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I shoudn't have come here ¤ Seralia
Dim 15 Jan 2017 - 22:43
I shoudn’t have come here ¤ 20 janvier 2017
Tu n’as pas le moral, depuis quelques jours. Cela fait déjà huit jours que tu as eu ta dernières conversation avec Adrian, et elle te revient sans cesse en mémoire. Si tu n’as nulle intention de revenir sur ta décision de ne pas sortir avec lui, il n’en est pas moins qu’il te manque, physiquement. Si, avant, tu pouvais rester parfois un ou deux mois entiers sans avoir besoin de contact avec lui, savoir que, maintenant, il n’y a plus rien rend la chose totalement différente. Alors, en ce vendredi soir, tu as décidé de faire comme ton amie Ethelred quelques temps auparavant et de venir dans la salle commune, et dans la chambre du concerné. Tu ne sais pas comment t’y prendre. Tu n’as pas l’habileté de ton Ethelred d’amie pour ce genre de chose. Tu ne sais même pas si tu seras bien accueillie par le jeune homme, mais c’est un risque que tu es prête à prendre. Enfin… Si tu arrives à te décider à sortir de ta couette pour parcourir le chemin qui sépare la salle des Lufkin de celle des Ethelred. Mais tu as peur, Sera, qu’il ne te repousse, qu’il ne hausse le ton, te rappelant ce que tu as toi-même décidé. A la place, tu te recroquevilles un peu plus sous ta couette, repoussant encore le moment de bouger.
Allez… Allez… Si tu ne le fais pas maintenant, tu ne le feras jamais. Tu plaques ta couette contre tes lèvres et pousses un profond soupir. Oui… Il faut que tu y ailles. Sinon, de toute façon, tu n’arriveras pas à dormir. Et puis…. Si tu es honnête avec toi-même, tu meurs d’envie de le rejoindre. Tu regardes les filles qui dorment profondément à côté de toi, telles des loirs. Tu les envies de pouvoir dormir comme ça. Tu aimerais être à leur place, mais ce n’est pas le cas.
Finalement, tu te décides à bouger tes fesses qui, quoiqu’en dise cette grosse vache de Phaedra, sont tout à fait normales et même plutôt jolies. Penser à cette brunasse qui t’a mise hors de toi le soir du bal de Noël te fait du bien, sur le moment, puisque la colère qui monte en toi te donne le coup de fouet dont tu avais besoin pour repousser tes draps. Sans un bruit, tu enfiles tes pantoufles et ta robe de chambre par-dessus ton pyjama. Dois-tu t’habiller ? Te déshabiller, peut-être ? Non. Tu préfères rester dans une tenue décente pour le cas où il te repousserait, ou que tu te ferais surprendre par quelqu’un d’autre. Tu refermes les pans de ton peignoir en traversant la chambre dont tu ouvres et refermes la porte avec précautions pour ne pas la faire gémir. Ce sont ensuite les escaliers que tu descends sur la pointe des pieds pour ne pas les faire craquer. Tu sautes même la dernière marche qui râle particulièrement lorsque l’on ne fait pas attention. A croire qu’elle est le repère de l’esprit de Hungcalf.
Alors que tu traverses la salle commune, ton chat vient se frotter contre toi, réclamant quelques croquettes. Tu soupires face à ce contretemps finalement bienvenu, puisqu’il te donne encore un délai avant de rejoindre la salle commune tant crainte. Après t’être exécutée pour répondre à la requête de ce félin aussi moche que méchant mais que tu adores, tu quitte finalement la salle commune des Lufkins et traverses le couloir du quatrième étage pour rejoindre l’escalier qui te mènera au deuxième. Tu ne tardes pas à approcher de l’endroit où tu soupçonnes l’aile des Ethelred de se trouver. Est-ce bien à cet endroit, cependant ? Tu n’en est pas certaine. Et maintenant ?
Et maintenant ? Tu es bien avancée, de te trouver là. Tu ne sais même pas comment entrer dans leur salle commune. Dois-tu remonter à la volière pour envoyer un hibou à Ophelia pour qu’elle vienne t’ouvrir ? Non. Tu exclus cette possibilité. Après tout, ton amie qui t’a demandé ce service quelques jours plus tôt ne s’est jamais pointée au rendez-vous que tu lui as donné dans les jardins suspendus. C’était une erreur… Tu n’aurais pas dû venir. C’était idiot. Tu secoues la tête, et t’apprêtes à faire demi-tour quand un bruit derrière toi te fait sursauter. Tu te dissimules – mal – dans l’embrasure d’une porte.
