre Dolly et Coleen c'était compliqué depuis bientôt 3 ans. Le décès de leur soeur avait laissé de nombreuses cicatrices au sein de leur famille, la relation entre Coleen et Dolly en était une. Mais sa jumelle l'informa quand même que Dolly était au Quidditch et que Ophélia dormait encore. Rien de surprenant dans tout ça. Enfaite, la seule surprise aujourd'hui c'était que Lex soit déjà levé. Il était plutôt un love tôt comme Ophé, il aurait dû être encore au lit et Coleen l'avait bien remarqué car elle lui demanda pourquoi il s'était levé si tôt.
- T'as tellement prit du poids que quand t'as marché ici juste au dessus de ma chambre j'ai eut le droit à une pluie de poussière et a un sympathique réveillé a éternuer. Merci soeurette !
Conclue-t-il le sourire au lèvre tout de même. Il se décida finalement à se lever, à la recherche de ses figurines d'enfance.
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Re: Entre poussières et souvenirs - Maison des McBee (Ft tous les MCBEEEEE)
Lun 26 Déc 2016 - 21:20
know the water's sweet but the blood is thicker,
if the sky comes falling down, for you, there's nothing in this world i woudn't do.
✰✰✰
if the sky comes falling down, for you, there's nothing in this world i woudn't do.
✰✰✰
T'es étendue sur ton matelas moelleux, ta couette et tes draps t'enveloppant dans un cocon de douceur et de chaleur. Le paradis. Tu te sens bien dans ton lit, bien mieux que dans les dortoirs d'Hungcalf dont les couvertures grattent. Ici t'as pas besoin de la recouvrir d'un drap et crever de froid sur toute la zone de ton corps qui se trouve au dessus des épaules. Seulement ici, c'est plus bruyant. Certains de tes frères et sœurs ont décidé de raccourcir ta nuit. T'entends des pas lourds dans les escaliers, des malles qu'on déplace, des éclats de voix, des rires aussi. Ton premier réflexe est de te couvrir les oreilles avec ton oreiller, et d'essayer de te rendormir, mais ça, ça marche que dans les fictions. Chez toi, le bruit n'est pas filtré par l'épais tissu du coussin, non non, ça passe à travers ! Tu grognes un bon coup et tu fais l'étoile sur ton lit, mais les bruits que tu perçois ne baissent pas d'intensité, à l'évidence personne ne t'entend. Si tu veux gueuler un bon coup, faut que tu sortes de ta chambre et que t'ailles voir ce qui se passe. T'essaies de te relever, mais en bonne grosse flemmarde, y'a que tes jambes qui bougent, le reste veut pas bouger d'un millimètre et reste scotché au matelas. Tu soupires fort. Ça te demande beaucoup trop d'énergie de bon matin.
Tu finis par réussir à te lever, quelques mèches blondes devant les yeux et ta couette sur les épaules. Tu suis les voix qui te font monter jusqu'au grenier. Tu galères un peu dans les escaliers, mais t'arrives plus rapidement à ton but que tu le pensais. Là te vois ton grand frère qui râle avec un dessin d'enfant placé à côté du visage. T'es trop endormie pour comprendre ce qu'il se passe. « Tes prouesses en dessin ne cessent de m'impressionner ! » que tu lui lance, moqueuse. Tu avances un peu plus dans la pièce poussiéreuse, prête à lui rentrer dedans et l'incendier parce qu'il t'as réveillé, quand tu vois ta sœur juste à côté. Ça te détend automatiquement, tu te surprends même à lui sourire et tu t'avance vers elle pour lui faire un câlin en la faisant entrer sous ta couette. « C'est quoi tout ce boucan? Vous pourriez réveiller un troll en hibernation ! » que tu leur lance, bien plus gentiment que prévu. Coleen est la seule de ta fratrie avec laquelle tu as réussi à renouer des liens forts après la mort soudaine de votre sœur, il y a quelques années. T'es restée en conflit avec les autres, notamment avec Alexander que tu t'amuses à énerver dès que tu trouves un prétexte. Tu te détaches de ta sœur avant de chercher un endroit pas trop poussiéreux pour t'installer. Tu décides finalement de te caler sur une malle en plein milieu de la pièce. Les bras croisés sous ta couette, tu attends qu'on t'explique tout ce remue ménage. Une chose est sure, s'ils comptent te faire coopérer, il va leur falloir te proposer quelque chose d'intéressant en échange, parce que pour l'instant t'as qu'une envie : retourner dans ton lit.
