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HOLLY × nous sommes plus que des impressions
Mer 3 Mai 2017 - 16:00
on est plus qu'une impression
Siobhàn et Holly
“La popularité, c'est comme le parfum. Un peu, c'est agréable. Faut pas tomber dans le bocal...”.▬ WOODKID
On ne peut pas être toujours souriant, toujours insouciant ou de bonne humeur. Ces jours-là sont rares pour moi, mais ils existent et quand c'est comme ça il n'y a qu'un seul endroit où j'aime me réfugier : les jardins suspendus. Ils sont magnifiques, majestueux et isolés. Je n'y ai croisé que quelques rares étudiants depuis mon entrée à Hung. Emmitouflée dans ma grosse veste, je remonte le col de fourrure pour contrer le vent qui souffle fort sur les hauteurs. Je me balade songeuse, plongée dans mes pensées je ne vois, ni n'entends quelqu'un qui s'approche. Je sursaute lorsque je me retourne et reconnait Holly. On ne se connait pas plus que ça, je n'ai jamais trouvé ni vu l'intérêt de la fréquenté, je nous trouve différentes, elle est populaire et me semble hautaine par moment. Je me trompe peut-être sur elle.
Même si j'espérais un peu de solitude je ne suis pas du genre farouche, je décide donc de la saluée d'un petit signe de tête toi aussi tu viens te perdre ici ...
La nuit tombe ainsi que la fraîcheur, comment trouvez quelque chose à dire à quelqu'un qu'on ne connait pas ? Un crissement se fait entendre dans les branchages derrière nous, je sursaute en me retournant quand soudain une ombre surgit, un epouvantard ! non, non, non ... Qu'est-ce qu'il fait là lui ?! Les epouvantards ne se baladent jamais normalement, ils restent dans les salles de classes. Il semble prendre Holly pour cible et commence à l'entourer faisant progressivement un vide autour d'elle.
© Gasmask
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 883
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 31 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (un tout petit peu amoureuse)
» année d'études : 3e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (3e année) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes et maman
» particularité : semi-vélane
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 861
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: HOLLY × nous sommes plus que des impressions
Lun 8 Mai 2017 - 22:29
Nous sommes plus que des impressions
00.05.2017 • Les jardins suspendus
ft. Siobhán O'Connor
Je ne crois pas en avoir jamais fait un secret, mais je n'en parle pas vraiment non plus, je crois. Les plantes ont toujours eu un effet apaisant sur moi, ou en tout cas, c'est le cas d'aussi loin que je me souvienne. Ici, à Hungcalf, il y a plusieurs endroits où je me sens bien grâce à elles, et les jardins suspendus en sont un, et non le moindre. Il règne une ambiance particulièrement sereine et majestueuse ici, qui me fait oublier un peu tout le reste, tout ce qui peut me perturber en temps normal, et qui semble si dérisoire en ces lieux. Il ne fait pas chaud, mais je crois que j'oublie assez vite le vent glaçant quand je suis là, et je ne parierai pas que je ne sois jamais tombée malade après de longues périodes passées ici. Aujourd'hui ne fait pas exception, j'aurais sans doute dû m'emmitoufler dans une cape épaisse avant de venir, mais il est trop tard, et j'y songerai sans doute bien plus tard. Pour l'heure, je me sens bien, et rien n'a vraiment d'importance.
Pas même la présence d'une autre étudiante que je ne connais guère, une autre Summerbee, déjà croisée, mais avec qui je n'ai jamais vraiment eu de conversation poussée. Je ne réalise même pas vraiment qu'elle a sursauté à mon approche, répond sobrement à son signe de tête. Si elle n'avait pas engagé la conversation, j'aurais sans doute passé mon chemin sans plus m'attarder sur sa présence, songeant que, comme moi, sans doute est-elle venue trouver ici un peu de solitude.
- Toi aussi tu viens te perdre ici ...
