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confidence - Holly
Ven 7 Juil 2017 - 13:09
❝ Confidences. ❞ - Holly & Leandre - Les amis, les vrais, ce sont ceux-là. Ceux qui savent rire de tout, à chaque instant. Ceux qui savent faire de chaque seconde un moment de joie. Mais ce sont surtout ceux sur lesquels on peut se reposer, quand tout va mal. Ce sont nos bouées, nos phares dans la nuit. Ceux qui sont là, simplement, pour nous maintenir la tête hors de l'eau le temps que le soleil revienne. Ceux qui essaie aussi d'aller chercher des rayons de soleil directement dans le ciel, pour tenter de les déposer dans nos vie. |
Si le domaine des De la Rosière n’avait rien à envier aux demeures de la plupart des familles de sang-pur, Leandre devait avouer qu’il se dégageait, chez les De Launay, une atmosphère beaucoup plus pure et sereine que dans le manoir normand de son enfance. Cependant, il était bien en peine de savoir si cette impression était objective, ou si elle n’était basée que sur les souvenirs qu’il avait de sa demeure familiale, sans cesse assombris par le douloureux rappel du décès de sa mère et par la poignante déception qu’il ressentait à l’égard de celui qui ne parvint jamais à être réellement un père pour lui. Mais il ne s’était pas questionné longuement sur le sujet, n’avait pas analysé son subconscient pour en tirer une réponse tarabiscotée. Il se sentait bien, ici, et il s’était alors contenté d’apprécier ce début de vacances. Il devait bien l’avouer, il avait de la chance. Quelques semaines auparavant, il envisageait encore de dormir dans un hôtel miteux de l’allée des embrumes durant les congés d’été. C’était la seule solution acceptable qu’il avait trouvé. Il était hors de question qu’il remette les pieds en France, pour l’instant, et l’idée de passer ses vacances sous le même toit que son père suffisait à lui donner de l’urticaire. Sa famille maternelle ne le portait pas non plus dans son cœur et, s’il était sûr que Lucrecia se serait fait une joie de l’accueillir, il préférait mettre de la distance avec ce qui n’avait été qu’une déception de plus. Il aurait bien séjourné sur le chemin de traverse, ou même à Inverness. Malheureusement, il n’avait pas appris à gérer sa bourse durant cette année universitaire, et était toujours aussi fauché que l’année précédente. Si son commerce illégal avait réussi à lui rapporter pas mal de revenus, le tout avait été rapidement dilapidé en matériel de peinture, en bouteille de Whisky pur feu et en nourriture pour ses animaux de compagnie si particuliers. Mais c’était sans compter sur la générosité sans borne de ses amis. A peine avait-il exposé son problème que Holly et Primerose s’étaient empressées de lui proposer – voire de lui imposer – de l’héberger gracieusement dans leur famille respective. C’est ainsi qu’il se retrouvait confortablement installé dans l’une des grandes chambres d’amis de De Launay. Leandre connaissait déjà les parents de Holly, pour les avoir croisés lors de soirées mondaines. Il n’était alors qu’un enfant, particulièrement mal à l’aise dans cet univers de faux-semblant et d’apparences et Monsieur et Madame De Launay se faisaient un plaisir de se souvenir des frasques du garçon, à l’époque. Oui, pour la première fois de sa vie, Leandre avait presque l’impression de faire partie de la famille. Il passait ses repas avec les De Launay, comme un fils, et ses journées avec Holly, comme un frère. Ce matin-là, il attendait patiemment que son amie termine de se préparer. Ils avaient prévus d’aller profiter des premiers rayons du soleil sur le port d’Inverness. Même durant les vacances, la ville universitaire les rappelait à elle, avec sa douceur de vivre. Leandre était en train de jouer avec Leonard, le boursouf rose fushia. Il s’amusait à le faire tourner en bourrique, lui présentant de la nourriture d’un côté, puis de l’autre, riant de le voir pivoter sur lui-même encore et encore jusqu’à s’étourdir. Dans un rire, il déposa sur le lit le morceau de chocolat dont raffolait la bestiole. En l’hébergeant, les De Launay avaient dû faire avec la petite ménagerie qu’il possédait. Les lutins de Cornouailles dormaient pour l’instant sous le drap opaque qui recouvrait leur cage et Mimi l’accromentule naine faisait des bruits peu ragoutants de mastication alors qu’elle dévorait la souris offerte par Leandre. Le jeune homme se saisit d’un nouveau bout de chocolat et repris son manège avec le boursouf. Leonard, trop gourmand, était totalement incapable d’y résister. La porte s’ouvrit soudainement. Leandre se retourna, faisant face à une Holly, prête à partir, mais dont les yeux rouges et le visage déconfit ne laissait pas de place au doute. Leandre savait que son amie allait mal, encore abîmée par sa rupture récente avec Gideon. Jusque-là, il n’en avait pas réellement parlé avec elle, estimant que les filles de leur groupe étaient plus à même de réconforter Holly. Il s’était contenté de la soutenir, de lui prêter son épaule pour pleurer, à l’occasion, et de lui rappeler qu’il était là, qu’il le serait toujours, si elle avait besoin d’une oreille attentive. Mais jusque-là, Holly ne lui avait pas vraiment parlé et il n’avait pas insisté. Mais désormais, il partageait son quotidien et semblait être la personne la mieux placée pour redonner le sourire à la jeune femme. « Holly … Tu es sûre que tu veux sortir maintenant ? » demanda-t-il, le visage crispé par l’inquiétude qu’il ressentait pour son amie. Il savait la douleur que pouvait provoquer une peine de cœur et savait également que, rien de ce qu’il dirait ou ferait n’y changerait quoi que ce soit. « Allez, viens t’asseoir. » Il envoya valser le morceau de chocolat qui tomba au sol, un peu plus loin. Le boursouf se précipita à la suite de la friandise, chutant du lit dans un bruit sourd. Pas perturbé pour un sou, l’animal roula sur lui-même pour se remettre sur ses petites pates invisibles et se jeta sur le chocolat. La place étant libérée, Leandre s’assit sur le couvre lit et attendit que Holly le rejoigne. Il passa un bras amical autour des épaules de son amie. « Tu veux en parler ? » demanda-t-il. |
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- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 1014
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes, et accessoirement maman
» gallions sous la cape : 355
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: confidence - Holly
Jeu 27 Juil 2017 - 11:39
- Léandre, tu viens à la maison. C'est pas une proposition, c'est un ordre.