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Re: I shoudn't have come here ¤ Seralia
Lun 16 Jan 2017 - 0:05
everybody lies, lies, lies. it's the only truth sometimes.
doesn't matter if it's out there somewhere waiting for the world to find,
or buried deep inside. everybody lies.
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Tu sais que dans huit minutes l’un des préfets désigné pour la nuit va passer devant la salle commune des Ethelred, poursuivant son tour de garde. T'as étudié tout le trajet en début d'année, tu peux pas te planter, il ne changent l'organisation qu'une fois tous les ans. Tu profites de ce laps de temps pour continuer de te préparer pour une soirée en petit comité qui doit avoir lieu dans la salle gravitationnelle. L'un de ces fous de Wright a réussi à obtenir une clé, tu ne sais comment, et t'as convaincue de venir passer la soirée avec son petit groupe. C'est terriblement excitant cette idée de se bourrer la gueule en apesanteur. Tu espères que tu y croiseras Winnie ou même Lucy. T'aimerais bien qu'il soit là, lui aussi. Kael. Peut-être que tout redeviendra comme avant ce soir,en plus tu es presque certaine qu'il adorerait ce genre d'endroit. Tu secoues la tête pour le sortir de tes pensées. Tu n'as pas réussi à obtenir d'informations sur l'identité des personnes qui seront présentes, à ton plus grand désarroi. Rien ne te résistes d'habitude, c'est toi qui sait tout ce qu'il se passe dans ce château. Ces derniers temps, tes réunions avec les nymphes d'Hungcalf te sont d'ailleurs bien utiles pour en savoir plus sur tout ce qui se trame autour de toi. Tu ne pensais pas que ça te plairait autant de les rejoindre, tu pensais que tu n'y avais pas ta place. Après tout tu n'es ni brillante, ni de sang-pur et tu préfères de loin les soirées alcoolisées aux soirées caritatives. Enfin, quand Phaedra est venue te proposer de les rejoindre, tu as rapidement été convaincue lorsqu'elle t'as parlé rumeurs et potins. Tu y as vite trouvé ton compte, et puis ta sœur fait aussi parti du club, ça te permet de passer plus de temps avec elle. Ça te permet de te racheter de toutes ces années où tu as préféré passer du temps pour toi plutôt qu'en famille. Tu ne feras pas deux fois la même erreur, t'es bien décidée à profiter de tes frères et sœurs le plus possible à partir de maintenant. Tu penses même à Lex avec qui tu es en froid depuis des années, peut-être qu'il serait temps pour toi de faire un effort. Tu ne sais pas d'où te viens ce déclic, peut-être bien de Dan avec qui tu as contre toute attente bien discuté il y a quelques jours.
Tu enfiles rapidement une robe décontractée, un sweater à capuche et une paire de baskets. Tu passes rapidement une brosse dans tes cheveux pour t'assurer de ne pas avoir l'air tout droit sortie d'un cours de potions qui aurait mal tourné, puis tu te diriges vers ta salle commune à pas de souris. L'avantage avec ce genre de soirées, c'est que tu n'as pas à en faire des tonnes, tout le monde vient comme il est et s'amuse, vous profitez des sensations, des conversations futiles, c'est tout. On ne te demande rien de plus mis à part de te sentir libre, de te sentir bien. Les huit minutes sont écoulées, tu es fin prête et une fois placée juste derrière le tableau qui sert d'entrée aux Ethelred, tu écoutes attentivement les bruits qui viennent de dehors, dans le couloir. Des claquements de talons réguliers sur le sol en pierre de l'étage t'indiquent que tu ne t'es pas trompée sur l’horaire du tour de garde. Décidément, tu ne comprendras jamais ces préfets si parfaits, réglés comme des horloges, prêts à tout pour respecter le règlement. C'est ton plaisir à toi, d'enfreindre les règles, de faire chauffer ton petit cœur en prenant des risques pour aller t'amuser. Une fois que le silence s'installe, tu attends une ou deux minutes avant de décider de sortir de ta planque. Le préfet qui vient de passer se dirige normalement vers l'escalier pour se rendre à l'étage du dessus et le suivant déboule dans une demi-heure. Tu as largement le temps.
