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Re: +18 (charlie) wildlings
Mar 27 Déc 2016 - 21:54
Orion. Le prénom de ton professeur t’échappe dans un soupir incontrôlable. Ce n’est pas la première fois ce soir que tu le prononces, Charlie, mais chaque fois semble différente. Nouvelle. Dictée par vos baisers fougueux, vos souffles entremêlés, vos peaux qui se fondent l’une contre l’autre dans une chaleur délicieuse.
wildlings
HE’S BROKEN, BUT YOU LIKE HIM ANYWAY. NOT BECAUSE YOU WANT TO FIX HIM, BUT BECAUSE, HE’S THE ONLY ONE WHO KNOWS YOU’RE JUST AS BROKEN AS HIM
Cette perte de contrôle et de bon sens te transporte autant que les mains de l’hawaïen, ses manifestations sonores sombres et graves faisant rugir le volcan du désir au creux de ton ventre. Faisant trembler ton cœur. Vos lèvres s’accrochent, réveillent la douleur de la tienne rapidement occultée par le plaisir de sentir vos langues se chercher. Se trouver inévitablement, énonciatrices de vos envies respectives et surtout mutuelles. En cet instant, Charlie, tu franchis des limites dont tu n’avais pas réellement conscience auparavant, et tu le fais avec un amusement incommensurable. Sous ses mains, tu t’animes. Tes muscles fins mais légués par des années de Quidditch se tendent, tremblants et impatients.
Il te faut prendre sur toi, rouquine, pour étouffer la frustration lorsqu’Orion délaisse tes lèvres pour glisser dans ton cou. Ses dents, ses crocs, tu n’es plus vraiment sûre en ce moment, s’y referment et t’extirpent un faible cri rauque étonné et surtout envieux. Il te semble que tu crispes davantage tes ongles dans son dos à cette morsure ardente, il te semble que tes poumons manquent d’air, Charlie. Les lèvres du sorcier continuent la découverte de ta peau dénudée, complices de ses mains. Sous sa langue, sous ses dents, ta poitrine se tend inévitablement vers lui, tremblante de ton souffle erratique. Au milieu de la tempête de vos sens, les paupières se ferment sur tes yeux brillants de luxure, les seins qui se tendent sous l’assaut obscènes. Ta peau sensible rougit au contact de sa barbe, exacerbant les sensations, te faisant perdre la tête.
Jusqu’à ce qu’il s’éloigne en grognant, le chasseur. Il réclame son dût en faisant sauter le bouton de ton jean pour y insérer une main brève, trop brève à ton goût mais qui te fais tout de même soupirer fortement. Un mal pour un bien, et avant que tu n’aies pu esquisser un geste, Charlie, ta nudité est entièrement dévoilée. Tu t’attends à ce qu’il revienne à l’assaut, l’Orion, mais il se fige. S’arrête un instant qui dure l’éternité. Sous son regard brûlant, tu souris, Charlie, et le provoque en passant tes propres mains sur ton ventre pour les remonter vers ta poitrine. Tout en profitant de ces quelques secondes pour glisser tes yeux enflammés sur le torse puissant de ton professeur, descendant vers son ventre en te mordant légèrement la lèvre inférieure malgré ta plaie.
L’univers reprend sa course, dans un baiser bref sur tes lippes, sur cette morsure dans le creux de ton cou qui elle aussi mettra des jours à disparaître, entre les monts et les courbes de ton corps pourtant fin jusqu’à arriver au creux de tes cuisses ouvertes volontiers sous l’invitation masculine. Tu ne peux te résoudre à fermer les paupières, Charlie, mais ne peut retenir le long et doux gémissement qui s’échappe de tes lèvres au contact de la langue d’Orion sur ton intimité. Gémissement qui s’éteint alors que tu inspires soudainement une bouffée d’oxygène et que, impuissantes, tes paupières se ferment malgré tout. Tu t’abandonnes encore plus, si c’est possible, à la faim sans nom du sorcier. Sous ses soins de nature bien différente que ceux prodigués plus avant, tu frissonnes, tu trembles, et l’une de tes mains vient s’accrocher dans sa chevelure sombre. Gémissant autant que te le permets ton souffle court, tu ne contrôle plus ton bassin qui se tend vers le brun, sous ses coups de langue et son propre souffle qui alimente encore plus le brasier de ton désir.
Les flammes de la cheminée ne sont en rien responsable de la chaleur que tu ressens, qui fais rougir tes joues et qui soulève ta poitrine en quête d’oxygène. Ta seconde main vient chercher l’une des siennes, la porte à ton visage. Soupirante, tu poses tes lèvres contre sa paume, expire ton désir brûlant en embrassant sa peau à l’odeur si animale, vient glisser ta langue le long de son majeur. Toi aussi, Charlie, tu veux le posséder de ta bouche, le rendre fou de tes lèvres, le faire supplier sous ta langue.
Alors ta main dans les cheveux du chasseur se fait ferme, doigts agrippant des mèches pour lui faire relever la tête et le redresser en même temps que toi. Même si respirer devient difficile, tu fonds, Charlie, sur cette bouche qui a l’odeur et le goût de ta féminité, et l’embrasse avec une fougue impétueuse. Brièvement, car tu n’attends pas pour pousser Orion en arrière contre le canapé sans te départir d’un sourire. A ton tour de le regarder d’en haut, cheveux en bataille, langue qui vient humidifier tes lèvres avec gourmandise. Au même instant tes mains glissent sur le bas ventre d’Orion pour défaire son pantalon, dont tu le débarrasses comme il l’a fait avec le tien. Penchée sur son corps aussi dénudé que toi, tu viens murmurer chaudement contre son oreille en capturant le lobe entre tes dents. « A mon tour, professeur. »
Immédiatement, tu t’éloignes de son visage, tes lippes explorant les contrées inconnues de son torse en descendant toujours vers le sud. Accompagnatrice, ta langue ne se prive pas pour se joindre au voyage, de même que tes dents qui, à charge de revanche, laissent leur marque sur son bas-ventre. Au fur et à mesure de ta descente, tu ne t’es pas gênée, Charlie, pour appuyer ton ventre puis ta poitrine contre la virilité éveillée du sorcier. C’est finalement tes mains qui remontent le long de ses cuisses, alors que tu dévores la peau fine à l’aube de sa verge. Que tu viens également goûter, Charlie, du bout de tes lèvres abîmées mais jamais fatiguées, de ta langue intrépide, de tes doigts fins qui se referment autour avec autant de douceur que de fermeté. Tu as envie, Charlie, de le rendre aussi fébrile que tu l’es en sa présence. De le sentir vivre dans le creux de ta bouche, de lui tirer encore ces fameux grognements qui provoquent tremblements au fond de ton ventre. Qu’il ne soit plus capable de penser à autre chose qu’à cette chevelure ardente entre ses cuisses.
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Re: +18 (charlie) wildlings
Mar 27 Déc 2016 - 23:49
wildlingscharlie & orion
Mes sens se perdent. Son odeur sauvage et sucrée, le goût de sa féminité, son humidité sur mes lèvres, et la mélodie cacophonique de ses gémissements, emplissent mon univers. Plus rien d’autre n’existe que les circonvolutions chaudes de son intimité délicieuse, mouvante sous les ondulations de son bassin. Ondulations donnant le rythme à mes assauts répétés, de plus en plus sauvages. Ses plaines, grands dieux ses plaintes sont les litanies les plus belles et enivrantes qui n’avait été portées à mes oreilles depuis longtemps. Elles me libèrent, elles m’excitent. Et la main qu’elle pose dans ma chevelure hirsute n’est pas de celles menant à l’apaisement. Quelques grondements vibrants se joignent aux complaintes langoureuses de la jeune femme, alors que ma langue délaisse sa perle sensible, pour plonger en elle.