Ceci dit sur un ton des plus aimables et avec le sourire, évidemment. Mais c'est un fait : hors de question qu'on le laisse en galère. Léandre, c'est comme un grand frère pour moi, depuis tellement longtemps, on se connaît depuis toujours ou presque - en tout cas c'est l'impression qui ne me quitte jamais. A tel point que, bien souvent, les mots ne sont pas nécessaires entre nous. Léandre, c'est mon partenaire musical, bien souvent, à la chorale, mais aussi en privé, comme on se retrouve parfois pour ne jouer que tous les deux. C'est une relation bien particulière que nous partageons, mais qui n'a rien à voir avec des sentiments autres qu'amicaux. On a essayé, plus jeunes, on sait que ce n'est pas ce lien-là qui nous unit. Il reste immuable, cependant. Ou tout au moins je l'espère. En tout état de cause, il est impensable qu'à ce moment-là, alors que nous avons largement la place de le faire, nous ne l'accueillions pas chez nous. Et je suis certaine que Mère n'y verra pas d'objection. Ou plus exactement, je m'assurerais que ce soit le cas. Je crois bien que Primerose a réagi de la même manière, si bien qu'au lieu d'un foyer d'accueil improvisé, il s'est retrouvé avec deux bienfaitrices, et c'est ainsi que ça a été acté : il passerait le mois de juillet chez nous, et le mois d'août chez les MacNaughton.
A ce moment-là, je ne savais pas, encore, que sa compagnie serait plus que bienvenue.
Quelques semaines. Quelques semaines, seulement, loin de lui, et si, depuis quelques temps, je sentais bien que ce n'était plus pareil entre nous, ne plus le voir du tout me brise le coeur, c'est indéniable. Je ne peux m'empêcher de penser en permanence à ce rendez-vous au jardin botanique, à ce qui s'y est dit, à mes réactions, les siennes, ce que j'aurais peut-être dû faire autrement, ou ne pas dire. Aurait-ce été mieux, cela dit ? Je n'en sais rien, au fond, et je sais bien que je n'aurai pas de réponse. Et si je n'en parle pas, si je fais mine que tout va bien, que c'était le mieux à faire que de prendre du recul, tel que je l'affirme devant tous, pour sauver les apparences, il y a toujours un moment où le masque se fissure. D'ordinaire, je sais faire en sorte d'être seule dans ces cas-là, mais... j'ignore si je serai capable de tenir le coup en permanence. Parce que cette fois est différente, parce que ce qui me trouble, cette fois-ci, c'est quelque chose que je n'ai jamais connu jusque-là et pour cause.
Huit années. Huit belles années en sa compagnie... qui viennent de s'achever. Plus que ça, même, puisque nous nous sommes connus bien avant, même si nous n'étions alors que de simples amis. Et sa présence me manque, c'est indéniable. Je lui en veux, c'est une fait, d'avoir pris cette décision sans prendre la peine d'en discuter avec moi, je lui en veux tout autant que je m'en veux. Je n'ai rien vu, rien compris. Comment a-t-on pu en arriver là ? Comment nos chemins ont-ils pu prendre des directions si différentes sans qu'on s'en rende réellement compte. J'ai beau chercher à identifier le moment où nos routes ont commencé à se séparer, je suis incapable de le définir, et c'est sans doute ce qui me tourmente le plus. L'incompréhension. De ses décisions, de ce que nous sommes devenus. J'ai peur de l'avoir complètement perdu, mais je ne suis même pas certaine que nous puissions à nouveau être "nous" à nouveau.
