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spoilers - orion
Ven 30 Déc 2016 - 20:51
Le coucher du soleil éclaire l'université de ses éclats dorés et éclaircit tes cheveux qui se déplacent dans ton dos au rythme de tes pas. Tes pieds te mènent tout droit à la volière. Tu as besoin d'envoyer un hibou à ta mère, aussi moldue soit-elle. Quand tu l'as quittée, elle venait de tomber malade. Une mauvaise grippe a dit le médecin. Alors, tu préfères t'assurer qu'elle va bien. Bien sûr tu sais qu'une grippe ne peut pas lui faire bien mal. Elle est solide. Mais, ne vaut-il pas mieux prévenir que guérir ? Après tout, Tu es comme ça avec ta mère, protectrice. Elle a besoin de toi comme tu as besoin d'elle. C'est vital.
Ta lettre est dans la poche de ton pantalon et arrivée à destination, tu prends la direction de ta chouette. Ton animal est une jolie Strix varia, une chouette rayée qui répond au diminutif de Strix. Pour l'originalité, on repassera n'est-ce pas ? Elle est là, ce joli joyau de la nature. Un sourire s'esquisse sur tes lèvres. Tu t'approches doucement, lui caresses affectueusement son plumage. Elle te donne un coup de bec comme si tu avais oublié quelque chose. « C'est ça que tu veux ? » Lui demandes-tu en lui montrant les quelques gourmandises que tu as ramené. Elle te donne l'impression de te dévisager un instant et elle ulule, visiblement ravie. Amusée, tu tends la main pour qu'elle vienne manger dans ta main et pendant qu'elle grignote, tu continues : « Je suis bien contente de croiser une présence familière, la journée a été compliquée. » Oui tu parles avec ton animal et alors ? Il y a un problème peut-être ? En tout cas, la chouette te change de tes travaux pratiques de soins aux créatures magiques. C'est ce que tu entends par journée compliquée d'ailleurs. Il t'en faut vraiment peu pour passer une journée compliquée visiblement.
La reprise des cours s'est bien déroulée en soit, sauf en SACM. Depuis le cours où le professeur Maui a cité ton père devant toi, rien n'est plus pareil. Tu n'y vas plus avec autant de plaisir qu'avant. Tu es devenue une véritable catastrophe en travaux pratiques alors que tu excellais il y a encore quelques temps. Bien sûr, les notes de tes parchemins sur les différents sujets abordés en cours n'ont pas chuté. Celles-ci n'impliquent pas directement le professeur. Mais, une fois en cours avec lui, tu perds tes moyens, terrifiée qu'il ait fait le rapprochement avec l'homme qui est ton père. Ce sujet t'handicape toujours autant. De ce fait, ton travail pratique s'est passablement dégradé et ça a le don de t'énerver parce que tu n'arrives pas à contrôler cela. Tu n'as jamais eu de soucis avec la matière jusqu'à présent, appliquant consciencieusement tous les conseils du professeur. Sauf que, désormais, tu es anxieuse et les créatures le ressentent. De plus, quand le prof te pose un question, tu finis par bégayer et t'emmêler les pinceaux. Un changement de comportement qui n'a surement pas du passer inaperçu, tu en es sûre aussi discrète sois tu en cours.
Un soupir traverse tes lippes. Va falloir que tu te fasses à l'idée que le prof sait que t'es la fille du terrible tueur en série et que tu vas avoir désormais de sales notes (tu considères déjà comme sale note un effort exceptionnel). Tu reportes ton attention sur la chouette. « C'est pour Maman. Fais attention à toi sur le chemin d'accord ? » Une dernière caresse pour Strix et tu la regardes partir dans la lumière chaude du soleil couchant sans te rendre compte qu'entre temps, Merlin t'avait emmené de la compagnie.
