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Dans le bureau du professeur ( Simon et Cordelia )
Dim 30 Juil 2017 - 16:01
Le bureau au deuxième étage de l’université Hungcalf représentait bien la personnalité de son professeur, Simon Pipple. Comme lui, on pouvait y trouver l’influence de tous les continents, dans un curieux et surprenant mélange. On aurait du mal à deviner la nationalité de son propriétaire, car on y trouvait des statuettes de dragons en jade qui se baladait en haut d’une armoire, des armures médiévales françaises qui se grattait de temps en temps le derrière, un tapis afghan qui semblait changer de couleur chaque fois qu’on clignait des yeux et un vase égyptien qui se poussait des ailes pour se déplacer dans le coin le plus frais du bureau… voilà à quoi ressemblait le bureau d’un professeur d’Histoire dans une université magique.
Quant à son propriétaire, Simon, il était assis dans son fauteuil et pointait sa baguette sur une pomme. Le front plissé, il semblait se concentrer tandis que son hibou, D’Artagnan, le toisait du haut de son perchoir d’un air résigné. Les manches de sa chemise blanche étaient retroussées sur ses coudes, et il était pied nu, comme à son habitude dans son bureau. Elevé par son père de Moldu, il avait une nette préférence pour leurs vêtements.
Normalement, il devait finir son article sur Comment les sorciers ont changé l’Histoire des moldus afin de mieux préserver le secret de leur existence pour la presse universitaire, mais une soudaine fringale et le désir soudain de s’entrainer à ce qu’il maitrisait le moins, les sortilèges, lui sont venus d’un coup. Un défi à donc germer dans la tête de Simon : il allait éplucher la pomme, le couper en huit morceaux et mettre le trognon dans la poubelle rien qu’avec sa baguette magique. La quasi-totalité des sorciers étaient capable de le faire en moins de cinq secondes – sa sorcière de mère en était capable – mais pour Simon, les sortilèges étaient sa bête noire. Il se souvient de Poudlard, où la seule BUSE qu’il ait ratée était les sortilèges. Un « Désolant », ce qui lui parut surprenant vu qu’en pratique il n’avait quasiment rien réussi à faire. Probablement grâce à la théorie. Sinon un « Troll » aurait pointé le bout de son nez.
Alors pourquoi s’acharner ? Parce qu’il s’ennuie, tout simplement. Même s’il avait grandement besoin d’écrire ces articles pour pouvoir financer ses expéditions, il n’aimait pas particulièrement ça. Bien sûr, il adorait quand les gens venaient le féliciter pour ses recherches, et il avait même un plaisir pervers lorsqu’il reçoit les critiques d’historiens concurrents contestant son point de vue. Pour savoir si quelqu’un à bien réussit, il faut regarder combien il a d’ennemis. Mais tout ce travail ne valait pas partir à l’aventure, s’enfuir d’une grotte, un artefact inestimable sous le bras avec une vouivre aux trousses ou une armée d’inféri, puis déposer le trésor au musée le plus proche… le plaisir de ces aventures ne valait rien au monde.
Pour combler ce manque d’actions, Simon aimait se lancer des petits défis, souvent à base d’exécution d’un sortilège. Après tout, ce qui avait pour base un sortilège devenait obligatoirement difficile pour lui, d’où le challenge…
Il fixait donc cette pomme avec une concentration palpable, une goutte de sueur perlait le long de sa tempe. Ses yeux bleus ne clignaient pas, et même les statuettes de jade semblaient attendre la réussite – ou l’échec ! – de Simon.
Enfin, il finit par murmurer la formule. La pomme se leva lentement et tourna sur elle-même, sa peau se détacha tranquillement. Les huit morceaux tombèrent ensuite dans la petite assiette prévue à cet effet. Ne manquait plus que le trognon, mais alors qu’il allait le déplacer doucement vers la corbeille, quelqu’un toqua à la porte, le faisait sursauter. Le trognon explosa, lui balança un pépin dans l’œil et des morceaux partout dans la pièce.
Simon poussa un petit cri de douleur, et l’armure médiévale eut un petit rire.
Dépité, Simon soupira. Il y était presque arrivé. « La ferme, Adalbert ! » dit-il en direction de son armure qui ne cessait pas de rigoler, puis en direction de la porte :
- Vous pouvez entrer.
La porte de son bureau s’ouvrit et une étudiante en franchit le seuil.
Quant à son propriétaire, Simon, il était assis dans son fauteuil et pointait sa baguette sur une pomme. Le front plissé, il semblait se concentrer tandis que son hibou, D’Artagnan, le toisait du haut de son perchoir d’un air résigné. Les manches de sa chemise blanche étaient retroussées sur ses coudes, et il était pied nu, comme à son habitude dans son bureau. Elevé par son père de Moldu, il avait une nette préférence pour leurs vêtements.
