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Ceilullah {{ En infériorité numérique
Mer 5 Juil 2017 - 18:21
En infériorité numérique
Parfois, il faut savoir appeler à l’aide
ft. Ceilynn Fraser && Tallulah Ogarah
Les cours étaient terminés, officiellement, même s’il y avait encore un genre d’université d’été. En conséquence, j’avais pris un petit appartement pour l’été dans le centre ville d’Inverness, histoire d’être plus près de mon stage à la clinique des créatures magiques. C’était mal payé, et pour cause, mais ça me convenait parfaitement. J’avais l’occasion d’apprendre plein de choses ainsi, et de mettre en pratique tous mes cours. Et puis j’avais encore du temps en dehors pour faire un peu ce que je voulais. Mon emploi du temps était tel que j’étais à peu près la moitié du temps à l’université et la moitié du temps ici. Mais ça me convenait. Ca me permettait de gagner en indépendance et en autonomie. Et puis qui sait ? Peut-être que je finirai par faire comme Eliott et prendre mon propre appartement ? C’était aussi un peu pour ça que j’avais décidé de faire cette expérience, même si je ne m’attendais pas du tout à ce qui allait m’arriver ce soir là.
23 heures.. Je sortais enfin de mon stage, épuisée, après une opération sur un hippogriffe récalcitrant que nous avions eu beaucoup de mal à endormir. L’animal qui avait une aile méchamment cassée – fracture ouverte, chair ultra à vif – avait continué à se débattre et à tenter de s’envoler loin de nous pour nous empêcher de l’endormir. En sortant, j’essayais de me souvenir du nombre de fléchettes anesthésiantes que nous avions gâchées, même avec l’aide de la magie. J’étais épuisée. D’autant que, derrière, pour l’opération, il nous avait bien fallu cinq ou six heures, je ne savais même plus. J’étouffai un bâillement derrière ma main en tournant au coin d’une rue un peu plus sombre. Ce n’était pas forcément la rue que je préférais, mais c’était le chemin le plus rapide pour rentrer dans mon petit studio. Epuisée comme je l’étais, je ne prêtais pas la moindre attention à ce qu’il se passait autour de moi. « Bonsoir, Mademoiselle… » Je sursautai en entendant une voix masculine à ma gauche. « Vous êtes perdue ? » enchaina un autre homme sur ma droite. « Mais non ! Elle est venue nous voir ! » termina un troisième dans mon dos. Je regardai rapidement autour de moi pour voir les trois hommes qui avaient chacun une baguette à la main et un sourire qui laissait deviner des intentions… Pas terribles. J’avalais difficilement ma salive, tâchant de chasser du même coup la peur qui venait de m’envahir et je pressai l’allure, ayant hâte de sortir de là. « Pas si vite ! » reprit le premier en dressant un mur invisible devant moi contre lequel je me cognai. Je me retournai, sortant ma baguette de la poche. J’étais littéralement morte de peur. Je n’allais pas mentir, cela n’aurait servi à rien. Une chose était sûre, c’était pour des cas de ce genre que j’avais décidé de prendre le cours de défense contre les forces du mal, en plus de mes deux cursus. Cela me donnait la possibilité de me défendre, même si je ne savais pas trop ce que j’allais pouvoir faire face à trois sorciers malintentionnés. « Tu ne vas quand même pas nous fausser compagnie tout de suite, pas vrai ? » Je ne répondis pas, les observant tous les trois. « Regardez les mecs ! Elle a l’air prête à se battre ! » Ils éclatèrent de rire avant de brandir leurs propres baguettes. Rapidement, un combat s’enclencha, mais à une contre trois, ce n’était pas très équitable et je sentais que je risquais de bientôt perdre et je craignais ce qui allait m’arriver…
23 heures.. Je sortais enfin de mon stage, épuisée, après une opération sur un hippogriffe récalcitrant que nous avions eu beaucoup de mal à endormir. L’animal qui avait une aile méchamment cassée – fracture ouverte, chair ultra à vif – avait continué à se débattre et à tenter de s’envoler loin de nous pour nous empêcher de l’endormir. En sortant, j’essayais de me souvenir du nombre de fléchettes anesthésiantes que nous avions gâchées, même avec l’aide de la magie. J’étais épuisée. D’autant que, derrière, pour l’opération, il nous avait bien fallu cinq ou six heures, je ne savais même plus. J’étouffai un bâillement derrière ma main en tournant au coin d’une rue un peu plus sombre. Ce n’était pas forcément la rue que je préférais, mais c’était le chemin le plus rapide pour rentrer dans mon petit studio. Epuisée comme je l’étais, je ne prêtais pas la moindre attention à ce qu’il se passait autour de moi. « Bonsoir, Mademoiselle… » Je sursautai en entendant une voix masculine à ma gauche. « Vous êtes perdue ? » enchaina un autre homme sur ma droite. « Mais non ! Elle est venue nous voir ! » termina un troisième dans mon dos. Je regardai rapidement autour de moi pour voir les trois hommes qui avaient chacun une baguette à la main et un sourire qui laissait deviner des intentions… Pas terribles. J’avalais difficilement ma salive, tâchant de chasser du même coup la peur qui venait de m’envahir et je pressai l’allure, ayant hâte de sortir de là. « Pas si vite ! » reprit le premier en dressant un mur invisible devant moi contre lequel je me cognai. Je me retournai, sortant ma baguette de la poche. J’étais littéralement morte de peur. Je n’allais pas mentir, cela n’aurait servi à rien. Une chose était sûre, c’était pour des cas de ce genre que j’avais décidé de prendre le cours de défense contre les forces du mal, en plus de mes deux cursus. Cela me donnait la possibilité de me défendre, même si je ne savais pas trop ce que j’allais pouvoir faire face à trois sorciers malintentionnés. « Tu ne vas quand même pas nous fausser compagnie tout de suite, pas vrai ? » Je ne répondis pas, les observant tous les trois. « Regardez les mecs ! Elle a l’air prête à se battre ! » Ils éclatèrent de rire avant de brandir leurs propres baguettes. Rapidement, un combat s’enclencha, mais à une contre trois, ce n’était pas très équitable et je sentais que je risquais de bientôt perdre et je craignais ce qui allait m’arriver…
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Re: Ceilullah {{ En infériorité numérique
Mar 25 Juil 2017 - 16:46
❝ En infériorité numérique . ❞ - Ceilynn & Tallulah - |