Ta lettre est dans la poche de ton pantalon et arrivée à destination, tu prends la direction de ta chouette. Ton animal est une jolie Strix varia, une chouette rayée qui répond au diminutif de Strix. Pour l'originalité, on repassera n'est-ce pas ? Elle est là, ce joli joyau de la nature. Un sourire s'esquisse sur tes lèvres. Tu t'approches doucement, lui caresses affectueusement son plumage. Elle te donne un coup de bec comme si tu avais oublié quelque chose. « C'est ça que tu veux ? » Lui demandes-tu en lui montrant les quelques gourmandises que tu as ramené. Elle te donne l'impression de te dévisager un instant et elle ulule, visiblement ravie. Amusée, tu tends la main pour qu'elle vienne manger dans ta main et pendant qu'elle grignote, tu continues : « Je suis bien contente de croiser une présence familière, la journée a été compliquée. » Oui tu parles avec ton animal et alors ? Il y a un problème peut-être ? En tout cas, la chouette te change de tes travaux pratiques de soins aux créatures magiques. C'est ce que tu entends par journée compliquée d'ailleurs. Il t'en faut vraiment peu pour passer une journée compliquée visiblement.
La reprise des cours s'est bien déroulée en soit, sauf en SACM. Depuis le cours où le professeur Maui a cité ton père devant toi, rien n'est plus pareil. Tu n'y vas plus avec autant de plaisir qu'avant. Tu es devenue une véritable catastrophe en travaux pratiques alors que tu excellais il y a encore quelques temps. Bien sûr, les notes de tes parchemins sur les différents sujets abordés en cours n'ont pas chuté. Celles-ci n'impliquent pas directement le professeur. Mais, une fois en cours avec lui, tu perds tes moyens, terrifiée qu'il ait fait le rapprochement avec l'homme qui est ton père. Ce sujet t'handicape toujours autant. De ce fait, ton travail pratique s'est passablement dégradé et ça a le don de t'énerver parce que tu n'arrives pas à contrôler cela. Tu n'as jamais eu de soucis avec la matière jusqu'à présent, appliquant consciencieusement tous les conseils du professeur. Sauf que, désormais, tu es anxieuse et les créatures le ressentent. De plus, quand le prof te pose un question, tu finis par bégayer et t'emmêler les pinceaux. Un changement de comportement qui n'a surement pas du passer inaperçu, tu en es sûre aussi discrète sois tu en cours.
Un soupir traverse tes lippes. Va falloir que tu te fasses à l'idée que le prof sait que t'es la fille du terrible tueur en série et que tu vas avoir désormais de sales notes (tu considères déjà comme sale note un effort exceptionnel). Tu reportes ton attention sur la chouette. « C'est pour Maman. Fais attention à toi sur le chemin d'accord ? » Une dernière caresse pour Strix et tu la regardes partir dans la lumière chaude du soleil couchant sans te rendre compte qu'entre temps, Merlin t'avait emmené de la compagnie.
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Re: spoilers - orion
Ven 30 Déc 2016 - 21:36
Les hiboux! Tu parles d'un truc. C'était mignon, affectueux, intelligent, certes, je n'ai pas le moindre problème avec eux. Ni avec aucune bestiole d'ailleurs. Sauf quelques parasites peu fréquentables (par définition). Mais je n'avais jamais compris leur utilité dans l'échange de courrier. Et bien qu'étant issu d'une famille aux mœurs principalement sorcières, l'usage du mail, des textos et coups de téléphone m'étaient plus familiers. Mais il y avait certaines situations où je n’avais guère le choix que d’utiliser ce moyen de communication archaïque pour… et bah communiquer. Surtout avec mon collègue, ou ex-collègue plutôt, qui continuait notre travail sur les colonies de forcifères dans les forêts africaines. Où il n’y avait bien entendu ni wifi, ni réseau téléphonique. Et de tout façon, lui avait des mœurs bien plus sorcières que les miennes. En voilà que j’avais en main une lettre griffonnée sur parchemin, relatant la santé et les péripéties des cinq oiseaux de l’espèce que j’avais avec moi à Hungcalf. Sous un tout autre climat. Le plus facile était fait.
Il fallait ensuite que je rejoigne, ce qui n’était pas une mince affaire pour moi. Qui n’avait pas le moindre sens de l’orientation, ainsi cloitré entre les murs du château. Dehors, je me guidais au soleil, aux étoiles, là, au-dessus de moi, au plafond, il n’y avait pas des masse d’information sur les directions que je prenais. Et chaque fenêtre de la bâtisse semblait donner obstinément sur le soleil. Soleil à la base relativement haut dans le ciel, qui se couchait désormais. Cela faisait déjà un certain temps que je déambulais dans les corridors, à la recherche de mon chemin. La loose. Enfin, c’était devenu comme une habitude. J’avais pris en compte le temps de recherche dans mon emploi du temps. Quitte à être un boulet, autant le savoir, et agir en conséquence.