Normalement, il devait finir son article sur Comment les sorciers ont changé l’Histoire des moldus afin de mieux préserver le secret de leur existence pour la presse universitaire, mais une soudaine fringale et le désir soudain de s’entrainer à ce qu’il maitrisait le moins, les sortilèges, lui sont venus d’un coup. Un défi à donc germer dans la tête de Simon : il allait éplucher la pomme, le couper en huit morceaux et mettre le trognon dans la poubelle rien qu’avec sa baguette magique. La quasi-totalité des sorciers étaient capable de le faire en moins de cinq secondes – sa sorcière de mère en était capable – mais pour Simon, les sortilèges étaient sa bête noire. Il se souvient de Poudlard, où la seule BUSE qu’il ait ratée était les sortilèges. Un « Désolant », ce qui lui parut surprenant vu qu’en pratique il n’avait quasiment rien réussi à faire. Probablement grâce à la théorie. Sinon un « Troll » aurait pointé le bout de son nez.
Alors pourquoi s’acharner ? Parce qu’il s’ennuie, tout simplement. Même s’il avait grandement besoin d’écrire ces articles pour pouvoir financer ses expéditions, il n’aimait pas particulièrement ça. Bien sûr, il adorait quand les gens venaient le féliciter pour ses recherches, et il avait même un plaisir pervers lorsqu’il reçoit les critiques d’historiens concurrents contestant son point de vue. Pour savoir si quelqu’un à bien réussit, il faut regarder combien il a d’ennemis. Mais tout ce travail ne valait pas partir à l’aventure, s’enfuir d’une grotte, un artefact inestimable sous le bras avec une vouivre aux trousses ou une armée d’inféri, puis déposer le trésor au musée le plus proche… le plaisir de ces aventures ne valait rien au monde.
Pour combler ce manque d’actions, Simon aimait se lancer des petits défis, souvent à base d’exécution d’un sortilège. Après tout, ce qui avait pour base un sortilège devenait obligatoirement difficile pour lui, d’où le challenge…
Il fixait donc cette pomme avec une concentration palpable, une goutte de sueur perlait le long de sa tempe. Ses yeux bleus ne clignaient pas, et même les statuettes de jade semblaient attendre la réussite – ou l’échec ! – de Simon.
Enfin, il finit par murmurer la formule. La pomme se leva lentement et tourna sur elle-même, sa peau se détacha tranquillement. Les huit morceaux tombèrent ensuite dans la petite assiette prévue à cet effet. Ne manquait plus que le trognon, mais alors qu’il allait le déplacer doucement vers la corbeille, quelqu’un toqua à la porte, le faisait sursauter. Le trognon explosa, lui balança un pépin dans l’œil et des morceaux partout dans la pièce.
Simon poussa un petit cri de douleur, et l’armure médiévale eut un petit rire.
Dépité, Simon soupira. Il y était presque arrivé. « La ferme, Adalbert ! » dit-il en direction de son armure qui ne cessait pas de rigoler, puis en direction de la porte :
- Vous pouvez entrer.
La porte de son bureau s’ouvrit et une étudiante en franchit le seuil.
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Re: Dans le bureau du professeur ( Simon et Cordelia )
Dim 30 Juil 2017 - 20:04
Dans le bureau du professeur
tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.
Les quelques mésaventures de l’année passée avaient poussé Cordelia a hésiter concernant son avenir à l’université, elle ne s’y sentait guère à sa place. Après tout elle ne se sentait nulle part à sa place mais elle semblait espérer que le monde sorcier serait plus amical envers elle que celui des étudiants. Mais elle ne voulait pas non plus gâcher ses perspectives d’avenir en ne finissant pas son cursus, ou du moins en ne le continuant pas jusqu’à l’obtention des D.E.F.I.S. Elle avait promis à son père qu’elle réussirait et intérieurement elle voulait montrer à sa mère qu’elle en était capable, mais ses camarades rendaient l’exercice bien plus difficile qu’il n’y paraissait. Elle avait décidé de profiter d’une journée plus ou moins calme pour se concentrer sur ce problème épineux: quitter l’école ou bien continuer pour encore trois ans. Elle avait tenté de demander conseil à ses parents mais son père avait du mal, malgré tous ses efforts à se rendre compte des enjeux. Sa mère, quand à elle, comme à son habitude, n’était pas très coopérative, elle était certainement bien trop occupée à en vouloir à sa fille unique d’avoir développé des dons magiques contrairement à elle. Finalement elle s’était décidée à aller demander l’aide de son professeur plus ou moins référant : Monsieur Simon Pipple, enseignant l’histoire de la magie depuis deux années scolaires.