Finit ce court moment de soumission. La rouquine semble vouloir reprendre les devants, avec cette langue indécente qui lèche mes doigts. La rouquine semble même vouloir reprendre du contrôle, me rejetant en arrière. Une ombre de frustration passe sur mon visage bien vite engloutie par le baiser vorace de la flamboyante Charlie que je lui rends avec ferveur. Mais elle me repousse encore, la flamboyante. Avec égoïsme et caprice, je m’apprête à protester mais son sourire scandaleux me fait garder le silence. Elle presque vulgaire, dans sa nudité, me surplombant et se léchant les lèvres avec avidité. Ses mains sur mon corps me font vibrer, chacun des muscles qu’elle effleure se tendent comme sous une impulsion électrique. Elle me déshabille à son tour et je la regarde faire, la petite étudiante, un sourire carnassier sur le visage. Je veux la prendre. Sur le champ. M’enfoncer entre ses reins et l’entendre hurler. Mais elle veut le contrôle la sauvageonne. Et je lui laisse avec plaisir. « Professeur ». Ce mot vient frapper mon oreille avec une chaleur moite. Avec vulgarité. Encore une fois, je dois lutter pour ne pas la jeter à même le parquet et m’engouffrer violemment en elle. Mes lèvres s’ouvrent, laissant passer un râle grave et frustré.
Mais la jeune femme vient vite mettre un terme à cette frustration éphémère. Ses lèvres aventurières le lancent à leur tour à l’assaut de mon corps qui se crispe. Un rire bref et rauque accueille sa vengeance lorsque je sens ses dents marquer ma chair. Indomptable Charlie. La descente de son visage vers ma virilité nouvellement, mais bel et bien, réveillée accélère le rythme de mes respirations. De plus en plus courtes. Qui se saccadent, incontrôlables, dans le contact doux des lèvres de la rousse contre ma verge. Un nouveau grondement caverneux secoue alors ma cage thoracique, et je bascule la tête en arrière, me soumettant aux caresses sulfureuses. Mon regard flouté se perd un instant sur le plafond, qui disparaît quand mes paupières lourdes se ferment sous les vagues de plaisirs qui m’envahissent. Mes doigts se mêlent aux mèches incandescentes, qu’ils enserrent avec fermeté. D’une pression du bassin, je passe l’enceinte de ses lèvres entrouvrent. La sensation de sa muqueuse buccale autour de mon pénis m’arrache un grognement puissant, étouffant un juron. C’est tellement bon. Je penche la tête avant, le regard captivé par la chevelure flamme dissimulant mon entre-jambe. Abandonnant un instant les armes, je laisse la scandaleuse Charlie continuer son œuvre, ne retenant plus les grognements bestiaux se déployant dans ma gorge.
Assez. Dans un gémissement presque douloureux, je tire sur la chevelure rouge. Peut-être violemment, je ne contrôle plus mes muscles. J’attrape le menton diaphane de la jeune femme entre des doigts autoritaires et ramène son visage au mien. Mes lèvres rencontrent brusquement les siennes, et mes canines s’ancrent dans sa lèvre inférieure. Le sang jaillit de sa plaie, loin de refréner mes ardeurs, au contraire. Pas plus que la plainte de leur propriétaire. Dont je ramène les cuisses autour de ma taille et plaque le dos contre le cuir du canapé. Prolongeant mon baiser vorace, je rapproche mon bassin du sien, la pénétrant sans douceur. Je grogne, encore plus, puissamment. Presque surpris par cette sensation étroite, chaude et humide. Brièvement, je m’immobilise, le regard emplis de luxure plongé dans celui de Charlie. - Bordel… Charlie… Un soupire brûlant vient balayer ses lèvres ensanglantées que les miennes attaquent à nouveau, soutenue par une langue sauvage. Et je commence des va et viens langoureux entre les reins de la belle.
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Re: +18 (charlie) wildlings
Mer 28 Déc 2016 - 1:21
Tu as toujours suivi tes impulsions et tes envies Charlie, parfois au détriment de ta propre intégrité mais au grand jamais de celle des autres. Ce soir, tu n’en es plus très sûre. Tu t’aventures dans un terrain à la fois inconnu et dangereux, tant pour toi que pour l’homme que tu possèdes de tes lèvres.
wildlings
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Il faut dire que tu es l’image même du petit animal sauvage, Charlie, qui jamais ne s’attache et virevolte d’un amant à une autre. Alors tu ne te poses jamais de question, parce que ton esprit est sans cesse occupé à d’autres problèmes pour ne pas en rajouter. Mais peut-être que ce qui se déroule en cet instant aura des conséquences, contrairement à d’habitude. Et pourtant… Aucune de ses pensées logiques et pleines de bon sens n’arrivent à effleurer ton esprit, Charlie. Rien d’autre n’existe que l’instant présent.
Le feu de cheminée qui semble ridicule comparé à celui qui vous anime, Orion et toi, sur ce canapé dont le cuir se réchauffe à l’instar de vos peaux dénudées. Entre les cuisses du chasseur, Charlie, tu te sens femme et terriblement animale à la fois. Instinctive, tes lèvres s’emparent de la masculinité du professeur avec une honte aussi inexistante que ton désir est immense. Humidifiant davantage tes cuisses serrées pour tenter de refréner tes envies qui s’exacerbent à chaque grognement de plaisir d’Orion. Que tu provoques avec délices en faisant aller et venir l’étau brûlant de tes lippes sur sa verge. C’est un cercle vicieux, débordant d’une luxure inédite entre vous deux, que tu prends un malin plaisir à perpétuer.
Ta langue se joint à la caresse buccale, jouant de pressions aléatoires sur le membre sensible que tu ne cesses de flatter. Les réactions sonores, gémissements rauques et parfois grognements, du chasseur te font trembler d’un désir puissant et tu étouffes dans ta gorge des soupirs envieux qui enrobent la verge dans davantage de chaleur. Dans tes cheveux, ses doigts viennent se perdre, s’accrocher sans ménagement, ne t’encourage qu’à plus d’ardeur et de passion.
Jusqu’à ce qu’il te relève en tirant ta chevelure, l’Orion, venant avec force à la rencontre de tes lèvres. Tu t’attends à un baiser, vos dents s’entrechoquent, et les siennes s’enfoncent brutalement dans les tiennes. Il te tire un cri de douleur et de surprise alors que ta plaie toute fraiche s’ouvre de nouveau. Et ça t’excite, Charlie. La douleur tant que le sang qui se mêlent au baiser enfin, couvrant le goût mutuel de vos intimités et du whisky. Le cuir rencontre à nouveau ton dos, jambes enroulées autour du corps massif du professeur qui t’extirpe un autre et bref cri de surprise en te possédant brutalement. Mais sans douleur aucune cette fois. Rien que ton souffle qui se coupe sous le plaisir intense qui s’immisce dans tout ton corps.
Lui aussi, semble surpris, le grand et fort Orion, car il s’immobilise en jurant ton prénom. Son regard te transperce, étonnement lumineux dans les ténèbres, et tu le soutiens en reprenant un peu ton souffle, lèvres en sang entrouvertes. Tu voudrais sourire, mais tu n’y arrives pas, Charlie, tellement tu es happée par son regard intense. Etrange impression qu’il peut lire en toi. Tu ne peux rien faire sur l’instant, Charlie, si ce n’est répliquer son prénom dans un faible gémissement quand il s’attaque de nouveau à tes lèvres blessées. Gémissement qui s’intensifie de façon rauque alors qu’il commence à se mouvoir en toi.
Tes mains glissent le long de son dos en laissant sans vergogne la trace de tes ongles, jusqu’à venir agripper ce fessier et accompagner ses mouvements de vas et viens. Tu gémis, Charlie, devant ôter tes lèvres de celles du professeur pour pouvoir respirer, enfouissant ton nez dans sa barbe. Paupières semi-closes, tu halètes contre son cou en mouvement ton bassin de concert avec le sien pour le sentir s’enfoncer toujours plus au creux de toi. Mordille sa peau pour étouffer tes gémissements tantôt rauques, tantôt plus aigües. Il te rend folle, l’Orion, et entre ses bras tu te sens presque chez toi. Presque à ta place alors que tu souffles son prénom dans une litanie luxurieuse.