Finalement, j’arrivai enfin dans la pièce aux volatiles. N’ayant aucun oiseau propre, j’usai de l’un que laissait l’université à disposition. Le temps de nouer le lourd parchemin au gros oiseau, que j’avais choisis en fonction de ses qualités d’endurance et de résistance à la chaleur que je pouvais deviner d’un regard, je n’avais en tout cas pas remarqué la présence de l’une de mes élèves. Ce n’est quand me redressant que je m’en rendis compte. - Oh… Bonsoir Aubree. Je lui adressai un sourire. Absolument pas conscient de ses appréhensions me concernant. Mais j’étais quand même conscient d’une chose à son sujet, sinon je n’aurais jamais retenu son nom. Et encore moins son prénom. Comme pour les autres élèves. Mais miss Marlow montrait une récente baisse de ses performances. En cours. Et c’était le genre de chose qui me concernait, et me contrariait. Parce que j’étais toujours, après deux ans et demi d’enseignement, comme persuadé d’être un mauvais prof. Alors quand le nouveau d’un élève baissait, cela m’angoissait assez.
Je laissai grimper le hibou sur mon avant-bras, et rejoins la demoiselle près de la fenêtre, donnait mes derrière instruction au volatil et l’aidait à prendre son envol dans une impulsion du bras. Je me tournai vers la jeune fille au visage poupin. Une drôle de beauté qui m’avait laissé perplexe aux premiers abords. Mais que je commençai à comprendre. Elevé dans entre les cultures polynésiennes et amazoniennes, je n’étais pas très habitué aux faciès des poupées de porcelaines. - Tu es attendu quelque part, ou je peux te parler un instant ? Je ne voulais pas trop la brusquer. C’était une fille discrète. Peut-être un peu timide. J’appuyai mes avant-bras sur le rebord de la fenêtre et attendit la réponse de l’étudiante, un sourire rassurant aux lèvres.
Il fallait ensuite que je rejoigne, ce qui n’était pas une mince affaire pour moi. Qui n’avait pas le moindre sens de l’orientation, ainsi cloitré entre les murs du château. Dehors, je me guidais au soleil, aux étoiles, là, au-dessus de moi, au plafond, il n’y avait pas des masse d’information sur les directions que je prenais. Et chaque fenêtre de la bâtisse semblait donner obstinément sur le soleil. Soleil à la base relativement haut dans le ciel, qui se couchait désormais. Cela faisait déjà un certain temps que je déambulais dans les corridors, à la recherche de mon chemin. La loose. Enfin, c’était devenu comme une habitude. J’avais pris en compte le temps de recherche dans mon emploi du temps. Quitte à être un boulet, autant le savoir, et agir en conséquence.
Finalement, j’arrivai enfin dans la pièce aux volatiles. N’ayant aucun oiseau propre, j’usai de l’un que laissait l’université à disposition. Le temps de nouer le lourd parchemin au gros oiseau, que j’avais choisis en fonction de ses qualités d’endurance et de résistance à la chaleur que je pouvais deviner d’un regard, je n’avais en tout cas pas remarqué la présence de l’une de mes élèves. Ce n’est quand me redressant que je m’en rendis compte. - Oh… Bonsoir Aubree. Je lui adressai un sourire. Absolument pas conscient de ses appréhensions me concernant. Mais j’étais quand même conscient d’une chose à son sujet, sinon je n’aurais jamais retenu son nom. Et encore moins son prénom. Comme pour les autres élèves. Mais miss Marlow montrait une récente baisse de ses performances. En cours. Et c’était le genre de chose qui me concernait, et me contrariait. Parce que j’étais toujours, après deux ans et demi d’enseignement, comme persuadé d’être un mauvais prof. Alors quand le nouveau d’un élève baissait, cela m’angoissait assez.