« Bonjour monsieur Pipple. » Murmura t elle en entra dans la pièce. Cela ne lui arrivait pas souvent d’entrer dans un bureau d’un membre du corps enseignant, elle était trop discrète en cours pour y être convoquée, et trop timide pour oser demander un rendez vous pour quelconque raison. Mais aujourd’hui, elle avait osé. Parce que l’inconfort de ne pas avoir de réponse était bien plus grand que celui de mettre les pieds dans le bureau du professeur d’histoire de la magie. « Je vous dérange? Je peux revenir plus tard… » Reprit-elle un peu plus fort en remarquant les morceaux de pomme éparpillés partout dans la pièce. Elle pensait même en sentir un glisser sous le talon de sa chaussure. Elle se permit quand même de continuer, après tout il avait accepté de la recevoir. « Je suis venue car j’ai besoin de quelques conseils… » Elle marque une pause ayant un peu de mal à justifier sa présence. « Et comme vous me suivez en cours depuis quelques temps… Je me suis dis que vous pourriez peut être me conseiller sur quelques points. » Elle commençait déjà à bégayer et ses mains tremblaient légèrement, sa timidité revenait au galop et le regard que lui lançait le hibou de l’enseignant n’aidait pas à la mettre plus à l’aise. « Mais, si je vous dérange, bien sur je peux repasser. » Reprit-elle devant la mine déconfite du professeur. Après tout, les élèves n’étaient plus très nombreux à l’école durant l’été, l’enseignant avait certainement autres choses à faire que de s’occuper des états d’âmes d’une élève, surtout qu’il n’était même pas le directeur de sa maison.
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Re: Dans le bureau du professeur ( Simon et Cordelia )
Lun 31 Juil 2017 - 22:29
La douleur dans l’œil de Simon semblait s’être installée correctement. Heureusement, le deuxième fonctionnait suffisamment bien pour qu’il reconnaisse une de ses élèves, Cordelia Warrington, qui rentrait dans la pièce pour lui demander un entretien. Il connaissait cette élève depuis les deux ans qu’il enseignait à Hungcalf. Elève studieuse, timide, elle ne semblait pas faire partie du groupe des étudiants qui viennent à la fac juste pour festoyer.
- Non, non, vous ne me dérangez pas, asseyez-vous, et ne faites pas attention à l’armure, elle se moque de moi, pas de vous.
Il fit signe à la jeune femme de s’assoir, avant de remarquer qu’une pile de lettre était posé sur le fauteuil des visiteurs. Il hésita pendant une seconde, se demandant si donner un coup de baguette pour faire de la place saurait une bonne idée... mais l’expérience de la pomme était encore présente dans sa mémoire, il préféra donc lui dire :
- Vous pouvez posez les enveloppes sur mon bureau, Miss Warrington. Excusez le bazar, c’est la faute de D’Artagnan, il ne range jamais son courrier.
Il pointa son hibou du doigt, qui lui rendit un regard désabusé. La jeune étudiante paraissait inquiète et mal à l’aise, alors il essayait de détendre l’atmosphère avec des banalités. Il passa devant un miroir pour regarder son œil, qui était rouge et remplie de larmes. Il soupira, puis dit à Cordelia sans se tourner vers elle.
- Vous venez prendre des conseils, mais je ne vois pas pourquoi Miss Warrington. Depuis les deux ans que j’enseigne dans cette université, vous faites partie des élèves dont la méthodologie est impeccable, vous apprenez correctement vos cours et vous ne chahutez pas en classe. Mais ce n’est peut-être pas pour cette raison que vous venez me voir.
Il se détacha de son reflet pour se rapprocher de son atelier à potion. Contrairement aux sortilèges, il était très doué pour faire des mélanges magiques et d’autres mixtures. En un tour de main, il mixa une dizaine d’ingrédients dans une fiole, tout en faisait chauffer de l’eau dans une bouilloire avec sa baguette magique. Puis, il mit dans une pipette la potion et du thé dans l’eau chaude. Il se tourna ensuite vers son bureau, les deux mains prises, puis s’installa à l’opposé de Cordelia, dans son fauteuil.
Il posa le thé entre eux deux puis lui dit :
- Alors Miss Warrington, servez-nous le thé et dites-moi ce que vous avez sur le cœur.
Tout en tendant l’oreille, il pencha la tête en arrière, et laissa tomber une goutte provenant de la pipette dans son œil meurtri. Il avait moins mal, mais il se demandait si c’était le genre de chose que devait faire un professeur devant son élève. Peut-être devait-il plutôt mettre une cravate, poser les mains sur la table et ne pas bouger tout en écoutant son élève lui raconter ses problèmes.
