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cesario † beyond the dust
Lun 3 Avr 2017 - 1:36
« Hi-tcha !! » Tu éternues. Encore. Tu éternue bizarrement. On dirait une souris. Une petite souris blanche au museau irrité par un nuage de poussière. De la poussière, il y en a, sur les étagères les plus hautes de la bibliothèque. Celles où des élèves dotés de pouvoirs magiques ont la flemme de replacer les livres qu’ils empreintent. Et que toi, petite carcmole, tu dois atteindre en grimpant à des échelles, bras chargés de gros grimoires à propos de cette magie qui ne te sera jamais accessible. La justice de ce monde est toute relative parfois.
Mais tu ne baisses pas les bras comme ça, Rosie. Déjà, parce que tu n’as pas vraiment le choix. Si tu t’entêtes à vouloir t’intégrer à ce monde qui t’a rejeté dès ta naissance, il va falloir faire quelques efforts. T’es bizarre comme fille. Il y a des situations que tu affrontes sans broncher, et d’autres que tu fuis de l’autre côté du globe. Il y a bien des choses qui te font plus peur que quelques nuages de poussière et le vide d’un mètre quatre-vingt entre tes pieds et le sol de la bibliothèque. « Hi-tcha !! » Encore. Tu lèves les yeux au ciel et ranges le dernier grimoire blottit contre toi sur l’étagère avant de frotter ton museau irrité. Heureusement qu’il est tard et qu’il n’y a plus personne. Tu aurais eu mauvais allure, bibliothécaire tatillonne sur le silence, à pousser des petits cris de rongeur agacé.
Tu descends finalement de ton échelle. Te disant que oui, demain, tu vas devoir faire la poussière ici. Ou, au pire du pire, soudoyer ta chère grande sœur pour qu’elle te donne un coup de main magique. La magie. Tes doigts glissent le long de la tranche d’un grimoire de métamorphose. Tu aurais bien aimé faire de la métamorphose. Pour l’artiste en toi, c’est attrayant. Toi Rosie, tu créés, le plus souvent, ou tu copies, tu transformes rarement. Mais c’est procédé intéressant. La transformation de l’apparence, de la forme, sans modifier le fond. « Hi-tchaaa !!! Aanh ! ça suffit oui ! » Tu protestes, à voix haute, un peu trop fort peut-être. Tu délaisses le rayonnage poussiéreux pour retourner vers ton bureau. Tu as d’autres livres à ranger. Et envie d’une tasse de thé. Et puis tout à coup, tu te figes. Yeux ronds fixé sur l’autre présence humaine dans ton monde de livres. Enfin si on peut dire, il paraitrait que c’est un vampire… Mince. Tu dois l’embêter depuis tout à l’heure. Et puis… Et puis c’est Cesare Sayre. Et si tu bloques toutes tes pensées à son égard là tout de suite, tu n’en pensais pas moins hier, et n’en pensera pas moins demain. Tu bloques toujours, et finalement te vient l’idée de continuer discrètement ton chemin. Mais tu sens soudain une boule chaude te frôler les chevilles.