Je laissai grimper le hibou sur mon avant-bras, et rejoins la demoiselle près de la fenêtre, donnait mes derrière instruction au volatil et l’aidait à prendre son envol dans une impulsion du bras. Je me tournai vers la jeune fille au visage poupin. Une drôle de beauté qui m’avait laissé perplexe aux premiers abords. Mais que je commençai à comprendre. Elevé dans entre les cultures polynésiennes et amazoniennes, je n’étais pas très habitué aux faciès des poupées de porcelaines. - Tu es attendu quelque part, ou je peux te parler un instant ? Je ne voulais pas trop la brusquer. C’était une fille discrète. Peut-être un peu timide. J’appuyai mes avant-bras sur le rebord de la fenêtre et attendit la réponse de l’étudiante, un sourire rassurant aux lèvres.
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Re: spoilers - orion
Dim 1 Jan 2017 - 17:34
Alors que tu regardes Strix partir au loin dans le soleil couchant, une voix résonne dans ton dos. « Oh… Bonsoir Aubree. » La voix est masculine et te semble étrangement familière. Trop familière d'ailleurs, il te semble l'avoir entendu il y a à peine quelques heures. Alors, tu te retournes et aperçois non loin de toi ton professeur de soins aux créatures magiques. Son sourire est digne de lui, un sourire chaleureux et qui ne veut que du bien. Mais depuis quelques temps, même son sourire te fait flipper c'est pour dire. Tu déglutis, te rapproche un peu plus de la barrière et t'essaies de le regarder dans les yeux sans trop perdre tes moyens. « Bonsoir.. Professeur. » Le salues-tu à ton tour de ta petite voix timide. Le ton de ta voix est plus fragile, plus doux. Comme d'habitude, tu redeviens discrète et réservée en face de quelqu'un et 100x plus devant Orion qui a tendance depuis quelques temps à t'angoisser plus que de raison.
Tu l'observes donner ses instructions à l'oiseau qui s'en va à la suite de ta chouette rayée. T'as envisagé un instant de prendre la fuite mais tu imagines que ça aurait été mal vu et peu poli de ta part. Surtout que tu doutes que la conversation ne s'arrête à de simples banalités. Sinon, il se serait contenté de faire voler l'hibou de son côté et ne t'aurait pas rejointe. Effectivement, tu as été assez perspicace puisque le professeur enchaîne directement après l'envol du volatil. « Tu es attendu quelque part, ou je peux te parler un instant ? ». Tu restes surprise un instant, bloquée sur ses paroles. Oula, ça n'envisageait rien de bon et rester plus longtemps à ses côtés allait très clairement te faire perdre tes moyens. Et dans pas si longtemps. Tu te contrôles plutôt bien pour l'instant, mais tu sais que ça ne va pas durer. Alors, un instant, tu te dis que mentir te sortirait d'une situation que tu ne veux pas affronter et tu envisages un instant de le faire. Genre ouais t'es attendu quelque part. Mais tu n'aimes pas mentir, ce n'est pas dans tes habitudes. Tu mordilles l'intérieur de ta lèvre, observes les escaliers et abdiques. « Euuh... Oui, j'ai cinq minutes. » Ta voix n'a pas changé, tu adoptes l'attitude parfaite de la personne timide. Attitude que tu as depuis déjà bien 10 ans. Alors, ça n'a plus aucun secret pour toi. Tu tritures tes mains assez nerveuse et ton regard fuit légèrement celui du professeur. Un noeud te serre l'estomac et tu regrettes déjà de ne pas avoir menti. Et si Monsieur Maui venait te parler de ton père ? Et si il venait à émettre des jugements sur ta personne simplement parce que tu es la fille de ton père ? Pfiou. Respire Bree, ça va bien se passer. Ne perds surtout pas tes moyens. Encore un peu de contrôle et ça s'arrêtera. Tu te ridiculises bien assez comme ça à perdre tes moyens en cours, alors le perdre là aussi serait la mélasse sur la tarte à mélasse.
Tu le regardes légèrement dans les yeux et l'interroge du regard, tout en essayant d'être la plus sûre de toi possible. Si dans l'intimité c'est le cas, tu sais pertinemment que là, ta timidité et ton anxiété sont les traits qui ressortent le plus. « Il y a un problème ? J'ai fait quelque chose de mal ? » demandes-tu rougissante, persuadée que ton professeur va parler de ton lien de parenté avec le tueur en série et non de tes résultats scolaires.
