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party of the century (ouvert à tous les profs)
Jeu 14 Sep 2017 - 16:55
Party of the century — Tous les profs | C'est pourtant pas mon style de proposer ce genre de truc niais. Aussi mielleux que le museau d'un ours mal-lêché. Et pourtant. En cette période de rentrée scolaire, j'ai décidé d'organiser une petite sauterie entre professeurs. Iain, serait-tu en train de changer ? Grands Dieux, certainement pas ! Je resterai le pire prof de ce bahut, c'est un emploi de longue haleine, et je dois entretenir ma réputation. Mais c'est peut-être bien pour ça que j'ai décidé de faire mon sociable pour une fois. Histoire de voir ce que le grand cru de cette nouvelle année scolaire nous réserve. Et puis en vrai, je connais quasiment personne du corps professoral. C'est vrai quoi. Je suis pas du genre à papoter de tel ou tel élève en salle des profs. Ca m'interrèsse pas. Mais les voir tous avec quelques grammes d'alcool dans le sang est tout de suite beaucoup plus amusant. Et puis qui sait, y aura peut-être une ou deux profs à mon goût... Je leur ai donc tous donné rendez-vous à la Taverne du Troll. Exit le Vampire's pour une fois, j'ai envie d'entendre les gens parler et pas hurler pour couvrir la musique du club. Et les discussions risqueront d'être très intéressantes je pense. Enfin j'espère. Je suis donc adossé au comptoir, un verre de pur malt entre les doigts. Le premier arrivé, évidemment, j'attends mes "invités". Il est 20h30, environ. L'ambiance du petit pub est paisible. Quelques fans de Quidditch regardent une rediffusion d'un ancien match de début de saison, dans un coin de l'établissement. Le calme règne, à part lorsque qu'un des supporters jurent, ou que le patron engueule son serveur. On ne peut pas dire que je me suis vraiment habillé pour l'occasion. J'ai attrapé une cravate rayé que j'ai noué sans grand intérêt sur une chemise blanche. J'ai enfilé le premier jean (troué aux genoux évidemment) que j'ai trouvé, traînant sur le sol de mes appartements. Et pour "anoblir" le tout, j'ai pris une vieille veste de costume en tweed, qui appartenait à mon père. Je fais pas vraiment prof modèle dans cet accoutrement, mais je m'en contre carre. Le tintement de la cloche au-dessus de la porte me sort de mes pensées. Un de mes congénères vient d'entrer dans l'établissement.
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Re: party of the century (ouvert à tous les profs)
Jeu 14 Sep 2017 - 17:46
J'AI ENCORE ACTUALISE LA PAGE SANS SAUVEGARDER MON TEXTE PARDONNEZ-MOI LES AMIS :(((((
En gros Othello arrive, porte un costume blanc avec des petits flamants roses, et est heureux et impressionné de retrouver ses collègues.
Encore désolé
En gros Othello arrive, porte un costume blanc avec des petits flamants roses, et est heureux et impressionné de retrouver ses collègues.
Encore désolé
- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
- » parchemins postés : 924
» miroir du riséd : Jessica Chastain
» crédits : Angie
» multinick : Jules, Caël et Verena
» âge : 46 ans
» situation : Célibataire
» année d'études : .
» profession : Professeure de Sciences Politiques et Magiques & Directrice des Lufkin
» particularité : Legilimens
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1482
Re: party of the century (ouvert à tous les profs)
Ven 15 Sep 2017 - 16:46
Party of the century
La Taverne du Troll. Drôle de nom pour un bar et à vrai dire Evangeline n’avait jamais mis les pieds dans un endroit pareil, les trolls avaient la fâcheuse réputation de dégager une odeur des plus exécrables, et elle tenait bien trop à son confort pour s’abaisser à fréquenter ce genre de bouges. Mais soit, son collègue, le Professeur Campbell, avait semble-t-il eut l’ingénieuse idée d’inviter tout le corps professoral de Hungcalf en cette période de rentrée, pour créer une certaine convivialité et proximité entre chaque enseignant. Cela faisait dix années qu’Evangeline enseignait sa matière, et même si elle préférait la compagnie de ses collègues à celle des élèves tous plus sots les uns que les autres, elle ne pouvait qu’avouer ne pas beaucoup les connaître. Elle était sociable pourtant, mais ce n’était pas le genre de femme à proposer un thé et des petits biscuits au miel et aux céréales lors des pauses le matin ou l’après-midi, et leurs relations restaient professionnelles, elle ne pouvait pas vraiment dire avoir noué la moindre amitié avec quiconque. En même temps, son expérience lui avait appris qu’on ne pouvait jamais suffisamment faire confiance à quelqu’un, on n’était jamais assez méfiant.. Néanmoins, elle avait été bien éduquée, et elle ne pouvait dédaigner une telle invitation, même si elle y allait avec une certaine appréhension. Non, elle n’était pas apeurée, ni même impressionnée, elle avait juste l’inquiétude de s’ennuyer terriblement à ce verre entre professeurs. Heureusement pour elle, ils étaient tous censés être des pointures dans leur domaine, et peut-être aurait-elle une accointance d’esprit avec le professeur de sortilèges, de métamorphose ou encore de potions, des matières qu’elle avait adoré dans sa jeunesse, presque autant que le droit magique et les sciences politiques et magiques. Sûrement devait-elle passer pour une vieille femme grincheuse et désagréable, hautaine et sans cœur, sans complaisance pour son prochain, mais elle ne s’en préoccupait pas, car c’était la vérité. Elle ne faisait jamais dans la dentelle et même si son franc parler pouvait en blesser certains, elle préférait la franchise à la sombre hypocrisie qui est toujours faite dans de bonnes intentions mais qui au final se terminent toujours mal.
Le pub avait l’air miteux, et pendant un bref instant, Evangeline eut peur que sa tenue ne soit trop habillée pour un endroit aussi pitoyable. Une longue robe noire arrivant à ses chevilles, fine et élégante, avec de la dentelle sur le bustier, et ses cheveux remontés comme à son habitude, la seule note de couleur de sa tenue restait cette broche mêlant astucieusement des plumes de paon bleues et vertes. Ses talons claquaient sur le pavé à l’approche du pub, et elle devait faire attention à ne pas tordre sa cheville, c’était toujours la difficulté dans ce genre de ruelle étroite. L’enseigne brinquebalante ne donnait vraiment pas envie, l’enseignante espéra qu’au moins le tenancier avait un bon vin blanc moelleux dans sa cave sinon cette soirée serait définitivement très mal partie. Elle posa la main sur la poignée du pub et entra dans une atmosphère bien mois grossière qu’elle ne s’y attendait. Elle pensait, pleine de préjugés comme à son habitude, y trouver des bandes de sorciers miteux tous plus gras et sales les uns que les autres, les mains poisseuses enserrant des biérraubeurres à moitié vide, la table les soutenant recouverte de mousse de bière et de graisse de porc, mais étonnamment, même les supporteurs de quidditch au fond n’avaient pas l’air trop bruyants, pour l’instant tout au moins. Au pire, un petit sortilège de mutisme ferait son effet si le besoin s’en faisait sentir. Deux de ses collègues étaient déjà arrivés, le professeur de Métamorphose, l’instigateur de cette soirée, et le professeur de théâtre. Ce dernier faillit rendre aveugle Evangeline tellement son horrible costume blanc brodés de flamants roses pétants lui avait brûlé les yeux. Comment pouvait-on être atteint d’autant de mauvais goût dans une seule tenue ? Etait-ce un défi qu’un de ses sots d’étudiants lui avait lancé ? Ou pensait-il réellement que son costume était stylé ? Bonne question, mais Evangeline eut une de ses réactions habituelles : un pincement de lèvres désapprobateur. Réaction qui en appela immédiatement une autre : elle chercha dans son sac une cigarette qu’elle alluma rapidement. La fumée âcre envahit ses poumons, la relaxant assez rapidement, et ce n’est qu’au bout de plusieurs bouffées qu’elle prit un air affable et souriant pour s’adresser à ses collègues et notamment à Campbell.
- Pr Campbell,je vous avoue que je ne m’attendais pas à une invitation dans un tel endroit si « original »… Je vois que je ne suis pas la première, Pr Lovingblow, on ne peut pas vous rater ce soir. J’espère juste que ces supporters ne vont pas trop nous déranger et que nous pourrons tranquillement critiquer nos élèves ce soir.
Evangeline doutait que sa blague fasse mouche, mais elle espérait juste détendre l’atmosphère pour le moment. Avisant le tenancier elle lui demanda un verre de blanc, du moelleux. Ca n’avait pas l’air d’être une grande bouteille mais cela ferait l’affaire à défaut de mieux.
