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Let me fly away. [gustaprim]
Mar 4 Juil 2017 - 13:40
Let me fly away.
GUSTAVE & PRIMEROSE
Cela faisait des semaines que je n’arrêtais pas d’y penser ; de me demander si j’avais pris la bonne décision ou non. Des nuits que je n’arrivais pas à dormir, angoissée à l’idée de devoir lui annoncer. Serait-il déçu, lorsque je lui avouerai mes desseins ? Serait-il en colère ? Je me mordillai la lèvre inférieure, inquiète à l’idée de le décevoir. Mais à quoi m’attendais-je au juste ? Qu’il me dise qu’il était content pour moi ? Que ce n’était pas grave ? Qu’il était fier de moi ? Je soufflai, résignée, tout en levant les yeux au ciel. Bien sûr que non. Ne soit pas idiote Prim … Pensais-je en me passant une main dans les cheveux. Il était évident qu’il prendrait très mal la nouvelle. Après tout, ne m’avait-il pas tout appris ? N’était-ce pas lui qui m’avait révélée ? Fait découvrir de nouveaux horizons ? Je soupirais, écrasée sous le poids de la culpabilité. Si Médichon avait été un merveilleux professeur tout au long de ses années, il avait surtout été un mentor et un ami. Nous avions réussi à tisser des liens très forts – malgré nos statuts et notre différence d’âge –, et une réelle complicité s’était installée entre nous. J’espérais donc secrètement qu’il comprenne mes choix. Il fallait absolument qu’il comprenne que tout cela n’avait rien de personnel. Bien au contraire ! J’étais seulement poussée par la curiosité. Je voulais découvrir de nouveaux aspects ésotériques, apprendre de nouvelles choses, avoir un point de vue différent du sien… Même s'il était clair que l’Arithmancie ne m’avait pas livré tous ses secrets.
Je savais que ma curiosité maladive finirait par me jouer des tours, mais je ne pensais pas que cela arriverait aussi vite. Comment avais-je fait pour me lasser aussi vite de sa matière ? Plantée devant la porte de sa salle de cours, près de la salle de torture, je baissai la tête. Était-ce mal de vouloir passer à autre chose ? Je regardai mes pieds, songeuse, lorsque je repensais à ce qu’il m’avait dit, un jour : « Primerose, il n’y a pas de honte à être curieuse. Au contraire. Faire preuve de curiosité, c'est s'ouvrir au monde ». Je plissai les yeux et fronçai les sourcils. Se souviendrait-il, lui aussi, de ses paroles ? Je me pinçai les lèvres et relevai doucement la tête – décidée à lui annoncer mon départ. Maintenant que j’étais là, il n’était pas question de faire marche arrière. Je levai fébrilement la main et frappai sans grande conviction avant d’entrer dans la pièce où se trouvait Gustave, assis derrière son bureau. « Bonjour Professeur, puis-je vous déranger une minute ? » Demandais-je timidement tout en avançant vers lui. « Si vous êtes occupé, je peux repasser plus tard bien entendu … » Continuais-je avant de m’arrêter derrière les deux grandes chaises en bois qui faisaient face à son bureau.
Médichon portait un costume bleu nuit – parfaitement coupé et ajusté – et les bords de ce dernier étaient élégamment surpiqués à l’aide d’un fil argenté. Assis là, dans son imposant fauteuil en cuir, on aurait dit le Premier Ministre de la Magie. C’était déconcertant. Je m’étais d’ailleurs toujours demandé comme il pouvait être aussi beau et élégant en toute circonstance. Un petit sourire s'étirait sur mon visage. J’avais presque oublié pourquoi j’étais venue ici …
Je savais que ma curiosité maladive finirait par me jouer des tours, mais je ne pensais pas que cela arriverait aussi vite. Comment avais-je fait pour me lasser aussi vite de sa matière ? Plantée devant la porte de sa salle de cours, près de la salle de torture, je baissai la tête. Était-ce mal de vouloir passer à autre chose ? Je regardai mes pieds, songeuse, lorsque je repensais à ce qu’il m’avait dit, un jour : « Primerose, il n’y a pas de honte à être curieuse. Au contraire. Faire preuve de curiosité, c'est s'ouvrir au monde ». Je plissai les yeux et fronçai les sourcils. Se souviendrait-il, lui aussi, de ses paroles ? Je me pinçai les lèvres et relevai doucement la tête – décidée à lui annoncer mon départ. Maintenant que j’étais là, il n’était pas question de faire marche arrière. Je levai fébrilement la main et frappai sans grande conviction avant d’entrer dans la pièce où se trouvait Gustave, assis derrière son bureau. « Bonjour Professeur, puis-je vous déranger une minute ? » Demandais-je timidement tout en avançant vers lui. « Si vous êtes occupé, je peux repasser plus tard bien entendu … » Continuais-je avant de m’arrêter derrière les deux grandes chaises en bois qui faisaient face à son bureau.
Médichon portait un costume bleu nuit – parfaitement coupé et ajusté – et les bords de ce dernier étaient élégamment surpiqués à l’aide d’un fil argenté. Assis là, dans son imposant fauteuil en cuir, on aurait dit le Premier Ministre de la Magie. C’était déconcertant. Je m’étais d’ailleurs toujours demandé comme il pouvait être aussi beau et élégant en toute circonstance. Un petit sourire s'étirait sur mon visage. J’avais presque oublié pourquoi j’étais venue ici …
electric bird.