C’était bien la première fois que j’avais autant de temps pour m’acclimater à ma nouvelle identité. Lors de mes anciennes missions, je n’avais eu que quelques jours devant moi … parfois même quelques minutes. Cette fois-ci, j’avais presque deux mois. Je n’en avais pas besoin et, de fait, je m’ennuyais. Après tout, l’intérêt de revêtir l’identité de Tallulah Ogarah était de réaliser la mission qu’on m’avait confiée et d’approcher le recruteur de l’organisation que nous traquions. Seulement, je n’avais aucun moyen de le faire avant d’entrer à Hungcalf. Et je n’entrerais qu’à Hungcalf qu’en septembre, comme cela avait été convenu avec la direction. La rentrée scolaire me paraissait si loin … J’aurais pu profiter de ces vacances forcées pour m’adonner à quelques loisirs laissés de côté par la faute de ma carrière trop accaparante. Mais, la vérité, c’est que je n’avais aucun loisir. Je n’avais envie de rien faire d’autres que mon travail. C’était la seule chose qui me faisait vibrer, la seule chose qui me procurait l’adrénaline nécessaire, qui occupait suffisamment mon esprit pour oublier que ma vie n’était qu’un vaste désert relationnel. J’étais tout de même allée saluer ma mère, consciente que je ne pourrais plus le faire une fois la mission lancée. Plus jeune, j’adorais discuter avec elle, me confier à elle. Mais désormais, je sentais beaucoup trop le reproche dans son regard, même si elle se gardait bien de me dire quoi que ce soit. Elle connaissait suffisamment ma susceptibilité et ma fragilité pour oser me brusquer. Mais je savais qu’elle regrettait la vie que j’avais choisie, qu’elle regrettait ma solitude, mon besoin de me mettre en danger, sans arrêt. Je n’étais pas resté longtemps près d’elle. Elle les regrettait aussi, mes visites trop courtes. Peu importait, je n’avais pas la force de rester plus longtemps. J’avais ensuite entamé mon changement d’identité. Je connaissais tout ce que j’avais à connaitre de Tallulah, je n’avais plus qu’à prendre son apparence. Cela faisait quelques jours seulement que j’évoluais sous les traits de la fille Ogarah, me forçant à sortir, à me montrer comme le voulait mon directeur, estimant que, avec un peu de chance, je pourrais d’ors et déjà attirer l’attention de l’organisation. Mais jusque-là, je n’avais rien attiré d’autres que les regards en coin des passants. Evidemment, tous avaient suivi le procès de la famille avec attention. Les médias avaient fait de l’affaire Ogarah leurs choux gras. La dernière branche de ce qui fut la plus grande guilde de mercenaire de tous les temps enfin arrêtée et envoyée sous les verrous, ça n’était pas banal. Tout le monde savait donc qui j’étais et les murmures me suivaient sans arrêt sur mon passage. Fidèle à ce que je devais être, je n’y accordais aucune importance, n’affichant qu’une indifférence arrogante à la face du monde. Ce jour-là, je m’étais déplacée jusqu’à Hungcalf afin de rencontrer le doyen qui serait seul au courant de ma mission, avec Medichon que j’avais entrainé là-dedans contre son grès. J’avais décidé, après mon rendez-vous, de me balader dans le quartier, afin de prendre mes marques. J’avais fait le tour des boutiques avant de finir dans le pub qui m’avait l’air être le plus réputé du quartier. Si je n’avais pas échappé aux regards de travers des badauds, j’avais cependant profité de leur whisky pur feu et de l’ambiance chaleureuse qui y régnait. Je n’avais jamais aimé le Whisky, mais Tallulah en buvait alors, j’avais délaissé ma bierraubeurre habituelle pour l’alcool fort qui me donnait mal à la tête. Heureusement, j’avais suffisamment d’expérience pour ne rien laissé paraitre et, surtout, pour ne pas laisser l’alcool me monter trop à la tête. La perte de contrôle, dans mon métier, était synonyme de mort imminente. Quand j’avais quitté la taverne du troll, le soleil était déjà couché depuis longtemps. La porte se referma sur les chansons paillardes d’un groupe d’homme qui avaient bu bien plus que de raison et le silence de la nuit me saisit. Je n’avais pas envie de rentrer dans mon studio londonnien. Je n’aimais pas la nuit, je n’avais jamais aimé ça. Dans le silence trop pesant, les pensées que je tâchais de refouler parvenaient toujours à se frayer un chemin jusqu’à mon esprit et, souvent, le sommeil salvateur me fuyais, ne laissant que les idées noires et cette impression de vide si grande que j’avais l’impression de m’y noyer. Mes pas me menèrent jusqu’à des ruelles mal éclairées. Des bruits parvinrent alors jusqu’à mes oreilles. Habituée, je reconnu aussitôt les sons caractéristiques d’un combat. Les sortilèges claquaient dans la nuit au milieu des cris qui retentissaient. Sans réfléchir, mue par mon seul instinct, je pressais le pas pour rejoindre le lieu de la bataille. Je me demandais un instant si Tallulah n’aurait pas passé son chemin, indifférente aux batailles qui n’étaient pas les siennes. Pourtant, j’avais envie de croire que, après des mois enfermée au ministère, elle aurait sauté sur la première occasion de dérouiller sa baguette. Je tournai au coin d’une rue et, en un regard, j’analysai la situation qui se présentait à moi. Une jeune femme se battait comme une lionne. Je ne mis pas longtemps à remarquer qu’elle ne manquait pas de technique. Elle réagissait avec vivacité et ses réflexes étaient plutôt bons. Malheureusement, face à elle, trois hommes semblaient bien décider à venir à bout de cette jeune furie. Je sentis la colère me saisir en voyant un combat aussi inégal. Sans hésiter, je sortis ma baguette et un sortilège fendis l’air, cueillant l’un des hommes de dos. Il tomba à plat ventre, immobilisé et ses camarades tournèrent aussitôt la tête dans ma direction. Après une seconde de flottement, le combat repris. Tallulah aurait surement assassiné ces hommes sans états d’âme mais, elle était censée être en contrôle judiciaire désormais et, dans cette position, elle ne pouvait pas se permettre de commettre un meurtre. Les deux hommes s’étaient mis dos à dos et alors que mes sortilèges s’écrasaient sur les protections levées par le premier, le second était toujours aux prises avec la jeune femme. |
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Re: Ceilullah {{ En infériorité numérique
Ven 28 Juil 2017 - 14:49
En infériorité numérique
Parfois, il faut savoir appeler à l’aide
ft. Ceilynn Fraser && Tallulah Ogarah
Je devais bien admettre que je commençais à fatiguer, à être épuisée même. Ma journée avait été très longue, et être seule contre trois hommes qui avaient des idées pas forcément très en phase avec les miennes. Je puisais dans mes dernières ressources, mais n’avais pas la moindre idée de combien de temps je pourrais tenir. Plus très longtemps, ça, c’est sûr… songeai-je alors qu’un éclat de lumière attirait un instant mon attention et que l’un des trois sorciers tombait par terre, assommé. Je ne savais pas sous l’effet de quel sortilège exactement, mais je ne pensais pas qu’il s’agissait d’un sortilège impardonnable. Du moins, je ne l’espérais pas. Peut-être un petrificus totalus ou un autre truc du genre… En tout cas, si j’ignorais pour l’instant l’identité de mon mystérieux sauveteur, et même qu’il s’agissait en fait d’une femme, je lui étais en tout cas reconnaissante de son aide. D’autant que le fait que ce bon samaritain reste et engage à son tour le combat, rendait les choses un peu plus équilibrées entre les deux hommes restants et moi. Enfin… Nous… Nous étions, maintenant, chacun en combat singulier et c’était nettement plus facile comme cela. Néanmoins, j’étais pressée que le combat cesse : je commençais à accuser la fatigue. Alors que mon mystérieux protecteur se heurtait à un sortilège de défense, je tentais, pour ma part, de désarmer mon assaillant :
Il fallait croire que j’étais vraiment trop fatiguée, puisque je ne réussis rien. Mon sortilège échouait lamentablement, au point que j’en fus mortifiée. Mon adversaire éclata littéralement de rire avant de s’approcher de moi, ne craignant visiblement pas ce que je pouvais lui faire à présent. La peur monta de façon exponentielle en moi, alors même que, quelques instants plus tôt, j’étais persuadée que c’était bon, cette fois, que j’allais pouvoir m’en sortir sans trop de casse. De fait, alors que l’invité mystère du combat était toujours aux prises avec son propre adversaire, le mien me lança à son tour un sortilège qui me paralysa.
