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gidelmina ragequit la logique (rp wtf+horreur)
Lun 5 Juin 2017 - 0:58
you're an asshole
gidelmina
Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.
cette pluie qui n'en finit pas, qui t'énerve. le match a bien évidemment été maintenu, comme d'habitude remarque. pas comme s'ils allaient réellement s'préoccuper d'notre santé. pourrait vous arriver n'importe quoi, par ce temps, par ce sport. mais vous êtes des durs, hein ? bien pour ça qu'vous vous retrouvez tout d'même sur vos balais, par ce temps déprimant. t'es là, toi, ta batte à la main, à frapper sur le cognard dès qu'il vient vers toi. tu t'laisses pas déconcentrer par l'temps, tu préfères te préoccuper de protéger l'attrapeur d'ton équipe. aujourd'hui, les summerbee affrontent les wright. match que t'as attendu impatiemment toute la s'maine, dont t'as parlé avec gideon. t'as clairement pas prévu d'lui faire l'moindre cadeau, et pour ça, t'as décidé d'être sobre, aujourd'hui. oh, évidemment, marie-jeanne te retrouvera dès que vous aurez gagner l'match, mais pour ça, faut déjà qu'vous finissiez cette partie.
vous menez, c'qui est déjà un avantage en soit. pas d'beaucoup, mais c'est déjà bien. reste plus qu'à c'que c'foutu attrapeur fasse son job, et c'est bon, tout sera finit. tu pourra alors charrier l'rouquin à loisir, durant les prochaines fois où vous passerez un moment ensemble. faut dire quand même qu'vous vous entendez bien, gid et toi. c'était pas gagner pour autant, quand on y pense. disons qu'à poudlard, vous vous détestiez cordialement, plus par principe qu'avec de réelles raisons. vous étiez ennemis sur l'terrain, c'était normal pour vous. l'temps qu'tu penses à ça, t'évites de justesse un nouveau cognard. alors tu bouges enfin, fonce vers le sol pour récupérer la balle d'ton côté. d'un coup expert, tu vises un rouge, l'attrapeuse si tu t'trompes pas. t'es pas certaine, tu connais pas forcément tous les membres d'leur équipe. la jeune fille évite de justesse la balle, et t'as à peine le temps d'pester qu'c'est un coup sur ta tête qui t'assomme.
quand tu rouvres les yeux, rien n'a vraiment changé. t'es étendu sur l'sol du terrain, et les summerbee, mêlé à quelques wright, ainsi qu'des professeurs, se pressent autour de toi. t'as un mal de crâne atroce, une envie d'trouver marie-jeanne au plus vite, et tu comprend rien de c'qu'il s'passe. rapidement, tes coéquipiers t'avouent qu'vous avez gagné l'match, c'qui t'rassure. puis c'est gideon qui prend la parole, la mine coupable. il s'excuse, dit qu'il a pas fait exprès d'te viser, mais toi tu comprend vite c'qu'il s'est passé : c'est lui l'fautif, lui qui t'a balancé l'cognard dans la tronche. ton visage s'ferme presque automatiquement, alors que, rassuré d'te voir en vie, tout l'monde vaque à ses occupations. ils ont tous rapidement comprit qu'fallait pas être près d'toi quand tu t'énervais. d'ailleurs tu sais pas trop si t'es énervée, ou si c'est juste l'manque d'marie-jeanne, ou la frustration d'avoir cette bosse à l'arrière du crâne, mais t'as littéralement envie d'exploser. et tu risques pas d'le louper, c'lui là. « et tu pouvais pas viser ailleurs qu'la tête ? putain, t'es vraiment con. » qu'tu lâches. t'es probablement mauvaise joueuse, d'mauvaise foi, tout c'qu'ils veulent. mais là, t'es énervée, et gideon est là. autant qu'il en paye l'prix. tu t'relèves, découvre qu'ton balai s'est brisé dans la chute, lève les yeux au ciel. « évidemment, ça pouvait pas s'arrêter là. super, trop hâte d'pas pouvoir jouer au prochain match à cause de ça. t'es vraiment un con, gideon. » okay, il le mérite vraiment pas. mais ça fait du bien, faut l'reconnaître.
vous menez, c'qui est déjà un avantage en soit. pas d'beaucoup, mais c'est déjà bien. reste plus qu'à c'que c'foutu attrapeur fasse son job, et c'est bon, tout sera finit. tu pourra alors charrier l'rouquin à loisir, durant les prochaines fois où vous passerez un moment ensemble. faut dire quand même qu'vous vous entendez bien, gid et toi. c'était pas gagner pour autant, quand on y pense. disons qu'à poudlard, vous vous détestiez cordialement, plus par principe qu'avec de réelles raisons. vous étiez ennemis sur l'terrain, c'était normal pour vous. l'temps qu'tu penses à ça, t'évites de justesse un nouveau cognard. alors tu bouges enfin, fonce vers le sol pour récupérer la balle d'ton côté. d'un coup expert, tu vises un rouge, l'attrapeuse si tu t'trompes pas. t'es pas certaine, tu connais pas forcément tous les membres d'leur équipe. la jeune fille évite de justesse la balle, et t'as à peine le temps d'pester qu'c'est un coup sur ta tête qui t'assomme.
quand tu rouvres les yeux, rien n'a vraiment changé. t'es étendu sur l'sol du terrain, et les summerbee, mêlé à quelques wright, ainsi qu'des professeurs, se pressent autour de toi. t'as un mal de crâne atroce, une envie d'trouver marie-jeanne au plus vite, et tu comprend rien de c'qu'il s'passe. rapidement, tes coéquipiers t'avouent qu'vous avez gagné l'match, c'qui t'rassure. puis c'est gideon qui prend la parole, la mine coupable. il s'excuse, dit qu'il a pas fait exprès d'te viser, mais toi tu comprend vite c'qu'il s'est passé : c'est lui l'fautif, lui qui t'a balancé l'cognard dans la tronche. ton visage s'ferme presque automatiquement, alors que, rassuré d'te voir en vie, tout l'monde vaque à ses occupations. ils ont tous rapidement comprit qu'fallait pas être près d'toi quand tu t'énervais. d'ailleurs tu sais pas trop si t'es énervée, ou si c'est juste l'manque d'marie-jeanne, ou la frustration d'avoir cette bosse à l'arrière du crâne, mais t'as littéralement envie d'exploser. et tu risques pas d'le louper, c'lui là. « et tu pouvais pas viser ailleurs qu'la tête ? putain, t'es vraiment con. » qu'tu lâches. t'es probablement mauvaise joueuse, d'mauvaise foi, tout c'qu'ils veulent. mais là, t'es énervée, et gideon est là. autant qu'il en paye l'prix. tu t'relèves, découvre qu'ton balai s'est brisé dans la chute, lève les yeux au ciel. « évidemment, ça pouvait pas s'arrêter là. super, trop hâte d'pas pouvoir jouer au prochain match à cause de ça. t'es vraiment un con, gideon. » okay, il le mérite vraiment pas. mais ça fait du bien, faut l'reconnaître.
made by neon demon
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Re: gidelmina ragequit la logique (rp wtf+horreur)
Lun 5 Juin 2017 - 9:50
gidelmina
you're an asshole
Dernier match de la saison. Dernier match de l'année. Dernier match tout court, en ce qui te concerne. Et tu n'es, une fois de plus, toujours pas verni. Pourquoi faut-il toujours qu'il pleuve quand tu montes sur un balai, que ça soit aux entraînements ou aux compétitions ? Peut-être était-ce l'univers qui t'envoyait des signes. C'est bon, au fil du temps, t'as fini par le comprendre, que le monde entier ne voulait pas que tu joues de ton sport préféré. Bref. Comme c'est le dernier match décisif, tu as bien évidemment cette envie, ce besoin viscéral de le gagner, de remporter cette coupe qui ira trôner à côté des autres dans votre salle commune, avant de se retrouver dans la salle des trophées. Summerbee contre Wright. Pas une mince affaire, autant le dire. Vous avez une très bonne équipe. Mais les Summerbee... Ils ne représentent pas une partie de plaisir. Ils ne sont pas du genre hargneux, ceux-là, cependant, sur un terrain de quidditch... C'est une toute autre histoire.
La preuve en est que les jaunes mènent le match jusqu'à maintenant. T'as pas envie que ça se passe comme ça, Gid. Tu as au moins envie de remporter cette dernière victoire avant de dire adieu au Quidditch pour toujours. Oh bien sûr, tu pourras toujours y jouer avec des amis, une fois de temps en temps, mais jamais en milieu compétitif comme celui-ci. Alors tu te donnes à fond, petit rouge. Tu y mets tout ce que t'as : ta hargne, ta force, toutes les compétences de ton Eclair de Feu Suprême qui suit toutes tes instructions à la baguette. Ils ne mènent pas de beaucoup. Si votre attrapeur met la main sur le vif d'or maintenant, il est encore possible que vous remportiez le match. Toi, tu n'as qu'une chose à faire. Déstabiliser l'équipe adverse, à l'aide des cognards. Ta spécialité. Au contraire du vif d'or, ils ne se font pas prier pour revenir à la charge vers vous à la première occasion. T'en vois un qui fait le tour du terrain, sûrement à la recherche de sa prochaine cible, tandis que l'autre est en train de se faire cueillir par Mina, la batteuse adverse. Tu grinces des dents. Elle te l'a bien dit, la brune, qu'elle ne te ferait pas de cadeau. Ni à toi, ni à ton équipe. Tu sais qu'elle a autant la rage de gagner que toi, si quelqu'un peut bien comprendre et partager ton envie de gagner, c'est bien elle. Dommage qu'elle soit dans l'équipe adverse. T'attends pas une seconde de plus, Gideon. Tu te diriges vers le second cognard, qui se dirige également vers toi, sa cible préférée, faut croire. Dans un sens, ça t'arrange, tu as juste à tendre le bras et à frapper très fort dans la direction de la jaune qui vient d'envoyer l'autre sale bête en direction de votre attrapeur. Qui l'évite, heureusement. Par contre, Mina n'est pas aussi chanceuse. Le cognard lui arrive par-derrière et vient à la rencontre de l'arrière de son crâne. Tu te dis que le casque que vous portez la protègera, au moment où tu vois son balai piquer du nez directement vers le sol. Tu écarquilles les yeux, toi-même surpris de ta force de frappe, alors que Whilelmina se retrouve sur le sol du terrain en un battement de cils.
Tu réfléchis même pas à deux fois, Gideon. Pour toi, y a plus de match, plus de cognards, plus de points à remporter ou de coupe à rafler, y a plus que Mina, étendue sur le sol, par ta faute. Tu te diriges aussitôt vers elle, penché sur ton balai pour aller plus vite. Tu sautes au sol, te diriges vers la brune alors que le stade éclate en une ovation soutenue. Quelqu'un a attrapé le vif d'or, tu ignores encore de quelle équipe il s'agit. Tu t'en fous, tu vois juste le corps de la batteuse étendue sur le sol, qui ne réagit pas à tes bousculades, à son prénom que tu prononces comme pour la réveiller. Finalement, tu es entouré de ses coéquipiers, qui te poussent pour passer, pour voir comment elle va, ce que t'as bien pu lui faire. Le professeur de vol est là, lui aussi, et lui ôte son casque pour regarder les dégâts. Une grosse bosse. Mina ne met pas longtemps à ouvrir les yeux et le sentiment de soulagement qui t'inonde est indescriptible. Tu as eu tellement peur d'avoir fait quelque chose d'irréparable. Heureusement, ce n'est pas le cas. Les jaunes annoncent qu'ils ont gagné le match, sans doute pour donner du baume au coeur à leur équipière. Pour toi, au final, ça n'a plus d'importance. Tu te dis définitivement que ça en est fini pour toi et le quidditch. Ça n'en est pas autant fini avec cette situation, pourtant.
Tu t'avances parmi les jaunes, pour que Mina puisse te voir. Tu as la mine coupable, évidemment, comment pourrait-il en être autrement ?
- Tu vas bien ? Question bête, mais t'as besoin de t'en assurer. Je suis désolée Mina, le cognard venait de moi. Je voulais pas... Elle t'interrompt, visiblement excédée. Tu le serais également, faut bien le reconnaître. Les autres partent quand vous commencez à vous chamailler - ou plutôt, quand elle commence à t'engueuler - et t'attends patiemment que la tempête passe. Tu lui tends une main pour l'aider à la relever, comme une offre de paix, qu'elle refuse bien sûr.
Elle se relève et remarque son balai, brisé, un peu plus loin. Tu l'avais même pas vu. T'oses même pas imaginer ce que ça te ferait, à toi, de voir ton balai chéri cassé à cause de l'incompétence d'un autre. Alors t'encaisses les insultes sans rien dire. Les mots sont pas équivalents à ce que tu viens de lui faire.
- Mina, je... Je suis vraiment désolé. Tu t'avances vers son balai pour... quoi, en fait ? En ramasser les morceaux ? Ca servirait à rien, c'est irréparable ces choses-là. Sauf si elle veut remonter dessus et partir en zigzag dès qu'il y a une brise. Tu te retournes alors vers elle, hoches la tête pour approuver ce qu'elle dit. T'as raison. Je suis vraiment qu'un con. Tu soupires, tu t'excèdes toi-même. Tu es le mieux placé pour savoir ce que ça fait d'être blessé au quidditch, que ça peut briser une vie. Ça a bien brisé tes rêves, à toi. Et pourtant, t'es remonté sur ce balai, t'as repris ton poste, ta batte, et voilà que t'étais prêt à infliger la même chose aux autres. C'est seulement cinq ans après que tu t'en rends compte.
Elle chancele un peu, maintenant qu'elle est sur ses deux pieds. Normal, après un choc pareil. Tu t'avances vers elle, ton balai dans une main, lui offrant ton autre bras pour qu'elle se repose dessus.
- Laisse-moi t'aider. Je vais te raccompagner. C'est la moindre des choses. Tu sais qu'elle est bornée, têtue, qu'elle a son égo et tout ce qui va avec. Tu espères qu'elle ne te repoussera pas. Tu veux juste lui montrer que t'es là pour elle, que t'es vraiment désolé, que tu répareras ta faute, si tu le peux, si elle te laisse ta chance. S'il te plaît ? Tu passes ton bras autour de sa taille pour qu'elle soit un peu plus stable alors que vous vous éloignez vers les vestiaires. Sans même que tu remarques que tu laisses ta batte derrière toi, perdue sur le terrain, sous la pluie qui continue à tomber. Parce que ça n'a plus d'importance.
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Re: gidelmina ragequit la logique (rp wtf+horreur)
Lun 5 Juin 2017 - 14:19
you're an asshole
gidelmina
Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.
la pluie a arrêté d'tomber, c'qui est déjà cool. pour autant, t'es quand même couverte de boue, dû à ta chute. t'as un peu mal aux côtes, t'es presque persuadée d'être tombée d'ssus. ta tête également t'fait souffrir le martyr, réveillant en toi une envie de mourir intense. putain, t'as perdue la fin du match. aucune idée de c'qui s'est passé. d'après c'que tu comprend, t'as pas loupé beaucoup, et l'attrapeur jaune a eu le vif d'or au moment où tu t'es pris le cognard. mais ça t'fais chier, mina, ça t'fais terriblement chier d'avoir loupé tout ça. c'était l'dernier match d'l'année scolaire, et tu finis blesser. bon, faut avouer qu'tu finis souvent blesser. des coups, tu t'en es pris pas mal, sur le terrain. souvent parce que t'es sous l'emprise de marie-jeanne pendant les matchs, chose que t'reproche pas mal tes camarades, d'ailleurs. mais t'as pourtant toujours fait en sorte qu'tout s'passe bien, il y a jamais eu grand chose qui t'ai réellement déconcentrée. faut dire qu'à force, marie-jeanne est plutôt devenue ton état naturel.
quand l'rou(x)ge te tend la main, ta fierté prend l'dessus, et tu la refuses, te hissant sur tes bras pour te mettre sur tes deux pieds. la douleur dans tes côtes et dans ta tête résonne dans tout ton petit corps meurtri, mais encore une fois, t'es trop fière pour dire quoique ce soit. alors tu jettes juste un regard vers ton balai cassé, puis tes yeux s'repose sur le garçon quand il se remet à parler, s'excusant à nouveau. ça n'fait que gronder la bête en toi un peu plus, et tu secoues la tête. ses excuses, elles servent à rien. c'est fait, c'est tout. t'imagines déjà la tête de leopold quand il apprendra qu't'es blessée, il risque d'bien s'marrer. ça aussi, ça te donne une raison d'plus d'fulminer contre gideon. « j'ai pas b'soin d'ton aide. » qu'tu marmonnes dans ta barbe, alors qu'il s'approche de toi. et, comme pour t'humilier un peu plus, tu tangues, manquant de t'écraser au sol. bon, t'en fais p'têt un peu trop, là. d'toute façon, il te laisse finalement pas l'choix, puisqu'il enroule son bras autour de ta taille pour te soutenir. ça t'énerve, t'as jamais aimé t'sentir faible, et encore moins t'faire aider.
mais tu l'repousses pas, cette fois. t'en as pas la force, en réalité. ça t'ferais qu'tomber au sol, et c'est pas la bonne chose. alors que le wright te fait avancer en direction des vestiaires, tu te calmes petit à petit, reprenant tes esprits, largement perturbé par le coup qu't'as reçu. quand vous arrivez devant les vestiaires, t'entend les cris de joie de tes coéquipiers, et tu peux pas t'empêcher d'esquisser un sourire en coin. c'est vrai, qu'vous avez gagné. tu peux au moins en tirer satisfaction, et tu pourra charrier gideon sur ça pendant des semaines. juste retour des choses, probablement. tu finis par repousser l'garçon, alors qu'tu t'diriges vers les vestiaires. au même moment, l'un de tes coéquipiers en sort, et sourit en vous voyant. « ah, mina, t'es là ! on va fêter notre victoire à la taverne, tu viens ? » avant d'se tourner vers gideon. « propose à tes coéquipiers, aussi. on vous paye la tournée. » et toi, tu manques de t'étouffer, parce que tu sais qu'c'est la tradition, et qu'les wright vont évidemment venir. putain, qu'est-ce que t'es d'mauvaise foi, whilelmina. surtout qu'tu sais très bien qu'gideon n'y est pour rien, dans c'qu'il t'arrive. certes, il a envoyé l'cognard. mais c'est normal, c'est son rôle, et toi aussi, t'en as blessée, des gens, en voulant gagner.
en un rien d'temps, tu t'faufiles dans les vestiaires, et tu rejoins les douches le plus vite possible. douche communes, mais ça t'importe pas, t'as jamais vraiment été pudique. le jet d'eau t'fait du bien, t'permet d'te calmer, et tu restes quelques minutes à en profiter. puis on t'fait remarquer l'bleu qui orne tes côtes, et t'hausse les épaules. pas l'premier, sûrement pas l'dernier. quand tu t'enroules dans ta serviette, tu découvres qu'les vestiaires sont vides. juste un mot d'la part d'tes amis : ils sont déjà parties, tu dois les rejoindre là-bas. pas d'soucis, c'est plutôt habituel, ça aussi. t'es toujours la plus longue, à la douche. après t'être rapidement habillé, tu t'poses quelques instants sur l'banc, attrapant ton sac à dos qu'tu trimballes partout, et tu commences à rouler, avant d'coincer l'joint entr tes fines lèvres. une fois sortie, t'entend du bruit du côté des vestiaires wright, et tu t'approches pour vérifier qu'il s'agit bien du mckinnon. une touffe d'cheveux roux qu't'aperçoit, et tu t'poses contre le mur, sortant ta baguette pour allumer le cône entre tes lèvres.
la première bouffée est salvatrice, s'infiltre directement dans tes poumons, ton sang, monte à ton cerveau. tu récupères tout c'qui t'as manqué ce matin, et tu t'sens enfin toi. whilelmina wheeler, dans toute sa splendeur, messieurs dames. t'as déjà bien avancé sur ton joint quand ton ami finit par sortir du vestiaire, et s'il semble surprit d'te voir, t'y fais pas vraiment attention. « excuse moi. » qu'tu lâches juste, au début. tu sais qu'il comprendra. « t'en veux un peu ? » littéralement, fumée l'calumet d'la paix. t'hausses les épaules, lui adresse un sourire. tu l'as attendu, parce que tu sais qu'ta réaction était idiote. puis qu't'aimes bien passer du temps avec lui, quand même, faut l'avouer.
quand l'rou(x)ge te tend la main, ta fierté prend l'dessus, et tu la refuses, te hissant sur tes bras pour te mettre sur tes deux pieds. la douleur dans tes côtes et dans ta tête résonne dans tout ton petit corps meurtri, mais encore une fois, t'es trop fière pour dire quoique ce soit. alors tu jettes juste un regard vers ton balai cassé, puis tes yeux s'repose sur le garçon quand il se remet à parler, s'excusant à nouveau. ça n'fait que gronder la bête en toi un peu plus, et tu secoues la tête. ses excuses, elles servent à rien. c'est fait, c'est tout. t'imagines déjà la tête de leopold quand il apprendra qu't'es blessée, il risque d'bien s'marrer. ça aussi, ça te donne une raison d'plus d'fulminer contre gideon. « j'ai pas b'soin d'ton aide. » qu'tu marmonnes dans ta barbe, alors qu'il s'approche de toi. et, comme pour t'humilier un peu plus, tu tangues, manquant de t'écraser au sol. bon, t'en fais p'têt un peu trop, là. d'toute façon, il te laisse finalement pas l'choix, puisqu'il enroule son bras autour de ta taille pour te soutenir. ça t'énerve, t'as jamais aimé t'sentir faible, et encore moins t'faire aider.
mais tu l'repousses pas, cette fois. t'en as pas la force, en réalité. ça t'ferais qu'tomber au sol, et c'est pas la bonne chose. alors que le wright te fait avancer en direction des vestiaires, tu te calmes petit à petit, reprenant tes esprits, largement perturbé par le coup qu't'as reçu. quand vous arrivez devant les vestiaires, t'entend les cris de joie de tes coéquipiers, et tu peux pas t'empêcher d'esquisser un sourire en coin. c'est vrai, qu'vous avez gagné. tu peux au moins en tirer satisfaction, et tu pourra charrier gideon sur ça pendant des semaines. juste retour des choses, probablement. tu finis par repousser l'garçon, alors qu'tu t'diriges vers les vestiaires. au même moment, l'un de tes coéquipiers en sort, et sourit en vous voyant. « ah, mina, t'es là ! on va fêter notre victoire à la taverne, tu viens ? » avant d'se tourner vers gideon. « propose à tes coéquipiers, aussi. on vous paye la tournée. » et toi, tu manques de t'étouffer, parce que tu sais qu'c'est la tradition, et qu'les wright vont évidemment venir. putain, qu'est-ce que t'es d'mauvaise foi, whilelmina. surtout qu'tu sais très bien qu'gideon n'y est pour rien, dans c'qu'il t'arrive. certes, il a envoyé l'cognard. mais c'est normal, c'est son rôle, et toi aussi, t'en as blessée, des gens, en voulant gagner.
en un rien d'temps, tu t'faufiles dans les vestiaires, et tu rejoins les douches le plus vite possible. douche communes, mais ça t'importe pas, t'as jamais vraiment été pudique. le jet d'eau t'fait du bien, t'permet d'te calmer, et tu restes quelques minutes à en profiter. puis on t'fait remarquer l'bleu qui orne tes côtes, et t'hausse les épaules. pas l'premier, sûrement pas l'dernier. quand tu t'enroules dans ta serviette, tu découvres qu'les vestiaires sont vides. juste un mot d'la part d'tes amis : ils sont déjà parties, tu dois les rejoindre là-bas. pas d'soucis, c'est plutôt habituel, ça aussi. t'es toujours la plus longue, à la douche. après t'être rapidement habillé, tu t'poses quelques instants sur l'banc, attrapant ton sac à dos qu'tu trimballes partout, et tu commences à rouler, avant d'coincer l'joint entr tes fines lèvres. une fois sortie, t'entend du bruit du côté des vestiaires wright, et tu t'approches pour vérifier qu'il s'agit bien du mckinnon. une touffe d'cheveux roux qu't'aperçoit, et tu t'poses contre le mur, sortant ta baguette pour allumer le cône entre tes lèvres.
la première bouffée est salvatrice, s'infiltre directement dans tes poumons, ton sang, monte à ton cerveau. tu récupères tout c'qui t'as manqué ce matin, et tu t'sens enfin toi. whilelmina wheeler, dans toute sa splendeur, messieurs dames. t'as déjà bien avancé sur ton joint quand ton ami finit par sortir du vestiaire, et s'il semble surprit d'te voir, t'y fais pas vraiment attention. « excuse moi. » qu'tu lâches juste, au début. tu sais qu'il comprendra. « t'en veux un peu ? » littéralement, fumée l'calumet d'la paix. t'hausses les épaules, lui adresse un sourire. tu l'as attendu, parce que tu sais qu'ta réaction était idiote. puis qu't'aimes bien passer du temps avec lui, quand même, faut l'avouer.