- InvitéInvité
Re: Entre poussières et souvenirs - Maison des McBee (Ft tous les MCBEEEEE)
Lun 2 Jan 2017 - 13:19
Je regarde d'un moue amusée le visage de mon jumeau collé à mon portrait d'enfant, non clairement, c'est bien moche cette histoire et j'adorais dire que c'est vrai, mais ma fierté me l'interdit, je me contente juste de ricaner. Amusée par la situation et encore plus par l'entrée magistrale de notre petite soeur Ophélia. Entre mon jumeau et elle, il y a toujours eu des tensions, ce qui n'a jamais été le cas entre nous. Ophé c'est ma petite soeur préférée, celle à qui je laisse tout passer, car je détecte en elle un esprit futé et ingénieux, elle ne s'en rend pas suffisaient compte, mais au grand jamais, j'aimerais être son ennemie ! Je me sens aussi plus proche, car elle est celle qui en sait le plus sur mon escapade londonienne.
Visiblement Alexander n'a pas apprécié de se lever si tôt, un petit cri outrée, s'échappe de ma bouche tandis que je l'entends insinuer que j'ai pris du poids. S'il y a deux sujets à ne pas aborder avec une femme c'est bien son âge et son poids... il venait d'entrée en zone de guerre ! « Rappelle-moi lequel de nous deux passe le plus clair de son temps à vider le frigo de cette maison » Je lance un regard sur la petite table où sont encore disposés des dizaines de miettes de sa tartine. Je finis par lui tirer la langue en guise de réponse. Une vraie gamine ! C'est toujours comme ça avec Alexander. J'accueille chaleureusement ma petite soeur, profitant de son bref et rare câlin, sous le regard de mon frère... le pauvre, il pouvait encore lutter seule face à moi, mais avec Ophélia à mes côtés, il est clairement en infériorité. « Il fallait bien réveiller Alexander ! » Je souris à ma fratrie, mais en voyant ma petite soeur s'installer tranquillement je me dis que cela va être plus difficile de la convaincre qu'Alexander.
- InvitéInvité
Re: Entre poussières et souvenirs - Maison des McBee (Ft tous les MCBEEEEE)
Dim 8 Jan 2017 - 17:02
Lex n'avait pas froid aux yeux. Dire à une de ses sœurs, pire, à Coleen, qu'elle avait prit du poids c'était quand même risqué. Il risquait de se prendre une autre peluche dans la tête. Ou qu'elle l'étouffe avec une de ces vieille couverture qui traînait la bas. Ah oui, ou qu'elle lui tire la langue comme elle était justement entrain de faire. Ca va ! Il s'en sortait bien ! Ou pas... Parce que Ophelia venait d'arriver et c'était bien pire que de finir étouffer. Bon d'accord il exagerait un peu, mais juste un peu. Elle lacha un commentaire sur le dessin de son enfance que Lex ignora volontairement et royalement. Par contre il répondit à Coleen qui l'accusait de tout manger :
- Attend une seconde ! C'est faux. Je mange que ce qui est bon et je vous laisse la nourriture pour lapin genre la salade ou le maïs.
Tandis que ses sœurs s'enlacent Lex en profite pour faire un petit tour en regardant autour de lui, à la recherche des figurines de guerre qui avaient rythmé son enfance. Autant Coleen était son âme sœur autant avec Ophelia c'était compliqué. Depuis toujours. Ils étaient toujours dans une sorte de relation tendue et conflictuelle. Du coup, il préférait encore chercher des figurines en bois qu'il n'avait pas vu depuis des années.