1- échec critique
2/3- la baguette de l’adversaire tremble dans sa main, mais il la conserve
4/5- la baguette quitte les mains de l’adversaire
6- réussite critique : les deux adversaires perdent leur baguette
2/3- la baguette de l’adversaire tremble dans sa main, mais il la conserve
4/5- la baguette quitte les mains de l’adversaire
6- réussite critique : les deux adversaires perdent leur baguette
Il fallait croire que j’étais vraiment trop fatiguée, puisque je ne réussis rien. Mon sortilège échouait lamentablement, au point que j’en fus mortifiée. Mon adversaire éclata littéralement de rire avant de s’approcher de moi, ne craignant visiblement pas ce que je pouvais lui faire à présent. La peur monta de façon exponentielle en moi, alors même que, quelques instants plus tôt, j’étais persuadée que c’était bon, cette fois, que j’allais pouvoir m’en sortir sans trop de casse. De fait, alors que l’invité mystère du combat était toujours aux prises avec son propre adversaire, le mien me lança à son tour un sortilège qui me paralysa.
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- Spoiler:
- désolée, c'est super court mais... échec critique quoi...
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Re: Ceilullah {{ En infériorité numérique
Ven 28 Juil 2017 - 14:49
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Re: Ceilullah {{ En infériorité numérique
Dim 3 Sep 2017 - 15:50
❝ En infériorité numérique . ❞ - Ceilynn & Tallulah - |
L’adrénaline, familière, coulait dans mes veines, réveillant des réflexes que je devais contrôler. Alors que ma baguette fendait l’air, encore et encore, et que mes sortilèges ne cessaient de s’écraser sur la défense de mon adversaire, je m’obligeai à ne pas oublier ma couverture. C’était dans ces moments-là que le mensonge était le plus difficile à tenir. Ces moments d’action durant lesquels les réflexes prenaient le dessus, annihilant tout contrôle de soi. Je ne devais pas me battre comme Alice, auror du ministère, même si l’envie de dévoiler ma fonction me brûlait la langue, persuadée que cela aurait bien effrayé les trois malfrats. Je devais me battre comme Tallulah, tueuse à gage sauvage. Je devais oublier mes méthodes trop académiques et tenter de trouver un style plus dur, plus violent. Du coin de l’œil, je surveillai la jeune femme qui semblait à bout de force, épuisée par l’inégalité du combat. Je la vis échouer son sortilège de désarmement et l’homme qui lui faisait face ricana avant de riposter. Le sortilège la frappa de plein fouet, la paralysant instantanément. Aussitôt, mon esprit capta le danger, tentant de trouver une solution qui permettrait de sauver la jeune femme tout en évitant de me prendre à mon tour un sortilège. L’homme face à moi me jeta un endoloris que je réussi à contrer sans difficulté. Je lui lançai un regard plein de haine, le trouvant particulièrement prétentieux d’oser ce genre de sortilèges, d’ordinaire réservés aux plus grands mages noirs. Je retins une pique mordante, me concentrant sur son collègue qui levait à nouveau sa baguette face à la jeune femme, désormais incapable de se défendre. Les sortilèges des deux hommes partirent en même temps. Sans plus réfléchir, je me projetai sur le côté dans une roulade en jetant un sortilège de protection destiné à faire barrage entre la jeune femme et son assaillant.
Seulement, pas assez rapide, le sortilège de mon adversaire me frôla, creusant une profonde entaille dans mon bras gauche. La douleur fulgurante m’arracha un hoquet et remonta dans mon épaule. Heureusement, le sortilège de protection fut efficace et le sortilège du deuxième homme n’atteignit pas la jeune femme. Ma roulade m’avait envoyé près du premier homme que j’avais stupéfixié et qui était toujours à terre. Rapidement, je me saisis de sa baguette, esquivant un nouveau sortilège que j’entendis siffler à mon oreille. Je me redressais, oubliant la douleur de mon bras alors que je tendais de ma main droite ma propre baguette magique, visant l’adversaire de la jeune femme et, de la main gauche, la baguette fraichement ramassée visant le second homme. Les deux se désintéressèrent de la jeune femme, pour l’instant mise hors d’état de nuire pour se concentrer vers moi. Le combat s’arrêta un instant alors que nous nous jaugions du regard. Je les sentais sur la défensive, pas forcément très sûrs d’eux, un peu inquiet, ne sachant pas vraiment à qui ils avaient affaire. J’étais concentrée, guettant leur moindre geste, prête à riposter à la moindre attaque. « Vous avez l’air d’une belle paire d’enfoirés … stupides en plus de ça. » lançais-je, dans une provocation volontaire. Je me baissai à temps pour éviter un nouveau sortilège et d’un geste vif, lançai un contre-sort à la jeune femme. La paralysie à présent levée, le combat allait pouvoir reprendre. « Si vous voulez fuir, il est encore temps … Après, ça sera trop tard. » Je parlai d’une voix calme, pas essouflée pour un sou par les quelques échanges de sortilèges que nous avions eu. Les deux hommes échangèrent un regard mais, pas vraiment prêt à s’avouer vaincus, se remirent à lancer des sortilèges à tour de bras. |
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Re: Ceilullah {{ En infériorité numérique
Dim 3 Sep 2017 - 15:50
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Re: Ceilullah {{ En infériorité numérique
Mar 5 Sep 2017 - 21:26
En infériorité numérique
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ft. Ceilynn Fraser && Tallulah Ogarah
Trop fatiguée, mon sortilège avait lamentablement échouée, comme si j’étais de retour en première année à Poudlard. Cela me déconcentra tellement, que je ne tardai pas à me retrouver paralysée par un sortilège de mon adversaire. Dès lors, je ne fus plus que capable d’observer sans rien pouvoir faire. Tout ce que je parvenais à bouger, c’étaient mes yeux et mes paupières. Dans la légère brise du soir, mes cheveux volaient librement, passant régulièrement devant les yeux, me donnant envie de me faire une coupe au bol histoire d’être tranquille et de pouvoir, à défaut d’intervenir, pouvoir voir ce qu’il se passait et ce qui m’attendait, aussi… Car si l’inconnue avait l’air forte, je craignais tout de même que ces sales types n’aient le dessus sur elle. Après tout, ils étaient forts, et visiblement particulièrement vicieux, puisqu’ils n’hésitaient pas à recourir aux sortilèges impardonnables. Si j’avais pu faire plus que cligner des paupières, j’aurais clairement écarquillé les yeux d’horreur devant leurs agissements aussi viles. J’étais choquée, clairement, mais incapable de réagir et de me défendre, obligeant ainsi cette femme à se battre aussi bien pour moi que pour elle. Elle ne me connaissait ni d’Eve ni d’Adam, aurait très bien pu poursuivre son chemin en m’abandonnant à un triste sort, mais non. Elle était là à se battre pour ma vie, à risquer la sienne alors que je n’étais rien pour elle et, malgré le sortilège qui m’avait paralysée, une larme quitta l’écrin de mon œil pour rouler le long de ma joue tandis qu’elle esquivait l’endoloris. Ce n’était pas normal. Elle n’aurait jamais dû affronter ça. Et moi, je n’aurais jamais dû passer par cette ruelle. Je l’avais mal senti dès le départ. Pourquoi étais-je donc passée par là ? Parce que j’étais trop fatiguée après ma journée à rallonge ? Parce que j’avais voulu prendre un raccourci ? Je me serais giflée si j’avais pu, mais je ne pouvais pas. Tout à coup, l’un des deux sorciers encore debout brandit sa baguette vers moi. Que comptait-il faire ? Intérieurement, mon cœur s’emballa tandis que ma sauveteuse parvenait à me protéger, mais pas à se protéger elle-même. Un cri intérieur me déchira le crâne lorsque je la vis blessée au bras droit. Elle n’aurait pas dû me protéger moi… Elle aurait dû se protéger elle-même. A part un sortilège de mort, il ne pouvait rien m’arriver de pire, pas vrai ? Et j’étais persuadée qu’ils avaient envie d’autre chose que de me tuer.