- Oui... J'ai toujours trouvé l'endroit apaisant...
Mon regard se perd sur le soleil couchant, le crépuscule baignant d'ombre la végétation alentour. Je suis là sans être là, et sans doute que je devrais être plus vigilante. Ca n'est pas le cas, et si Siobhán a entendu les branchages et l'approche d'un épouvantard, il est trop tard pour moi quand je me retourne, interpelée par ses exclamations.
- Non, non, non ... Qu'est-ce qu'il fait là lui ?!
Je n'ai pas de réponse à sa question, pour la simple et bonne raison que mes bras jusque-là croisé sur ma poitrine se sont dénoués comme tout autour de moi commence à s'estomper. Siobhán dans un premier temps, mais aussi la nature avoisinante, et je me retrouve perdue dans une brume indistincte, intangible et diffuse. Et puis ce sont les silhouettes de mes proches qui apparaissent, pour mieux me tourner le dos et disparaître. Grace et Victor. Murphy. Primerose et les licornes. Archie, les autres outlaws... Gideon.
- Non... Non non non non non... Me laissez pas toute seule...
Mes doigts se sont refermés sur ma baguette, mais ma main tremble, tant la terreur a envahi tout mon être. Je sais ce que je dois faire, mais la panique a raison de la moindre pensée cohérente dans mon esprit, et je suis incapable de tourner cette situation en dérision. Il me faudrait pourtant trouver un moyen de lancer le sort qui repousserait l'épouvantard, et j'en suis capable en théorie. Mais un riddikulus ne peut pas être efficace si on ne se concentre pas sur quelque chose de drôle, et toute trace de rire a disparu de mon être comme j'ai vu tous ceux que j'aimais me laisser seule dans cette immense brume vide...
- Revenez...
Une supplique à peine audible, tout au moins je crois, que j'aurais aimé ne pas laisser sortir, et pour laquelle j'aurais préféré ne pas avoir de témoin. La présence de l'autre Summerbee à mes côtés m'est complètement sortie de la tête, cependant, et je ne réalise pas encore ce dont elle est à cet instant spectatrice...
Pas même la présence d'une autre étudiante que je ne connais guère, une autre Summerbee, déjà croisée, mais avec qui je n'ai jamais vraiment eu de conversation poussée. Je ne réalise même pas vraiment qu'elle a sursauté à mon approche, répond sobrement à son signe de tête. Si elle n'avait pas engagé la conversation, j'aurais sans doute passé mon chemin sans plus m'attarder sur sa présence, songeant que, comme moi, sans doute est-elle venue trouver ici un peu de solitude.
- Toi aussi tu viens te perdre ici ...
- Oui... J'ai toujours trouvé l'endroit apaisant...
Mon regard se perd sur le soleil couchant, le crépuscule baignant d'ombre la végétation alentour. Je suis là sans être là, et sans doute que je devrais être plus vigilante. Ca n'est pas le cas, et si Siobhán a entendu les branchages et l'approche d'un épouvantard, il est trop tard pour moi quand je me retourne, interpelée par ses exclamations.
- Non, non, non ... Qu'est-ce qu'il fait là lui ?!
Je n'ai pas de réponse à sa question, pour la simple et bonne raison que mes bras jusque-là croisé sur ma poitrine se sont dénoués comme tout autour de moi commence à s'estomper. Siobhán dans un premier temps, mais aussi la nature avoisinante, et je me retrouve perdue dans une brume indistincte, intangible et diffuse. Et puis ce sont les silhouettes de mes proches qui apparaissent, pour mieux me tourner le dos et disparaître. Grace et Victor. Murphy. Primerose et les licornes. Archie, les autres outlaws... Gideon.
- Non... Non non non non non... Me laissez pas toute seule...