- InvitéInvité
Re: Let me fly away. [gustaprim]
Jeu 6 Juil 2017 - 1:11
Cela faisait des semaines que tout semblait bien se passer ! Certes, il m’arrivait parfois quelques péripéties mais rien qui ne puisse ébranler cette bonne humeur qui ne voulait point me lâcher ! Les cours se passaient bien, les week-ends étaient devenus synonymes de festivités et de surcroît ma petite protégée semblait bien se porter. Dans des périodes telles que celle-ci, même corriger des copies n’était plus une corvée ! A condition d’être accompagné d’un bon verre de Scotch ! Un Glenfarclas de 1957. Rien de tel pour égailler ces longues soirées de travail !
Il était 18h et je venais d’achever la correction d’une énième copie ! Une excellente copie qui plus est ! Juste une petite faute au basique calcul d’un nombre de réalisation… Bah je n’allais pas me formaliser pour un si petit étourdissement ! Et même si cette erreur faussait le résultat de l’exercice, le principal était que l’élève en avait compris le principe… Et pis cette question était un peu trop poussée pour le niveau de la classe… Par pure formalité je pris la décision de n’enlever qu’un dixième de points. D’autant plus que je reconnaissais fort bien l’écriture un peu brouillonne de mon élève préféré !
Ah Primerose MacNaughton… Je m’adossais sur le dossier de mon siège avant de plonger dans une multitude de sentiments contradictoires. Nous nous sommes rencontré lors de son arrivée à Hungcalf. Comment dire ? Elle dégage quelque chose, une aura qui m’avait tout de suite attiré vers elle. C’est une personne curieuse, studieuse et talentueuse ! Nous avons très vite noué des liens forts, tout en restant strictement dans le cadre professionnel bien entendu.
Au premier abord, elle me parût sûre d’elle et déterminé à arriver à fins. Mais au fur et à mesure de nos discussions, je décelais également en elle un sentiment insécurité. Comme si elle cherchait son chemin, sa voie. Et je ne la comprenais que trop bien ! On nous a mis au monde, comme ça sans demander notre avis, sans nous donner de réelles directions à suivre… Et c’est alors que commence cette longue quête dans laquelle nous cherchons notre cause, notre but, notre raison de vivre. C’était pour cette raison que j’étais partis en voyage dès la fin de ma scolarité. J’avais besoin de réponses, d’un but que je puisse assumer.
Je fis de mon mieux afin l’aider, de lui transmettre mon expérience de vie et de répondre à ses interrogations, à ses craintes. J’agissais comme un père envers la fille que je n’avais jamais eu… Elle fut également très intéressée par l’Arithmancie ! Je ne vous raconte pas le plaisir que l’on a d’enseigner à quelqu’un qui partage votre passion ! C’est peut-être un peu bizarre, mais je crois que je vois en elle ma digne successeuse ! Je l'imagine suivre mes traces et devenir la plus grande Arithmancienne de tous les temps ! En tout cas, au rythme où elle va, elle me surpassera largement d’ici quelques années !
Ceci dit… C’est difficile pour moi à admettre mais je me suis épris de la douce Primerose … C’est venu ainsi au fil des ans... Sa présence me détend et lorsque nous discutons le monde cesse de tourner tant je suis captivé par sa beauté... Cette rose si belle, si fragile, si délicate ! Que je n’ose que regarder… Je suis conscient qu’il y a une ligne à ne pas dépasser. Je me le suis moultes fois répété : Si je la franchis je la perdrais à jamais ! C’est vrai quoi ! J’ai l’âge d’être son père… Quel intérêt trouverait une si jeune personne en ma vieille carcasse ?
Je fus tiré de mes rêveries par un bruit de porte qui se fait malmener. Quelqu’un venait de toquer ! J’eus à peine le temps de me redresser que ladite porte cédait le passage à une tête blonde bien connue ! Mes précédentes pensées n’empêchèrent en rien à ce qu’un large sourire se dessine sur mon visage. Une douce chaleur se répandis dans mon ventre... Que c’était bon de la revoir…
« Bonjour Professeur, puis-je vous déranger une minute ? » demanda-t-elle en s’avançant timidement en ma direction « Si vous êtes occupé, je peux repasser plus tard bien entendu … » Elle ? Me déranger ? Mais quel drôle d’idée ! « Ah Prim ! » m’exclamais-je avec enthousiasme ! « Vous ne me dérangez pas le moins du monde voyons ! Je vous en prie, asseyez-vous. Que puis-je faire pour vous ? »
Il était 18h et je venais d’achever la correction d’une énième copie ! Une excellente copie qui plus est ! Juste une petite faute au basique calcul d’un nombre de réalisation… Bah je n’allais pas me formaliser pour un si petit étourdissement ! Et même si cette erreur faussait le résultat de l’exercice, le principal était que l’élève en avait compris le principe… Et pis cette question était un peu trop poussée pour le niveau de la classe… Par pure formalité je pris la décision de n’enlever qu’un dixième de points. D’autant plus que je reconnaissais fort bien l’écriture un peu brouillonne de mon élève préféré !
Ah Primerose MacNaughton… Je m’adossais sur le dossier de mon siège avant de plonger dans une multitude de sentiments contradictoires. Nous nous sommes rencontré lors de son arrivée à Hungcalf. Comment dire ? Elle dégage quelque chose, une aura qui m’avait tout de suite attiré vers elle. C’est une personne curieuse, studieuse et talentueuse ! Nous avons très vite noué des liens forts, tout en restant strictement dans le cadre professionnel bien entendu.
