How to cooperate when you don't know each other

Tu as du mal à comprendre pourquoi vous avez été rassemblés, les 5e et 6e années de forces publiques, aux premières lueurs du jour. Pourtant, tu es là, dans le parc, habillée bien chaudement, avec une cape en laine noire – bien plus chaude qu’un bête manteau – des après-ski – bah ouais, c’est l’hiver, il fait froid, il a neigé toute la nuit – ta vieille écharpe de Poudlard, aux couleurs de Serdaigle, mais qui convient aussi parfaitement à ta maison actuelle : Lufkin. Tu ne sais pas ce qu’on te réserve aujourd’hui  et tu regardes nerveusement à gauche et à droite, vers tes camarades de cinquième année, mais ils te répondent en haussant les épaules, n’en sachant visiblement pas plus que toi. Tu te tournes alors vers les sixième année. Peut-être en savent-ils davantage ? Mais ceux de Lufkin, sentant ton regard se contentent de secouer la tête. Bon…. Tu finis par hausser les épaules et attends que le temps se passent et que vous soyez finalement mis au courant. Ce n’est qu’une bonne demi-heure plus tard que tu finis par apercevoir vos professeurs. Tu te mets sur la pointe des pieds, essayant de voir un peu mieux ce qu’il se passe, mais tu es trop petite en taille, ce qui t’énerve au plus haut point. Tu finis par croiser les bras sous ta poitrine, un peu boudeuse, mais tu t’arrêtes bien vite de bouder lorsque tu entends la voix de votre professeur de défense contre les forces du mal retentir.

« Bonjour. J’espère que vous allez bien ce matin, et que vous êtes prêts. » Un silence s’installe lorsqu’il marque une pause pour ménager son effet et tu regardes tes camarades, articulant sans bruit un : « Mais de quoi il parle ? » Personne n’a de réponse, cependant, et des murmures ne tardent pas à monter. Il lève les bras, et le silence se fait à nouveau alors qu’il reprend. « Vous êtes prêts autant que le permet ce test. » Un test ? « Aujourd’hui, pour évaluer votre apprentissage et vos capacités de réactions, nous avons décidé de vous faire faire un cas pratique. Une mise en situation, si vous préférez. Vous aller être mis par groupes de deux, puis vous recevrez, pour chaque équipe, l’intitulé de votre exercice. » Un des autres professeurs prend le relai « Seront évaluées : votre habileté à résoudre votre cas pratique, le travail en équipe, la stratégie employée. » Le troisième prend ensuite le relai pour énumérer les équipes. « Séraphina Blackwood, 5e année et Kélian Raven, 6e année. »

Tu regardes autour de toi. Les équipes commencent à se former. Des gens qui, visiblement, se connaissent déjà plus ou moins. Alors que tu cherches ce fameux Kélian, tu remarques une constante dans le schéma : il s’agit à chaque fois d’un élève de chaque année. Okay…. Mais à quoi ça va leur servir ? songes-tu, intriguée. Finalement, tu repères un jeune homme seul qui semble, lui aussi, chercher quelqu’un. « Kélian ? » interroges-tu, te sentant un peu idiote malgré tout. Tu sais que tu l’as déjà croisé, ici dans les couloirs et à Poudlard, mais ça s’arrête là. Dans tes souvenirs, il te semble qu’il faisait partie de l’équipe de Quidditch. Mais n’ayant jamais pratiqué ce sport, tu n’es es pas non plus certaine, même si tu n’as jamais manqué un seul des matches de tes frères et de ta sœur. « A ton avis, ça va porter sur quoi, leur cas pratique ? Tu en as déjà fait, l’année dernière ? » demandes-tu, même si, à voir la tête des 6e année que tu connais, ce n’est visiblement pas le cas. Peut-être une nouveauté ?

