- InvitéInvité
lie again, play pretend — Leez
Mar 19 Sep 2017 - 22:50
lie again, play pretend
Leez & Nathanaël
S’il y a bien un jour où tu avais été stressé de l’un de tes cours, c'était bien le premier que tu avais dû donner. Puis de façon assez naturel et rapidement tu avais pris tes marques, apprenant à gérer le moment de blanc et les petits couacs qui vont avec le pack professeur. Sauf qu'aujourd'hui c'était bien pire encore et pour une fois ce n'était pas ta présence en face des dernières années qui te rendait aussi nerveux. Pfff ! Des adultes bientôt contents de finalement de libérer du poids des études ? Non tu en avais déjà vu de pire et malgré ta récente affectation ils n'étaient pas les premiers. Non, c'était plutôt la présence d’une certaine rousse au milieu de cette foule qui te perturbait autant. La jeune femme t’avait fui, elle avait disparu de ton monde aussi vite qu’elle en était entrée. Certes, tu avais franchi une limite dangereuse. Très dangereuse même : tu étais son professeur et elle, ton élève. Cela aurait dû suffire à te faire comprendre qu’il valait mieux garder tes distances mais malgré tous tes efforts, tu n'arrives pas à te sortir Leez de la tête. Comme si tout cela ne suffisait pas il fallait en plus que la belle soit d'un rang bien supérieur au tien grâce à son statut d'héritière. Quel scandale si le monde des sorciers apprenait l’aventure qui vous avait lié quelques mois plus tôt…
Tu secoues la tête, décidé à chasser ces pensées-là. Tu dois te concentrer. Après tout, les élèves de cette classe passeront l'examen le plus important, et certainement le plus dur aussi, de leur vie dans plusieurs mois. Hors de question de ne pas assurer dans ce cours parce qu’une jeune fille tourmente ton cœur et ton esprit. Tu étais au-dessus de ça. Tu l’avais été depuis l’instant où elle était partie, ne donnant plus de nouvelle d’elle. Sauf que même avec toutes les bonnes volontés de la terre, tu avais tout de même eu un oeil sur son été - merci la presse. C’était ça le plus dur : oublier une personne dont on voyait le portrait à tous les kiosques qu’on croisait. Toujours perdu dans tes pensées, tu franchis la porte de ta salle de cours après l’avoir déverrouillé. Comme à ton habitude, tu as de l’avance. Un bon quart d’heure même, de quoi te laisser le temps de tout préparer avant l’arrivée de tes élèves. Ta petite sacoche de cuir en bandoulière, tu traverses l’espace jusqu’au petit bureau de bois. Tu poses celle-ci sur la chaise et d’un geste rapide ordonnes à l’éponge d’aller laver les dernières traces de craies blanches sur le tableau noir qui trône au centre des rangées de pupitres. Agitant toujours le morceau de bois entre tes mains, les volets s’ouvrent les uns après les autres et le soleil filtre enfin à travers le verre difforme plongeant la salle dans une auto jaunâtre. Tu ouvres la fenêtre la plus proche de ton bureau pour permettre à l’air frais de septembre d’avoir raison de l’odeur de renfermé et des dernières traces de poussière que tu fais disparaître d’un coup de baguette. Tu sors ensuite quelques papiers de ta sacoche et t’assois derrière le bureau. Le nez plongé dans tes notes, tu relis quelques bouts de phrase pour être sur d’avoir tout en tête et ne pas avoir oublié une partie de ce que tu avais préparé.
Des bruits de pas, de l’agitation et des bavardages te font lever le nez. Quelques-uns de tes élèves arrivent à l’instant dans l’encadrement de la porte et avec un sourire tu leur fais comprendre qu’ils peuvent déjà s’installer. Un regard à ta montre te renseigne sur l’heure. Ton coeur s’accélère légèrement tandis que tu réorganises tes papiers. Ce n’est toujours pas le cours qui te fait cet effet-là, mais la blonde qui doit arriver d’une minute à l’autre. Stop. Respirant un grand coup, tu te sermonnes. Tu ne pouvais pas réagir de cette façon avant chaque cours que tu donnerais à sa promo. C’était complètement stupide. De toute façon, il était plus sage pour elle comme pour toi de garder tes distances, c’est ce que tu allais faire. Sauf qu’en une seconde toutes tes promesses volent en éclats. Tes prunelles se posent sur l’émeraude des siennes et ton coeur rate un battement. Tu la fixes, ancre ton regard au sien et reste sans voix. Le temps semble comme arrêté, comme si ce moment n'appartenait qu’à vous. Tu réalises seulement maintenant à quel point elle a pu te manquer et tu n'as qu’une hâte : entendre le son de sa voix. Faite qu’elle participe au cours. Qu’elle ne se détourne pas à cause de votre nuit passée. Par la barbe de merlin, que cette femme t’envoûte ! Seulement, ce n’est pas le moment de se laisser perdre à la contemplation de belle rousse. Détournant rapidement les yeux, tu es certain que cet échange n’a été remarqué par personne étant donnée la brièveté de l’instant. Sauf que même si tu fais tout pour paraître indifférent, tu brûles d’envie de l’approcher. Cherchant une diversion, tu tapes dans tes mains une fois la salle pleine et commences ton cours.