Lentement, tu ouvres la porte et la referme derrière toi. Tes yeux s'habituent à peine à l'obscurité que tu lances un faible lumos, illuminant le bout de ta baguette. C'est alors que tu la vois, cette ombre, au coin d'une porte adjacente. Les jambes tremblantes, tu diriges ton faisceau lumineux dans sa direction, en priant pour que ce ne soit pas un professeur, un fantôme qui irait cafter ta fugue nocturne, ou pire. Le courage a fui depuis longtemps alors que tu vois dépasser un bout de peignoir cotonneux et un mollet féminin. Tu t'approches doucement et sursaute lorsque tu reconnais le visage de ton amie, Séra. Un rire sort de ta gorge quand tu vois ses traits déformés par la peur qui font écho aux tiens. Rire que tu étouffes de ta main pour ne pas vous faire repérer. Ce sont les nerfs qui lâchent. Tu réalises immédiatement que l'heure des explications à sonné. Ça fait un petit moment que tu l'évites pour des raisons complètement honteuses. Tu l'as réveillée en pleine nuit pour t'ouvrir la porte de la salle commune des Lufkin, tout ça dans le but rejoindre Kael en douce dans un élan d'impulsivité. Ce rendez-vous improvisé ne s'est pas passé comme tu l'attendais et tu as préféré fuir plutôt que de lui raconter tout en détail, comme tu le lui avais promis. Tu la connais depuis toujours et tu sais qu'elle doit t'en vouloir. Pourtant ce ne sont pas des excuses qui sortent de ta bouche, t'as toujours été allergique à ces choses là. « Qu'est-ce que tu fais là ? » tu lui demande avec étonnement. Ce n'est pas son genre de traîner dans les couloirs à une heure aussi tardive.
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Re: I shoudn't have come here ¤ Seralia
Lun 16 Jan 2017 - 11:58
I shoudn’t have come here ¤ 20 janvier 2017
Qu’est-ce que tu es venue faire là, franchement ? Tu es ridicule. Tu en as bien conscience et tu t’en veux de cette faiblesse. Surtout que maintenant, quelqu’un est entrain de sortir. Et si c’était lui ? Ton cœur bat la chamade à cette idée. Et s’il avait eu la même idée ? Et s’il avait décidé, lui aussi, de te rejoindre ? Ton espoir est cependant rapidement déçu lorsque la silhouette à la baguette illuminée arrive dans ton champ de vision. Tu reconnais rapidement ton amie Ophélia. Autant pour la discrétion Tu as été bête, clairement, de penser que tu pouvais venir ici en secret. D’un autre côté, tu n’aurais jamais pu entrer sans aide. Mais pourquoi a-t-il fallu que cela tombe sur ton amie qui t’a posé un lapin la dernière fois ? Tu te renfrognes un instant. De l’autre, tu es soulagée d’être tombée sur elle et pas sur lui. Comment aurais-tu réagi si ça avait été Adrian ? Tu n’en as pas la moindre idée. Mais ce n’est pas lui, donc, la question ne se pose pas.
A sa question, tu te renfrognes, peu désireuse d’admettre la vérité. « Je suis venue te voir, puisque tu ne daignes pas venir toi… » répliques-tu. As-tu imaginé ce léger ton de reproche ou s’agit-il réellement d’un reproche ? Tu ne sais pas exactement. En tout cas, une chose est sûre et certaine, tu ne comptes pas parler de la véritable raison de ta venue ici, même si… tu jettes un coup d’œil derrière Ophelia, dans la direction d’où elle est venue. Tu regrettes peut-être un peu quand même que ce ne soit pas lui qui soit sorti. Est-ce que tu lui manques ? Est-ce qu’il repense à votre dernière rencontre ? Est-ce qu’il regrette de ne pas avoir accepté ce que tu pouvais lui proposer ?