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❝Life is a constant duel between perception and reality❞ Toi & Moi Ce fût sans aucun mal que Kélian ouvra les paupières au beau milieu de la nuit afin de prendre le chemin de son premier court en plein de mois de décembre. Le jeune n’a jamais été un gros dormeur. Trois heures de sommeil lui suffisait amplement. Il s’est toujours dit que du temps perdu à dormir était du temps où l’on pouvait faire tout un tas de choses passionante comme s’entraîner, découvrir, apprendre et tellement plus encore. Cela devait être la raison pour laquelle il était le premier à se servir sur la table pour entamer un bon petit déjeuner qu’il allait sans doute perdre en un rien de temps vu ce qu’il l’attendait par la suite. A vrai dire, il n’en avait aucune idée de ce qu’il l’attendait. Les seules instructions qu’il avait reçu la veille pour le lendemain de la part d’un professeur par le biais d’un élève avait été “rendez-vous au parc aux premiers rayons du soleil” S’il avait pensé à un traquenard de la part de cet inconnu ? Pas le moins du monde, même si cela pouvait être une possibilité, car les ennemis ce n’est pas ce qui lui manque, mais qui serait assez bête pour oser s’aventurer dans ce genre de jeu avec Raven ? D’autant plus qu’il exceller dans l’art de sonder l’esprit de son adversaire. Il ne fallait jamais accorder sa confiance à quelqu’un, au moins nous sommes sûr de n’être trahi par personne, c’est l’une des nombreuses choses qu’il a appris avec le temps, mais ce matin là, excepté la brume matinale accompagnée de cette charmante chaleur qui vous fait apprécier ces jours d’hiver, était présente. S’en suis les élèves plus ou moins réveillés et les professeurs qui avaient l’air d’avoir préparé cela toute la nuit. Cet exercice était une première pour tout le monde. Même après six ans à Hungclafe, ils trouvaient toujours le moyen d’innover et c’est bien ce qui lui plaisait au petit Grimm. Les instructions étaient brèves et claires, Mettant les lycéens par paire, car paraît-il que l’union fait la force. Kélian avait toujours été meilleur à travailler tout seul, ses parents le lui ont toujours que si tu veux devenir fort, il faut apprendre à se battre seul. Ma foi, n’ayant pas vraiment le choix, son regard défilait sur l’ensemble de la petite troupe avant de déposer sur une demoiselle d’à peu près sa taille avec une carrure de fille de sorcière, tout ce qu’il y a de plus banal. En vu de sa taille question, il devina qu’elle devait être un peu plus jeune que lui, peut-être d’une année pas plus si elle n’avait pas sauté ou redoublé de classe. Ses vêtements étaient décontractés, preuve qu’elle savait faire la part entre l’esthétisme team girly et le travail team pratique. Non, parce qu’il y en a qui pense que mettre des vêtements ultra serré et des talons c’est pratique pour voler par exemple. En premier temps, son regard se voulut plus glaciale qu’il ne l’aurait imaginé, mais c’est contre sa volonté, ça lui permet d’analyser la personne se trouvant en face lui. En second temps, il afficha un petit rictus qui se valait un peu plus convivial. “C’est moi” Son sourire s’élargit, alors qu’il prêtait de l’intention quant à la suite des instructions pour lesquelles ils leur fallait le silence le plus total. Les mises en garde étaient claires, nettes, et concises, si quelqu’un décidait de n’en faire qu’à sa tête et par conséquent de se mettre en danger lui et son partenaire, il risquait carrément l'exclusion. Un exercice dangereux ? Il n’y avait que ça de vrai pour se réveiller de si bonne heure ! La consigne était simple. Ils avaient un cas à résoudre par groupe, soit appréhender un pratiquant de la magie noire tout en essayant de se l’à jouer fine face aux moldus. “Nan, ils innovent je crois” Son sang bouillonait d’envie de commencer. Ils avaient deux heures maximum à partir de maintenant.; Bien entendu, les personnes mettant le moins de temps se verront attribuer une meilleure note. En un coup de baguette magique, le parc pris la forme des ruelles londoniennes pour une meilleure mise en situation qui pour être honnête avec lui-même, semblait vraiment proche de la réalité. Fort heureusement pour eux, ils étaient habillés on ne peut plus simple. La première chose à faire était de trouver le bout de papier ou était marqué l’indice pour trouver notre mage noir afin de tester notre logique dans une épreuve limitée par le temps. “Il y a en tout sept équipes réparti dans des kilomètres carrés très délimités. La logique voudrait qu’on aille voir directement dans les lieux sombres, celles qu’ils fréquentent, mais justement, je penses qu’il faut faire tout le contraire pour trouver l’indice de lieux afin d’être assuré que le coupable ne tombe pas dessus” Ses instincts de Lufkins et Serdaigle reviennent en trombe à chaque qu’il s’agit de ce type d'exercice. Une personne vive et intelligente qui aurait pu, s’il l’avait réellement écouté son coeur et non celui de ses parents, finir avec une écharpe bleue autour du cou. “Faut pas penser au temps, plus on y pense, plus on va faire n’importe quoi” Opter pour une approche plus délicate en se faufiler dans la fausse masse de moldus. “Et si c’était tout simplement dans la reconstitution du parc même, personne n’aura l’idée de revenir sur ses pas puisqu’un en vient tout juste ?” Il se tournait vers coéquipière pour entendre son avis.