Tu hurles. Stupidement. Yeux baissés, tu aperçois Donatello, ton sacré de Birmanie qui te regarde l’air outré de ta conduite fort bruyante. T’as envie de rire, parce que c’est débile, complétement, mais tu tournes le regard vers Cesare, et tes joues s’empourprent. Tu bloques encore, tes doigts s’entremêlant nerveusement. Aller, parles, gamine. Il va ne pas te bouffer… Enfin.. t’espères pas. « Désolée Mr. Sayre… Pour le cri et… et … et les éternuements avant… » Ta voix peine à sortir de ta gorge, et tu espères presque qu’il soit vampirique, ils ont une bonne ouïe, non ? Donatello miaule mollement à tes pieds, tu le fusilles du regard. Stupide chat. Tu relèves les yeux vers le professeur, et t’inclines maladroitement, manière que tu as conservée de tes années au pays du Soleil Levant. Tu t’éclipses, toujours rougissante. Mais aussi agacée par ton comportement. Tu pestes contre toi-même, jouvencelle effarouchée. N’importe quoi. Et puis tu te figes, une idée vient de te traverser l’esprit. Tu fais demi-tour, mais tu te caches à moitié derrière un rayonnage avant de t’adresser à nouveau au professeur de défense contre les forces du mal. « Euh… excusez-moi professeur, mais je vais me faire du thé. Vous… vous en voulez ? » Tu te figes à nouveau, magnétisée par cet homme, comme souvent quand tu le vois. Mais maintenant que tu te plonges dans son regard clair et glacé, mais étrangement brillant, tu as l’impression que l’univers ralentit. Ton souffle aussi d’ailleurs. Tu t’en rends compte, et t’appliques à récupérer un rythme respiratoire normal, et à garder un sourire sur tes lèvres roses.
Cesario
beyond the dust
Mais tu ne baisses pas les bras comme ça, Rosie. Déjà, parce que tu n’as pas vraiment le choix. Si tu t’entêtes à vouloir t’intégrer à ce monde qui t’a rejeté dès ta naissance, il va falloir faire quelques efforts. T’es bizarre comme fille. Il y a des situations que tu affrontes sans broncher, et d’autres que tu fuis de l’autre côté du globe. Il y a bien des choses qui te font plus peur que quelques nuages de poussière et le vide d’un mètre quatre-vingt entre tes pieds et le sol de la bibliothèque. « Hi-tcha !! » Encore. Tu lèves les yeux au ciel et ranges le dernier grimoire blottit contre toi sur l’étagère avant de frotter ton museau irrité. Heureusement qu’il est tard et qu’il n’y a plus personne. Tu aurais eu mauvais allure, bibliothécaire tatillonne sur le silence, à pousser des petits cris de rongeur agacé.
Tu descends finalement de ton échelle. Te disant que oui, demain, tu vas devoir faire la poussière ici. Ou, au pire du pire, soudoyer ta chère grande sœur pour qu’elle te donne un coup de main magique. La magie. Tes doigts glissent le long de la tranche d’un grimoire de métamorphose. Tu aurais bien aimé faire de la métamorphose. Pour l’artiste en toi, c’est attrayant. Toi Rosie, tu créés, le plus souvent, ou tu copies, tu transformes rarement. Mais c’est procédé intéressant. La transformation de l’apparence, de la forme, sans modifier le fond. « Hi-tchaaa !!! Aanh ! ça suffit oui ! » Tu protestes, à voix haute, un peu trop fort peut-être. Tu délaisses le rayonnage poussiéreux pour retourner vers ton bureau. Tu as d’autres livres à ranger. Et envie d’une tasse de thé. Et puis tout à coup, tu te figes. Yeux ronds fixé sur l’autre présence humaine dans ton monde de livres. Enfin si on peut dire, il paraitrait que c’est un vampire… Mince. Tu dois l’embêter depuis tout à l’heure. Et puis… Et puis c’est Cesare Sayre. Et si tu bloques toutes tes pensées à son égard là tout de suite, tu n’en pensais pas moins hier, et n’en pensera pas moins demain. Tu bloques toujours, et finalement te vient l’idée de continuer discrètement ton chemin. Mais tu sens soudain une boule chaude te frôler les chevilles.