Une pause. Une rupture temporaire, en quelque sorte, le temps de réfléchir. Ca n'est jamais très bon signe, n'est-ce pas ? C'est pourtant où nous en sommes, et si je ne suis pas étrangère à cette décision, elle ne me convient pourtant pas. Mes nuits sont courtes, souvent blanches, celle qui vient de passer ne fait pas exception. Et s'il ne m'est guère difficile d'être levée aux aurores, il l'est davantage d'avoir un visage présentable : le temps que je passe devant un miroir à limiter les dégâts en témoigne assurément.
Ce matin, c'est sur le port d’Inverness que je suis censée me rendre en compagnie de Léandre, et si l'idée reste attirante, j'ignore si j'en suis réellement capable. Je suis pourtant prête à partir, lorsque je me présente à mon ami, ouvrant après deux coups secs sa porte, vêtue d'un pantacourt en jean et d'un débardeur en crochet blanc et jaune, des ballerines assorties aux pieds. Mais ni le maquillage, ni ce masque neutre que je m'efforce de continuer à porter ne font illusion auprès du jeune homme, en témoigne sa question alors que je parais devant lui.
« Holly … Tu es sûre que tu veux sortir maintenant ? »
Je suis tentée de lui répondre que oui, tout va bien, mais nous savons tous les deux que je mentirais. Et le silence dure un peu trop longtemps pour sauver les apparences, de toutes les manières, si bien qu'il reprend.
« Allez, viens t’asseoir. »
Un morceau de chocolat est abandonné au loin, attirant dans son sillage le boursouf fuschia qui lui tient compagnie, et Léandre s'assoit, attendant à l'évidence que je le rejoigne. Ce que je me surprends à faire.
« Tu veux en parler ?
- Je n'en suis pas sûre... »
Et c'est la vérité. Je ne sais pas si je veux en parler, je ne sais pas s'il y a grand chose à en dire. Je ne sais pas, même, si ça me ferait réellement du bien de "vider mon sac" comme on dit, même s'il y avait vraiment tant de choses à raconter.
« Je n'arrive pas à comprendre comment on en est arrivés là... Et en même temps, je ne sais pas s'il pouvait en être autrement... »
Ce qui n'enlève en rien le fait que ça reste douloureux. Si c'est bel et bien terminé, s'il n'y a plus rien à réparer, c'est toute une partie de ma vie qui s'envole en éclat, et je ne suis pas sûre d'être prête à l'accepter.
Ceci dit sur un ton des plus aimables et avec le sourire, évidemment. Mais c'est un fait : hors de question qu'on le laisse en galère. Léandre, c'est comme un grand frère pour moi, depuis tellement longtemps, on se connaît depuis toujours ou presque - en tout cas c'est l'impression qui ne me quitte jamais. A tel point que, bien souvent, les mots ne sont pas nécessaires entre nous. Léandre, c'est mon partenaire musical, bien souvent, à la chorale, mais aussi en privé, comme on se retrouve parfois pour ne jouer que tous les deux. C'est une relation bien particulière que nous partageons, mais qui n'a rien à voir avec des sentiments autres qu'amicaux. On a essayé, plus jeunes, on sait que ce n'est pas ce lien-là qui nous unit. Il reste immuable, cependant. Ou tout au moins je l'espère. En tout état de cause, il est impensable qu'à ce moment-là, alors que nous avons largement la place de le faire, nous ne l'accueillions pas chez nous. Et je suis certaine que Mère n'y verra pas d'objection. Ou plus exactement, je m'assurerais que ce soit le cas. Je crois bien que Primerose a réagi de la même manière, si bien qu'au lieu d'un foyer d'accueil improvisé, il s'est retrouvé avec deux bienfaitrices, et c'est ainsi que ça a été acté : il passerait le mois de juillet chez nous, et le mois d'août chez les MacNaughton.
A ce moment-là, je ne savais pas, encore, que sa compagnie serait plus que bienvenue.
Quelques semaines. Quelques semaines, seulement, loin de lui, et si, depuis quelques temps, je sentais bien que ce n'était plus pareil entre nous, ne plus le voir du tout me brise le coeur, c'est indéniable. Je ne peux m'empêcher de penser en permanence à ce rendez-vous au jardin botanique, à ce qui s'y est dit, à mes réactions, les siennes, ce que j'aurais peut-être dû faire autrement, ou ne pas dire. Aurait-ce été mieux, cela dit ? Je n'en sais rien, au fond, et je sais bien que je n'aurai pas de réponse. Et si je n'en parle pas, si je fais mine que tout va bien, que c'était le mieux à faire que de prendre du recul, tel que je l'affirme devant tous, pour sauver les apparences, il y a toujours un moment où le masque se fissure. D'ordinaire, je sais faire en sorte d'être seule dans ces cas-là, mais... j'ignore si je serai capable de tenir le coup en permanence. Parce que cette fois est différente, parce que ce qui me trouble, cette fois-ci, c'est quelque chose que je n'ai jamais connu jusque-là et pour cause.