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Re: gidelmina ragequit la logique (rp wtf+horreur)
Lun 5 Juin 2017 - 15:56
gidelmina
you're an asshole
- Je te la donne quand même, que tu dis en parlant de ton aide. Tu vas pas la laisser comme ça à tanguer jusqu'aux vestiaires.
Elle accepte que tu l'aides et tu la soutiens donc jusque là où vous attendent vos coéquipiers respectifs. La pauvre est pas mal amochée en fin de compte, ce qui te fait encore plus culpabiliser. Elle doit certainement être en train de mordre sur sa chique en ce moment, la Mina, elle doit se retenir pour pas te remballer et te renvoyer jusqu'à Thurso. T'es content qu'elle te laisse l'aider, Gideon, même si c'est probablement pas de plein gré et qu'elle t'insulte sûrement dans son for intérieur. M'enfin. Les risques du métier, comme on dit.
Vous ne tardez pas à rejoindre les autres, et elle se détache bien vite de ton emprise lorsqu'elle voit les autres joueurs. Ah, cet orgueil mal placé. Vous rencontrez un jaune, qui ne cache pas sa joie, comme tout leur vestiaire qui est plein de boucan et de chants victorieux. Tu n'as même pas la défaite amère, Gideon, ce qui ne te ressemble pas. T'as l'impression que ça t'atteint plus, que tu passes au-dessus. Un de tes adversaires te propose tout de même d'aller boire un verre à la taverne juste après, ce que tu acceptes avec entrain, même si le coeur n'y est pas vraiment.
- Clairement si vous offrez, on va pas manquer l'invitation ! Tu partages un rire avec le jaune, quelques piques sur le match. Ca y est, ça commence, vous allez vous faire chambrer toute la soirée... C'est le lot des perdants. Tu vois Mina s'éclipser du coin de l'œil, sans la retenir. Elle va bouder un peu, clairement, tu le sais, tu la connais, et elle a toutes les raisons. T'espères juste que ça sera pas trop long, t'aimerais vraiment pas ça si votre relation devait en pâtir d'un faux pas de ta part. Tu sais aussi que Mina sait très bien que c'est le jeu, qu'elle finira par laisser passer.
Tu finis par entrer au vestiaire, te déshabilles et vas sous la douche pour enlever toute la pluie et la boue qui ont pu s'amasser sur toi. Ça discute autour de toi, de ce que vous auriez dû faire pour être meilleurs, ce que vous auriez dû éviter, de la coupe qui s'échappe de vos doigts. De l'année prochaine, où la coupe reviendra aux Wright, cette fois. Toi, t'écoutes que d'une oreille, ça te concerne plus vraiment. Tu seras plus parmi eux, l'année prochaine. Enfin, si tu réussis tes examens, mais y a pas de raison. Quand tu finis de te sécher et de te rhabiller, les autres sont déjà partis, alors tu te dis que tu les rattraperas plus tard. Tu restes un peu seul dans les vestiaires, t'en profites pour apprécier une dernière fois d'être dans les lieux. C'est toujours lorsqu'on va perdre quelque chose qu'on prend le temps de l'apprécier, pas vrai ? De toute façon, t'as eu que de bons souvenirs ici, tu ne vas y laisser aucun remords.
Quand tu ressors du vestiaire, en train de te demander si tu vas réellement rejoindre les autres à la taverne ou pas, une odeur familière t'embaume et c'est ça qui te met la puce à l'oreille de sa présence. Whilelmina, qui est là, qui t'attend visiblement. Toujours avec sa Marie Jeanne aux lèvres. Ce qui semble la rendre de meilleure humeur. Tu lui souris en te dirigeant vers elle, ton sac de sport sur l'épaule. Elle s'excuse, même si évidemment, tu lui en veux pas. T'hausses juste les épaules, sans te départir de ton demi-sourire en coin. La tempête est passée. Elle te tend le joint qu'elle est en train de fumer, te propose d'en prendre un peu. En temps normal, t'aurais refusé, Gideon. On pourrait croire le contraire, mais t'as jamais été particulier porté sur l'alcool ou la drogue, même si t'es souvent présent aux soirées des Beer Flops, même si toi et tes potes, vous avez une réputation de fêtards. Tu t'es toujours tenu éloigné de tout ça, pour le sport, le quidditch, encore et toujours. Un esprit sain dans un corps sain. Là, néanmoins, t'acceptes, opinant du chef, et tes doigts entrent en contact avec les siens pour se saisir de ce qu'il reste du pétard. Tu le portes à tes lèvres, en tires une latte tout en échangeant un regard avec elle. C'est un symbole, tout ça ; ça signifie que tout est cool entre vous, maintenant. Tu continues à la regarder alors que tu lui retends son joint, expirant la lourde fumée, comme si tu réfléchissais à quelque chose. Puis t'ajoutes :
- Attends-moi deux secondes, je reviens. Et tu fais le chemin inverse pour retourner au vestiaire des Wright. Tu prends ton balai entre les mains, le regardes une bonne fois, comme pour te décider, puis tu ressors, tu la rejoins. Ecoute, Whil, pour le cognard, je dis pas, c'est le jeu. Mais pour le balai... C'était vraiment pas mon intention. Tu tends ton balai en sa direction, la marque sur le manche bien en évidence. Un Éclair de Feu Suprême. Je l'avais acheté de seconde main, à l'époque, mais il m'a jamais fait faux bond. Vitesse extra, il prend les virages en une seconde, il est hyper réactif... Bref. Je veux que ça soit toi qui l'aies. Tu continues à regarder le balai tout en le décrivant, tout en parlant à la jaune. En soit, lui aussi était ton coéquipier, ils ont vraiment une âme, ces bouts de bois. Je vais plus en avoir besoin maintenant, vu qu'après les examens, j'aurais mon diplôme, je serai plus à Hung et donc... Plus de Quidditch. Il me servira plus, honnêtement... Tu gardes le bras tendu, comme si tu n'allais pas accepter non comme réponse, ton regard quittant cette fois le balai pour se poser sur elle. Vraiment. Prends-le.
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Re: gidelmina ragequit la logique (rp wtf+horreur)
Lun 5 Juin 2017 - 21:35
you're an asshole
gidelmina
Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.
y'a ce sourire qui vient orner ton visage alors qu'il attrape le joint. c'est vrai qu'maintenant qu't'y penses, tu l'as jamais vu fumer, gideon. pour autant, là, il a accepté. tu t'sentirais presque fière, si seulement tu pouvais ressentir une quelconque fierté à l'idée qu'tu fasses fumer les autres. mais c'est pas l'cas, ça n'a jamais été l'cas, et ça sera jamais l'cas. marie-jeanne te bousille la vie, alors tu comptes pas la laisser bousiller celle des autres. même si tu pourrais pas vivre sans elle, maintenant, soit dit en passant. puis tu récupères ton bien, et tu l'reportes à tes lèvres, pour les quelques souffles qu'tu pourra encore inspirer. t'arrives pas à t'empêcher d'sourire, maintenant qu't'as récupéré ton toi ordinaire, celui sous l'emprise de cette plante miraculeuse. ça t'fait du bien, d'redevenir toi-même, alors t'en profites clairement. t'en roulera sûrement un autre bientôt, les idées peu claires, la mine boudeuse. mais alors qu't'es prête à, justement, te mettre en route vers inverness et, par extension, la taverne, le rouquin t'annonce qu'il revient, et s'éclipse. toi, tu finis par écraser ton pétard au sol, et quand tu relèves les yeux, tu le vois qui débarque, son balai dans la main. et t'as pas vraiment besoin qu'il parle pour comprendre ce qu'il a en tête.
quand il te tend le balai, tu te retiens littéralement d'écraser sa tête contre le mur des vestiaires. à croire que tu vas accepter un tel cadeau. t'as beau être triste de la perte de ton précieux nimbus, tu comptes pas pour autant accepter ça. gideon est tout d'même fou de penser l'contraire. « non. » trois petites lettres, qu'il semble ne pas entendre, alors qu'il continue son petit monologue, comme si ça allait suffire à te convaincre. il finit par t'avouer les raisons pour lesquelles il est prêt à te le céder, et c'est là qu't'écarquilles les yeux. comment ça, gideon plus à hungcalf ? t'étais même pas au courant qu'on pouvait faire moins que les dix années minimum. et même si tu l'avais su, t'es pas certaine d'être prête à l'laisser partir. parce que tu sais comment ça s'passe, dans ces cas-là : les premiers mois, vous resterez en contact, mais au fil du temps vous vous lasserez, et il quittera ta vie. tu l'as déjà vu, t'as déjà des amis qui ont comptés l'école. d'anciens membres des beer flops, avant que tu sois présidente. des amis, des personnes qui t'avaient promis d'pas t'oublier. but where are they now ? parti, disparu. t'entend encore leur nom de temps en temps, lorsque tu t'retrouves avec les plus grand d'l'école, mais ça s'arrête là, pas plus, pas moins. et il est hors de question, pour toi, qu'ton amitié avec le mckinnon se termine d'la même façon. « comment ça... tu sera plus à hungcalf ? » tu te sens obligée d'demander, comme si tu pouvais avoir mal compris. les mots qu'il a employé résonne dans ta caboche, s'forme un chemin dans ton esprit, et t'es à nouveau énervée. parce qu'il a pas l'droit d't'abandonner. « j'm'en fiche d'mon balai, j'en ai d'autres chez mes parents. mais j'veux pas que tu partes, gid. » ça pourrait presque t'faire mal d'avouer ça, faut dire qu'c'est pas vraiment dans tes habitudes, au contraire. t'as jamais vraiment avoué à qui que ce soit qu'tu tenais à eux, si ce n'est probablement josé, mais c'est différent, elle est ta meilleure amie, la seule personne envers qui t'es entièrement transparente. leopold, même si tu lui a jamais vraiment dit, le sait également. mais il te connait par cœur, alors c'est probablement normal.
tu secoues la tête, dépitée à l'idée d'continuer tout c'que tu faisais avant, mais sans lui. pourtant tu l'connais pas d'puis si longtemps qu'ça, enfin en tout cas, vous êtes pas amis d'puis aussi longtemps qu'ça. c'est encore récent, à peine cinq ans d'amitié, alors ça devrait pas t'affecter, n'est-ce pas ? tu t'reprend rapidement, tu peux pas paraître faible, c'est quelque chose auquel tu t'es toujours refusée, et il est hors d'question qu'ça soit l'rouquin qui t'voit comme ça. « peu importe. » qu'tu finis par, encore une fois, marmonner. à croire qu'tu fais que ça, en ce moment. « j'prendrai pas ton balai, gideon. parce que si j'le fais, comment j'ferais pour jouer contre toi, durant les vacances ? » t'essayes d'sourire, même si ça sonne un peu faux, et tu finis par te mettre en marche, passant la lanière d'ton sac à dos sur ton épaule droite. autant aller rejoindre les autres à inverness, même si ça ne changera probablement rien.
alors tu vérifies qu'il t'suis, et tu marches, chantonnant discrètement l'une des chansons moldues à la mode ces temps-ci, et t'as bien conscience qu'il la connaît probablement pas, mais peu importe, tu t'met à chanter un peu plus fort. « work, work, angelicaaaa, work, work, eliiiiiza ! and peggy, the schuyler sisters, we're looking for a mind at woooooork ! » et puis tu rigoles, doucement, d'abord, puis follement. t'as besoin d'décompresser d'la journée, d'la nouvelle, du match aussi. t'as toujours un peu mal à la côte, mais tu fais rapidement taire la douleur. tu t'retournes, t'met à marcher à reculons pour pouvoir le regarder, tout en continuant d'chanter. « excuse me miss, i know it's not funny, but your perfume smells like your daddy's got money ! » alors ton sourire s'agrandit, en même temps qu'le sien s'forme sur ses lèvres, puis tu trébuches, explose de rire. ta bonne humeur est présente, chose rare faut l'avouer. tu t'relèves, t'époussières un peu, puis jette un coup d'œil vers le chemin que vous étiez en train d'emprunter. « tu tiens vraiment à c'qu'on rejoigne les autres ? » qu'tu finis par lâcher, un éclair malicieux brillant dans les yeux, et une folle envie d'faire n'importe quoi, ce soir, au moins ce soir, pendant qu'il est encore là.
quand il te tend le balai, tu te retiens littéralement d'écraser sa tête contre le mur des vestiaires. à croire que tu vas accepter un tel cadeau. t'as beau être triste de la perte de ton précieux nimbus, tu comptes pas pour autant accepter ça. gideon est tout d'même fou de penser l'contraire. « non. » trois petites lettres, qu'il semble ne pas entendre, alors qu'il continue son petit monologue, comme si ça allait suffire à te convaincre. il finit par t'avouer les raisons pour lesquelles il est prêt à te le céder, et c'est là qu't'écarquilles les yeux. comment ça, gideon plus à hungcalf ? t'étais même pas au courant qu'on pouvait faire moins que les dix années minimum. et même si tu l'avais su, t'es pas certaine d'être prête à l'laisser partir. parce que tu sais comment ça s'passe, dans ces cas-là : les premiers mois, vous resterez en contact, mais au fil du temps vous vous lasserez, et il quittera ta vie. tu l'as déjà vu, t'as déjà des amis qui ont comptés l'école. d'anciens membres des beer flops, avant que tu sois présidente. des amis, des personnes qui t'avaient promis d'pas t'oublier. but where are they now ? parti, disparu. t'entend encore leur nom de temps en temps, lorsque tu t'retrouves avec les plus grand d'l'école, mais ça s'arrête là, pas plus, pas moins. et il est hors de question, pour toi, qu'ton amitié avec le mckinnon se termine d'la même façon. « comment ça... tu sera plus à hungcalf ? » tu te sens obligée d'demander, comme si tu pouvais avoir mal compris. les mots qu'il a employé résonne dans ta caboche, s'forme un chemin dans ton esprit, et t'es à nouveau énervée. parce qu'il a pas l'droit d't'abandonner. « j'm'en fiche d'mon balai, j'en ai d'autres chez mes parents. mais j'veux pas que tu partes, gid. » ça pourrait presque t'faire mal d'avouer ça, faut dire qu'c'est pas vraiment dans tes habitudes, au contraire. t'as jamais vraiment avoué à qui que ce soit qu'tu tenais à eux, si ce n'est probablement josé, mais c'est différent, elle est ta meilleure amie, la seule personne envers qui t'es entièrement transparente. leopold, même si tu lui a jamais vraiment dit, le sait également. mais il te connait par cœur, alors c'est probablement normal.
tu secoues la tête, dépitée à l'idée d'continuer tout c'que tu faisais avant, mais sans lui. pourtant tu l'connais pas d'puis si longtemps qu'ça, enfin en tout cas, vous êtes pas amis d'puis aussi longtemps qu'ça. c'est encore récent, à peine cinq ans d'amitié, alors ça devrait pas t'affecter, n'est-ce pas ? tu t'reprend rapidement, tu peux pas paraître faible, c'est quelque chose auquel tu t'es toujours refusée, et il est hors d'question qu'ça soit l'rouquin qui t'voit comme ça. « peu importe. » qu'tu finis par, encore une fois, marmonner. à croire qu'tu fais que ça, en ce moment. « j'prendrai pas ton balai, gideon. parce que si j'le fais, comment j'ferais pour jouer contre toi, durant les vacances ? » t'essayes d'sourire, même si ça sonne un peu faux, et tu finis par te mettre en marche, passant la lanière d'ton sac à dos sur ton épaule droite. autant aller rejoindre les autres à inverness, même si ça ne changera probablement rien.
alors tu vérifies qu'il t'suis, et tu marches, chantonnant discrètement l'une des chansons moldues à la mode ces temps-ci, et t'as bien conscience qu'il la connaît probablement pas, mais peu importe, tu t'met à chanter un peu plus fort. « work, work, angelicaaaa, work, work, eliiiiiza ! and peggy, the schuyler sisters, we're looking for a mind at woooooork ! » et puis tu rigoles, doucement, d'abord, puis follement. t'as besoin d'décompresser d'la journée, d'la nouvelle, du match aussi. t'as toujours un peu mal à la côte, mais tu fais rapidement taire la douleur. tu t'retournes, t'met à marcher à reculons pour pouvoir le regarder, tout en continuant d'chanter. « excuse me miss, i know it's not funny, but your perfume smells like your daddy's got money ! » alors ton sourire s'agrandit, en même temps qu'le sien s'forme sur ses lèvres, puis tu trébuches, explose de rire. ta bonne humeur est présente, chose rare faut l'avouer. tu t'relèves, t'époussières un peu, puis jette un coup d'œil vers le chemin que vous étiez en train d'emprunter. « tu tiens vraiment à c'qu'on rejoigne les autres ? » qu'tu finis par lâcher, un éclair malicieux brillant dans les yeux, et une folle envie d'faire n'importe quoi, ce soir, au moins ce soir, pendant qu'il est encore là.
made by neon demon
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Re: gidelmina ragequit la logique (rp wtf+horreur)
Mar 6 Juin 2017 - 0:45
gidelmina
you're an asshole
T'as toujours la main tendue, Gideon, résolument, tendue vers elle avec le balai que t'aimerais bien lui offrir. Pour réparer ta bêtise, réparer les débris du sien qui doivent toujours se trouver sur le terrain en ce moment. Peut-être parce que ça te fait mal de savoir qu'au fond, t'auras jamais réussi à rien faire avec le quidditch, que tout ce dont tu rêvais, tu l'as pas eu, et que voir ton instrument de vol te rappellera indéfiniment ton échec, en quelque sorte. T'es tellement obnubilé par cette idée que tu vois pas que tu réussis dans d'autres domaines, que bientôt, tu pourras devenir journaliste et que ça, c'est pas rien. Pas rien du tout, même. Mais non. T'es trop aveugle, t'as des œillères qui t'empêchent d'apprécier ce que t'as réellement entre les doigts. T'as envie qu'elle le prenne, Mina, qu'elle te soulage d'un poids par la même occasion, peut-être. Elle s'y refuse, pourtant. T'avais même pas pensé à l'idée que, peut-être, elle aurait pu mal le prendre. Car ton geste est tellement désintéressé, tellement naturel, que pour toi, y avait aucun souci à ce qu'elle l'accepte. Elle n'en veut pas, pourtant. Tu le vois bien, son visage est un livre ouvert. Clairement, elle l'acceptera pas. Et peut-être que c'est égoïste de ta part de mettre cette pression sur ses épaules, de lui donner un truc qu'elle ne désire pas. Tu soupires en baissant finalement le bras, Gideon. Tu ne vas pas insister.
Tu remarques que Mina l'a véritablement mauvaise. Elle commence à s'énerver, parce que tu lui as annoncé que c'était ta dernière année, tes dernières semaines, à vrai dire, au sein de l'université. Tu sais pas pourquoi, tu avais l'impression qu'elle le savait, et puis pour être honnête, tu te vois mal passer encore de nombreuses années dans ce château. Elle t'avoue qu'elle ne veut pas que tu partes, ça te surprend un peu. Surtout venant de sa part, en fait. Vous vous êtes carrément rapproché au cours de ces dernières années. Depuis que vous êtes à Hungcalf, en fait, que vous faites partie du même club, chez radio phoenix. Avant, vous pouviez clairement pas vous voir en peinture ; maintenant, c'était une déchirure de la voir mal par ta faute. Tu as juste envie de la rassurer.
- Je vais pas m'en aller très loin, tu sais. Le rédacteur-en-chef de la chouette enchaînée m'a déjà proposé un poste, alors je devrais rester dans les parages encore un moment. Au moins un an, je pense. Après, on verra... Mais je serai jamais très loin. Tout est vrai. Pour le poste, pour le fait que tu comptes y rester une année, plus ou moins. Pour le reste, pour le futur, t'en sais encore rien, t'as pas regardé plus loin que ça. Tout ce que tu sais, c'est que t'as envie de quitter Hungcalf, parce que tu te sens oppressé, ici, parce que t'as l'impression de plus arriver à rien. Tu as envie d'indépendance, Gideon, t'as plus envie de passer tes journées dans des parchemins. Tu veux voir ce que tu vaux réellement sur le terrain, si tu vaux vraiment quelque chose. Parce que t'as l'impression que tous ceux qui t'entourent ont une destination prédestinée, qu'ils font tout pour l'atteindre, sauf toi. T'es le paumé de la bande, celui qui a choisi ses options par dépit, et t'as plus envie que ça soit le cas. T'as ce besoin de tester tes limites, de voir d'autres choses. Sans enlever son visage du paysage, pour autant. Elle ajoute une nouvelle fois qu'elle ne prendra pas ton balai, parle des vacances. Et donc, déjà, d'une occasion future où vous pourrez vous revoir, ce qui te fait plaisir. Au moins, elle ne t'abandonnera pas dès que t'auras franchi les portes de l'université.
- D'accord, d'accord, je te le donne pas, c'est comme tu veux... Mais tu passes clairement à côté d'une affaire, qu'on se le dise. Finalement, tu souris, parce que ça n'a pas d'importance, si elle n'en veut pas, de ton balai. Au moins, elle saura que l'intention y était. Et peut-être que tu souris parce que l'effet du joint commence doucement à se diffuser en toi, même si t'en as tiré qu'une latte, sûrement parce que t'es pas un habitué de la chose. Tu poses le balai contre le mur. Ici, y a que les joueurs de quidditch qui rentrent, et ils ont tous un balai, ils te piqueront pas le tien. De toute... Même sur un Brossdur je te mets une raclée quand tu veux, Wheeler. C'est sûrement présomptueux de déclarer une chose pareille après la défaite de ton équipe, ce qui rend la chose ridicule, bien qu'amusante.
Elle finit par se mettre en marche, Mina, et tu la suis, naturellement, parce que tu te vois pas la quitter maintenant, alors que vous venez tout juste de mettre les choses à plat et que ça roule, après l'accident non prémédité. Puis, elle se met à chanter, comme ça, d'un coup. Un coup de tête, une envie passagère. Elle l'assouvit aussi vite qu'elle vient, parce qu'elle est comme ça, Mina. Elle s'en fout de ce que peuvent penser les autres qui la voient chanter ou danser dans un lieu qu'on pourrait qualifier de pas approprié, c'est ça que t'aimes chez elle. T'aimes le fait que tu doives te soucier de rien, simplement être toi et rire sincèrement, ou rien dire si vous en avez pas envie, vous vous tenez juste compagnie et ça te suffit. Elle est simple, Mina, elle prend pas la tête. Puis, faut avouer qu'elle est agréable à regarder, à rire aux éclats comme ça, elle redonne la pêche. Tu ne connais absolument pas le chant qu'elle a entonné, mais tu en comprends les paroles, alors t'y réagis, juste parce que c'est fun, parce que vous pouvez dire tout ce qui vous passe par la tête.