Tu hurles. Stupidement. Yeux baissés, tu aperçois Donatello, ton sacré de Birmanie qui te regarde l’air outré de ta conduite fort bruyante. T’as envie de rire, parce que c’est débile, complétement, mais tu tournes le regard vers Cesare, et tes joues s’empourprent. Tu bloques encore, tes doigts s’entremêlant nerveusement. Aller, parles, gamine. Il va ne pas te bouffer… Enfin.. t’espères pas. « Désolée Mr. Sayre… Pour le cri et… et … et les éternuements avant… » Ta voix peine à sortir de ta gorge, et tu espères presque qu’il soit vampirique, ils ont une bonne ouïe, non ? Donatello miaule mollement à tes pieds, tu le fusilles du regard. Stupide chat. Tu relèves les yeux vers le professeur, et t’inclines maladroitement, manière que tu as conservée de tes années au pays du Soleil Levant. Tu t’éclipses, toujours rougissante. Mais aussi agacée par ton comportement. Tu pestes contre toi-même, jouvencelle effarouchée. N’importe quoi. Et puis tu te figes, une idée vient de te traverser l’esprit. Tu fais demi-tour, mais tu te caches à moitié derrière un rayonnage avant de t’adresser à nouveau au professeur de défense contre les forces du mal. « Euh… excusez-moi professeur, mais je vais me faire du thé. Vous… vous en voulez ? » Tu te figes à nouveau, magnétisée par cet homme, comme souvent quand tu le vois. Mais maintenant que tu te plonges dans son regard clair et glacé, mais étrangement brillant, tu as l’impression que l’univers ralentit. Ton souffle aussi d’ailleurs. Tu t’en rends compte, et t’appliques à récupérer un rythme respiratoire normal, et à garder un sourire sur tes lèvres roses.
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Re: cesario † beyond the dust
Lun 3 Avr 2017 - 2:45
Comme toutes les nuits, je passais plusieurs heures à étudier les vieux grimoires de la bibliothèque afin de préparer mes cours du lendemain. Je faisais toujours cela avant d’aller dormir, car je n'aimais pas beaucoup travailler la journée, le soleil et moi sont deux vieux ennemis, mais au fil du temps, j’ai appris à faire avec. Cette fois-ci, j’avais prévu de faire étudiant à mes étudiants les vampires et comment s’en défendre, bien que je présentais que cela aller me revenir en pleine face à la vitesse d’un vif d’or. Devant moi, se trouvait un livre traitant des vampires et je soupirais en lisant ce qu’il y a inscrit dans l’ouvrage. Tout y était totalement faux et cela m’agaçait prodigieusement, qui pouvait donc être cet auteur qui n’avait étudié les vampires que sous le filtre de certains cas sociopathe, ce que nous ne sommes pas tous. Tout à coup, alors que j’étais plongé dans un chapitre traitant du comte Dracula, un homme que j’ai assez bien connu et un vampire au caractère très énervant, j’étendis un petit bruit ressemblant à un éternuement de souris. Cela me fit sourire de voir que cette école, pourtant ancestrale était investie de rongeur comme les souris ou les rats. Je posais ma main sur un vieux grimoire présent devant moi, il s’agissait d’un des livres écrits par Merlin et traitant des changements de corps, mais cela était pour un travail que j’avais afin d’aider une personne qui était enfermée dans le corps d’un chat. Alors que je continuais de réfléchir à mon cours, les bruissements continuèrent plusieurs fois, jusqu’au moment où j’ai compris que c’était une femme qui éternuait. Alors que je reprenais ma lecture, j’ai senti un frémissement derrière moi, surement la personne qui avait poussé ses éternuements et j’ai compris à son odeur qu’il s’agissait de la belle bibliothécaire.