En d’autres circonstances, tu en parlerais sans doute à Ophelia. La jeune femme sait à quel point tu as souffert après l’épisode Malcolm. Mais évoquer cela reviendrait à devoir parler d’Adrian et de ta non relation avec lui. Et ça…. Ca, tu ne peux pas. Tu es bien incapable d’aborder ce sujet. C’est ton jardin secret. Et tu comptes bien que ça reste ainsi. « Que fais-tu dehors dans cette tenue à cette heure-là ? » lui demandes-tu comme si c’était normal que tu sois toi, dans les couloirs en pyjama et robe de chambre. Sans doute va-t-elle à une soirée à laquelle tu n’as pas été invitée. Ton cœur se serre à cette idée. Tu as beau être Lufkin, tu n’en apprécies pas moins les soirées. Surtout quand elles tombent le vendredi ou le samedi. « Comment vas-tu ? » demandes-tu à ton amie.
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Re: I shoudn't have come here ¤ Seralia
Mar 17 Jan 2017 - 0:48
everybody lies, lies, lies. it's the only truth sometimes.
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or buried deep inside. everybody lies.
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Surprise en flagrant délit, ton amie d’enfance te sert une moue contrariée. Tu te demandes bien ce qui peut l’avoir poussée à sortir de son lit à cette heure avancée de la soirée, habillée d’un peignoir qui plus est. C’est forcément quelque chose de fort, pour la faire enfreindre le règlement de la sorte et sortir en tenue de pyjama. Quand elle te dit que c’est pour venir te voir, t’en crois pas un mot, clairement, mais son ton de reproche te heurtes en plein cœur. Tu ne voulais vraiment pas la laisser tomber, ni la décevoir. Vous êtes amies depuis si longtemps maintenant que tu sais parfaitement qu’elle t’aurait tout fait avouer, elle aurait su franchir tes barrières et tu aurais vécu une seconde fois cette soirée que tu préfères oublier. Fidèle à toi-même, tu détournes la conversation pour ne pas avoir à répondre de tes mauvaises actions. « Dis-moi, tu ne serais pas plutôt venue pour un certain O’Connor ? » tu souris en coin. C’est la seule solution d’après toi. « Tu sais, cheveux longs, regard profond, air mystérieux… » Tu la taquine pour la faire craquer, pour qu’elle te révèle ses secrets en croyant que tu sais déjà tout, ce qui n’est pas tout à fait inexact. Tu as perçu cet échange de regard entre eux lorsqu’ils dansaient ensembles à une soirée. Tu as tout de suite capté qu’il y avait de l’électricité entre eux, pas le genre de champ magnétique classique, purement charnel, non, quelque chose de plus profond. Tu les suspecte même d’avoir un feeling aussi intense que celui que tu as avec Kael. Tu as peut-être enfin l’occasion d’être fixée. Quand elle jette un coup d’œil derrière toi sans la moindre discrétion, tu n’as plus aucun doute sur la raison de sa venue. Tu ne vois pas un seul de tes camarades Ethelred correspondre à la définition qui se met en place dans ta tête, sauf lui.
La jolie Lufkin te parle de ta tenue inappropriée pour l’heure. Spontanément, tu lui parle de la soirée. « Un Wright a organisé une soirée dans la salle gravitationnelle, tu veux venir ? » Y aller avec une personne que tu connais te tentes bien. Tu le connais pas si bien celui qui t’as invité et tu ne sais pas sur qui tu risques de tomber, mieux vaut être deux dans ces cas là pour se servir d’excuse et se casser si ça craint. De plus ton amie a l’air légèrement stressée en ce moment, ça ne lui ferait pas de mal de se détendre un peu. « Je peux te prêter quelque chose à mettre si tu veux, on a une petite demi-heure avant qu’un préfet ne débarque. » Tu lui proposes en détaillant sa tenue on ne peut moins adaptée à ce qui vous attend, si elle accepte. Tu pourras te servir de cette occasion pour te racheter de l’avoir abandonnée dans les jardins suspendus la dernière fois. Soudain elle te demande comment tu vas. Ça t’interpelles, tu as l’air si déprimée que ça ? Tu fais pourtant de ton mieux pour cacher l’effervescence de sentiments négatifs qui t’envahie de façon permanente depuis la nuit où tu as rejoint Kael dans son lit. Tout a volé en éclat ce soir-là. Toi qui pensais que ça te libèrerai de votre attraction malsaine, tu n’as jamais eu autant l’impression d’être enchaînée à lui qu’à présent. « Super, je ne me suis jamais sentie aussi bien. Je me sens… libre. » Tu mens comme tu respires, calmement, sereinement. Tu pourrais presque te convaincre toi-même. « Et toi ? Tu as l’air préoccupée en ce moment. » tu lui retourne la question, curieuse d’en savoir plus sur son état. Vous n’avez pas discuté depuis un moment et l’idée que son humeur tendue soit rattachée à Adrian germe dans ton esprit. La curiosité t’envahie.