- Santé chers collègues !
Evangeline leva son verre en direction des deux hommes, consciente d’être légèrement déstabilisante pour qui ne la connaissait pas un minimum. Mais n’est-ce pas à cela que servirait cette soirée ? Se connaître ?
Le pub avait l’air miteux, et pendant un bref instant, Evangeline eut peur que sa tenue ne soit trop habillée pour un endroit aussi pitoyable. Une longue robe noire arrivant à ses chevilles, fine et élégante, avec de la dentelle sur le bustier, et ses cheveux remontés comme à son habitude, la seule note de couleur de sa tenue restait cette broche mêlant astucieusement des plumes de paon bleues et vertes. Ses talons claquaient sur le pavé à l’approche du pub, et elle devait faire attention à ne pas tordre sa cheville, c’était toujours la difficulté dans ce genre de ruelle étroite. L’enseigne brinquebalante ne donnait vraiment pas envie, l’enseignante espéra qu’au moins le tenancier avait un bon vin blanc moelleux dans sa cave sinon cette soirée serait définitivement très mal partie. Elle posa la main sur la poignée du pub et entra dans une atmosphère bien mois grossière qu’elle ne s’y attendait. Elle pensait, pleine de préjugés comme à son habitude, y trouver des bandes de sorciers miteux tous plus gras et sales les uns que les autres, les mains poisseuses enserrant des biérraubeurres à moitié vide, la table les soutenant recouverte de mousse de bière et de graisse de porc, mais étonnamment, même les supporteurs de quidditch au fond n’avaient pas l’air trop bruyants, pour l’instant tout au moins. Au pire, un petit sortilège de mutisme ferait son effet si le besoin s’en faisait sentir. Deux de ses collègues étaient déjà arrivés, le professeur de Métamorphose, l’instigateur de cette soirée, et le professeur de théâtre. Ce dernier faillit rendre aveugle Evangeline tellement son horrible costume blanc brodés de flamants roses pétants lui avait brûlé les yeux. Comment pouvait-on être atteint d’autant de mauvais goût dans une seule tenue ? Etait-ce un défi qu’un de ses sots d’étudiants lui avait lancé ? Ou pensait-il réellement que son costume était stylé ? Bonne question, mais Evangeline eut une de ses réactions habituelles : un pincement de lèvres désapprobateur. Réaction qui en appela immédiatement une autre : elle chercha dans son sac une cigarette qu’elle alluma rapidement. La fumée âcre envahit ses poumons, la relaxant assez rapidement, et ce n’est qu’au bout de plusieurs bouffées qu’elle prit un air affable et souriant pour s’adresser à ses collègues et notamment à Campbell.
- Pr Campbell,je vous avoue que je ne m’attendais pas à une invitation dans un tel endroit si « original »… Je vois que je ne suis pas la première, Pr Lovingblow, on ne peut pas vous rater ce soir. J’espère juste que ces supporters ne vont pas trop nous déranger et que nous pourrons tranquillement critiquer nos élèves ce soir.
Evangeline doutait que sa blague fasse mouche, mais elle espérait juste détendre l’atmosphère pour le moment. Avisant le tenancier elle lui demanda un verre de blanc, du moelleux. Ca n’avait pas l’air d’être une grande bouteille mais cela ferait l’affaire à défaut de mieux.
- Santé chers collègues !
Evangeline leva son verre en direction des deux hommes, consciente d’être légèrement déstabilisante pour qui ne la connaissait pas un minimum. Mais n’est-ce pas à cela que servirait cette soirée ? Se connaître ?
© charney
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Re: party of the century (ouvert à tous les profs)
Mer 20 Sep 2017 - 10:41
Party of the century
Entre professeurs
L’invitation traînait dans un coin de ton bureau. Tu n’avais pas oublié l'heure, tu avais juste ton cours de demain à préparer. Tu voulais juste finir ce chapitre avant de faire voile vers la taverne des trolls. Et puis de toute façon ce n'était pas bien loin et tu connaissais déjà l’endroit pour y avoir mis les pieds lors de tes études. Un regard rapide à ta montre t’indique qu’il est vraiment temps de laisser ça pour rejoindre la petite soirée organisée sous peine de finir en retard. Et ce n'était pas ton genre d’arriver après l'heure. Reposant la plume et fermant l'encrier il est vraiment temps de t’activer. Tu te lèves prestement et t’assures que ta chemise n'est pas tâchée. Prévoyant le coup, tu t’étais déjà habillé un peu plus proprement qu’à tes habitudes ici. Un pantalon foncé, une belle chemise blanche et ta veste en cuir que tu enfiles avant de sortir de ton bureau. Dehors, tu marches d'un pas pressé : tu es impatient de rejoindre tes collègues. Tu ne les connais pas tous, mais c'était justement ça l'idée. Tu pourrais au moins bavarder avec certains d'entre eux et en apprendre un peu plus sur les professeurs de l'Université. En plus ça ne faisait qu'une petite année que tu étais là et tu ne refuserais pas quelques conseils de la part des anciens d’Hungcalf.
Il ne te fallut pas longtemps pour rejoindre Inverness et retrouver la rue du petit pub que le professeur de métamorphose avait indiqué dans son invitation à la soirée. Nouveau regard vers ta montre : il était à peine 20h30 passés. Tu pousses la lourde porte en bois et pénètres à l’intérieur. Tu balayes rapidement la salle des yeux et un sourire naît sur tes lèvres. L’endroit n'est pas des plus prestigieux mais parfois ça fait du bien. Les meubles, les habitués et les décorations apportent une certaine chaleur à l’espace et ce soir c'est bien une sensation de réconfort qui t’englobe à peine deux mètres franchis. Rapidement tu repères quelques-uns de tes collègues, déjà accompagnés d’un petit remontant. Tu t’avances vers eux, sourire aux lèvres. — Bonsoir messieurs dames. Tu t’inclines légèrement vers l’unique femme de l’assemblée que tu ne mets pas longtemps à reconnaître. Evangeline Rosebury. Une femme de caractère aux exigences élevé. Tu partages la même salle de classe qu'elle, étudiant pour ta part le Droit magique. Il n’est pas rare que tu la croises. À côté se tient l’auteur de cette petite sauterie et si tu ne te trompes pas c'est le professeur de théâtre qui est là également.
Le serveur passe alors par là et tu te penches rapidement sur le comptoir pour commander. — un whisky. Sec s’il vous plaît. Un demi-sourire au coin des lèvres tes yeux se posent quelques secondes sur le match de quiddich. Tu n’attends pas bien longtemps ta boisson puisque déjà le serveur te le rend. Tu le remercies et te retournes vers le corps enseignant d'Hungcalf. Un peu en retard certes, tu lèves ton verre et trinquer à leurs santés. Tu déposes brièvement tes lèvres contre le verre et vient goûter le liquide ambré fort en alcool et en goût. — Alors, comment c'est passé cette nouvelle rentrée pour vous ? La rentrée n’a repris que depuis quelques semaines et personnellement tu prends encore tes marques avec les élèves. Mais c'est peut-être seulement une question d’habitude.
Il ne te fallut pas longtemps pour rejoindre Inverness et retrouver la rue du petit pub que le professeur de métamorphose avait indiqué dans son invitation à la soirée. Nouveau regard vers ta montre : il était à peine 20h30 passés. Tu pousses la lourde porte en bois et pénètres à l’intérieur. Tu balayes rapidement la salle des yeux et un sourire naît sur tes lèvres. L’endroit n'est pas des plus prestigieux mais parfois ça fait du bien. Les meubles, les habitués et les décorations apportent une certaine chaleur à l’espace et ce soir c'est bien une sensation de réconfort qui t’englobe à peine deux mètres franchis. Rapidement tu repères quelques-uns de tes collègues, déjà accompagnés d’un petit remontant. Tu t’avances vers eux, sourire aux lèvres. — Bonsoir messieurs dames. Tu t’inclines légèrement vers l’unique femme de l’assemblée que tu ne mets pas longtemps à reconnaître. Evangeline Rosebury. Une femme de caractère aux exigences élevé. Tu partages la même salle de classe qu'elle, étudiant pour ta part le Droit magique. Il n’est pas rare que tu la croises. À côté se tient l’auteur de cette petite sauterie et si tu ne te trompes pas c'est le professeur de théâtre qui est là également.