Huit années. Huit belles années en sa compagnie... qui viennent de s'achever. Plus que ça, même, puisque nous nous sommes connus bien avant, même si nous n'étions alors que de simples amis. Et sa présence me manque, c'est indéniable. Je lui en veux, c'est une fait, d'avoir pris cette décision sans prendre la peine d'en discuter avec moi, je lui en veux tout autant que je m'en veux. Je n'ai rien vu, rien compris. Comment a-t-on pu en arriver là ? Comment nos chemins ont-ils pu prendre des directions si différentes sans qu'on s'en rende réellement compte. J'ai beau chercher à identifier le moment où nos routes ont commencé à se séparer, je suis incapable de le définir, et c'est sans doute ce qui me tourmente le plus. L'incompréhension. De ses décisions, de ce que nous sommes devenus. J'ai peur de l'avoir complètement perdu, mais je ne suis même pas certaine que nous puissions à nouveau être "nous" à nouveau.
Une pause. Une rupture temporaire, en quelque sorte, le temps de réfléchir. Ca n'est jamais très bon signe, n'est-ce pas ? C'est pourtant où nous en sommes, et si je ne suis pas étrangère à cette décision, elle ne me convient pourtant pas. Mes nuits sont courtes, souvent blanches, celle qui vient de passer ne fait pas exception. Et s'il ne m'est guère difficile d'être levée aux aurores, il l'est davantage d'avoir un visage présentable : le temps que je passe devant un miroir à limiter les dégâts en témoigne assurément.
Ce matin, c'est sur le port d’Inverness que je suis censée me rendre en compagnie de Léandre, et si l'idée reste attirante, j'ignore si j'en suis réellement capable. Je suis pourtant prête à partir, lorsque je me présente à mon ami, ouvrant après deux coups secs sa porte, vêtue d'un pantacourt en jean et d'un débardeur en crochet blanc et jaune, des ballerines assorties aux pieds. Mais ni le maquillage, ni ce masque neutre que je m'efforce de continuer à porter ne font illusion auprès du jeune homme, en témoigne sa question alors que je parais devant lui.
« Holly … Tu es sûre que tu veux sortir maintenant ? »
Je suis tentée de lui répondre que oui, tout va bien, mais nous savons tous les deux que je mentirais. Et le silence dure un peu trop longtemps pour sauver les apparences, de toutes les manières, si bien qu'il reprend.
« Allez, viens t’asseoir. »
Un morceau de chocolat est abandonné au loin, attirant dans son sillage le boursouf fuschia qui lui tient compagnie, et Léandre s'assoit, attendant à l'évidence que je le rejoigne. Ce que je me surprends à faire.
« Tu veux en parler ?
- Je n'en suis pas sûre... »
Et c'est la vérité. Je ne sais pas si je veux en parler, je ne sais pas s'il y a grand chose à en dire. Je ne sais pas, même, si ça me ferait réellement du bien de "vider mon sac" comme on dit, même s'il y avait vraiment tant de choses à raconter.
« Je n'arrive pas à comprendre comment on en est arrivés là... Et en même temps, je ne sais pas s'il pouvait en être autrement... »
Ce qui n'enlève en rien le fait que ça reste douloureux. Si c'est bel et bien terminé, s'il n'y a plus rien à réparer, c'est toute une partie de ma vie qui s'envole en éclat, et je ne suis pas sûre d'être prête à l'accepter.
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: confidence - Holly
Jeu 10 Aoû 2017 - 11:40
❝ Confidences. ❞ - Holly & Leandre - Les amis, les vrais, ce sont ceux-là. Ceux qui savent rire de tout, à chaque instant. Ceux qui savent faire de chaque seconde un moment de joie. Mais ce sont surtout ceux sur lesquels on peut se reposer, quand tout va mal. Ce sont nos bouées, nos phares dans la nuit. Ceux qui sont là, simplement, pour nous maintenir la tête hors de l'eau le temps que le soleil revienne. Ceux qui essaie aussi d'aller chercher des rayons de soleil directement dans le ciel, pour tenter de les déposer dans nos vie. |
La vie était si compliquée, parfois. En particulier lorsqu’il s’agissait de sentiments. L’amour pouvait faire tant de mal que Leandre comprenait parfaitement ceux qui choisissaient d’y renoncer pour se concentrer sur d’autres aspects de leur vie, plus simples à contrôler. La réussite, la réputation, le plaisir. Lui-même n’avait jamais réellement pris l’amour au sérieux. Il s’était longtemps comporté en charmeur, appréciant le plaisir de séduire mais fuyant avant de laisser son cœur s’attacher. Seulement, ça lui été tombé dessus avant qu’il ne s’en rende compte. Il était tombé amoureux. Il avait alors découvert tout le bien que cela pouvait faire … il avait aussi appris toute la douleur que cela pouvait provoquer. Holly et Gideon avaient pourtant l’air immunisés contre les maux de l’amour, ne prenant que ce qu’il y avait de bon. Ils avaient l’air si aimant, un couple parfait qui résistait à toutes les tempêtes, affrontant à coup de baisers les plus violents orages et se battant à coup d’amour contre les mauvaises langues. Pourtant, personne n’était à l’abri des peines de cœur et Holly et Gideon ne faisaient pas exception à la règle. « Je n'arrive pas à comprendre comment on en est arrivés là... » expliqua-t-elle, d’une voix morne. « Et en même temps, je ne sais pas s'il pouvait en être autrement... » Leandre acquiesça en silence, resserrant son emprise sur les épaules de son amie. « Ouais … j’sais ce que ça fait. » marmonna-t-il Le seul avantage que Leandre pouvait trouver à l’état d’Holly, c’est