Tout à coup, je me retrouvais libre de mes mouvements. Elle était parvenue à me libérer de mon sortilège. Même s’il n’avait pas duré très longtemps, j’étais enkilosée. Mais je n’avais pas le temps de m’appesantir là-dessus. Nous n’étions pas débarrassées, encore, puisque malgré l’invitation de la guerrière, ils recommencèrent à nous assaillir de sortilèges. J’en avais marre. Plus que marre, même. J’étais résolue à ce que tout ça prenne fin rapidement qu’on puisse s’en aller de là, que je puisse la remercier d’être venue à mon secours. Peut-être la faire venir jusque chez moi pour soigner son bras et la remercier correctement. Pas le moment, Lynn… songeai-je en me reconcentrant. Allez… « Sectumsempra » lançai-je sur celui qui avait voulu lancer l’endoloris sur la jeune femme.
Mon sortilège atteignit mon adversaire et le blessa très légèrement. Rien de très efficace, mais, au moins étais-je parvenue à l’atteindre. C’était rassurant, d’une certaine façon. A croire que ce moment où je m’étais retrouvée quelque peu paralysée avait été efficace sur ma fatigue. Enfin... En temps normal, j’étais nettement plus douée avec les duels. En temps normal, je m’en sortais bien. Preuve en était le club de duel. Je ne gagnais certes pas à chaque fois, mais en général, je me débouillais plutôt pas mal. Mieux que ce soir en tout cas, et ça me frustrait très clairement. Allez… Courage… A deux, vous allez finir par vous débarrasser de ces sales types, à deux.
Tout à coup, je me retrouvais libre de mes mouvements. Elle était parvenue à me libérer de mon sortilège. Même s’il n’avait pas duré très longtemps, j’étais enkilosée. Mais je n’avais pas le temps de m’appesantir là-dessus. Nous n’étions pas débarrassées, encore, puisque malgré l’invitation de la guerrière, ils recommencèrent à nous assaillir de sortilèges. J’en avais marre. Plus que marre, même. J’étais résolue à ce que tout ça prenne fin rapidement qu’on puisse s’en aller de là, que je puisse la remercier d’être venue à mon secours. Peut-être la faire venir jusque chez moi pour soigner son bras et la remercier correctement. Pas le moment, Lynn… songeai-je en me reconcentrant. Allez… « Sectumsempra » lançai-je sur celui qui avait voulu lancer l’endoloris sur la jeune femme.
- Spoiler:
- 1 - le sortilège ne se lance pas.
2 – le sortilège chatouille l’adversaire qui rigole.
3/4 – le sortilège le blesse légèrement, mais rien de dérangeant.
5 – l’adversaire est blessé mais peut continuer à se battre.
6 – l’adversaire est fortement blessé et ne peut plus se battre.
Mon sortilège atteignit mon adversaire et le blessa très légèrement. Rien de très efficace, mais, au moins étais-je parvenue à l’atteindre. C’était rassurant, d’une certaine façon. A croire que ce moment où je m’étais retrouvée quelque peu paralysée avait été efficace sur ma fatigue. Enfin... En temps normal, j’étais nettement plus douée avec les duels. En temps normal, je m’en sortais bien. Preuve en était le club de duel. Je ne gagnais certes pas à chaque fois, mais en général, je me débouillais plutôt pas mal. Mieux que ce soir en tout cas, et ça me frustrait très clairement. Allez… Courage… A deux, vous allez finir par vous débarrasser de ces sales types, à deux.
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Re: Ceilullah {{ En infériorité numérique
Mar 5 Sep 2017 - 21:26
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Re: Ceilullah {{ En infériorité numérique
Dim 10 Sep 2017 - 3:42
❝ En infériorité numérique . ❞ - Ceilynn & Tallulah - |
La jeune femme avait enfin retrouvé l’usage de ses membres et le combat avait repris de plus belle. J’avais espéré que mes quelques paroles intimidantes aient raison de nos adversaires, mais ils semblaient plus coriaces qu’ils en avaient l’air. Je ne savais pas si je devais m’en réjouir ou non. Pour être honnête, ce combat imprévu me donnait une sensation grisante. Même si j’étais une auror chevronnée, mon terrain d’action n’avait rien d’un champ de bataille et j’étais amenée à me battre beaucoup moins souvent que la plupart de mes collègues. Je devais jouer de la baguette, parfois, lorsque j’infiltrais un groupe particulièrement violent ou lorsque la situation tournait mal et que je devais sauver ma peau. Mais, le plus souvent, mon rôle dépendait d’avantage de la manipulation, du mensonge et du jeu des apparences que d’arrestations musclées, de duels ou de sortilèges. Pourtant, je savais qu’il était important que je garde la main et, entre mes missions d’infiltration, je mettais un point d’honneur à m’entrainer au combat sans relâche, participant à quelques missions que je savais sensibles dans le seul but de goûter au terrain, de travailler mes réflexes et de ne pas oublier tout ce que j’avais appris durant ma formation. Il semblait que mes réflexes aient plutôt bien survécus aux dernières années, aussi laborieuses fussent-elles. Armée de deux baguettes, je ne laissais aucun répit à mon adversaire. Cet exercice demandait une concentration sans faille, afin de jeter le bon sortilège avec la bonne baguette. Si l’esprit n’était pas assez fort et que l’intention n’était pas assez précise, la magie pouvait se rebeller de façon brutale et dangereuse. Alors, pendant quelques secondes, je me désintéressais totalement de la jeune femme qui était aux prises avec l’un des hommes pour me concentrer sur le second. Ma main gauche contrait ses attaques pendant que la droite lui renvoyait la pareille, l’obligeant à sautiller pour éviter les sortilèges rendus imprécis par l’usage des deux baguettes. Il s’épuisait à vue d’œil mais, même si je n’en laissais rien paraître, l’exercice était trop difficile pour être maintenu plus de quelques minutes et je me sentais faiblir. Il était temps d’en finir. J’imprimai un mouvement du poignet droit, lançant un experliarmus informulé avant d’enchainer sans transition par un incarcerem, lancé de la main gauche.