Au premier abord, elle me parût sûre d’elle et déterminé à arriver à fins. Mais au fur et à mesure de nos discussions, je décelais également en elle un sentiment insécurité. Comme si elle cherchait son chemin, sa voie. Et je ne la comprenais que trop bien ! On nous a mis au monde, comme ça sans demander notre avis, sans nous donner de réelles directions à suivre… Et c’est alors que commence cette longue quête dans laquelle nous cherchons notre cause, notre but, notre raison de vivre. C’était pour cette raison que j’étais partis en voyage dès la fin de ma scolarité. J’avais besoin de réponses, d’un but que je puisse assumer.
Je fis de mon mieux afin l’aider, de lui transmettre mon expérience de vie et de répondre à ses interrogations, à ses craintes. J’agissais comme un père envers la fille que je n’avais jamais eu… Elle fut également très intéressée par l’Arithmancie ! Je ne vous raconte pas le plaisir que l’on a d’enseigner à quelqu’un qui partage votre passion ! C’est peut-être un peu bizarre, mais je crois que je vois en elle ma digne successeuse ! Je l'imagine suivre mes traces et devenir la plus grande Arithmancienne de tous les temps ! En tout cas, au rythme où elle va, elle me surpassera largement d’ici quelques années !
Ceci dit… C’est difficile pour moi à admettre mais je me suis épris de la douce Primerose … C’est venu ainsi au fil des ans... Sa présence me détend et lorsque nous discutons le monde cesse de tourner tant je suis captivé par sa beauté... Cette rose si belle, si fragile, si délicate ! Que je n’ose que regarder… Je suis conscient qu’il y a une ligne à ne pas dépasser. Je me le suis moultes fois répété : Si je la franchis je la perdrais à jamais ! C’est vrai quoi ! J’ai l’âge d’être son père… Quel intérêt trouverait une si jeune personne en ma vieille carcasse ?
Je fus tiré de mes rêveries par un bruit de porte qui se fait malmener. Quelqu’un venait de toquer ! J’eus à peine le temps de me redresser que ladite porte cédait le passage à une tête blonde bien connue ! Mes précédentes pensées n’empêchèrent en rien à ce qu’un large sourire se dessine sur mon visage. Une douce chaleur se répandis dans mon ventre... Que c’était bon de la revoir…
« Bonjour Professeur, puis-je vous déranger une minute ? » demanda-t-elle en s’avançant timidement en ma direction « Si vous êtes occupé, je peux repasser plus tard bien entendu … » Elle ? Me déranger ? Mais quel drôle d’idée ! « Ah Prim ! » m’exclamais-je avec enthousiasme ! « Vous ne me dérangez pas le moins du monde voyons ! Je vous en prie, asseyez-vous. Que puis-je faire pour vous ? »
- Spoiler:
- J’ai posé mes yeux sur son visage de porcelaine ! A quoi me sert encore de dissimuler mes sentiments au fond de moi-même ? Et tel, un oiseau qui étend ses ailes pour s’envoler… Je sens lentement le destin me l’arracher ! Oh lucifère, oh laisse-moi, oh si je l’ose ! J’irais cueillir la fleur d’amour de Primerose !
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Re: Let me fly away. [gustaprim]
Ven 7 Juil 2017 - 10:34
Let me fly away.
GUSTAVE & PRIMEROSE
« Ah Prim ! » S’exclama-t-il, l’air ravi de me voir. « Vous ne me dérangez pas le moins du monde voyons ! Je vous en prie, asseyez-vous… » Continua-t-il avant de pointer du doigt l’un des sièges derrière son bureau. « Que puis-je faire pour vous ? » Son regard semblait briller sous la lueur des flammes qui dansaient dans la cheminée et je déglutis, brusquement très mal à l’aise. Comment allais-je bien pouvoir lui annoncer ça ? J’eus un petit nerveux avant de m’asseoir face à lui, sur le rebord de l’assise – prête à fuir au cas où ça tournerai mal. « Merci professeur. Je… » Ma phrase resta en suspens tandis que son regard vrillait le mien. Se doutait-il de quelque chose ? Non, il ne serait pas aussi avenant pensais-je avant de secouer la tête. « Vous étiez en train de corriger des copies ? » Finissais-je par lâcher avant de me mordre la langue. Quelle froussarde ! Voilà une belle manière de lui révéler tes plans, bravo Prim ! Je baissai la tête et regardai furtivement mes pieds avant de reporter mon attention sur le petit tas de copies qui trônaient sur le bureau. Était-ce nos devoirs ? Je plissais les yeux et reconnaissais mon écriture sur l’une d’entre elles. « Oh ! » M’exclamais-je en écarquillant les yeux, la bouche en cœur. « Est-ce que c’est la mienne ? » Demandais-je, l’air innocent. « Pardon, je ne devrais pas vous demander ça » Me rattrapais-je immédiatement en m’enfonçant un peu plus dans le siège. « C’est juste que votre dernier devoir était particulièrement compliqué et j’ai bien l’impression de m’être… Comment dire ? Littéralement plantée ! » Bredouillais-je avant de rougir et d’attraper nerveusement une mèche de cheveux pour jouer avec. Bon sang, pourquoi avais-je si peu confiance en moi ? Et pourquoi fallait-il que je rougisse à chaque fois que j’étais dans l’embarras ? Je maudissais mes joues enflammées et plissai le nez avant de faire une grimace. J’étais vraiment incorrigible. Pour ne pas dire irrécupérable…
electric bird.