que, la plupart du temps, ça lui permettait d’oublier ses propres problèmes de cœur. Depuis qu’il avait revu Justine, qu’ils avaient tous les deux découverts qu’ils s’étaient menti mutuellement sur leurs identités respectives, il était plus perdu que jamais, ne sachant plus réellement ce qu’il devait croire. Il en avait parlé à ses amis, évidemment. Mais devant eux, il affichait une sereine détermination. Il était heureux d’avoir retrouvé celle qui avait fait battre son cœur si fort, persuadé qu’il lui faudrait juste un peu de temps pour recoller les morceaux de leur amour. Mais dans le fond, il était loin d’être aussi serein. Il craignait que toute leur belle histoire, qu’il avait idéalisée durant ses quatre dernières années, ne repose que sur un mensonge. Il craignait que sa seule grande et vraie histoire d’amour ne soit qu’un écran de fumée qui risquait de s’évaporer à la moindre secousse. Mais s’il y avait une chose qui avait été bien réelle, c’était la douleur et l’incompréhension qu’il avait ressenti lorsque Justine était partie, sans un mot, sans une explication, disparaissant dans la nature. Il imaginait sans le moindre doute ce que pouvait ressentir Holly. Il savait que, la seule chose capable de guérir ce genre de blessure, c’était le temps … et encore. « Vous avez prévu de vous revoir ? Je veux dire … C’est vraiment fini vous deux ? » |
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- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
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» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.), le moineau (Luan N.) et le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : Presque 32 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (et multi-crush)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : semi-vélane
» année d'études : 4e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (4e année, Ducs validés) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
------------------------------------------------------------------
Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
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» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes, et accessoirement maman
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Re: confidence - Holly
Mar 19 Sep 2017 - 8:35
On ne choisit pas, pourtant. On ne choisit pas de s'attacher à quelqu'un, ce sont nos coeurs qui le décident, sourds à toute raison. Parfois pour le meilleur, et de belles histoires jalonnent le cours des choses, parfois pour le pire, au dénouement dramatique. Il ne s'agit là ni de l'un ni de l'autre, juste d'une histoire parmi tant d'autres. Il fut un temps où j'aurais sans doute juré qu'on faisait partie du meilleur, de ces belles histoires qui ne peuvent pas mal finir. Et si je suis consciente que c'était utopique, je n'arrive réellement pas à identifier ce qui nous a ainsi éloignés l'un de l'autre. Et peut-être est-ce qui est le plus difficile à accepter : de ne pas avoir de réponse claire. De ne pas savoir ce qui fait, réellement, qu'aujourd'hui, je ne peux même pas dire que je sois tellement étonnée d'en être arrivée là.
« Ouais … j’sais ce que ça fait. »
J'ai relevé la tête de son épaule sur laquelle je n'ai été appuyée qu'un instant, fronçant les sourcils. Je crois que j'attends une suite, mieux même, que je l'espère. Parce qu'elle me permettrait de passer au second plan, parce que je pourrais me focaliser sur lui plutôt que sur les battements affolés de mon coeur brisé. Mais la suite ne vient pas, non, il relance concernant Gideon.
« Vous avez prévu de vous revoir ? Je veux dire… C’est vraiment fini vous deux ?
- On n'a pas prévu de se revoir, non... On est plutôt partis chacun de notre côté en claquant une porte invisible, tu vois ?... »
Je ne sais pas si l'image est aussi parlante pour moi que pour lui. Mais c'est, pourtant, à mon sens, assez proche de la vérité. J'ai l'impression qu'un mur invisible s'est dressé entre nous ce jour-là et qu'on est tous les deux incapables de l'abattre. Et plus j'y pense, plus je me dis qu'on n'était pas obligés d'en arriver à couper les ponts à ce point. On se rendait bien compte que les choses avaient changé, d'accord. Peut-être bien qu'on ne pouvait plus être le couple qu'on a été par le passé. Mais pourquoi n'a-t-on pas pu au moins garder un minimum contact, pourquoi n'a-t-il pas pu écouter mes conseils sans les rejeter directement ? Pourquoi n'ai-je pas pu rester calme, moi aussi, plutôt que de laisser parler le ressentiment qui m'avait envahi à l'idée qu'il ait pu se passer de mon avis ? Se passer de moi...
Peut-être que le fond du problème était là : après ces semaines à sentir que quelque chose avait changé, voilà qu'il ne me consultait même plus pour cette décision on ne peut plus importante. Qu'il n'avait plus besoin de moi. Et si, quelque part, c'était une bonne chose qu'il s'émancipe et prenne ses propres décisions, je crois définitivement que c'était la crainte de le voir disparaître de ma vie, faute de lui être encore utile, qui parlait. Résultat : c'est ce qui a précipité les choses, et je ne sais pas aujourd'hui s'il acceptera un jour de revenir vers moi. Et c'est le plus difficile à supporter. Son absence. En tant qu'ami, que confident, que roc sur lequel je savais pouvoir m'appuyer, quoi qu'il en pense.