Le serveur passe alors par là et tu te penches rapidement sur le comptoir pour commander. — un whisky. Sec s’il vous plaît. Un demi-sourire au coin des lèvres tes yeux se posent quelques secondes sur le match de quiddich. Tu n’attends pas bien longtemps ta boisson puisque déjà le serveur te le rend. Tu le remercies et te retournes vers le corps enseignant d'Hungcalf. Un peu en retard certes, tu lèves ton verre et trinquer à leurs santés. Tu déposes brièvement tes lèvres contre le verre et vient goûter le liquide ambré fort en alcool et en goût. — Alors, comment c'est passé cette nouvelle rentrée pour vous ? La rentrée n’a repris que depuis quelques semaines et personnellement tu prends encore tes marques avec les élèves. Mais c'est peut-être seulement une question d’habitude.
- InvitéInvité
Re: party of the century (ouvert à tous les profs)
Sam 23 Sep 2017 - 12:01
Party of the century.
RP professeurs
RP professeurs
Une soirée entre professeurs. Ce n'est pas que je refuse l'invitation mais juste que je me demande à quoi ça me servirait de traîner avec des vieux comme la plupart d'entre eux. D'autant plus que je ne crois pas avoir croisé autant de jolies professeurs dans les couloirs, alors bon, où serait l'amusement. Et puis, la taverne du troll, rien qu'au nom du bar je ne crois pas trouver une brindille à ma mettre sous la dent, faire sortir en douce sous ma cape sans que l'on remarque notre différence d'âge. Bien que, en somme, ça ne me dérange pas de sortir ouvertement avec des jeunes demoiselles, mais comment verraient les profs cet acte ? Je soupire, la main dans mes cheveux, je regarde mon horloge bouger les aiguilles et la photographie de mon ex-femme et de mes deux filles bougent en son centre. Je vais y aller, ça va me donner une excuse d'avoir prit une belle bonne cuite, même si en tant que Wright, c'est tout naturel ce genre de chose.Ma cape verdâtre de sorcier sur les épaules, cachant vaguement la mode moldu que j'aime porter. Tout ce que j'espère, c'est qu'aucun de mes enfants, les petits Wrights j'entends, ne va pas se faire amener à venir frapper à mon bureau durant mon absence. Je rentre dans la cheminée de mon bureau, une pincée de poudre de cheminette. La lâchant sur mes pieds avec confiance, je parle haut et distinctement Myrddin Wyllt District. En une fraction de seconde, je me retrouve au bureau de poste de la ville. Je sors, époussetant les pans de ma cape et me retire vers dehors. Je finis par pousser la porte de la Taverne du Troll. Je regarde aux alentours, y a pas de jeunes pouliches pour le moment. Je soupire et cherche du regard les professeurs. Je les découvre et m'avance vers eux. Sourire aux lèvres, je viens me glisser près de la femme blonde, le professeur @Evangeline Rosebury et salut tout le monde d'un vive geste de la main avant de me pencher vers le barman et de commander une bière au beurre. as mal était déjà là. Mon regard se pose sur @Iain Campbell et un rictus sur mes lèvres s'affiche. Pas un rictus sympathique, plus une petite provocation. @Nathanaël Rosenfeld venait de poser une question lorsque je me suis glissé aux côtés de Rosebury. Je lui souris sympathiquement puisque c'est l'un des professeurs avec qui je m'entends le mieux. Ma bière au beurre ouverte posée près de ma main, je l'empoigne et la porte à la commissure de mes lèvres. Le goulot de verre brun entre ses dernières, le nectar coule dans ma gorge. « Comme toutes mes rentrées depuis quatre ans ; bien. Je suis heureux de voir que la beauté de nos jeunes sorcières ne déteint pas au fil des années. Mes filles sont également de la partie, en plus, cette année, elles viennent de faire leur rentrée. » Je force un peu la moue de père plus que fier. « En tant que père, je suis si fier d'elles. » Je feins de retirer une larme inexistant du revers de la main, main tenant la bière. « En tout les cas, j'ai hâte de voir le premier match de Quidditch de l'année. Voir mes petits Wrights dégommer les Grymm. » Je lance un regard taquin et conquérant sur Campbell en buvant un peu de la bière au beurre.
roller coaster
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Re: party of the century (ouvert à tous les profs)
Sam 23 Sep 2017 - 23:34
P A R T Y O F T H E C E N T U R Y
Tu arrives dans ton bureau, découvrant sur le bord de ton bureau, un petit papier, t'invitant à boire un verre avec tous les professeurs de l'université. 20h30, Taverne du Troll. Signé Iain, tu levas les yeux.Tu n'hésites pas à chiffonner et à passer tes nerfs sur le papier en question, avant de le jeter à la poubelle. Plusieurs choses t'étonnaient : qu'il invite des gens tout court, mais qu'il les invite à la Taverne Du Troll à la place du Vampire's Night, mais surtout qu'il t'invite toi. Parce qu'il sait que tu lui fais la gueule. Que tu ne sais pas le voir sans l'envie de l'étriper.
20h00. Tu regardes ta montre. Tes copies corrigées, tu hésites. Tu hésites à débarquer au bar et à prendre un verre avec les autres professeurs. Parce qu'au fond, cela ne fait que la deuxième année que tu enseignes. Et à vrai dire, l'année dernière était plutôt chargée en copies à corriger et en rédaction. Tu n'as pas eu le temps de réellement sympathiser avec tout le monde. De tous les connaitre.
Tu finis par ranger ta plume et ton encre dans ton tiroir, replaçant toutes tes affaires parfaitement sur ton bureau. Maniaque. En te levant, tu redresses ta jupe crayon et coiffes tes cheveux d'un geste de la main. D'un autre geste, tu remets correctement ta chemise blanche. Ta tenue doit être impeccable. Maniaque. Bon, un verre. Ou deux. Mais tu vas y aller, parce que tu dois te rapprocher de tes collègues que tu n'as que peu côtoyés l'année dernière.
Les Red Hot dans les oreilles, tu augmentes le son à l'aide du bouton de ton petit iPod moldu. Myrddin Wyltt District, ton quartier de prédilection. Tu as passé énormément de temps là-bas lors de ta scolarité à Hungcalf. Tes soirées passées en tant que serveuse au Vampire's Night ou les soirées un peu trop alcoolisées, passées à la Taverne du Troll. De bons souvenirs. Un peu regrettés depuis que tu es professeur.
20h40. Tu pousses la porte de la taverne, le brouhaha parvient à tes oreilles. Tu décroches tes écouteurs, les rangeant dans ta poche. Tu aperçois rapidement quelques-uns des professeurs. "Bonsoir tout le monde." Tu adresses un regard et un léger sourire à chacun de tes collègues. Excepté un. Que tu fusilles discrètement du regard. Un geste de la main, tu demandes une bière à l'une des serveuses. Servie, tu bois une gorgée, sans te rendre compte que tu viens déjà de boire plus de la moitié. "Désolée de mon retard. J'avais quelques copies à corriger."
- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
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Re: party of the century (ouvert à tous les profs)
Mer 27 Sep 2017 - 15:08
Party of the century
Ce vin blanc avait un goût bien fade, comparé aux délicieux muscats auxquels Evangeline était habituée. Mais en même temps que pouvait-on attendre de plus de la part d’un taudis pareil que la Taverne du Troll, l’endroit était tout juste bon à servir des biérraubeurres ou de la vodka pur feu, rien de bien plus élaborés. Evangeline soupira après cette première gorgée, mais elle s’en contenta, l’essentiel n’était pas la boisson certes mais autant boire un bon verre pour se mettre dans l’ambiance de la soirée. Heureusement, cette déception fut comblée par l’arrivée d’un de ses collègues, Nathanaël Rosenfeld, professeur de Droit magique, une matière qu’affectionnait particulièrement Evangeline, tant cette matière se mariait bien avec les Sciences Politiques et Magiques, au point d’ailleurs que l’administration d’Hungcalf avait fait en sorte que ces cours aient lieu dans la même salle du 4ème étage. Rien de dérangeant pour Evangeline, elle possédait son bureau propre, ce qui était l’essentiel, et le fait qu’elle s’entende bien avec Rosenfeld rendait la cohabitation facile et agréable. Elle le connaissait depuis longtemps après tout, cela faisait maintenant 10 ans, depuis sa propre arrivée à Hungcalf, même si à l’époque il n’était que son élève, et un Lufkin de plus. Un de ses meilleurs élèves même, rien d’étonnant à ce qu’il ait choisi d’enseigner le droit magique. Derrière ses lunettes à la monture sombre se cachait un regard perçant qui avait toujours su cerner les problèmes juridiques sous le bon angle, Evangeline avait confiance en lui et c’est pour cette raison qu’elle lui avait récemment proposé le projet d’animer ensemble des conférences mêlant leurs deux matières. Une amitié intellectuelle rare pour une femme individualiste comme Evangeline, mais sa confiance n’était pas placée en mauvais terreau, elle avait sondé son esprit à quelques reprises et avait été rassurée sur ses intentions. Un jeune homme de la plus grande des délicatesses d’ailleurs car il fut le seul à légèrement incliner le buste en disant bonjour à Evangeline. Une habitude ancienne et démodée pour beaucoup mais surtout une éducation qui n’était plus la même aujourd’hui que dans la jeunesse de l’enseignante. La décadence de la jeunesse…
- Nathanaël, ravi de vous compter parmi nous. Faites attention avec votre whisky, ce serait dommage de me priver de votre vivacité d’esprit.