Mais tu restes Charlie, la surprenante, l’intrépide. Pleine de surprise et d’audace. D’un geste à la fois des mains et du bassin, tu pousses Orion sans cesser de rester agrippée à lui et le fait basculer sur le côté. L’espace entre le canapé et la table basse accueille le dos du professeur dans un bruit sourd qui te tire un léger rire et tu restes sur lui, le chevauchant en redressant ton dos. Mains appuyées sur son bas ventre, tu te cambres sensuellement d’un mouvement qui fait ressortir ta poitrine où se reflètent les flammes de l’âtre. Léchant ta lèvre du sang qui continue de perler, une goutte ayant déjà atterrie sur la peau mate d’Orion, tu fais onduler tes hanches, les soulevant et les rabaissant langoureusement. Tes yeux sont fichés dans les siens, soutenant son regard sans rougir d’autre chose que de la chaleur alors que tu gémis des vas et viens que tu exécutes sur sa virilité qui emplie délicieusement la tienne. La lueur du brasier de la cheminée fait luire vos corps brûlants, couverts d'une fine pellicule de sueur.
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Re: +18 (charlie) wildlings
Mer 28 Déc 2016 - 20:50
wildlingscharlie & orion
Entre les cuisses de la sulfureuse Charlie, je renais. Mon âme ancré dans la sienne, comme l’est mon corps dans le sien, se lave de ses péchés. Le monde s’efface autour de moi, autour de nous, ne laissant que nos corps ondulants dans l’immensité de notre luxure. Mais au-delà du sexe primal, inscrit dans ma peau par ses ongles acérés, il y a ce besoin, cette envie de donner à l’autre autant qu’il donne. Et je réponds à chacun de ses appels, m’immisçant plus loin dans son ventre aux demandes languissantes de son bassin et aux commandes de ses doigts sur mes fesses. Encore, mon nom s’échappa des lèvres suppliantes de Charlie. Ma Charlie. Je me permets sa possessivité bien infime en comparaison à la façon dont mon corps se referme sur le sien, ne lui laissant aucune liberté. Et mes coups de reins, gagnant progressivement en intensité, ne lui laissant aucun répit. Elle est mienne. Maintenant. Étendue nue, sur mon canapé, dans mon bureau. Autant que je lui appartiens.
Elle vient alors chercher son dû, la flamboyante rousse. Basculant ma masse sur le côté. Le vide sous mon dos, puis un choc, sourd. Ca la fait rire, l’étudiante. Moi, je souris, incapable de plus, dans un état hypnotique. Je n’ai pas eu peur de la gravité et de la chute. En ce moment précis, la seule gravité ayant un effet sur mes sens étant cette de Charlie. Ma Charlie, ma gravité. Elle se redresse sur moi, dominante. Magnétique amazone écorchée dont je ne peux arracher le regard alors qu’elle repend d’assauts mon bassin. Mains sur ses hanches blanches, je soupire d’aise entre deux grondements, presque prêt à abandonner les armes. Mais mon regard qui s’arrache enfin de l’immensité des yeux de la rouquine pour parcourir son corps se pose sur ses seins tressautant sous les impulsions de son bassin. Ses seins luisants, brillants sous les flammes réveillent mon appétit. Dans un geste pour saisir le galbe de l’un deux, je me redresse et saisis de entre mes lèvres pincées son mamelon durcit. Ma langue vient à nouveau jouer avec cette sensibilité, alors que mon bras libre de referme sur les reins de la jeune femme, une main agrippant le dessous de ses fesses. De cette main, j’appuis les ascensions des descentes de sa féminité sur ma verge enflammée. Dans un râle, je suffoque sous les vagues de plaisirs intenses, prêt à sombrer. Je m’écarte de sa peau brûlée par mes souffles, cherchant l’air nécessaire à ma propre survie. Des frissons à la fois brûlants et glacés tiraillent violement les multiples muscles et nerfs de mon corps. Stop.
Verrouillant mon bras autour de sa taille, j’immobilise son bassin. Dans un grognement rauque, j’use d’un effort surhumain pour refreiner les dernières ardeurs de mon corps à deux doigts d’imploser. Mon souffle saccadé brûle d’avantage son buste. Je relève le visage vers celui de ma Charlie. Mes mains quittent son corps, tremblantes et rejoignent son petit visage. Du pouce, j’essuie avec délicatesse le sang sur ses lèvres. Un sourit éclaire mon visage, et je l’embrasse avec autant de douceur que lors de notre premier baiser. - Tu es tellement belle Charlie… Ces paroles m’échappent presque malgré moi, dans un murmure tendre. Je glisse une joue contre la sienne, venant souffler à son oreille, taquin. - Mon amazone. Amazone dont j’enserre à nouveau le corps, immédiatement, et je fais pivoter sous le mien. J’agrippe ses hanches à deux mains, hanches entre lesquelles ma virilité reprend ses assauts enflammés. Intenses. Secouant le corps blanc de l’étudiante. Je courrai à ma propre perte, mais j’avais envie de l’entendre hurler une dernière fois. Ma langue cherche un instant la marque que je lui avais apposée dans le cou, où mes crocs viennent à nouveau s’enfoncer. Je la dévorerai vivante une dernière fois.
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Re: +18 (charlie) wildlings
Mer 28 Déc 2016 - 22:03
Le nom du monde est concupiscence. Vos corps en sueur sont liés au-delà de l’imaginable, du raisonnable. Vos souffles erratiques semblent se répondre, concerto de grognements bestiaux et de gémissements luxurieux. Tu vendrais ton âme au diable, Charlie, pour que ce moment soit éternel. A vrai dire, tu l’as sans doute déjà fait au moment où les lèvres d’Orion se sont posées sur les tiennes pour la première fois.
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Ce baiser qui semble à des années lumières alors qu’à présent, tu es en mouvement sur le professeur débauché. A présent que tu le sens prendre possession de ta féminité un peu plus à chaque instant. A présent que tes ongles s’enfoncent sur son torse où tu prends appui pour accentuer l’ondulation incessante de tes hanches. Mais c’est son regard, Charlie, qui te fait trembler le plus. Ses yeux sombres devenus braises aussi ardentes que celles dans l’âtre près de vous. Ils te transpercent, viennent enfoncer cette pointe dans ton cœur qui te coupe le souffle autant qu’il te donne envie de respirer. De vivre.
Vivante. Voilà comment tu te sens enfin, Charlie, alors que ton corps, ton esprit, ton cœur sont pleinement en possession du chasseur avide. Affamé, ce dernier se redresse pour s’emparer d’un téton insolent, ses bras t’encerclent, collant ton corps contre le sien à nouveau. Difficile de dire lequel de vous deux est le plus enflammé. Sous sa langue qui te fais autant gémir que sa virilité au creux de tes cuisses, tu baisses le visage pour l’enfouir dans sa chevelure d’ébène sauvage. Tes mèches de feu s’y mêlent avec un contraste merveilleux et tu halètes en respirant son odeur qui te transporte de plus belle. Comment pourrais-tu un jour renoncer à cette fragrance ?