« Tu crois que c'est possible, toi, de rester au moins ami avec quelqu'un après avoir été en couple ?... »
C'est presque une supplique et je ne suis pas certaine de vouloir une réponse sincère si elle ne s'avère pas rassurante.
« Je ne veux pas l'avoir perdu complètement... il n'était pas juste mon petit-ami, il est mon ami depuis tellement longtemps... ça ne peut pas disparaître comme ça, n'est-ce pas ?... »
L'emploi de temps différents est sans doute révélateur : au fond de moi, je sais bien ce qu'il en est. Mais je ne veux pas le perdre complètement, tout comme je ne supporterais pas de perdre Léandre non plus. Parce que rien ne me terrorise davantage que de voir mon entourage se vider.
« Ouais … j’sais ce que ça fait. »
J'ai relevé la tête de son épaule sur laquelle je n'ai été appuyée qu'un instant, fronçant les sourcils. Je crois que j'attends une suite, mieux même, que je l'espère. Parce qu'elle me permettrait de passer au second plan, parce que je pourrais me focaliser sur lui plutôt que sur les battements affolés de mon coeur brisé. Mais la suite ne vient pas, non, il relance concernant Gideon.
« Vous avez prévu de vous revoir ? Je veux dire… C’est vraiment fini vous deux ?
- On n'a pas prévu de se revoir, non... On est plutôt partis chacun de notre côté en claquant une porte invisible, tu vois ?... »
Je ne sais pas si l'image est aussi parlante pour moi que pour lui. Mais c'est, pourtant, à mon sens, assez proche de la vérité. J'ai l'impression qu'un mur invisible s'est dressé entre nous ce jour-là et qu'on est tous les deux incapables de l'abattre. Et plus j'y pense, plus je me dis qu'on n'était pas obligés d'en arriver à couper les ponts à ce point. On se rendait bien compte que les choses avaient changé, d'accord. Peut-être bien qu'on ne pouvait plus être le couple qu'on a été par le passé. Mais pourquoi n'a-t-on pas pu au moins garder un minimum contact, pourquoi n'a-t-il pas pu écouter mes conseils sans les rejeter directement ? Pourquoi n'ai-je pas pu rester calme, moi aussi, plutôt que de laisser parler le ressentiment qui m'avait envahi à l'idée qu'il ait pu se passer de mon avis ? Se passer de moi...
Peut-être que le fond du problème était là : après ces semaines à sentir que quelque chose avait changé, voilà qu'il ne me consultait même plus pour cette décision on ne peut plus importante. Qu'il n'avait plus besoin de moi. Et si, quelque part, c'était une bonne chose qu'il s'émancipe et prenne ses propres décisions, je crois définitivement que c'était la crainte de le voir disparaître de ma vie, faute de lui être encore utile, qui parlait. Résultat : c'est ce qui a précipité les choses, et je ne sais pas aujourd'hui s'il acceptera un jour de revenir vers moi. Et c'est le plus difficile à supporter. Son absence. En tant qu'ami, que confident, que roc sur lequel je savais pouvoir m'appuyer, quoi qu'il en pense.
« Tu crois que c'est possible, toi, de rester au moins ami avec quelqu'un après avoir été en couple ?... »
C'est presque une supplique et je ne suis pas certaine de vouloir une réponse sincère si elle ne s'avère pas rassurante.
« Je ne veux pas l'avoir perdu complètement... il n'était pas juste mon petit-ami, il est mon ami depuis tellement longtemps... ça ne peut pas disparaître comme ça, n'est-ce pas ?... »
L'emploi de temps différents est sans doute révélateur : au fond de moi, je sais bien ce qu'il en est. Mais je ne veux pas le perdre complètement, tout comme je ne supporterais pas de perdre Léandre non plus. Parce que rien ne me terrorise davantage que de voir mon entourage se vider.