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Installée à côté de ton partenaire d’exercice, tu écoutes attentivement les consignes données par les professeurs. Tu te sais parfaitement capable de travailler en équipe. Du moins, à partir du moment où tu connais ton partenaire. Là, ce n’est pas le cas et tu dois bien admettre que tu ne sais pas vraiment à quoi t’attendre. Tu le regardes légèrement de biais, sourcils froncés, ne sachant trop quoi penser du premier regard qu’il a posé sur toi. Tu as eu l’impression qu’il te jugeait, un peu. Qu’il ne te considérait pas comme assez bien pour travailler avec lui. Peut-être te fais-tu des idées. C’est en tout cas ce dont tu essayes de te persuader pour pouvoir démarrer votre travail à deux sur de bonnes bases.

Pour essayer de savoir comment te placer vis-à-vis de lui, tu lui demandes s’il a déjà fait ce genre d’exercice. La réponse à laquelle tu t’attendais tombe, comme une évidence : non. De la nouveauté. Tu dois bien reconnaître que cet exercice a quelque chose d’excitant. Toi-même tu adores tout ce qui peut stimuler l’esprit. C’est bien pour ça que tu appartiens à plusieurs clubs : Chapeau & Binocles, en tant que vice-présidente, et Pétards & Chaudron. Tu fais aussi partie de la chorale, mais à part stimuler ta voix et ton sens du rythme, cela n’a pas vocation à faire travailler tes méninges. Tu as longtemps hésité, aussi, à rejoindre le club de duel. L’année prochaine, peut-être, tu craqueras. Mais tu verras. Tu n’es pas certaine encore pour l’instant, même si tu ne peux qu’admettre que, si tu veux devenir Auror, savoir dueller sera pour toi essentiel. L’année prochaine songes-tu, ta décision prise.

Tu reportes rapidement ton attention sur Kelian et le morceau de parchemin qu’il a à présent entre les mains. Vous n’avez que deux heures pour trouver et interpeler votre mage noir. Un mage qui use de sorcellerie devant les moldus. Qui met la vie des moldus en danger. Tu fronces les sourcils. Tu sais pertinemment que même ici à Hungcalf certains étudiants se moquent totalement de mettre la vie des non-sorciers en péril. Toi, tu es à moitié moldue. Par ta mère. Et tu sais les dangers que peuvent provoquer une trop longue exposition à la magie. Tu te souviens de la jalousie permanente de ta mère pour vous, ses enfants et pour son mari. L’amour qu’elle a pu éprouver pour lui a rapidement fait place au ressentiment. Elle aussi, elle aurait voulu avoir des pouvoirs et elle vous en a toujours voulu d’en avoir et pas elle.