Mes doigts se sont refermés sur ma baguette, mais ma main tremble, tant la terreur a envahi tout mon être. Je sais ce que je dois faire, mais la panique a raison de la moindre pensée cohérente dans mon esprit, et je suis incapable de tourner cette situation en dérision. Il me faudrait pourtant trouver un moyen de lancer le sort qui repousserait l'épouvantard, et j'en suis capable en théorie. Mais un riddikulus ne peut pas être efficace si on ne se concentre pas sur quelque chose de drôle, et toute trace de rire a disparu de mon être comme j'ai vu tous ceux que j'aimais me laisser seule dans cette immense brume vide...
- Revenez...
Une supplique à peine audible, tout au moins je crois, que j'aurais aimé ne pas laisser sortir, et pour laquelle j'aurais préféré ne pas avoir de témoin. La présence de l'autre Summerbee à mes côtés m'est complètement sortie de la tête, cependant, et je ne réalise pas encore ce dont elle est à cet instant spectatrice...
© ECK
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: HOLLY × nous sommes plus que des impressions
Sam 13 Mai 2017 - 10:20
on est plus qu'une impression
Siobhàn et Holly
“La popularité, c'est comme le parfum. Un peu, c'est agréable. Faut pas tomber dans le bocal...”.▬ WOODKID
Holly semble surprise que je m'adresse à elle, c'est vrai qu'on ne s'est jamais vraiment parlée avant ce soir. On est de la même maison et je crois que c'est le seul point commun que nous avons. Elle est magnifique, populaire, semble tellement superficielle, bref, elle est tout ce que je ne suis pas et que je ne serais probablement jamais. Ce n'est pas de la jalousie ou de l'envie, je suis généralement au-dessus de ça, c'est juste que parfois la différence n'est pas ce qui nous unis.
Je pense que les jardins suspendus sont un petit coin de paradis pour beaucoup d'entre nous. Un moment de calme et de sérénité bien mérité dans une scolarité parfois compliquée. Malgré le calme, ou grâce à lui, un epouvantards se balade dans les fourrés. Je n'ai jamais aimé ces créatures. Je fais un pas de côté par réflexe quand il sort du fourré et c'est peut-être pour ça, à cause de moi, qu'il a prit Holly en victime. Je sors ma baguette et prépare un ridikkulus sonore, une image heureuse, des moments en famille remplis d'amour et de rires. Eh gros bêta ! Viens par là ! J'attire l'épouvantard vers moi, je sais ce qui va arriver devant mes yeux et pourtant à chaque fois ça me bride le coeur, ça commence avec Siann et Cal, mes amis les plus proches, ils disparaissent avec des hurlements de souffrance, suivent Caem, papa, maman et enfin Adri, les changements de visages sont rapides, mais je sais exactement qui ils sont et ce qu'ils représentent pour moi.
ridikkulus . D'un coup, le dernier fantôme, celui de mon frère se met à faire de la danse classique vêtu d'un magnifique tutu en tulle rose et j'éclate de rire au travers des larmes faisant fuir l'épouvantard. Le sourire aux lèvres, je regarde Holly un instant, elle semble vraiment mal en point. Je déteste ces trucs !
© Gasmask
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
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» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 31 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (un tout petit peu amoureuse)
» année d'études : 3e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (3e année) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
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Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes et maman
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Re: HOLLY × nous sommes plus que des impressions
Dim 14 Mai 2017 - 15:27
Nous sommes plus que des impressions
00.05.2017 • Les jardins suspendus
ft. Siobhán O'Connor
La différence, c'est souvent quelque chose qui creuse un fossé entre les gens. Parfois les contraires s'attirent, mais globalement, j'ai le sentiment qu'on reste entre personnes similaires, qu'on garde un cercle de personnes pensant, agissant comme nous, et qu'il est difficile d'en sortir. C'est d'autant plus vrai quand ce cercle correspond à l'image qu'on a bien voulu se donner et qu'on se demande si on peut être autre chose que cette version de soi. Pourtant, les quenouilles m'ont permis de faire la connaissance de Primerose et de sa bande de licornes, d'élargir le cercle fermé des personnes que je côtoyais jusque-là. Des personnes que j'apprécie toujours énormément et avec qui je n'ai aucune intention de prendre de la distance, mais qui ne connaissent pas forcément tous les aspects de ma personnalité. Pas même Gideon.