La prise du professeur se resserre autour de ton corps en fusion, te faisant cesser tes mouvements sur sa verge exquise. Son souffle est reflet du tiens, Charlie, brûlant, saccadé, terriblement érotique. Enfin, tu peux plonger à nouveau dans son regard hypnotisant car Orion relève le visage vers toi. Et tu restes immobile, rouquine, quand le sorcier remonte ses mains vers ton visage. Tu restes immobile quand il vient passer son pouce sur ta lèvre amochée. Quand il t’embrasse avec une douceur infinie qui contraste avec les marques que vous vous êtes mutuellement laissées. Tu restes immobile, Charlie, quand sa voix caverneuse s’adresse à toi dans un murmure qui s’empare de ton cœur. Sa barbe contraste avec ta joue lisse quand il vient ajouter quelques mots à ton oreille. Deux mots qui te font grogner Charlie. Petit animal fou qui n’a pas le temps d’esquisser un geste avant de se retrouver proie de nouveau.
Délicieuse, puissante, la masse du chasseur fait pression sur ton corps de nouveau tandis qu’il reprend les rênes de votre danse obscène. Chacun de ses coups de reins te fait gémir dans des sons rauques qui irritent ta gorge. Tu n’en a que faire, Charlie, et tes jambes s’enroulent autour de sa taille dans un geste possessif. A chaque fois que l’Orion s’enfonce en toi, tu soulèves le bassin vers lui dans un coup sec, l’accompagne au plus profond de ton intimité aussi brûlante que la sienne. Vous êtes un volcan, semblant se réveiller d’un long sommeil et sur le point de tout détruire dans des coulées destructrices de lave.
Et Merlin, que tu aimes ça, Charlie. Autant que la morsure réitérée dans le creux de ton cou. Orion laisse sa marque sur toi, physiquement et bien plus encore. Indélébile. Tu joues avec le diable, Charlie, mais c’est encore et toujours le prénom du professeur qui s’incruste dans tes gémissements, parfois dans tes cris. Sans t’en rendre compte, tes ongles se sont enfoncés à nouveau dans son dos, presque jusqu’au sang. Tes cuisses se crispent autour de ses hanches aussi puissantes que les coups qu’elles assènent.
Haletante, au bord du gouffre, tes mains quittent le dos pour prendre en coupe le visage d’Orion. « Orion… Laisse-moi te voir… » Murmure incandescent, offert contre la bouche du professeur alors que tu captures son regard du tiens. Tu veux le regarder, alors que tu gémis contre ses lèvres. Tu veux capter la moindre de ses réactions alors que ta féminité se resserre autour de lui. Tu veux qu’il puisse te voir aussi, alors que le plaisir ultime anime ton visage, que tu jouis son prénom sans détacher tes yeux des siens. Pour l’emmener jusqu’où il t’emmène, pour qu’il s’oublie autant que tu t’oublies. Et pour ça tu ne cesseras pas de geindre suavement contre ses lèvres, ni d’emprisonner ses hanches de tes jambes en poussant ton bassin vers lui. Et surtout, Charlie, tu garderas tes iris ancrés aux siens, une main venant agripper ses cheveux hirsutes. Qu’il tombe avec toi de la falaise, que vous vous écrasiez ensemble sur les vagues. Parce que tu n’as besoin de rien de plus, Charlie. Rien de plus que l’Orion pour y voir à nouveau clair dans les ténèbres. Pour respirer à nouveau dans les abysses.
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Re: +18 (charlie) wildlings
Jeu 29 Déc 2016 - 13:34
wildlingscharlie & orion
Encore nos souffles saccadés. Encore ses ongles lacérant ma peau cuivrée. Encore mes mains explorant sa peau diaphane. Encore le goût sucré de son épiderme cerise. Encore les flammes de sa chevelure dansantes devant mon regard insatiable. Encore ces gémissements languissants, mêlés à mes grondements profonds. Encore la moiteur de nos corps serrés, et le brasier entre nos bassins. Toujours ondulants, s’entrechoquant avec bestialité, désir et passion. Mon cœur s’est complètement emballé. Happé dans ce tourbillon infernal, pourtant presque familier. Cette fille… mon Dieu. Cette allait irrémédiablement me marquer, bien au-delà des griffures sur mon dos. Cette fille allait définitivement posséder une part de moi, bien au-delà de cet instant ardent, sur les lattes de ce parquet qui se teintait déjà d’un nouveau sens. De nouveaux souvenirs.
Cette fille, ma Charlie, ramène mon visage au sien. Le sourire que j’essaie de lui adresser est rendu difficile par les vibrations de mes muscles. Ses yeux, bon sang. Ses yeux hypnotiques, d’une couleur indéfinissable, magnifique, captent les miens qui y plongent sans retenu. Les mots qu’elle murmure de sa voix chaude font tressaillir mon âme. La réchauffe bien plus vivement que son corps enflammé contre le mien. Je retiens au baiser, obéissant à ses désirs de ne pas rompre le contact de nos regards exaltés. Mes lèvres entrouvrent restent immobiles, si près des siennes rosées que nos souffles se mêlent avec autant de délice que nos corps. Je l’observe, mon amazone, alors que les traits de son visage se tendent sous l’effet du plaisir. Orgasmique. Son image s’ancre au plus profond de ma rétine, et de mon être. S’y ajoutant le son de sa voix suave et fragile, et la sensation de ses reins cambrés, des ultimes contractions de son intimité sur mon pénis. Un spasme secoue mon bassin, remonte le long de mes vertèbres, m’arrachant un grondement plus grave et long. Tous mes muscles se contractent à l’unisson, écrasant la petite silhouette diaphane de la jeune femme, dont le front supporte désormais le mien. Mon regard noir engloutissant les iris bleu caraïbe de Charlie, dans un ultime soubresaut de mes reins, je sens mon fluide se déverser en elle. Un éclair lumineux m’aveugle un instant, éclipsant l’océan clair du regard azuré de Charlie, qui réapparaît vite. Luisant. Un dernier râle vient mourir sur mes lèvres, et sur les siennes. - Charlie… Son prénom. Comme une conclusion à ce qu’il venait de se produire entre nos deux corps. Et nos deux âmes. Un nouveau prénom auquel me raccrocher désormais. Parce qu’elle comptait, définitivement.
Toujours enfouis en elle, je l’embrasse, à nouveau. Comme si c’était mon seul moyen pour retrouver le souffle qui me manquait. La caresse de ses lèvres sucrées contre les miennes, malgré le goût du sang. Des baisers salvateurs. Que j’aurais voulu faire durer encore. Égoïstement et pour toujours. Mais par égard pour le petit corps engloutit sous ma masse, je n’en fais rien, et décolle ma peau humide de celle de la belle Charlie. Je repousse la table basse et bascule sur le dos, au côté de la jeune femme. Laissant la liberté à sa cage thoracique de se déployer correctement. Laissant son épiderme se rafraîchir à l’air presque frais de la pièce en comparaison à l’incandescence de nos corps. J’en profite également, reprenant mon souffle, le regard fixé sur le plafond, sans le voir. Mes tensions diminuent, mon corps est parcouru d’un frisson glacé. A cause du manque de la chaleur de la peau de Charlie. A cause du manque de sa peau tout simplement. Mes yeux se tournèrent instinctivement vers elle, et un sourire s’étalant sur son visage. Ma Charlie, encore quelques secondes. De toute façon, ce n’était pas comme si pouvait réellement m’appartenir. Elle avait toujours été bien plus. Pas seulement pour moi. Mais pour l’univers entier qui l’entourait, ne sachant pas un instant ce qui se cachait derrière cette chevelure rousse. J’avais moi-même encore bien à découvrir.
Je tends une main vers ce visage si parfait, le caressant du bout des doigts, qui cueillent à nouveau une goutte de sang sur ses lèvres. Un bref rire éclaire ma gorge éraillée. - Il va encore falloir que je soigne ça, jeune fille. Bien que je plaidais largement coupable pour les dégâts, cette sorte de fermeture de boucle des événements de la soirée m’amuse. On disait que la vie est un éternel recommencement. Bien qu’à l’instant présent, je n’étais guère en possession des moyens pour recommencer ce que nous venions de terminer.