La baguette de l’homme s’envola dans les airs pour atterrir directement à mes pieds alors que des cordes solides s’enroulaient autour de son corps. Il trébucha et tomba au sol dans un beuglement de rage et je jetai un coup d’œil à la jeune femme qui semblait s’en sortir plutôt bien puisque son adversaire poussa également un cri de douleur lorsqu’un sortilège le frappa. Un sectumsempra, devinai-je en remarquant des blessures s’ouvrir un peu partout sur son corps. Si elles étaient trop légères pour le tuer en le vidant de son sang, elles étaient suffisantes pour le blesser et l’affaiblir. Satisfaite, je récupérai la baguette de mon adversaire que je coinçai dans mon pantalon. Profitant de cette seconde d’inattention, son propriétaire, qui avait réussi à se défaire de ses liens, repoussa les cordes et se redressa, poings en avant, visiblement prêt à continuer le combat à mains nues. Je haussai un sourcil, narquoise. J’avais trois baguettes magiques sur moi, et il était désarmé. J’étais curieuse de voir ce qu’il comptait faire. Je lui adressai un sourire carnassier avant de transplaner, sans crier gare, et de me matérialiser juste derrière lui, plaquant aussitôt ma baguette contre sa tempe. « Maintenant ça suffit. » Déclarai-je suffisamment fort pour couvrir le bruit des sortilèges que s’échangeaient toujours la jeune femme et le deuxième homme. Je forçai son compagnon à se retourner pour lui faire face et les sortilèges cessèrent alors que les regards se posaient sur moi, tenant toujours mon adversaire en joue. « Voilà ce qu’on va faire. Tu vas gentiment donner ta baguette à la demoiselle et elle va te ligoter, ainsi que tes deux camarades. Ensuite, on appellera le ministère et vous vous démerderez pour expliquer ce qui vous a poussé à vous en prendre à une gamine inoffensive en pleine nuit. Réfléchissez bien, ça va pas être simple d’éviter la prison les gars. » J’attendis qu’il obtempère, mais devant son hésitation, j’enfonçai ma baguette un peu plus contre la tempe de son compagnon, l’obligeant à pencher la tête sur le côté. « Aller, grouille toi. A moins que tu ne préfères que je fasse exploser la gueule de bouse de troll de ton copain ? » |
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Re: Ceilullah {{ En infériorité numérique
Dim 10 Sep 2017 - 3:42
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'Dé de magie' : 2
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Re: Ceilullah {{ En infériorité numérique
Ven 15 Sep 2017 - 0:01
En infériorité numérique
Parfois, il faut savoir appeler à l’aide
ft. Ceilynn Fraser && Tallulah Ogarah
Même si mon sortilège n'avait pas forcément été des plus efficaces, j'étais déjà contente que ça ait fonctionné. Soulagée même, était plus exact. Je retrouvais un peu de confiance en moi du même coup, oubliant quelque peu ma fatigue. Il n'y avait pas à dire, ça faisait du bien, ne serait-ce que de réussir à moitié un sortilège dans ces conditions. Du coin de l'oeil, j'observais ma partenaire affronter son adversaire. Il n'y avait pas à dire, elle suscitait mon admiration, même si je ne la connaissais pas du tout. Mais le simple fait qu’elle soit venue à mon aide ce soir ne me laissait pas indifférente et j’étais bien décidée à ce que nous parvenions à battre ces sales types qui me voulaient du mal alors que je ne les connaissais ni d’Eve, ni d’Adam et que je ne leur avais rien fait. Au final, je ne savais même pas ce qu’ils me voulaient au juste, même si j’avais plusieurs idées qui me passaient par la tête : me dépouiller de mon argent et de mes bijoux, me violer… Bref, que des choses très agréables en perspective. Et ça, tout ça, ça me donnait la rage de vaincre. Je ne souhaitais pas leur mort, bien sûr, mais je n’avais qu’une envie, que la brigade de police magique passe dans le coin pour les arrêter. Clairement, je craignais qu’ils ne soient pas suffisamment intelligents pour s’arrêter, même si nous avions le dessus. Mais avant de pouvoir lancer un patronus pour aller chercher les secours, il nous fallait déjà réussir à les immobiliser, ou les mettre suffisamment en infériorité numérique pour pouvoir recourir à ce sortilège inoffensif sur des êtres humains – à moins qu’ils ne soient des détraqueurs déguisés, mais… C’était impossible – histoire de ne pas nous retrouver dans la merde la plus complète.
Je décidai de lancer d’abord un sortilège de ligotage sur mon adversaire, histoire de pouvoir respirer un instant pendant que ma comparse désarmait le sien.
A ma grande surprise, compte tenu de mes échecs répétés de la soirée, ma tentative réussit plutôt avec brio, et mon adversaire se retrouvait ligoté en face de nous. Fière de cet exploit, je décidai d’enchainer et de le désarmer, histoire que si son comparse annulait le sortilège, il ne puisse pas m’attaquer à nouveau.
Cette fois, pourtant, j’échouai lamentablement. L’expelliarmus me résistait clairement ce soir, et je décidai, dès lors, que je le réviserais dès que j’aurais un moment de tranquillité pendant l’été. Peut-être aussi verrai-je avec le club de duel pour qu’on revoit les basiques pendant une des séances du club. Enfin… C’était toujours quelque chose que je pourrais proposer à notre président de club. Ce n’était pas là que j’avais mes responsabilités, mais bien chez les dandelions and furs. Bref… En même temps, si mes pensées passaient leur temps à s’évader, ce n’était pas comme ça que j’allais réussir à lancer mon sortilège. Heureusement, au même moment, l’expelliarmus de ma sauveteuse toucha l’adversaire. A croire que nous nous étions passé le mot. Ce ne fut qu’à cet instant que je me rendis compte qu’il n’y avait finalement plus qu’un seul adversaire à combattre. La grande femme à mes côtés avait à présent trois baguettes en main. L’un d’eux était au sol, un autre saignait doucement tout en étant ligoté, et le dernier lui faisait face. Ca y était ? me demandai-je avant de jeter un coup d’œil rapide en direction de la guerrière qui s’adressait aux hommes encore capables de bouger. Tandis qu’elle argumentait avec eux, je décidai de lancer un patronus.