Mais s’il était considéré comme un des plus imprévisible et désinvolte professeur d’Hungcalf, c’était pour une raison. Il espérait juste que la jeune femme ne prendrait pas son hyperactivité pour un manque d’intérêt.
- Non, non, vous ne me dérangez pas, asseyez-vous, et ne faites pas attention à l’armure, elle se moque de moi, pas de vous.
Il fit signe à la jeune femme de s’assoir, avant de remarquer qu’une pile de lettre était posé sur le fauteuil des visiteurs. Il hésita pendant une seconde, se demandant si donner un coup de baguette pour faire de la place saurait une bonne idée... mais l’expérience de la pomme était encore présente dans sa mémoire, il préféra donc lui dire :
- Vous pouvez posez les enveloppes sur mon bureau, Miss Warrington. Excusez le bazar, c’est la faute de D’Artagnan, il ne range jamais son courrier.
Il pointa son hibou du doigt, qui lui rendit un regard désabusé. La jeune étudiante paraissait inquiète et mal à l’aise, alors il essayait de détendre l’atmosphère avec des banalités. Il passa devant un miroir pour regarder son œil, qui était rouge et remplie de larmes. Il soupira, puis dit à Cordelia sans se tourner vers elle.
- Vous venez prendre des conseils, mais je ne vois pas pourquoi Miss Warrington. Depuis les deux ans que j’enseigne dans cette université, vous faites partie des élèves dont la méthodologie est impeccable, vous apprenez correctement vos cours et vous ne chahutez pas en classe. Mais ce n’est peut-être pas pour cette raison que vous venez me voir.
Il se détacha de son reflet pour se rapprocher de son atelier à potion. Contrairement aux sortilèges, il était très doué pour faire des mélanges magiques et d’autres mixtures. En un tour de main, il mixa une dizaine d’ingrédients dans une fiole, tout en faisait chauffer de l’eau dans une bouilloire avec sa baguette magique. Puis, il mit dans une pipette la potion et du thé dans l’eau chaude. Il se tourna ensuite vers son bureau, les deux mains prises, puis s’installa à l’opposé de Cordelia, dans son fauteuil.
Il posa le thé entre eux deux puis lui dit :
- Alors Miss Warrington, servez-nous le thé et dites-moi ce que vous avez sur le cœur.
Tout en tendant l’oreille, il pencha la tête en arrière, et laissa tomber une goutte provenant de la pipette dans son œil meurtri. Il avait moins mal, mais il se demandait si c’était le genre de chose que devait faire un professeur devant son élève. Peut-être devait-il plutôt mettre une cravate, poser les mains sur la table et ne pas bouger tout en écoutant son élève lui raconter ses problèmes.
Mais s’il était considéré comme un des plus imprévisible et désinvolte professeur d’Hungcalf, c’était pour une raison. Il espérait juste que la jeune femme ne prendrait pas son hyperactivité pour un manque d’intérêt.
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Re: Dans le bureau du professeur ( Simon et Cordelia )
Lun 31 Juil 2017 - 23:45
Dans le bureau du professeur
tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.
Le professeur semblait avoir un oeil douloureux, ce dernier était rouge et un peu gonflé, peut-être avait-ce un rapport avec les débris de pomme qui jonchaient le sol et les meubles. Cordelia se demandait si elle devait le questionner concernant ce point mais elle avait peur de paraitre trop intrusive, ainsi, elle fit comme si de rien n’était tout en lançant un regard quelque peu inquiet à l’enseignant. Celui lui indiqua rapidement qu’elle était libre de s’assoir et sa remarque sur l’armure lui arracha un léger sourire, Mr Pipple savait comment la mettre à l’aise, c’était aussi pour cette raison qu’elle avait choisit de se confier à lui et pas à un autre professeur.
Ce dernier lui indiqua un siège où s’assoir mais ce dernier était occupé par un tas de courrier. Sous le conseil de l’enseignant elle prit délicatement l’ensemble des lettres et les déposa sur le bureau non sans essuyer les morceaux de fruit qui recouvrait la première lettre de la pile. « Merci professeur. » Murmura-t-elle en s’asseyant enfin. Lissant sa robe du dos de la main elle croisa les jambes encore un peu anxieuse malgré tout. Elle ne savait pas trop comment aborder le sujet car c’était plutôt compliqué, aborder une fin d’étude face à un professeur… Et le tact habituel de la jeune blonde n’était pas là pour rendre la tache plus aisée.