Ophelia se demandait ce qu'ils faisaient dans le grenier un dimanche matin et pourquoi ils faisaient tout ce bruit. Lex haussa les épaules. Ils faisaient pas tant de bruit que ça. Coleen repondit que c'était pour reveiller Lex qui répondit aussitôt :
- C'est pas le bruit qui m'a réveillé, c'est la poussière je te ferais dire !
Lex poussa du pied un carton et dans le fond du grenier un balai était posé à même le sol. C'était le seul balai récent et qui n'était pas un balai pour enfant sur lequel il s'était vautré de nombreuses fois avant de se rendre compte que quitter les pieds du sol n'était pas fait pour lui. Un instant, il ne se rendit pas compte que ce balai était celui de sa sœur, celui qu'elle avait abandonné pour voler de ses propres elle, comme elle avait abandonné toute sa famille. Lex resta silencieux un instant. Finalement il se tourna vers ses sœurs et lança :
- Bon, j'ai pas l'intention de passer la journée ici moi donc on fait quoi ? Coleen tu as pas vu mes figurines de guerre ? Tu sais, celles que tu avais caché quand j'avais taché un de tes album d'image sur la révolte des gobelins.
- Attend une seconde ! C'est faux. Je mange que ce qui est bon et je vous laisse la nourriture pour lapin genre la salade ou le maïs.
Tandis que ses sœurs s'enlacent Lex en profite pour faire un petit tour en regardant autour de lui, à la recherche des figurines de guerre qui avaient rythmé son enfance. Autant Coleen était son âme sœur autant avec Ophelia c'était compliqué. Depuis toujours. Ils étaient toujours dans une sorte de relation tendue et conflictuelle. Du coup, il préférait encore chercher des figurines en bois qu'il n'avait pas vu depuis des années.
Ophelia se demandait ce qu'ils faisaient dans le grenier un dimanche matin et pourquoi ils faisaient tout ce bruit. Lex haussa les épaules. Ils faisaient pas tant de bruit que ça. Coleen repondit que c'était pour reveiller Lex qui répondit aussitôt :
- C'est pas le bruit qui m'a réveillé, c'est la poussière je te ferais dire !
Lex poussa du pied un carton et dans le fond du grenier un balai était posé à même le sol. C'était le seul balai récent et qui n'était pas un balai pour enfant sur lequel il s'était vautré de nombreuses fois avant de se rendre compte que quitter les pieds du sol n'était pas fait pour lui. Un instant, il ne se rendit pas compte que ce balai était celui de sa sœur, celui qu'elle avait abandonné pour voler de ses propres elle, comme elle avait abandonné toute sa famille. Lex resta silencieux un instant. Finalement il se tourna vers ses sœurs et lança :
- Bon, j'ai pas l'intention de passer la journée ici moi donc on fait quoi ? Coleen tu as pas vu mes figurines de guerre ? Tu sais, celles que tu avais caché quand j'avais taché un de tes album d'image sur la révolte des gobelins.
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Re: Entre poussières et souvenirs - Maison des McBee (Ft tous les MCBEEEEE)
Ven 13 Jan 2017 - 23:23
know the water's sweet but the blood is thicker,
if the sky comes falling down, for you, there's nothing in this world i woudn't do.
✰✰✰
if the sky comes falling down, for you, there's nothing in this world i woudn't do.