- Work ? But all you need is love ! Tu ris, des imbécillités que tu dis, de son comportement, synonyme d'un vent de fraîcheur qui fait valser toutes tes inquiétudes. Oh, does it ? So I guess I should be the one buying the drinks, aye ? C'est là qu'elle finit par se ramasser par terre, et tu peux pas te retenir, un fou rire te prend pour accompagner le sien. C'est pas que tu te moquerais d'elle, mais presque. Tellement inattendu, alors que t'aurais dû le voir venir de loin. Puis, heureusement, elle a rien, c'est pas un rire qui va effriter ce roc-là. Elle te demande si t'as toujours envie de rejoindre les autres, la réponse te vient directement, comme une évidence.
- Non. Enfin, pas spécialement. Tu vois bien qu'elle a une idée derrière la tête, et tu lui fais confiance. La soirée risque d'être plus amusante en sa compagnie seule qu'avec le reste de la troupe. Alors, t'échanges un regard taquin avec elle, curieux de nature. À quoi tu penses ?
- InvitéInvité
Re: gidelmina ragequit la logique (rp wtf+horreur)
Mar 6 Juin 2017 - 15:20
you're an asshole
gidelmina
Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.
t'as jamais été ce genre de nana ultra heureuse de vivre, si tu fais partie de celle qui sautent dans les flaques et qui préfèrent dormir plutôt que de se maquiller, t'en reste pas moins quelqu'un d'assez triste dans ta vie. t'as vu des gens partir, des gens s'détruirent, t'as côtoyé la mort de près, de trop près même. t'as failli mourir, mina, et ça marque quelqu'un, quand bien même t'étais assez jeune. t'as failli perdre la vie dans cet incendie, et c'est gravé dans ta mémoire, à l'encre indélébile. comme un daily reminder, ça veut pas t'lâcher, c'est toujours là, toujours prêt de toi. résultat, il existe peu de situation qui peuvent te procurer un tel bonheur, une telle joie de vivre, une telle envie de vivre, tout simplement. t'es d'ailleurs assez étonnée d'en découvrir une en la présence de gideon. c'est vrai que votre amitié est intéressante, quand on y pense, et que vous avez tout pour vous entendre. des points communs, des différences vous rapprochant... ne serait-ce que ton animagi et sa lycanthropie. mais faut reconnaître que ce que tu préfères dans tout ça, dans tout ce qui vous lie et qui fait que tu passes un aussi bon moment actuellement, ce que tu préfères c'est la simplicité de la chose, le fait qu'il suffise d'un regard pour que vous vous compreniez, d'un hochement de tête pour se mettre d'accord. c'est simple, entre vous, bien loin de tes autres relations, amitiés, ou quoique ce soit. c'est simple et ça te plaît, bordel.
t'es rassurée quand il t'explique qu'il sera pas loin, quand il te parle du poste qu'il a obtenu. maintenant que tu sais que tu peux arrêter tes études à la cinquième année, tu pourrais presque y songer, toi aussi. t'as jamais été folle des cours, au contraire, t'en sèches quotidiennement. alors forcément, ça pourrait être une idée, que de t'arrêter au bout de cinq ans. pas comme si t'avais un quelconque plan d'avenir, remarque. tiens, l'avenir, parlons-en. c'est le flou total de ton côté, aucune idée de qui tu veux être, ce que tu veux faire. p'têt que t'ouvrira une boutique de fleurs magiques, ou même moldu. fleuriste, ça serait un beau métier. tu pourrais également partir à la découverte des plantes, dans le monde, voyager, en profiter. oui, ça pourrait être une idée, ça pourrait te plaire, tout ça. tu pourrais envisager un tel avenir. sinon, tu sais que tu peux toujours devenir serveuse, dans le pire des cas. t'as entendu dire qu'à la taverne du troll, ils recrutaient. ça pourrait être une idée. « toi, me mettre une raclée ? j'attend d'voir ça, mckinnon. » tu butes sur son nom, savait pas que c'était si compliqué à prononcer. mckinnon. oui, définitivement trop compliqué pour toi, whil. alors t'hausses les épaules, arbore un sourire narquois, ce genre de sourire dont seul toi (et marie-jeanne) avez le secret. en parlant d'elle, et après t'être redressé de ta chute, tu commences à en rouler un autre, restant sur place pendant que le rouquin répond à ta question concernant la soirée, probablement la nuit, à venir. tu relèves les yeux vers lui en l'entendant, acquiesce simplement, avant d'hausser les épaules à sa question. à croire que tu vas dévoiler ton plan si facilement. « j'sais pas, des tonnes de choses. on pourrait... aller nager dans la tamise, partir visiter les vieilles villes d'écosse, s'allonger sous un arbre et regarder les étoiles, aller dans le londres moldu et sortir en boîte, ou faire de l'urbex ? » et t'as conscience que cette dernière notion peut lui être inconnu, c'est pour ça que tu t'empresses de rajouter : « l'urbex, c'est la visite de lieu abandonné. de manière illégale, assez souvent, mais c'est parfois légal. » tu souris en coin, amusée, enfantine. t'es exactement comme celle que t'aurai pu être si t'avais pas vécu toute ces merdes, ce soir, et ça te fait du bien, bordel.
quoiqu'il en soit, c'est sur cette dernière idée que tu t'arrêtes. l'urbex. l'un de tes petits plaisirs personnels, tu dois bien le reconnaître. t'as jamais été du genre à partager les choses, c'est pour ça qu'il est étonnant de te voir proposer au rouge de t'accompagner dans tes sorties nocturnes. pour autant, désormais, t'as l'impression que ton temps est compté et, plus sérieusement, que son temps à lui est compté. t'as pas envie d'perdre une minute, une seconde, un millième de seconde, à réfléchir à toute sorte de chose plus futile les unes que les autres. juste envie de profiter, d'être une gamine de vingt-trois ans, qui s'amuse dans la nuit avec un ami. pas besoin de plus, pas besoin de mots, de fioritures. ça serait gâcher qui tu es, qui vous êtes. quoiqu'il en soit, tu décides de pas vraiment lui laisser le choix. l'impulsivité, c'est mieux. par conséquent, tu t'approches de lui, glisse ton joint entre tes lèvres, ta main dans la sienne, avant de transplaner immédiatement. t'as bien le ventre qui se tord, ton estomac qui se serre, une légère envie de vomir, mais tout ça ne dure qu'une seule seconde, à peine. quand tu rouvres les yeux, ta main toujours serré autour de celle du rouquin, tu te retrouves devant ton lieu favoris : un vieux sanatorium qui ne paye pas de mine, un lieu abandonné depuis trop longtemps, et dans lequel tu te balades parfois, quand l'envie te prend. un peu comme un refuge, un peu comme ton jardin secret. néanmoins il n'a pas une aussi forte valeur à tes yeux, sinon tu n'y amènerai pas gideon. ton jardin secret, c'est ta forme animagus. c'est l'seul endroit où tu peux être entièrement toi-même, bien que tu commences à te découvrir auprès du garçon.
« bon, je te préviens d'avance, l'endroit est hanté. » en disant ça, t'attrapes ta baguette, allume ton joint, tire un bon coup. « genre, littéralement. et pas comme hungcalf. it's muggle-haunted. » t'hausses les épaules, esquisse un sourire, lui jette un regard. ça t'a foutu la frousse, toi, la première fois que t'es venue. parce que ça n'a rien à voir, comme ambiance, rien à voir avec le château et ses fantômes. des esprits, des démons, appelez ça comme vous voulez. cet endroit, il te fait peur, et c'est exactement pour cette raison que tu l'aimes autant.
t'es rassurée quand il t'explique qu'il sera pas loin, quand il te parle du poste qu'il a obtenu. maintenant que tu sais que tu peux arrêter tes études à la cinquième année, tu pourrais presque y songer, toi aussi. t'as jamais été folle des cours, au contraire, t'en sèches quotidiennement. alors forcément, ça pourrait être une idée, que de t'arrêter au bout de cinq ans. pas comme si t'avais un quelconque plan d'avenir, remarque. tiens, l'avenir, parlons-en. c'est le flou total de ton côté, aucune idée de qui tu veux être, ce que tu veux faire. p'têt que t'ouvrira une boutique de fleurs magiques, ou même moldu. fleuriste, ça serait un beau métier. tu pourrais également partir à la découverte des plantes, dans le monde, voyager, en profiter. oui, ça pourrait être une idée, ça pourrait te plaire, tout ça. tu pourrais envisager un tel avenir. sinon, tu sais que tu peux toujours devenir serveuse, dans le pire des cas. t'as entendu dire qu'à la taverne du troll, ils recrutaient. ça pourrait être une idée. « toi, me mettre une raclée ? j'attend d'voir ça, mckinnon. » tu butes sur son nom, savait pas que c'était si compliqué à prononcer. mckinnon. oui, définitivement trop compliqué pour toi, whil. alors t'hausses les épaules, arbore un sourire narquois, ce genre de sourire dont seul toi (et marie-jeanne) avez le secret. en parlant d'elle, et après t'être redressé de ta chute, tu commences à en rouler un autre, restant sur place pendant que le rouquin répond à ta question concernant la soirée, probablement la nuit, à venir. tu relèves les yeux vers lui en l'entendant, acquiesce simplement, avant d'hausser les épaules à sa question. à croire que tu vas dévoiler ton plan si facilement. « j'sais pas, des tonnes de choses. on pourrait... aller nager dans la tamise, partir visiter les vieilles villes d'écosse, s'allonger sous un arbre et regarder les étoiles, aller dans le londres moldu et sortir en boîte, ou faire de l'urbex ? » et t'as conscience que cette dernière notion peut lui être inconnu, c'est pour ça que tu t'empresses de rajouter : « l'urbex, c'est la visite de lieu abandonné. de manière illégale, assez souvent, mais c'est parfois légal. » tu souris en coin, amusée, enfantine. t'es exactement comme celle que t'aurai pu être si t'avais pas vécu toute ces merdes, ce soir, et ça te fait du bien, bordel.
quoiqu'il en soit, c'est sur cette dernière idée que tu t'arrêtes. l'urbex. l'un de tes petits plaisirs personnels, tu dois bien le reconnaître. t'as jamais été du genre à partager les choses, c'est pour ça qu'il est étonnant de te voir proposer au rouge de t'accompagner dans tes sorties nocturnes. pour autant, désormais, t'as l'impression que ton temps est compté et, plus sérieusement, que son temps à lui est compté. t'as pas envie d'perdre une minute, une seconde, un millième de seconde, à réfléchir à toute sorte de chose plus futile les unes que les autres. juste envie de profiter, d'être une gamine de vingt-trois ans, qui s'amuse dans la nuit avec un ami. pas besoin de plus, pas besoin de mots, de fioritures. ça serait gâcher qui tu es, qui vous êtes. quoiqu'il en soit, tu décides de pas vraiment lui laisser le choix. l'impulsivité, c'est mieux. par conséquent, tu t'approches de lui, glisse ton joint entre tes lèvres, ta main dans la sienne, avant de transplaner immédiatement. t'as bien le ventre qui se tord, ton estomac qui se serre, une légère envie de vomir, mais tout ça ne dure qu'une seule seconde, à peine. quand tu rouvres les yeux, ta main toujours serré autour de celle du rouquin, tu te retrouves devant ton lieu favoris : un vieux sanatorium qui ne paye pas de mine, un lieu abandonné depuis trop longtemps, et dans lequel tu te balades parfois, quand l'envie te prend. un peu comme un refuge, un peu comme ton jardin secret. néanmoins il n'a pas une aussi forte valeur à tes yeux, sinon tu n'y amènerai pas gideon. ton jardin secret, c'est ta forme animagus. c'est l'seul endroit où tu peux être entièrement toi-même, bien que tu commences à te découvrir auprès du garçon.
« bon, je te préviens d'avance, l'endroit est hanté. » en disant ça, t'attrapes ta baguette, allume ton joint, tire un bon coup. « genre, littéralement. et pas comme hungcalf. it's muggle-haunted. » t'hausses les épaules, esquisse un sourire, lui jette un regard. ça t'a foutu la frousse, toi, la première fois que t'es venue. parce que ça n'a rien à voir, comme ambiance, rien à voir avec le château et ses fantômes. des esprits, des démons, appelez ça comme vous voulez. cet endroit, il te fait peur, et c'est exactement pour cette raison que tu l'aimes autant.
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Re: gidelmina ragequit la logique (rp wtf+horreur)
Mer 7 Juin 2017 - 12:19
gidelmina
you're an asshole
Peut-être que t'aurais pas dû accorder ta confiance à la jaune aussi facilement. L'éclat de malice qui brille dans son regard t'intrigue, et tu te demandes ce qu'elle peut bien te réserver, même si au fond, tout cela t'amuse. Tu te demandes bien à quoi elle peut passer ses journées, à part ce que tu sais déjà d'elle, ce qui est, en somme, plutôt pas mal. D'abord, y a le quidditch, évidemment, puis radio phoenix, qui vous a rapproché, et finalement, il y a tout ce temps qu'elle passe dans la serre à faire ses petites affaires. Dans ce qui est de plus personnel, Whilelmina ne se laisse pas atteindre avec autant de simplicité, même si t'es probablement l'une des seules personnes au monde qui sait qu'elle peut se transformer en renard, tu te sens privilégié pour ça, d'ailleurs. Alors c'est pour ça que t'y as même pas réfléchi à deux fois quand elle t'a proposé de faire un truc tous les deux, Gid. Parce que des soirées aux pubs avec des copains t'en as eu des tas, et t'en auras encore, mais profiter d'une soirée avec Mina où elle partage des choses qui lui tiennent à cœur, où elle se dévoile petit à petit, c'est aussi rare qu'attraper un Dracafeu niveau quatre-vingt-sept. Faut pas te demander ce que cette phrase signifie, t'as fini par l'assimiler parce que l'un de tes meilleurs potes, Archie, le répète souvent. En tout cas, tu sais qu'il s'agit d'un phénomène exceptionnel et qu'il faut être fou pour laisser passer sa chance.
Elle commence d'abord à énumérer des choses que vous pourriez faire, tu l'écoutes sagement alors que tu te dis qu'elle a un sens de l'aventure et de la découverte plutôt aiguisé. Toi-même t'es plutôt accro aux sensations fortes (comment expliquer autrement que tu continues à te faire du mal avec le quidditch ?) et quiconque connaît toi et ta bande sait que vous n'êtes pas les derniers pour faire les quatre cents coups. Cependant, t'as jamais été nager dans la Tamise, et t'épingles mentalement cette idée pour une éventuelle prochaine escapade. Tu t'apprêtes à marquer ton accord pour la première idée, même s'il a plu toute la journée et que c'est sûrement la meilleure façon d'attraper la crève, lorsqu'elle formule sa dernière proposition.
- Faire de l'urbex ?, que tu répètes presque aussitôt, avec un air d'incompréhension sur le visage. T'as l'air bien malin, comme ça. C'est pas le genre de service de taxi moldu, ça ? Faut dire, t'es un sang-mêlé, mais tu n'y connais pas grand chose aux pratiques moldues, en fait. Ta mère s'est plutôt bien acclimatée à sa vie de femme et mère de sorciers et, même si elle vous raconte parfois de nombreuses choses sur son monde d'origine, elles ne sont plus très à la mode. Tout ce que t'en connais, c'est ce que Archie ou Cassius t'en raconte, et tu penses bien que ça doit être ça, l'urbex. Même si tu sais pas trop pourquoi Mina veut t'emmener faire un tour en voiture. Elle doit sûrement te prendre pour un idiot, la brunette, en tout cas, elle n'en laisse rien paraître et finit par t'expliquer de quoi il retourne, réellement. Ce qui te tente vachement plus qu'une visite en taxi.
- Ooh, je vois... Rebelle dans l'âme, la Wheeler. Tu fais ton sourire carnassier, celui qui indique que les choses vont être amusantes, dans les temps à venir. Tu aurais fait une bonne outlaw. Les outlaws, ou le surnom que vous vous donnez, tes potes et toi. L'expérience devrait bien leur plaire également, mais t'as bizarrement aucune envie d'aller les trouver et de leur proposer de participer. C'est juste entre elle et toi, ce soir. Je suis carrément partant. Et au pire, si on se fait attraper... Je payerai la caution au lieu de la bièraubeurre que je te dois.
Au final, elle n'attend pas vraiment que tu donnes ton accord, elle te saisit par la main et cette sensation désagréable d'être tiré par un crochet au nombril t'envahit tandis que vous transplannez. L'écho du plop significatif du transplannage résonne lourdement alors que vous atterrissez dans un endroit totalement désert, visiblement laissé à l'abandon, comme Mina te l'a indiqué. Tu sais pas vraiment ce que ça pouvait être auparavant, c'est délabré par endroit et des plantes grimpantes ont fait leur chemin sur les façades sombres.
- On est où, ici ? C'est encore l'Ecosse ? Parce que t'es curieux et t'aimerais bien savoir au moins où vous êtes. Tu sors ta baguette et lances un lumos, éclairant devant vous quelques pavés déchaussés qui se trouvent au sol. Le soir est déjà tombé et le lieu n'est clairement pas rassurant. Tu te baisses pour te saisir d'un pavé, l'observer et le soupeser, tandis que Mina t'informe que le lieu est hanté. Pfff..., que tu lâches d'un air désabusé. Les fantômes, vous avez l'habitude de les côtoyer, ils sont en général plus comiques qu'effrayants. C'est là qu'elle te précise qu'il ne s'agit pas des fantômes ordinaires, ceux que vous avez l'habitude de voir. Ces fantômes-là étaient des moldus, avant. Ton air moqueur se transforme en grimace de dégoût, alors que tu te redresses, toujours le pavé à la main. Le bad... J'ai entendu dire que les esprits moldus qui revenaient, ils y comprenaient rien, comme ils y comprennent rien à la magie. Du coup, ils sont dans un état de torpeur permanent et ça peut parfois très, très mal tourner.
Tu lances un regard à Mina, dont tu ne perçois que le bout incendié du joint. T'as l'air de réfléchir à quelque chose, tout en jaugeant encore le pavé. Tu finis par le faire rouler à quelques mètres, dans la pénombre, comme si t'essayais d'évaluer si le passage était libre de toute entrave.
- T'es déjà tombée sur des trucs particuliers en venant ici ? Ca t'intrigue, t'as pas vraiment peur vu que t'es pas inconnu à ce genre de phénomènes, vous êtes des sorciers après tout. Mais t'as jamais vu d'esprits moldus, et tu sais pas à quoi t'attendre.
lancé de dé
1 - 2 : il ne se passe rien
3 - 4 : un animal est dérangé et décampe parmi les décombres
5 - 6 : le pavé revient vers eux en roulant
EDIT
Le pavé que tu viens de lancer revient vers vous, doucement, et t'échanges un regard avec Mina.
- Il a peut-être simplement ricoché sur quelque chose, t'essayes toujours d'être pragmatique et de trouver la solution la plus logique. Tu pointes ta baguette en direction de l'origine du pavé, sans rien voir de spécial, puis tu hausses les épaules. On va jeter un oeil ? Tu t'avances parmi les décombres, le lumos bien en vue, alerte.
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Re: gidelmina ragequit la logique (rp wtf+horreur)
Mer 7 Juin 2017 - 12:19
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'Dé de magie' : 5
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- InvitéInvité
Re: gidelmina ragequit la logique (rp wtf+horreur)
Jeu 8 Juin 2017 - 10:37
you're an asshole
gidelmina
Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.
Le bâtiment se dresse devant vous, immense, majestueux. Toi, tu prends même pas le temps de le regarder, pas vraiment, pas comme avant. Tu le connais, maintenant, ce lieu. T’y as passé tellement de temps, parfois terrifiée par les bruits que t’entendais, parfois trop sous l’emprise de Marie-Jeanne pour ne serait-ce que réagir. Tu te souviens encore de la première fois que t’es venue, c’est tes frères qui t’avaient amenés ici. Ils avaient découvert des tas de lieux de ce style, des endroits improbables, des lieux déments. Des trucs à rendre fous les plus sains d’entre nous. Ils en avaient entendu parler par d’autres sorciers, qui eux-mêmes l’avaient entendu d’autres sorciers, et la tradition se perpétuait ainsi depuis probablement des années. Pour autant, t’avais jamais croisé qui que ce soit ici. L’endroit était constamment vide de vie, si on exceptait ta présence. Tu n’y allais pas si souvent, probablement une fois par mois, ce qui était déjà énorme. Mais t’aimais le lieu, t’aimais l’ambiance qui y régnait, et c’était cent fois mieux qu’un film d’horreur. Ça te foutait les jetons, très souvent, t’avais peur quand t’arpentais les couloirs en ruine. Que ça soit de ce qui se trouvait dedans, ou même juste du niveau d’abandon du lieu. Le sol pouvait se dérober à tout moment, les escaliers pouvaient s’effondrer chaque fois que t’y mettais un pied, alors tu faisais toujours très attention, et tu montrerais au rouquin à tes côtés comment t’y prendre. « Moi, une outlaw ? » Que tu lâches, faisant écho à ce qu’il t’a dit peu avant que vous transplaniez. Quand t’y penses, c’est vrai que ça aurait pu se faire. Surtout que t’es bien plus à l’aise avec les hommes qu’avec la gente féminine. Enfin, si on excepte José et Sixt. Prim, aussi. Mais sincèrement, tu te vois pas réellement faire partie d’un tel groupe. T’es mieux à vivre tes aventures seule, ou à la rigueur, avec la présence d’une personne en plus de toi. Comme ce soir, avec Gideon. Tu lui partages un peu de ton monde, un peu de ce qui te rend si éloignée des autres.
Un petit sourire finit par se former sur tes lèvres, alors que tu tires une longue taffe de Marie-Jeanne, expirant la fumée blanchâtre par vague. « Nop, on est plus en Ecosse. » T’as ton air malicieux aux lèvres, celui qui indique qu’il vaut mieux pas te faire confiance, qu’t’as fais ou qu’tu vas faire une connerie. En l’occurrence, tu l’as déjà fait, et tu te dis que si ce soir, un problème se pose entre Gideon et toi, il sera bien dans la bouse d’hypogriffe, pour rentrer à Hungcalf. « On est en Allemagne. A Beelitz, plus précisément. Dans un endroit particulièrement glauque, en fait. » T’hausses les épaules, assez amusée d’avance. Après tout, des tas de gens sont décédés, ici. « C’est même pas tant que les esprits qui reviennent n’y comprennent rien… C’est qu’ils en veulent au monde entier pour leur mort. » T’écrase Marie-Jeanne au sol en disant ces mots, te tourne vers le rouquin pour finir tes explications. « L’histoire, c’est qu’en moyenne, les moldus vivent à peu près 80 ans. Tandis que nous, sorciers, on bat des records au niveau de l’espérance de vie. Regarde Nicolas Flamel, par exemple. Il a vécu quoi… 400 ans ? Je suis même pas certaine qu’il soit décédé, en fait. Alors tu vois, nous en tant que sorcier, la mort, on l’attend… » En disant ça, tu fais un pas en avant, attrape ta baguette à ton tour pour lancer un lumos dans la nuit. Etant donné que Gideon a fait de même, vous vous retrouvez tout de suite plus éclairé. Au moins, vous vous voyez, ce qui est déjà ça. « … Alors que les moldus la craignent. » T’as toujours cette chair de poule quand tu t’apprêtes à rentrer dans le lieu, c’est pourquoi tu t’arrêtes, regardant ces pavés que t’as déjà aperçu des milliers de fois. Quand Gideon en attrape un, tu souris en coin. Il te fait rire, on dirait presque un gosse qui découvre des jouets. Puis il fait rouler le pavé, et quand il te pose une question, t’hausses les épaules.