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Re: Let me fly away. [gustaprim]
Lun 10 Juil 2017 - 19:43
« Merci professeur. Je… » Je croisais son regard… Elle semblait un peu mal à l’aise, comme si elle se retenait de me dire quelque chose… Je me laissais plonger dans le bleu de ses yeux, dans cet océan de sentiments à la recherche d’une improbable réponse à la cause de son malaise. Qu’elle était belle… L’espace d’un instant, je fus pris de l’envie de l’emmener avec moi loin d’ici ! Partir ensemble par-delà les océans afin de se réfugier dans un petit lagon d’amour…
« Vous étiez en train de corriger des copies ? » Cette simple phrase m’arracha à mes rêves et romances et je dus plusieurs fois cligner des yeux avant de reprendre pleinement possession de mes moyens. Euh… Oui les copies ! J’avais justement celle de Prim sous la main. Je n’eus le temps de répondre qu’elle s’exclama : « Oh ! Est-ce que c’est la mienne ? Pardon, je ne devrais pas vous demander ça » Elle s’enfonçait alors un peu plus sur sa chaise « C’est juste que votre dernier devoir était particulièrement compliqué et j’ai bien l’impression de m’être… Comment dire ? Littéralement plantée ! »
La peur de l’échec ? Voilà qui expliquait son malaise ! Elle était incorrigible ! Toujours à vouloir donner le meilleur d’elle-même ! Je secouais légèrement la tête… Décidément… « Oh voyons ne vous inquiétez pas ! Vous avez rendu une copie remarquable vous savez ? Juste une toute petite erreur sur le calcul d’un nombre de réalisation mais cela ne vous a pratiquement couté aucun point ! » m’exclamais-je d’un ton jovial. « Vous savez, j’ai hésité à vous donner ce devoir… Il est un tantinet compliqué pour votre niveau et je dois avouer que je me suis bien arraché quelques cheveux lors de sa création ! » ajoutais-je en riant.
« Prim » commençais-je en me levant et en me dirigeant vers sa direction « Vous êtes une élève brillante ! Vous êtes la seul à vous en être sortie pour ce devoir ! J’ai dû me montrer indulgent pour la correction sinon j’allais plomber le reste de la classe ! Cessez donc de douter de vous ! »
Je fis une pause pour contempler mon élève, les yeux pleins d’admiration. Etant à un mètre d’elle à présent, je sentais son odeur… Elle parcourrait mon corps comme une succession de décharges électriques ! Je regardais alors ses courbes, sa silhouette et ses attraits qui étaient aussi attirants de mesmérisants ! Au fond de moi, je savais que je la désirais, que je la voulais corps et âme ! Que j’avais rêvé de la serrer nue contre moi, de passer ma main dans ses cheveux, de l’embrasser ! Encore et encore ! Sur chaque centimètre carré de sa douce peau satinée ! Je voulais brûler ! Subir de sa main d’intenses supplices pour me châtier du pêché de l’avoir désiré… Je voulais revivre en son sein… La quintessence de mes désirs… Mais pour l’heure, je devais contrôler mes pulsions d’une main de fer ! Je devais entourer de barbeler mon cœur et le saigner à vif afin qu’il ne puisse me trahir ! Aussi, au lieu de lui avouer cette passion ardente qui dévorait mon âme, je prononçais ces mots :
« Franchement, continuez comme ça et dans quelques années vous me dépasserez haut la main ! Nul doute à ce sujet ! » dis-je alors la voix emplie d’une grande fierté. « Tenez, prenez donc votre copie et savourez donc les fruits de vos efforts ! »
« Vous étiez en train de corriger des copies ? » Cette simple phrase m’arracha à mes rêves et romances et je dus plusieurs fois cligner des yeux avant de reprendre pleinement possession de mes moyens. Euh… Oui les copies ! J’avais justement celle de Prim sous la main. Je n’eus le temps de répondre qu’elle s’exclama : « Oh ! Est-ce que c’est la mienne ? Pardon, je ne devrais pas vous demander ça » Elle s’enfonçait alors un peu plus sur sa chaise « C’est juste que votre dernier devoir était particulièrement compliqué et j’ai bien l’impression de m’être… Comment dire ? Littéralement plantée ! »
La peur de l’échec ? Voilà qui expliquait son malaise ! Elle était incorrigible ! Toujours à vouloir donner le meilleur d’elle-même ! Je secouais légèrement la tête… Décidément… « Oh voyons ne vous inquiétez pas ! Vous avez rendu une copie remarquable vous savez ? Juste une toute petite erreur sur le calcul d’un nombre de réalisation mais cela ne vous a pratiquement couté aucun point ! » m’exclamais-je d’un ton jovial. « Vous savez, j’ai hésité à vous donner ce devoir… Il est un tantinet compliqué pour votre niveau et je dois avouer que je me suis bien arraché quelques cheveux lors de sa création ! » ajoutais-je en riant.