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L’esprit encore endormi, tu dodelines dans ta couette moelleuse, assise sur une grosse malle en bois. T’as toujours trouvé le grenier de votre grande maison très glauque. Tous ces vieux objets, tous ces souvenirs dispersés aux quatre coins de la pièce qui prennent la poussière et servent de terrain de jeux aux araignées. Clairement, ce n’est pas ton lieu favori. Si t’es montée jusqu’ici c’est parce que ton idiot de frère et ta sœur ont décidé d’abréger ta grasse matinée en déterrant pour tu ne sais quelle raison, tous vos vieux jouets d’enfants. Les jumeaux se taquinent comme à leur habitude. Coleen rétorque qu’il fallait bien réveiller votre frère, pour répondre à ta question, et celui-ci ajoute que c’est la poussière qui l’a réveillé. Tu ne peux t’empêcher de prendre à deux mains la perche qu’il te tend. « Tu devrais être habitué pourtant, à toute cette poussière, c’est quand la dernière fois que tu as nettoyé ta chambre ? » tu te pinces théâtralement le nez pour appuyer ta pique. La dernière fois que tu avais été fouiné dans sa chambre, t’avais cru mourir asphyxiée par la pile de vêtements de duel sales qui traînait dans un coin. Tu t’es demandé s’il s’était douté que tu allais lui piquer ses anciens devoirs de sixième année pour qu’il mette ses fringues puantes juste devant le placard dédié à ses études.
Tu remarques que ton frère fixe quelque chose un peu trop intensément pour que ce soit normal. Guidée par ta curiosité, tu suis son regard et c’est avec surprise que tu remarques un vieux balain poussiéreux. T’es étonnée qu’il soit resté ici, que ta sœur Dolly ne l’ait pas pris. T’étais même certaine qu’il était en sa possession, et pas à pourrir tristement ici, abandonné par son ancienne propriétaire que tu as longtemps trouvé détestable, trop parfaite. Ta sœur. Tu retiens tant bien que mal les émotions qui te montent à la tête, ce flux de culpabilité suite à son suicide. T’étais loin d’imaginer qu’elle était aussi mal et tu continuais en lui en faire voir de tous les couleurs, tu continuais de lui déballer des horreurs, jusqu’au jour où elle est partie. Tes derniers mots pour elle n’ont été que haine. Tu te lèves brusquement, le regard en feu, énervée. Ta couette glisse de tes épaules pour s'échouer dans la poussière, mais tu n'y fais pas attention. Ils n’y sont pour rien, tu le sais, pourtant tu en veux aux jumeaux de t’avoir réveillée de ton doux rêve pour venir ici déterrer des souvenirs que tu préférerais laisser derrière toi. T’entends ton frère déblatérer au sujet de ses figurines de guerre particulièrement laides. S’il n’a pas l’intention de passer la journée ici, toi non plus. « C’est quoi le but de tout ça ? Se faire du mal avec de vieux objets qui traînent ? On ne pourrait pas juste laisser tout ça ici ? » Tu pointes de la main les affaires de votre sœur. Ils ne t’ont toujours pas expliqué la raison de tout ce remue-ménage, mais t’as la sensation que ça va pas te plaire. Toi, tu veux que tout reste à sa place et il faudra te passer sur le corps s’il faut que vous jetiez quoi que ce soit appartenant à ta sœur.
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Re: Entre poussières et souvenirs - Maison des McBee (Ft tous les MCBEEEEE)
Mer 18 Jan 2017 - 15:36
Visiblement l'arrivée de notre jeune soeur ne plait guère à Alexander. Mais, je sais qu'Ophélia fait des efforts en ce moment. Lex préféra ignorer la remarque de la blonde fit sur mon dessin. C'est toujours pareil avec eux. De vrais chiens et chats, ils ne savent jamais profiter un peu l'un de l'autre, c'est dommage. Je ris pourtant à la remarque de mon frère. La nourriture de lapin, en attendant me permet de garder une ligne et de toujours rentrer dans mes vêtements. « Nous n'avons pas la même définition du mot « bon », petit frère. Quand la trentaine arrivera et que tu auras un ventre rebondi par le gras, chose bien moins sexy que maintenant, je ne suis pas sûre que ton fan-club te coure toujours après... heureusement, moi, je t'aimerais toujours. » Je lui envoie un bisou moqueur.