A ma plus grande joie, un joli petit bec-croisé d’Ecosse sortit de ma baguette et je le lançai à la recherche d’une brigade de sorcellerie magique, pour qu’ils viennent arrêter les trois malfrats. « Voilà ce qu’on va faire. Tu vas gentiment donner ta baguette à la demoiselle et elle va te ligoter, ainsi que tes deux camarades. Ensuite, on appellera le ministère et vous vous démerderez pour expliquer ce qui vous a poussé à vous en prendre à une gamine inoffensive en pleine nuit. Réfléchissez bien, ça va pas être simple d’éviter la prison les gars. » « J’ai déjà appelé la brigade magique. Mon patronus est en chemin pour trouver une brigade. » répondis-je à la jeune femme. Le dernier homme encore debout blêmit ostensiblement sans bouger jusqu’à ce qu’elle insiste en enfonçant un peu plus sa baguette. Cette fois, il me tendit la sienne, et je le ligotai avec grand plaisir avant de faire de même avec celui qui se trouvait au sol. Enfin tout ça était derrière moi. J’envisageai un instant de casser la baguette de mon assaillant, mais je n’en fis rien. « Merci… » dis-je à ma sauveteuse alors que deux sorciers de la brigade magique apparaissaient devant nous et pointaient leurs baguettes sur la femme qui était venue à mon secours. « Tallulah Ogarah, veuillez poser votre baguette et lever les mains au dessus de votre tête. » Hein ? « Mais que faites-vous ? » m’exclamai-je en me mettant entre eux et la femme. « Elle et venue à mon secours ! Ce sont ces trois hommes là qui m’ont agressée ! Sans elle, je ne sais pas comment je m’en serais sortie ! » Ils se regardèrent l’un l’autre, haussèrent les épaules et récupérèrent les baguettes de mes agresseurs. « Venez à la brigade demain à 10h pour votre déposition. » nous lancèrent-ils avant de transplaner avec les trois hommes.
Je me retournai pour faire face à Tallulah Ogarah. Ce nom ne m’était pas inconnu. Je me souvenais de l’avoir lu dans les journaux. « Vous êtes cette femme ! Celle liée à cette organisation ! Pourquoi… ? Merci ! Merci mille fois d’être venue à mon secours. Je vois que vous êtes blessée en plus ! A cause de moi ! Venez avec moi. J’ai de quoi vous soignez chez moi. Un thé vous ferait peut-être aussi du bien ? » En vérité, j’avais envie de la remercier comme il se devait, de lui poser plein de questions sur son passé, sur sa famille, comprendre pourquoi elle m’était venue en aide, et je ne comptais pas la laisser partir comme ça, blessée, en plus…
Je décidai de lancer d’abord un sortilège de ligotage sur mon adversaire, histoire de pouvoir respirer un instant pendant que ma comparse désarmait le sien.
- incarcerem:
1-2 : le sortilège touche Tallulah
3-4 : l'adversaire se libère du sortilège
5-6 : l'adversaire est emprisonné
A ma grande surprise, compte tenu de mes échecs répétés de la soirée, ma tentative réussit plutôt avec brio, et mon adversaire se retrouvait ligoté en face de nous. Fière de cet exploit, je décidai d’enchainer et de le désarmer, histoire que si son comparse annulait le sortilège, il ne puisse pas m’attaquer à nouveau.
- expelliarmus:
1-2 : le sortilège échoue
3-4 : le sortilège frappe Tallulah
5-6 : l'adversaire est désarmé
Cette fois, pourtant, j’échouai lamentablement. L’expelliarmus me résistait clairement ce soir, et je décidai, dès lors, que je le réviserais dès que j’aurais un moment de tranquillité pendant l’été. Peut-être aussi verrai-je avec le club de duel pour qu’on revoit les basiques pendant une des séances du club. Enfin… C’était toujours quelque chose que je pourrais proposer à notre président de club. Ce n’était pas là que j’avais mes responsabilités, mais bien chez les dandelions and furs. Bref… En même temps, si mes pensées passaient leur temps à s’évader, ce n’était pas comme ça que j’allais réussir à lancer mon sortilège. Heureusement, au même moment, l’expelliarmus de ma sauveteuse toucha l’adversaire. A croire que nous nous étions passé le mot. Ce ne fut qu’à cet instant que je me rendis compte qu’il n’y avait finalement plus qu’un seul adversaire à combattre. La grande femme à mes côtés avait à présent trois baguettes en main. L’un d’eux était au sol, un autre saignait doucement tout en étant ligoté, et le dernier lui faisait face. Ca y était ? me demandai-je avant de jeter un coup d’œil rapide en direction de la guerrière qui s’adressait aux hommes encore capables de bouger. Tandis qu’elle argumentait avec eux, je décidai de lancer un patronus.
- patronus:
1-2: rien ne se produit
3-4 : une forme blanche sort de la baguette mais s’évanouit rapidement
5-6 : sortilège réussi.
A ma plus grande joie, un joli petit bec-croisé d’Ecosse sortit de ma baguette et je le lançai à la recherche d’une brigade de sorcellerie magique, pour qu’ils viennent arrêter les trois malfrats. « Voilà ce qu’on va faire. Tu vas gentiment donner ta baguette à la demoiselle et elle va te ligoter, ainsi que tes deux camarades. Ensuite, on appellera le ministère et vous vous démerderez pour expliquer ce qui vous a poussé à vous en prendre à une gamine inoffensive en pleine nuit. Réfléchissez bien, ça va pas être simple d’éviter la prison les gars. » « J’ai déjà appelé la brigade magique. Mon patronus est en chemin pour trouver une brigade. » répondis-je à la jeune femme. Le dernier homme encore debout blêmit ostensiblement sans bouger jusqu’à ce qu’elle insiste en enfonçant un peu plus sa baguette. Cette fois, il me tendit la sienne, et je le ligotai avec grand plaisir avant de faire de même avec celui qui se trouvait au sol. Enfin tout ça était derrière moi. J’envisageai un instant de casser la baguette de mon assaillant, mais je n’en fis rien. « Merci… » dis-je à ma sauveteuse alors que deux sorciers de la brigade magique apparaissaient devant nous et pointaient leurs baguettes sur la femme qui était venue à mon secours. « Tallulah Ogarah, veuillez poser votre baguette et lever les mains au dessus de votre tête. » Hein ? « Mais que faites-vous ? » m’exclamai-je en me mettant entre eux et la femme. « Elle et venue à mon secours ! Ce sont ces trois hommes là qui m’ont agressée ! Sans elle, je ne sais pas comment je m’en serais sortie ! » Ils se regardèrent l’un l’autre, haussèrent les épaules et récupérèrent les baguettes de mes agresseurs. « Venez à la brigade demain à 10h pour votre déposition. » nous lancèrent-ils avant de transplaner avec les trois hommes.
