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viens, on refait le monde ► léon
Lun 10 Juil 2017 - 19:22
gideon & léonard
viens, on refait le monde
Tu frappas trois coups à la porte, écrasant ton poing fermement contre le bois de la porte qui te parut d’un coup si fragile sous le fracas que tu lui faisais vivre. Cinq minutes auparavant, tu venais de traverser Inverness sous un torrent de pluie. Tu le savais, tu allais être trempé jusqu’à la moelle et en bon sang mêlé que tu fus, tu préféras tirer ta veste au dessus de ta tête comme pour essayer de te protéger plutôt que d’utiliser un sortilège pour éviter la pluie … Fichu moldu. C’est sans doute ce qu’on pensait la plupart des sorciers que tu avais croisé et éclaboussé en courant vers l’auberge comme un dératé. Dans un sens ils n’avaient pas tord, c’est ce côté-là de ton sang qui avait pris le dessus en atterrissant en plein milieu de la chaussé après un transplanage risqué depuis chez toi. Heureusement que tu n’étais pour le coup pas en réelle situation de crise, ton sort aurait été tout autre que celui de ressembler à un chien des rues en rentrant dans la pension. Ton entrée fut d’ailleurs remarquée, faisant grogner les vieux ivrognes près de la porte à cause de cette brise de vent froid qui sans doute venait de geler leurs os. Décidément, il n’y avait pas que le temps qu’on aurait qualifié « de chien », leurs humeurs aussi en plus de ta dégaine. Tu ne tardas point, t’enfonçant un peu plus dans la taverne, jetant tout de même un coup d’œil vers le bar pour voir si elle était là. Tu n’y trouvas que la silhouette grasse et bedonnante de son patron, faisant évaporer l’espoir d’un instant de bonheur. Tanpis, ce n’était que partie remise, surtout depuis que Gidéon avait élu domicile ici. Montant les marches biscornues quatre par quatre, tu arrivas vite au sommet où t’attendais un long couloir sombre et lugubre. Une lueur s’échappant de l’interstice sous la seconde porte à droite confirma la présence du jeune homme dans sa piaule, ce qui te soulagea. Tu pourras au moins te sécher à l’intérieur.
Tu frappas alors trois coups sur la porte en bois sombre …
AVENGEDINCHAINS
viens, on refait le monde
Tu frappas trois coups à la porte, écrasant ton poing fermement contre le bois de la porte qui te parut d’un coup si fragile sous le fracas que tu lui faisais vivre. Cinq minutes auparavant, tu venais de traverser Inverness sous un torrent de pluie. Tu le savais, tu allais être trempé jusqu’à la moelle et en bon sang mêlé que tu fus, tu préféras tirer ta veste au dessus de ta tête comme pour essayer de te protéger plutôt que d’utiliser un sortilège pour éviter la pluie … Fichu moldu. C’est sans doute ce qu’on pensait la plupart des sorciers que tu avais croisé et éclaboussé en courant vers l’auberge comme un dératé. Dans un sens ils n’avaient pas tord, c’est ce côté-là de ton sang qui avait pris le dessus en atterrissant en plein milieu de la chaussé après un transplanage risqué depuis chez toi. Heureusement que tu n’étais pour le coup pas en réelle situation de crise, ton sort aurait été tout autre que celui de ressembler à un chien des rues en rentrant dans la pension. Ton entrée fut d’ailleurs remarquée, faisant grogner les vieux ivrognes près de la porte à cause de cette brise de vent froid qui sans doute venait de geler leurs os. Décidément, il n’y avait pas que le temps qu’on aurait qualifié « de chien », leurs humeurs aussi en plus de ta dégaine. Tu ne tardas point, t’enfonçant un peu plus dans la taverne, jetant tout de même un coup d’œil vers le bar pour voir si elle était là. Tu n’y trouvas que la silhouette grasse et bedonnante de son patron, faisant évaporer l’espoir d’un instant de bonheur. Tanpis, ce n’était que partie remise, surtout depuis que Gidéon avait élu domicile ici. Montant les marches biscornues quatre par quatre, tu arrivas vite au sommet où t’attendais un long couloir sombre et lugubre. Une lueur s’échappant de l’interstice sous la seconde porte à droite confirma la présence du jeune homme dans sa piaule, ce qui te soulagea. Tu pourras au moins te sécher à l’intérieur.
Tu frappas alors trois coups sur la porte en bois sombre …
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Re: viens, on refait le monde ► léon
Mer 12 Juil 2017 - 10:51
léonard & cormac & gideon
viens, on refait le monde
C'est là que tu t'es rendu compte qu'il n'y avait pas de retour en arrière. Le moment où tu as franchi le seuil de ta chambre d'hôtel, enfin, si on peut appeler ça comme ça. L'endroit où tu vas crecher en attendant d'avoir quelques paies et pouvoir t'offrir un appartement. C'est pas mal, comme solution, enfin, c'est mieux que rien, dans ton esprit. Ou même que retourner vivre chez tes parents, comme ils t'en ont fait la proposition. Après tout, tu as ton permis de transplannage, donc cela aurait été possible. Mais tu ne le voulais pas. C'était ta décision et tu voulais que les choses se passent comme tu l'entendais, pour une fois. Alors, c'est sur, certains n'avaient pas compris ta décision d'arrêter les cours. De toute plaquer, sur un "coup de tête". D'autres t'avais soutenu. C'était pas l'important, pour toi, parce que tu étais sûr d'avoir pris la bonne décision. Et ta vie sentimentale qui partait en cacahuète était là pour te prouver qu'un nouveau départ, ça pouvait pas te faire de tort. T'étais pas au max de ta forme, Gideon, c'était une certitude. Mais t'avais toujours réussi à remonter la pente dans des moments comme ça, et tu ne desesperais pas : cette fois serait pareille. T'avais peut être plus Holly pour te soutenir, heureusement, t'avais encore les outlaws. Tes meilleurs potes, avec qui t'avais toujours tout traversé, aussi. Ceux qui te soutenaient sans faille, et vise versa. Et l'un d'eux devait justement te rendre visite.
T'étais encore dans les cartons, tu les avais pas vraiment défait vu que t'étais juste de passage ici, mais t'avais sorti quelques photos pour personnaliser un peu la pièce. Celles avec Holly, où vous souriez en faisant coucou à l'objectif t'avaient fait un pincement au coeur et étaient restées dans leurs boites, entre deux piles de vêtements pour pas les abîmer. Tu terminais d'installer quelques bibelots lorsque tu entendis trois coups donnés à ta porte. Probablement Léonard ! Tu te précipites alors vers la porte pour ouvrir à ton ami, qui dégouline de pluie devant ta porte d'entrée, mais tu t'en fous, tu lui collés l'accolade quand même.
- Léo ! Mon vieux, ça fait trop plaisir de te voir. Entre, entre, et trouve toi une place où te poser dans ce bazar !
Tu le laisses entre et refermes la porte derrière lui. C'est pas très grand, comme endroit. T'as juste une pièce avec ton lit, une mini cuisine et un endroit pour faire ta toilette. Mais c'est temporaire, encore une fois, donc c'est pas grave. Tu te diriges vers le frigo, prends deux bières, les décapsules, puis revient vers Léo pour lui en offrir une. Ouais, t'as prévu le coup, quelques bières dans le frigo ne sont jamais de trop.
- Alors, quoi de neuf ?
Parce que vous avez pas mal de choses à vous raconter.
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Re: viens, on refait le monde ► léon
Ven 14 Juil 2017 - 0:30
gideon & léonard
viens, on refait le monde
La porte s’ouvre et déjà que le voilà dans tes bras. Un moment de pause, d’hésitation et tu lui rends son accolade. Ouai ok ce n’était choquant réellement mais bizarrement celle-là avait un arrière goût de détresse. Tu compris vite en balayant la pièce d’un regard. Dans quel gourbi s’était-il fourré. Ok tu avais grandis dans le luxe pendant un certain temps chez ta grand-mère maternelle mais tu avais aussi passé des semaines entières chez tes parents, chez toi, dans un lieu bien plus modeste, plus rustique mais alors là … Tu ne dis rien, tu savais au fond de toi que ton meilleur ami n’en pensais sans doute pas moins de cet endroit. Cet endroit qui avait pourtant une odeur que tu ne connaissais pas, celle de la liberté. Etait-ce le prix à payer ?
Tu ne pris pas la peine d’enlever tes bottes mouillés, tu craignais plus pour tes chaussettes en dehors de tes chaussures qu’à l’intérieur. Ce n’était certes pas sale, le ménage avait sans doute était fait, tu ne t’en faisais pas réellement pour cela, juste pour le côté sain du bois qui servait de parquet. Enlevant ta veste trempé et tout en l’accrochant sur la patère derrière la porte tu lâchas un « quel temps de chien !! » en ajoutant très rapidement à la suite faisant référence à la particularité de ton ami « ne le prends pas pour toi mec mais faut avouer que là … » ouai il y avait longtemps qu’il n’avait pas plu ainsi à Inverness. A croire que l'automne voulait faire un remake. Tu t’installas sur son lit, comme si cela avait pu être le sien, remarquant que la ferraille lui servant d’entourage de lit grinçait. Un coup d’œil et une question se posa en voyant que c’était un lit à barreau. Ton doigt vers l’objet en question, tu regardas ton ami d’un air un tier sérieux, un tier surpris et un dernier tier taquin « un lit à barreau ? ... C’est pour les nuits de pleine lune ou les nuits de pleine lune … » Un sourire en coin se dessinant en coin, faisant référence à l’astre féminin. Tu imaginas alors ton pote attaché espérant que le lit tienne le coup lors d’une possible transformation, puis cette vision se transforma en lui, nu, allongé sur le lit et attaché … Dieu merci la bière arriva à point te sortant de tes torpeurs.
A sa question, tu te redressas sur le lit, faisant toujours attention à ne pas y mettre les pieds dessus. Ouai pervers, vicieux, farceur, gros lourds tout ce que vous voulez mais toujours poli et bien élevé. « Ne met pas tes chaussures sur le lit Léo », le son de la voix de sa mère résonnait sans cesse. « Quoi de neuf » te répétas-tu dans ta tête. Tu passas ta main à l’arrière de ton crane, te frottant vigoureusement en marmonnant un « je repique » suivit d’un soupire de désolation.
AVENGEDINCHAINS
viens, on refait le monde
La porte s’ouvre et déjà que le voilà dans tes bras. Un moment de pause, d’hésitation et tu lui rends son accolade. Ouai ok ce n’était choquant réellement mais bizarrement celle-là avait un arrière goût de détresse. Tu compris vite en balayant la pièce d’un regard. Dans quel gourbi s’était-il fourré. Ok tu avais grandis dans le luxe pendant un certain temps chez ta grand-mère maternelle mais tu avais aussi passé des semaines entières chez tes parents, chez toi, dans un lieu bien plus modeste, plus rustique mais alors là … Tu ne dis rien, tu savais au fond de toi que ton meilleur ami n’en pensais sans doute pas moins de cet endroit. Cet endroit qui avait pourtant une odeur que tu ne connaissais pas, celle de la liberté. Etait-ce le prix à payer ?
Tu ne pris pas la peine d’enlever tes bottes mouillés, tu craignais plus pour tes chaussettes en dehors de tes chaussures qu’à l’intérieur. Ce n’était certes pas sale, le ménage avait sans doute était fait, tu ne t’en faisais pas réellement pour cela, juste pour le côté sain du bois qui servait de parquet. Enlevant ta veste trempé et tout en l’accrochant sur la patère derrière la porte tu lâchas un « quel temps de chien !! » en ajoutant très rapidement à la suite faisant référence à la particularité de ton ami « ne le prends pas pour toi mec mais faut avouer que là … » ouai il y avait longtemps qu’il n’avait pas plu ainsi à Inverness. A croire que l'automne voulait faire un remake. Tu t’installas sur son lit, comme si cela avait pu être le sien, remarquant que la ferraille lui servant d’entourage de lit grinçait. Un coup d’œil et une question se posa en voyant que c’était un lit à barreau. Ton doigt vers l’objet en question, tu regardas ton ami d’un air un tier sérieux, un tier surpris et un dernier tier taquin « un lit à barreau ? ... C’est pour les nuits de pleine lune ou les nuits de pleine lune … » Un sourire en coin se dessinant en coin, faisant référence à l’astre féminin. Tu imaginas alors ton pote attaché espérant que le lit tienne le coup lors d’une possible transformation, puis cette vision se transforma en lui, nu, allongé sur le lit et attaché … Dieu merci la bière arriva à point te sortant de tes torpeurs.
A sa question, tu te redressas sur le lit, faisant toujours attention à ne pas y mettre les pieds dessus. Ouai pervers, vicieux, farceur, gros lourds tout ce que vous voulez mais toujours poli et bien élevé. « Ne met pas tes chaussures sur le lit Léo », le son de la voix de sa mère résonnait sans cesse. « Quoi de neuf » te répétas-tu dans ta tête. Tu passas ta main à l’arrière de ton crane, te frottant vigoureusement en marmonnant un « je repique » suivit d’un soupire de désolation.