« Le temps est limité » rappelles-tu. « Effectivement, il ne faut pas qu’on se concentre dessus, mais il faut qu’on le garde dans notre esprit comme une trame pour savoir où nous en sommes. » C’est quelque chose que tu fais, toi, naturellement pendant les interrogations écrites. A croire que tu as un sablier dans la tête qui te permet de sentir le passage du temps et de le gérer. « Pour ce qui concerne la façon de procéder, je serais plutôt pour le fait d’aller sur les lieux des drames, pour prélever des indices, déjà. Il faut découvrir s’il y a eu des témoins. Toute bonne enquête commence par ça. » insistes-tu en inclinant la tête. Tu en as vu, à la télévision, des enquêtes policières. C’était, à peu près, le seul passe-temps de ta mère. Sa seule occupation. Et, pendant que tu la gardais sur ses dernières semaines, tu en as vu plusieurs, de ces films…

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❝Life is a constant duel between perception and reality❞ Toi & Moi L’une des raisons pour laquelle il aimait à travailler seul c’est tout bonnement parce que rares étaient les gens qui sont sur la même longueure d’onde que lui. S’il y a bien une chose que les Raven déteste, c’est bien de recevoir des ordres ou bien des suggestions ce qui en soi, revient au même. Il savait bien qu’en intégrant une école, faire équipe venait forcément à refaire surface et c’était exactement la même chose à Poudlard, mais lorsqu’on ne connaît pas la personne c’est bien pire. Faire équipe n’est vraiment pas sa tasse de thé, mais qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour gagner quelques malheureux point, une bonne appréciation et en prime la note qui va avec. Kélian regardait Séraphina d’un oeil dubitatif. “Faite qu’elle ne soit pas l’une de ses nanas qui essaye de reproduire les romans policiers dans la vraie vie” à compter qu’elle lise. Tous le peu d’espoir qu’il lui restait venait de tomber à l’eau en entendant ses paroles. Il ne peut s’empêcher d’arquer un sourcil. “Des indices ? T’as les gants en latex et les petites fioles qui vont avec aussi j’imagine ?” Se moqua-t-il envers la jeune femme. “A ta place je commencerais par essayer de savoir où est le lieux de drame” Il est vrai qu’il n’avait reçu que le contexte, mais aucun lieu, ni personnalité figurait sur le petit bout de papier. Ils sont malins les professeurs. Ils aiment faire mariner leurs élèves pendant qu’eux vont siroter leur chocolat chaud devant une cheminée et un bon bouquin, pantoufles aux pieds, ragots à gogo. Par ailleurs, l’envie d’un chocolat chaud lui prenait, mais il y avait bien plus important que ça pour le moment. Certains “moldus” apeurés passaient à côté de nous d’un pas plus pressé que la normale. Kélian jeta un coup d’oeil furtif à sa partenaire pour savoir s’ils arrivaient à être un minimum sur la même longueur d’onde. Le temps étant compté, trève de bavardage, il fallait bien faire quelque chose. Se dirigeant dans une ruelle qui débouchait vers une grande place, c’est un silence de mort et un chaos indescriptible qui s’offrit aux deux “aurors” “ Je crois qu’on à trouvé la scène du crime” dit-il pour reprendre les termes exacte des séries policière. ça sentait la magie, l’ambiance aurait été pesante pour bien des personnes, mais pas pour un Raven pour lequel ça ne lui faisait ni chaud, ni froid. Un peu de cendre, quelques animaux morts. “Je penses pas qu’il est pu aller bien loin” Kélian s’arrêta net, l’oreille tendue, l’ouïe parfaite, il se retourna précipitamment vers le moldu qui venait de faire malencontreusement craquer une branche en voulant s’éclipser. Sans surprise, Kélian soupira exaspéré en le voyant se mettre à courir pour s’échapper. Même les faux moldus sont pas futés. “Stupéfix” D’un coup de baguette magique il s’arrêta net dans sa petite course. Il ne savait plus trop si c’était autorisé de lancer un sort envers les humains, mais ce n’était rien de bien méchant. “Tu as vu quelque chose ?” dit-il en se positionnant face à lui. “Enervatum” Le voyant se détendre, il attendait sagement sa petite réponse. “Je...je crois qu’il est parti dans le centre..” Un rire jaune sortait de la bouche de kyûbi. Ha...ses moldus. “Tu es crois ou tu es sûr, car se sont deux choses totalement différentes” Ses doigts jouaient avec sa baguette imaginant le nombre de choses qu’il pourrait lui faire subir juste pour s’amuser. Avais-je oublié de préciser que la patience était loin d’être son fort ?