Tu secoues la tête, décidé à chasser ces pensées-là. Tu dois te concentrer. Après tout, les élèves de cette classe passeront l'examen le plus important, et certainement le plus dur aussi, de leur vie dans plusieurs mois. Hors de question de ne pas assurer dans ce cours parce qu’une jeune fille tourmente ton cœur et ton esprit. Tu étais au-dessus de ça. Tu l’avais été depuis l’instant où elle était partie, ne donnant plus de nouvelle d’elle. Sauf que même avec toutes les bonnes volontés de la terre, tu avais tout de même eu un oeil sur son été - merci la presse. C’était ça le plus dur : oublier une personne dont on voyait le portrait à tous les kiosques qu’on croisait. Toujours perdu dans tes pensées, tu franchis la porte de ta salle de cours après l’avoir déverrouillé. Comme à ton habitude, tu as de l’avance. Un bon quart d’heure même, de quoi te laisser le temps de tout préparer avant l’arrivée de tes élèves. Ta petite sacoche de cuir en bandoulière, tu traverses l’espace jusqu’au petit bureau de bois. Tu poses celle-ci sur la chaise et d’un geste rapide ordonnes à l’éponge d’aller laver les dernières traces de craies blanches sur le tableau noir qui trône au centre des rangées de pupitres. Agitant toujours le morceau de bois entre tes mains, les volets s’ouvrent les uns après les autres et le soleil filtre enfin à travers le verre difforme plongeant la salle dans une auto jaunâtre. Tu ouvres la fenêtre la plus proche de ton bureau pour permettre à l’air frais de septembre d’avoir raison de l’odeur de renfermé et des dernières traces de poussière que tu fais disparaître d’un coup de baguette. Tu sors ensuite quelques papiers de ta sacoche et t’assois derrière le bureau. Le nez plongé dans tes notes, tu relis quelques bouts de phrase pour être sur d’avoir tout en tête et ne pas avoir oublié une partie de ce que tu avais préparé.
Des bruits de pas, de l’agitation et des bavardages te font lever le nez. Quelques-uns de tes élèves arrivent à l’instant dans l’encadrement de la porte et avec un sourire tu leur fais comprendre qu’ils peuvent déjà s’installer. Un regard à ta montre te renseigne sur l’heure. Ton coeur s’accélère légèrement tandis que tu réorganises tes papiers. Ce n’est toujours pas le cours qui te fait cet effet-là, mais la blonde qui doit arriver d’une minute à l’autre. Stop. Respirant un grand coup, tu te sermonnes. Tu ne pouvais pas réagir de cette façon avant chaque cours que tu donnerais à sa promo. C’était complètement stupide. De toute façon, il était plus sage pour elle comme pour toi de garder tes distances, c’est ce que tu allais faire. Sauf qu’en une seconde toutes tes promesses volent en éclats. Tes prunelles se posent sur l’émeraude des siennes et ton coeur rate un battement. Tu la fixes, ancre ton regard au sien et reste sans voix. Le temps semble comme arrêté, comme si ce moment n'appartenait qu’à vous. Tu réalises seulement maintenant à quel point elle a pu te manquer et tu n'as qu’une hâte : entendre le son de sa voix. Faite qu’elle participe au cours. Qu’elle ne se détourne pas à cause de votre nuit passée. Par la barbe de merlin, que cette femme t’envoûte ! Seulement, ce n’est pas le moment de se laisser perdre à la contemplation de belle rousse. Détournant rapidement les yeux, tu es certain que cet échange n’a été remarqué par personne étant donnée la brièveté de l’instant. Sauf que même si tu fais tout pour paraître indifférent, tu brûles d’envie de l’approcher. Cherchant une diversion, tu tapes dans tes mains une fois la salle pleine et commences ton cours.