Tu l'observes donner ses instructions à l'oiseau qui s'en va à la suite de ta chouette rayée. T'as envisagé un instant de prendre la fuite mais tu imagines que ça aurait été mal vu et peu poli de ta part. Surtout que tu doutes que la conversation ne s'arrête à de simples banalités. Sinon, il se serait contenté de faire voler l'hibou de son côté et ne t'aurait pas rejointe. Effectivement, tu as été assez perspicace puisque le professeur enchaîne directement après l'envol du volatil. « Tu es attendu quelque part, ou je peux te parler un instant ? ». Tu restes surprise un instant, bloquée sur ses paroles. Oula, ça n'envisageait rien de bon et rester plus longtemps à ses côtés allait très clairement te faire perdre tes moyens. Et dans pas si longtemps. Tu te contrôles plutôt bien pour l'instant, mais tu sais que ça ne va pas durer. Alors, un instant, tu te dis que mentir te sortirait d'une situation que tu ne veux pas affronter et tu envisages un instant de le faire. Genre ouais t'es attendu quelque part. Mais tu n'aimes pas mentir, ce n'est pas dans tes habitudes. Tu mordilles l'intérieur de ta lèvre, observes les escaliers et abdiques. « Euuh... Oui, j'ai cinq minutes. » Ta voix n'a pas changé, tu adoptes l'attitude parfaite de la personne timide. Attitude que tu as depuis déjà bien 10 ans. Alors, ça n'a plus aucun secret pour toi. Tu tritures tes mains assez nerveuse et ton regard fuit légèrement celui du professeur. Un noeud te serre l'estomac et tu regrettes déjà de ne pas avoir menti. Et si Monsieur Maui venait te parler de ton père ? Et si il venait à émettre des jugements sur ta personne simplement parce que tu es la fille de ton père ? Pfiou. Respire Bree, ça va bien se passer. Ne perds surtout pas tes moyens. Encore un peu de contrôle et ça s'arrêtera. Tu te ridiculises bien assez comme ça à perdre tes moyens en cours, alors le perdre là aussi serait la mélasse sur la tarte à mélasse.
Tu le regardes légèrement dans les yeux et l'interroge du regard, tout en essayant d'être la plus sûre de toi possible. Si dans l'intimité c'est le cas, tu sais pertinemment que là, ta timidité et ton anxiété sont les traits qui ressortent le plus. « Il y a un problème ? J'ai fait quelque chose de mal ? » demandes-tu rougissante, persuadée que ton professeur va parler de ton lien de parenté avec le tueur en série et non de tes résultats scolaires.
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Re: spoilers - orion
Mar 3 Jan 2017 - 0:53
Elle est figée sur place la poupée. Pauvre enfant. J’aurais presque envie de rire pour détendre l’atmosphère mais… je suis d’avis qu’il n’y a que moi que cela détendrait. Certainement pas elle. On dirait un petit animal recroquevillé dans un coin attendant que le prédateur en face d’elle se décide entre la manger ou l’épargner. Je serais tenté de l’épargner, mais ce ne serait que repousser l’échéance. Parce que je venais tout juste de comprendre un truc. Le même trouble l’envahissant à cet instant est le même que celui qu’elle éprouve pendant mes cours. Celui-là même qui fait baisser ses performances. Et là, en l’occurrence, nous n’étions ni face à des créatures magiques, ni en condition d’examen, ni en travaux pratiques. Enfin, le seul point commun entre la situation actuelle, et la situation en cours était… bah… moi.
Le constat ne me plait guère. Ou il m’arrange. Je ne suis pas encore décidé sur le sujet. Tout dépend de pourquoi je le trouble en fait. Et je suis loiiinnnnn de toutes considérations disons, de béguin ou quoique ce soit. Je suis trop à des kilomètres de la psychologie humaine pour ça. Enfin pas tant que ça il semblerait, mais il fallait que je connaisse un minimum la personne. Là, je savais juste qu’elle s’appelait Aubre Marlowe, et que visiblement ma présence la dérangeait d’une façon ou d’une autre. Donc voilà, il était le temps d’aborder ce sujet fâcheux. Je détourne toujours le regard vers l’horizon, pour ne pas trop la brusquer avec mes yeux noirs et mes sourcils broussailleux. - Et bien toi non. Enfin j’en ai pas l’impression. C’est jusque que… et biens tes performances dans ma matière sont en baisses. Du coup forcément je m’inquiète un peu.