L’éloge que lui fit l’enseignant lui mit le rose aux joues, elle n’avait pas l’habitude de recevoir des compliments, son père lui en faisait, mais ça ne comptait pas, c’était son père. « A vrai dire ce n’est pas vraiment pour des questions de pédagogie que je viens vous voir. » Elle avait en effet toujours obtenu des notes honorables aux devoirs d’histoire de la magie; surement parce qu’elle adorait pouvoir faire découvrir son monde à son père et que pour cela, elle devait le connaître par coeur. Et faire plaisir à son père était certainement sa plus grande réussite actuellement.
« Je me demandais si vous pensiez que l’obtention des D.E.F.I.S. étaient absolument nécessaires pour obtenir un poste au ministère? » Elle se doutait bien que ce genre de question attiserait la curiosité du professeur, c’est pour cette raison qu’elle reprit, tout en continuant à faire glisser frénétiquement ses doigts sur le bas de sa robe. « J’ai toujours eu pour ambition de travailler dans les relations inter-mondes, notamment dans la communication avec les moldus, mais je dois avouer que je commence à être lassée de l’université. » Pour être tout à fait honnête, elle adorait l’université, mais c’était les gens qui la peuplaient qui lui posaient plus de problème: étrange pour une jeune femme aussi timide et peu sociable qu’elle de vouloir faire carrière dans les relations magiques. Mais elle n’avouerait jamais cela au professeur, premièrement parce que cela serait de très mauvais gout, mais aussi parce qu’elle avait déjà du mal à se l’avouer à elle-même.
« Vous êtes sur que vous allez bien? » Demanda-t-elle soudain en le voyant visiblement souffrir de son oeil.
- InvitéInvité
Re: Dans le bureau du professeur ( Simon et Cordelia )
Mer 2 Aoû 2017 - 11:47
{Défi du mois d'Août en rose}
La jeune Warrington semblait tellement nerveuse ! Elle venait simplement demander des conseils d’orientations à un professeur – dont le boulot était justement de répondre à ce genre de questions - et elle semblait sur le point de faire une syncope ! Peut-être que l’œil rouge de Simon la troublait plus qu’il ne l’imaginait, d’ailleurs elle s’inquiéta à son sujet.
- « Non, non, ne vous inquiétez pas pour moi Miss Warrington, juste un petit accident de sorcellerie. Je maitrise suffisamment bien les potions pour me faire un petit remède pour ce genre de problème – il lui montra son flacon – c’est ma propre recette ! Au début, j’ai fait l’erreur de la boire au lieu de la mettre directement dans mon œil, et c’était une très mauvaise idée : Je me suis mis à baver, je saignais des gencives et j’ai eu une chia… euheum, disons que je devais faire attention à ne pas me déshydrater ! Même si j’ai plus l’habitude de l’utiliser dans les tombeaux pour me protéger de la poussière.»
Pour montrer que tout allait bien, il se pencha vers elle, lui montrant son œil qui devait, il en était sûr, reprendre peu à peu sa couleur normale.
- « Mais nous ne sommes pas là pour parler de moi, mais de vous Miss Warrington. Vous semblez en avoir assez de l’université, et vous vous demandez si continuer jusqu’à l’obtention des DEFIS seraient une bonne idée pour obtenir un poste au ministère, dans la communication avec les moldus. »
Il fit une petite pause, puit frémit. Il détestait le ministère, et de tous ceux qui bossaient là-bas, ceux qui géraient la relation avec les moldus étaient, selon lui, les pires. Ces derniers l’avaient forcé à quitter sa fiancée moldue parce qu’elle devenait trop populaire et qu’il était dangereux pour le secret qu’il continu de la fréquenter. Mais l’étudiante devant lui avait besoin d’avis sur son futur, et l’opinion personnel du professeur ne devait pas rentrer en compte dans ses conseils. Il se refusait de faire l’épouvantail entre elle et une éventuelle carrière au ministère.
- « Ça ne doit pas être un secret pour vous que les DEFIS sont terriblement difficiles à obtenir, et qu’en détenir facilite grandement l’insertion dans le milieu professionnel. Il serait ainsi plus facile de sauter les postes moins gratifiant pour s’atteler immédiatement à un poste à responsabilité. »
Il regarda la bouilloire devant lui et les tasses toujours aussi vides. Il continua son monologue tout en versant le thé.
- « La réponse à votre question est donc : oui et non. Vous pouvez arrêter vos études et obtenir un poste au ministère – et je serais ravi de vous faire une lettre de recommandation – mais je dois vous avertir, Miss Warrington, que votre premier emploie risque fort d’être aussi intéressant qu’un album photo des plus beaux spécimens de véracrasses. »
Une fois le thé versé, il but une gorgé, se délecta un moment, puis il fit signe du menton à la jeune femme qu’elle pouvait boire elle aussi.