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Bon d’accord. Peut-être pas des indices. Tu as sans doute trop regardé la télévision avec feue ta mère. Tu veux bien l’admettre, mais pas s’il emploie un ton condescendant. Ou moqueur. Mais il a raison sur un point : il faut trouver le lieu du drame. Et c’est très exactement ce que tu as voulu dire quand lui as proposé d’investiguer. « On ne doit pas être très loin, à mon avis. » réponds-tu juste avant que des moldus ne passent un peu trop rapidement à côté de vous. Tiens donc… « Pour ta gouverne, j’ai pris option potions. Donc oui, je suis capable d’analyser certaines choses. » ajoutes-tu d’un ton sec en prenant la direction de l’endroit dont semblent s’éloigner les moldus, tout comme ton partenaire. Après avoir remontée une ruelle pratiquement vide, vous débouchez sur une place chaotique. « Que NOUS avons trouvé » le corriges-tu toujours un peu froidement.

Pendant un instant, tu observes le chaos environnant, essayant de trouver quelque chose ou quelqu’un qui attirera ton regard et te donnera une piste à suivre. Alphonse te l’a toujours dit, tu es la plus intelligente de la fratrie. C’est le moment de le prouver. Cela ne t’empêche pas de manquer le moment où Kélian stupéfixie un pauvre moldu qui ne cherchait qu’à s’enfuir. Tu te retournes au moment où tu aperçois dans le coin de ton champ de vision le sortilège fuser de la baguette du Grymm. Tu te retournes promptement, stupéfaite, un instant figée comme sa cible. « Non mais tu es malade ? Tu ne vaux pas mieux que celui que nous poursuivons ou quoi ? » t’exclames-tu, choquée. Parce que la consigne de l’exercice qui vous a été donnée indique clairement que vous pourchassez un sorcier, ou un mage noir, qui a, à de multiples reprises, utilisé la magie – et des sorts dangereux – devant des moldus. Et lui, là, Kélian, fait exactement pareil… Et devant témoins, en prime, même si, fort heureusement, personne ne semble avoir fait attention à Kélian dans la panique. « Tu comptes faire oublier ça comment à tous les gens qui sont autour et qui auraient pu te vois faire ? Non, parce que je te signale que tu n’as même pas pris le temps d’emmener cette pauvre personne à l’abri des regards indiscrets ! » Furieuse. Tu es furieuse à cause de ce mec qui se prend à tel point pour le meilleur – ça se voit au premier regard – qu’il ne prend pas la peine de s’assurer des règles de sécurité les plus élémentaires. « Si ça se trouve, tu as eu d’autres consignes que moi ? Genre…. De m’empêcher de mener à bien cette enquête ? Je devrais peut-être t’arrêter pour entrave à la justice magique ? » D’autant que, plus tu regardes autour de toi, et plus tu as la sensation d’être véritablement à Londres, et pas dans un Londres reconstitué. Dans quelles emmerdes il est entrain de m’entraîner, en fait ?