Et voilà c'est reparti ! Les hostilités entre mon frère et ma soeur commencèrent. Il ne me manquait plus qu'un bon fauteuil moelleux et du popcorn, pour profiter du spectacle qu'ils allaient certainement m'offrir. C'est pour cela que je ne réponds pas à mon frère. Pas questions que je me mêle de leur histoire, ils étaient tous les deux suffisamment grands et matures pour gérer tout cela... Quoique, pour la maturité j'avais comme un doute...
Comme ma soeur, je suis leur regard et j'en perds mon sourire. Mes yeux se posent sur un petit balai. Vieux et poussiéreux, mais tellement pleins de souvenirs.... comme ce grenier. Petit balais, pleins de joies, petit balais pleins de cris, pleins de souvenirs et pour ma part, pleins de douleurs. Mon coeur se serre, mon visage se ferme, tandis que je cligne des yeux dans l'espoir de ne pas verser de larmes. Non, je refuse, je ne dois pas pleurer. Je dois tenir pour notre soeur, ne pas flancher, rester digne et fière. Je déglutis puis, je détourne le regard. Et je constate que ma fratrie a aussi remarqué le balais et cela semble aussi douloureux pour eux, vu leur réflexion. Nous avons tous subitement envie de quitter le grenier. Les McBee et la fuite... Ça en devient si prévisible que c'est presque pathétique. Cette fois-ci, il n'en ait pas question, je retrousse mes manches tandis que j'essaie de retrouver une mine naturelle. « Je crois les avoir aperçu... Dans le carton rouge, au fond, mais il n'y a pas tout. » Je réponds distraite à Alexander, plus préoccuper pas par la remarque de ma jeune soeur. Je m'approche d'elle et lui effleure le bras. Avant de me pencher par terre, de secouer brièvement le tas et de lui remettre la couette sur les épaules. Il ne manquerait plus qu'elle attrape froid. « Non, bien sûr que non, Ophélia... » Je marque une pause, cherchant soigneusement mes mots, l'air désolé. « On n'a pas vraiment eu le choix. » En vérité, on ne cherche jamais à contredire papa McBee. « Papa veut que tout soit trié et ... » Et quoi ? Bien sûr on obéit sagement ? Notre père n'avait pas pensé aux affaires de Sofia, il ne nous aurait jamais demandé ça.
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Re: Entre poussières et souvenirs - Maison des McBee (Ft tous les MCBEEEEE)
Jeu 19 Jan 2017 - 21:06
Réveil difficile. Maxence est dans l'une de ses phases d'hyperactivité, on va dire. Il carbure au café, il s'est couché y'a 3h. Il a beau réussir à tenir une nuit éveillé pour plancher sur sa dissert, il n'en reste pas moins que le bruit de son réveil lui donne des envies de violences. Putain, mais qui a inventé ces réveils qui savent voler ? Devoir se lever et sauter en l'air pour attraper la bête et désactiver l'alarme, c'est affreux, surtout le matin. Il baille longtemps. Vraiment longtemps. Il sort un jogging, un t-shirt. File directement dans la cuisine, fait, évidemment, quelques caresses aux animaux qui s'baladent dans l'coin. Par contre, pour manger, ils attendront, hein. Une grande tasse de café, une clope au bec, et il est plus ou moins paré, le p'tit gars. Il monte les escaliers, file au grenier. C'est que, vous comprenez, l'vieux s'est bien fait comprendre hier, il fallait que le bordel entassé depuis des années soit débarrassé, et vite. Et quand il dit ça, le vieux, c'est-à-dire demain matin, assez tôt, de préférence. Et quand le vieux parle, on a tendance à vouloir l'écouter. L'paternel, tout ça. Il débarque tout en haut, la gueule un peu enfariné, quand même. Un deuxième bâillement. Mais, eh, il