Mais même si je n'ai pas envie de m'éloigner d'aucun de mes proches, j'ai parfois besoin d'un petit peu de temps pour moi, seule, loin de tous. Parfois, j'en profite pour sortir mon violon, dans un coin reculé du parc, seule avec ma musique, et parfois, je viens ici, me perdre dans les allées des jardins suspendus. Je n'avais pas prévu que je troquerai le calme et la sérénité environnante pour une rencontre avec un épouvantard, bien malgré moi.
Et peut-être que c'est la mélancolie qui m'habitait déjà en arrivant qui fait que je ne parviens pas à prendre la distance, le recul nécessaire, que je n'arrive pas à me focaliser sur un souvenir heureux. Je sens les larmes monter à mes yeux comme chacun des visages qui me sont chers disparaissent devant moi, baguette en main et pourtant impuissante.
- Eh gros bêta ! Viens par là !
Je reste tétanisée, même si le décor change, même si la cible de la créature change. Il y a eu ce vide autour de moi, et j'en tremble encore, tandis que ma camarade lance le sort qui tourne en ridicule l'image d'un étudiant d'ici, beau gosse au demeurant, en l'affublant d'un magnifique tutu rose qui ne m'arrache pourtant pas même un sourire.
- Ridikkulus !
J'aurais dû être capable de le faire, mais je reste là, immobile et frissonnante, ma baguette pointée sur le vide, inerte.
- Je déteste ces trucs ! !
Un instant, je tente de prendre la parole sans que les mots ne sortent de ma gorge. Ma bouche s'ouvre et se ferme une fois puis deux, sans qu'un son ne s'en échappe avant que je ne me racle la gorge et détourne le regard.
- Mmmh... oui... moi aussi...
J'ai l'air dévasté, je le suis réellement. On est loin de l'image parfaite que je peux renvoyer d'ordinaire, le teint livide, les yeux rougis et les doigts tremblant. Je sens mes jambes vaciller sous moi, cherche un appui.
- Désolée que tu aies dû...
Je ne parviens même pas à finir ma phrase. Désolée que tu aies dû t'en charger parce que je n'en ai pas été capable. Pendant quelques secondes, la scène repasse sous mes yeux éteints, et je finis par me tourner vers ma camarade.
- C'était... Calum McKinnon ?...
Je ne connais pas les autres visages qu'elle a vu souffrir et s'effacer, mais je reconnaîtrais le frère de Gideon entre mille, si bien que cette question n'en est pas vraiment une... et que je préfère parler de ce qu'elle a vu plutôt que de ce que la créature m'a montré et de l'état dans lequel je suis à présent...
Mais même si je n'ai pas envie de m'éloigner d'aucun de mes proches, j'ai parfois besoin d'un petit peu de temps pour moi, seule, loin de tous. Parfois, j'en profite pour sortir mon violon, dans un coin reculé du parc, seule avec ma musique, et parfois, je viens ici, me perdre dans les allées des jardins suspendus. Je n'avais pas prévu que je troquerai le calme et la sérénité environnante pour une rencontre avec un épouvantard, bien malgré moi.
Et peut-être que c'est la mélancolie qui m'habitait déjà en arrivant qui fait que je ne parviens pas à prendre la distance, le recul nécessaire, que je n'arrive pas à me focaliser sur un souvenir heureux. Je sens les larmes monter à mes yeux comme chacun des visages qui me sont chers disparaissent devant moi, baguette en main et pourtant impuissante.
- Eh gros bêta ! Viens par là !