« Prim » commençais-je en me levant et en me dirigeant vers sa direction « Vous êtes une élève brillante ! Vous êtes la seul à vous en être sortie pour ce devoir ! J’ai dû me montrer indulgent pour la correction sinon j’allais plomber le reste de la classe ! Cessez donc de douter de vous ! »
Je fis une pause pour contempler mon élève, les yeux pleins d’admiration. Etant à un mètre d’elle à présent, je sentais son odeur… Elle parcourrait mon corps comme une succession de décharges électriques ! Je regardais alors ses courbes, sa silhouette et ses attraits qui étaient aussi attirants de mesmérisants ! Au fond de moi, je savais que je la désirais, que je la voulais corps et âme ! Que j’avais rêvé de la serrer nue contre moi, de passer ma main dans ses cheveux, de l’embrasser ! Encore et encore ! Sur chaque centimètre carré de sa douce peau satinée ! Je voulais brûler ! Subir de sa main d’intenses supplices pour me châtier du pêché de l’avoir désiré… Je voulais revivre en son sein… La quintessence de mes désirs… Mais pour l’heure, je devais contrôler mes pulsions d’une main de fer ! Je devais entourer de barbeler mon cœur et le saigner à vif afin qu’il ne puisse me trahir ! Aussi, au lieu de lui avouer cette passion ardente qui dévorait mon âme, je prononçais ces mots :
« Franchement, continuez comme ça et dans quelques années vous me dépasserez haut la main ! Nul doute à ce sujet ! » dis-je alors la voix emplie d’une grande fierté. « Tenez, prenez donc votre copie et savourez donc les fruits de vos efforts ! »
- Hungcalf UniversityΔ PNJ - Temple du Savoir Δ
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» miroir du riséd : castel hungcalf
» crédits : créateur du design (ava) tblr (gif)
» âge : fondée en 1318
» gallions sous la cape : 11067
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Re: Let me fly away. [gustaprim]
Mer 12 Juil 2017 - 17:05
Let me fly away.
GUSTAVE & PRIMEROSE
Toujours calée au fond de mon siège, je tortillais nerveusement ma mèche de cheveux lorsque Gustave secouait lentement la tête. Avais-je dis quelque chose qu’il ne fallait pas ? Si je le contrarie déjà, c’est mal barré pour la suite ! Pensais-je avant de grimacer. « Oh voyons ne vous inquiétez pas ! Vous avez rendu une copie remarquable vous savez ? Juste une toute petite erreur sur le calcul d’un nombre de réalisation mais cela ne vous a pratiquement coûté aucun point ! » S’exclama t’il en se penchant un peu plus en avant. « Vous savez, j’ai hésité à vous donner ce devoir… Il est un tantinet compliqué pour votre niveau et je dois avouer que je me suis bien arraché quelques cheveux lors de sa création ! » Plaisanta-t-il avant de rire franchement. Compliqué pour notre niveau ? Je haussai les sourcils avant de lui jeter un regard interrogateur. Alors comme ça, il s’était amusé à nous mettre en difficulté ? Merlin, il ne manquait pas d’air ! Et moi qui pensais être un troll à n’y rien comprendre …
« Prim » Reprit-il plus sérieusement avant de se lever de son fauteuil et me rejoindre. « Vous êtes une élève brillante ! Vous êtes la seule à vous en être sortie pour ce devoir ! J’ai dû me montrer indulgent pour la correction sinon j’allais plomber le reste de la classe ! Cessez donc de douter de vous ! » Souffla-t-il avant de plonger son regard dans le mien. Se moquait-il de moi ? Je plissai les yeux, surprise par ses révélations, avant de lâcher ma satanée mèche de cheveux. Certes, l’arithmancie était une matière qui me passionnait, mais j’étais loin d’être la meilleure ! Du moins, je ne pensais pas m’en sortir mieux que les autres … A moins que je ne me trompe ? « Franchement, continuez comme ça et dans quelques années vous me dépasserez haut la main ! Nul doute à ce sujet ! Tenez, prenez donc votre copie et savourez donc les fruits de vos efforts ! » Dit-il, la voix teintée de fierté, tandis qu’il me tendait ma copie. « Je … Merci professeur » Bredouillais-je avant de prendre le parchemin du bout des doigts.
Un Optimal était griffonné en haut de la copie – malgré les corrections apportées. « Oh ! » M’exclamais-je en regardant ma note. « Merci professeur, je ne m’attendais vraiment pas à ça. Mais je suis contente d’avoir réussi votre devoir » Le remerciais-je, la gorgée serrée. Je ne pensais réellement pas mériter cette note. Néanmoins, j’étais ravie de constater que tous mes efforts avaient finis par payer. « Ecoutez, je ne suis pas venue ici pour savoir ma note … » Commençais-je avant de déposer ma copie sur le bureau. « En fait, je suis venue ici pour vous parler de quelque chose ». Je faisais une pause, et me levai rapidement de ma chaise pour mieux me diriger vers la cheminée – près de la sortie. Comment allais-je bien pouvoir lui annoncer ? Je me pinçai à nouveau les lèvres et regardai mes pieds avant de prendre mon courage à deux mains. Inutile de tourner autour de la marmite. Il fallait que je lui dise. « Vous savez, j’ai bien réfléchi et … Je crois que … Non, en fait j’en suis sûre. Je vais arrêter l’Arithmancie. » Avouais-je à voix basse tout en risquant un regard dans sa direction. « Je vous en prie, ne le prenez pas mal professeur ! » Le suppliais-je cependant que je tordais mes mains dans tous les sens, extrêmement gênée. « C’est juste que … J’aimerais me tourner vers la divination, l’année prochaine … » Ma voix n’était déjà plus qu’un murmure lorsque je prononçais ces mots. J’avais du mal à croire que je lui avais tout révélé. Mais comment allait-il le prendre ? Lui qui avait placé tant d’espoirs en moi.