- InvitéInvité
Re: +18 (charlie) wildlings
Jeu 29 Déc 2016 - 15:32
C’est comme si les flammes de la cheminée remplissaient la pièce, léchant vos corps nus et les couvrant de sueur. Le parquet devient lit de braises incandescentes, vous suffoquez sous le plaisir comme si vos poumons s’emplissaient de fumée.
wildlings
HE’S BROKEN, BUT YOU LIKE HIM ANYWAY. NOT BECAUSE YOU WANT TO FIX HIM, BUT BECAUSE, HE’S THE ONLY ONE WHO KNOWS YOU’RE JUST AS BROKEN AS HIM
Et tu t’y complais, Charlie, dans cet univers enflammé qui semble devenir l’univers lui-même. Dans les bras de cet homme qui te possède autant que tu le possède. Contre ses lèvres qui grogne contre les tiennes, haletantes. Les muscles de tes cuisses se tendent, alors que ces dernières se crispent davantage autour des hanches masculines du professeur qui se répand au fond de toi. Perdue dans ce regard orageux, Charlie, tu as l’impression d’être plus proche d’Orion que tu ne l’as jamais été de personne. Et en tant que sœur, jumelle qui plus est, tu sais plus que quiconque à quel point des âmes peuvent se lier.
Quand ton prénom passe doucement les lèvres du chasseur dans un dernier râle, tu souris, Charlie, presque timidement. Brève et innocente timidité qui s’évanouie lorsque tu lui rends son baiser tendrement. En tout cas autant que te le permets ton souffle presque inexistant et saccadé. La table repoussée, tu détaches des jambes d’Orion pour le laisser basculer sur le côté. Immédiatement, l’absence de son corps sur le tien se fait ressentir, sa chaleur, sa masse, son odeur. Mais il te faut bien ça, Charlie, pour reprendre ta respiration convenablement. Ta poitrine se soulève rapidement, tes paupières encore lourdes de plaisir se ferment inévitablement. Mais la sensation d’être observée te fait rouvrir les yeux qui viennent croiser ceux d’Orion, au sourire illuminant son beau visage. En cet instant, et bien que tu aies toujours objectivement trouvé le professeur bel homme, il te semble le plus beau que tu n’aies jamais vu.
Tendrement, tu souris en retour, paupières papillonnant sous sa main douce. Le bout de ses doigts sur tes lèvres abîmées moins par le cognard que par le professeur. A son appellation, ton sourire s’élargit et ta gorge légèrement enrouée laisse échapper un bref rire. « Je pense avoir largement démontré que je ne suis plus une jeune fille, professeur. » Tout en parlant d’un air mutin, tu te redresse et te penche par-dessus le professeur pour attraper la bouteille de whisky. Tu meurs de soif, Charlie, et fait couler une gorgée salvatrice dans ta gorge avant de te rallonger sur le ventre.
Sur ton visage, un sourire n’arrive pas à quitter tes lippes et en t’appuyant sur un coude, tu tends la bouteille à Orion. Pourtant, lorsqu’il tend sa paluche pour la prendre, tu ramènes la bouteille vers toi en riant. « Un baiser, d’abord. » Et pour appuyer tes mots, ce sont tes lèvres qui viennent capturer celles du professeur avec une fougueuse tendresse. Tu lui offre un doux baiser, profond et délicat à la fois, avant de te détacher presque à regret et de concéder la bouteille. Non, pas presque. A regret, sans aucun doute. Un frisson s’empare de ton corps à la retombée progressive mais certaine de sa chaleur et tu glisses vers la cheminée pour t’y coller presque. Tu pourrais remettre tes vêtements, tout simplement, mais tu n’en as guère envie dans la seconde et préfère apprécier la chaleur des flammes sur ta peau en t’étendant devant l’âtre.
Machinalement, le bout de tes doigts trace le contour du chardon encré sur ton ventre et tes yeux se posent sur le tatouage d’Orion. Curieuse, tu le désignes d’un mouvement du menton en demandant : « Il a une signification particulière ? » Tu espères que la demande n’est ni déplacée ni impromptue, et bien évidemment tu ne te formaliserais pas de ne pas avoir de réponse. En vérité, tu ne te formaliserais de rien venant de la part d’Orion. Parce que tu sais que, comme toi, il n’obéit pas à certaines convenances. Et c’est une de ses facettes qui te charme sans aucun doute, bien que tu n’en connaisse que très peu. En remontant ton regard vers lui, tu te surprends, Charlie, à souhaiter le découvrir davantage. A vouloir apprendre ses sourires, décrypter ses regards. Conquérir les étoiles.
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Re: +18 (charlie) wildlings
Jeu 29 Déc 2016 - 17:05
wildlingscharlie & orion
- « Je pense avoir largement démontré que je ne suis plus une jeune fille, professeur. » Un sourire narquois m’échappe. Toujours impétueuse la belle Charlie. Mais on ne me la faisait pas à moi. Elle avait beau être le feu et la tempête, la guerrière insolente et joueuse. Elle avait beau être femme amazone et séductrice dominatrice. Je n’étais pas dupe. Je savais sa fragilité. Même si elle ne me la montrait pas. Même si je ne pouvais que l’imaginer. Alors oui, c’était une jeune fille. Une petite fille recroquevillée dans un coin sombre de son univers morcelé. Où j’essayais d’apporter un peu de lumière. Ne serait-ce qu’une petite veilleuse dans la nuit. Mais je devais avouer que là, éclairer par notre brasier et celui de l’âtre de la cheminée, elle semblait plus femme. Un peu plus forte.
Le whisky, idée lumineuse. C’est comme si je me rendais seulement compte que je crevais de soif. Alors oui, je lève une patte vers la bouteille, qui semble m’échapper, fugitive. J’ouvre le bec pour protester, mais l’ultimatum posé par Charlie n’est pas de ceux que l’on refuse. Certainement pas moi en en tout cas. Alors ma paluche en suspension se pose sur l’arrière du crâne roux, pour appuyer notre baiser. Un de ses baisers profondément doux, de ceux que l’on n’accorde pas à une histoire sans lendemain. Elle s’écarte, et je laisse ses mèches glisser entre mes doigts, échappant à leur emprise. Dans une pensée, j’espère qu’il n’y a que ça qui m’échappe. Retenant un soupire, je m’assois, attrape la bouteille et l’étouffe en buvant une gorgée d’alcool à mon tour. Elle s’en va la rouquine, délaissant le parquet frais pour la chaleur du feu. C’est une idée. Mais je ne bouge pas pour autant, trop absorbé par la silhouette dénuée reflétant les flammes. Je secouai doucement la tête, amusé, essayant de me détacher de cette image enchanteresse. Ou diabolique. Je ne m’étais pas encore totalement décidé sur ce point.
La question de Charlie résonne étrangement en écho avec mes songes précédents. Toujours assis sur les lattes de bois, je lève mes yeux sombres, malicieux, vers le regard océan de la belle. - Ce sont des dents de requins. Plusieurs rangs de pointes, en implantation circulaire. Mes doigts effleurent l’encre de mon épiderme distraitement. Je laisse un bref silence planer. - C’est le gardien de ma famille. Celui qui chasse les ténèbres et apporte la lumière. Et c’est ce que font les Maui. Des tas de traditions, principes et traits de caractères se transmettaient de générations en générations de ma famille. Je les respectais, et les aimais. Nous étions paradoxalement très traditionnels dans notre distance aux cadres ordinaires de la société. Mais la famille, je savais que ce n’était guère le sujet à aborder avec la rouquine. Comme tout ce qu’elle tait. Mes yeux se posent un instant sur son tatouage. Petit chardon. Fleur piquante.