Cesario
beyond the dust
Depuis quelque temps, j’avais remarqué que je ne la laissais pas indifférente et cela me plaisait autant que cela m’attristait pour elle. Je n’avais rien à offrir à cette femme, je suis un immortel buveur de sang, et surtout un très vieil homme. Elle mérite de trouver un homme de son âge qui pourra lui offrir une vie, des enfants et surtout de mourir à ces côtés. Pourtant, je dois dire que je m’étais un peu renseigné sur elle, elle était la seconde d’une sororité et la seule à être cracmol, bien que j’ai toujours détesté l’utilisation de ce mot, il semble que ce soit lui qui est resté au fil des siècles. Elle avait un « je ne sais quoi » qui m’intéressait chez elle, mais jamais, je ne lui ferrais l’offense de lui faire croire qu’il est possible d’avoir quelque chose entre nous, bien que ce ne soit pas l’envie qui me manque. Tout à coup, elle poussa un cri et je me suis retourné avec lenteur pour voir ce qu’il se passa avant de sourire doucement en voyant que c’était son chat qu’il lui avait fait peur. Elle m’amusait et elle s’excusa de son cri et de ses éternuements : « Ce n’est rien très cher, il se fait tard pour vous » Je la regardais avec douceur avant de reprendre la lecture de ton chapitre. Malgré cela, mon ouïe vampirique continuait de la suivre pour savoir, ou elle désirait aller, surement dans son bureau, vu l’heure qu’il était. En souriant, je l’ai entendu me proposer une tasse de thé et cela m’amusait, car je pouvais sentir le sang qui lui montait aux joues à cause de sa timidité.
Je me suis redressé avant de refermer doucement le livre pour me tourner vers elle et lui dire d’une voix douce avec mon éternel accent délicat d’ancien allemand, proche du celtique : « Cela sera avec un immense plaisir » Il la regarde doucement avant de tirer sa baguette de sa cape pour faire un geste nonchalant du poignet, ce qui aspira toute la poussière présente dans les étagères afin de la faire disparaitre dans le néant : « Vous éternuerez moins sans la poussière » il sourit doucement avant de ranger sa baguette dans son emplacement habituel avant de se tourner vers elle pour la regarder : « Je vous suis, Miss Di Calvetti » Il la regarde dans les yeux avant de s’approcher d’elle pour la frôler doucement et rejoindre le bureau avant de s’asseoir sur une chaise. Fermant les yeux, je me mis à imaginer les contours de la jeune femme et sourit en remarquant qu’elle semblait vraiment très bien sans tous ses vêtements. Quel vieux pervers, je faisais, mais il y avait tellement longtemps qu’une femme ne s’était pas intéressée autant à moi que cela.
J’ai remarqué depuis très peu de temps que cette femme était obnubilée par moi et cela me plaisait assez, mais elle n’aura jamais rien de bien avec moi. Pourtant, je ne pouvais pas m’empêcher d’essayer de la faire sourire, c’est donc pour cette raison que j’ai de nouveau sorti ma baguette pour donner un coup sur un vase vide, qui se remplit d’un magnifique bouquet de rose rouge : « Voilà, ce qu’il manquait à ce bureau, une petite touche florale » Je souris avant de prendre une tasse de thé qui était sur la table avant d’en prendre une longue gorgée. Je n’ai jamais un très grand fan du thé et pouvais très bien me passait de nourriture humaine, mais j’avais envie de lui faire plaisir en buvant son thé : « Très bon, Miss » Je la regarde doucement avant de lui dire d’une voix amusée et très douce : « Je suis peut-être un vampire, Miss Di Calvetti, mais je vous promets que je ne vais pas vous manger alors respirer, vous commencez à devenir un peu bleu. » Cela me fit sourire, et même doucement avant de la regarder dans les yeux, voulant voir sa réaction quand elle comprendra que je venais de lui avouer être un vampire.
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Re: cesario † beyond the dust
Lun 3 Avr 2017 - 9:04
Tu te déprimes toi-même, Rosie. Tu y a déjà pensé de nombreuses fois et… tu n’es pas sure que tu arriverais à te supporter toi-même. T’es pas méchante, loin sans faut au contraire, mais tu as tendance à être un brin agaçante et fatigante. Ou juste drôle, c’était selon le ressenti des personnes. Et pour le coup, tu espérais plutôt que Cesare Sayre ne te trouve pas trop chiante. Ce qui serait fort dommage.