« Prim » Reprit-il plus sérieusement avant de se lever de son fauteuil et me rejoindre. « Vous êtes une élève brillante ! Vous êtes la seule à vous en être sortie pour ce devoir ! J’ai dû me montrer indulgent pour la correction sinon j’allais plomber le reste de la classe ! Cessez donc de douter de vous ! » Souffla-t-il avant de plonger son regard dans le mien. Se moquait-il de moi ? Je plissai les yeux, surprise par ses révélations, avant de lâcher ma satanée mèche de cheveux. Certes, l’arithmancie était une matière qui me passionnait, mais j’étais loin d’être la meilleure ! Du moins, je ne pensais pas m’en sortir mieux que les autres … A moins que je ne me trompe ? « Franchement, continuez comme ça et dans quelques années vous me dépasserez haut la main ! Nul doute à ce sujet ! Tenez, prenez donc votre copie et savourez donc les fruits de vos efforts ! » Dit-il, la voix teintée de fierté, tandis qu’il me tendait ma copie. « Je … Merci professeur » Bredouillais-je avant de prendre le parchemin du bout des doigts.
Un Optimal était griffonné en haut de la copie – malgré les corrections apportées. « Oh ! » M’exclamais-je en regardant ma note. « Merci professeur, je ne m’attendais vraiment pas à ça. Mais je suis contente d’avoir réussi votre devoir » Le remerciais-je, la gorgée serrée. Je ne pensais réellement pas mériter cette note. Néanmoins, j’étais ravie de constater que tous mes efforts avaient finis par payer. « Ecoutez, je ne suis pas venue ici pour savoir ma note … » Commençais-je avant de déposer ma copie sur le bureau. « En fait, je suis venue ici pour vous parler de quelque chose ». Je faisais une pause, et me levai rapidement de ma chaise pour mieux me diriger vers la cheminée – près de la sortie. Comment allais-je bien pouvoir lui annoncer ? Je me pinçai à nouveau les lèvres et regardai mes pieds avant de prendre mon courage à deux mains. Inutile de tourner autour de la marmite. Il fallait que je lui dise. « Vous savez, j’ai bien réfléchi et … Je crois que … Non, en fait j’en suis sûre. Je vais arrêter l’Arithmancie. » Avouais-je à voix basse tout en risquant un regard dans sa direction. « Je vous en prie, ne le prenez pas mal professeur ! » Le suppliais-je cependant que je tordais mes mains dans tous les sens, extrêmement gênée. « C’est juste que … J’aimerais me tourner vers la divination, l’année prochaine … » Ma voix n’était déjà plus qu’un murmure lorsque je prononçais ces mots. J’avais du mal à croire que je lui avais tout révélé. Mais comment allait-il le prendre ? Lui qui avait placé tant d’espoirs en moi.
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Re: Let me fly away. [gustaprim]
Ven 14 Juil 2017 - 19:08
How dares to fly away ?
D’une main quelque peu tremblante, Prim saisit la copie que je lui tendais. L’appréhension était palpable dans sa voix… Mais ce fut avec un « Oh » de surprise qu’elle découvrit son excellente note. Quelque part, très loin au fond de ma conscience, le vrai Gus, celui qui n’était que logique et bon sens, hurlait que la correction de sa copie relevait plus de la clémence divine qu’un simple assouplissement dans l’application du système de notation. Mais je n’en avais cure. J’avais placé de grands espoirs en cette élève et je ne voulais pas la démotiver si tôt… C’était du moins l’excuse bancale que je me servais afin d’apaiser ma conscience.
« Merci professeur, je ne m’attendais vraiment pas à ça. » dit-elle alors, toujours avec ce soupçon d’inquiétude dans sa voix « Mais je suis contente d’avoir réussi votre devoir ». Dit-elle en reposant sa copie sur mon pupitre. Elle fit alors une courte pause, comme si elle cherchait ses mots… Avait-il autre chose que je devais savoir ? Avant d’avoir pu formuler cette question, Prim repris la parole :
« Ecoutez, je ne suis pas venue ici pour savoir ma note … En fait, je suis venue ici pour vous parler de quelque chose ». Aie. Quand une femme vous dit ça c’est jamais bon signe. En général elle a longuement réfléchi au problème dont elle veut vous faire part et ne sait quels mots utiliser pour introduire le sujet de manière pacifique… En bon diplomate, je me contentais de faire un signe de la main pour l’inviter à continuer. Mais la voilà qui se leva d’un coup et se dirigea vers la cheminée. Quel était donc cette chose qui lui était si dure à m’avouer ?
Bah peu importe ! Elle était sans conteste à mes yeux le plus beaux des joyaux et je saurais la tailler en la plus belle pierre d’arithmancie qui soit ! Assurément, elle se demandait si elle méritait cette note. Bien sûr que oui ! Et je pouvais lui montrer par a + b que tel était le cas ! J’étais tant absorbé par mes rêves de maître-élève que j’entendis à peine sa petite voix timide me dire :
« Vous savez, j’ai bien réfléchi et … Je crois que … Non, en fait j’en suis sûre. Je vais arrêter l’Arithmancie. Je vous en prie, ne le prenez pas mal professeur ! C’est juste que … J’aimerais me tourner vers la divination, l’année prochaine … »
« Oh si ce n’est que ça Prim, » lui répondis-je d’un aire distrait « rassurez-vous votre transfert se fera sans encombre ! J’en parlerais demain au professeur Tomlin je suis sûr que… »
Ma phrase resta en suspens alors que je réalisais enfin le sens des paroles de Primerose. Ses mots me heurtèrent tel un autobus lancé à pleine vitesse sur la route ! Elle avait osé me faire ça ? La sa**pe ! Une rage violente se déchaînait en moi à présent ! J’avais envie de lui crier que ce qu’elle avait fait, n’était ni plus ni moins qu’un acte de trahison ! Elle s’était servie de moi ! Elle m’avait utilisé comme on utilise un vulgaire torchon : on en use afin de nettoyer les taches qui empoisonnent l’existence avant de le jeter au loin sans une once de reconnaissance ! J'aurais voulu exploser de colère! J'aurais voulu envoyer valdinguer mon bureau au loin avant de me lever et lui crier au visage à quel point je la trouvais abjecte! Mais je n’étais pas comme ça. La haine aurait beau me brûler de l’intérieur je n’y céderais pas ! Mon cœur aurait beau saigner comme jamais, je ne pleurerais pas ! Jamais je n’offrirai pareil spectacle à une telle créature impie !