Est-ce qu’il t’est déjà arrivé des choses bizarres, ici ? Oui, des tas. Des portes qui se ferment devant toi, alors qu’il n’y a pas de vent. Une chaise qui se met à basculer, toute seule, sans raison. T’as déjà entendu des bruits, aussi. Mais est-ce que lui dire tout ça est réellement une bonne idée ? Ne serait-ce pas mieux de lui laisser quelque surprise ? Histoire que tu ne sois pas la seule à flipper, au moins. « Non, pas vraiment. Du moins, j’y crois pas. » Quel mensonge, Mina. Et comme pour le prouver, le pavé que vient de lancer ton camarade revient vers vous. Un frisson qui parcoure ton dos, alors que t’inspires à fond. Ca y est, ça commence. T’échanges un regard avec le Wright, hésite une seconde, mais finit par acquiescer. Il faut bien que vous y alliez un jour, de toute façon. Alors t’enjambes un pavé, et commence à t’enfoncer dans l’entrée, ta baguette brandie devant toi histoire d’éclairer. Que ça soit le sol, ou même juste le lieu. Devant vous se dresse alors un escalier immense, tombant légèrement en ruine par endroit. Sur votre gauche, un couloir, avec une bonne quinzaine de portes de chaque côté. Les chambres des anciens patients de l’hôpital, donc. Et, à droite, comme tu le sais déjà, un autre escalier, plus petit, qui descend. Celui-là, t’as jamais osée le prendre. Il s’agit de celui menant à la morgue du sanatorium, et t’as pas vraiment envie de voir ça. Dans un réflexe, t’attrapes à nouveau la main du rouquin, histoire d’y récupérer de la force probablement, et tu te met à marcher vers l’escalier qui va dans les étages.
Le lieu se dresse en plusieurs ailes, constitués chacune de deux étages. Pour le moment, vous vous trouvez dans l’aile nord, qui est donc l’entrée, et l’aile la moins intéressante du site. Enfin, si on excepte la morgue, qui est probablement un endroit super pour les explorateurs. Ton but est donc de rejoindre l’aile ouest, dans laquelle tu n’as passé que peu de temps. Ça ne serait pas particulièrement intéressant pour toi que d’aller dans l’aile est, étant donné que tu la connais déjà par cœur. Autant que tu découvres tout ça en même temps que le rouge à tes côtés, non ? C’est pour ça qu’en arrivant au premier étage, la main du garçon toujours serré dans la tienne (comment ça, t’as peur ? mais pas du tout voyons !), tu prends directement le couloir menant à cette fameuse aile. La porte qui relie les deux est fermée, si ce n’est condamné, mais tu sais comment y accéder. T’as eu le temps de découvrir les petites astuces, déjà. « Est-ce que tu veux… Visiter un peu les chambres, avant qu’on aille direct dans ce qui fait flipper ? Ici il n’y a pas grand-chose, à part quelques lieux de vies des patients. » Tu secoues la tête, et montre du bout de ta baguette une porte qui, tu le sais, mène à l’ancienne salle de bain commune. Tu t’avances vers celle-ci, lâche – enfin – la main du garçon pour ouvrir la porte.
lancé de dé :
impair – il ne se passe rien.
pair – l'une des douches coule, comme si quelqu'un se lavait.
EDIT
Quand tu pénètres dans la pièce, t'as cette impression, ce mauvais sentiment. Il y a quelques choses qui cloche. Pour autant, tu met un peu de temps à en comprendre la source. C'est seulement en t'avançant entre les cabines que tu te rend compte que l'une des douches est en train de couler. Oui, sauf que normalement, l'eau n'est plus distribuée, dans aucun bâtiment. « Quelqu'un... Quelqu'un a dû passer dans la journée, et oublier de fermer. » Mais t'es pas conne, et Gideon non plus, on sent bien que toi-même tu crois pas à ce que tu dis.
Un petit sourire finit par se former sur tes lèvres, alors que tu tires une longue taffe de Marie-Jeanne, expirant la fumée blanchâtre par vague. « Nop, on est plus en Ecosse. » T’as ton air malicieux aux lèvres, celui qui indique qu’il vaut mieux pas te faire confiance, qu’t’as fais ou qu’tu vas faire une connerie. En l’occurrence, tu l’as déjà fait, et tu te dis que si ce soir, un problème se pose entre Gideon et toi, il sera bien dans la bouse d’hypogriffe, pour rentrer à Hungcalf. « On est en Allemagne. A Beelitz, plus précisément. Dans un endroit particulièrement glauque, en fait. » T’hausses les épaules, assez amusée d’avance. Après tout, des tas de gens sont décédés, ici. « C’est même pas tant que les esprits qui reviennent n’y comprennent rien… C’est qu’ils en veulent au monde entier pour leur mort. » T’écrase Marie-Jeanne au sol en disant ces mots, te tourne vers le rouquin pour finir tes explications. « L’histoire, c’est qu’en moyenne, les moldus vivent à peu près 80 ans. Tandis que nous, sorciers, on bat des records au niveau de l’espérance de vie. Regarde Nicolas Flamel, par exemple. Il a vécu quoi… 400 ans ? Je suis même pas certaine qu’il soit décédé, en fait. Alors tu vois, nous en tant que sorcier, la mort, on l’attend… » En disant ça, tu fais un pas en avant, attrape ta baguette à ton tour pour lancer un lumos dans la nuit. Etant donné que Gideon a fait de même, vous vous retrouvez tout de suite plus éclairé. Au moins, vous vous voyez, ce qui est déjà ça. « … Alors que les moldus la craignent. » T’as toujours cette chair de poule quand tu t’apprêtes à rentrer dans le lieu, c’est pourquoi tu t’arrêtes, regardant ces pavés que t’as déjà aperçu des milliers de fois. Quand Gideon en attrape un, tu souris en coin. Il te fait rire, on dirait presque un gosse qui découvre des jouets. Puis il fait rouler le pavé, et quand il te pose une question, t’hausses les épaules.
Est-ce qu’il t’est déjà arrivé des choses bizarres, ici ? Oui, des tas. Des portes qui se ferment devant toi, alors qu’il n’y a pas de vent. Une chaise qui se met à basculer, toute seule, sans raison. T’as déjà entendu des bruits, aussi. Mais est-ce que lui dire tout ça est réellement une bonne idée ? Ne serait-ce pas mieux de lui laisser quelque surprise ? Histoire que tu ne sois pas la seule à flipper, au moins. « Non, pas vraiment. Du moins, j’y crois pas. » Quel mensonge, Mina. Et comme pour le prouver, le pavé que vient de lancer ton camarade revient vers vous. Un frisson qui parcoure ton dos, alors que t’inspires à fond. Ca y est, ça commence. T’échanges un regard avec le Wright, hésite une seconde, mais finit par acquiescer. Il faut bien que vous y alliez un jour, de toute façon. Alors t’enjambes un pavé, et commence à t’enfoncer dans l’entrée, ta baguette brandie devant toi histoire d’éclairer. Que ça soit le sol, ou même juste le lieu. Devant vous se dresse alors un escalier immense, tombant légèrement en ruine par endroit. Sur votre gauche, un couloir, avec une bonne quinzaine de portes de chaque côté. Les chambres des anciens patients de l’hôpital, donc. Et, à droite, comme tu le sais déjà, un autre escalier, plus petit, qui descend. Celui-là, t’as jamais osée le prendre. Il s’agit de celui menant à la morgue du sanatorium, et t’as pas vraiment envie de voir ça. Dans un réflexe, t’attrapes à nouveau la main du rouquin, histoire d’y récupérer de la force probablement, et tu te met à marcher vers l’escalier qui va dans les étages.
Le lieu se dresse en plusieurs ailes, constitués chacune de deux étages. Pour le moment, vous vous trouvez dans l’aile nord, qui est donc l’entrée, et l’aile la moins intéressante du site. Enfin, si on excepte la morgue, qui est probablement un endroit super pour les explorateurs. Ton but est donc de rejoindre l’aile ouest, dans laquelle tu n’as passé que peu de temps. Ça ne serait pas particulièrement intéressant pour toi que d’aller dans l’aile est, étant donné que tu la connais déjà par cœur. Autant que tu découvres tout ça en même temps que le rouge à tes côtés, non ? C’est pour ça qu’en arrivant au premier étage, la main du garçon toujours serré dans la tienne (comment ça, t’as peur ? mais pas du tout voyons !), tu prends directement le couloir menant à cette fameuse aile. La porte qui relie les deux est fermée, si ce n’est condamné, mais tu sais comment y accéder. T’as eu le temps de découvrir les petites astuces, déjà. « Est-ce que tu veux… Visiter un peu les chambres, avant qu’on aille direct dans ce qui fait flipper ? Ici il n’y a pas grand-chose, à part quelques lieux de vies des patients. » Tu secoues la tête, et montre du bout de ta baguette une porte qui, tu le sais, mène à l’ancienne salle de bain commune. Tu t’avances vers celle-ci, lâche – enfin – la main du garçon pour ouvrir la porte.
lancé de dé :
impair – il ne se passe rien.
pair – l'une des douches coule, comme si quelqu'un se lavait.
EDIT
Quand tu pénètres dans la pièce, t'as cette impression, ce mauvais sentiment. Il y a quelques choses qui cloche. Pour autant, tu met un peu de temps à en comprendre la source. C'est seulement en t'avançant entre les cabines que tu te rend compte que l'une des douches est en train de couler. Oui, sauf que normalement, l'eau n'est plus distribuée, dans aucun bâtiment. « Quelqu'un... Quelqu'un a dû passer dans la journée, et oublier de fermer. » Mais t'es pas conne, et Gideon non plus, on sent bien que toi-même tu crois pas à ce que tu dis.
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Re: gidelmina ragequit la logique (rp wtf+horreur)
Jeu 8 Juin 2017 - 10:37
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Re: gidelmina ragequit la logique (rp wtf+horreur)
Ven 9 Juin 2017 - 13:04
gidelmina
ragequit la logique
Mina t'annonce que vous n'êtes plus en Écosse, faut dire que tu t'en doutais un peu. Il ne te semble pas avoir déjà vu un bâtiment de ce genre dans ton pays natal, du moins de ce que t'en vois dans la pénombre tombante. L'architecture ne t'évoque rien de familier, c'est là qu'elle précise que vous vous trouvez en Allemagne.
- En Allemagne ? C'est la première fois que j'y viens. Et quelle belle première expérience de ce pays européen que de visiter l'un de ces édifices réputés hantés. Elle te fait voyager, la jeune, ça te plaît, tu aimes découvrir de nouvelles choses, bien que d'emblée, celle-ci pourrait rebuter pas mal de gens. C'est là que tu te dis qu'il faudrait que tu lui fasses découvrir quelque chose, à ton tour, tu sais pas encore quoi, faudra que tu y réfléchisses. Enfin, si vous sortez vivants d'ici, cela va de soit. Elle te parle ensuite des moldus, de comment ils perçoivent la mort, contrairement à vous. Tu aimes avoir son point de vue et, clairement, ça ouvre également tes yeux sur ta perception du monde. Tu penses que Mina est également une sang-mêlé, comme toi (après tout, t'en es pas convaincu, tu fais pas extrêmement attention à ce genre de détails), et tu trouves ça marrant de voir la différence entre vous, bien que vous ayez un parent sorcier et un moldu. Vous, dans la famille, vous étiez des sang-purs jusqu'à ta génération, Gid, où ton père a décidé d'épouser une née-moldue. Cependant, vous êtes resté vivre du côté sorcier, contrairement à ce que tout le monde préconisait à ton père et, du coup, tu connais vraiment pas grand chose du monde moldu, ou de comment ils se comportent face à la mort, et plein de choses encore. T'es curieux en plus, Gideon, du coup tu adores apprendre des choses qui t'étaient inconnues et, clairement, Mina peut t'aider sur ce coup-là. Alors, tu l'écoutes quand elle t'explique, et t'es parcouru par un frisson rien que par ce qu'elle te dit. Tu n'es pas un fan de la mort, c'est sûr, mais c'est sûr que tu n'en as jamais vraiment eu peur. Du coup, ça te permet de comprendre un peu mieux ce concept de muggle-haunted et tu penses qu'à leur place, tu réagirais probablement de la même manière, t'en voudrais au monde entier.
T'attrapes un pavé, le fait rouler, tout en demandant à Mina si vous devez véritablement vous attendre à tomber sur quelque chose, vu qu'elle est apparemment une habituée du lieu. Elle te dit que non, tu doutes de ses paroles, cependant. Tu plisses les yeux en la regardant, l'air suspicieux, et comme pour répondre à ta question silencieuse, le pavé que tu viens de lancer revient en votre direction. Tu te dis qu'il a dû ricocher, ne te laisse pas décourager et avances vers l'entrée du bâtiment, vos baguettes toujours brandies, illuminant assez les environs pour que vous puissiez voir à quelques mètres devant vous. Rien de spécial à signaler, si ce n'est que les lieux ont déjà été visités de nombreuses fois avant vous. En attestent les graffitis, les bombes de couleurs vides abandonnées sur le sol. Bien que le bâtiment semble abandonné depuis longtemps, une prestance persiste dans les lieux. De grandes arches et des colonnes surplombent des escaliers en mauvais état, quelques décorations murales persistent ci et là.
- Ça devait vraiment être pas mal comme endroit, à l'époque. Quand c'était encore entretenu. Tu ne sais pas pourquoi, mais tu parles doucement, la voix basse, comme si tu n'avais pas envie de déranger, d'entendre ta voix se répercuter sur les murs environnants. Tu sais ce que c'était, avant ? Ça m'a l'air super grand... Un hôpital, peut-être ? Tu connais seulement celui de Ste Mangouste, néanmoins l'environnement ne te trompe pas : les sols de carrelage, le nombre visiblement élevé de chambres... Ça ne peut pas être un hôtel, du moins à ton avis.
T'attends la réponse de Mina, puis celle-ci te prend la main, tu te laisses faire, te laissant guider par la même occasion. Tu ne sais pas trop où vous allez, la jaune semble le savoir, elle, alors tu la suis docilement, bien que tu continues à regarder à gauche et à droite en t'aidant de ta baguette, pour découvrir les lieux. Les fenêtres sont cassées, le sol, recouvert de poussière et de débris. Rien de spécial à signaler, pour le moment. Vous arrivez au premier étage, où un nombre important de portes se succèdent devant vous. La brune te demande si tu veux vagabonder un peu dans ce qui était les lieux de vie, et tu acquiesces. Après tout, vous êtes là pour ça. Tu t'avances dans l'étage, tandis que Mina s'intéresse déjà à une pièce. Tu arpentes rapidement deux, trois chambres, avant de t'en désintéresser : il n'y a que des lits en charpie, des monceaux de pierres qui ne dissimulent rien d'autre que de la poussière. Tu retournes donc sur tes pas, sans entendre de retour de la part de ta camarade.
- Mina ? que tu lances, toujours dans un murmure, l'écho de ta voix étant amplifié de toute façon. Tu finis par la trouver, dans ce qui semble avoir été une salle de bains. Elle est prostrée devant une cabine de douche qui laisse échapper un filet continu d'eau, tombant directement dans le conduit d'évacuation, scène irréaliste puisque tu doutes que l'alimentation en eau soit toujours d'actualité, ici. Tu la rejoins, côte à côte, et lèves ta baguette vers le pommeau de douche.
- Finite, tu prononces, et la vanne du robinet se ferme automatiquement, seule, dans un léger grincement, coupant la descente d'eau. Tu hoches la tête face à son hypothèse, parce qu'en réalité, tu n'en as pas d'autre à proposer. Puis, vous savez tous les deux ce qu'il en est. Tu la saisis par le poignet pour sortir de la pièce, t'as pas vraiment envie d'y rester plus que de raison. Vous revenez donc sur vos pas, et rencontrez de nouveau cette porte condamnée, que tu éclaires de ta baguette. Tu remarques alors une inscription dessus, que tu n'avais pas vu avant.
ENTER AT YOUR OWN RISK
Probablement inscrit par des visiteurs voulant effrayer leurs successeurs. Tu lances un regard à Mina, qui semble te donner son accord et tu envoies un alohomora directement sur la porte, qui vacille sur ses gonds, dans un léger bruit d'explosion. T'attends un peu, le temps que l'écho du bruit s'apaise, puis tu t'avances vers la porte qui ne laisse la place de passer que pour une personne, en montant sur un monceau de pierres. Tu t'exécutes donc, en faisant attention de ne pas glisser. Tu parviens de l'autre côté du couloir lorsque, tout à coup, une sorte de bourrasque se forme autour de toi et referme la porte brusquement, alors que Mina n'a pas eu le temps de passer. Tu saisis la clinche, tires en ta direction, reprend ta baguette pour à nouveau lancer le sortilège d'ouverture, en vain. Il semble que la porte est scellée et ne veuille plus s'ouvrir.
- While ?, tu l'appelles, voir si elle t'entend, tout en continuant d'essayer d'ouvrir la porte. Ça ne sert à rien cependant, tu finis par abandonner. Tu lances alors un regard alentour. Peut-être que tu vas trouver un autre couloir qui pourra permettre de vous réunir.
- InvitéInvité
Re: gidelmina ragequit la logique (rp wtf+horreur)
Mar 13 Juin 2017 - 11:50
ragequit la logique
gidelmina
Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.
faut bien qu'tu reconnaisses que tu flippes. en voyant l'eau couler de la douche, t'as tous tes poils qui se sont hérissés, un frisson désagréable qui t'a parcouru le dos, et une envie de fuir imminente. sincèrement, t'es pas sereine,while. et c'est drôle, d'ailleurs, venant de ta personne. t'es plutôt l'genre de nana à avoir peur de rien, normalement. d'mandez donc à leonie, si vous m'croyez pas. là où ta meilleure amie va partir en courant, tu te dressera comme un roc, prête à affronter n'importe quel danger. alors, oui, c'est étonnant de te voir comme ça. prête à prendre la fuite. nerveuse. tendue. mais t'as pas l'temps d'te poser trop d'questions, gideon ferme l'eau, et t'entraîne à sa suite jusqu'à la porte menant à l'aile ouest. cette porte, d'habitude, tu t'y aventures pas trop. les rares fois où tu as étendue ton escapade jusqu'à l'aile ouest, tu t'es toujours amusée par entrer par l'extérieur, en escaladant la façade. faut dire que, la porte étant condamnée, t'as pas trop pensé à un autre moyen d'l'ouvrir.
mais gideon te fait te sentir idiote, lorsque d'un alohomora, il fait s'ouvrir le battant. ouais, définitivement, tu te sens conne. depuis toujours t'as cette partie moldue en toi, cette chose qui fait que parfois, tu te déconnectes totalement de la vie sorcière, t'oublies de te servir de ta baguette. t'es dans un lieu moldu, donc tu penses en tant que moldue. et c'est idiot, quand même. ça pourrait parfois te permettre bien des choses, si tu pensais en tant que sorcière. mais c'est pas le cas, et ça t'embête. quand t'y penses, p'têt que c'est pour ça que t'as redoublé. parce que t'es trop non-magique, parfois. parce que t'essayes de penser avec les deux parties de ta vie, or c'est probablement impossible. il faudra bien que tu fasses un choix un jour : es-tu sorcière, ou moldue, winnie ? tu n'as pas réellement le temps de t'interroger sur tout ça, que le rouquin qui t'accompagne commence à escalader le monceau de pierre pour se faufiler à travers la porte. qui se referme immédiatement dans son dos. en un claquement. de quoi te foutre la chair de poule, en somme. tu t'avances vers la porte, ta baguette à la main, et lance le sortilège de déverrouillage, mais rien. tu es donc bloquée dans l'aile principale, seule, avec tout ce qu'il se passe autour de toi. t'as presque l'impression d'entendre plus nettement les bruits du parquet qui craque, les pas dans les marches de l'escalier. c'est irrationnel, tu sais pertinemment bien qu'il n'y a personne d'autre que vous deux, que les fantômes n'existent pas et que les esprits frappeurs, ce n'est que dans les films moldus. mais il y a cette part de toi qui se tient sur ses gardes, prête à partir en courant au moindre... au moindre n'importe quoi, en fait.
tu décides finalement d'utiliser la manière moldue, et te dirige vers la fenêtre que tu connais déjà assez bien. en passant ta tête par dessus, tu découvres le vide, mais ça ne suffit pas à t'effrayer. au contraire, t'adores ça. alors t'enjambes la rambarde, et te hisse afin d'être debout sur le bord de la fenêtre. l'autre passage est un peu loin, néanmoins tu sais que tu peux y arriver aisément. un pas devant l'autre, tu te glisses prudemment le long de la rambarde, tu prend ton temps afin de ne pas tomber. mieux vaudrait éviter de te rompre le cou en t'écrasant au sol. en quelques secondes, tu te retrouves à te faufiler à travers la fenêtre du bâtiment ouest, dont la vitre a été explosée des années plus tôt. et puis t'as ce présentiment, cette appréhension. quelque chose cloche. t'hésites un court instant, avant de finalement décider de prendre ta forme animale. peut-être est-ce idiot, mais t'as l'impression d'être plus en sécurité ainsi. ça a permit à ta vision de s'intensifier, et tu n'as même plus besoin d'un lumos pour pouvoir voir devant toi. alors tu t'avances lentement à travers les décombres, petite chose rousse, après avoir récupéré ta baguette entre tes dents. t'essayes de repérer l'odeur de gideon, histoire de le rejoindre, d'pas le laisser seul alors qu'il connaît pas l'endroit. pour le moment, tu te diriges en direction d'la porte qu'il a emprunté, en espérant qu'cet idiot n'ai pas bougé. bon, t'es persuadée du contraire, mais on sait jamais. les miracles, ça arrive, parfois.
finalement, tu regrettes presque ta présence en ces lieux. t'as beau être une casse-cou, t'avoues n'pas être trop sereine. pourtant, c'est la première fois qu'une telle chose t'arrive. en général, c'est plutôt toi qui te fait des films. mais l'histoire de la douche... c'est inexplicable. tu sais que les arrivées d'eau sont coupés, tu le sais parce que t'avais déjà testé, plusieurs fois, qu't'as même cherché les conduits pour en être certaine. puis même, ça fait déjà deux décennies que l'endroit est à l'abandon, pourquoi est-ce que l'eau serait encore distribuée ? définitivement, ça ne fait aucun sens pour toi. alors tu restes prudentes, t'avances à pas de loups - pardon, de renard. l'avantage de ta forme animale restant quand même tes sens développés, t'entend chaque bruit de pas, chaque animal courant dans un couloir, t'es alerte, sur tes gardes.
vous avez déjà vu un renard lever les yeux au ciel ? parce que c'est exactement ce qu'il se passe lorsque t'arrives devant la porte, et que tu te rend compte que gideon n'est plus là. tu t'imagines pas que quoique ce soit ai pu lui arriver, et te contentes de continuer ton exploration, son odeur commençant (enfin) à te parvenir. en quelques instants, tu l'as rejoint, et tu te met à trottiner à ces côtés. tu pourrais tout aussi bien redevenir toi-même, sauf que voilà. marie-jeanne possède ton esprit, et il est dur pour toi de contrôler ton animagi lorsqu'elle est dans les parages. autrement dit : t'es bloquée en renard, et tu sais pas trop quand est-ce que tu pourra reprendre ta forme humaine. ce qui est quand même bien con, en fait. mais t'arrives pas à former une image suffisamment clair de ton corps, alors tu restera bloquée encore un peu. ça te frustre pas mal, surtout parce que t'as envie d'annoncer au rouquin que tu préfères rentrer à hungcalf, alors tu te met à grogner, comme si ça pouvait changer quoique ce soit.
ce n'est qu'une dizaine de minutes plus tard, après avoir suivit le garçon dans plusieurs chambres, que tu finis par retrouver ton apparence humaine. ton esprit recommence à être clair, ce qui est bon signe. ton premier réflexe est de rattraper ta baguette alors qu'elle tombe de ta bouche, ton deuxième est de stopper gideon alors qu'il vous fait entrer dans une nouvelle chambre. « j'pense qu'on ferait mieux de rentrer. il commence à se faire vachement tard... » en réalité, t'as pas trop envie d'rentrer, tu préférerais continuer ta soirée tranquillement avec le rouge. mais t'as tout d'même bien envie d'fuir d'ici, faut l'reconnaître.