- « Je peux aussi vous proposer une solution : travailler en alternance. Si je ne m’abuse, l’université propose un régime scolaire vous permettant de travailler pour valider vos années. Si ce dont vous avez besoin et d’une pause du milieu universitaire, vous pouvez demander à travailler au ministère, où proposer une « expérience » et vivre parmi les moldus pour mieux étudier leurs mœurs ce qui vous préparait à votre futur emploie. Hungcalf est une université très moderne. Vous pourrez revenir par la suite. »
Décidant qu’il avait suffisamment parlé et qu’il fallait qu’il lui montre un peu plus de trucs, il se leva, fit le tour du bureau et fit signe à la jeune fille de se lever. Il la prit par le bras et lui montra un des murs où était installé confortablement certains de ses trophées. Simon aimait l’appeler son « mur des vanités ».
- « Vous voyez ce mur ? J’y ai posé mes souvenirs les plus importants. »
On y voyait certains objets typiquement historiques, comme des coupes, des vases, de la poterie, et certains étaient magiques c’était évidemment. D’autres étaient plus atypique, comme un crâne de serpent, une photo de moldue – celle qu’il aurait dû épouser, figée et pourtant si belle- un périscope et même un caillou qui ne paraissait pas particulièrement spécial.
- « Chacun de ces trophées m’a appris quelque chose d’important dans la vie. Le crâne de serpent, par exemple, m’a appris à toujours avoir un kit anti-venin dans la doublure de ma veste. Eh bien ça, je l’ai appris quand j’était étudiant, avant même de devenir le super archéologue, avant même de devenir professeur. Comme vous, j’en avais marre de l’université, alors, sans prévenir mes enseignants – ne faites pas la même erreur, j’était à deux doigts du renvoi – j’ai voyagé jusqu’en Inde pour retrouver un rubis perdu depuis des siècles. Je ne l’ai pas retrouvé, mais je me suis fait mordre par ce même serpent. Je ne serais jamais revenu si un moldu ne m’avait pas retrouvé et soigné. »
Simon regarda l’étudiante, qui avait l’air un peu dépassée par son enthousiasme.
- « Ce que je veux dire par là, c’est que la vie à beaucoup à vous offrir, surtout pendant votre jeunesse. Et pas seulement entre les murs du ministère où ceux de Hungcalf. Si vous voulez changer d’air, trouvez un moyen, faites un stage, demander une année à l’étranger, faites de l’alternance. Faites des conneries, bordel !! Toute expérience est bonne à prendre. Mais si vous voulez quitter Hungcalf pour une autre raison, faite attention à ce que cette raison ne soit pas une fuite en avant. »
Il avait beaucoup parlé et il était conscient que c’était beaucoup à digérer. Il se demandait s’il avait été aussi pénible que sa moldu de tante qui ne cessait de jacasser et qui lui tapait sur sa tête quand il était môme et qu’il refusait de s’assoir pour apprendre à faire des points de croix ( il détestait la couture). Il la laissa un instant à sa réflexion, se réinstalla dans son fauteuil et continua à siroter son thé, en attendant la réaction de la demoiselle.
- « Non, non, ne vous inquiétez pas pour moi Miss Warrington, juste un petit accident de sorcellerie. Je maitrise suffisamment bien les potions pour me faire un petit remède pour ce genre de problème – il lui montra son flacon – c’est ma propre recette ! Au début, j’ai fait l’erreur de la boire au lieu de la mettre directement dans mon œil, et c’était une très mauvaise idée : Je me suis mis à baver, je saignais des gencives et j’ai eu une chia… euheum, disons que je devais faire attention à ne pas me déshydrater ! Même si j’ai plus l’habitude de l’utiliser dans les tombeaux pour me protéger de la poussière.»
Pour montrer que tout allait bien, il se pencha vers elle, lui montrant son œil qui devait, il en était sûr, reprendre peu à peu sa couleur normale.
- « Mais nous ne sommes pas là pour parler de moi, mais de vous Miss Warrington. Vous semblez en avoir assez de l’université, et vous vous demandez si continuer jusqu’à l’obtention des DEFIS seraient une bonne idée pour obtenir un poste au ministère, dans la communication avec les moldus. »
Il fit une petite pause, puit frémit. Il détestait le ministère, et de tous ceux qui bossaient là-bas, ceux qui géraient la relation avec les moldus étaient, selon lui, les pires. Ces derniers l’avaient forcé à quitter sa fiancée moldue parce qu’elle devenait trop populaire et qu’il était dangereux pour le secret qu’il continu de la fréquenter. Mais l’étudiante devant lui avait besoin d’avis sur son futur, et l’opinion personnel du professeur ne devait pas rentrer en compte dans ses conseils. Il se refusait de faire l’épouvantail entre elle et une éventuelle carrière au ministère.