Je me retournai pour faire face à Tallulah Ogarah. Ce nom ne m’était pas inconnu. Je me souvenais de l’avoir lu dans les journaux. « Vous êtes cette femme ! Celle liée à cette organisation ! Pourquoi… ? Merci ! Merci mille fois d’être venue à mon secours. Je vois que vous êtes blessée en plus ! A cause de moi ! Venez avec moi. J’ai de quoi vous soignez chez moi. Un thé vous ferait peut-être aussi du bien ? » En vérité, j’avais envie de la remercier comme il se devait, de lui poser plein de questions sur son passé, sur sa famille, comprendre pourquoi elle m’était venue en aide, et je ne comptais pas la laisser partir comme ça, blessée, en plus…
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Re: Ceilullah {{ En infériorité numérique
Ven 15 Sep 2017 - 0:01
Le membre 'Ceilynn Fraser' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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#1 'Dé de magie' : 5
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#3 'Dé de magie' : 5
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Re: Ceilullah {{ En infériorité numérique
Mer 4 Oct 2017 - 20:54
❝ En infériorité numérique . ❞ - Ceilynn & Tallulah - |
Nous étions ostensiblement en train de prendre l’avantage, et je me doutai que les deux hommes encore valides s’en étaient rendu compte également. Le premier était toujours inconscient, le second était ligoté et je tenais le dernier en joue. La jeune femme se chargea de ligoter ceux qui étaient encore libres de leurs mouvements et récupéra la baguette du seul homme encore armé. « J’ai déjà appelé la brigade magique, précisa la jeune femme. Mon patronus est en chemin pour trouver une brigade. » Je hochai la tête, satisfaite et impressionnée. Malgré son âge apparemment encore jeune, elle parvenait à garder la tête froide. Malgré le combat, l’adrénaline, la fatigue qu’elle devait ressentir, elle avait eu la présence d’esprit de lancer un patronus pour prévenir les forces de l’ordre. « Merci … » Souffla-t-elle alors que deux hommes se matérialisaient devant nous. Leurs baguettes se levèrent instantanément mais, au lieu de viser les trois hommes, c’est sur moi qu’elles se braquèrent. Evidemment … Ces hommes ne savaient rien de ma véritable identité ni de la mission que j’effectuais. Ils ne voyaient en moi que Tallulah Ogarah, membre de l’une des plus grandes familles de criminels du monde sorcier, acquittée par le mangenmagot par manque de preuve. Seulement, pour beaucoup de sorciers, le manque de preuve n’était pas synonyme d’innocence. Ils estimaient simplement que j’avais réussi à bien cacher mes méfaits. « Tallulah Ogarah, Lança d’une voix ferme l’un des sorciers, veuillez poser votre baguette et lever les mains au dessus de votre tête. » Sans sourciller, j’obtempérai, me baissant lentement pour poser les trois baguettes au sol et me relevant, les mains levées. Je savais qu’il valait toujours mieux discuter désarmée, surtout lorsqu’on n’avait rien à se reprocher. Sinon, l’esprit de notre interlocuteur se retrouvait fixée sur l’arme et n’entendait rien à ce que nous tentions de lui expliquer. La jeune femme, en revanche, ne prit pas de pincettes pour faire savoir leur erreur aux deux hommes : « Mais que faites-vous ? Lança-t-elle en se plaçant devant moi. Elle et venue à mon secours ! Ce sont ces trois hommes là qui m’ont agressée ! Sans elle, je ne sais pas comment je m’en serais sortie ! » Je ne pu renoncer au plaisir d’afficher une moue arrogante. Les deux hommes ne cherchèrent pas à discuter et s’occupèrent d’arrêter les véritables coupables. Avant de transplaner, l’un des deux me lança un regard suspect et je me doutai qu’il ne manquerait pas de signaler ma présence sur les lieux du combat. Après tout, j’étais en liberté, certes, mais toujours sous contrôle judiciaire. « Venez à la brigade demain à 10h pour votre déposition.» Nous indiqua son collègue et ils disparurent sans plus de cérémonie. La jeune femme se retourna, l’air soulagée que l’évènement soit enfin clos. « Vous êtes cette femme ! s’exclama-t-elle. Celle liée à cette organisation ! Pourquoi… ? Merci ! Merci mille fois d’être venue à mon secours. Je vois que vous êtes blessée en plus ! A cause de moi ! Venez avec moi. J’ai de quoi vous soignez chez moi. Un thé vous ferait peut-être aussi du bien ? » Je récupérai ma baguette, toujours au sol, me laissant un temps de réflexion avant de répondre. « Je n’ai pas beaucoup de temps. Je suppose que dès que mon nom sera prononcé au ministère, je recevrai la visite de l’agent en charge de ma surveillance. Il vaudrait mieux que je l’attende chez moi. » Je n’avais pas répondu explicitement à sa question, même si ma réponse indiquait clairement qui j’étais. Je n’avais pas envie de mettre en péril la mission à cause d’un agent du ministère un peu trop zélé. Je ne savais pas si le fait de me retrouver au beau milieu d’un combat de rue pouvait mettre en danger la libération de Tallulah. Il fallait que j’arrondisse les angles avec l’agent, qui ne me portait pas vraiment dans son cœur, de ce que j’avais pu voir lors de nos précédentes rencontres. Je tâtai mon épaule, à l’endroit où le sortilège m’avait frôlé. « Ce n’est rien, j’ai connu pire que ça, rassurai-je la jeune femme. Mais vous, comment vous sentez vous ? Vous n’êtes pas blessée ? » Je réfléchi quelques secondes avant de décider : « Je vais tout de même vous raccompagner chez vous, ça sera plus sûr. » Mon agent pouvait bien attendre quelques minutes. |
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Re: Ceilullah {{ En infériorité numérique
Ven 13 Oct 2017 - 16:32
En infériorité numérique
Parfois, il faut savoir appeler à l’aide
ft. Ceilynn Fraser && Tallulah Ogarah
J’étais soulagée que tout ça soit terminé. Que tout ça soit derrière moi. Non… Derrière nous. Je n’avais qu’une envie, me laisser glisser sur le sol en attendant l’arrivée des secours. Mais je ne pouvais pas, bien sûr. Déjà parce que si je le faisais, je savais que je serais incapable de me relever et que je dormirais là, à même le sol dans la rue. Mais de toute façon, je n’en aurais pas eu le temps. Ils étaient déjà là à menacer ma sauveuse. Je m’empressai de prendre sa défense alors qu’ils la menaçaient de leurs baguettes, prêts à procéder à son arrestation. Sauf que ce n’était pas elle, qui avait attenté à ma vie. Elle, elle s’était contentée de venir à mon secours. Dès lors, impossible que je laisse une injustice se produire sous mes yeux. De toute façon, j’étais incapable de laisser une injustice se produire sous mes yeux… Heureusement, ils ne remirent pas ma réaction en doute et se contentèrent de nous demander de passer le lendemain matin à la brigade pour nos dépositions. Ca ne m’arrangeait pas réellement, surtout à cet horaire-là où j’étais censée être à mon stage, mais je n’avais pas le choix. Ma nuit serait clairement courte.