Mais il semblerait qu’il n’en soit rien puisqu’il accepte sans hésitation ta proposition. Au final, ça te mets peut-être plus mal-à-l’aise qu’autre chose parce que tu n’as encore jamais eu de vrai échange verbal avec lui. Et oui gamine, il faut parler aux gens de temps en temps, ce n’est pas le tout de les espionner entre deux bouquins. Tu es réellement une petite souris en fait. Si tu avais pu produire un patronus, il aurait sans doute ressemblé à cela. Ou à un quelconque rongeur. C’est moyen pour le prestige…. Alors que tu cherches tes mots pour lui répondre quelque chose de pas trop stupide, le professeur se met en mouvement et éclipse la saleté des étagères. Tu ouvres une bouche béate de surprise et d’admiration, même si dans un coin de ta tête tu sais que se tour de magie ne relève pas d’une grande technique. N’empêche que pour toi, c’est déjà ça. « Merci beaucoup. » Ton visage s’éclaire d’une reconnaissance non feinte. Le ménage des bibliothèques reste un exercice laborieux à réaliser à la main et tu es bien heureuse qu’il te débarrasse de cette corvée. Cesare passe à côté de toi, trop près pour que tu puisses garer ta respiration active. Tu essayes juste de ne pas mourir sur place. Tu te fais clairement penser à une groupie pré-adolescente. Tu te serais bien fichue des baffes, mais il aurait sons doute trouvé ça fort étrange.
Tu reprends comme tu le peux possession de tes moyens et te diriges enfin vers ton bureau. Respire. Tu t’affaires silencieusement, récupérant la théière asiatique en fonte posée près de l’âtre de la cheminé et vous sers deux tasses de thé de fleur de lotus. Tu n’aimes pas l’amertume du thé anglais. Tu lui as toujours préféré le sucré de celui asiatique. Tu te retournes et découvre une nouvelle tâche rouge que tu identifies bien sûr rapidement sur ton bureau. « Voilà, ce qu’il manquait à ce bureau, une petite touche florale » Tes joues ne décolorent pas. Tu souris au professeur et tentant une réponse un eu maladroite. « Ça manque toujours de fleurs… Merci. » Cela fait déjà deux fois que Cesare utilise la magie pour toi. Et étrangement, cela te réchauffe le cœur. Tu as toujours été comme ça, reconnaissante des gens qui voulaient bien s’occuper de toi. Comme si tu étais une corvée. Séquelle de ta différence d’avec tes sœurs. Et puis honnêtement, parce que c’est toi, tu e peux que remarquer le romantisme de la rose, même si tu chasses cette idée de ton esprit. Tu t’assois silencieusement aux côtés du professeur, tu ne vas pas t’asseoir de l’autre côté du bureau ce serait encore plus malaisant pour toi comme situation. Et puis Leonardo a réquisitionné les lieux pour faire sa sieste et tu n’as pas le cœur à le réveiller. Les chats… Donatello profite de ta position pour te sauter sur les genoux et venir quémander son quota de papouilles. Tu laisses tes doigts plonger dans sa fourrure blanche pensivement, la tête ailleurs, museau réfugié dans ta tasse de thé.