- « Ça ne doit pas être un secret pour vous que les DEFIS sont terriblement difficiles à obtenir, et qu’en détenir facilite grandement l’insertion dans le milieu professionnel. Il serait ainsi plus facile de sauter les postes moins gratifiant pour s’atteler immédiatement à un poste à responsabilité. »
Il regarda la bouilloire devant lui et les tasses toujours aussi vides. Il continua son monologue tout en versant le thé.
- « La réponse à votre question est donc : oui et non. Vous pouvez arrêter vos études et obtenir un poste au ministère – et je serais ravi de vous faire une lettre de recommandation – mais je dois vous avertir, Miss Warrington, que votre premier emploie risque fort d’être aussi intéressant qu’un album photo des plus beaux spécimens de véracrasses. »
Une fois le thé versé, il but une gorgé, se délecta un moment, puis il fit signe du menton à la jeune femme qu’elle pouvait boire elle aussi.
- « Je peux aussi vous proposer une solution : travailler en alternance. Si je ne m’abuse, l’université propose un régime scolaire vous permettant de travailler pour valider vos années. Si ce dont vous avez besoin et d’une pause du milieu universitaire, vous pouvez demander à travailler au ministère, où proposer une « expérience » et vivre parmi les moldus pour mieux étudier leurs mœurs ce qui vous préparait à votre futur emploie. Hungcalf est une université très moderne. Vous pourrez revenir par la suite. »
Décidant qu’il avait suffisamment parlé et qu’il fallait qu’il lui montre un peu plus de trucs, il se leva, fit le tour du bureau et fit signe à la jeune fille de se lever. Il la prit par le bras et lui montra un des murs où était installé confortablement certains de ses trophées. Simon aimait l’appeler son « mur des vanités ».
- « Vous voyez ce mur ? J’y ai posé mes souvenirs les plus importants. »
On y voyait certains objets typiquement historiques, comme des coupes, des vases, de la poterie, et certains étaient magiques c’était évidemment. D’autres étaient plus atypique, comme un crâne de serpent, une photo de moldue – celle qu’il aurait dû épouser, figée et pourtant si belle- un périscope et même un caillou qui ne paraissait pas particulièrement spécial.
- « Chacun de ces trophées m’a appris quelque chose d’important dans la vie. Le crâne de serpent, par exemple, m’a appris à toujours avoir un kit anti-venin dans la doublure de ma veste. Eh bien ça, je l’ai appris quand j’était étudiant, avant même de devenir le super archéologue, avant même de devenir professeur. Comme vous, j’en avais marre de l’université, alors, sans prévenir mes enseignants – ne faites pas la même erreur, j’était à deux doigts du renvoi – j’ai voyagé jusqu’en Inde pour retrouver un rubis perdu depuis des siècles. Je ne l’ai pas retrouvé, mais je me suis fait mordre par ce même serpent. Je ne serais jamais revenu si un moldu ne m’avait pas retrouvé et soigné. »
Simon regarda l’étudiante, qui avait l’air un peu dépassée par son enthousiasme.
- « Ce que je veux dire par là, c’est que la vie à beaucoup à vous offrir, surtout pendant votre jeunesse. Et pas seulement entre les murs du ministère où ceux de Hungcalf. Si vous voulez changer d’air, trouvez un moyen, faites un stage, demander une année à l’étranger, faites de l’alternance. Faites des conneries, bordel !! Toute expérience est bonne à prendre. Mais si vous voulez quitter Hungcalf pour une autre raison, faite attention à ce que cette raison ne soit pas une fuite en avant. »
Il avait beaucoup parlé et il était conscient que c’était beaucoup à digérer. Il se demandait s’il avait été aussi pénible que sa moldu de tante qui ne cessait de jacasser et qui lui tapait sur sa tête quand il était môme et qu’il refusait de s’assoir pour apprendre à faire des points de croix ( il détestait la couture). Il la laissa un instant à sa réflexion, se réinstalla dans son fauteuil et continua à siroter son thé, en attendant la réaction de la demoiselle.
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Re: Dans le bureau du professeur ( Simon et Cordelia )
Ven 4 Aoû 2017 - 11:30
Dans le bureau du professeur
tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.