Non pas que ses autres collègues en manquaient, mais Evangeline les connaissait bien moins, alors qu’avec Nathanaël elle était sure d’avoir de quoi discuter lors de ce verre entre collègues. Une discussion qui n’allait pas gagner en hauteur avec l’homme qui venait de placer à ses côtés, le Professeur de sortilèges Alan Westergraad. Evangeline le connaissait mal mais à l’écouter parler de sa rentrée, on se demandait s’il s’agissait d’un professeur ou d’un séducteur de midinettes en mal de chair fraîche. C’était tout ce qui écoeurait Evangeline, tous ces goujats qui pensaient que parce qu’ils avaient un peu de charme, ils pouvaient se permettre de faire tout ce qu’ils voulaient. Et puis cette pensée phallocratique et machiste de se croire au-dessus de la femme et de la considérer comme un objet révulsait la dame. Elle ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel quand il parla de la beauté des jeunes sorcières, et dire que cet homme-là avait des filles… Les pauvres, quel exemple il était pour elles ! Et ce volcan de testostérone en rajoutait une couche en jouant au plus malin sur le quidditch. Que de vaines discussions de mâles… Evangeline allait intervenir quand une collègue féminine fit son entrée dans le bar, elle s’excusait pour son retard à cause de copies qu’elle avait dû corriger. L’histoire de la magie, une matière où les copies étaient souvent très longues à corriger.
- J’espère que les copies qui vous ont retardé étaient au moins de bonnes copies Miss Fairbairn. Il serait dommage que vous ayez sacrifié un peu de détente pour des gribouillis sans réelle réflexion, quoique je doute que des élèves aient pris votre matière s’ils n’avaient pas quelques connaissances essentielles n’est-ce pas ?
Concernant cette rentrée Nathanaël, elle ressemble énormément aux précédentes, même si je suis ravie d’avoir enfin des élèves intéressés et curieux, l’an passé la promotion était un peu plus molle, et vous savez à quel point je déteste les mous du genou. C’est le travail qui sculpte l’esprit nous le savons tous ici, nous ne serions pas enseignants si l’apprentissage nous semblait rébarbatif…
J’espère que vos filles seront assidues d’ailleurs M. Westergraad, avoir leur père professeur doit être une telle pression pour elles… Quoiqu’à en voir votre discours, vous ne devez pas être des plus exigeants. Si la beauté de vos élèves vous importe plus que leurs compétences, la baisse générale du niveau d’éducation de nos jeunes sorciers s’explique bien plus facilement. Si seulement c’était de la beauté de leurs sorts dont vous parliez et non de leur plastique comme on pourrait parler des courbes sombres des chaudrons. Vous n’êtes pas d’accord Miss Fairbairn ?
Evangeline était loin d’être une féministe comme ces furies de Sorcières Indépendantes, mais elle ne supportait pas pour autant que les hommes manquent de respect aux femmes. Dans sa jeunesse au moins, les hommes vénéraient les femmes et étaient attentionnés avec elles. Parfois Evangeline se demandait si le professeur de sortilèges était vraiment recommandable et entretenait des mœurs respectables. Diable, le niveau d’exigence avait dû bien baisser, à moins que ses compétences en sortilèges ne comblent ses penchants pervers… La dame alluma une cigarette sans demander à ses collègues si cela les dérangeait. Ses invectives envers Alan avaient sûrement dû le faire rougir, mais elle ne le regardait pas pour le moment, elle voulait éviter toute effusion de sang pour le moment…
charney
- InvitéInvité
Re: party of the century (ouvert à tous les profs)
Mer 27 Sep 2017 - 17:11
Hikoboshi observait le petit monde devant lui, sirotant son étrange cocktail couleur fuchsia. Le verre débordant de glaçons faisait presque tache sur l’apparence générale de l’enseignant, très sobre sans être trop habillé. Il avait enfilé un long manteau noir sur un pull à col roulé bleu nuit et un jean sombre, ses chaussures de ville étaient usées, mais encore présentables au monde. Sa chevelure rebelle était plus ou moins disciplinée sur le côté de son visage et ses yeux acérés se promenaient sur l’assemblée. Un sourcil levé, il était sincèrement curieux, il n’avait pas perdu une miette de ce qu’il s’était passé et il se demandait bien ce que la suite de la soirée allait leur réserver.
Il était présent depuis un moment déjà, ses cours s’étaient achevés tôt et pour une fois dans sa courte carrière, il n’avait pas eu de paperasse et de copie à corriger. Seul, dans son appartement, il avait un peu le cafard. Son fils prenait peu à peu son indépendance, et Hiko ne comptait pas rester à tourner en rond dans son bureau en attendant la nuit, aussi, quand il s’était rappelé l’invitation du professeur de métamorphose, il avait sauté sur l’occasion.
Il était arrivé un peu plus tôt que leur « hôte » mais il ne l’avait pas remarqué, il avait été pris dans la rediffusion du match de Quidditch et avait laisser les supporters l’inviter à leur table, se fondant parmi eux. Quelques-uns étaient ses élèves, mais ils n’avaient pas semblé spécialement gênés de le voir avec eux. Les professeurs étaient alors arrivés sans qu’il s’en rende compte, mais il avait vite commencé à entendre les discussions. Il ne s’était pas levé tout de suite, les observant du coin de l’œil et hésitant entre les deux soirées possibles, mais il avait fini par trancher. Il connaissait déjà le résultat du match de toute façon, c’était moins excitant.
Il commandait discrètement sa boisson au bar (une drôle de spécialité un peu sucrée, mais pétillante en bouche) quand il entendit la réprimande d’Evangeline Rosebury et avait dû se retenir d’éclater de rire. Les années lui avaient appris à manier le verbe, il devait l’avouer. Il avait presque peur de se faire taper sur les doigts quand elle parlait, dans certains côtés, elle lui rappelait un peu sa mère voire sa grand-mère. Hé, c’est un compliment de la part d’Hikoboshi ! Sa mère et sa grand-mère étaient toutes les deux fortement respectables et fières, peut-être un peu trop d’ailleurs. Il ne s’était pas levé tout de suite, les observant du coin de l’œil et hésitant entre les deux soirées possibles, mais il avait fini par trancher.
À présent officiellement intégré à la soirée, Hiko se rappela d’un détail :
« Bonsoir à tous, désolé de vous interrompre et excusez mon retard. J’étais pris dans la conversation avec ces supporters. »
Par habitude et politesse japonaise, il s’inclina légèrement (en faisant attention à son verre) face à l’assemblée. Une fois fait, il leva le pouce en directement du professeur de théâtre, Othello Lovingblow avec une moue approbatrice pour la tenue puis ajouta sur le ton de la conversation :
« Pour répondre à la question générale, ma rentrée se passe plutôt bien, et comme vous lady Rosebury, j’ai énormément d’élèves motivés. Ils posent énormément de questions, et surtout, ils écoutent les réponses. »
Il but une gorgée sans vraiment regarder quelqu’un en particulier, il aurait bien ajouté quelque chose sur les remarques d’Alan Westergraad, mais il ne voulait pas encore s’impliquer préférant observer. Il sourit à Callie Fairbairn, qui était sûrement la collègue la plus récente, comme pour la saluer (il aimait sourire à tout le monde de toute façon) puis s’accouda au bar en étant attentif à la suite des événements. Les grandes personnes étaient toujours bien curieuses.
- Spoiler:
- Hiko quand il arrivait dans la conversation :
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Re: party of the century (ouvert à tous les profs)
Mer 27 Sep 2017 - 17:32
░░░░░░░PARTY OF THE CENTURY░░░░░░░
Hikoboshi ne tarda pas à les rejoindre. D’un geste amical, il fit comprendre au professeur de théâtre que sa tenue était géniale. Il lui répondit d’un hochement de tête et par l’un de ses sourires. Il aimait bien ce professeur, il avait ce qu’il fallait d’originalité pour plaire à l’acteur. L’avoir ce soir à ses côtés promettait une soirée des plus amusantes !