Je me lève finalement, ignorant ma propre nudité. Le grondement du feu, le crépitement du bois, les plantes autour de moi, la jeune femme nue, mon corps dans la même impudeur, j’ai l’impression d’être retourné en arrière. D'être « à la maison ». Dans nos cabanes sous les arbres, à Iseult et moi. Un soupire mélancolique se glisse entre mes lèvres et je dissimule la brève tristesse qui passe sur mon visage dans l’ombre, ramassant un linge blanc égaré. C’est moi le porteur de lumière. En tout cas ce soir. Je rejoins Charlie, m’assieds à côté d’elle, lui adressant un sourie peut-être un peu maladroit. Je passe avec délicatesse le tissu sur ses lèvres, en gommant à nouveau des dernières traces de sang. - Mais j’en ai un autre bien moins porteur de sens. Quoique. Faut voir. La jeunesse… Je lui montre mon autre avant-bras, plus immaculé en apparence. Mais non, une courte phrase s’étale de mon coude à mon poignet. Le long de mon radius. « Etre toujours ivre » en français. Je lui traduis, dans un rire, au cas où que ses connaissances en français soient moins importantes qu’en gaélique. J’en avais un autre, plus discret, sur un majeur. Mais que je ne mentionnais pas. C’était le douloureux. Celui que ma frangine m’avait incrusté dans la peau avec un clou et un marteau, sous mes ordres. Mais ce n’était pas la partie la plus douloureuse de la genèse de cette marque. Mon regard se pose à nouveau sur l’encre tâchant l’épiderme blanc du ventre de Charlie. - Et le tiens princesse ?
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Re: +18 (charlie) wildlings
Jeu 29 Déc 2016 - 18:36
Jamais, oh grand jamais, tu ne t’éternises, Charlie. Dans ce genre de circonstances, tu es plutôt du genre à sauter dans une douche et à t’éclipser le plus rapidement possible. Parce que tu as toujours peur de laisser trop de toi à l’autre, Charlie, de te mettre à nu plus que tu ne l’es déjà.
wildlings
HE’S BROKEN, BUT YOU LIKE HIM ANYWAY. NOT BECAUSE YOU WANT TO FIX HIM, BUT BECAUSE, HE’S THE ONLY ONE WHO KNOWS YOU’RE JUST AS BROKEN AS HIM
Orion est déjà une exception. Rien que par le fait que tu n’es pas déjà rhabillée et sur le pas de la porte d’un air fier et intouchable. Et si tu restes ainsi, Charlie, blottie contre la cheminée à t’enquérir sur le professeur, c’est parce que ton envie est plus forte que ta peur. Ton envie de l’explorer et de le connaître contre ta peur de l’être comme les vagues heurtent les falaises. Alors tu prends le risque, rouquine, tu joues le jeu et qu’importe que tu te brûles les ailes.
Sans savoir pourquoi, les mots d’Orion en réponse à ta curiosité te font sourire. Peut-être parce que, au-delà de la tradition, ce rôle lui colle à la peau. Rien qu’en une soirée, le professeur t’a apporté plus de lumière que… Tu n’as même pas d’élément de comparaison, et cette constatation élargie mystérieusement ton sourire. Tu n’as jamais connu, bien que brièvement, quelqu’un d’aussi éblouissant qu’Orion. Quand ce dernier se lève, il te sort de tes pensées et tu le suis d’un regard appréciateur sans t’en cacher jusqu’à ce qu’il te rejoigne près du feu.
De nouveau, le chasseur vient éponger tes lèvres et tu le laisses faire en fermant les paupières. Sa douceur ne te surprend pas mais tu la savoures avec délice. Incapable de t’en lasser. Il faut bien pourtant, quand il te montre un autre tatouage et te traduit la phrase en français. Heureusement, parce qu’en dehors de l’anglais et de l’écossais gaélique, tu ne connais pas grand-chose aux langues. Bien que ce soir tu aies volontiers appris la langue des étoiles. La traduction du tatouage te fait rire légèrement, et tu le trouves également approprié étant donné la bouteille de whisky qui vous accompagne depuis le début de la soirée et donc le volume a clairement bien descendu.
Toujours allongée, tu baisses les yeux en même temps qu’Orion vers ton ventre lorsqu’il te retourne la question. L’accompagnant d’un autre surnom affectif qui te fais sourire doucement. Tu pensais bien qu’en posant la question, il te la retournerait. Et tu l’as accepté au moment où les mots sont sortis de ta bouche. Les règles sont les mêmes pour tout le monde, Charlie, et tu ne comptes pas te défiler sous le regard de l’hawaïen. Pas totalement, en tout cas. Pas ce soir.
Alors tu te redresses et, comme un petit animal, tu viens te glisser entre les bras du chasseur, sur ses genoux. « Le chardon, symbole de l’Ecosse. » La surface de l’iceberg, Charlie, mais tu t’es dit que tu jouerais le jeu alors tu continues en passant une main sur la fleur aux piquants, ton visage s’appuyant doucement sur l’épaule d’Orion. « Ma famille avait un petit domaine, tout près d’Inverness. Il y a le Loch Ness pas très loin mais ce que je préférais, c’était l’immense champs de chardons à côté de la maison. » Au début, ta voix est rauque, Charlie, et tu butes un peu sur les mots. Mais au fur et à mesure que tu parles, la beauté des souvenirs te fait esquisser un sourire nostalgique. « C’est dans ce champs que ma mère a accouché, en avance, sans que mon père n’ai le temps de l’emmener à l’hôpital. Ils faisaient un pique-nique, et c’est devenu une tradition de fêter notre anniversaire en goûtant dans le champ. » Un soupir t’échappe et tu ne peux en dire plus, Charlie, pas si vite. Pas si tôt. Tu sens encore l’odeur de l’hôpital du mois dernier et pour te défaire de cette réminiscence, tu enfouies ton nez dans le cou de l’Orion, inspirant doucement son odeur suave. Rassurante.
« Il symbolise aussi l’agressivité, » souffles-tu en riant doucement pour finir sur une bonne note. « Et… la vertu de la Vierge Marie protégée par les piquants mais… Ce n’est pas très adéquat je crois. » Tu ris encore, Charlie, et t’en étonne toi-même. De savoir rire alors que tu viens t’évoquer tes parents et, indirectement, ta sœur. L’emprise d’Orion sur tes maux semblent plus importante que tu le pensais et encore plus étrangement, cela ne t’effraie pas autant que tu le craignais.
Doucement, tu relèves la tête vers Orion et passe tes bras autour de son cou en faisant une petite moue souriante. « Ta compagnie est la plus agréable du monde, cher Orion, mais ton côté professoral ne devrait pas me renvoyer dans mon dortoir en me sermonnant de traîner la nuit dans les couloirs ? »
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Re: +18 (charlie) wildlings
Jeu 29 Déc 2016 - 20:08
wildlingscharlie & orion
C’est presque avec étonnement que je reçois la jeune femme dans mes bras. Comme si j’avais du mal à réaliser que moi aussi, je pouvais compter un tant soit peu, pour elle. Son petit corps vient à nouveau réchauffer le mien, et je referme les bars autour d’elle. Geste que je ferais désormais à chaque fois que je le pourrais. A chaque fois qu’elle m’offrirait son affection…, ou demanderait la mienne. Petite Charlie. Son geste m’annonce des paroles difficiles. Mes doigts s’agitent en douceur, cajolant sa peau. Un peu de réconfort avant les douleurs. Je l’écoute sans dire un mot, les yeux rivés sur les flammes déclinantes du feu. Le Loch Ness ne m’était pas un paysage inconnu. Et si l’idée d’avoir peut-être déjà croisé une Charlie petite fille ou ses parents m’effleure l’esprit, ce sont les images d’Iseult dans ce paysage qui viennent s’associer aux paroles de la rouquine. Je soupire doucement, presque de concert avec le sien. Âmes blessées que nous somme. Je glisse une main contre sa fine nuque. Son visage contre mon cou, je sens sa respiration et ne peut m’empêcher d’y synchroniser la mienne. Il y a un drôle de lien entre nous. Presque transcendantal. Pas grand-chose n’aurait dû nous rapprocher de la sorte. Nos blessures et nos murs auraient pu, et peut-être dû, empêcher un rapprochement émotionnel entre nous. Et même physique, pour moi, dans mon veuvage. Mais le contraire était arrivé, et j’en étais ravi.
