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PARTY HARD | POPPY & EMRYS
Jeu 26 Jan 2017 - 2:58
Un verre, deux verres, trois verres. Je ne sais plus exactement où j'en suis, mais je commence à bien ressentir les effets de l'alcool. Un sourire est plaqué sur mon visage, je suis assis sur un tronc d'arbre accompagné de personne dont je ne connais les noms. Il faut savoir que je n'ai pas la réputation d'être quelqu'un de sociable, en général je reste dans mon coin et j'attend que ça se passe, mais quand l'alcool se lie à mon sang je ne répond plus de moi même, je me lâche totalement. Certains disent que je révèle ma vraie nature, que je tente de jouer les bad boy et que l'alcool soulève le masque que je porte sans arrêt. Pour moi ce ne sont que des conneries, je ne me force pas à ne pas aimer les gens, je ne fais pas semblant quand ils me tapent sur le systéme. L'alcool m'aide tout simplement à me sociabiliser, à les supporter beaucoup plus facilement, enfin même alcoolisé certaines personnes reste les même, des vermines. Et voilà la reine des salopes qui fait sa grande entrée dans mon champ de vision. Malgré les années, j'ai toujours cette haine envers elle. Je sais bien que je devrai m'en foutre, mais j'ai juste envie de lui faire mal, très mal. Je me lève, un verre à la main et m'approche d'elle en soufflant. Petunia. Un petit sourire apparaît au coin de mes lèvres, je sais qu'elle déteste qu'on l'appel comme ça, je vais bien me marrer.
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Re: PARTY HARD | POPPY & EMRYS
Mer 1 Fév 2017 - 16:39
Si les lieux sont remplis d'aberrations de la nature, tu ne peux nier qu'il y a une bonne ambiance. T'es arrivée pile au bon moment, celui où tout le monde commence tout juste à être éméché, celui où il te suffit de boire un verre ou deux pour te fondre dans le décor. Les verres circulent dans la masse de gens, tu les enchaîne sans vraiment compter. Tu te sens bien et te surprends à discuter librement avec des personnes que tu ne connais pas, à les écouter parler de leur vie, bien que ça te passe au dessus. Tu paraîtrais presque adorable et attentionnée. Si tu étais sobre ça te filerait des frissons. Quand soudain, on t'interpelle par ton prénom complet. Malgré les années, tu reconnais immédiatement la voix grave du type suicidaire qui s'est permis de t'appeler de cette façon. Emrys, ton ex. Vous ne vous êtes pas parlé depuis des années, depuis que vous avez rompu, en fait. Il faut croire que maintenant qu'il se rapproche doucement de ta meilleure amie, il se sent pousser des ailes. Un pli de contrariété se forme au milieu de ton front et ta gentillesse passagère s'effrite aussi rapidement qu'elle est venue. Tu te retournes vers lui, décidée à lui faire ravaler son sourire en coin. Tu places ton verre et le tourne théâtralement au dessus de sa tête. C'est ta manière de l'accueillir chaleureusement. Si tu étais un lama, tu lui aurais craché dessus. Ploc. Une seule goutte tombe du gobelet. « Chanceux. » tu articules, déçue de ne pas avoir pu ajouter ta toucher personnelle à sa coiffure. Tu ne t'étais pas rendue compte de la vitesse à laquelle tu avais terminé ton verre. Tu as soif maintenant. Tu chancelles un peu, mais garde la tête haute. « Remplis-le, pour une fois que tu sors de ton trou, rends-toi utile. » Tu lui tend ton verre du bout des doigts, comme si l'idée d'entrer en contact avec sa peau te filait la nausée. Au fond de toi, tu sais que c'est loin d'être le cas et c'est très certainement la raison pour laquelle tu t'acharnes autant sur lui. S'il accepte, ça te laissera le temps de trancher entre les trois options suivantes : te casser discrètement pour lui fausser compagnie, boire le verre ou le lui renverser sur la tête comme c'était prévu.
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