A ton tour, tu prends ta baguette, mais après t’être assurée qu’il n’y a plus personne pour vous regarder et tu lances un sortilège d’amnésie. L’homme bat des paupières, se demandant visiblement ce qu’il fait là. « Tu es tombé, et mon ami t’a aidé à te relever. Tu rentrais chez toi. » L’homme te remercie et s’en va sans demander son reste. Tu te retournes alors et attrapes Kélian par le bras pour le ramener à la ruelle dont vous venez. « Refais ça, et c’est moi qui te stupéfie. Et je me démerderai seule pour la suite de l’exercice. On est pas dans un faux Londres. On est dans le vrai. Regarde tous les détails. C’est la véritable ville de Londres. Ca se voit que tu n’es qu’à Grymm… Tu ne fais pas attention à ce qui t’entoure… » ricanes-tu, dédaigneuse.

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❝Life is a constant duel between perception and reality❞ Toi & Moi Le jeune homme écoutait la demoiselle qui employait le même ton que lui pour lui répondre ce qui était en soit logique. Il était au courant que ce n’était pas la meilleure façon pour coopérer, car s’ils devaient passer une heure ensemble, autant que tout se passe bien sinon ça risquerait de finir en duel de sorcier et dans ces cas-là et ce n’était sans doute pas ce qu’ils voulaient, car ils risqueraient probablement de se faire disqualifier et monsieur Raven lui en ferait voir de toutes les couleurs, car agir par pur égoïsme sans excuse valable n’était pas digne de leur sang. Il ne préférait pas envisager cet possible évènement. ILS avaient donc trouvé l’endroit du crime puisqu’il est vrai qu’ils étaient deux -chose qu’il aura probablement du mal à se mettre dans sa tête- Pendant un instant on aurait pu penser qu’il perdait la tête, mais calculait toujours tout dans sa tête. Malheureusement, ce n’était pas de la vie de la demoiselle, un peu trop droite dans ses principes. Il ne pu s’empêcher de soupirer suite aux paroles de la Lufkins. “Tu me prends pour un débutant ?” Répliquait-il en gardant un calme sans nom. “Avec un sort d’oubliette” disait-il comme une évidence, alors qu’il parlait comme si le moldus n’était pas présent. Il avait l’air tétanisé, mais il fallait qu’il sache que ce n’était pas eux les méchants de l’histoire. Un petit sourire aux lèvres, Kyûbi était amusé de ce qu’elle pouvait sous-entendre de lui et en soi, cela aurait tout à fait pu être possible. En le connaissant bien, il est assez double jeu, mais pour une fois, il n’avait pas reçu de telle consigne -dommage, cela l’aurait fort amusé- “Essaye toujours, mais à ta place j’éviterais de me toucher” Disait-il avec franchise tandis qu’il laissait l’être humain vaquer à ses occupations comme si de rien n’était. Cet exercice promettait d’être le plus long de toute sa vie. “Ho si je fais attention, mais si on emploi ta manière, à minuit on y est encore si tu veux mon avis ! Ma mère est auror, alors crois moi, je sais ce que je fais” répondit-il sèchement. Le jeune grymm regardait les alentours. Que ça soit un vrai ou un fou Londres, cela lui importait peu à vrai dire. Dans les deux cas, il s’en serait très bien sorti et malin comme il est, rien ne serait retombé sur lui. “En attendant, notre coupable est parti là bas” Il avait peut-être enfreint une règle importante chez elle -et sans doute pour tous les autres sorciers- mais en attendant, il avait réussi à obtenir une réponse avant que la demoiselle remette en doute sa façon de faire. Il quittait sa camarade de classe pour prendre la direction du chemin. “Tu viens ou tu fais la tête ?” Disait-il en se moquant légèrement d’elle, imitant une petite mine boudeuse en sa direction.