« Il symbolise aussi l’agressivité, » J’hausse un sourcil amusé. Elle agressive ? Rousse insolente, guerrière incendiaire, amazone langoureuse. Si peu… Et à son rire je sais qu’elle partage cet avis. - Mmh… je crois que c’est raté pour la vertu. Bien que je n’associais personnellement pas ce mot à ce genre de choses. Un rire m’échappe aussi. Peut-être d’avantage déclenché par le rire de Charlie que par ses mots. J’avais craint un silence, au moins, une lourdeur, après ses dires. Au pire des sanglots ou sa fuite. Mais non, elle rit doucement, réfugiée dans mes bras. Au final, c’est peut-être cette image, et cette sensation qui s’ancrent les plus profondément en moi.
Elle se meut à nouveau, la belle, entre mes bras, entourant mon cou des siens. Son visage me faisant à nouveau face. Je me penche sur elle pour l’embrasser encore, toujours sous le joug de ses lèvres rosées. M’interromps mon geste un instant, murmurant contre sa bouche. - J’ai toujours sû que j’étais un très mauvais professeur. Contact entre nos lèvres, encore. Je ne m’en lasserais jamais. Bouffée d’air frais, malgré la chaleur de son souffle et ses fragrances alcoolisées, encore parfumée par nos ébats. Je m’écarte, un peu difficilement, recréant le lien entre nos regards. A croire que j’ai besoin de l’un ou de l’autre. Mais même si j’en ai besoin, je ne peux me montrer égoïste. Je pose mes grosses paluches sur les joues de Charlie, gardant encore un instant son visage entre mes mains. - C’est peut-être plus de ton sommeil dont je m’inquiète, jeune fille. Clin d’œil taquin. Elle n’aime pas trop ce sobriquet, raison malicieuse pour moi d’en user. Et puis je continue sur ma lancée, faisant mine de la renifler, grimaçant. - Quoique le plus urgent est peut-être de te laver, sauvageonne. Ça ne te fera pas de mal.
Je n’ai aucune envie qu’elle parte. C’est peut-être justement pour ça qu’elle le doit. Comme si, si je m’accoutumais trop à sa présence à mes côtés, je ne pourrais plus m’en passer. Comme si la voir partir demain matin, après une nuit à ses côtés, serait encore plus douloureux que de la voir partir maintenant. Drogue flamboyante au goût cerise. Enfin peut-être qu’on fond, j’avais juste peur qu’une fois le pas de cette porte passé, elle m’oublie. Et que cette soirée ne soit plus rien qu’un souvenir. Et que le lendemain, et les jours d’après, nos rapports se limitent ceux que nous avions jusqu’avant ce-jour. Ou même moins. Conscient de l’assombrissement de mon visage qui ne cachait pas grand-chose de mes émotions, je détournai mes yeux noirs vers le feu, qui diminuait encore. Comme le temps qui me restait aux côtés de ma… ou de la flamboyante Charlie.
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Re: +18 (charlie) wildlings
Jeu 29 Déc 2016 - 21:39
Il enflamme, le chasseur, pose la torche sur les brindilles de ton cœur. De ton âme. D’un regard échangé, d’un sourire partagé, de ses doigts qui effleurent ta peau pendant tes courtes paroles. Courtes, mais précieuses. Le genre de mots que tu n’offres à personne, Charlie. En tout cas pas avant ce soir, avant ses bras, avant son souffle mêlé au tiens.
wildlings
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L’Orion t’embrase d’une façon encore une fois différente. En quelques heures, quelques moments, il a sût t’animer d’un feu nouveau qui t’effraies presque. Mais tu aimes à penser que tu n’as peur de rien, Charlie. Que c’est toi qui décide, toi qui contrôle. Le déni est violent mais persistant, et tu ignores l’alarme de tes sens qui s’éveillent et s’émerveillent dans les bras du sorcier. Quand il t’embrasse, tu soupires de bien-être. Son murmure contre tes lèvres, tu en avales les mots pour les garder au creux de ta mémoire, fragment précieux de la personne qu’il est. Pour que, même si tout doit s’arrêter comme d’habitude, tu conserves un peu de lui avec toi. Un peu de sa lumière, une infime poussière éclatante pour les jours sombres.
Les lèvres se détachent, autant à regret pour toi que pour le chasseur, mais uniquement pour que vos regards s’accrochent à t’en couper le souffle de beauté. Un paradoxe s’empare de toi à nouveau. Tu te sens minuscule, Charlie, quand les grandes mains chaudes s’emparent de ton visage et tu souris tendrement à nouveau. Minuscule et plus forte que jamais dans le creux de ses mains. En sécurité et prête à sauter de la plus haute des montagnes. C’est un peu à cette sensation contradictoire que tu sens réellement qu’avec Orion, tout semble différent. Qu’avec Orion, tout semble évident. « Quoique le plus urgent est peut-être de te laver, sauvageonne. Ça ne te fera pas de mal » Devant ses mots et sa grimace tu prends un air faussement outré, Charlie, la bouche en « o » et reculant le visage en posant à plat une main sur le torse virile. « Pardonnez-moi, monseigneur Maui, je pensais que mon parfum pizza-whisky-sueur serait des plus plaisants pour l’homme distingué que vous êtes. » Ta voix prend volontairement un ton choqué et condescendant, exagérément bourgeois, et tu te défais de ses bras pour te relever fièrement qu’importe ta nudité. Après tout, vous vous êtes dévorés vivants.
Mains sur les hanches, tu lui tourne le dos avec un « Tss » joué sur le ton de la jeune femme vexée et retourne vers la table basse. Bien consciente de la vue, tu n’hésites pas à te pencher en avant pour attraper un bout d’ananas sur les restes de pizza. Tu hésites, Charlie, et tourner le dos à Orion lui évite de voir cette émotion dans tes yeux clairs. Doute poignant. Parce que tu crèves d’envie de rester, Charlie, pour entendre sa voix toute la nuit, sentir sa chaleur autour de toi, passer tes lèvres sur les siennes. T’enivrer de son odeur presque animale. Non, c’est faux, tu n’en as pas envie. Tu en as besoin. Car l’idée même de retourner dans ton lit froid, loin de ce bureau, loin de ses bras, te pince le cœur. C’est la première fois que tu ressens une telle chose, et tu ne la comprends pas. Et comme beaucoup d’hommes et de femmes face à l’inconnu, tu prends peur. Tu prends peur autant que tu as cette envie de braver l’inconnu avec la témérité qui te caractérise.
Le bout d’ananas juteux et sucré vient mourir sous tes dents et tu souris dans la pénombre, Charlie, avant de faire volte-face vers lui à nouveau. L’Orion. Chasseur dont tu portes la marque possessive des crocs sur ton cou. Pendant que tu lui tournais le dos, il s’est également levé et tu réduis la distance entre vous jusqu’à glisser tes mains sur sa taille. Sur la pointe des pieds, tu tends le visage vers lui pour renifler sa peau. « Tu sens le fauve, toi aussi. » Murmure dans le creux de son cou. C’est faux. Enfin, pas totalement, mais tu n’allais pas dire… « J’aime ça. » Si, tu viens de le dire. Que tu aimes son odeur, même après vos ébats. Surtout après vos étreintes. Tes yeux attrapent les siens d’un air malicieux et tendre à la fois. « On devrait se laver, tous les deux. »
Tu ne sais pas dans quoi tu t'embarques, Charlie, mais finalement peu importe. Tu mettrais les pieds n'importe où tant que la présence d'Orion est à tes côtés.