mais gideon te fait te sentir idiote, lorsque d'un alohomora, il fait s'ouvrir le battant. ouais, définitivement, tu te sens conne. depuis toujours t'as cette partie moldue en toi, cette chose qui fait que parfois, tu te déconnectes totalement de la vie sorcière, t'oublies de te servir de ta baguette. t'es dans un lieu moldu, donc tu penses en tant que moldue. et c'est idiot, quand même. ça pourrait parfois te permettre bien des choses, si tu pensais en tant que sorcière. mais c'est pas le cas, et ça t'embête. quand t'y penses, p'têt que c'est pour ça que t'as redoublé. parce que t'es trop non-magique, parfois. parce que t'essayes de penser avec les deux parties de ta vie, or c'est probablement impossible. il faudra bien que tu fasses un choix un jour : es-tu sorcière, ou moldue, winnie ? tu n'as pas réellement le temps de t'interroger sur tout ça, que le rouquin qui t'accompagne commence à escalader le monceau de pierre pour se faufiler à travers la porte. qui se referme immédiatement dans son dos. en un claquement. de quoi te foutre la chair de poule, en somme. tu t'avances vers la porte, ta baguette à la main, et lance le sortilège de déverrouillage, mais rien. tu es donc bloquée dans l'aile principale, seule, avec tout ce qu'il se passe autour de toi. t'as presque l'impression d'entendre plus nettement les bruits du parquet qui craque, les pas dans les marches de l'escalier. c'est irrationnel, tu sais pertinemment bien qu'il n'y a personne d'autre que vous deux, que les fantômes n'existent pas et que les esprits frappeurs, ce n'est que dans les films moldus. mais il y a cette part de toi qui se tient sur ses gardes, prête à partir en courant au moindre... au moindre n'importe quoi, en fait.
tu décides finalement d'utiliser la manière moldue, et te dirige vers la fenêtre que tu connais déjà assez bien. en passant ta tête par dessus, tu découvres le vide, mais ça ne suffit pas à t'effrayer. au contraire, t'adores ça. alors t'enjambes la rambarde, et te hisse afin d'être debout sur le bord de la fenêtre. l'autre passage est un peu loin, néanmoins tu sais que tu peux y arriver aisément. un pas devant l'autre, tu te glisses prudemment le long de la rambarde, tu prend ton temps afin de ne pas tomber. mieux vaudrait éviter de te rompre le cou en t'écrasant au sol. en quelques secondes, tu te retrouves à te faufiler à travers la fenêtre du bâtiment ouest, dont la vitre a été explosée des années plus tôt. et puis t'as ce présentiment, cette appréhension. quelque chose cloche. t'hésites un court instant, avant de finalement décider de prendre ta forme animale. peut-être est-ce idiot, mais t'as l'impression d'être plus en sécurité ainsi. ça a permit à ta vision de s'intensifier, et tu n'as même plus besoin d'un lumos pour pouvoir voir devant toi. alors tu t'avances lentement à travers les décombres, petite chose rousse, après avoir récupéré ta baguette entre tes dents. t'essayes de repérer l'odeur de gideon, histoire de le rejoindre, d'pas le laisser seul alors qu'il connaît pas l'endroit. pour le moment, tu te diriges en direction d'la porte qu'il a emprunté, en espérant qu'cet idiot n'ai pas bougé. bon, t'es persuadée du contraire, mais on sait jamais. les miracles, ça arrive, parfois.
finalement, tu regrettes presque ta présence en ces lieux. t'as beau être une casse-cou, t'avoues n'pas être trop sereine. pourtant, c'est la première fois qu'une telle chose t'arrive. en général, c'est plutôt toi qui te fait des films. mais l'histoire de la douche... c'est inexplicable. tu sais que les arrivées d'eau sont coupés, tu le sais parce que t'avais déjà testé, plusieurs fois, qu't'as même cherché les conduits pour en être certaine. puis même, ça fait déjà deux décennies que l'endroit est à l'abandon, pourquoi est-ce que l'eau serait encore distribuée ? définitivement, ça ne fait aucun sens pour toi. alors tu restes prudentes, t'avances à pas de loups - pardon, de renard. l'avantage de ta forme animale restant quand même tes sens développés, t'entend chaque bruit de pas, chaque animal courant dans un couloir, t'es alerte, sur tes gardes.
vous avez déjà vu un renard lever les yeux au ciel ? parce que c'est exactement ce qu'il se passe lorsque t'arrives devant la porte, et que tu te rend compte que gideon n'est plus là. tu t'imagines pas que quoique ce soit ai pu lui arriver, et te contentes de continuer ton exploration, son odeur commençant (enfin) à te parvenir. en quelques instants, tu l'as rejoint, et tu te met à trottiner à ces côtés. tu pourrais tout aussi bien redevenir toi-même, sauf que voilà. marie-jeanne possède ton esprit, et il est dur pour toi de contrôler ton animagi lorsqu'elle est dans les parages. autrement dit : t'es bloquée en renard, et tu sais pas trop quand est-ce que tu pourra reprendre ta forme humaine. ce qui est quand même bien con, en fait. mais t'arrives pas à former une image suffisamment clair de ton corps, alors tu restera bloquée encore un peu. ça te frustre pas mal, surtout parce que t'as envie d'annoncer au rouquin que tu préfères rentrer à hungcalf, alors tu te met à grogner, comme si ça pouvait changer quoique ce soit.
ce n'est qu'une dizaine de minutes plus tard, après avoir suivit le garçon dans plusieurs chambres, que tu finis par retrouver ton apparence humaine. ton esprit recommence à être clair, ce qui est bon signe. ton premier réflexe est de rattraper ta baguette alors qu'elle tombe de ta bouche, ton deuxième est de stopper gideon alors qu'il vous fait entrer dans une nouvelle chambre. « j'pense qu'on ferait mieux de rentrer. il commence à se faire vachement tard... » en réalité, t'as pas trop envie d'rentrer, tu préférerais continuer ta soirée tranquillement avec le rouge. mais t'as tout d'même bien envie d'fuir d'ici, faut l'reconnaître.
made by neon demon
- InvitéInvité
Re: gidelmina ragequit la logique (rp wtf+horreur)
Mer 21 Juin 2017 - 1:29
gidelmina
ragequit la logique
L'oreille collée à la porte qui te sépare de Mina, tu tentes de percevoir un son, n'importe quoi, quelque chose qu'elle pourrait dire ou faire, cependant, rien ne t'atteint. C'est comme si le vent, en refermant la porte, avait créé une bulle de son hermétique autour de celle-ci et que tu étais totalement coupé de ta camarade. Depuis que tu es arrivé ici, tu as eu des frissons, c'est certain, mais c'est la première fois pourtant que tu expériences la véritable peur. Parce que t'es séparé de Whilelmina, que tu sais pas ce qui va lui arriver, là, où tu ne peux pas la voir. En fait, t'as peur pour elle. Ça ne te plait vraiment pas, comme situation, alors, tu essayes directement de trouver une échappatoire, en regardant à l'entour de toi. En regardant plus précisément cette pièce dans laquelle tu te retrouves enfermé, celle-là même qui portait une inscription pour te dissuader d'essayer d'entrer. Tu jures audiblement, l'écho de ton juron te revenant en pleine face. Tu murmures un lumos, ensuite, parce que t'as pas besoin de crier pour que ta baguette t'obéisse. Tu ne vois rien si ce n'est l'obscurité, une chaise retournée. Encore plus de graffitis au mur, représentant des scènes plus morbides qu'ailleurs dans l'hôpital. Le calme plat qui régnait près de la porte que tu as fait sauter et qui s'est aussitôt refermée semble se disperser à mesure que tu t'avances dans la pièce. Tes sens sont aiguisés, ton ouïe, surtout, puisque tu ne distingues, au final, pas grand chose. Tu entends des grattements, sans doute un rongeur perdu dans l'établissement qui gratte sur les planches de bois. Quelque chose qui claque, probablement le vent, dehors, qui fait des siennes. Tu ne crains pas de voir quelque chose d'anormal, puisque tu sais que ça existe. Justement, le fait que rien ne se manifeste, mais que différents phénomènes sans explication rationnelle se produisent te rend encore plus mal à l'aise que si un esprit faisait son apparition, là, maintenant, devant toi. Tu continues à t'avancer dans la pièce, la baguette toujours brandie. Le but, dans l'immédiat, ce n'est plus d'essayer de se faire des frayeurs en explorant un sanatorium hanté. C'est de trouver Mina, même si tu dois refaire tout le tour de l'établissement pour ça. T'espères au moins qu'elle te cherche, aussi, ou bien qu'elle t'attend là où vous vous êtes séparés, et pas qu'elle est déjà repartie à Hungcalf par transplannage. Tu en doutes, mais bon. Les femmes et leurs idées saugrenues.
La lumière de ta baguette se reflète dans les vitres cassées, tu te concentres sur ce phénomène lorsqu'un bruissement parvient à tes oreilles. Au début, on dirait simplement le vent qui souffle, doucement. Puis, t'as l'impression d'entendre des voix, plein de voix, qui parlent en même temps, toujours dans un murmure. Tu finis par secouer la tête, ça ne peut être que ton imagination. À force de rester dans un endroit pareil, on en deviendrait parano. Tu te concentres tout de même sur ce qui te parvient aux oreilles, essayant de décrypter - peut-être ? - un message qu'on veut te faire passer.
- Y a quelqu'un ?, que tu lances, au final, parce que ça finit par t'ennuyer de ne pas comprendre. Directement, le bruissement retombe et, avec lui, le silence. Comme si ta voix, à toi, avait perturbé quelque chose.
Ça t'arrange, tu préfères le silence, au final. Tes pas continuent à te mener dans un dédale de couloirs, tu ne trouves toujours pas une branche de l'hôpital qui pourrait te ramener sur tes pas, te ramener à la porte derrière laquelle se trouve Mina. Tu te sens frustré, tu commences à te dire que tu ferais bien de former ton patronus pour envoyer un message à la jaune et que vous vous donniez un point de rendez-vous. C'est une plutôt bonne idée, en fait. Tes lèvres s'apprêtent à former l'incantation du patronus lorsque tu entends du bruit derrière toi. Du vrai bruit, produit par une personne réelle. Du moins, tu le penses. Tu fais volte-face, lumière de baguette toujours en vue, mais ne tombe que sur le vide. Que ça ? Non, tu remarques quelque chose s'agiter au sol, et ton cœur se serre malgré lui. Merde, c'est quoi, ça ? Ta baguette pointée sur l'intrus, tu t'apprêtes à lancer un sortilège de défense lorsque tu te rends compte de la boulette que tu t'apprêtais à faire. Il s'agit tout simplement de Mina, sous sa forme animagus. Tu la connais, sa forme, puisque la jeune femme a déjà passé quelques pleines lunes en ta compagnie sous celle-ci. Un renard au pelage flamboyant. Tu baisses ta baguette, déconfit.
- Mille gorgones, tu m'as fichu une de ces frousses ! T'es fière de toi, hein ? Je le vois bien à la manière dont tu remues ton petit museau, là.
Tu secoues la tête, te remettant de la minie-frayeur qu'elle vient de te faire avoir. Au final, un sourire point sur tes lèvres. Au moins, vous vous êtes retrouvé. Vous êtes ensemble, maintenant, c'est l'important.
- Pourquoi t'as pris ta forme animagus ?, tu lui demandes, t'attendant à ce qu'elle reprenne forme humaine, maintenant que vous êtes ensemble. Elle n'en fait rien, cependant, et te laisse répondre à ta question tout seul, comme un grand. Ouais, j'ai compris, soirée mystère et boule de gnome...
Elle s'avance dans les couloirs du sanatorium, toujours en tant que renard, tu te résous donc à la suivre de près, pour ne pas la perdre tandis qu'elle se faufile à travers une porte ou tourne au coin d'un tournant. Finalement, vous ne rencontrez plus rien de très surprenant : l'endroit est plutôt répétitif. Toujours les mêmes graffitis, les derniers meubles qui restent, retournés, les monceaux de pierres et la poussière qui se soulève au moindre éternuement. Mina grogne souvent, et t'as beau lui demander ce qu'il se passe, aucune réponse de sa part, puisqu'elle reste obstinément sous son pelage orangé. Après un moment, finalement, elle reprend sa forme humaine, pour ton plus grand soulagement.
- C'est pas trop tôt... C'est pas que je t'aime pas en tant que renard, hein, mais quand je suis pas sous forme de loup, c'est pas facile de te comprendre. Qu'est-ce qu'il y a ?, tu demandes finalement, faisant allusion à ses grognements. La brune te répond qu'elle aimerait bien rentrer, qu'il se fait tard, et tu prends un air déçu, en reconnaissant qu'elle n'a pas totalement tort.
- Déjà ? Mais on pas encore vu les esprits des vieux allemands nous pourchasser avec leurs saucisses de Francfort. Tu t'arrêtes un moment, pour réfléchir, puis finit par opiner du chef. Bon, t'as sans doute raison. Seulement, on est en Allemagne, c'est la première fois que j'y viens et je sais pas quand j'y reviendrai... Ça te dirait pas de faire un petit tour en dehors de l'hôpital quelques instants, observer la ville ? Puis on rentrera, si tu veux.
Tu l'avoues, t'as envie de profiter d'être ici, dans une ville que t'as jamais visitée, en voir autre chose que ce lieu hanté te plairait pas mal. Mais tu vas suivre Mina, si son dernier mot se porte sur Hung, alors vous rentrerez. C'est pas comme si l'Allemagne allait disparaître demain et que tu pourras plus jamais la visiter.
- InvitéInvité
Re: gidelmina ragequit la logique (rp wtf+horreur)
Dim 25 Juin 2017 - 19:21
you're an asshole
gidelmina
Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.
t'as presque envie de rire en voyant gideon qui te parle, alors que toi, petite chose rousse, tu gambades à ses côtés, incapable de prononcer le moindre mot, la moindre parole. c'est le seul inconvénient de ta forme animale, quand t'y penses : ne pas pouvoir communiquer avec autrui. résultat, tu te retrouves à simplement l'écouter, espérant secrètement qu'il pourra comprendre tes grognements. quand il te demande pourquoi t'as pris ta forme animagus, tu regrettes de ne pas pouvoir lui donner une tape, tellement sa question est débile. enfin, le fait qu'il pose la question est débile. sincèrement, comment veut-il que tu lui répondes ? t'es un putain de renard. encore une fois, tu te retrouves à lever les yeux au ciel. à croire que tu passes plus de temps à faire ça qu'autre chose, en fait. c'qui est bien dommage, quand on y pense. quand tu retrouves ta forme humaine, t'es presque rassurée. même si, quand tu es seule, tu es plus en sécurité en animagus, le fait que vous soyez deux change la donne. comme gideon l'évoque très bien, il se pose un problème de communication. si tu sens un truc, lui ne s'en rendra pas forcément compte. et vu tes difficultés de transformations à chaque fois, tu vois pas trop comment tu pourrais le prévenir. résultat, t'es bien heureuse lorsque tu reprend ta forme humaine, de pouvoir enfin t'exprimer avec des mots, et dans un langage qu'il peut comprendre. rapidement, il te dit qu'il voudrait aller voir en ville, que c'est la première fois qu'il vient en allemagne. t'es pas vraiment contre, t'as surtout envie de quitter ce lieu et de plus y mettre les pieds.
ce qu'il s'est passé ce soir te terrifie, c'est inexplicable, un truc totalement fou. pourtant, quand on est une sorcière, on devrait pas avoir peur du surnaturel. t'es toi-même surnaturelle, après tout. mais là c'est différent, parce que la magie n'a pas sa place ici, que tout est censé être calme, que personne ne vient foutre les pieds dans cet endroit. tu le sais, t'y passais les trois quarts de ton temps. mais après ce soir, il est certain que tu ne t'y aventurera plus aussi sereinement. « okay, on va aller se balader à beelitz alors. j'y suis jamais allée, d'ailleurs, j'sais même pas s'il y a des trucs sympas à faire... » t'esquisses un sourire, évacue toute la fatigue accumulée, tu vas pas encore dormir et ça te gêne pas tant que ça. au moins, tu sera avec gideon, ça n'peut qu'être bien, alors bon. résultat, le garçon et toi vous mettez en marche pour sortir de cet endroit maudit, faisant bien évidemment attention en quittant l'aile ouest, ainsi qu'en descendant l'escalier branlant. tu manques d'ailleurs de tomber, mais le rouge à tes côtés te retiens, te faisant alors esquisser un sourire. en passant devant l'escalier menant à la morgue, t'as toujours ce même frisson glacé qui te parcoure l'échine, mais tu l'ignores, jusqu'à être arrivé dehors.
en temps normal, tu serais probablement déjà en train de rouler un joint. faut dire que ça t'permettrait d'évacuer tout ce qu'il s'est passé dans le sanatorium. après tout, marie-jeanne est ta solution à tout. elle te permet de t'évader, d'pas penser. elle est un véritable remède. mais, pour une fois, t'en ressent pas le besoin. t'y penses même pas, en fait. toute ton attention est focalisée par le garçon à tes côtés, t'en viens même à ne pas penser à sebastian. alors que bordel, d'ordinaire, toute ta vie est centrée autour de sebastian. il a toujours été au cœur de toutes tes actions, toutes tes évolutions. et aujourd'hui, pourtant, il n'effleure même pas ton esprit. non, tout ce qui t'importe, c'est gideon, la nuit que vous passez, les conneries que vous faite. l'adrénaline qui parcourt tes veines, aussi, quand même. faut dire qu'la soirée a été riche en émotions, et t'as du mal à te remettre d'tout ça. tu vas probablement pas pouvoir bien dormir cette nuit, mais peu importe. ces souvenirs, ils te resteront pour toujours. gravés dans un coin de ta mémoire, et t'y repensera les jours où tout va mal, les jours où t'as pas envie d'être là. p'têt même qu'ça sera un souvenir suffisamment heureux pour faire apparaître ton patronus, tiens, qui sait.
« j'dois quand même t'avouer que j'sais pas trop vers où est la ville... » qu'tu lâches, te mettant tout de même en marche vers ce qui te semble être une route. vous marchez une bonne dizaine de minutes dans un silence un peu lourd, mais pourtant pas gênant. disons qu'il n'y a pas grand chose à dire, et que parler pour rien, ça n'vous a jamais tenté. pourtant, tu finis par reprendre la parole, alors que vous commencez à arriver dans un village. ta voix est donc assez basse, histoire d'pas réveiller les gens qui dorment. il doit déjà être assez tard, après tout. « quand j'aurai validée mes MAGICs — enfin, si je les valide... ça te dirais qu'on parte quelque part ? enfin, tu vois, on pourrait visiter des pays... » t'es assez gênée de lui demander ça, après tout, vous êtes pas si proche que ça. enfin, c'est ce que t'aimes à penser, pour te rassurer. toujours est-il que tu te sens presque obligée de rajouter : « enfin, si ça te dis, évidemment. j'veux dire, j'le ferais que tu sois là ou pas, tu vois. j'avais prévue de le faire. mais j'me dis que ça peut être sympa, aussi, si on y va ensemble... et je parle beaucoup trop vite, là, non ? » toi-même t'as l'impression d'pas avoir compris les trois quarts de tes mots, tellement ton débit de parole s'est accéléré alors que tu déblatérais ton petit monologue. résultat, t'es presque à bout d'souffle, alors que tu t'arrêtes sur ce qui doit être la grand place du village, où seule un lampadaire est allumé.
t'as l'air idiote, un peu, comme ça, plantée en plein milieu de la grand place d'un village qu'tu connais même pas, en pleine nuit, à peine éclairée par un lampadaire, les mains dans les poches et un demi sourire aux lèvres, à regarder ton ami. disons juste qu't'as souvent l'air idiote, en réalité, t'es comme ça mina, on t'la assez répété. étrangement, pourtant, tu t'sens assez bien. parce que c'est simple, parce que t'es pas déchirée, parce que gid, il te tire vers le haut, là où d'autres personnes de ton entourage te tire vers le bas. pas besoin d'préciser qu'on parle évidemment du fils nott, qui a toujours eu une place importante dans ta vie. la plus grande place, probablement. bien qu'adaline et leonie l'aient quelque peu effacé, d'puis qu'vous vous êtes rencontrés. enfin, peu importe, là n'est pas la question. tu finis par te remettre en mouvement en voyant une taverne ouverte, un peu plus loin. un lieu moldu, mais t'y penses pas, tu fera juste attention à c'que vous dîtes. « viens, allons boire un verre ! »
ce qu'il s'est passé ce soir te terrifie, c'est inexplicable, un truc totalement fou. pourtant, quand on est une sorcière, on devrait pas avoir peur du surnaturel. t'es toi-même surnaturelle, après tout. mais là c'est différent, parce que la magie n'a pas sa place ici, que tout est censé être calme, que personne ne vient foutre les pieds dans cet endroit. tu le sais, t'y passais les trois quarts de ton temps. mais après ce soir, il est certain que tu ne t'y aventurera plus aussi sereinement. « okay, on va aller se balader à beelitz alors. j'y suis jamais allée, d'ailleurs, j'sais même pas s'il y a des trucs sympas à faire... » t'esquisses un sourire, évacue toute la fatigue accumulée, tu vas pas encore dormir et ça te gêne pas tant que ça. au moins, tu sera avec gideon, ça n'peut qu'être bien, alors bon. résultat, le garçon et toi vous mettez en marche pour sortir de cet endroit maudit, faisant bien évidemment attention en quittant l'aile ouest, ainsi qu'en descendant l'escalier branlant. tu manques d'ailleurs de tomber, mais le rouge à tes côtés te retiens, te faisant alors esquisser un sourire. en passant devant l'escalier menant à la morgue, t'as toujours ce même frisson glacé qui te parcoure l'échine, mais tu l'ignores, jusqu'à être arrivé dehors.
en temps normal, tu serais probablement déjà en train de rouler un joint. faut dire que ça t'permettrait d'évacuer tout ce qu'il s'est passé dans le sanatorium. après tout, marie-jeanne est ta solution à tout. elle te permet de t'évader, d'pas penser. elle est un véritable remède. mais, pour une fois, t'en ressent pas le besoin. t'y penses même pas, en fait. toute ton attention est focalisée par le garçon à tes côtés, t'en viens même à ne pas penser à sebastian. alors que bordel, d'ordinaire, toute ta vie est centrée autour de sebastian. il a toujours été au cœur de toutes tes actions, toutes tes évolutions. et aujourd'hui, pourtant, il n'effleure même pas ton esprit. non, tout ce qui t'importe, c'est gideon, la nuit que vous passez, les conneries que vous faite. l'adrénaline qui parcourt tes veines, aussi, quand même. faut dire qu'la soirée a été riche en émotions, et t'as du mal à te remettre d'tout ça. tu vas probablement pas pouvoir bien dormir cette nuit, mais peu importe. ces souvenirs, ils te resteront pour toujours. gravés dans un coin de ta mémoire, et t'y repensera les jours où tout va mal, les jours où t'as pas envie d'être là. p'têt même qu'ça sera un souvenir suffisamment heureux pour faire apparaître ton patronus, tiens, qui sait.