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Re: confidence - Holly
Jeu 28 Sep 2017 - 4:11
❝ Confidences. ❞ - Holly & Leandre - Les amis, les vrais, ce sont ceux-là. Ceux qui savent rire de tout, à chaque instant. Ceux qui savent faire de chaque seconde un moment de joie. Mais ce sont surtout ceux sur lesquels on peut se reposer, quand tout va mal. Ce sont nos bouées, nos phares dans la nuit. Ceux qui sont là, simplement, pour nous maintenir la tête hors de l'eau le temps que le soleil revienne. Ceux qui essaie aussi d'aller chercher des rayons de soleil directement dans le ciel, pour tenter de les déposer dans nos vie. |
Leandre avait du mal à imaginer que l’histoire entre Holly et Gideon soit réellement terminée. Ils étaient de ces couples mythiques, dont personne n’avait jamais remis en cause la légitimité. Ils étaient de ceux qui faisaient croire à l’amour, à la beauté qu’il y avait à être en couple, à la facilité que cela avait. Pourtant, ces couples si heureux en apparences, ceux qui s’accordaient si bien, n’avaient rien de différent des autres et devaient traverser les mêmes tempêtes. Et parfois, ils ne s’en relevaient pas plus que les autres. « On n'a pas prévu de se revoir, non, répondit Holly, cet air triste figé sur son visage. On est plutôt partis chacun de notre côté en claquant une porte invisible, tu vois ?... » Leandre hocha la tête, comprenant l’idée. Et il trouvait ça dommage, vraiment dommage. Certes, il était en froid avec Gideon depuis un an déjà. Mais cette querelle n’était que la conséquence logique de son idiotie et, si Gideon avait accepté de lui pardonner, Leandre n’aurait pas hésité une seconde. Si sa fierté le poussait à ne plus chercher le contact avec Gideon, parfois même à lui en vouloir, il savait, au fond de lui, que c’était quelqu’un de bien. Après tout, c’était lui qui l’avait accueilli au sein de sa famille lorsqu’il en avait réellement besoin, lui qui l’avait poussé à reprendre des études, à reprendre sa vie en main alors qu’il se sentait totalement perdu. Jamais il n’avait pensé qu’il n’était pas fait pour Holly. Jamais il n’avait songé qu’elle puisse être mieux accompagnée par quiconque d’autre. « Tu crois que c'est possible, toi, de rester au moins ami avec quelqu'un après avoir été en couple ? demanda Holly, la voix brisée, le regard suppliant. » Leandre se laissa un temps de réflexion. Bien sûr que c’était possible. Mais dans quel contexte ? Leandre était resté ami avec Kristina. Mais ils n’avaient jamais été en couple que quelques semaines. Et puis, dans le fond, ils avaient toujours été plus amis que amants. Leandre était aussi resté ami avec Holly, alors qu’ils avaient eu une relation. Mais ce n’était qu’une amourette de gamins, à l’époque. Il se demanda alors s’il pourrait envisager de rester ami avec Coleen, celle pour qui il avait eu des sentiments si forts, celle qui était restée dans son cœur malgré quatre années d’absence. La réponse d’imposa, évidente. Non. Bien évidemment que non. Il ne pourrait jamais rire avec elle sans se souvenir douloureusement de leurs rires complices d’autrefois. Il ne pourrait jamais la regarder sans crever d’envie de la prendre dans ses bras et de l’embrasser. Il ne pourrait jamais supporter de la voir au bras d’un autre et faire semblant de trouver ça cool. Mais pour Holly et Gideon, est-ce que c’était possible ? Il n’en savait rien, n’en avait pas la moindre idée. « Je ne veux pas l'avoir perdu complètement... il n'était pas juste mon petit-ami, il est mon ami depuis tellement longtemps... ça ne peut pas disparaître comme ça, n'est-ce pas ? » Non, ça ne disparaitrait jamais totalement, de ça, Leandre en était certain. Peut-être étaient-ils suffisamment forts pour passer d’une histoire d’amour à une amitié sans faire de transition. Peut-être devraient-ils laisser passer un temps. Quelques semaines ou années. Ou peut-être cela ne se ferait-il jamais. Mais Holly n’avait pas besoin d’entendre ça pour l’instant. « Bien sûr que c’est possible, Holly. Des tas de gens restent amis après avoir été en couple. Il faut juste que tu sois sûre que c’est ce que tu veux, tu vois. Il ne faut pas que ça te fasse souffrir. La priorité, maintenant, c’est de te protéger. » Il passa un bras autour de ses épaules, tentant de la réconforter. « C’est avec lui que tu devrais discuter de ça, tu sais ? Vous devriez avoir une discussion calme, posée, pour être sûrs de ce que vous voulez faire maintenant. » |
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- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
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Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
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Inventaire Sorcier
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Re: confidence - Holly
Mar 7 Nov 2017 - 8:28
Est-ce que c'est ça ? Qu'on était trop parfaits - en tout cas, qu'on en avait l'air, que c'était l'image qu'on renvoyait ? Merlin que je déteste ce mot ! Je ne suis pas parfaite, je me sais parfaitement, quoi qu'on en pense, et quels que soient les efforts que j'aie pu faire par le passé. Cette image me colle aujourd'hui à la peau et si en société, c'est un masque que je continue à porter, je ne supporte pas vraiment de l'entendre dans la bouche de mes proches. Parce que ce n'est pas un réel choix : je ne peux pas me permettre de perdre le contrôle et cette image de poupée de cire n'a plus d'autre vocation aujourd'hui que celle de museler la harpie qui sommeille en moi.
Je ne sais plus ce que je doisfaire ou penser de cette dispute. J'en reste à ce que je disais à Grace lorsqu'on s'est retrouvées il y a quelques jours : je ne suis pas sûre que ça soit réparable. Et ça me tue. Je ne veux pas ne plus être quoique ce soit pour lui. Je ne sais pas si on peut encore redevenir un couple, mais est-ce que je peux au moins garder l'espoir qu'on reste au moins amis ? La question m'échappe, et je nesais pas si j'ai envie d'une réponse sincère. Peut-être que je tente d'induire sa réponse, d'ailleurs, comme je reprends la parole, explique que je ne veux pas l'avoir perdu complètement. Je sais que je ne le supporterais pas.