Othello avait écouté avec attention la remarque d’Evangeline. Bien qu’il fut d’accord avec elle, elle l’empêcha de réagir, ce qui provoqua un agacement certain. Lorsqu’elle eut interrompu sa tirade, il se pencha et chuchota quelques mots à Iain, son seul véritable ami ici ce soir. « Et bien dis-moi, ta jolie petite sauterie va vite se transformer en bain de sang... » Et pour cause ! Il savait bien, les rumeurs courant en salle des profs, que les deux collègues ne s’entendaient vraiment pas. De même, lorsque Callie était arrivée, il avait laissé échapper un grand sourire face au regard noir qu’elle avait adressé à son collègue et ami, le professeur de Métamorphose. D’un bond, il se leva, et tout sourire, se planta face à ses acolytes.
« Et bien, mes amis, dites moi… Quelle ambiance. Allez, c’est ma tournée ! Vous direz tous au barman quelle boisson vous voudrez, je paierais avant de partir. » Puis il se rassit. Mais il ne parvenait décidément pas à digérer les mots d’Alan, car lui aimait les femmes, les respectait, et il ne pouvait tolérer que des mots comme ceux-ci puissent être prononcés par un homme -père d’autant plus ! « Bien que visiblement, certains d’entre nous n’aient pas besoin de boire un peu plus… Ils semblent déjà perdre le contrôle de leurs mots, et c'est regrettable, pour ne pas dire d'autres mots. Enfin, bref. »
Pour changer de sujet -il détestait vraiment les conflits-, l’acteur reprit la parole. « Pour répondre à vos questions, oui, en effet, cette rentrée est positive ; j’ai une fois de plus découvert des nouveaux talents théâtraux, et cette année sera celle où nous créerons la troupe de l’université, je vous en fais la promesse, chers collègues ! » Il trempa ses lèvres dans la Biéraubeurre, attendant la suite des événements -si tant est qu’il y ait une suite.
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Re: party of the century (ouvert à tous les profs)
Mer 27 Sep 2017 - 17:58
Party of the century.
RP professeurs
RP professeurs
Je bois un peu de ma bière au beurre en regardant les professeurs tour à tour. Je répond à la question de Nat en lançant une légère petite blague quant à la beauté de la femme, plus précieusement des étudiantes. J'aurais dû bien m'en douter, elle ne passe pas et les remarques se font multiples. Si chaque remarque était une flèche, j'en aurait sur tout le corps. Je dépose ma bière sur le bar, dans un fracas d'un verre qui se dépose violemment sur du bois laqué. Je ne fronce pas les sourcils, rien sur mon visage n'indique une animosité, mais j'en ai une, bestialement au fond de moi. Mon coté Westergraad prend le dessus ; je n'ai jamais aimé qu'on me parle de la sorte à vrai dire. Si j'étais mon grand-père, ma baguette serait de sortie et de vilains mots avec. Mais, je me contiens, je suis un homme civilisé et respectueux de surcroît. « Je respecte la femme. Les femmes. Bien que j'aime en draguer plus d'une. Je ne supporte pas l'échec de mes étudiants et étudiantes, je ferais tout pour les mener à réussir leur scolarité, qu'ils aient des traits physiques avantageux ou non. » Je serre les poings et indique au barman une seconde bière, j'en ai fortement besoin. « Sinon, bien entendu que j'ai des élèves motivés et prometteurs. Pour moi, ils le sont tous, ou le seront tôt ou tard, même si pour cela ils devront pour certain rester quelques minutes de plus en ma présence pour s'entraîner. » Je ne vais pas me lancer davantage et créer une violente dispute. Entre adultes qui plus est. Je regarde Callie, la saluant d'un sourire en coin, amical et rien de plus. Mon regard se reporte alors sur le professeur de théâtre. J'esquisse un fin sourire à sa dernière phrase. « Et avez-vous déjà l'idée de la pièce à jouer ? » Je ne me moque pas de sa matière, puisque moi-même, j'aime faire du théâtre en entrant dans mes cours et en somme, j'aime le théâtre tout comme l'opéra moldu. J'attrape ma nouvelle bière et approche le goulot de verre brun entre mes lèvres. Même schéma, le nectar se fond dans ma gorge alors que je m'éloigne un peu pour tous les observer, m'accouder au bar et écouter. Si je suis vexé par les remarques ? Un peu mais en somme, je m'en fiche, je préfère juste ne pas attiser le feu et créer une mauvaise ambiance.
roller coaster
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Re: party of the century (ouvert à tous les profs)
Jeu 28 Sep 2017 - 14:08
Party of the century — Tous les profs | Nos très chers collègues arrivent peu à peu. Othello -avec un costume des plus originaux-, Evangeline, Nathanaël, Alan, Callie, et Hikoboshi, qui apparemment était dans le bar depuis le début. Ce dernier, je dois l'avouer, me fascine pour son apparente jeunesse, et sa boisson pour le moins particulière. Je sirote tranquillement mon whisky, en regardant nonchalamment mes collègues s'échanger des politesses, sans omettre de remarquer le regard noir de Callie lorsqu'elle pénètre dans la taverne, ainsi que les gentils pics de mon très cher Alan Westergraad. C'est Nathanaël qui lance la conversation, par une question gentillette, sur notre début d'année en tant que professeurs. Et Alan lâche cette toute petite phrase sur les petites minettes qui ont le malheur de l'avoir en cours. Dans un sens, je suis pas complètement en désaccord avec lui. J'ai moi-même mes faiblesses avec certaines des étudiantes de Hungcalf, mais apparemment ça déclenche polémique parmi nos collègues. Evangeline, dans toute sa splendeur, ne se prive pas de le lui faire remarquer. Je souris de toutes mes dents en entendant Othello me chuchoter que c'était peut-être pas la meilleure idée que j'ai eu, mais je lui rétorque gentiment : "Qu'est-ce que tu crois, Thello ? C'était mon but voyons ! L'équation alcool + profs ne peut que donner des merveilles ... " J'affiche un sourire presque carnassier quand je vois les jointures d'Alan blanchirent sur son verre, même si pour une fois, j'étais presque d'accord avec lui. Mais je ne vais pas lui dire voyons. Je m'étire sur mon tabouret, en répondant comme mes collègues à la question de Nathanaël. "Pour moi, c'est comme d'hab. J'en ai deux trois qui me crachent leurs cours révisés en vacances, mais en pratique, c'est une catastrophe. Croyez-moi, au fil de l'année, ils vont vite se démotiver. Attendez que les fêtes de maisons ne fassent des ravages, et c'est là que notre vrai métier va commencer." Je commande un autre whisky, à l'annonce qu'Othello vient de faire, je peux me le permettre, et donne une tape "amicale" sur le dos d'Alan. "Et les Wrights n'ont aucune chance contre les Grymm, c'est des tueurs. Nourris pas trop tes espoirs, Papa Westergraad." Sur cette petite pique, je me lève d'un bond de mon tabouret, en jetant un léger coup d'œil à Callie, faisant glisser mon verre sur le comptoir. Sans me retourner, je lève ma main, tout en continuant à marcher -tituber ?- vers l'arrière de la taverne. "J'ai entendu dire qu'il y avait un billard dans ce coin, moi, j'ai dans l'intention de me faire une petite partie, si certains d'entre vous veulent se joindre à moi, c'est avec plaisir. Le perdant aura un gage tout droit sorti de l'enfer qui me sert d'imagination." Je sais pas trop qui aura le courage et l'envie de jouer avec moi, on verra bien. Dans tous les cas, je me dirige vers l'arrière, où une jolie table de billard m'attend. Si personne veut jouer, je kidnapperai un des fans de Quidditch.
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Re: party of the century (ouvert à tous les profs)
Dim 8 Oct 2017 - 9:40
Quelques jours auparavant, Anastasija avait trouvé une lettre sur son bureau en revenant de sa pause déjeuner. Son nom y était inscrit en lettres tracées à la plume. Il était rare qu'elle reçoive du courrier, encore moins à Hungcalf. Perplexe une seconde, elle avait décidé de l'ouvrir pour être fixée. Il s'agissait d'une invitation à une soirée au pub entre membres du personnel.
D'emblée, avec une moue sceptique, elle avait décidé que ça ne l'intéressait pas. Depuis son arrivée à l'université, l'accueil n'avait pas été très cordial, et le manque de sociabilité de la Bulgare n'avait pas aidé. Elle n'avait pas envie de passer une soirée à se faire snober par des professeurs universitaires. Alors qu'elle allait poser la lettre sur son bureau sans réelle intention d'honorer l'invitation, elle lut la signature inscrite au bas du papier. Iain Campbell. It's a joke. La moue sceptique passa au dégoût. La lettre termina dans la poubelle. Ana était presque furieuse qu'il ose l'inviter. Elle se douta qu'il avait envoyé la même chose à tout le monde, mais elle se souvenait très bien de la première fois où elle avait vu le nom de Iain Campbell inscrit sur un papier -et ce n'était pas un papier flatteur pour lui.