En attendant, je reportai mon attention sur ma sauveuse, tandis que les deux aurors partaient avec les trois hommes, et m’aperçus qu’elle était blessée parce qu’elle était venue à mon aide. Je m’embrouillai un peu les pinceaux en m’adressant à elle, perdant le semblant de contenance que j’avais eue devant les agents. Mais je me repris rapidement, oubliant pour un instant les questions sur son identité et les raisons de l’aide qu’elle m’avait apportée pour me concentrer sur le plus urgent : la remercier et lui prodiguer des soins. « Je n’ai pas beaucoup de temps. Je suppose que dès que mon nom sera prononcé au ministère, je recevrai la visite de l’agent en charge de ma surveillance. Il vaudrait mieux que je l’attende chez moi. » Je secouai la tête à l’idée de la laisser partir comme ça. Hors de question. « Ne dites pas de bêtise ! Vous êtes venue à mon aide, maintenant, c’est à moi de vous aider. Et si l’agent chargé de votre surveillance dit quoique ce soit, il aura affaire à moi… » répondis-je avec assurance. Parce que mine de rien, descendant par ma mère d’un ancien ministre de la magie, nous avions encore des contacts et il suffisait assez fréquemment de balancer le nom de Fawley pour que cela nous ouvre des portes. Ca m’énervait, mais parfois, c’était bien pratique. Et je devinais que ce soir risquait de s’avérer une de ces fois où le nom de jeune fille de ma mère allait s’avérer utile.
D’autant qu’elle était légèrement blessée et que… Non, vraiment, je n’allais pas la laisser partir comme ça, même si elle m’assurait que ce n’était rien. « Mais vous, comment vous sentez vous ? Vous n’êtes pas blessée ? » « Juste quelques égratignures. Disons que… C’est plus mon amour-propre, qui a souffert ce soir… Allez… Venez avec moi… » ajoutai-je, avant de lui laisser prendre le temps nécessaire pour réfléchir. « Je vais tout de même vous raccompagner chez vous, ça sera plus sûr. » Une partie de moi fut grandement soulagée par sa réponse. L’idée même de ne pas rentrer seule était plutôt rassurante. Je m’empressai donc de me mettre en route pour qu’elle ne change pas d’avis en cours de route et, moins de vingt minutes plus tard, nous étions devant mon petit appartement pour l’été. « Après vous. » dis-je d’un ton autoritaire qui ne laissait planer aucun doute : elle n’avait pas d’autre choix que de rentrer et de se laisser examiner. « Je fais peut-être un stage chez un soigneur de créatures moldues et magiques, mais je suis un double cursus : magizoologie et médicomagie. Laissez-moi au moins désinfecter et bander votre plaie. » dis-je en agitant ma baguette pour faire venir le matériel de premier soin. « Désolée d’avance pour le côté spartiate des lieux. Je ne loue cet appartement que pour l’été. Je retourne à Hungcalf dans un mois. » m’excusai-je. Il fallait avouer qu’hormis un canapé-lit, une table, deux chaises et une petite armoire, il n’y avait pas grand-chose dans le studio. Je n’avais pas jugé utile de l’aménager complètement. « Qu’est-ce qui vous amène à Inverness ? » demandai-je au moment de commencer à désinfecter la blessure, pour détourner son attention.
En attendant, je reportai mon attention sur ma sauveuse, tandis que les deux aurors partaient avec les trois hommes, et m’aperçus qu’elle était blessée parce qu’elle était venue à mon aide. Je m’embrouillai un peu les pinceaux en m’adressant à elle, perdant le semblant de contenance que j’avais eue devant les agents. Mais je me repris rapidement, oubliant pour un instant les questions sur son identité et les raisons de l’aide qu’elle m’avait apportée pour me concentrer sur le plus urgent : la remercier et lui prodiguer des soins. « Je n’ai pas beaucoup de temps. Je suppose que dès que mon nom sera prononcé au ministère, je recevrai la visite de l’agent en charge de ma surveillance. Il vaudrait mieux que je l’attende chez moi. » Je secouai la tête à l’idée de la laisser partir comme ça. Hors de question. « Ne dites pas de bêtise ! Vous êtes venue à mon aide, maintenant, c’est à moi de vous aider. Et si l’agent chargé de votre surveillance dit quoique ce soit, il aura affaire à moi… » répondis-je avec assurance. Parce que mine de rien, descendant par ma mère d’un ancien ministre de la magie, nous avions encore des contacts et il suffisait assez fréquemment de balancer le nom de Fawley pour que cela nous ouvre des portes. Ca m’énervait, mais parfois, c’était bien pratique. Et je devinais que ce soir risquait de s’avérer une de ces fois où le nom de jeune fille de ma mère allait s’avérer utile.
D’autant qu’elle était légèrement blessée et que… Non, vraiment, je n’allais pas la laisser partir comme ça, même si elle m’assurait que ce n’était rien. « Mais vous, comment vous sentez vous ? Vous n’êtes pas blessée ? » « Juste quelques égratignures. Disons que… C’est plus mon amour-propre, qui a souffert ce soir… Allez… Venez avec moi… » ajoutai-je, avant de lui laisser prendre le temps nécessaire pour réfléchir. « Je vais tout de même vous raccompagner chez vous, ça sera plus sûr. » Une partie de moi fut grandement soulagée par sa réponse. L’idée même de ne pas rentrer seule était plutôt rassurante. Je m’empressai donc de me mettre en route pour qu’elle ne change pas d’avis en cours de route et, moins de vingt minutes plus tard, nous étions devant mon petit appartement pour l’été. « Après vous. » dis-je d’un ton autoritaire qui ne laissait planer aucun doute : elle n’avait pas d’autre choix que de rentrer et de se laisser examiner. « Je fais peut-être un stage chez un soigneur de créatures moldues et magiques, mais je suis un double cursus : magizoologie et médicomagie. Laissez-moi au moins désinfecter et bander votre plaie. » dis-je en agitant ma baguette pour faire venir le matériel de premier soin. « Désolée d’avance pour le côté spartiate des lieux. Je ne loue cet appartement que pour l’été. Je retourne à Hungcalf dans un mois. » m’excusai-je. Il fallait avouer qu’hormis un canapé-lit, une table, deux chaises et une petite armoire, il n’y avait pas grand-chose dans le studio. Je n’avais pas jugé utile de l’aménager complètement. « Qu’est-ce qui vous amène à Inverness ? » demandai-je au moment de commencer à désinfecter la blessure, pour détourner son attention.
ECK
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Re: Ceilullah {{ En infériorité numérique
Dim 5 Nov 2017 - 19:33
RP archivé car l'un des participants est supprimé.