Si pour le commun des mortels il est aisé de lire dans tes pensées tant elles se répercutent dans ton comportement, cela doit être d’autant plus simple pour le professeur, s’il est bel et bien… Tu ne sais pas bien laquelle de ses deux possibilité de gênes le plus, mais tu n’es définitivement pas à l’aise. Pauvre enfant. Alors bien sûr, il le remarque. « Je suis peut-être un vampire, Miss Di Calvetti, mais je vous promets que je ne vais pas vous manger alors respirer, vous commencez à devenir un peu bleu. »Tu te figes, une main sur le ventre de ton scottish fold, l’autre tenant ta tasse chaude. Tes yeux s’agrandissent dévisageant le professeur. Tu ne cherches pas à cacher ta réaction ce serait totalement vain. Si tu as peur ? Peut-être, sans doute, au fond de toi, ce serait logique, tu es une proie pour lui. Mais tu es surtout surprise, même si d’un côté tu t’en doutais déjà. Et puis tu souris doucement. « Alors vous existez vraiment... Enfin, pas vous vous mais… les vampires.» Oui, c’est bon, il a compris, chut. Tes yeux glissent dans le vide un instant. Tu ne sais pas trop quoi faire de cette nouvelle. Tu essayes de faire un rapide lien mental entre l’histoire du monde et la présence des êtres de la nuit. Et puis tu reportes ton attention sur l’homme à tes côtés. Tu ne sais pas si ça doit changer quelque chose. Et puis ton regard se pose sur la tasse de thé qu’il a entre les mains. Détail trivial mais qui te fait rire doucement. « Du coup le thé c’est peut-être pas terrible comme idée. Mais je n’ai pas de réserve de … » Sang. Mais tu ne le dis pas, bien consciente d’en être une, de réserve de sang sur pattes. Et plus tu as un groupe sanguin rare (qui te forces à aller donner ton sang au moins une fois par ans dans le monde moldu pour avoir tes réserves pour toi et les gens dans ton cas), peut-être que t’as fort bon goût. Ou tu es dégueulasse, c’est une possibilité aussi. Tu ris encore. « Vous n’êtes pas obligés de le boire…» Tu désignes son thé avec une moue d’excuses. Tu sais pas si cela a un intérêt pour lui, et tu n’as pas envie qu’il se force. N’empêche que cela t’intéresses. « Vous ressentez quoi ? Le chaud, le froid, la douleur , … ? » Et puis tu te rends compte de ta totale indiscrétion et tu le regardes avec un air bien plus apeuré que l’instant d’avant. Apeuré de l’avoir heurt d’une façon ou d’une autre. « Oh mon dieu je suis désolée ! Je... je suis bien trop curieuse. » Tu lèves les yeux au ciel et pose ton regard sur le mur en face de toi. Des claques que tu te serais mise.
Cesario
beyond the dust
Mais il semblerait qu’il n’en soit rien puisqu’il accepte sans hésitation ta proposition. Au final, ça te mets peut-être plus mal-à-l’aise qu’autre chose parce que tu n’as encore jamais eu de vrai échange verbal avec lui. Et oui gamine, il faut parler aux gens de temps en temps, ce n’est pas le tout de les espionner entre deux bouquins. Tu es réellement une petite souris en fait. Si tu avais pu produire un patronus, il aurait sans doute ressemblé à cela. Ou à un quelconque rongeur. C’est moyen pour le prestige…. Alors que tu cherches tes mots pour lui répondre quelque chose de pas trop stupide, le professeur se met en mouvement et éclipse la saleté des étagères. Tu ouvres une bouche béate de surprise et d’admiration, même si dans un coin de ta tête tu sais que se tour de magie ne relève pas d’une grande technique. N’empêche que pour toi, c’est déjà ça. « Merci beaucoup. » Ton visage s’éclaire d’une reconnaissance non feinte. Le ménage des bibliothèques reste un exercice laborieux à réaliser à la main et tu es bien heureuse qu’il te débarrasse de cette corvée. Cesare passe à côté de toi, trop près pour que tu puisses garer ta respiration active. Tu essayes juste de ne pas mourir sur place. Tu te fais clairement penser à une groupie pré-adolescente. Tu te serais bien fichue des baffes, mais il aurait sons doute trouvé ça fort étrange.