La veille, alors que la Bulgare avait oublié cette histoire, Nate lui en toucha un mot, mentionnant que ce serait bien -pour elle ou pour lui ?- qu'elle soit présente. De tout le personnel convié, il était probablement le seul dont elle considérerait la demande. Après tout, sa vie sociale étant quasiment inexistante, l'ennui la poussa à prendre sur elle pour accepter de venir. Le second hic pour se rendre à une soirée, c'était la garde d'Alexander. Anastasija avait déjà du mal à le laisser à d'autres personnes tous les jours lorsqu'elle travaillait, alors le confier le soir, le laisser s'endormir sans elle, c'était difficile pour elle. Heureusement elle put embaucher le meilleur babysitter pour son fils, le seul à qui elle appréciait de le confier depuis quelques années car elle avait confiance en ce Petit Prince, devenu un jeune homme, qui se comportait très bien avec son petit garçon, son trésor, la chair de sa chair. Cette nécessité réglée, Anastasija pouvait se rendre à la soirée.
Elle arriva un peu en retard, sans raison particulière, sans chercher d'excuse. C'était un peu tendue qu'elle franchit les portes du pub. Certes, elle aimait mieux son poste à Hungcalf qu'au bureau des Aurors au Ministère : elle passait ses journées à préparer des potions et des soins, au lieu de lire et trier des papiers ; elle aimait le côté froid et méticuleux de sa pratique médicale ; elle ne croisait pas beaucoup les autres adultes et cela lui évitait donc d'être constamment méprisée par ses collègues, comme au Ministère. Malgré tout cela, la Bulgare savait la réputation qu'elle avait, savait que l'embauche d'une ancienne Durmstrang au passé politicomagique mystérieux avait dérangé certains. Elle imaginait également que, par principe, des professeurs n'auraient que peu d'estime pour une infirmière. Et puis, elle-même se demandait si c'était vraiment sa place. Tant pis, elle était entrée.
Le groupe fut facile à repérer, une fois la horde de supporters dépassée -ce qui n'était pas un obstacle pour Anastasija, sa grande taille lui permettant de voir au-dessus de nombreux étudiants.
"Bonsoir", lança-t-elle paisiblement de sa voix grave.
Ses yeux pers glissèrent méthodiquement sur chacun. Elle connaissait leurs noms mais n'avait pas dialogué avec beaucoup d'entre eux. Elle arqua un sourcil face aux flamants roses du costume du Professeur Lovingblow, plus par surprise que par jugement. Elle évita le regard du Professeur Rosebury, qui faisait partie du genre de personnes qui ne jugeaient pas la Bulgare digne de son poste. Elle n'avait pas d'opinion particulière pour les Professeurs Westergraad et Fairbain, si ce n'est qu'elle avait un mauvais ressenti vis à vis de lui, et qu'elle trouva la jeune femme jolie. Heureusement pour Anastasija, Nate et Hiko se trouvaient là aussi. Ils eurent droit à un léger sourire et un regard plus détendu, deux marques flagrantes d'affection de sa part, quand on avait l'habitude de la cotôyer. L'infirmière remarqua l'absence de Dan. Peut-être qu'il ne viendrait pas. Etait-il plus farouche qu'elle, ou plus intelligent ?
Elle ne fera pas de remarque sur sa présence qui faisait peut-être tache, elle ne demandera pas s'ils acceptaient qu'elle soit là, même pour plaisanter. Elle était là et ils feraient avec. L'idée que cela les emmerde lui donna soudainement envie de rester, juste pour ça. Elle sentit le petit diable se poser sur son épaule, ce vieux démon de la provocation, celui qu'elle convoquait si souvent quand son frère lui donnait des ordres. Ana se sentait presque redevenir une adolescente, et l'envie de se montrer odieuse lui traversa l'esprit, juste pour s'amuser. Incurable bad egg.
"Je vois que tout le monde a déjà un verre, je devrais peut-être préciser que c'est mauvais, pour votre foie, votre haleine, vos neurones professorales et votre dextérité… Mais ma journée de travail étant terminée, je vais plutôt commander un Dragon Barrel brandy."
Un dernier personnage était présent, et se détachait du groupe pour proposer un billard : Iain. Il était logique qu'il soit là, puisque c'était lui qui avait lancé l'invitation. Anastasija l'observait avec distance. Elle n'avait pas envie de se mêler à lui, de sympathiser. Elle se demandait comment il pouvait être ici, comment on pouvait la trouver, elle, indigne de sa place, alors qu'avant d'être ici elle avait passé quinze ans à combattre des sorciers tels que lui. Le petit diable sur son épaule commençait à se faire plus brûlant. Elle n'allait pas tout de même pas explicitement le descendre devant tout le monde, elle était venue ici pour s'intégrer. You're no longer a soldier, Ana. Si le Ministère avait laissé Iain Campbell travailler à Hungcalf, c'était qu'il avait été jugé inoffensif, non ? Si Lucarius Melenkov la voyait, il rirait de la voir s'enflammer à ce point. Elle se comporterait presque comme une Auror.
Quittant ses pensées ardentes, Anastasija attendit le mouvement du groupe pour savoir si elle allait suivre Iain au billard ou si une autre option s'offrait à elle. Elle profita de ce moment d'attente pour commander son verre. En se tournant vers le bar elle croisa le regard de Nate et se demanda ce qu'il savait au sujet de Iain. De toute façon, aurait-il le droit d'en parler ? Et elle, en avait-elle le droit ?
D'emblée, avec une moue sceptique, elle avait décidé que ça ne l'intéressait pas. Depuis son arrivée à l'université, l'accueil n'avait pas été très cordial, et le manque de sociabilité de la Bulgare n'avait pas aidé. Elle n'avait pas envie de passer une soirée à se faire snober par des professeurs universitaires. Alors qu'elle allait poser la lettre sur son bureau sans réelle intention d'honorer l'invitation, elle lut la signature inscrite au bas du papier. Iain Campbell. It's a joke. La moue sceptique passa au dégoût. La lettre termina dans la poubelle. Ana était presque furieuse qu'il ose l'inviter. Elle se douta qu'il avait envoyé la même chose à tout le monde, mais elle se souvenait très bien de la première fois où elle avait vu le nom de Iain Campbell inscrit sur un papier -et ce n'était pas un papier flatteur pour lui.
La veille, alors que la Bulgare avait oublié cette histoire, Nate lui en toucha un mot, mentionnant que ce serait bien -pour elle ou pour lui ?- qu'elle soit présente. De tout le personnel convié, il était probablement le seul dont elle considérerait la demande. Après tout, sa vie sociale étant quasiment inexistante, l'ennui la poussa à prendre sur elle pour accepter de venir. Le second hic pour se rendre à une soirée, c'était la garde d'Alexander. Anastasija avait déjà du mal à le laisser à d'autres personnes tous les jours lorsqu'elle travaillait, alors le confier le soir, le laisser s'endormir sans elle, c'était difficile pour elle. Heureusement elle put embaucher le meilleur babysitter pour son fils, le seul à qui elle appréciait de le confier depuis quelques années car elle avait confiance en ce Petit Prince, devenu un jeune homme, qui se comportait très bien avec son petit garçon, son trésor, la chair de sa chair. Cette nécessité réglée, Anastasija pouvait se rendre à la soirée.
Elle arriva un peu en retard, sans raison particulière, sans chercher d'excuse. C'était un peu tendue qu'elle franchit les portes du pub. Certes, elle aimait mieux son poste à Hungcalf qu'au bureau des Aurors au Ministère : elle passait ses journées à préparer des potions et des soins, au lieu de lire et trier des papiers ; elle aimait le côté froid et méticuleux de sa pratique médicale ; elle ne croisait pas beaucoup les autres adultes et cela lui évitait donc d'être constamment méprisée par ses collègues, comme au Ministère. Malgré tout cela, la Bulgare savait la réputation qu'elle avait, savait que l'embauche d'une ancienne Durmstrang au passé politicomagique mystérieux avait dérangé certains. Elle imaginait également que, par principe, des professeurs n'auraient que peu d'estime pour une infirmière. Et puis, elle-même se demandait si c'était vraiment sa place. Tant pis, elle était entrée.