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Re: +18 (charlie) wildlings
Jeu 29 Déc 2016 - 22:53
wildlingscharlie & orion
Elle m’échappe encore, la sauvageonne. Avec ses grands airs feints, teinté de malice. Je ris, d’un rire clair, un peu trop peut-être, tentant de couvrir mes doutes. Des doutes, peut-être mêmes des peurs. Il faut bien l’avouer. Le genre de celles que je ne connaissais plus et ne pensait plus connaître. Comme les autres sensations toutes sensuelles qui venaient à peine de prendre fin, laissant encore une chaleur au creux de mes reins. Mais jusque-là, j’avais toujours été persuadé que les affres du cœur, comme ceux du corps, s’étaient terminées pour moi, le même jour où Iseult s’était éteinte. Mais maintenant, dans ce bureau en présence de la flamboyante Charlie, ces doutes resurgissent. Je les dissimule sous un sourire amusé, tendre. Si je peine à me les avouer à moi-même, ce n’est pas pour lui montrer à elle.
Dans son élan, je me relève aussi, grappillant de son énergie. C’est l’une des choses qu’elle réveille en moi Charlie. Me transmettant sa fougue et sa malice. A moi, le paisible Orion. A nouveau émoustillé à la vue de la rouquine, penchée sur la table basse, offrant ostensiblement son fessier à me regard. Je souris dans son dos, me frottant la barbe, pour éviter d’autres aventures à mes mains qui me démangent. On va se calmer quand même. Si elle m’en laisse l’occasion. Occasion manquée lorsqu’elle passe ses mains sur ma taille, et s’approche de moi, son regard dévoilant des attentions fort peu raisonnables. Mais la déraison entre nous me plaisait assez. Ses paroles dans un souffle m’arrachent un nouveau rire, silencieux. Je secoue la tête, lentement, yeux rieurs dans les siens malicieux. Les bouts de mes doigts effleurent son cou et l’os de sa mâchoire avant de venir attraper son menton. - Tu ne t’arrêtes jamais, dis-moi. Je me penche pour l’embrasser, mais me ravise finalement. Je lâche son menton, repousse ses petites mains de mon torse et la contourne, l’abandonnant brièvement à ses invitations tendancieuses. Une idée me vient, mais je dois la chasser. Je dois les chasser toutes les deux, d’ici et de ma tête. Je me penche sur la table, l’ignorant délibérément. J’attrape mon téléphone pour lui couper définitivement le son, soulageant Bob de son énième reprise de l’album en lecture la soirée. Avec la même nonchalance, j’attrape un sushi que je gobe rapidement. Bon, tant pis. Je serais raisonnable une autre fois. Ou pas. Je daigne à nouveau porter mon attention sur Charlie, ma Charlie à nouveau. Je lui souris faiblement, un sourire retenu. - Dans ce cas, c’est parti princesse.
Malgré ce titre princier, je ne lui réserve pas un traitement très noble. Je me plie à nouveau, passe une main entre les cuisses de la rouquine sur l’une desquelles ma main se referme solidement, et d’une impulsion de l’épaule, je la projette comme un sac à patate sur celle-ci. Je n’ai pas que l’apparence d’un homme de Cro-Magnon. J’en ai quelques mœurs aussi. Bien que je ne la traîne pas par-terre en lui tirant les cheveux. Ignorant ses protestations, et pas peu fier de moi, le corps frétillant de Charlie sur l’épaule, je me dirige vers la bibliothèque en orme rouge. Un geste de ma main, quelques étagères, ainsi que le mur derrière reculent et s’écartent, laissant apparaître une ouverture sur une volée de marches. Je les gravis rapidement, à peine perturber par le poids de la jeune femme. Une fois en haut, je débouche dans ma propre chambre. Chambre absolument pas rangée, ressemblant étrangement à celle d’un ado. L’idée de l’arranger pour une potentielle visite ultérieure de mon paquet, très joli paquet néanmoins, je travers l’esprit et me réchauffe le cœur.
Mais je ne m’attarde pas dans cette chambre au grand lit tentant, et passe directement dans la salle de bain. J’y dépose la jeune femme, ses petits pieds se reposant sur le carrelage froid. Je lui adresse un grand sourire taquin et lui passe devant pour ouvrir les robinets de la douche. Le premier jet froid me tombe sur les épaules, provoquant un grognement plus de soulagement que de surprise de ma part. Je rabats mes cheveux déjà humides en arrière, et tends une main vers la rouquine. - Viens te laver souillon. Y a du boulot.
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Re: +18 (charlie) wildlings
Jeu 29 Déc 2016 - 23:59
Puisque tu as décidé de sauter de la falaise, Charlie, autant prendre de l’élan. Que la chute soit plus amusante. Bien que, tu l’espères, pas trop rude. Mais tu ne te fais guère d’illusions, Charlie, tu n’es plus une enfant. Tu sais que plus l’on donne, plus l’on se soucie, plus l’on a à perdre. Encore une fois, tu prends le risque de façon téméraire. Ton âme pour quelques instants de plus avec les étoiles.
wildlings
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Au creux de ses bras à nouveau, comme si c’était là qu’était ta place, tu soutiens le regard du chasseur qui prend ton menton entre ses doigts. Il se penche pour t’embrasser après quelques mots qui te font sourire mais se dérobe finalement. Tu retiens un soupir et ne te retournes pas tout de suite vers lui en inspirant doucement. Pendant quelques secondes qui semblent éternité, tu te demandes si tu n’as pas finalement dépassé la ligne. La limite. Si tu as mal compris les signes. Dans ces questions, ton cœur semble se serrer et exploser à la fois dans une sensation inédite. Inquiétante. Tu aurais peut-être finalement dû écouter tes instincts primaires et te rhabiller pour retourner dans ton dortoir.
Tu ne te démontes pas, en tout cas tu ne le montres pas, et tu fais volte-face vers le professeur qui t’adresse au même instant un petit sourire énigmatique. « Dans ce cas, c’est parti princesse. » Soulagement intense, soudain, qui te fais presque tourner la tête. Mais pas autant que la surprise d’être soulevée du sol et juchée sur l’épaule massive d’Orion. Tu fais mines de te débattre, Charlie, juste pour la forme, riant en tapant du poing dans le dos musclé de ton ravisseur. En vérité, c’est le meilleur moyen de transport du monde.
Le sol froid de la salle de bain professorale fini par accueillir la plante de tes pieds nus en te tirant un frisson. Sans attendre, le propriétaire des lieux s’engouffre dans la douche et ouvre l’arrivée d’eau. Son grognement et l’eau qui s’écoule déjà sur lui t’immobilise un instant, Charlie. Hypnotisée par ses mains qui rabattent ses cheveux sombres en arrière, tu déglutis doucement. Ton âme pour son cœur.
Il tend la main vers toi avec un sourire auquel tu mets quelques secondes à répondre, attrapant sa paluche en entrant dans la douche. « Merci de ta générosité, » lances-tu avec amusement en venant te coller contre Orion. Frustrée de son baiser manqué quelques instants plus tôt, tu viens réclamer ses lèvres des tiennes en frémissant de l’eau qui s’écoule sur vous. Grâce à elle, tes mains glissent à la perfection sur ses hanches, dans son dos. Tu respires à nouveau. Alors que d’un accord commun qui ne nécessite aucune parole vous commencez à vous savonner mutuellement, les paroles d’un artiste moldu que tu affectionnes te reviennent en mémoire. Mots qui ne quitteront pas ton esprit alors que vous vous affalerez dans le lit réchauffé par vos corps jusqu’au petit matin.
Puisque tout est aléatoire dans le chaos des univers ; Puisque insoluble est la réponse. Et puisque déjà me manque l’air ; mais qu’importe les directions, jusqu’au-delà de la limite : Tous les chemins mènent à tes yeux, Tous les chemins mènent à la fuite.
Non rien ne finira la chute car rien ne finit l’infini.
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