« j'dois quand même t'avouer que j'sais pas trop vers où est la ville... » qu'tu lâches, te mettant tout de même en marche vers ce qui te semble être une route. vous marchez une bonne dizaine de minutes dans un silence un peu lourd, mais pourtant pas gênant. disons qu'il n'y a pas grand chose à dire, et que parler pour rien, ça n'vous a jamais tenté. pourtant, tu finis par reprendre la parole, alors que vous commencez à arriver dans un village. ta voix est donc assez basse, histoire d'pas réveiller les gens qui dorment. il doit déjà être assez tard, après tout. « quand j'aurai validée mes MAGICs — enfin, si je les valide... ça te dirais qu'on parte quelque part ? enfin, tu vois, on pourrait visiter des pays... » t'es assez gênée de lui demander ça, après tout, vous êtes pas si proche que ça. enfin, c'est ce que t'aimes à penser, pour te rassurer. toujours est-il que tu te sens presque obligée de rajouter : « enfin, si ça te dis, évidemment. j'veux dire, j'le ferais que tu sois là ou pas, tu vois. j'avais prévue de le faire. mais j'me dis que ça peut être sympa, aussi, si on y va ensemble... et je parle beaucoup trop vite, là, non ? » toi-même t'as l'impression d'pas avoir compris les trois quarts de tes mots, tellement ton débit de parole s'est accéléré alors que tu déblatérais ton petit monologue. résultat, t'es presque à bout d'souffle, alors que tu t'arrêtes sur ce qui doit être la grand place du village, où seule un lampadaire est allumé.
t'as l'air idiote, un peu, comme ça, plantée en plein milieu de la grand place d'un village qu'tu connais même pas, en pleine nuit, à peine éclairée par un lampadaire, les mains dans les poches et un demi sourire aux lèvres, à regarder ton ami. disons juste qu't'as souvent l'air idiote, en réalité, t'es comme ça mina, on t'la assez répété. étrangement, pourtant, tu t'sens assez bien. parce que c'est simple, parce que t'es pas déchirée, parce que gid, il te tire vers le haut, là où d'autres personnes de ton entourage te tire vers le bas. pas besoin d'préciser qu'on parle évidemment du fils nott, qui a toujours eu une place importante dans ta vie. la plus grande place, probablement. bien qu'adaline et leonie l'aient quelque peu effacé, d'puis qu'vous vous êtes rencontrés. enfin, peu importe, là n'est pas la question. tu finis par te remettre en mouvement en voyant une taverne ouverte, un peu plus loin. un lieu moldu, mais t'y penses pas, tu fera juste attention à c'que vous dîtes. « viens, allons boire un verre ! »
made by neon demon
- InvitéInvité
Re: gidelmina ragequit la logique (rp wtf+horreur)
Lun 26 Juin 2017 - 1:41
gidelmina
ragequit la logique
En vérité, tu ne sais même pas dans quelle ville vous vous trouvez, dans quel canton allemand, enfin, tu penses qu'on dit comme ça. Whilelmina a sans doute dû le mentionner, mais t'as pas retenu, c'est le genre de détails avec lesquels t'as du mal, parfois, tu mets un bon moment avant de te souvenir du prénom de quelqu'un. Bref, c'est pas vraiment la ville qui t'intéresse, ni l'Allemagne en général, qui doit probablement avoir son charme, ce n'est aucunement en ton intention de la dénigrer. Non, au fur et à mesure de la soirée, au fur et à mesure que tu t'en rends compte, tu dois bien avouer que c'est la jaune, que tu n'as pas envie de quitter. La jaune, que tu as envie de découvrir, plutôt que la ville dans laquelle vous êtes. C'est surtout un prétexte pour ne pas rentrer, pour ne pas que vous vous souhaitiez la bonne nuit et vous dirigiez vers vos salles communes respectives sans savoir quand tu la reverras. Parce que ça ferait bizarre de se donner rendez-vous, non ? De se dire que vous vous verrez tel jour, pour telle activité... Non, avec Mina, vous roulez plutôt avec l'instinct. Et t'as pas envie que ça s'arrête, alors t'en profites, Gideon. Parce que tu ne sais justement pas quand se représentera l'occasion.
À ton plus grand plaisir, elle accepte ta proposition, celle d'aller se balader dans la ville. Beelitz, voilà. Effectivement, ça sonne bien allemand, comme nom. Même si tu peux parler, puisqu'il parait que le gaélique écossais est une horreur à apprendre. Heureusement que t'as baigné dedans depuis que tu es tout petit. La brunette précise ensuite qu'elle ne sait pas s'il y a des trucs sympas à voir, ou à faire, mais ça n'a pas vraiment d'importance, au fond.
- C'est rien, on trouvera bien ! On finit toujours par trouver des trucs à faire quand on est ensemble, donc je me fais pas de soucis.
Tu lui fais un sourire, un de ceux que tu ne sors pas souvent, sincère et à la fois caché, lèvres simplement étirées. En fait, ce sont plutôt tes yeux qui sourient, ceux qui sont posés sur elle et qui se disent qu'au final, t'as bien fait de bien t'entendre avec elle et ne pas rester dans vos vieilles rancunes de joueurs de quidditch invétérés.
Vous vous mettez donc en marche, pour quitter le sanatorium visiblement habité par quelque chose de surhumain, car tout cela ne pouvait pas être que le fruit de votre imagination. Vous faites le chemin en sens inverse, trouvant finalement des escaliers qui vous reconduisent vers la sortie. Vous titubez, à cause des marches cassées, des objets au sol que vous rencontrez, ou des escaliers branlants. Mina dérape, t'es juste derrière pour la rattraper, et au final, vous ne vous décollez plus vraiment l'un de l'autre. Vos bras se frôlent de par votre proximité, vos doigts s'entrechoquent, s'accrochent à la manche de l'autre pour ne pas glisser. Vos yeux se croisent, des sourires s'échangent, sans forcément prononcer un mot. C'est comme si une attraction s'exerçait un peu entre vous, sûrement dû au fait que vous vous êtes perdus un peu plus tôt dans la soirée. T'aurais pas envie que ça se reproduise.
Finalement, vous vous retrouvez sous le ciel allemand, laissant derrière vous les débris du sanatorium en paix. T'espères que les esprits vont rester là où ils sont et ne vont pas essayer de vous retrouver là où vous allez. Ça te fait rire, maintenant que vous avez quitté l'endroit, et d'ici un moment, tu te diras que vous avez probablement empiré les choses dans votre esprit. Mais clairement, sur le moment, t'étais pas à ton aise. Retrouver l'air frais et les bruits de la nuit est loin de te mécontenter. Même la confession de la Summerbee sur son ignorance de la direction de la ville ne te mine pas le moral. Tu lèves un doigt pour voir dans quelle direction se dirige le vent, comme si tu étais un grand expert en la matière, avant de te tourner vers une route sans indice quelconque de si vous trouverez véritablement quelque chose dans cette direction.
- Disons... Par là-bas ! Je le sens bien !
Tu te mets donc en route, Mina t’emboîtant le pas, sans d'autre certitude que celle de bien sentir la direction. Tu l'observes du coin de l’œil, elle ne montre pas réellement de signe de fatigue, mais tu te souviens de ce que tu lui as fait subir sur le terrain de quidditch, un peu plus tôt, ce qui te fait accélérer le pas pour la devancer, pour lui faire face, marchant à reculons.
- Peut-être pas le plus ergonomique des balais, avec sa forme particulièrement atypique, le Gideon 1993 pourra pourtant vous surprendre ! Il ne manque ni de vigueur, ni de vivacité dans les moments les plus cruciaux et vous mènera à bon port à chaque utilisation ! Équipé d'une chevelure rousse flamboyante, vous n'aurez pas de mal à le repérer, même en plein cœur de la nuit ! Évitez tout de même de lui tirer les oreilles, le bougre réagit au quart de tour... Bon en vrai, grimpe, je culpabilise encore de t'avoir fait tomber tout à l'heure ! Tu finis par dire à Mina, en lui tournant finalement le dos pour qu'elle s'y hisse. Elle n'a pas eu une journée et une soirée de tout repos, la pauvre. Entre la chute de balai - provoquée par toi, évidemment - et le lot d'émotions du sanatorium, on peut dire qu'elle a eu sa dose. Puis, l'idée de la promener sur ton dos dans les rues allemandes t'amuse, alors tu proposes. Parce que vous agissez sur des coups de tête et qu'il en résulte toujours des éclats de rire. Toi aussi, t'as eu ton lot d'émotions, ce soir. Tu repenses vite fait aux pensées qui t'habitaient avant d'entrer sur le terrain pour ton dernier match, on peut dire qu'elles n'étaient vraiment pas gaies. Tu ne t'attendais pas à terminer la soirée de la sorte, loin de là, tes idées noires s'étant totalement fait la malle.
Elle accepte et grimpe sur ton dos, tu continues sur la route que vous avez choisie, en espérant tomber sur quelque chose qui en vaille la peine. C'est surtout de la route à perte de vue pendant un très long moment ; heureusement que Mina est un poids plume et que tu as des années d'entraînement dans les pattes, autrement, le voyage aurait pu être pénible. Finalement, une sorte de village se profile à l'horizon, tu vois un clocher et quelques lumières vaillantes encore allumées. Tu te demandes bien quelle heure il peut être, s'il y a encore des endroits ouverts, lorsque Mina prend la parole. Sa voix est un murmure, son souffle chaud chatouille le lobe de ton oreille tandis qu'elle parle de l'avenir. De ses m.a.g.i.c.s validés, des voyages qu'elle aimerait faire par la suite. De ta présence dans ses projets, si jamais l'idée te tente. Tu souris, quand tu entends le son de sa voix changer, quand elle se reprend pour dire qu'elle compte le faire quand même, avec ou sans toi. Qu'elle te demande implicitement si elle ne s'emballe pas un peu trop vite, après votre unique escapade en solitaires. T'avances encore un peu, faisant tes premiers pas dans ce qui doit ressembler à une ville de Beelitz, puis tu la relâches et la fais glisser jusqu'au sol pour qu'elle retombe sur ses pieds. Tu lui fais ensuite face, haussant les épaules face à sa proposition, gardant un ton peu élevé, comme le sien, pour lui répondre.
- Pourquoi pas, ça pourrait être sympa. J'ai toujours voulu voyager, genre très loin, voir d'autres cultures et tout, mais j'en ai jamais vraiment eu l'occasion. Bien sûr, tu as déjà voyagé, mais jamais rien de très exotique. D'ici un an, j'aurais sûrement mis quelques gallions de côté grâce à la chouette enchaînée, donc ça pourrait carrément se faire. Y a une destination en particulier qui te fait de l’œil ? Et pas seulement pour de l'urbex hein j'espère ? Tu ris, cette fois, en repensant à votre petite aventure, même si, encore une fois, c'était beaucoup moins drôle à l'intérieur. On pourrait même faire ça en groupe, entre tes copines et mes potes, y a moyen qu'on ait un bon groupe pour des voyages de dingue. Tu sais pas pourquoi tu proposes d'inviter vos amis, parce qu'elle avait l'air d'insinuer que ça serait juste vous deux. Peut-être parce qu'elle s'est reprise sur le fait d'y aller sans toi et que t'as pas envie de rendre les choses embarrassantes. Je trouve que c'est une excellente idée, en tout cas. En fait, tu te destines à quel job, quand t'auras ton diplôme en poche ? Tu sais juste qu'elle est en botanique et magizoologie, tu n'y connais pas grand chose si ce n'est qu'il y a pas mal de débouchés. Peut-être qu'elle veut voyager pour découvrir la faune et la flore ailleurs, aussi.
Vous échangez encore quelques mots, là, seuls sur cette place, uniquement éclairée par un lampadaire, avant de vous remettre en route. Mina propose d'aller boire un verre et tu acquiesces vigoureusement ; c'est seulement maintenant que tu te rends compte que t'as hyper soif, en fait. Vous dissimulez vos baguettes dans vos vêtements en vous dirigeant vers une taverne non loin, décidément, vous avez vraiment bien fait de suivre cette direction. En même temps, en Allemagne, doit y avoir des tavernes qui vendent des bières un peu partout, non ? Oups, cliché, again. Tu pousses la porte en premier, laisses passer Mina avant toi, parce que c'est comme ça qu'on t'a appris les choses. Y a quand même pas mal de gens, et ça parle allemand dans tous les sens. T'as les yeux grands ouverts pour observer tout ce qui t'entoure, mais t'aperçois pas de costumes typiques à ceux qu'on peut voir lors de l'Oktoberfest. Tu saisis la main de Mina, pour pas que vous vous perdiez parmi les personnes debout, et déniches finalement deux places sur lesquelles vous installez. Tu prends la carte des boissons puis relèves les yeux vers Mina, sans pouvoir retenir un rire.
- Je ne comprends pas un mot de ce qu'il est écrit ! Une serveuse ne tarde pas à venir à votre table, vous demandant probablement ce qu'elle peut vous servir, sans que tu ne comprennes, encore une fois, le moindre mot. Guten Evening ! One Bier for me, please schön !
- InvitéInvité
Re: gidelmina ragequit la logique (rp wtf+horreur)
Lun 26 Juin 2017 - 11:27
you're an asshole
gidelmina
Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.
t'es bien, là. ça fait longtemps que ça t'étais pas arrivée, d'ailleurs. mais t'es putain d'bien, mina. juste en présence du rouquin, à marcher dans les rues d'un pays que tu n'as jamais visitée auparavant, un pays beau et qui a des milliards de choses à t'offrir. ta vie te paraît si loin. parce qu'au fond, oui, aujourd'hui, ce soir, cette nuit, c'est une coupure que vous vous offrez. au revoir les problèmes, les milles questions que tu te poses constamment et tout ce qui peut te tracasser. tu te contentes de cette bouffée d'oxygène que t'offre gideon, même si tu sais que ça va pas durer éternellement. vous avez quand même la nuit devant vous, une nuit qui promet d'être riche en émotions, tout comme l'a été la journée que tu viens de vivre. bordel, en te réveillant ce matin, jamais t'aurais pensée que tout se finirai ainsi. mais résultat, t'en es bien contente, mina. t'es heureuse de ta présence dans ces lieux, t'es heureuse de l'aventure que vous venez de vivre et, mieux encore, t'es heureuse d'être avec le rouquin. de profiter de sa présence, juste lui, personne d'autre. comme si vous étiez dans un monde où l'humanité avait disparu. c'est con à dire, mais il est la seule personne qui compte pour toi ce soir. disons simplement que tu ne sais pas quand ça pourra arriver à nouveau, surtout alors qu'il va quitter hungcalf à la fin de l'année. en y pensant, la vie sans lui va être bien triste, l'an prochain. et comme pour te le prouver, le wright commence à marcher à reculons, te regardant alors qu'il déblatère un charabia qui te fait rigoler. comme toujours, remarque. tu dois avouer que sa comparaison à un balai est tout simplement poilante, il a le don pour utiliser les mots justes.
« sérieusement ? le gideon 1993 ? » tu te remet à rire alors que lui, semble tout ce qu'il y a de plus sérieux. c'est vrai que tu ne rechignes pas sur un peu de repos, après tout la journée a été épuisante. tu ressens encore une douleur sourde dans tes côtes, qui ont amorti ta chute du balai. ta bosse, elle, tu la sens plus, même si t'es certaine que ton cerveau s'en rappelle encore. après tout, le cognard t'a frappé assez fort. résultat, en un rien de temps, tu te retrouves à grimper sur le dos du garçon, enroulant tes jambes autour de sa taille, posant ta tête contre sa nuque. il te tiens chaud, et t'avais pas remarqué à quel point la nuit était froide, en fait. on est début juin, après tout, alors c'est bientôt l'été, bientôt le début des chaleurs caniculaires. quoique, en écosse, pas tant que ça. mais t'imagines que dans le reste du monde, les gens vont suer, et se plaindre. quoiqu'il en soit, faut avouer que, là, il y a un petit courant d'air frais, alors autant profiter de la chaleur que t'offre le corps du garçon contre le tien. tu te sens un peu mal de lui infliger ça, t'imagines que tu dois tout de même peser ton poids. « si je suis trop lourde, dit le moi... mais en attendant, merci, gid. » que tu souffles dans son oreille, un faible sourire accroché à tes lèvres.
puis, tu sais pas trop pourquoi, tu te met en tête de lui parler de voyages, tu veux prévoir un truc avec lui. enfin, c'est pas forcément prévoir. mais quand t'y penses, il serait le compagnon idéal pour ton road trip. à la fois un allié et un ami en or, t'es certaine que vous vous éclateriez, ensemble. tu peux déjà vous voir, dans un train moldu - parce que, oui, vous voyagerez à la manière moldue - à regarder le paysage, à vous émerveiller devant les plaines de norvège, à baver devant la vue d'italie. tu vous vois courir dans les rues, à la recherche d'un musée, juste parce que vous êtes idiots. tu vous vois perdu, aussi, vous infiltrer dans des soirées clandestines, dans des pays dont vous ne connaissiez même pas l'existence. « il y a pas mal d'endroits qui me tentent, en fait... autant dans le monde moldu que sorcier. » faut dire ce qui est : t'aimes ce mélange de culture. et si t'as autant envie de voir le monde moldu, t'es pour autant certaine que les différentes cultures sorcières sont des plus intéressantes. « mais j'avoue que j'ai pas trop pensé à un itinéraire. j'pensais plutôt prendre un sac à dos et partir comme ça, sans savoir où je vais... à l'aventure, tu vois ? » oui, vraiment, partir avec lui semble être une bonne idée. jusqu'à ce qu'il parle de proposer aux outlaws et aux loubardes. oh, bien sûr, t'avais pensé proposer à leo et ada de venir avec toi. après tout, vous faites tout ensemble. mais t'étais plutôt dans l'optique d'être juste avec lui et, bizarrement, t'as pas trop envie que tes meilleures amies soient de la partie. du moins, pas si gideon est là. t'es p'têt égoïste, while, mais t'as envie d'être la seule à connaître gideon comme tu le fais. t'as pas envie d'avoir à le partager avec tes deux meilleures amies, étant donné que tu sais pertinemment bien qu'elles s'entendront bien avec le rouquin. tu préfères le garder pour toi, comme un secret précieux. maintenant que t'es au sol et, plus encore, face à lui, t'évites de perdre de ton éclat. t'as pas envie qu'il se rende compte de ton changement d'attitude, pas envie qu'il se rende compte de quoique ce soit, en fait. alors tu restes toi-même, while, et arbore toujours ce même sourire. « oui, on pourrait leur proposer. j'ai jamais rencontré tes potes, en plus, ça sera l'occasion. j'suis sûr qu'on s'entendra bien, tous ensemble. » faire semblant, c'est normal, chez toi, comme un truc inné, que t'as jamais eu besoin de travailler. c'est comme s'il n'y avait aucun problème.
rapidement vous vous engouffrez par la porte de la taverne, et le choc avec l'extérieur se fait immédiatement sentir : là où le village semble totalement désert, tu comprends désormais que toute sa vie réside en ce lieu. rapidement, t'aperçois un endroit où l'on peut faire du karaoké, stupide jeu moldu où personne ne chante juste. tu vois également un jeu de fléchettes, ainsi qu'une table immense, avec diverses boules dans lesquelles tapent des gens avec des longs bâtons. t'hausse un sourcil lorsqu'une boule noire rentre dans un trou, dernière présente sur la table, et que la personne qui vient de frapper le coup se met à hurler. quel étrange jeu, tiens. t'es assez dépaysée, du fait que les gens ne parlent pas anglais, tu comprends rien à ce qui est dit autour de toi, mais t'y fais pas trop attention. tu te contentes de suivre ton ami à travers les tables, jusqu'à vous installer à un endroit assez excentré. au moins, vous êtes tranquille, ici. c'est drôle, comme les cultures sont différentes d'un pays à l'autre. vous devez être à peine cinq femmes dans l'enceinte de la taverne, et deux sont des serveuses. alors qu'en écosse, ou même au royaume unis en général, il est courant d'croiser des nanas dans les pubs, que ça soit tard le soir où en pleine journée. t'as presque envie d'interroger toutes les personnes que tu croise, pour savoir qui ils sont, ce qu'ils font dans la vie, pourquoi ils sont qui ils sont. mais t'as pas le temps, une serveuse vient d'arriver à votre table, et tu peux pas t'empêcher d'encore une fois éclater de rire en entendant le rouquin. « gideon bordel ! ça veut rien dire ce que tu dis... » enfin, tu crois. tu parles pas un mot d'allemand, à part une phrase que l'un de tes aînés t'as dit lorsque t'étais encore une enfant. ça sonnait bien, alors tu l'as retenue. mais t'es pas certaine de ce que ça veut dire, ni même que ça soit approprié ici, alors tu te contentes de parler dans ta langue maternelle : l'anglais. « we're gonna take two beers, please. blond. and i'd like something to eat, like a hot dog or anything... gideon, d'you want something ? » la serveuse vous juge, tu le vois, ou en tout cas elle te juge toi, parce qu'elle semble bien apprécier ton compagnon pour la nuit. tu peux pas t'empêcher de lever les yeux au ciel, amusée. tu comprend pas vraiment ce que peuvent toutes ces nanas au garçon face à toi. après tout, il n'est pas si beau que ça, hein ?