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Tu le regardes d’en bas lorsqu’il te demande visiblement le plus sérieusement du monde si tu le prends pour un débutant. A ton tour, et sur le même ton, tu lui répliques que : « Tu agis comme tel, en tout cas. Donc… Oui… » Tu lui fais ensuite ce sourire innocent dont tu as le secret mais qui peut tellement agacer parfois lorsqu’on ne te connait pas réellement. Et, clairement, tu espères l’énerver. C’est drôle, de le voir s’agacer. Très drôle. Surtout lorsqu’il suggère le sort que tu t’apprêtes à utiliser sur le pauvre moldu pour t’assurer qu’il ne se souviendra pas de ce qu’il s’est passé. « Parce que tu crois vraiment que tu aurais pu le lancer sur toute une foule ? Ma parole…. Tu te crois vraiment Superman ! » te moques-tu ouvertement de lui.

Une chose est certaine en tout cas, il ne te fait pas peur. Il faut croire que tu es un peu tête brûlée, parfois. Parce que tu t’approches de lui un peu plus lorsqu’il te déconseille de le toucher. Tu ne le fais pas, mais tu n’es plus qu’à quelques centimètres : « Ah bon ? Et tu vas faire quoi ? Tu crois vraiment que je vais avoir peur de toi ? » Tu le cherches, tu le sais. Tu sais aussi que, plus tu joues à ça, plus le temps passe dans votre exercice. Mais il l’a déjà tellement compromis que tu n’as aucune envie de faire des efforts, et c’est bien la première fois que cela t’arrive. Avec n’importe qui d’autre, tu aurais fait en sorte de rattraper le temps perdu, mais pas là. Tu sais déjà que vous vous êtes plantés simplement parce qu’il a utilisé la magie devant et sur des moldus. « En attendant, grâce à toi, on s’est déjà plantés… Donc finir à minuit, franchement, j’en ai rien à battre. » conclus-tu avant de lui tourner le dos. Et pour le coup, être vulgaire, tu t’en fiches comme de ta première couche-culotte. Même si tu sais qu’Alphonse serait déjà entrain de réprimander pour ton langage. D’un autre côté, face à des individus du type du Grymm, il n’y a pas vraiment d’autre façon de faire. « Ta mère est auror ? Et elle t’a vraiment appris à utiliser la magie sans aucune précaution ? Elle ne devrait même pas pouvoir utiliser la magie dans ce cas… Tu me baratinerais que ça ne m’étonnerait même pas. » Et tu le penses, qu’il te baratine. Tu en es même persuadée. Mais c’est simple, tu n’écoutes même plus les inepties qui sortent de sa bouche. C’est un Vert, et il n’en vaut pas la peine clairement. Deux heures avec lui, ça va pas être possible… songes-tu, découragée d’avance. “Tu viens ou tu fais la tête ?” Tu reportes ton attention sur lui avant de lui tirer la langue comme une gamine. Mais tu te fous complètement de ce qu’il pense de toi. « Je te préviens. Tu refais une seule fois… Une seule fois le petit jeu que tu viens de faire sur la place, et c’est chacun pour soi. Je refuse d’être celle qui passe derrière toi pour réparer tes conneries. » Parce que non, ça, c’est pas un travail d’équipe, ce qu’il te fait faire là. « Ah… Et une dernière chose, je ne suis ni ton jouet, ni ta poupée, ni ton chien. Je suis ta partenaire. Donc, la prochaine fois que tu as une brillante idée pour nous faire planter l’exercice, tu me demandes avant. »