Je reste tétanisée, même si le décor change, même si la cible de la créature change. Il y a eu ce vide autour de moi, et j'en tremble encore, tandis que ma camarade lance le sort qui tourne en ridicule l'image d'un étudiant d'ici, beau gosse au demeurant, en l'affublant d'un magnifique tutu rose qui ne m'arrache pourtant pas même un sourire.
- Ridikkulus !
J'aurais dû être capable de le faire, mais je reste là, immobile et frissonnante, ma baguette pointée sur le vide, inerte.
- Je déteste ces trucs ! !
Un instant, je tente de prendre la parole sans que les mots ne sortent de ma gorge. Ma bouche s'ouvre et se ferme une fois puis deux, sans qu'un son ne s'en échappe avant que je ne me racle la gorge et détourne le regard.
- Mmmh... oui... moi aussi...
J'ai l'air dévasté, je le suis réellement. On est loin de l'image parfaite que je peux renvoyer d'ordinaire, le teint livide, les yeux rougis et les doigts tremblant. Je sens mes jambes vaciller sous moi, cherche un appui.
- Désolée que tu aies dû...
Je ne parviens même pas à finir ma phrase. Désolée que tu aies dû t'en charger parce que je n'en ai pas été capable. Pendant quelques secondes, la scène repasse sous mes yeux éteints, et je finis par me tourner vers ma camarade.
- C'était... Calum McKinnon ?...
Je ne connais pas les autres visages qu'elle a vu souffrir et s'effacer, mais je reconnaîtrais le frère de Gideon entre mille, si bien que cette question n'en est pas vraiment une... et que je préfère parler de ce qu'elle a vu plutôt que de ce que la créature m'a montré et de l'état dans lequel je suis à présent...
© ECK
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: HOLLY × nous sommes plus que des impressions
Dim 14 Mai 2017 - 18:45
on est plus qu'une impression
Siobhàn et Holly
“La popularité, c'est comme le parfum. Un peu, c'est agréable. Faut pas tomber dans le bocal...”.▬ WOODKID
Nous avons tous nos peurs, nos frayeurs, les épouvantards sont des créatures de la nuit qui puisent leur force dans nos peurs les plus profondes. On apprend beaucoup sur une personne en observant la forme que prend son épouvantard. Quand Holly s'est retrouvée prise pour cible, je remarque sa peur de la mise à l'écart, de la solitude, je ne l'aurais pas totalement deviné seule, mais quand elle a murmuré revenez, j'ai compris sans trop de difficultés.
Ma famille est mon plus grand trésor, tout comme mes amis, je n'hésiterai pas une seconde à traverser un feu brulant pour eux. C'est cet amour que mon épouvantard retourne contre moi, c'est l'angoisse de les voir souffrire, de les voir disparaître de ma vie. Je ne sais pas pourquoi j'arrive à lancer mon sortilège alors qu'Holly n'y est pas parvenue. L'épouvantard en fuite, je m'approche d'elle pour vérifier qu'elle s'en remet. La demoiselle me remercie à demi-mots et je lui souris t'inquiète pas... Ça arrive. Même les meilleurs d'entre nous ont des faiblesses, j'ai eu la chance de pouvoir me préparer contrairement à elle.
Je fais un signe positif de la tête à sa question, c'est vrai qu'elle sort avec le petit frère de Calum, donc voir ce dernier dans ma liste d'apparition doit lui avoir fait bizarre. Je mordille ma lèvre en souriant, Cal c'est une histoire à nous, c'est ma fierté, c'est toujours un peu spécial. Oui, c'est l'un de mes meilleurs amis. On va éviter le pourquoi du comment, elle doit probablement savoir qu'il n'est pas des plus facile à vivre le petit McKinnon, j'ajoute en laissant échapper un petit rire il n'est pas si terrible que ça quand on le connait.
Je remonte le col de ma veste avec un frisson avant de reposer mon regard sur Holly. Ça va aller ? Tu as eu l'air secouée...
© Gasmask