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Re: I shoudn't have come here ¤ Seralia
Mar 17 Jan 2017 - 17:40
I shoudn’t have come here ¤ 20 janvier 2017
Visiblement, Ophelia n’est pas convaincue par ce que tu lui as dit : comme quoi tu es venue la voir puisque elle n’est pas venue au rendez-vous que tu lui as donné. D’ailleurs, après une heure à l’attendre dans le froid et les courants d’air, tu as bien de la chance de ne pas avoir chopé une grosse crève de la mort qui tue. Comme quoi, être au club de potions, ça sert… De même qu’avoir les cours de médicomagie en option. Tu as, ainsi, pu te concocter une bonne petite potion pour prévenir tout risque de tomber malade. Les vacances étant terminées, ce n’est clairement as le moment de ne plus être en forme.
Tu reviens brutalement à la réalité lorsque ton amie met les pieds dans le plat, prêchant le faux pour savoir le vrai, ou plutôt, prêchant directement le vrai. Tu avales ta salive de travers en hoquetant de surprise et es prise d’une petite quinte de toux que tu dissimules dans tes mains en coupe pour ne pas faire trop de bruit. A t’étouffer, les larmes te montent aux yeux. « Nan mais tu rêves ! » réponds-tu entre deux quintes de toux. « J’ai pas de mec à voir ! D’ailleurs, c’est qui celui-là ? » demandes-tu en rougissant et en bénissant l’obscurité environnante de cacher cet état de fait. De fait, tu sais pertinemment de qui elle parle, comme en témoigne la chaleur que tu sens sur tes joues et dans ton cou. Mais tu ne veux pas l’admettre. C’est ton jardin secret, même si… Même s’il n’y a plus rien. C’est fini, nada, terminé, point final. Et si tu ne peux pas le rejoindre ce soir, c’est la preuve que ça ne sert à rien d’espérer pouvoir revenir en arrière et reprendre là où vous vous en êtes arrêtés pour… Ouais, non. En fait, c’est une très bonne chose, que tu ne sois pas tombée sur lui, mais sur Ophelia. A d’autres… Tu peux te mentir à toi-même, mais au fond, tu connais la vérité. Et la vérité, c’est que tu souffres atrocement de cet état de fait.
Néamoins, tu t’efforces de ne pas trop y penser en demandant à ton amie ce qu’elle fait dehors dans cette tenue. Ton cœur se serre alors qu’elle t’explique avoir été invitée à une soirée dans la salle gravitationnelle par un Wright. A quel moment as-tu perdu cette image de fille bien dans sa tête, prête à faire la fête ? Même si ton amie te propose de te joindre à elle, tu as l’impression qu’elle est sceptique, persuadée que tu n’en feras rien et que tu retourneras à ton dortoir. Et pourtant… Pourtant, tu es très tentée d’accepter. Parce que ça te changera les idées. Ca te permettra, l’espace de quelques heures d’oublier Adrian et ton chagrin et de t’amuser. Peut-être, même, de l’oublier dans les bras de quelqu’un d’autre. Ce n’est peut-être pas une mauvaise idée, en fait. « Bah… C’est que… Je suis pas vraiment habillée pour… » réponds-tu en montrant ta tenue que l’Ethelred ne peut pas avoir manqué de remarquer. De fait, la jeune femme ne tarde pas à te proposer de te prêter une tenue. Tu hésites un instant, connaissant le genre de tenue que peut porter ton amie. D’un autre côté, si tu refuses, ça peut la conforter dans son idée, ce que tu ne veux surtout pas. Tu n’es pas prête encore à admettre qu’il ne te laisse pas indifférente. « Okay. C’est d’accord. Tu me proposes quoi ? » finis-tu par répondre, te demandant si ton amie va te faire rentrer dans sa salle commune pour que tu puisses te changer, ou si tu vas devoir le faire là, dans le couloir. Et si elle te fait rentrer. En profiteras-tu pour t’esquiver discrètement vers la chambre d’Adrian quand elle a le dos tourné, pour qu’elle se dise que tu t’es dégonflée, ou l’attendras-tu bien sagement ?