est là, debout. Il fout sa clope derrière l'oreille, temporairement, plus pratique pour boire l'café, voyez. "Bah alors, qu'est-ce que vous glandez les mollusques ? " Il lance, sans s'rendre compte que c'est pas l'moment de faire des blagues. Il termine sa tasse, fissa, la pose dans un coin, avant de s'allumer sa clope, parce que, café/clope le matin, c'est la base, pour lui du moins. "Bah allez faut s'bouger les enfants, c'est pas comme ça qu'on va nettoyer c'bordel hein!" Mais, merde, au bout d'un moment, une dizaine de secondes, quoi, le truc qui semble court, vraiment court, mais dans une situation pareille, en vrai, c'est long, vraiment long, bah, Maxence, il a l'idée de regarder. De regarder sa famille, déjà. De voir leur visage. Il cherche dans son environnement ce qui pourrait leur causer cette tristesse. Parce que, c'est pas un psychomage des émotions, le p'tit gars, mais il sait quand même reconnaitre quand 3 personnes ont l'même air dépité. Et, son regard tombe, lui aussi, sur ce fameux balai. Et ça s'bouscule vite, dans sa tête, bordel, Sofia, enceinte, suicide, des bleus ? Tous les remords qu'il avait pu avoir y'a 3 ans, toute la peine qu'il avait pu ressentir lorsqu'il a appris son décès, tout ça, ça lui revient dans la gueule. Autant dire que c'est douloureux. Forcément, spontané comme il est, l'garçon, y'a tous les souvenirs qui viennent, et, en même temps, les larmes aux yeux, il y peut rien, il s'contrôle pas toujours, rarement, même, mais, il secoue la tête, faut pas pleurer, faut plus pleurer, c'est passé, du passé. Ouais. Et puis, y'a d'autres souvenirs, là, qui lui viennent en tête. Franchement, si on lui demandait, à lui, d'expliquer pourquoi il a, d'un coup, ce genre de souvenirs, pourquoi, d'un coup, il a un p'tit sourire un coin, bah, il pourrait pas, lui, il pourrait pas expliquer, ce cheminement, ce chemin qui se dessine entre les mauvais et les bons souvenirs. "Vous vous souvenez la toute première gamelle d'Sofia sur ce balai? " Toi, tu t'en rappelles, et si tu souris, c'est qu'à l'époque, tu t'étais payé une belle tranche de rire, honnêtement, parce que, la scène était drôle, c'était pas le genre de chute qui vous fait dire "oh mon dieu la pauvre" et qui vous fait peur, c'était le genre de chute ridicule, où vous explosez de rire. « elle était tellement contente de l’avoir, elle voulait faire la fière et tout, elle l’a essayé et elle est tombée à moins d’un mètre ! » voyez, la chute vraiment, vraiment drôle, toute lente, où on tente de se rattraper une, deux, trois fois, mais qu’on finit quand même le cul par terre ? C’était ça, et c’était un bon jour, pour Maxence. Ils étaient tous réunis, pour la voir essayer son nouveau balai. Et elle s’est vautrée comme une enfant de 3 ans. Et ils en riaient tous, parce, que, ce genre de chute, bordel.
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Re: Entre poussières et souvenirs - Maison des McBee (Ft tous les MCBEEEEE)
Mer 1 Fév 2017 - 19:30
Si il y a un truc que Lex déteste, c’est bien quand Coleen l’appelle « petit frère ». Et aussi quand Ophélia fait des remarques à la con. Mais que voulez vous, tout le monde ne pouvait pas être parfait comme lui, même si c’était ses soeurs. Mais en ayant assez de tout laisser passer à la cadette de la fratrie il répondit d’un ton mi agressif mi je m’en foutiste à sa remarque sur la poussière et le bordel qu’il y avait dans sa chambre :
- Si tu t’abstenais de venir fouiner dans ma chambre t’aurais pas à le savoir.