Le groupe fut facile à repérer, une fois la horde de supporters dépassée -ce qui n'était pas un obstacle pour Anastasija, sa grande taille lui permettant de voir au-dessus de nombreux étudiants.
"Bonsoir", lança-t-elle paisiblement de sa voix grave.
Ses yeux pers glissèrent méthodiquement sur chacun. Elle connaissait leurs noms mais n'avait pas dialogué avec beaucoup d'entre eux. Elle arqua un sourcil face aux flamants roses du costume du Professeur Lovingblow, plus par surprise que par jugement. Elle évita le regard du Professeur Rosebury, qui faisait partie du genre de personnes qui ne jugeaient pas la Bulgare digne de son poste. Elle n'avait pas d'opinion particulière pour les Professeurs Westergraad et Fairbain, si ce n'est qu'elle avait un mauvais ressenti vis à vis de lui, et qu'elle trouva la jeune femme jolie. Heureusement pour Anastasija, Nate et Hiko se trouvaient là aussi. Ils eurent droit à un léger sourire et un regard plus détendu, deux marques flagrantes d'affection de sa part, quand on avait l'habitude de la cotôyer. L'infirmière remarqua l'absence de Dan. Peut-être qu'il ne viendrait pas. Etait-il plus farouche qu'elle, ou plus intelligent ?
Elle ne fera pas de remarque sur sa présence qui faisait peut-être tache, elle ne demandera pas s'ils acceptaient qu'elle soit là, même pour plaisanter. Elle était là et ils feraient avec. L'idée que cela les emmerde lui donna soudainement envie de rester, juste pour ça. Elle sentit le petit diable se poser sur son épaule, ce vieux démon de la provocation, celui qu'elle convoquait si souvent quand son frère lui donnait des ordres. Ana se sentait presque redevenir une adolescente, et l'envie de se montrer odieuse lui traversa l'esprit, juste pour s'amuser. Incurable bad egg.
"Je vois que tout le monde a déjà un verre, je devrais peut-être préciser que c'est mauvais, pour votre foie, votre haleine, vos neurones professorales et votre dextérité… Mais ma journée de travail étant terminée, je vais plutôt commander un Dragon Barrel brandy."
Un dernier personnage était présent, et se détachait du groupe pour proposer un billard : Iain. Il était logique qu'il soit là, puisque c'était lui qui avait lancé l'invitation. Anastasija l'observait avec distance. Elle n'avait pas envie de se mêler à lui, de sympathiser. Elle se demandait comment il pouvait être ici, comment on pouvait la trouver, elle, indigne de sa place, alors qu'avant d'être ici elle avait passé quinze ans à combattre des sorciers tels que lui. Le petit diable sur son épaule commençait à se faire plus brûlant. Elle n'allait pas tout de même pas explicitement le descendre devant tout le monde, elle était venue ici pour s'intégrer. You're no longer a soldier, Ana. Si le Ministère avait laissé Iain Campbell travailler à Hungcalf, c'était qu'il avait été jugé inoffensif, non ? Si Lucarius Melenkov la voyait, il rirait de la voir s'enflammer à ce point. Elle se comporterait presque comme une Auror.
Quittant ses pensées ardentes, Anastasija attendit le mouvement du groupe pour savoir si elle allait suivre Iain au billard ou si une autre option s'offrait à elle. Elle profita de ce moment d'attente pour commander son verre. En se tournant vers le bar elle croisa le regard de Nate et se demanda ce qu'il savait au sujet de Iain. De toute façon, aurait-il le droit d'en parler ? Et elle, en avait-elle le droit ?
- Spoiler:
- Anastasia rejoint le groupe, un peu froide comme à son habitude et commande un brandy. Elle attend de voir qui va au billard avec Iain avant de se décider.
- InvitéInvité
Re: party of the century (ouvert à tous les profs)
Dim 8 Oct 2017 - 16:41
Party of the century
Entre professeurs
Le verre de whisky au bord des lèvres, tu laisses le liquide ambré se faufiler dans ta gorge. Evidemment, c’est une chose qu’@Evangeline Rosebury n’a pas manqué de voir et elle t’adresse une petite parole qui te fait sourire. — Ne vous inquiétez pas, il a plutôt le don d'améliorer mon intellect. , tu réponds en plaisantant. Tu es certain que la soirée sera bonne, d’autant plus que tu vois l’un de tes bons amis arriver. Ce n’est autre que le professeur @Alan Westergraad qui s’est glissé parmi votre petit groupe juste au moment où tu avais demandé comment c’était passé la rentrée de tes collègues. C’est évidemment ton vieil ami qui répond le premier, et tu retrouves son caractère joyeux et amical dans sa réponse, sauf qu'apparemment, quelque chose qui t’échappe n’est pas passé auprès des autres. L’arrivée du professeur de la magie @Callie Fairbairn et de son retard permet à Evangeline de prendre la parole. Après l’avoir salué et avoir répondu à ta question, elle se tourne vers Alan et c’est là que les choses dérapent. Tu fronces les sourcils face à son discours. C’est à ce moment précis qu’arrive une nouvelle tête connue, le professeur d’astronomie si tu ne te trompes pas et ça remarque te fait pouffer de rire. Certes tu le masques derrière une main et en simulant une quinte de toux, mais c’est bien un sourire qui se dresse bien caché derrière tes doigts.
Au fond de toi, tu sais que l’intervention d’Evangeline n’était pas dans un but méchant, du moins tu le crois. Cette femme peut en effrayer plus d’un par son intelligence et l’aura forte qu’elle dégage. Ce fut d'ailleurs ton cas, il y a 10 ans quand on te l’a présenté comme étant la nouvelle directrice de ta maison d’Hungcalf, les Lufkin. Oui, elle t’a foutu les pétoches, c’est le cas de le dire. Mais ce sentiment avait rapidement été remplacé par un grand respect et une forme d’admiration. Parce que sa carrière et son discours étaient une forme d’inspiration pour toi. C’était une grande dame et tu étais heureux de la voir régulière au sein de l’université. Ce soir, tu es certain que les propos de ton ami furent mal compris. La réalité c’est que peu d’entre vous ne se connaît réellement. Evidemment, vous vous croisez beaucoup, mais chacun à son caractère propre et chacun peut interpréter les propos d’un autre sans y déceler l’humour. Quand tu vois Alan s’écarter légèrement pour commander une seconde bière, tu te glisses auprès de lui et d’un geste amical tu poses ta main réconfortante sur son épaule. — Voyons, nous sommes tous là pour passer une bonne soirée et apprendre à nous connaître. Points de mauvaises paroles n’ont été dites. Apprenons à nous connaître avant de nous juger les uns les autres, n’est-ce pas la meilleure option pour passer une bonne soirée ? Alan, rabaisser les femmes ? Jamais ! C’était un charmeur, certes, mais un homme bon et juste. Et puis, il y a encore quelques mois tu n’étais pas le dernier à apprécier la présence d’une charmante demoiselle.
C’est alors qu’une voix familière résonne et tu découvres la présence d'@Anastasia Radeva. Tu es ravi de la voir s’être joint à vous et heureux de l’avoir décidé la veille qu’elle vienne malgré ses réticences. La jeune femme avait quelque difficulté pour se faire des amis, mais c’était une femme charmante quand on apprenait à la connaître. Ou quand elle vous permettait de la connaître surtout. Sans pouvoir t’en empêcher tu lui adresses un clin d’oeil quand vos regards se croisent. Tu rigoles quand Campbell affirme que les Grymm seront les meilleurs même si tu en doutes. Cette rivalité entre maisons fait parti du jeu mais tu es et restera un Lufkin. Le professeur de métamorphose s’éloigne alors pour une partie de billard, mais tu préfères rester en retrait avec Alan. — Ca va ? Tu lui demandes tout de même jusqu’à ce que tu remarques Anastasia au bar, attendant sa boisson. — Viens avec moi., tu dis à ton ami tout en te dirigeant vers la brune. Arrivée à sa hauteur tu poursuis : —Anastasia ! Ca me fait plaisir de te voir. Tu connais le professeur Westergraad ? Après tout, Alan était un ancien Auror. Ne voulant pas dévoiler le passé de l’infirmière, tu lui laissais la possibilité de parler du temps passé au Ministère, ou pas.