Perplexe devant tant d’énergie Cordelia ravala un léger soupir en même temps qu’elle soufflait légèrement sur sa tasse de thé: le professeur semblait plus enthousiaste qu’elle concernant son propre avenir. Pourtant malgré son caractère souvent pessimiste, Cordelia avait de grands espoirs pour son avenir. Elle ne se voyait pas ministre, certes, mais elle rêvait de pouvoir faire une différence: de permettre aux moldus et aux sorciers de vivre en harmonie. Mais surtout, elle souhaitait offrir une véritable protection juridique aux moldus parents d’enfants sorciers dont le statut n’était ni reconnu, ni estimé d’une quelconque manière.
Elle voulait offrir une voix aux personnes comme son père qui aimaient profondément leur enfant et qui n’avaient aucune possibilité de participer à leur vie dans le monde sorcier sans lourdeurs administratives et regards désobligeants. Plus que tout elle pensait en être capable, seulement le monde sorcier avait encore du retard en termes sociaux et même elle, de sang mêlée risquait de se voir fermer des portes seulement à cause de la nature de ses parents: c’était absurde.
Elle adorait son pays, cela était certainement la raison pour laquelle elle n’avait jamais quitté le Royaume de sa Majesté jusqu’à présent mais elle se demandait s’il n’y avait pas mieux ailleurs: est ce qu’un pays où les urnes dirigeaient les décisions n’était pas plus avancé qu’un pays où un ministre, souvent arriéré et intolérant, semblait être le seul à même de décider de la face du monde? La concernant c’était un problème national. Mais tout le monde n’était pas de cet avis et parfois son discours résonnait aussi désagréablement le bruit du rotor d’un hélicoptère.
Entrainée par le professeur vers une étagère emplie d’objets en tous genre, Cordelia posa précipitamment sa tasse de thé sur le bureau, évitant les nombreux papiers qui s’y trouvaient et écouta d’une oreille attentive les paroles de l’enseignant tout en jetant un oeil aux différents objets. Photos, trophées, crânes et même un petit objet en forme de pince à épiler: l’endroit regorgeait de biens aussi étranges qu’exotiques. Le professeur en avait vécu des choses; elle se demandait pourquoi il avait accepté un tel poste, plus sédentaire, à l’université.
« Mon inquiétude, je dois l’avouer, vient surtout du fait que je ne pense pas encore avoir ma place dans la vie active. Je veux dire qu’il est nécessaire avoir vécu, d’avoir une certaine force de caractère et des capacités que je ne possède pas encore. Mais, je vais entrer dans ma septième année d’université et j’ai parfois l’impression d’en être au même point qu’à ma sortie de Poudlard. » Les mêmes cours, les mêmes élèves, les mêmes moqueries, les mêmes soirées, les mêmes crises et les mêmes cris: elle se sentait comme poussée au bord du précipice par les paroles et les actes de ses camarades. « Et je suis consciente que le poste que je convoite n’est pas accessible à n’importe quel jeune diplômé, encore moins si celui ci n’a pas obtenu ses D.E.F.I.S. » Elle évitait d’exprimer clairement l’intitulé du poste voyant bien que le professeur avait été, si ce n’est agacé, mais touché lorsqu’elle l’avait énoncé la première fois. Elle avait beau avoir la maturité émotionnelle d’une enfant de douze ans, Cordelia savait lire les émotions des gens; c’était surement lié à sa propre sensibilité mais les émotions des gens qu’elle côtoyait lui apparaissaient parfois aussi claires que l’eau de la mer des caraïbes.
« J’ai bien trop envie de réussir pour faire une erreur dans mon parcours; je ne veux pas sembler prétentieuse mais, si j’arrive à obtenir ce que je souhaite, beaucoup de vies pourraient être impactée: je dois au moins cela à mon père. » Elle s’était peut être laissée un peu emporter. Mais au final le professeur ne devait pas ignorer que son père était un moldu et elle en avait déjà trop dis de toute façon. Elle y voyait plus clair et au final la réponse qu’elle avait eu de la part du professeur faisait directement écho à ce qu’elle imaginait et qui l’avait poussée à rester à l’université: elle avait besoin de ses D.E.F.I.S. pour accéder, rapidement du moins, à ce qu’elle voulait: le seul moyen était de rendre ses études plus supportables.
- InvitéInvité
Re: Dans le bureau du professeur ( Simon et Cordelia )
Dim 3 Sep 2017 - 15:00
rp archivé car l'un des participants est supprimé.
- {alphonse} Dans une piscine, quand j' ai la tête mouillée, j' ai l' air d' un rat saucé dans l' huile
- Simon ▬ we don't die virgin, life fucks us all. {ended}
- tableaux d'analyses, bureau de Zahia.
- Le Voyage en Italie ( Simon, Sapphire, Holly et Grace )
- Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un bureau ? • Joyce, U.C