Bim. Prend toi ça petite peste blonde. Lex hausse les épaules en entendant Coleen vanter les carottes et le prévenir contre le bide à bière qui pointerait un jour le bout de son nez. Il n’y croyait pas une seconde en vrai, il avait toujours eut un métabolisme de rêve. Mais elle se rattrape bien en lui disant qu’elle l’aimerait toujours. Il sourit. Lui aussi il l’aimerait toujours.
Il n’eut pas le temps de répondre que Maxence se pointait aussi dans le grenier. Heureusement que celui-ci était aussi grand que la superficie de la maison parce que si tout les McBee avaient décidé de se pointer là ils auraient vite pu être à l’étroit. Lui aussi était venu avec son petit dej, si on pouvait dire ainsi.
Pendant quelques secondes un malaise s’installa. Ce balai était un balai d’enfant, il aurait pu appartenir à n’importe quel mioche McBee mais ils avaient tous que seul Sofia avait eut la volonté de le garder. Qui d’autre sinon elle ? Ophélia s’énerva un instant, Coleen essaya de calmer la cadette tandis que Lex s’enferma dans un profond mutisme, typiquement ce qu’il faisait quand les sentiments pointaient le bout de leur nez. Il n’en avait pu rien a faire de ses figurines là, il essayait juste d’imaginer le monde si Sofia avait encore été là.
Maxence brisa le silence. Un souvenir. Ils voulaient évoquer des souvenirs ? C’était pas vraiment le moment. Mais en l’entendant Lex ne put s’empêcher de sourire. Parce que lui, il se souvenait parfaitement bien de cette fameuse chute. Il s’était bidonné dans l’herbe au moins dix minutes.
- Elle était tombée au ralenti, elle avait pas fait un seul mouvement qu’elle avait perdu l’équilibre… Comme quoi elle était vraiment pas un génie des airs au début !
- Si tu t’abstenais de venir fouiner dans ma chambre t’aurais pas à le savoir.
Bim. Prend toi ça petite peste blonde. Lex hausse les épaules en entendant Coleen vanter les carottes et le prévenir contre le bide à bière qui pointerait un jour le bout de son nez. Il n’y croyait pas une seconde en vrai, il avait toujours eut un métabolisme de rêve. Mais elle se rattrape bien en lui disant qu’elle l’aimerait toujours. Il sourit. Lui aussi il l’aimerait toujours.
Il n’eut pas le temps de répondre que Maxence se pointait aussi dans le grenier. Heureusement que celui-ci était aussi grand que la superficie de la maison parce que si tout les McBee avaient décidé de se pointer là ils auraient vite pu être à l’étroit. Lui aussi était venu avec son petit dej, si on pouvait dire ainsi.
Pendant quelques secondes un malaise s’installa. Ce balai était un balai d’enfant, il aurait pu appartenir à n’importe quel mioche McBee mais ils avaient tous que seul Sofia avait eut la volonté de le garder. Qui d’autre sinon elle ? Ophélia s’énerva un instant, Coleen essaya de calmer la cadette tandis que Lex s’enferma dans un profond mutisme, typiquement ce qu’il faisait quand les sentiments pointaient le bout de leur nez. Il n’en avait pu rien a faire de ses figurines là, il essayait juste d’imaginer le monde si Sofia avait encore été là.
Maxence brisa le silence. Un souvenir. Ils voulaient évoquer des souvenirs ? C’était pas vraiment le moment. Mais en l’entendant Lex ne put s’empêcher de sourire. Parce que lui, il se souvenait parfaitement bien de cette fameuse chute. Il s’était bidonné dans l’herbe au moins dix minutes.
- Elle était tombée au ralenti, elle avait pas fait un seul mouvement qu’elle avait perdu l’équilibre… Comme quoi elle était vraiment pas un génie des airs au début !
- InvitéInvité
Re: Entre poussières et souvenirs - Maison des McBee (Ft tous les MCBEEEEE)
Jeu 2 Mar 2017 - 20:43
RP archivé.
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