Je posais alors mes yeux emplis de haine sur celle que j’avais osé considérer comme exceptionnelle. Je la fixais pendant quelques secondes avant de reprendre d’une voix lente: « Très bien, votre changement d’orientation sera effectif à la rentrée des classes. Ce sera tout Mademoiselle MacNaughton. Vous pouvez disposer. » Je repris alors sa copie du bord de mon pupitre afin de la remettre dans le tas des non-corrigé. Il était temps de lui donner une vraie notation. Que cela lui serve de leçon ! C’était là une réaction digne d’un enfant de 5 ans mais tout considération morale à ce sujet me passait au-dessus désormais ! J’étais furieux ! Je me sentais blessé, comme si on avait joué de mes sentiments ! Je fis alors le serment de ne plus jamais laisser une élève se jouer de moi ainsi…
D’une main quelque peu tremblante, Prim saisit la copie que je lui tendais. L’appréhension était palpable dans sa voix… Mais ce fut avec un « Oh » de surprise qu’elle découvrit son excellente note. Quelque part, très loin au fond de ma conscience, le vrai Gus, celui qui n’était que logique et bon sens, hurlait que la correction de sa copie relevait plus de la clémence divine qu’un simple assouplissement dans l’application du système de notation. Mais je n’en avais cure. J’avais placé de grands espoirs en cette élève et je ne voulais pas la démotiver si tôt… C’était du moins l’excuse bancale que je me servais afin d’apaiser ma conscience.
« Merci professeur, je ne m’attendais vraiment pas à ça. » dit-elle alors, toujours avec ce soupçon d’inquiétude dans sa voix « Mais je suis contente d’avoir réussi votre devoir ». Dit-elle en reposant sa copie sur mon pupitre. Elle fit alors une courte pause, comme si elle cherchait ses mots… Avait-il autre chose que je devais savoir ? Avant d’avoir pu formuler cette question, Prim repris la parole :
« Ecoutez, je ne suis pas venue ici pour savoir ma note … En fait, je suis venue ici pour vous parler de quelque chose ». Aie. Quand une femme vous dit ça c’est jamais bon signe. En général elle a longuement réfléchi au problème dont elle veut vous faire part et ne sait quels mots utiliser pour introduire le sujet de manière pacifique… En bon diplomate, je me contentais de faire un signe de la main pour l’inviter à continuer. Mais la voilà qui se leva d’un coup et se dirigea vers la cheminée. Quel était donc cette chose qui lui était si dure à m’avouer ?
Bah peu importe ! Elle était sans conteste à mes yeux le plus beaux des joyaux et je saurais la tailler en la plus belle pierre d’arithmancie qui soit ! Assurément, elle se demandait si elle méritait cette note. Bien sûr que oui ! Et je pouvais lui montrer par a + b que tel était le cas ! J’étais tant absorbé par mes rêves de maître-élève que j’entendis à peine sa petite voix timide me dire :
« Vous savez, j’ai bien réfléchi et … Je crois que … Non, en fait j’en suis sûre. Je vais arrêter l’Arithmancie. Je vous en prie, ne le prenez pas mal professeur ! C’est juste que … J’aimerais me tourner vers la divination, l’année prochaine … »
« Oh si ce n’est que ça Prim, » lui répondis-je d’un aire distrait « rassurez-vous votre transfert se fera sans encombre ! J’en parlerais demain au professeur Tomlin je suis sûr que… »
Ma phrase resta en suspens alors que je réalisais enfin le sens des paroles de Primerose. Ses mots me heurtèrent tel un autobus lancé à pleine vitesse sur la route ! Elle avait osé me faire ça ? La sa**pe ! Une rage violente se déchaînait en moi à présent ! J’avais envie de lui crier que ce qu’elle avait fait, n’était ni plus ni moins qu’un acte de trahison ! Elle s’était servie de moi ! Elle m’avait utilisé comme on utilise un vulgaire torchon : on en use afin de nettoyer les taches qui empoisonnent l’existence avant de le jeter au loin sans une once de reconnaissance ! J'aurais voulu exploser de colère! J'aurais voulu envoyer valdinguer mon bureau au loin avant de me lever et lui crier au visage à quel point je la trouvais abjecte! Mais je n’étais pas comme ça. La haine aurait beau me brûler de l’intérieur je n’y céderais pas ! Mon cœur aurait beau saigner comme jamais, je ne pleurerais pas ! Jamais je n’offrirai pareil spectacle à une telle créature impie !
