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(sia) honestly woman, you call yourself our mother ?
Ven 24 Fév 2017 - 20:28
Je suis une ethelred | pré-lien de poppy
« people you love, they made you who you are. they’re still part of you. if you stop being you, that last bit of them that’s still around inside who you are — it’s gone »
WIZARD CARD INFORMATIONS Rédigez quelques lignes sur les particularités (physiques, intellectuelles ou magiques) de votre personnage ainsi que sa baguette, son épouvantard, son animal de compagnie, sa matière préférée ... bref, tout ce qui vous passe par la tête ! ♥ | © schizophrenic ◈ victoria justice |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
« Poppy ! Sia a encore essayé de me tuer ! » Un soupir qui s'échappe de mes lèvres en entendant la remarque de Thad à notre grande sœur, avant que je ne claque la porte de mon laboratoire. Je n'arrive pas à croire que mon intelligence soit autant méprisé dans cette famille. Genre, vraiment, en fait. Il n'y a pas un seul moment où l'on m'applaudit pour mes créations. Mon père, peut-être, aurait pu être fier de moi... S'il était là. S'il n'était pas autant occupé par la présence de Primrose dans la maison. S'il n'avait pas autant de travail, aussi, peut-être. S'il n'était pas dépité par cette étrange famille que l'on est chaque fois qu'il rentre. Je peux voir dans son regard, je peux voir combien il n'aime pas l'image que l'on renvoie. Pas en public, hein. Il est bien connu qu'en public, nous sommes parfait. Nous sommes des Lannister, après tout, non ? Mais ici, dans cette villa... Non, réellement, les Lannister n'ont plus aucune crédibilité. Entre Primrose et son sang impur, Percy et ses yeux rouges, Thad et sa fragilité... Moi et mes créations. J'imagine que seule Poppy correspond à l'image que mes parents cherchent à nous donner.
Le problème, c'est que je ne suis pas capable de rentrer dans le moule. Comme mes frères et sœurs, remarque. Je préfère faire ce que je veux, vivre ma vie comme je l'entend. Comme par exemple, là, alors que je verse une goûte de sang de dragon, produit extrêmement rare, dans ma fiole. Chose qui causera une explosion si j'en met trop, ou si je n'en met pas assez. Légèrement dangereuse, comme vie. Mais c'est comme ça que je l'aime, c'est comme ça que je ressens, c'est comme ça que je suis bien. Alors je me contente de faire ce que je peux, ce qui me fait plaisir, sans forcément penser aux conséquences. Je pense à moi, avant de penser aux autres.
Penchée sur mon bureau, mes pensées éparpillés dans milles plans foireux, je n'entend pas la porte qui s'ouvre. Pas plus que je n'entend la fiole qui tombe au sol, ni même les petits bruits de pas. C'est une tape sur l'épaule qui finit par me ramener à terre, et un regard vers le bas suffit, lui, à m'agacer à un point que je ne pensais même pas possible. Primrose se tient là, haute comme trois pommes, à me regarder de ses grands yeux d'enfant. En moi se déchaîne alors milles feux, tous plus brûlants et ardents les uns que les autres. Prim, elle n'est qu'une enfant. Elle n'a pas conscience, elle n'imagine pas. Elle ne peut pas. Comment le pourrait-elle ? «Siaaaaa, ils t'attendent ! Il faut partir ! » Seul un grognement lui épond, vestige de ma parole, qui semble se volatiliser chaque fois que la petite dernière Lannister est en ma présence. Je ne fais pas exprès, de la haïr. Je ne fais pas exprès de lui répondre mal, pour les rares fois où je lui parle, et je ne fais pas non plus exprès de la regarder si mal, comme maintenant. Je la déteste, juste. Pour ce qu'elle représente, pour la menace qu'elle est, pour la malchance qu'elle a d'être née chez les Lannister, et pour la souffrance qu'elle doit ressentir à être enfermée dans le manoir constamment. Je la déteste, parce qu'elle représente la fausseté de ma famille. Je la déteste parce que j'aurai aimé qu'elle ne soit jamais arrivée dans la famille. Mais comme d'habitude, je ne dis mot, et me contente de la tirer hors de mon laboratoire, laboratoire qui est interdit à tout le monde excepté Thadeus. Un bruit sec se fait entendre lorsque je lâche violemment sa main, et je n'attend pas une seconde de plus avant de filer dans ma chambre pour récupérer ma malle. C'est l'heure de retourner à Hungcalf.
Le problème, c'est que je ne suis pas capable de rentrer dans le moule. Comme mes frères et sœurs, remarque. Je préfère faire ce que je veux, vivre ma vie comme je l'entend. Comme par exemple, là, alors que je verse une goûte de sang de dragon, produit extrêmement rare, dans ma fiole. Chose qui causera une explosion si j'en met trop, ou si je n'en met pas assez. Légèrement dangereuse, comme vie. Mais c'est comme ça que je l'aime, c'est comme ça que je ressens, c'est comme ça que je suis bien. Alors je me contente de faire ce que je peux, ce qui me fait plaisir, sans forcément penser aux conséquences. Je pense à moi, avant de penser aux autres.
Penchée sur mon bureau, mes pensées éparpillés dans milles plans foireux, je n'entend pas la porte qui s'ouvre. Pas plus que je n'entend la fiole qui tombe au sol, ni même les petits bruits de pas. C'est une tape sur l'épaule qui finit par me ramener à terre, et un regard vers le bas suffit, lui, à m'agacer à un point que je ne pensais même pas possible. Primrose se tient là, haute comme trois pommes, à me regarder de ses grands yeux d'enfant. En moi se déchaîne alors milles feux, tous plus brûlants et ardents les uns que les autres. Prim, elle n'est qu'une enfant. Elle n'a pas conscience, elle n'imagine pas. Elle ne peut pas. Comment le pourrait-elle ? «
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Re: (sia) honestly woman, you call yourself our mother ?
Ven 24 Fév 2017 - 20:29
BOYZ
à vous
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