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nyx † next to the fireplace
Lun 3 Avr 2017 - 19:47
Tu noircis encore la page blanche de ton carnet à dessin. Malgré les gouttes d’eau qui glissent sur tes cheveux et le long de ta nuque. Cela te glace la peau, et fait frissonner tes vertèbres. Mais tu es une fille têtue. Surtout quand tu dessines. Mais il va bientôt falloir que tu arrêtes. Ton corps penché sur le carnet ne protège que partiellement le papier de l’humidité, et le fusain n’aime pas particulièrement l’eau. Enfin, surtout tu risques d’attraper la mort, et ce n’est pas l’idée du siècle. Les gouttes d’eau glacées qui tu coulent le long de ta colonne vertébrales finissent par te dissuader d’abandonner. Il ne va pas s’envoler l’hippogriffe, de toute façon. Tu as juste la mauvaise habitude (ou pas tout dépend) de ne rien arrêter tant que tu n’as pas fini.
Alors bon, tu ranges tes affaires dans ton sac et quittes la carrière. Mais la pluie semble définitivement le pas être de ton côté, et s’intensifie encore. Tu peines à rentrer au château et tu n’as pas fait le tiers du chemin que tes cheveux et tes vêtements se sont assombris, trempés. Tu frisonnes. Tu vas vraiment choper la mort. Tout ça pour l’amour de l’art, ah ah. Idiote. Tu entends un drôle de bruit derrière toi, un bruit rauque et colérique, tu t’arrêtes un instant, le temps de recevoir Raphaello, ton énorme mainecoon, dans tes bras. Il n’a pas fière allure le pauvre, encore plus trempé que toi. Tu tentes de le caresser pour le réconforter, mais ses poils humides restent coller à tes doigts. Beurk. Tu grimaces et repars aussitôt, ton chat serré contre toi. Et puis le monde explose. Comme si la pluie ne suffisait pas, l’orage rejoint la partie. Tu couines et t’enfuies t’abriter sous le toit le plus proche. Bon d’accord, tu vas sans doute pas tarder à mourir. Tu regardes la pluie, le ciel bien trop sombre pour cette fin d’après-midi, les nuages querelleurs et, oh, un éclair. Tu te crispes dans l’attente du coup de tonnerre associé. Tu n’as pas particulièrement peur de l’orage, mais tu n’apprécies pas pour autant de te promener dessous.
Le tonnerre gronde, et tu jettes un œil à ton chat, qui a l’air franchement au bout du rouleau. Il te chagrine et t’amuse en même temps. Pauvre bête. Tu prends aussi conscience de ta pauvre situation trempée et grelottante, et tu soupires. Tu regardes autour de toi et te rends compte que c’est contre les murs de la cabane du garde-chasse que tu t’es réfugiée. Tu aperçois la lumière du feu de cheminé à travers la vitre. Cette vision te donne fort envie mais… Mais c’est chez le garde-chasse. Tu n’as objectivement rien contre lui, mais il te fait peur tout de même. Le ciel explose encore. Tu sursautes. Bon, tu as le choix entre la mort et Nyx. Le choix est plutôt vite fait. Alors tu prends ton courage à deux mains, et longe le mur vers la porte d’entrée. Tu prends une inspiration et frappe contre le bois massif. Tu attends nerveusement que la porte s’ouvre. Cela fait tu lèves un regard implorant vers l’homme intimidant qui te fait face. « Bonsoir euh… vous pouvez accueillir deux réfugiés de guerre ? » Bonjour l’humour à deux balles. Tu hisses ton chat aussi trempé que toi dans tes bras, espérant qu’il le prenne au moins lui en pitié.
Nyx & Rosario
next to the fireplace
Alors bon, tu ranges tes affaires dans ton sac et quittes la carrière. Mais la pluie semble définitivement le pas être de ton côté, et s’intensifie encore. Tu peines à rentrer au château et tu n’as pas fait le tiers du chemin que tes cheveux et tes vêtements se sont assombris, trempés. Tu frisonnes. Tu vas vraiment choper la mort. Tout ça pour l’amour de l’art, ah ah. Idiote. Tu entends un drôle de bruit derrière toi, un bruit rauque et colérique, tu t’arrêtes un instant, le temps de recevoir Raphaello, ton énorme mainecoon, dans tes bras. Il n’a pas fière allure le pauvre, encore plus trempé que toi. Tu tentes de le caresser pour le réconforter, mais ses poils humides restent coller à tes doigts. Beurk. Tu grimaces et repars aussitôt, ton chat serré contre toi. Et puis le monde explose. Comme si la pluie ne suffisait pas, l’orage rejoint la partie. Tu couines et t’enfuies t’abriter sous le toit le plus proche. Bon d’accord, tu vas sans doute pas tarder à mourir. Tu regardes la pluie, le ciel bien trop sombre pour cette fin d’après-midi, les nuages querelleurs et, oh, un éclair. Tu te crispes dans l’attente du coup de tonnerre associé. Tu n’as pas particulièrement peur de l’orage, mais tu n’apprécies pas pour autant de te promener dessous.
Le tonnerre gronde, et tu jettes un œil à ton chat, qui a l’air franchement au bout du rouleau. Il te chagrine et t’amuse en même temps. Pauvre bête. Tu prends aussi conscience de ta pauvre situation trempée et grelottante, et tu soupires. Tu regardes autour de toi et te rends compte que c’est contre les murs de la cabane du garde-chasse que tu t’es réfugiée. Tu aperçois la lumière du feu de cheminé à travers la vitre. Cette vision te donne fort envie mais… Mais c’est chez le garde-chasse. Tu n’as objectivement rien contre lui, mais il te fait peur tout de même. Le ciel explose encore. Tu sursautes. Bon, tu as le choix entre la mort et Nyx. Le choix est plutôt vite fait. Alors tu prends ton courage à deux mains, et longe le mur vers la porte d’entrée. Tu prends une inspiration et frappe contre le bois massif. Tu attends nerveusement que la porte s’ouvre. Cela fait tu lèves un regard implorant vers l’homme intimidant qui te fait face. « Bonsoir euh… vous pouvez accueillir deux réfugiés de guerre ? » Bonjour l’humour à deux balles. Tu hisses ton chat aussi trempé que toi dans tes bras, espérant qu’il le prenne au moins lui en pitié.
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