- InvitéInvité
Re: lie again, play pretend — Leez
Ven 22 Sep 2017 - 22:37
your soul knows the geography of your destiny. your soul alone has the map of your future, therefore you can trust this indirect, oblique side of yourself. if you do, it will take you where you need to go, but more important it will teach you a kindness of rhythm in your journey. | lie again, play pretend | leez et nathanaël ☆ |
Ok. Ok Leez. C'est bon, ça va aller. C'est un cours. Normal. Rien de plus normal. Droit magique. Juste une simple heure de cours, c'est la rentrée. Voilà. T'as passé de super bonne vacances. Maintenant faut te remettre dans le bain des études. Par Merlin, t'avais le stress qui te prenait aux tripes. Tu remis ta folle chevelure rousse en arrière, les laissant se balader dans le creux de ton dos dénudé. Tu portais un top au dos échancrée, blanc évidemment accompagné d'une jupe en simili-cuir blanc aussi. Pourquoi pas du vrai cuir ? Cruelty free. Tu ne portais rien qui venait d'animaux, par choix idéologique. D'ailleurs, tu avais débattu de cela avec autant de filles riches que tu croisais avec leurs fourrures. D'un air diplomatique, tu leur disais qu'elles portaient un cadavre sur les épaules. Charmant non ?
Charmant comme ton professeur. Nathanaël Elliot Rosenfeld. Ton Nate. Non Leez, pas ton Nate. C'est juste ton professeur. Ton professeur. Ajustant ta jupe qui s'arrête à mi-cuisse, tu pris ton sac à main pour rejoindre le couloir du quatrième étage. Au fur et à mesure que tes talons claquaient sur le marbre du sol, tu te rendis compte que ton rythme cardiaque battait presque aussi fort dans ta poitrine. Tu n'avais pas l'air nerveuse sur les traits de ton visage et pourtant, tu jouais avec la perle blanche de ton collier. Tu voyais de tes yeux ambrés les élèves pénétrer dans la salle de cours. Tu te fondis dans la masse, en fin de rangée.
Tous les élèves s'installèrent à leurs places préférés quant à la tienne, celle du premier rang au milieu, était vide. Bien, oui, tout le monde savait que c'était ta place, et personne n'oserait te la prendre. Sous aucune peine. Pas besoin de menace pour te faire respecter. Tu étais sympathique avec la totalité - ou presque - de ta promotion. Lors de ton entrée dans la salle, tu ne regardas pas Nath. Tu sentais déjà tout le poids de son regard parcourir ton visage, mais tu préférais attendre avant de ton confronté à son faciès divin. Tu voulais prendre le temps. Et surtout, que personne ne vois votre échange visuel. Tu fis attention aux plis de ta jupe avant de t'asseoir sur ta chaise, commençant à sortir tes affaires scolaires pour prendre en note le cours sur ta petite table devant toi.
Et là, c'est le moment fatidique où vos regards se croisent. Ces prunelles océaniques fracassant les parois de ton âme, tressaillant à ce moment-là. Tu vois, tu absorbes, toute l'intensité de cet échange fugace. En toi, se crée un tourbillon de sensations qui se niche dans ton ventre. Deux secondes, peut-être cinq, cela a suffit à te déstabiliser. Mais pas à la vue des élèves assis près de toi, tu gardes un calme olympien qui se maquille sur ton visage divin. Le cours débute enfin, la voix de ton amant. Enfin ex amant. Ou pas si ex que ça.. Infusa une voix sournoise dans ton esprit déjà chamboulé. Tes paupières clignèrent plusieurs fois afin de reprendre contenance. Nathanaël joignit ses deux mains afin de débuter le cours.
C'était une certitude, Nath aimait sa matière. Il arrivait à ressortir n'importe quel article de loi sans avoir à toucher au long manuel, disponible sur son bureau. Il expliquait avec beaucoup de précision les rouages de cette science. Deux heures passèrent, le temps que le tableau noir se blanchissent entièrement d'inscriptions écrit à la craie. Plusieurs mains c'étaient levés – pas la tienne - , des questions posés, quelques touches d'humour parsemèrent l'air studieux du cours. Et enfin, la sonnerie. Ta montre affichait 19h03 tandis que la classe se vidait peu à peu pendant que tu rangeais tes affaires dans ton sac. Tu te montras pressée. Tu savais que tu devais absolument vite partir pour ne pas le croiser. C'était l'heure de rentrer à ton domicile. Mais tu avouas qu'il t'a manqué. Et que revoir son minois avait soulagé ton cœur, mais pas ta tête. Tête que t'avais visiblement perdue.