Tu te poses des milliers de questions, comme d’habitude. Tu envisages toutes les possibilités, comme si tu voulais être prête à tout. Heureusement, elle reprend la parole, répondant à ta question. Tu es douée, souvent, pour détourner la conversation, sans avoir besoin de mentir trop longtemps, toi qui n’es pas douée pour ça du tout. Tu la regardes en biais. Ophelia a toujours été plus douée que toi pour mentir, mais, cette fois, tu as du mal à croire qu’elle te dit la vérité. Alors, à ton tour, tu prêches le faux pour savoir le vrai. « Menteuse. Si c’était le cas, tu ne m’aurais pas évitée depuis ce soir-là. » finis-tu par répondre après un moment à laisser planer le doute. Moment qui lui a laissé le temps de te retourner la question. Une question à laquelle tu n’as nulle envie de répondre. Mais tu as peut-être un moyen de la détourner, sans trop mentir. « On a pas mal de boulot, avec Lucy pour préparer la prochaine sortie de Chapeau & Binocles. » prétextes-tu. Après tout, c’est une excuse tout à fait valable, et ce n’est qu’un demi mensonge.
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Re: I shoudn't have come here ¤ Seralia
Mar 14 Fév 2017 - 13:47
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Tu n’avais pas prévu de rester dans les couloirs aussi longtemps, tu regrettes un peu ton choix vestimentaire pour le coup. Le chauffage est en option à Hungcalf et le directeur n'a pas cru bon d'en faire profiter les pensionnaires de son université. Tes jambes exposées à l’air libre, et soumises au vent frais qui circule dans les couloirs, sont prises de frissons. Ça ne t’empêche pas de rire silencieusement, circonstances obligent, lorsque ton amie manque de s’étouffer après avoir entendu ta suggestion. Voir Séraphina dans cet état vaut tout l’or du monde. Tu as rarement vu la jeune femme aussi mal à l’aise. Habituellement elle garde toujours le contrôle d’elle-même. Quoi qu’elle puisse te dire ensuite, que ce soit vrai ou faux, tu es convaincue que le brun ne la laisse pas indifférente. Tu hausses les sourcils lorsqu’elle te demande de qui il s’agit après t’avoir fait comprendre que tu délires totalement. Clairement, tu n’es pas dupe. « Tu ne vois aucun inconvénient à ce qu'on sorte boire un verre ensembles alors ? » tes lèvres se déforment dans un rictus transpirant le défi. Tu sous entend clairement plus qu'un verre avec ton intonation. Depuis le temps que votre amitié perdure, tu sais différencier le vrai du faux, tu connais ses petits tics, ses expressions, par cœur. Vous vous côtoyez depuis toujours, ou presque, bien avant votre entrée à Poudlard. Vous avez passé quasiment tous vos étés ensembles. Alors tu es certaine que ce que tu viens de lui dire va la faire transpirer de jalousie et potentiellement la faire avouer. T'espères juste qu'elle visera pas ton visage si jamais elle décide de t'attaquer en guise de représailles. Adrian, c'est avant tout le meilleur ami de Sofia, ta grande sœur. Enfin c'était, il y a trois ans. T'as appris à le connaître grâce à son décès. Avant t'en avais rien à faire, tu le casait dans le même panier que ta détestablement parfaite de sœur. Vous vous êtes soutenus, vous le faites toujours d'ailleurs, vous êtes suffisamment proches pour mettre à nu vos ressentis au sujet de Sofia, chose que tu n'arrive à faire avec personne d'autre, même si vous n'agissez pas comme de véritables amis. Tu sais que c'est un type bien, alors si tu peux encourager Séra à tomber dans ses bras, plutôt que dans ceux de Yacob, le Summerbee aux mille conquêtes, t'hésiteras pas à risquer de la mettre un peu en colère. C'est pour la bonne cause, comme on dit.