« Bien sûr que c’est possible, Holly. Des tas de gens restent amis après avoir été en couple. Il faut juste que tu sois sûre que c’est ce que tu veux, tu vois. Il ne faut pas que ça te fasse souffrir. La priorité, maintenant, c’est de te protéger. »
Il a resserré son étreinte sur mes épaules et je me laisse faire, me blottis même davantage contre lui.
« C’est avec lui que tu devrais discuter de ça, tu sais ? Vous devriez avoir une discussion calme, posée, pour être sûrs de ce que vous voulez faire maintenant. »
Je hoche sobrement la tête, consciente qu'il a parfaitement raison. Je ne suis pas certaine, aujourd'hui, d'être capable d'en prendre l'initiative. Quand Gideon me contacte quelques jours après, c'est l'objectif que je me fixe pourtant, et je ne cache même pas mon sourire quand mon regard tombe sur sa tignasse de feu.
Jusqu'à ce qu'il m'annonce l'air désolé, contrit même, qu'il a embrassé une autre femme. Tout vole en éclat, je sens la Colère tambouriner dans mon esprit, le sang pulser dans mes veines comme mon cœur s'affole et bat à un rythme effréné. Pourtant c'est avec l'apparence du calme le plus profond que je lui réponds.
« Ah... Alors c'est que tout est fini... »
Comme si ça n'était que la simple suite logique de tout le reste, comme si je m'y attendais, comme si ça ne méritait pas plus qu'une simple constatation.
Je ne dis rien de ce que je ressens, refuse même d'y attarder a moindre pensée, consciente ça lâcherait la bride à la harpie, et je m'y refuse. Pourtant je me rends bien compte que c'est plus difficile que d'ordinaire. Mais la situation n'est pas ordinaire, et je n'écoute même pas pour savoir s'il tente de me retenir et quitte les lieux, prête à rejoindre le domaine et m'isoler quelque part où je ne risquerais pas de blesser qui que ce soit, si par le plus grand des malheurs elle parvenait à prendre le dessus.
Je ne sais plus ce que je doisfaire ou penser de cette dispute. J'en reste à ce que je disais à Grace lorsqu'on s'est retrouvées il y a quelques jours : je ne suis pas sûre que ça soit réparable. Et ça me tue. Je ne veux pas ne plus être quoique ce soit pour lui. Je ne sais pas si on peut encore redevenir un couple, mais est-ce que je peux au moins garder l'espoir qu'on reste au moins amis ? La question m'échappe, et je nesais pas si j'ai envie d'une réponse sincère. Peut-être que je tente d'induire sa réponse, d'ailleurs, comme je reprends la parole, explique que je ne veux pas l'avoir perdu complètement. Je sais que je ne le supporterais pas.
« Bien sûr que c’est possible, Holly. Des tas de gens restent amis après avoir été en couple. Il faut juste que tu sois sûre que c’est ce que tu veux, tu vois. Il ne faut pas que ça te fasse souffrir. La priorité, maintenant, c’est de te protéger. »
Il a resserré son étreinte sur mes épaules et je me laisse faire, me blottis même davantage contre lui.
« C’est avec lui que tu devrais discuter de ça, tu sais ? Vous devriez avoir une discussion calme, posée, pour être sûrs de ce que vous voulez faire maintenant. »
Je hoche sobrement la tête, consciente qu'il a parfaitement raison. Je ne suis pas certaine, aujourd'hui, d'être capable d'en prendre l'initiative. Quand Gideon me contacte quelques jours après, c'est l'objectif que je me fixe pourtant, et je ne cache même pas mon sourire quand mon regard tombe sur sa tignasse de feu.
Jusqu'à ce qu'il m'annonce l'air désolé, contrit même, qu'il a embrassé une autre femme. Tout vole en éclat, je sens la Colère tambouriner dans mon esprit, le sang pulser dans mes veines comme mon cœur s'affole et bat à un rythme effréné. Pourtant c'est avec l'apparence du calme le plus profond que je lui réponds.
« Ah... Alors c'est que tout est fini... »
Comme si ça n'était que la simple suite logique de tout le reste, comme si je m'y attendais, comme si ça ne méritait pas plus qu'une simple constatation.
Je ne dis rien de ce que je ressens, refuse même d'y attarder a moindre pensée, consciente ça lâcherait la bride à la harpie, et je m'y refuse. Pourtant je me rends bien compte que c'est plus difficile que d'ordinaire. Mais la situation n'est pas ordinaire, et je n'écoute même pas pour savoir s'il tente de me retenir et quitte les lieux, prête à rejoindre le domaine et m'isoler quelque part où je ne risquerais pas de blesser qui que ce soit, si par le plus grand des malheurs elle parvenait à prendre le dessus.
- ça remonte...: