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na² × walk of shame
Jeu 20 Juil 2017 - 17:37
walk of shame Hier soir, c’était la folie. A moins que s’est été ce matin ? Bah, osef, le temps, c’est relatif et conventionnel, et je ne me fis ni à ce qui appartient à l’un, ni à ce qui appartient à l’autre. Alors oué, on s’en fout. Bref, mon p’tit Maurice, hier, avec Naïa, on a reformé le terrible Na², parce que bon, soirée londonienne oblige. Tu remarqueras que dès que les cours sont finis, on est toute de suite moins restreintes sur les lieux où faire le teuf. En même temps, Nana est complétement prise/fada/(soumise va savoir), à son prof de métamorphose, et je doute qu’elle osait trop forcé tant qu’elle n’en avait pas fini avec lui. Pour cette année en tout cas. Moi ce type, je le sens moyen. Enfin bon, je te reparlerais de lui une autre fois. Cher Momo. Donc, hier soir, on s’est invité (note l’absence significative du « faites » entre l’auxiliaire et le participe passé) à une fête étudiante moldue de Londres. On est comme ça nous. Tu le sais bien. Alors la soirée en elle-même, j’vais pas t’en causer. Déjà parce que c’est une soirée, sans rien de particulièrement exceptionnel quoi (me juge pas Maurice, oui je sais, je suis chouïa trop habitué à la vie nocture pour une jeune femme bien séante, MAIS JE LE SUIS PAS ALORS OSEF). Et puis, tout à fait entre nous, je ne me souviens pas de tout. Preuve que c’était une bonne soirée. Bref. Enfin tu nous connais, avec Naïa, y a fallu qu’on se la joue femmes fatales, sauf qu’on s’est lancé un défi pourri. Mais pourri mon pauvre Maurice, t’as pas idée. On s’est dit qu’on allait partir à la chasse au cas moldu. C’est les mêmes que les cas sorciers, sauf qu’au lieu de collectionner les affiche de joueurs de quidditch, ils collectionnent ceux de joueurs de foot, ou des comics, ou des figurines sordides des derniers mangas à fesses à la mode. Avoue qu’il y avait un certain challenge à les trouver ceux-là, hors de leur habitat naturel. Ou pas, ils n’avaient pas trop l’air dans leurs assiettes, justement. Sauf que bon, on a dû trop forcé sur la bouteille et autres stupéfiants, parce qu’on s’est faite avoir à notre propre jeu. Enfin je suppose puisque j’me suis réveillée vers 5h du matin, en soutif, dans un lit avec des draps Droopy, DROPPY SVP, et entourée de ces fameuses figurines. Sauf qu’en lieu et place de fausses japonaises plus plantureuses que moi, il y avait plein de bestioles que j’ai rapidement identifiées comme divers orcs, trolls et gobelins (qui n’ont rien à voir avec les vrais à ce propos). Bref. Autant te dire que je me suis taillée vite fait, faisant bien attention à ne pas réveiller mon hôte. Aprè, le truc, ça a été de retrouver Naïa. Sauf que femme intelligente que je suis (comme ça t’en doute Maurice ?) je nous munis toujours de ces petits bijous de téléphones cellulaires pour ce genre d’escapades moldues. Alors bref, on a eu tôt faire de se retrouver toutes les deux pas loin du London Eye (la grande roue). Quand j’ai vu sa tronche, j’ai compris qu’elle avait dû se réveiller dans une tanière aussi insolite que la mienne. Et quand elle a vu la mienne, elle a dû se dire la même chose, parce qu’on est partie dans un fou rire avant de prononcer le moindre mot. Après un câlin de rigueur (retrouvailles de besties, tout ça tout ça, tmtc mon Momo) on s’est dit qu’il fallait qu’on se trouve un café d’urgence, qu’on se raconte notre soirée, et qu’on profite de ce Londres à l’heure où se croise les couches très tard, et les lèves très tôt. […] « in every moment there is a crap, in every moment there is a friend » (beerus) na² |