Ta tenue devient le sujet de conversation, tu parles alors à ton amie de la soirée clandestine dans la salle gravitationnelle et lui propose de t'accompagner et de lui prêter des vêtements. Une soirée organisée par des Wright, on peut s'attendre à tout. Tu admets que venir avec une amie te rassure aussi un peu étant donné que tu ne sais rien sur l'identité des invités. Il ne manquerait plus que vous tombiez dans un plan chelou. A ta grande surprise, Séra accepte ton invitation et ton enthousiasme monte au sommet. Vous n'avez qu'une demi-heure pour la préparer et étant donné l'état dans lequel elle est arrivée, c'est à dire en pyjama, les cheveux à peine brossés et sans maquillage, vous avez du pain sur la planche. T'es certaine que tu vas devoir batailler pour lui faire accepter de porter tout ce que tu vas lui proposer étant donné que ton amie a un style beaucoup plus couvrant que toi. La conversation prend une tournure que tu préférerais éviter, comment tu te sens. Pourtant tu adores parler de toi, c'est surement l'un de tes sujets favoris, après les ragots qui courent à Hungcalf et les histoires de cœur, mais pas cette fois. Tu deviens rapidement lâche dès qu'on doit souligner l'une de tes faiblesses. Alors tu mens à ton amie, tu lui dis que ton passage chez les lufkin t'as fait du bien, sauf que Séra est aussi dupe que toi. S'il y a une personne à qui tu ne peux rien cacher c'est bien elle, pourtant tu continues bêtement sur ta lancée et fais en sorte de ne mentionner aucun détail. On ne peut pas faire plus suspect, c'est contre ta nature. « Je ne t'ai pas évitée, j'étais pas mal occupée. J'avais des rendez-vous. » tu argumentes en faisant bouger tes sourcils, mais ton enthousiasme habituel n'est pas de la partie, c'est trop forcé et toi même tu le remarques. Ces derniers jours tu as plus passé ton temps à te morfondre au fond de ton lit qu'à sortir. Tu en profites pour lui retourner la question tout en la poussant gentiment vers la salle commune des Ethelred. Si vous continuez à papoter dehors vous allez vous faire repérer. Elle te répond qu'elle prépare une sortie pour son club d'intellos avec Lucy. Tu hoches la tête, compréhensive, préparer une sortie éducative, qu'est-ce que ça doit être barbant, pour une fois qu'ils sortent tous ensembles, ils pourraient faire autre chose qu'étudier. Vous arrivez dans le couloir des dortoirs des filles quand tu lui réponds. « Ça m'as l'air passionnant. Il y aura qui ? » le cynisme est perceptible dans ta voix. Puis tu penses à Kael qui fait parti de ce club des binocles, lui aussi. Tu repenses à la façon dont il t'as demandé de te casser de sa chambre, d'aller rejoindre Styx. Dès que tu entends son prénom, que tu le vois, que tu pense à lui, c'est toujours ce moment précis qui te revient douloureusement en tête. C'est probablement ta faute s'il est devenu comme ça, moins dans la retenue et la douceur, plus brusque, impulsif. Tu retiens un soupir en le chassant de tes pensées, c'est déjà bien assez compliqué de l'éviter étant donné que vous avez beaucoup de cours et d'amis en commun. Vous arrivez rapidement dans la chambre que tu partages avec Prudence. Ta colocataire est absente, elle est certainement allée rejoindre son ami asiatique. Tu les vois souvent ensembles ces derniers temps. Tu fermes la porte derrière Séra et pars fouiller dans ton placard pour en sortir une robe patineuse bleue légèrement décoltée t'arrivant mi-cuisses, donc techniquement légèrement plus longue pour ton amie. Elle est classique mais décontractée et c'est certainement l'une des robes les plus sages que tu possèdes. « Qu'est-ce que tu en pense ? » Tu la lui tend et n'attends pas sa réponse pour sortir une paire de baskets en tissu et un petit blouson noir pour aller avec.