Je posais alors mes yeux emplis de haine sur celle que j’avais osé considérer comme exceptionnelle. Je la fixais pendant quelques secondes avant de reprendre d’une voix lente: « Très bien, votre changement d’orientation sera effectif à la rentrée des classes. Ce sera tout Mademoiselle MacNaughton. Vous pouvez disposer. » Je repris alors sa copie du bord de mon pupitre afin de la remettre dans le tas des non-corrigé. Il était temps de lui donner une vraie notation. Que cela lui serve de leçon ! C’était là une réaction digne d’un enfant de 5 ans mais tout considération morale à ce sujet me passait au-dessus désormais ! J’étais furieux ! Je me sentais blessé, comme si on avait joué de mes sentiments ! Je fis alors le serment de ne plus jamais laisser une élève se jouer de moi ainsi…
- Spoiler:
- Un regard amoureux,
Un regard d’admiration,
Je ne voyais que tes yeux de feu,
Toi, déesse de mon inspiration !
Mais une barrière,
Faite de temps et de verre,
Nous a empêché,
De prétendre à autre chose qu’une amitié !
J’ai dû cacher,
Jusqu’à mon propre cœur,
Afin de pouvoir t’approcher,
Sans risque que tu prennes peur…
Et pourtant, malgré mes bons soins !
Tu me rejettes pour un moins que rien !
Ignorer mon amour ce serait me trahir,
Aussi, je te tendrais un piège pour t’asservir !
Et si à la fin du dois me haïr,
Tu n’en seras pas moins à même de me servir !
- Hungcalf UniversityΔ PNJ - Temple du Savoir Δ
- » parchemins postés : 5513
» miroir du riséd : castel hungcalf
» crédits : créateur du design (ava) tblr (gif)
» âge : fondée en 1318
» gallions sous la cape : 11067
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Let me fly away. [gustaprim]
Lun 17 Juil 2017 - 17:17
Let me fly away.
GUSTAVE & PRIMEROSE
Des gouttes de sueurs commençaient à perler le long de ma nuque tandis que j’attendais nerveusement la réponse de Médichon. Allait-il s’énerver comme je m’y attendais ? Je le regardai du coin de l’œil lorsqu’il finit par me répondre d’un air distrait : « Oh si ce n’est que ça Prim, rassurez-vous, votre transfert se fera sans encombre ! J’en parlerais demain au professeur Tomlin je suis sûr que… » Ses derniers mots mourraient sur ses lèvres tandis qu’il se figea un instant. Venait-il seulement de comprendre de ce que je venais de lui dire ? Accusait-il le choc ? Je souhaitais lui demander comment il allait, et s’il avait besoin de quelque chose lorsqu’il posa lentement ses yeux sur moi. Oh non … Gémissais-je intérieurement – remarquant ses traits tirés et son regard noir qui ne présageaient rien de bon, malgré son visage parfaitement impassible. Allait-il me hurler dessus ? Me dire que je n’étais qu’une petite ingrate ? Je pinçais immédiatement mes lèvres, submergée par une vague de culpabilité cependant qu’il me fixait sans dire un mot.
Merlin, cette situation était tout bonnement insoutenable ! Mais pourquoi ne disait-il rien à la fin ? Comptait-il me faire payer mes confidences par son mutisme ? Je le regardai, presque honteuse, tandis que les secondes me semblaient devenir des heures. Comment allais-je bien pouvoir me rattraper après ça ? Je m’apprêtai à rompre le silence lorsqu’il finit par reprendre la parole sur un ton aussi froid que cassant. Une intonation que je ne lui connaissais pas et qui me coupa littéralement le souffle, « Très bien, votre changement d’orientation sera effectif à la rentrée des classes. Ce sera tout Mademoiselle MacNaughton. Vous pouvez disposer. » Whoaw. Béate, je le regardais regagner calmement son bureau et attraper ma copie pour la remettre sur un petit tas de parchemins qui attendaient d’être corrigés. Cela signifiait-il que j’étais recalée ? Que je n’avais plus rien à attendre de lui ? La gorge serrée, je voulais lui rétorquer qu’il était injuste et que je ne méritais pas un pareil traitement ! Pourtant, je me ravisais. A quoi bon ? Il était clair que la discussion était close. C’est donc les sourcils froncés et le cœur serré que je lui tournai le dos, direction la sortie – comme il me l’avait si bien indiquée.
Merlin, cette situation était tout bonnement insoutenable ! Mais pourquoi ne disait-il rien à la fin ? Comptait-il me faire payer mes confidences par son mutisme ? Je le regardai, presque honteuse, tandis que les secondes me semblaient devenir des heures. Comment allais-je bien pouvoir me rattraper après ça ? Je m’apprêtai à rompre le silence lorsqu’il finit par reprendre la parole sur un ton aussi froid que cassant. Une intonation que je ne lui connaissais pas et qui me coupa littéralement le souffle, « Très bien, votre changement d’orientation sera effectif à la rentrée des classes. Ce sera tout Mademoiselle MacNaughton. Vous pouvez disposer. » Whoaw. Béate, je le regardais regagner calmement son bureau et attraper ma copie pour la remettre sur un petit tas de parchemins qui attendaient d’être corrigés. Cela signifiait-il que j’étais recalée ? Que je n’avais plus rien à attendre de lui ? La gorge serrée, je voulais lui rétorquer qu’il était injuste et que je ne méritais pas un pareil traitement ! Pourtant, je me ravisais. A quoi bon ? Il était clair que la discussion était close. C’est donc les sourcils froncés et le cœur serré que je lui tournai le dos, direction la sortie – comme il me l’avait si bien indiquée.
electric bird.
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