Je jette un coup d’œil à l’étudiante, visiblement pas dans son assiette. J’hésitai brièvement entre lui laisser la réponse libre ou la guider encore un peu. Mais pas bien longtemps. Elle m’avait l’air d’une une fille des plus timides, et donc je ne la voyais pas me dire frontalement que c’était moi le problème. Du coup, je reprends la parole, préférant le formuler à sa place. Parce que moi , je m’en fiche qu’on me dise ce genre de chose. Je préfère mais que ce soit le cas, pour pouvoir y remédier. Mais elle ne pouvait pas savoir comment l’espèce de mi-prof mi-ours que je suis allait le prendre. - Je vois bien que c’est moi le problème. Enfin il me semble, non ? Tu sais, je veux pas que tes résultats chutent à cause de moi, alors si j’ai fait un truc de mal, qui te gène tu peux le dire. Je suis pas très habile en relation humaines, alors ça m’arrive de faire des gaffes sans m’en rendre compte. Je suis pas profs de soins aux créatures magiques pour rien.
Je lui parle sans trop de détour. Le plus sincèrement possible. Surtout sur ma propre situation. Parce qu’il me semblait que ce détail de ma maladresse sociale détendait souvent mes interlocuteurs. Ca démystifiait un peu ma taille, ma silhouette, mon air souvent renfrogné, ma barbe souvent pas rasée, ma crinière souvent détachée… bref. Je n’inspirais physiquement pas des masses de confiance. Mais l’idée du gros ours maladroit, ça relativise tout de suite un peu plus les choses. Je tourne à nouveau la tête vers Aubree, et lui adresse toujours mon sourire rassurant.
Le constat ne me plait guère. Ou il m’arrange. Je ne suis pas encore décidé sur le sujet. Tout dépend de pourquoi je le trouble en fait. Et je suis loiiinnnnn de toutes considérations disons, de béguin ou quoique ce soit. Je suis trop à des kilomètres de la psychologie humaine pour ça. Enfin pas tant que ça il semblerait, mais il fallait que je connaisse un minimum la personne. Là, je savais juste qu’elle s’appelait Aubre Marlowe, et que visiblement ma présence la dérangeait d’une façon ou d’une autre. Donc voilà, il était le temps d’aborder ce sujet fâcheux. Je détourne toujours le regard vers l’horizon, pour ne pas trop la brusquer avec mes yeux noirs et mes sourcils broussailleux. - Et bien toi non. Enfin j’en ai pas l’impression. C’est jusque que… et biens tes performances dans ma matière sont en baisses. Du coup forcément je m’inquiète un peu.
Je jette un coup d’œil à l’étudiante, visiblement pas dans son assiette. J’hésitai brièvement entre lui laisser la réponse libre ou la guider encore un peu. Mais pas bien longtemps. Elle m’avait l’air d’une une fille des plus timides, et donc je ne la voyais pas me dire frontalement que c’était moi le problème. Du coup, je reprends la parole, préférant le formuler à sa place. Parce que moi , je m’en fiche qu’on me dise ce genre de chose. Je préfère mais que ce soit le cas, pour pouvoir y remédier. Mais elle ne pouvait pas savoir comment l’espèce de mi-prof mi-ours que je suis allait le prendre. - Je vois bien que c’est moi le problème. Enfin il me semble, non ? Tu sais, je veux pas que tes résultats chutent à cause de moi, alors si j’ai fait un truc de mal, qui te gène tu peux le dire. Je suis pas très habile en relation humaines, alors ça m’arrive de faire des gaffes sans m’en rendre compte. Je suis pas profs de soins aux créatures magiques pour rien.
Je lui parle sans trop de détour. Le plus sincèrement possible. Surtout sur ma propre situation. Parce qu’il me semblait que ce détail de ma maladresse sociale détendait souvent mes interlocuteurs. Ca démystifiait un peu ma taille, ma silhouette, mon air souvent renfrogné, ma barbe souvent pas rasée, ma crinière souvent détachée… bref. Je n’inspirais physiquement pas des masses de confiance. Mais l’idée du gros ours maladroit, ça relativise tout de suite un peu plus les choses. Je tourne à nouveau la tête vers Aubree, et lui adresse toujours mon sourire rassurant.
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Re: spoilers - orion
Dim 29 Jan 2017 - 20:32
aubree étant supprimé, j'archive le rp
sorry
sorry