Tu reprends comme tu le peux possession de tes moyens et te diriges enfin vers ton bureau. Respire. Tu t’affaires silencieusement, récupérant la théière asiatique en fonte posée près de l’âtre de la cheminé et vous sers deux tasses de thé de fleur de lotus. Tu n’aimes pas l’amertume du thé anglais. Tu lui as toujours préféré le sucré de celui asiatique. Tu te retournes et découvre une nouvelle tâche rouge que tu identifies bien sûr rapidement sur ton bureau. « Voilà, ce qu’il manquait à ce bureau, une petite touche florale » Tes joues ne décolorent pas. Tu souris au professeur et tentant une réponse un eu maladroite. « Ça manque toujours de fleurs… Merci. » Cela fait déjà deux fois que Cesare utilise la magie pour toi. Et étrangement, cela te réchauffe le cœur. Tu as toujours été comme ça, reconnaissante des gens qui voulaient bien s’occuper de toi. Comme si tu étais une corvée. Séquelle de ta différence d’avec tes sœurs. Et puis honnêtement, parce que c’est toi, tu e peux que remarquer le romantisme de la rose, même si tu chasses cette idée de ton esprit. Tu t’assois silencieusement aux côtés du professeur, tu ne vas pas t’asseoir de l’autre côté du bureau ce serait encore plus malaisant pour toi comme situation. Et puis Leonardo a réquisitionné les lieux pour faire sa sieste et tu n’as pas le cœur à le réveiller. Les chats… Donatello profite de ta position pour te sauter sur les genoux et venir quémander son quota de papouilles. Tu laisses tes doigts plonger dans sa fourrure blanche pensivement, la tête ailleurs, museau réfugié dans ta tasse de thé.
Si pour le commun des mortels il est aisé de lire dans tes pensées tant elles se répercutent dans ton comportement, cela doit être d’autant plus simple pour le professeur, s’il est bel et bien… Tu ne sais pas bien laquelle de ses deux possibilité de gênes le plus, mais tu n’es définitivement pas à l’aise. Pauvre enfant. Alors bien sûr, il le remarque. « Je suis peut-être un vampire, Miss Di Calvetti, mais je vous promets que je ne vais pas vous manger alors respirer, vous commencez à devenir un peu bleu. »Tu te figes, une main sur le ventre de ton scottish fold, l’autre tenant ta tasse chaude. Tes yeux s’agrandissent dévisageant le professeur. Tu ne cherches pas à cacher ta réaction ce serait totalement vain. Si tu as peur ? Peut-être, sans doute, au fond de toi, ce serait logique, tu es une proie pour lui. Mais tu es surtout surprise, même si d’un côté tu t’en doutais déjà. Et puis tu souris doucement. « Alors vous existez vraiment... Enfin, pas vous vous mais… les vampires.» Oui, c’est bon, il a compris, chut. Tes yeux glissent dans le vide un instant. Tu ne sais pas trop quoi faire de cette nouvelle. Tu essayes de faire un rapide lien mental entre l’histoire du monde et la présence des êtres de la nuit. Et puis tu reportes ton attention sur l’homme à tes côtés. Tu ne sais pas si ça doit changer quelque chose. Et puis ton regard se pose sur la tasse de thé qu’il a entre les mains. Détail trivial mais qui te fait rire doucement. « Du coup le thé c’est peut-être pas terrible comme idée. Mais je n’ai pas de réserve de … » Sang. Mais tu ne le dis pas, bien consciente d’en être une, de réserve de sang sur pattes. Et plus tu as un groupe sanguin rare (qui te forces à aller donner ton sang au moins une fois par ans dans le monde moldu pour avoir tes réserves pour toi et les gens dans ton cas), peut-être que t’as fort bon goût. Ou tu es dégueulasse, c’est une possibilité aussi. Tu ris encore. « Vous n’êtes pas obligés de le boire…» Tu désignes son thé avec une moue d’excuses. Tu sais pas si cela a un intérêt pour lui, et tu n’as pas envie qu’il se force. N’empêche que cela t’intéresses. « Vous ressentez quoi ? Le chaud, le froid, la douleur , … ? » Et puis tu te rends compte de ta totale indiscrétion et tu le regardes avec un air bien plus apeuré que l’instant d’avant. Apeuré de l’avoir heurt d’une façon ou d’une autre. « Oh mon dieu je suis désolée ! Je... je suis bien trop curieuse. » Tu lèves les yeux au ciel et pose ton regard sur le mur en face de toi. Des claques que tu te serais mise.
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Re: cesario † beyond the dust
Sam 27 Mai 2017 - 12:08
archivé car un des participants est supprimé.
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