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Ce gars-là, Kélian ? Il est insupportable. Clairement. Tu n’en peux déjà plus de lui et pourtant, cela ne fait pas si longtemps que tu es avec lui pour cet exercice. Ça fait quoi… Une quinzaine de minutes ? Mais il te donne l’impression d’être dans la cour de récréation à l’école primaire. Il discutaille, il veut avoir raison et toi, Séraphina, ça t’insupporte. Il veut avoir raison, il veut avoir le dernier mot parce qu’il se croit supérieur en tant que sang-pur. Tu en as la certitude. Il pense sans doute être la crème de la crème. Il pense sans doute que la nature de son sang en fait un meilleur sorcier. Mais il n’en est rien et toi, la petite sang-mêlée tu sais de quoi tu parles. Alors tu serres les poings, pour te retenir de lui balancer une gifle comme il n’en a sans doute jamais reçue. Tu l’imagines assez bien pourri gâté par des parents très riches, vivant dans un véritable palais et ayant tout ce qu’il voulait. Ouais… Un vrai fi-fils à maman et papa. Non c’est décidé, lui, tu ne le supportes pas. Et tu es persuadée que, si vous parvenez à résoudre l’exercice, il tirera toute la couverture à lui. Il tout à fait l’air d’être le genre de personne à faire ça. Mais toi, tu te promets que tu ne te laisseras pas faire, quitte à lui faire mordre la poussière. Si vous y arrivez, soit vous partagez les lauriers, soit il va se faire foutre. Et ce n’est pas négociable. Tu n’es pas là pour faire jolie, tu n’es pas là pour le suivre à la trace, tu n’es pas là pour te contenter de regarder les étoiles et faire joli. Qu’il aille donc plutôt se faire une petite séance de masturbation pendant que je résous le cas et qu’il me foute la paix, ça sera mieux…

Tu as beau savoir que ce n’est pas un duel entre vous, que vous ne faites pas un tournoi avec les autres équipes, qu’il n’y aura ni gagnant, ni perdant, tu as envie d’être la première à solutionner l’exercice, pour ne plus te retrouver avec ce boulet sur le dos. Ouais… Un boulet. C’est clairement ce qu’il est. Tu ne penses pas qu’il puisse se bonifier avec le temps, comme le bon vin, ou qu’il est une chenille qui finira par se transformer en papillon. Non. Lui, c’est plutôt l’organe défaillant qu’il faut remplacer avant qu’il ne contamine le reste du corps et ne cause la mort de son hôte. Oui, voilà. C’est tout à fait ça. « Ah ? Parce que tu crois que moi, je vais mettre mon travail en péril à cause d’un type comme toi ? » lui balances-tu en ricanant après tout son petit discours. « Tu te mets le doigt dans l’œil, et lourdement. En ce qui me concerne, je pense que je pourrais me débrouiller mieux sans toi et que tu n’es qu’un poids mort à cause de tes façons de faire. Vous, les Grymm et les sang-purs de surcroit » dis-tu en mimant des guillemets avec tes doigts « vous vous croyez vraiment meilleurs que tout le monde. En fait, vous n’avez aucun mérite. Vous devriez, au contraire, faire profil bas, bande de consanguins dégénérés. » Tu le sens, là, le ressentiment ? Tu sais que cette piètre opinion sur les sang-purs, tu la tiens de Miranda et de la façon qu’elle a eu d’aliéner ton frère pendant toutes les années où ils sont sortis ensemble à Poudlard. Depuis, tu les mets dans le même panier, pour la plupart. Et clairement Kélian ne fait pas exception à la liste.

Mais en attendant, maintenant que tu lui as bien balancé tout ce que tu penses de lui, il faut que vous travailliez ensemble. Et ça, ça ne s’annonce pas des plus simple. « Alors redescends de ton trône, va chier un coup si t’as besoin et deviens un simple sorcier qui ne pète pas plus haut que son cul. Comme ça, on pourra finir ce putain d’exercice et ne plus jamais se reparler. » Au moins ça, c’est clair. Et tu t’en fous complètement d’avoir été vulgaire, même s’il est probable que si ton frère l’apprend, il vienne te faire une sacrée remontrance.

En attendant, tu emboîtes le pas à Kélian pour aller dans la direction qui semble être la bonne. Mais à sa prochaine prise de pouvoir, tu le plantes là comme un imbécile, quitte à échouer sur l’exercice. Plutôt ça que de faire encore plus de conneries.