Au fond de toi, tu sais que l’intervention d’Evangeline n’était pas dans un but méchant, du moins tu le crois. Cette femme peut en effrayer plus d’un par son intelligence et l’aura forte qu’elle dégage. Ce fut d'ailleurs ton cas, il y a 10 ans quand on te l’a présenté comme étant la nouvelle directrice de ta maison d’Hungcalf, les Lufkin. Oui, elle t’a foutu les pétoches, c’est le cas de le dire. Mais ce sentiment avait rapidement été remplacé par un grand respect et une forme d’admiration. Parce que sa carrière et son discours étaient une forme d’inspiration pour toi. C’était une grande dame et tu étais heureux de la voir régulière au sein de l’université. Ce soir, tu es certain que les propos de ton ami furent mal compris. La réalité c’est que peu d’entre vous ne se connaît réellement. Evidemment, vous vous croisez beaucoup, mais chacun à son caractère propre et chacun peut interpréter les propos d’un autre sans y déceler l’humour. Quand tu vois Alan s’écarter légèrement pour commander une seconde bière, tu te glisses auprès de lui et d’un geste amical tu poses ta main réconfortante sur son épaule. — Voyons, nous sommes tous là pour passer une bonne soirée et apprendre à nous connaître. Points de mauvaises paroles n’ont été dites. Apprenons à nous connaître avant de nous juger les uns les autres, n’est-ce pas la meilleure option pour passer une bonne soirée ? Alan, rabaisser les femmes ? Jamais ! C’était un charmeur, certes, mais un homme bon et juste. Et puis, il y a encore quelques mois tu n’étais pas le dernier à apprécier la présence d’une charmante demoiselle.
C’est alors qu’une voix familière résonne et tu découvres la présence d'@Anastasia Radeva. Tu es ravi de la voir s’être joint à vous et heureux de l’avoir décidé la veille qu’elle vienne malgré ses réticences. La jeune femme avait quelque difficulté pour se faire des amis, mais c’était une femme charmante quand on apprenait à la connaître. Ou quand elle vous permettait de la connaître surtout. Sans pouvoir t’en empêcher tu lui adresses un clin d’oeil quand vos regards se croisent. Tu rigoles quand Campbell affirme que les Grymm seront les meilleurs même si tu en doutes. Cette rivalité entre maisons fait parti du jeu mais tu es et restera un Lufkin. Le professeur de métamorphose s’éloigne alors pour une partie de billard, mais tu préfères rester en retrait avec Alan. — Ca va ? Tu lui demandes tout de même jusqu’à ce que tu remarques Anastasia au bar, attendant sa boisson. — Viens avec moi., tu dis à ton ami tout en te dirigeant vers la brune. Arrivée à sa hauteur tu poursuis : —Anastasia ! Ca me fait plaisir de te voir. Tu connais le professeur Westergraad ? Après tout, Alan était un ancien Auror. Ne voulant pas dévoiler le passé de l’infirmière, tu lui laissais la possibilité de parler du temps passé au Ministère, ou pas.
- hrp:
Nate calme le jeu et défend Alan. Quand Ian propose le billard il reste près du bar avec Alan et Anastasia
- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
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» miroir du riséd : Jessica Chastain
» crédits : Angie
» multinick : Jules, Caël et Verena
» âge : 46 ans
» situation : Célibataire
» année d'études : .
» profession : Professeure de Sciences Politiques et Magiques & Directrice des Lufkin
» particularité : Legilimens
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1482
Re: party of the century (ouvert à tous les profs)
Mar 10 Oct 2017 - 19:15
Party of the century
La remarque poétique du professeur d'Astronomie était terriblement bien trouvée. On disait souvent d'Evangeline qu'elle était aussi glaciale qu'un iceberg, et ce n'était pas pour lui déplaire, bien au contraire. Elle se contrefichait de ce que pensaient les autres d'elle, elle savait intimement que souvent ses remarques faisaient mouche car chacune d'elles possédait ne serait-ce qu'un infime fond de vérité. C'était là le secret de son tact légendaire, même quand elle n'avait pas besoin de son don de legilimancie pour lire dans l'esprit de ses voisins, elle savait exactement quel était leur point faible, point faible qu'elle pointait inexorablement du doigt, comme s'il s'était s'agit d'une malédiction honteuse. Une araignée au plafond, et vous pouvez être sûr que Miss Rosebury allait la déloger. Evangeline remarqua d'ailleurs qu'en plus de son propos bien à propos, son collège était venu avec un cocktail de la même couleur que les flamands de Lovingblow. Un terrible manque de goût mais soit, cela égayait un peu la saleté de ce bouge infâme qui se prétendait être un bar pour sorciers de classe moyenne. A son humble avis, seul le bleu méritait d'être voyant, pour son côté calme et serein, n'importe quelle autre couleur semblait criarde à rend aveugle un borgne ! Mais si Evangeline pouvait retenir une chose c'était bel et bien la politesse et l'extrême distinction de Pr Fukiwara, dont la face juvénile ne résistait pas à la maturité de sa voix et à ses manières de gentleman. Cela faisait bien des années qu'aucun homme n'avait appelé Evangeline Lady, une lointaine époque où elle n'avait pas besoin de sa crème anti-rides pour faire quelques années de moins...
- La curiosité, c'est une qualité que nous recherchons tous chez nos élèves Pr Fujiwara, et je suis persuadée que vous savez entretenir cette curiosité.
Oui, Evangeline savait également se montrer agréable, quand le besoin s'en faisait sentir. La politesse et l'éducation d'une dame. Le flamant rose choisit quant à lui de rafraîchir les esprits avec une tournée gratuite, ce qu'Evangeline ne pouvait lui reprocher, et elle fut une des premières à tendre son verre au barman pour qu'il le remplisse à nouveau de ce vin blanc liquoreux d'une qualité exceptionnel pour un tel lieu, quand on voyait que la majorité des clients préféraient de la biérraubeurre. Une troupe de théâtre, un mal nécessaire apparemment pour combler les âmes les plus créatives de cette école. Comme si les arts nécessitaient un enseignement : on était doués ou on se tournait vers une activité plus productive voilà tout. Quelle perte de temps pour les élèves que d'apprendre des textes de tragédie grecque plutôt que d'apprendre leurs cours ou de s'exercer en pratique. Un manque à gagner immense, héritage maudit d'un socialisme dévorant tout sur son passage, ne laissant derrière lui que ruines et laxisme écoeurant. Du temps du gouvernement conservateur, de telles options étaient bien plus encadrées et elles ne surpassaient jamais les matières fondamentales à savoir les arts magiques plutôt que les arts du spectacle. Le bon vieux temps, peut-être un jour serait-on capable de remettre un peu d'ordre dans ces programmes universitaires... La colère d'Alan est palpable, Evangeline le sent dans son esprit bouillonnant, il se contient mais quelques mots de plus et le volcan exploserait. Elle n'en rajouterait pas une couche supplémentaire, consciente que ses mots ont eu l'effet escompté, bien contente que la majorité de ses collègues pensent comme elle, à part peut-être Nathanaël pour une raison qu'elle ignorait. Que disait donc son ancien élève discrètement à ce goujat de Westergraad. Il aime en draguer plus d'une ? Quelle objetisation du corps de la femme, une véritable honte, de son temps, un homme courtisait, il intriguait mais ne « draguait » pas. Evangeline eut la conviction qu'un jour elle devrait créer un club de bienséance à Hungcalf pour éviter de tels esprits provocateurs de se reproduire dans ces chères têtes blondes.
Alors qu'Iain rejoignait la table de billard, Evangeline se demande ce qu'elle devait faire. Après tout, une dame ne s'abaisse pas à jouer à un tel jeu, une partie de cartes magiques aurait été bien plus séant mais assez déplacé dans un tel lieu et pour un tel public. Finalement, la directrice des Lufkin se décide pour rejoindre le malheureux mais elle le prévient tout de suite, elle ne jouera pas, ce n'est plus de son âge comme elle dit avec un sourire quelque peu superficiel. En réalité, elle préfère s'éloigner du groupe, l'infirmière venant d'arriver, infirmière de nom mais qui n'en avait ni le prestige ni la compétence, et Evangeline préférait s'en tenir à distance raisonnable, craignant d'être une fois de plus désagréable. Elle avait déjà lancé assez d'huile sur le feu pour le moment.
- Iain, vous m'excuserez de ne pas jouer mais je vous accompagne néanmoins, j'aurai tout loisir de constater vos talents s'ils existent et nous éviterons le brouhaha de notre groupe devenu nombreux, mais cela a au moins un mérite : votre invitation a porté ces fruits. Vous permettez que je m'installe sur ce fauteuil ? Nous verrons si l'un de nos collègues ose vous affronter, cela pourrait être une bonne partie de plaisir !
Evangeline s'installa sans attendre sur l'accoudoir d'un fauteuil à haut dossier amorti de coussins rouges sombres.
charney
- Spoiler:
- Evangeline se montre agréable avec le Pr Fujiwara, et rejoint Iain pour l'observer jouer au billard, elle est assise sur un accoudoir de fauteuil
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