« sérieusement ? le gideon 1993 ? » tu te remet à rire alors que lui, semble tout ce qu'il y a de plus sérieux. c'est vrai que tu ne rechignes pas sur un peu de repos, après tout la journée a été épuisante. tu ressens encore une douleur sourde dans tes côtes, qui ont amorti ta chute du balai. ta bosse, elle, tu la sens plus, même si t'es certaine que ton cerveau s'en rappelle encore. après tout, le cognard t'a frappé assez fort. résultat, en un rien de temps, tu te retrouves à grimper sur le dos du garçon, enroulant tes jambes autour de sa taille, posant ta tête contre sa nuque. il te tiens chaud, et t'avais pas remarqué à quel point la nuit était froide, en fait. on est début juin, après tout, alors c'est bientôt l'été, bientôt le début des chaleurs caniculaires. quoique, en écosse, pas tant que ça. mais t'imagines que dans le reste du monde, les gens vont suer, et se plaindre. quoiqu'il en soit, faut avouer que, là, il y a un petit courant d'air frais, alors autant profiter de la chaleur que t'offre le corps du garçon contre le tien. tu te sens un peu mal de lui infliger ça, t'imagines que tu dois tout de même peser ton poids. « si je suis trop lourde, dit le moi... mais en attendant, merci, gid. » que tu souffles dans son oreille, un faible sourire accroché à tes lèvres.
puis, tu sais pas trop pourquoi, tu te met en tête de lui parler de voyages, tu veux prévoir un truc avec lui. enfin, c'est pas forcément prévoir. mais quand t'y penses, il serait le compagnon idéal pour ton road trip. à la fois un allié et un ami en or, t'es certaine que vous vous éclateriez, ensemble. tu peux déjà vous voir, dans un train moldu - parce que, oui, vous voyagerez à la manière moldue - à regarder le paysage, à vous émerveiller devant les plaines de norvège, à baver devant la vue d'italie. tu vous vois courir dans les rues, à la recherche d'un musée, juste parce que vous êtes idiots. tu vous vois perdu, aussi, vous infiltrer dans des soirées clandestines, dans des pays dont vous ne connaissiez même pas l'existence. « il y a pas mal d'endroits qui me tentent, en fait... autant dans le monde moldu que sorcier. » faut dire ce qui est : t'aimes ce mélange de culture. et si t'as autant envie de voir le monde moldu, t'es pour autant certaine que les différentes cultures sorcières sont des plus intéressantes. « mais j'avoue que j'ai pas trop pensé à un itinéraire. j'pensais plutôt prendre un sac à dos et partir comme ça, sans savoir où je vais... à l'aventure, tu vois ? » oui, vraiment, partir avec lui semble être une bonne idée. jusqu'à ce qu'il parle de proposer aux outlaws et aux loubardes. oh, bien sûr, t'avais pensé proposer à leo et ada de venir avec toi. après tout, vous faites tout ensemble. mais t'étais plutôt dans l'optique d'être juste avec lui et, bizarrement, t'as pas trop envie que tes meilleures amies soient de la partie. du moins, pas si gideon est là. t'es p'têt égoïste, while, mais t'as envie d'être la seule à connaître gideon comme tu le fais. t'as pas envie d'avoir à le partager avec tes deux meilleures amies, étant donné que tu sais pertinemment bien qu'elles s'entendront bien avec le rouquin. tu préfères le garder pour toi, comme un secret précieux. maintenant que t'es au sol et, plus encore, face à lui, t'évites de perdre de ton éclat. t'as pas envie qu'il se rende compte de ton changement d'attitude, pas envie qu'il se rende compte de quoique ce soit, en fait. alors tu restes toi-même, while, et arbore toujours ce même sourire. « oui, on pourrait leur proposer. j'ai jamais rencontré tes potes, en plus, ça sera l'occasion. j'suis sûr qu'on s'entendra bien, tous ensemble. » faire semblant, c'est normal, chez toi, comme un truc inné, que t'as jamais eu besoin de travailler. c'est comme s'il n'y avait aucun problème.
rapidement vous vous engouffrez par la porte de la taverne, et le choc avec l'extérieur se fait immédiatement sentir : là où le village semble totalement désert, tu comprends désormais que toute sa vie réside en ce lieu. rapidement, t'aperçois un endroit où l'on peut faire du karaoké, stupide jeu moldu où personne ne chante juste. tu vois également un jeu de fléchettes, ainsi qu'une table immense, avec diverses boules dans lesquelles tapent des gens avec des longs bâtons. t'hausse un sourcil lorsqu'une boule noire rentre dans un trou, dernière présente sur la table, et que la personne qui vient de frapper le coup se met à hurler. quel étrange jeu, tiens. t'es assez dépaysée, du fait que les gens ne parlent pas anglais, tu comprends rien à ce qui est dit autour de toi, mais t'y fais pas trop attention. tu te contentes de suivre ton ami à travers les tables, jusqu'à vous installer à un endroit assez excentré. au moins, vous êtes tranquille, ici. c'est drôle, comme les cultures sont différentes d'un pays à l'autre. vous devez être à peine cinq femmes dans l'enceinte de la taverne, et deux sont des serveuses. alors qu'en écosse, ou même au royaume unis en général, il est courant d'croiser des nanas dans les pubs, que ça soit tard le soir où en pleine journée. t'as presque envie d'interroger toutes les personnes que tu croise, pour savoir qui ils sont, ce qu'ils font dans la vie, pourquoi ils sont qui ils sont. mais t'as pas le temps, une serveuse vient d'arriver à votre table, et tu peux pas t'empêcher d'encore une fois éclater de rire en entendant le rouquin. « gideon bordel ! ça veut rien dire ce que tu dis... » enfin, tu crois. tu parles pas un mot d'allemand, à part une phrase que l'un de tes aînés t'as dit lorsque t'étais encore une enfant. ça sonnait bien, alors tu l'as retenue. mais t'es pas certaine de ce que ça veut dire, ni même que ça soit approprié ici, alors tu te contentes de parler dans ta langue maternelle : l'anglais. « we're gonna take two beers, please. blond. and i'd like something to eat, like a hot dog or anything... gideon, d'you want something ? » la serveuse vous juge, tu le vois, ou en tout cas elle te juge toi, parce qu'elle semble bien apprécier ton compagnon pour la nuit. tu peux pas t'empêcher de lever les yeux au ciel, amusée. tu comprend pas vraiment ce que peuvent toutes ces nanas au garçon face à toi. après tout, il n'est pas si beau que ça, hein ?
made by neon demon
- InvitéInvité
Re: gidelmina ragequit la logique (rp wtf+horreur)
Mer 28 Juin 2017 - 17:50
gidelmina
ragequit la logique
- Quoi ? T'es pas fan de mon nom de balai de course
Tu continues sur ta lancée parce que cette analogie t'amuse. En réalité, si t'étais vraiment un balai, auparavant t'aurais plutôt dit que t'étais un Éclair de Feu. Maintenant, tu te sens plutôt comme un Brossdur tout cabossé qui fait genre d'être le dernier Nimbus à la mode. Mais c'est pas l'important. Ce qui est fun, c'est qu'avec Mina, tu ne dois pas faire attention à ce que tu dis. En général, elle comprend toujours où tu veux en venir, ou tes références, ou tes blagues un peu limite qui ne font bien souvent rire que tes meilleurs amis. Elle te fait un peu penser à eux, d'ailleurs. Voilà peut-être une des raisons qui font que tu l'aimes tant. Puis, elle te jugera jamais parce que tu parles de quidditch, parce que tu parles trop de quidditch. Tu le sais que tu peux être une plaie pour ton entourage parfois, mais c'est le lot des personnes passionnées, right ? En tous les cas, tu ne dois pas faire attention au fait que t'es en train d'exagérer, que tu t'enfonces dans un délire que les autres n'arriveront pas à suivre. Mina te suivra toujours et en rajoutera même une couche si nécessaire. C'est ça qu'est bon.
Vous arpentez les rues de Beelitz dans la nuit étoilée, d'un pas bien décidé. Enfin plutôt, tu bats le pavé avec ton chargement sur le dos. Un chargement d'une cinquantaine de kilos, plus ou moins, le corps étroitement serré au tien. Ses cheveux voltigent un peu autour de ton visage, ses mains sur ta nuque et ses jambes autour de ta taille. Et la chaleur qui t'envahit ne provient pas uniquement de l'exercice que tu accomplis. Tu dois bien avouer que cette nouvelle proximité te bouscule un peu ; ça te fait bizarre, parce que t'en as pas l'habitude. Mais c'était ton idée, alors faut assumer jusqu'au bout. Elle t'en remercie, et un sourire qu'elle ne peut pas voir s'étire sur tes lèvres. Néanmoins, elle peut toujours l'entendre dans l'intonation de ta voix, lorsque tu lui réponds.
- Lourde ? Tu es plus légère que mon équipement mouillé ! Puis ne me remercie pas va, c'est la moindre des choses... Le juste retour des choses après l'avoir fait tomber sur plusieurs mètres ? Tu pourrais faire mieux, c'est certain, mais c'est tout ce que t'as dans la manche pour le moment. Finalement, peut-être que si ton cognard n'avait pas rencontré sa caboche, rien de tout ça ne serait arrivé...
Il vous faut bien plusieurs minutes de marche avant de tomber sur une petite place de village probablement pittoresque à la lueur du jour, néanmoins l'obscurité environnante ne vous permet pas de faire beaucoup de tourisme. Tu finis par reposer Mina au sol, qui doit sans doute avoir apprécié cette petite pause improvisée. Elle n'aura pas accepté ton balai lorsque tu lui as proposé mais au moins, tu as pu lui offrir un petit tour de manège quand même. Si on peut dire ça comme ça. Une perspective de voyages avec elle, de tour du monde, peut-être, te branche beaucoup, c'est sûr. Tu sais cependant qu'il y a une différence entre faire des plans et les appliquer réellement. Si vous le voulez vraiment, vous pourrez accomplir ce que vous voulez, t'en es convaincu, au fond. Surtout qu'à l'entendre, il vous suffirait de prendre un sac à dos et de faire le premier pas pour ne plus jamais revenir. Ça t'amuse, elle est mignonne à élaborer ses plans. Au fond, t'as pas besoin de lumière sur cette place perdue, car les étoiles dans ses yeux lorsqu'elle pense à ses voyages illuminent assez son visage.
- L'aventure... Ça me parle, ouais. L'imprévu, y a rien de tel. On formerait une belle bande de bras cassés à nous tous, ma foi, ça serait encore plus fun ! Tu lâches un rire en imaginant la situation. Les filles qui ne cesseraient de se rouler des joints à longueur de journée et les gars qui leur feraient des farces au petit matin sans échapper à leur courroux certain. Faudra qu'on leur en parle, du coup. En plus fin d'année prochaine, ça pourrait être un voyage pour fêter vos réussites et tout ça... Tu t'arrêtes, en te faisant la réflexion que toi, t'auras plus rien à fêter l'année prochaine. Enfin, si, t'espères que ça se passera bien au journal, mais les joies étudiantes, elles ne te seront bientôt plus familières. Aborder la question de vos amis te fait penser à Léonard, l'un de tes meilleurs amis. Tu sais qu'il y a eu une histoire entre Mina et lui, il y a longtemps, c'est sûr, mais il est encore pas mal attaché à elle. Tu te demandes ce qu'il en penserait, de votre petite escapade. Et Holly ? Elle en penserait quoi, Holly ? Puis, l'idée d'aller boire un verre est lancée, vous vous dirigez vers de la lumière un peu plus loin, vous allez encore vous amuser un peu, c'est certain. Et l'image de ton petit gang disparaît tandis que la porte du bar s'ouvre sur une ambiance endiablée.
Vous vous trouvez une place rapidement, l'ambiance est bonne, ici. Personne vous regarde bizarrement, tu sais pas pourquoi ils le feraient d'ailleurs, mais t'as l'impression qu'un gros tampon "FOREIGNER" est inscrit sur ton front tandis que tu tentes de déchiffrer le menu. Tu commandes une bière, enfin t'essayes, mais tu penses que la serveuse a compris où tu voulais en venir. Elle t'adresse un sourire amusé tout en notant ta commande tandis que Mina s'amuse, en te disant que ce que tu dis n'a aucun sens.
- What ? At least I'm trying ! Seems like the lady totally got me. T'adresses un sourire à la jeune femme en remerciement, elle se tourne ensuite vers Mina pour prendre sa commande, qui prend un hot-dog en plus de sa bière. Elle te demande ensuite si tu veux quelque chose à manger, dingue comme c'est une bonne idée, le match et vos frayeurs du soir t'ont ouvert l'appétit. Sure ! Hum... I'd like something totally German, if possible. I don't care what exactly, I juste wanna try something new. Surprise me. Que tu glisses à la serveuse qui semble comprendre ce que tu lui demandes et qui ne tarde pas à se diriger vers le comptoir pour aller chercher vos verres. Le roulement d'yeux de Mina ne t'échappe pas et tu lâches un rire en lançant un what ? bien appuyé. Elle est toujours en train de rouler des yeux, la brune, parfois d'amusement, souvent d'agacement, et t'aimerais bien savoir ce qui se trame dans sa petite tête.
La serveuse vous apporte ensuite vos bières, en précisant dans un anglais approximatif que votre nourriture ne pas va tarder à suivre. Avec les verres, elle apporte également une grosse farde remplie de feuilles de papier et montre une télévision où des paroles de chansons se suivent les unes à la suite des autres. En gros, si tu comprends bien, elle vous propose de participer en choisissant une chanson parmi cette énorme liste qu'elle vient de vous apporter.
- Oh, great ! Thank you. Tu te saisis de la hanse de ton verre tandis que la serveuse s'éloigne de votre table. I can't doubt you, we're definitely in Germany... Look at the size of this beer ! Tu restes admiratif de la quantité de liquide ambré qu'on vient de te servir, mais reprends vite tes esprits et lèves ton verre pour le cogner à celui de la Summerbee. Cheers ! To an unforgettable night. Tes lèvres entrent en contact avec le liquide qui coule ensuite avec facilité le long de ton œsophage. Vraiment très bonne, t'as jamais rien goûté de tel en Écosse. Curieux, tu ouvres la farde et commences à feuilleter toutes les propositions de chansons qui vous sont offertes. Par curiosité, oui, mais surtout parce que le concept te tente bien. Vous assistez tour à tour à des chanteurs de douche qui se succèdent et tu te dis qu'au final, vous ne ferez pas pire qu'eux. Gosh. Karaoke songs. They're soooo cheesy. Tu continues à parcourir le tout, des grimaces se dessinant au fur et à mesure. Marvin Gaye, Backstreet Boys... Tokio Hotel ? Who even are they ? Whatever. We should totally do that. I feel like it’s the next step on our improvised adventure, y'know ? Like, Merlin put this right on our way. Tu hoches la tête convaincu, avant de trouver la chanson par-faite. Oh ! I found the perfect one. Tu prends le bout de papier qui accompagnait la farde et écris dessus le nom de la chanson que tu as choisie. Mina essaye de voir de laquelle il s'agit, mais tu la gardes précieusement au radar de ses yeux. Trust me on this one. Tu lui adresses un clin d'oeil, alors que le timing est parfait et que la serveuse revient vers vous pour vous apporter vos plats. Hot dog pour Mina et pour toi, quelque chose qui y ressemble mais avec une saucisse totalement différente. Boh, tant que c'est de la viande, tu ne vas pas te plaindre. Tu remets le choix de votre chanson à la serveuse et ne tardes pas à commencer ton assiette. Guten Appetit my dear.
Tu te mets à manger et apprécies le plat qu'on t'a servi. Ça ne te prend pas très longtemps, qu'est-ce que tu avais faim ! En général, vous vous faites toujours bien une pizza après les matchs, mais tu dois avouer que ça, c'est tout aussi bon. Gras et bourratif, clairement. Mais délicieux. L'interprétation d'un groupe un peu éméché arrive à sa fin et tu vois finalement apparaître vos noms et le titre de votre chanson sur l'un des écrans de karaoké.
Gideon&Mina - What's up
- It's our turn ! Tu te lèves de ton siège comme si tu étais sur ressort, en te léchant le reste de sauce qui reste sur tes doigts tout en te dirigeant vers la scène. C'est seulement en te saisissant du micro que tu te rends compte que ta comparse ne t'a pas du tout suivi. Sauf que tu ne peux pas faire demi-tour vu que les premières notes de guitare commencent déjà à sortir des hauts-parleurs. Tu t'éclaircis un peu la gorge avant de commencer, l'éclairage t'aveuglant un peu et les visages tournés vers toi n'améliorant pas la situation.
- Twenty-five years and my life is still... Trying to get up that great big hill of hope... For a destination... Come on While don't leave me here alone !
- InvitéInvité
Re: gidelmina ragequit la logique (rp wtf+horreur)
Mer 5 Juil 2017 - 11:42
you're an asshole
gidelmina
Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.
t'es un peu perdue, t'as envie d'partir, envie d'dégager d'ici, d'hungcalf, d'disparaître des horizons. t'as envie d'dire adieu à tout l'monde, et d'vivre ta vie loin d'ça, loin d'la société. en réalité, quand t'y penses, tu s'rais bien pour kidnapper le rouquin, l'emmener quelque part jamais l'laisser s'échapper. ça fait très psychopathe, dit comme ça. et p'têt que t'es une psychopathe. putain, mina, pourquoi tu penses des trucs comme ça ? c'que tu veux dire, c'est que t'as l'impression qu'vous serez jamais vous même devant les autres, vous pourriez pas être gid et mina en présence d'autrui. parce que tout ce qu'il se passe cette nuit, tout ce que vous vivez, tout ce que vous dîtes, ça vous appartient dans sa totalité, personne pourra vous l'enlever, personne pourra vous faire changer, pas ce soir, pas maintenant, pas alors que vous vous entendez si bien. une amitié comme celle que tu vis avec gideon, elle est rare, elle est précieuse, et tu refuses de la mettre en danger. alors tu n'peux pas être avec lui devant d'autres gens. et c'est triste, vraiment, c'est super triste. ça veut dire que tu devra attendre des instants comme celui-ci, des moments volés, des moments de césure avec le reste du monde, et des moments comme ça, c'est rare, ça court pas les rues. en soit t'es surtout triste d'pas savoir quand tu l'reverra, surtout alors qu'il va quitter l'école, et c'est p'têt aussi une des raisons pour lesquelles t'insistent autant pour le voyage. fin, remarque, il a pas l'air trop contre, en fait. « nous tous dans un même endroit pendant une durée indéterminée... j'sais pas qui tueraient les autres en premier. » tu lâches un rire, faut dire qu'vous retrouvez tous ensemble est à la fois une idée superbe et en même temps, le meilleur moyen de mettre fin à votre amitié. t'as entendu parler de ce phénomène, ce phénomène qui fait que deux amis très complices pourraient ne pas réussir à vivre ensemble, incapable de supporter les habitudes des autres. t'avoues qu'c'est plausible, quand t'y penses t'as pleins de p'tits tics et manies qui font qu't'es insupportable.
d'ailleurs tu connais qu'une seule personne qui a réussit à te supporter : léonard storm, l'un des meilleurs amis de ce cher gideon. t'avoues qu'ça aussi, ça serait bien drôle. te retrouver avec ton ex - et désormais ami - en road trip. quand t'y penses, t'étais peut-être un peu différente à l'époque, pas autant accroc à marie jeanne, pas autant défoncée... eh mais, là, tout de suite maintenant, t'es même pas défoncée. ça fait bizarre, un peu, qu't'y ai pas pensé avant. c'est comme si tu t'en foutais, alors que d'ordinaire, t'y penses constamment. mais qu'importe, là n'est pas le problème actuel, gideon et toi venez tout juste d'entrer dans la taverne. t'as bien l'impression qu'tout l'monde vous regarde, mais p'têt que t'es juste parano. t'aimes pas trop cette sensation d'être observée, et tu te sens presque obligée de vérifier que tu n'as pas une tâche immense, ou que ton haut n'est pas transparent, ou quoique ce soit pouvant expliquer le fait que l'on te regarde. mais t'as rien, alors tu t'contentes juste d't'asseoir en face du rouquin. t'es amusée par son langage pseudo anglais, pseudo allemand, mais tu dois bien reconnaître que la serveuse a comprit où il voulait en venir. et, oui, comme il le dit si bien, lui au moins, il essaye, ce qui est loin d'être ton cas, à toi. « yeah, whatever. you see, when it comes to beer, and mostly german beer, i don't care that i don't speak the language. i want to be sure that the waiter understand me... and english is still the first spoken language, isn't it ? » tu lui adresses un sourire un peu moqueur, un peu vainqueur. parce que, ouais, t'as gagné, mina. tu sais qu't'as raison, et tu sais qu'il t'renverra la balle parce qu'il veut également avoir raison, et ça s'arrêtera probablement jamais, au fond. « don't try to explain yourself, you know that i'm right, i know that i'm right... » t'hausses les épaules, toujours ce sourire débile aux lèvres, et ce sourire s'agrandit d'ailleurs lorsque la serveuse revient avec vos boissons.
t'es en revanche un peu sceptique concernant la farde qu'elle a déposée à vos côtés, c'qui fait que tu te préoccupes pas trop de ta bière au début. tu jettes un rapide coup d’œil pour voir des gens en train de chanter justement, et t'es pas trop certaine que ça soit une bonne idée. toi, faire un karaoké ? avec leonie et adaline, oui, sûrement. très probablement, même. mais avec gideon mckinnon ? et puis quoi encore ? non, non, faut pas abuser, et tu ne participera pas. « oh, 'cause you didn't trust me before ? you needed a beer to be sure that we were in germany ? thank you redhair, it's moving. » tu lèves les yeux au ciel, clairement amusée, toujours amusée en fait. t'avoues que la pinte a une taille absolument... considérable. tu vas probablement faire pipi toute la soirée, en fait. mais tu trinques avec lui, heureuse, joyeuse, et le goût de la bière te ravive le palais, te réveille même en fait. parce qu'elle est bonne, vraiment bonne, et que ça n'a rien à voir avec ce que tu peux trouver dans les supérettes anglaises. non, là, elle a un vrai goût de bière, et putain c'que ça peut t'faire du bien. « damn, i must be dreaming... this beer, it tasts like heaven. » tu secoues la tête, en reboit une longue gorgée, c'qui fait que tu te rends pas tout de suite compte que ton comparse est en train de chercher une chanson pour vous. toi, tu veux juste avoir ton hot dog, c'est tout. et quand tu prends conscience de ce qu'il fait, tu te retiens d'justesse de lui arracher le paquet de feuilles des mains. « oh no. no, no, no... there is no way you can get me up to that stage with you. » t'essayes d'lui prendre la farde, au moins d'voir le nom d'la chanson, mais il te laisse pas le temps de regarder, te demandes d'lui faire confiance. à croire que c'est si facile que ça. t'es sérieuse quand tu dis qu't'ira pas, sérieuse quand tu dis qu'tu veux pas y aller. t'as pas envie d'te ridiculiser d'vant lui, parce que tu chantes faux, qu't'as la voix cassée à force d'trop fumer, chanter est une torture en fait. et la réaction des gens, aussi, la réaction des gens qui va suivre. non, vraiment, tu veux pas y aller.
et t'es bien contente que ta nourriture arrive, bien contente de goûter ce hot dog qui, putain, est à tomber à la renverse. le pain est encore un peu moëlleux, le fromage gratiné coule dans ta gorge, et si la saucisse n'est pas une saucisse typiquement allemande, ça ne change rien au fait qu'elle soit délicieuse. « seriously, this is the best hot dog i've ever tasted. » alors t'enchaînes, bière puis hot dog, hot dog puis bière, et quand tu finis d'manger, quand tu finis d'boire, t'as ton ventre qui est prêt à exploser. tu t'prend pas la tête pour la peine, et empêche même pas l'rot qui s'échappe d'ta bouche. t'es comme ça, mina. et puis pile au moment où t'as finis d'manger, il y a vos noms qui apparaissent sur l'écran du karaoké, gideon qui s'lève en t'disant d'le suivre, mais toi tu bouges pas, tu restes en place, tu refuses de monter sur scène. il y a bien quelques personnes qui t'ont repéré, et qui t'encouragent d'un signe de la main, mais tu restes sur place, tu refuses de bouger. et quand gideon se met à chanter, toi, tu meurs de rire. littéralement, t'es explosée. parce que lui aussi, en fait, il chante pas super bien. sa voix est plus belle que la tienne, c'est certain, mais disons que la fatigue de la longue journée, du match, de la longue nuit que vous passé désormais en allemagne se fait ressentir. alors quand il t'appelle, tu sais pas pourquoi, tu cèdes. tu te lèves de la banquette sur laquelle t'étais précédemment confortablement installé, tu lui piques sa bière pour en boire une gorgée - histoire de te donner du courage, tout ça - et tu le rejoins sur scène. « and so i cry sometimes when i'm lying in bed, just to get it all out, what's in my head ? » t'as un petit sourire qui se dessine sur tes lèvres, t'es un peu timide, chose qui t'arrive jamais en fait, mais là, sur cette scène, avec gideon qui te regarde, qui te regarde toi, ben tu te sens timide, tu te sens mise à nue, tu sais même pas comment expliquer tout ça. alors tu le regardes, tu le regardes lui, comme si les autres n'existaient pas. parce que ce soir, il n'y a que lui et toi, rien que lui et toi. les autres n'ont pas d'importances tant qu'gideon continue d'sourire.
d'ailleurs tu connais qu'une seule personne qui a réussit à te supporter : léonard storm, l'un des meilleurs amis de ce cher gideon. t'avoues qu'ça aussi, ça serait bien drôle. te retrouver avec ton ex - et désormais ami - en road trip. quand t'y penses, t'étais peut-être un peu différente à l'époque, pas autant accroc à marie jeanne, pas autant défoncée... eh mais, là, tout de suite maintenant, t'es même pas défoncée. ça fait bizarre, un peu, qu't'y ai pas pensé avant. c'est comme si tu t'en foutais, alors que d'ordinaire, t'y penses constamment. mais qu'importe, là n'est pas le problème actuel, gideon et toi venez tout juste d'entrer dans la taverne. t'as bien l'impression qu'tout l'monde vous regarde, mais p'têt que t'es juste parano. t'aimes pas trop cette sensation d'être observée, et tu te sens presque obligée de vérifier que tu n'as pas une tâche immense, ou que ton haut n'est pas transparent, ou quoique ce soit pouvant expliquer le fait que l'on te regarde. mais t'as rien, alors tu t'contentes juste d't'asseoir en face du rouquin. t'es amusée par son langage pseudo anglais, pseudo allemand, mais tu dois bien reconnaître que la serveuse a comprit où il voulait en venir. et, oui, comme il le dit si bien, lui au moins, il essaye, ce qui est loin d'être ton cas, à toi. « yeah, whatever. you see, when it comes to beer, and mostly german beer, i don't care that i don't speak the language. i want to be sure that the waiter understand me... and english is still the first spoken language, isn't it ? » tu lui adresses un sourire un peu moqueur, un peu vainqueur. parce que, ouais, t'as gagné, mina. tu sais qu't'as raison, et tu sais qu'il t'renverra la balle parce qu'il veut également avoir raison, et ça s'arrêtera probablement jamais, au fond. « don't try to explain yourself, you know that i'm right, i know that i'm right... » t'hausses les épaules, toujours ce sourire débile aux lèvres, et ce sourire s'agrandit d'ailleurs lorsque la serveuse revient avec vos boissons.