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Re: I shoudn't have come here ¤ Seralia
Mar 21 Fév 2017 - 23:49
I shoudn’t have come here ¤ 20 janvier 2017
Tu ne comprends pas pourquoi Ophé évoque Adrian. Quel est donc son but ? Lui a-t-il dit quelque chose ? De ce dont tu te souviens, Ophelia a toujours critiqué le garçon qui s’entendait bien avec Sofia. Et voilà que, maintenant, elle veut l’inviter à sortir ? Si ça te fout les nerfs, tu profites de l’obscurité qui vous entoure pour qu’elle ne puisse pas voir que tu te crispes et te contente de rétorquer : « Moi je m’en fous, tu fais ce que tu veux, mais je pense que ce serait faire du mal gratuitement à Kael… » Parce que non, tu n’avoueras pas. Tu n’avoueras jamais qu’il ne te laisse pas indifférente. Et pour cause…Tu ne veux pas sortir avec lui. T’envoyer en l’air avec lui quand tu en as envie, d’accord. Mais pour le reste… Non. Pas de complication. Que du simple. Pas de sentiments, juste du plaisir. Mais tu dois bien reconnaître qu’imaginer ton amie sortir avec lui… Ca te fout les nerfs. Tu serres les mâchoires avant de les relâcher, ne souhaitant pas de dévoiler ce secret. Ton secret. Un secret qui n’est plus d’actualité, vu qu’il a refusé de continuer comme vous aviez commencé. Tu as envie de secouer la tête mais tu te retiens. Là encore, ce serait vendre la mèche.
Fort heureusement, le sujet dévie bientôt sur la fête à laquelle se rendait Ophelia quand tu es tombée sur elle et sur l’invitation qu’elle ne tarde pas à te faire d’y aller avec elle. Tu t’empresses d’accepter, sautant sur cette occasion pour ne plus parler du jeune homme. Tu es douée pour ça… Pour passer du coq à l’âne, comme le prouve ta remarque sur la stratégie d’évitement de la jolie blonde en face de toi. Tu ne crois qu’à moitié à son excuse. Mais vraiment qu’à moitié. Même si tu as entendu dire que… « Oui… On m’a dit que tu avais rejoint les nymphes… » dis-tu. Le reproche dans ta voix ne sonne-t-il que dans tes oreilles, ou est-il clairement audible ? Tu n’en es pas sûre mais, cette fois, tu serres les poings sans chercher à dissimuler ta réaction. Tu ne comprends pas comment ta plus vieille amie a pu rejoindre ce club, dirigé par cette folledingue de Phaedra. Cette fille qui a sousentendu avoir couché avec Alphonse, ton propre frère à qui tu n’as pas reparlé depuis le bal de Noël parce que l’idée de l’imaginer avec cette verte te donne envie de l’étrangler. Comment a-t-il pu faire ça à Lucy ? Certes, ils ne sont pas ensemble, mais… Merde quoi ! Si on compare… On fait non. On ne peut même pas comparer Lucy et Phaedra. Lucy est tellement mieux que la Grymm ! Il n’y a pas de poids de mesure. C’est inenvisageable. Tu t’es tellement persuadée que ton frère était sorti de ses travers de la pureté du sang et des histoire avec Miranda que tu n’aurais jamais cru qu’il puisse tomber à nouveau dans les bras d’une sang-pur de ce genre… Shhh…. Shhh…. Ne dis rien ou tu vas juste te mettre à hurler en plein milieu de la salle commune des Ethelred, alors que tu n’as rien à faire là… te sermonnes-tu alors qu’Ophelia tente de détourner ton attention en te demandant qui il y aura à la sortie du lendemain.
« Lucy… Kael… Et les autres membres du club. » réponds-tu. A savoir : Leopold et Adrian. Tu n’es pas pressée de voir ce dernier dans le cadre de la sortie. Surtout sans avoir pu lui parler avant, mais au fond, c’est peut-être mieux comme ça. C’est, en tout cas, ce dont tu essayes de te persuader. Mais pour l’heure, il faut te faire discrète, car vous venez de pénétrer dans la chambre de ton amie qui commence à fouiller dans son placard. Tu t’assois sur le bord du lit de celle-ci, sans vérifier s’il y a quelqu’un d’autre dans la pièce. Discrète, on a dit… Tu regardes la tenue qu’Ophelia te tend. Si tu as envie de lui demander plutôt un jean et un débardeur, ou un autre truc du genre, tu décides d’accepter cette première tenue. Après tout… Tu n’as pas de mec, donc, personne n’a rien à dire. Et si tu veux prouver que personne n’occupe tes pensées… CQFD « Parfait. » réponds-tu dans un chuchotement avant de commencer à te déshabiller, en dépit de la présence d’Ophé. C’est ton amie et tu t’en fous qu’elle te voit en sous-vêtements. Surtout que vous vous connaissez depuis que vous êtes toutes mômes.
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