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Re: viens, on refait le monde ► léon
Sam 26 Aoû 2017 - 12:27
gideon & léonard
viens, on refait le monde
AVENGEDINCHAINS
viens, on refait le monde
D’un transplanage plutôt maitrisé tu atterries dans une ruelle non loin de ton lieu de destination. Et là, tu te retrouves presque instantanément trempé de la tête aux pieds. C’était pas malin, mais tu ne pouvais pas prendre le risque d’atterrir sur quelqu’un en transplanant au milieu de la rue. Quelques secondes plus tard et voilà que tu lances un sort pour te protéger un minimum de la pluie. Autant ne pas aggraver ta situation. Tu traverses le bar en direction d’un endroit connu de toi seul. Tu notes le regard énervé du barman alors que tu mets de l’eau un peu partout. Jamais content ces gens-là. Comment aurais-tu pu savoir que quelques secondes avant toi, un de tes meilleurs amis venait de faire exactement la même chose que toi.
Tu grimpes rapidement les escaliers. Tu te demandes ce que ça fait de vivre dans un pareil endroit. Mais bon, les choses n’étaient pas simple pour Gideon et tu le savais pertinemment et depuis longtemps. Et puis, tu n’avais jamais vu à quoi elles ressemblaient les pièces, c’était peut-être tout à fait sympathique. A voir… Dans tous les cas, vous étiez là pour celui qui avait vu ses études être légèrement écourtées par la vie. Alors te voilà, frappant à sa porte. Elle s’ouvre et tu tombes sur lui et Leo. Tu prends ton ami dans tes bras, même si t’es trempé et tu te tournes vers le second. « Aussi doué pour transplaner que moi ! » Référence à sa tenue tout aussi humide que la tienne. Et puis ton regard se pose rapidement sur l’endroit où il va vivre. Ce n’est pas folichon et on ne se rend pas bien compte avec l’ensemble des cartons jonchant le sol. Pourtant ça te fait un choc. Parce que t’es habitué à une vie tellement différente. A Poudlard ou Hungcalf, c’était différent. Mais dans la vraie vie… Tu restes silencieux. Inutile d’en rajouter une couche. Parfois tu te dis que t’es bien chanceux. Tu auras toujours la demeure familiale quoi qu’il t’arrive. Tu pourrais toujours retourner vivre dans ta famille, parmi les moldus qui te connaissaient. Une vie dont tu ne voulais pas tellement mais qui serait utile si tu avais un problème dans le monde sorcier. Alors tu choisis l’humour. « Au-dessus d’un pub… T’avais peur de perdre tes bonnes habitudes ? » Léger sourire. « Comment vous allez ? » Question adressée plutôt à Gideon qu'à Leo que t'avais vu peu de temps avant.
Tu grimpes rapidement les escaliers. Tu te demandes ce que ça fait de vivre dans un pareil endroit. Mais bon, les choses n’étaient pas simple pour Gideon et tu le savais pertinemment et depuis longtemps. Et puis, tu n’avais jamais vu à quoi elles ressemblaient les pièces, c’était peut-être tout à fait sympathique. A voir… Dans tous les cas, vous étiez là pour celui qui avait vu ses études être légèrement écourtées par la vie. Alors te voilà, frappant à sa porte. Elle s’ouvre et tu tombes sur lui et Leo. Tu prends ton ami dans tes bras, même si t’es trempé et tu te tournes vers le second. « Aussi doué pour transplaner que moi ! » Référence à sa tenue tout aussi humide que la tienne. Et puis ton regard se pose rapidement sur l’endroit où il va vivre. Ce n’est pas folichon et on ne se rend pas bien compte avec l’ensemble des cartons jonchant le sol. Pourtant ça te fait un choc. Parce que t’es habitué à une vie tellement différente. A Poudlard ou Hungcalf, c’était différent. Mais dans la vraie vie… Tu restes silencieux. Inutile d’en rajouter une couche. Parfois tu te dis que t’es bien chanceux. Tu auras toujours la demeure familiale quoi qu’il t’arrive. Tu pourrais toujours retourner vivre dans ta famille, parmi les moldus qui te connaissaient. Une vie dont tu ne voulais pas tellement mais qui serait utile si tu avais un problème dans le monde sorcier. Alors tu choisis l’humour. « Au-dessus d’un pub… T’avais peur de perdre tes bonnes habitudes ? » Léger sourire. « Comment vous allez ? » Question adressée plutôt à Gideon qu'à Leo que t'avais vu peu de temps avant.
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