t'es en revanche un peu sceptique concernant la farde qu'elle a déposée à vos côtés, c'qui fait que tu te préoccupes pas trop de ta bière au début. tu jettes un rapide coup d’œil pour voir des gens en train de chanter justement, et t'es pas trop certaine que ça soit une bonne idée. toi, faire un karaoké ? avec leonie et adaline, oui, sûrement. très probablement, même. mais avec gideon mckinnon ? et puis quoi encore ? non, non, faut pas abuser, et tu ne participera pas. « oh, 'cause you didn't trust me before ? you needed a beer to be sure that we were in germany ? thank you redhair, it's moving. » tu lèves les yeux au ciel, clairement amusée, toujours amusée en fait. t'avoues que la pinte a une taille absolument... considérable. tu vas probablement faire pipi toute la soirée, en fait. mais tu trinques avec lui, heureuse, joyeuse, et le goût de la bière te ravive le palais, te réveille même en fait. parce qu'elle est bonne, vraiment bonne, et que ça n'a rien à voir avec ce que tu peux trouver dans les supérettes anglaises. non, là, elle a un vrai goût de bière, et putain c'que ça peut t'faire du bien. « damn, i must be dreaming... this beer, it tasts like heaven. » tu secoues la tête, en reboit une longue gorgée, c'qui fait que tu te rends pas tout de suite compte que ton comparse est en train de chercher une chanson pour vous. toi, tu veux juste avoir ton hot dog, c'est tout. et quand tu prends conscience de ce qu'il fait, tu te retiens d'justesse de lui arracher le paquet de feuilles des mains. « oh no. no, no, no... there is no way you can get me up to that stage with you. » t'essayes d'lui prendre la farde, au moins d'voir le nom d'la chanson, mais il te laisse pas le temps de regarder, te demandes d'lui faire confiance. à croire que c'est si facile que ça. t'es sérieuse quand tu dis qu't'ira pas, sérieuse quand tu dis qu'tu veux pas y aller. t'as pas envie d'te ridiculiser d'vant lui, parce que tu chantes faux, qu't'as la voix cassée à force d'trop fumer, chanter est une torture en fait. et la réaction des gens, aussi, la réaction des gens qui va suivre. non, vraiment, tu veux pas y aller.
et t'es bien contente que ta nourriture arrive, bien contente de goûter ce hot dog qui, putain, est à tomber à la renverse. le pain est encore un peu moëlleux, le fromage gratiné coule dans ta gorge, et si la saucisse n'est pas une saucisse typiquement allemande, ça ne change rien au fait qu'elle soit délicieuse. « seriously, this is the best hot dog i've ever tasted. » alors t'enchaînes, bière puis hot dog, hot dog puis bière, et quand tu finis d'manger, quand tu finis d'boire, t'as ton ventre qui est prêt à exploser. tu t'prend pas la tête pour la peine, et empêche même pas l'rot qui s'échappe d'ta bouche. t'es comme ça, mina. et puis pile au moment où t'as finis d'manger, il y a vos noms qui apparaissent sur l'écran du karaoké, gideon qui s'lève en t'disant d'le suivre, mais toi tu bouges pas, tu restes en place, tu refuses de monter sur scène. il y a bien quelques personnes qui t'ont repéré, et qui t'encouragent d'un signe de la main, mais tu restes sur place, tu refuses de bouger. et quand gideon se met à chanter, toi, tu meurs de rire. littéralement, t'es explosée. parce que lui aussi, en fait, il chante pas super bien. sa voix est plus belle que la tienne, c'est certain, mais disons que la fatigue de la longue journée, du match, de la longue nuit que vous passé désormais en allemagne se fait ressentir. alors quand il t'appelle, tu sais pas pourquoi, tu cèdes. tu te lèves de la banquette sur laquelle t'étais précédemment confortablement installé, tu lui piques sa bière pour en boire une gorgée - histoire de te donner du courage, tout ça - et tu le rejoins sur scène. « and so i cry sometimes when i'm lying in bed, just to get it all out, what's in my head ? » t'as un petit sourire qui se dessine sur tes lèvres, t'es un peu timide, chose qui t'arrive jamais en fait, mais là, sur cette scène, avec gideon qui te regarde, qui te regarde toi, ben tu te sens timide, tu te sens mise à nue, tu sais même pas comment expliquer tout ça. alors tu le regardes, tu le regardes lui, comme si les autres n'existaient pas. parce que ce soir, il n'y a que lui et toi, rien que lui et toi. les autres n'ont pas d'importances tant qu'gideon continue d'sourire.
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Re: gidelmina ragequit la logique (rp wtf+horreur)
Lun 10 Juil 2017 - 23:36
gidelmina
ragequit la logique
Ça y est, ça recommence, c'est reparti : elle te cherche, elle te teste, Mina, elle veut voir jusqu'où t'es prêt à lui répondre, jusqu'où tu peux mener la conversation pour avoir soit disant raison. En général, t'es pas du genre chiant, tu cherches pas à avoir raison à tous les prix, mais là, clairement, elle te taquine et attend une réaction, alors, tu vas pas la décevoir, et le sourire que tu affiches alors laisse percevoir ton amusement par rapport à toute cette situation.
- Yeah, English is the first spoken language in the world... But sometimes you don't need to talk to be understood, y'know ? Body language and all that... And I have a pretty expressive one. Tu retiens un "if you know what I mean" de franchir tes lèvres, mais le sourire goguenard que tu lui adresses avant de boire une gorgée de la boisson que vient d'apporter la serveuse, parle assez de lui-même.
Tu prends la farde qu'elle a apportée en même temps, feuillettes les pages sans vraiment y croire, tombant sur des groupes et des chansons plus nulles les unes que les autres. Des chansons de karaoké, quoi. Des chansons qu'on n'écoute - et qu'on ne chante - que dans ce genre de situation, qui vous font pourtant bien marrer le temps que ça dure. D'ailleurs, tu ne peux empêcher tes lèvres de s'étirer, de temps à autre, en entendant les allemands massacrer la langue anglaise lorsqu'ils ont choisi d'interpréter une chanson dans cette langue. Clairement, vous aussi, vous allez massacrer une chanson, mais au moins, vous prononcerez ça bien. C'est déjà ça, non ?
Mina prend la mouche, du moins, presque, quand tu dis enfin être sûr d'être en Allemagne, vu la taille des bières qu'on vous a servies. Son petit air revêche t'attendrit plus qu'il ne t'effraie.
- Well, I wasn't exactly doubting you... It's just, like, you have those stereotypical ideas in mind all your life when you talk about other countries, then you go to one and... It's true ! It's a major mind blown for me right now. Like, wow. This beer is huge. I'm in Germany. With Whilelmina. Boom. Tu mimes une explosion au niveau de tes tempes pour imager tes propos, avant de reprendre une gorgée, tranquillement. Toi, exagérer ? Si peu. And we're going to perform a karaoke song this very night. Life is amazing ! Tu continues, malgré ce qu'elle peut dire, malgré son manque d'envie flagrant de monter sur scène et se mettre à chanter à tue-tête à tes côtés. Bon, en vrai, si elle ne le voulait véritablement pas, jamais tu la forcerais. T'aimes bien l'embêter, c'est tout, puis... Tu penses sincèrement que vous passerez un bon moment, et que cette chanson est idéale pour vous deux, à ce moment-là de votre vie. C'est pas Dancing Queen de Abba, quoi. Même si tu serais totalement capable de l'interpréter... Avec quelques verres en plus dans le sang. Mina tente de t'arracher la farde des mains, de t'empêcher de communiquer le choix de ta chanson à la serveuse, mais t'es plus rapide qu'elle et à peine se met elle à rechigner, que tu as déjà transmis le nécessaire à la demoiselle. Oh, come on ! It's gonna be fuuuuuuun !
De toute façon, pendant un moment, vous ne pensez plus à ça, au fait de monter sur scène et de chanter devant des gens, des inconnus total, soit dit en passant. Vous êtes bien trop affamés et votre côté estomac sur pattes ressort sans aucune pudeur lorsqu'on vous sert ce que vous avez commandé. Quand Mina commente son hot dog, en le qualifiant du meilleur qu'elle ait jamais mangé, tu ne peux t'empêcher de tendre les doigts.
- Really ? Let me try it ! You can taste mine, if you want. Alors, vous vous échangez vos plats, puis vous les échangez une nouvelle fois, vous ponctuez vos bouchées par des goulées de bière fraîche et par des
Et puis, y a vos noms qui apparaissent sur l'écran, c'est votre tour, et encore une fois, tu réfléchis pas, tu t'élances vers la scène pour l'interprétation de la soirée. Le micro en main, tu te retournes pour faire face à Mina, mais te retrouves face au vide, ou plus précisément, face aux visages de tous ces allemands desquels t'as ri toute la soirée et qui risquent de te rendre gentiment la pareille. Tu te dégonfles pas, pourtant, Gid, et te mets à entonner les premières paroles de la chanson, en conjurant limite Mina de te rejoindre, mais elle préfère te laisser te débrouiller seul en se moquant dans son coin. Alors tu décides de lui donner ta meilleure interprétation, au moins, elle rira pour quelque chose ! La chanson continue, et toi avec.
- I realized quickly when I knew I should - petit tapotement sur la tempe, la réalisation quoi - that the world was made up of this brotherhood of man - la main sur le coeur, ptain que c'est beau ce que tu chantes ! - for whatever that means... - le haussement d'épaules qui va bien, le mystère irrésolu de la chanson.
Tu continues pas ton petit show tout seul longtemps, parce que finalement, tu vois la silhouette que tu commences à bien connaître, maintenant, se diriger vers toi après avoir pris une gorgée revigorante. Tu souris, heureux qu'elle vienne à ton secours, et claques de tes mains pour l'encourager, suivi par quelques personnes dans le public qui vous stimulent aussi, à leur manière. Elle attrape un micro, Mina, et reprend les paroles là où tu les as laissées, alors que t'admires son courage de t'avoir rejoint malgré ses réserves. Tu la rejoins pour le reste des paroles, en ignorant désormais le regard des autres, puisque seul le sien, désormais à tes côtés, compte en cet instant. Entre vos regards échangés et les sourires qu'elle te provoque rien que par sa présence, tu te loupes parfois dans des mots, ris dans ton micro, sans pour autant te départir de cette sensation de bien-être.
- And I say hey hey hey heeeey, I said HEY ! WHAT'S GOING ON ? Vous vous partagez le micro, vous hurlez dans les hauts-parleurs, comme si vous attendiez une putain de réponse. Parce que c'est vous, cette chanson, c'est vous, qui êtes paumés, qui vous demandez ce qui se passe, qui criez la question sans recevoir de réponse. Mais pour une fois, vous le faites avec le sourire aux lèvres, vous le faites en vous disant qu'en ce moment, what's going on is something beautiful. Puis vient l’intervalle musical. Ce petit moment de flottement, où vous chantez plus, où tu décides instinctivement de prendre la main de Mina pour la faire tournoyer. Où ta main rencontre sa taille et où vos corps se rapprochent pour osciller au rythme de la musique, où ta voix résonne gravement dans les baffles de "ouh, ouh, ouh" pas du tout mélodieux, où ton sourire palpable se répercute jusqu'aux tréfonds de ce bar paumé. Ce moment où tu te sens toi-même, en harmonie à la fois avec toi et avec elle, ce moment que t'as envie de faire perdurer et que tu ne veux pas voir t'échapper.
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Re: gidelmina ragequit la logique (rp wtf+horreur)
Jeu 20 Juil 2017 - 23:57
ragequit la logique
gidelmina
Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.
et donc tu débarques sur scène, un peu tremblante on va pas se mentir. tu l'fais pour lui, tu l'fais pour gideon, c'est tout, l'reste tu t'en fous. t'façon tu l'as pensé des milliards de fois ce soir, et tu l'repensera probablement encore des milliards de fois : ce soir y'a que lui et toi, qu'ça soit dans ta tête, autour de vous, partout. tu vois qu'gideon, t'oublies qu'les autres existent et qu'ils ont leurs yeux rivés sur vous alors que t'attrapes un micro pour te mettre à chanter au moment adéquat. et les paroles, elles te viennent presque toutes seules, parce qu'on va pas s'mentir, cette chanson tu la connais déjà par cœur. t'en as peut-être un peu honte, mais c'est un fait, ça servirait à rien de mentir. tu t'retiens pas de rire quand tu vois la petite chorégraphie improvisée du rouquin, et t'enchaînes immédiatement avec les paroles, sous les applaudissements de quelques personnes, vraisemblablement ravis que tu viennes te ridiculiser avec lui. et c'est drôle, while, vraiment drôle, les frissons qui parcourent tout ton corps alors que tu te laisses aller, vidée de ton énergie qui pourtant continue de se répandre dans tes veines, t'as lâché prise, totalement, t'as décidée de retenir tout ce que tu caches en toi, décidée d'arrêter de faire semblant. t'as pas besoin de marie-jeanne pour être toi même, pas besoin de ça pour être bien, en fait là, là tout de suite maintenant, ta drogue c'est gideon.
et ça sera peut-être pas le cas demain.
peut-être que demain, tout sera différent, que vous vous parlerez pas pendant quelques jours.
mais là,
là, tout de suite,
maintenant,
ta drogue c'est lui.
alors vous chantez le refrain ensemble, les yeux dans les yeux, à hurler presque, alors qu'vos voix se cassent un peu, dans des rires, des soubresauts incontrôlables. parce que, ouais, bon, t'as perdu l'contrôle toi. et ça t'rend bien, vraiment, t'es heureuse, comme ça, incroyablement heureuse. en fait t'es contente du choix de chanson, parce que ça vous ressemble bien, parce que c'est exactement c'que tu t'demandes whilelmina, qu'est-ce qu'il se passe ? qu'est-ce que tu fais là ? et au fond tu t'en fous, d'la réponse, pourtant tu hurles la question, ta voix résonne dans la salle, comme si quelqu'un allait te répondre, comme si quelqu'un allait t'expliquer le fond de la chose, la vérité caché sous vos regards complices et vos sourires amusés. comme si vous pouviez vraiment savoir. oh, si seulement, mina, si seulement vous arriviez à mettre des mots sur ça... tant pis, ça sera pour une autre fois. pour le moment, tu préfères te concentrer sur la main de gideon qui attrape la tienne, te faisant tourner sur toi-même et tanguer un peu par la même occasion. puis la douceur de l'intervalle, sa main contre ta hanche et tes bras qui se sont presque posés naturellement autour de son cou. tes yeux dans les siens. tes yeux dans les siens. t'as un peu chaud, p'têt les joues rouges, et l'souffle court, et c'est la chaleur de la pièce, les différents exercices que vous avez fait toute la journée, ou peut-être que c'est votre proximité nouvelle, étonnante, inhabituelle.
et puis ta voix s'élève à nouveau, pour que se termine la chanson sur tes paroles, alors que tu te détaches doucement de lui, un sourire p'têt un peu idiot aux lèvres, et tu lâches un rire quand la musique s'arrête, que quelques applaudissements et cries puant l'alcool résonnent dans la pièce, mais toi en vrai tu t'en fiches, tu peux juste pas détacher ton regard de lui, tu peux juste pas t'empêcher de sourire, tu peux juste pas, mina. et t'as aucune idée d'quel sortilège il a bien pu te jeter, tu sais juste qu'là, tu souris, parce que t'es bien, et qu't'es sobre, et qu'ça faisait longtemps. tu finis tout de même par te détourner pour que vous rejoignez votre place, après avoir fait un semblant de révérence pas du tout classe pour votre pseudo-public d'allemand à moitié ivre. mais avant que t'arrives à votre place, tu te tournes vers lui, un petit peu paniqué. « gideon... i think we've got a problem. » tu peux pas t'empêcher de jouer un peu avec tes mains, soudainement nerveuse, alors que ça t'a frappé d'un coup, sans que t'y penses vraiment. « i've got no muggle money. and i'm pretty sure you don't either. i think we're not gonna pay, tonight. » en vrai t'as déjà un plan, un truc très con qui consiste à te barrer aux toilettes et à transplaner, et à ce que gideon fasse exactement la même chose. t'façon, tu vois pas vraiment comment vous pourriez sortir de la taverne autrement que comme ça.
et ça sera peut-être pas le cas demain.
peut-être que demain, tout sera différent, que vous vous parlerez pas pendant quelques jours.
mais là,
là, tout de suite,
maintenant,
ta drogue c'est lui.
alors vous chantez le refrain ensemble, les yeux dans les yeux, à hurler presque, alors qu'vos voix se cassent un peu, dans des rires, des soubresauts incontrôlables. parce que, ouais, bon, t'as perdu l'contrôle toi. et ça t'rend bien, vraiment, t'es heureuse, comme ça, incroyablement heureuse. en fait t'es contente du choix de chanson, parce que ça vous ressemble bien, parce que c'est exactement c'que tu t'demandes whilelmina, qu'est-ce qu'il se passe ? qu'est-ce que tu fais là ? et au fond tu t'en fous, d'la réponse, pourtant tu hurles la question, ta voix résonne dans la salle, comme si quelqu'un allait te répondre, comme si quelqu'un allait t'expliquer le fond de la chose, la vérité caché sous vos regards complices et vos sourires amusés. comme si vous pouviez vraiment savoir. oh, si seulement, mina, si seulement vous arriviez à mettre des mots sur ça... tant pis, ça sera pour une autre fois. pour le moment, tu préfères te concentrer sur la main de gideon qui attrape la tienne, te faisant tourner sur toi-même et tanguer un peu par la même occasion. puis la douceur de l'intervalle, sa main contre ta hanche et tes bras qui se sont presque posés naturellement autour de son cou. tes yeux dans les siens. tes yeux dans les siens. t'as un peu chaud, p'têt les joues rouges, et l'souffle court, et c'est la chaleur de la pièce, les différents exercices que vous avez fait toute la journée, ou peut-être que c'est votre proximité nouvelle, étonnante, inhabituelle.
et puis ta voix s'élève à nouveau, pour que se termine la chanson sur tes paroles, alors que tu te détaches doucement de lui, un sourire p'têt un peu idiot aux lèvres, et tu lâches un rire quand la musique s'arrête, que quelques applaudissements et cries puant l'alcool résonnent dans la pièce, mais toi en vrai tu t'en fiches, tu peux juste pas détacher ton regard de lui, tu peux juste pas t'empêcher de sourire, tu peux juste pas, mina. et t'as aucune idée d'quel sortilège il a bien pu te jeter, tu sais juste qu'là, tu souris, parce que t'es bien, et qu't'es sobre, et qu'ça faisait longtemps. tu finis tout de même par te détourner pour que vous rejoignez votre place, après avoir fait un semblant de révérence pas du tout classe pour votre pseudo-public d'allemand à moitié ivre. mais avant que t'arrives à votre place, tu te tournes vers lui, un petit peu paniqué. « gideon... i think we've got a problem. » tu peux pas t'empêcher de jouer un peu avec tes mains, soudainement nerveuse, alors que ça t'a frappé d'un coup, sans que t'y penses vraiment. « i've got no muggle money. and i'm pretty sure you don't either. i think we're not gonna pay, tonight. » en vrai t'as déjà un plan, un truc très con qui consiste à te barrer aux toilettes et à transplaner, et à ce que gideon fasse exactement la même chose. t'façon, tu vois pas vraiment comment vous pourriez sortir de la taverne autrement que comme ça.
made by neon demon
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Re: gidelmina ragequit la logique (rp wtf+horreur)
Jeu 27 Juil 2017 - 0:20
gidelmina
ragequit la logique
Tu penses sincèrement que t'aurais pas pu trouver mieux pour terminer cette journée et cette soirée, Gid. La chanson parfaite, pour terminer dans une apothéose de cris et de rires dans un micro, devant une foule d'allemands ahuris. Ça, ça sera un putain de souvenir que tu garderas gravé en mémoire un long moment. Ce sentiment, de bien être, de liberté... De bonheur. Pur. C'était assez rare que pour être chéri comme il se devait. Et ces instants passaient tellement vite. En une poignée de minutes, qui s'assimilaient à des secondes, votre chanson se terminait sur les dernières notes de musique, t'étais presque à bout de souffle, à force de chanter, de hurler, de rire et d'avoir le souffle coupé, mais t'étais heureux. Ce sentiment t'accompagne avec quelques applaudissements mesurés, alors que la Summerbee et toi, vous descendez de scène, sans pour autant descendre du petit nuage sur lequel vous vous êtes hissé. Il était haut, presque inatteignable, ce cumulus, mais vous y êtes parvenu, et faudra venir vous chercher par la peau des fesses pour vous en faire descendre.
Tu fais pas trois pas avant que Mina se tourne vers toi, d'un air apeuré, et même si tu l'écoutes attentivement, tu peux pas te dépêtrer de ce sourire en coin qui a élu domicile sur ton visage. Ce qu'elle te dit est plutôt préoccupant, par ailleurs, et heureusement qu'elle y pense... Tu ne peux cependant pas te retenir d'éclater de rire, Gid. Parce que c'est tellement insignifiant. Ça comptait tellement pas, à vos yeux, que vous êtes entré dans un bar et y avez élu domicile, vous avez fait comme chez vous, en oubliant presque que viendrait le moment de l'addition.
- Damn it. I'm sorry, but I can't stop picturing us washing the dishes to pay our debt... De nouveau, tu laisses échapper un son amusé, bien que Mina ne semble pas être totalement de ton avis. Heureusement pour vous, au lieu de se bidonner comme une andouille, comme tu le fais, elle a déjà pensé à un plan. Un plan qui vous fera passer pour des voleurs, pour ces foutus anglais, ces touristes qui pensent que tout leur est acquis... C'est un peu votre seule solution, de toute façon. Great idea. We'll be monstruous people... But I think I can live with that. Tu lui adresses ton sourire goguenard, celui qui est fier des petits coups en douce, celui que t'adresse habituellement aux outlaws, mais, comme tu l'as déjà dit, elle aurait totalement pu en faire partie, elle aussi. La preuve avec son idée de génie.
Du coup, vous faites semblant de rien, comme si une soudaine envie de vider vos vessies pleines de bière venait de se faire ressentir. Mina se dirige vers les toilettes des dames, et toi, celles des hommes, évidemment, et tu lui adresses un sourire avant d'entrer dans la pièce. Ces pauvres allemands, quand même... Tu t'apprêtes à rentrer dans une cabine, lorsque tu te rends soudainement compte que vous ne vous êtes pas mis d'accord sur l'endroit exact où vous retrouver. Bon, vous êtes partis des vestiaires... Le terrain de Quidditch semble donc être l'endroit tout adapté. Tu te concentres ardemment sur l'endroit en question et disparais dans un plop, qui intriguera probablement les autres hommes présents aux urinoirs.
Transplanner en ayant bu une bonne pinte de bière allemande, ce n'est peut-être pas l'idée la plus lumineuse que tu aies jamais eu. Après le sentiment nauséeux qui prend quiconque voyage de cette façon, tu ouvres les yeux, pour voir que tu es entouré d'herbe... Mais aucun stade en vue. Enfin, si. Là bas, à quelques bonnes centaines de mètres, du côté opposé où tu te trouves, c'est à dire la rive du lac de l'université. Tu ne te sens pas vraiment d'attaque de transplanner de nouveau (et qui sait où tu atterriras cette fois), et es convaincu que le temps d'arriver au stade, Mina se sera déjà éclipsée. Tu soupires alors, sans pour autant que le sentiment d'allégresse ne te quitte, et te mets à marcher en direction du château. Une bonne nuit de repos n'est pas de refus.
- Good night While... I'm sure we'll meet again very soon.
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