Lorsque tu quittas la salle sans un regard pour ton professeur, tu oublias ton précieux manuel de droit magique sur ta table d'étude. En plein milieu du couloir que tu avais à moitié traversé, tu te rendis compte de la légèreté déconcertante de ton sac à main. Fronçant les sourcils, tu comptas tes objets dans ton sac : parchemins, trousse à stylo, agenda, livre de science politique, livre de sortilège et.. Tu soupiras longuement. Vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment débile. Tu t'insultas de tous les noms d'oiseaux en rebroussant chemin. Tu croisas les derniers élèves sortant de la classe, peut-être avait-il discuté avec le professeur, qui sait. L'un d'entre eux te dit même « Leez, ton livre est sur ta table ! » Tu le remercias d'un sourire bienveillant et d'une formule de politesse en disant que tu venais justement le récupérer.
Tu entras pour la seconde fois dans la classe. Cette fois, vous étiez seuls. Ne souhaitant pas crée un silence désagréable suscitant une gêne chez vous deux, tu t'excusas pour rompre l'embarras. « Excusez-moi, je vous laisse refermer votre classe, j'ai juste oublié mon livre » liant la parole au geste, tu attrapas de ta main droite le dit-livre que tu montras maladroitement, timidement, à Nath. L'homme dont tu savais être éperdument amoureuse depuis tout l'été.
Charmant comme ton professeur. Nathanaël Elliot Rosenfeld. Ton Nate. Non Leez, pas ton Nate. C'est juste ton professeur. Ton professeur. Ajustant ta jupe qui s'arrête à mi-cuisse, tu pris ton sac à main pour rejoindre le couloir du quatrième étage. Au fur et à mesure que tes talons claquaient sur le marbre du sol, tu te rendis compte que ton rythme cardiaque battait presque aussi fort dans ta poitrine. Tu n'avais pas l'air nerveuse sur les traits de ton visage et pourtant, tu jouais avec la perle blanche de ton collier. Tu voyais de tes yeux ambrés les élèves pénétrer dans la salle de cours. Tu te fondis dans la masse, en fin de rangée.
Tous les élèves s'installèrent à leurs places préférés quant à la tienne, celle du premier rang au milieu, était vide. Bien, oui, tout le monde savait que c'était ta place, et personne n'oserait te la prendre. Sous aucune peine. Pas besoin de menace pour te faire respecter. Tu étais sympathique avec la totalité - ou presque - de ta promotion. Lors de ton entrée dans la salle, tu ne regardas pas Nath. Tu sentais déjà tout le poids de son regard parcourir ton visage, mais tu préférais attendre avant de ton confronté à son faciès divin. Tu voulais prendre le temps. Et surtout, que personne ne vois votre échange visuel. Tu fis attention aux plis de ta jupe avant de t'asseoir sur ta chaise, commençant à sortir tes affaires scolaires pour prendre en note le cours sur ta petite table devant toi.
Et là, c'est le moment fatidique où vos regards se croisent. Ces prunelles océaniques fracassant les parois de ton âme, tressaillant à ce moment-là. Tu vois, tu absorbes, toute l'intensité de cet échange fugace. En toi, se crée un tourbillon de sensations qui se niche dans ton ventre. Deux secondes, peut-être cinq, cela a suffit à te déstabiliser. Mais pas à la vue des élèves assis près de toi, tu gardes un calme olympien qui se maquille sur ton visage divin. Le cours débute enfin, la voix de ton amant. Enfin ex amant. Ou pas si ex que ça.. Infusa une voix sournoise dans ton esprit déjà chamboulé. Tes paupières clignèrent plusieurs fois afin de reprendre contenance. Nathanaël joignit ses deux mains afin de débuter le cours.
C'était une certitude, Nath aimait sa matière. Il arrivait à ressortir n'importe quel article de loi sans avoir à toucher au long manuel, disponible sur son bureau. Il expliquait avec beaucoup de précision les rouages de cette science. Deux heures passèrent, le temps que le tableau noir se blanchissent entièrement d'inscriptions écrit à la craie. Plusieurs mains c'étaient levés – pas la tienne - , des questions posés, quelques touches d'humour parsemèrent l'air studieux du cours. Et enfin, la sonnerie. Ta montre affichait 19h03 tandis que la classe se vidait peu à peu pendant que tu rangeais tes affaires dans ton sac. Tu te montras pressée. Tu savais que tu devais absolument vite partir pour ne pas le croiser. C'était l'heure de rentrer à ton domicile. Mais tu avouas qu'il t'a manqué. Et que revoir son minois avait soulagé ton cœur, mais pas ta tête. Tête que t'avais visiblement perdue.
Lorsque tu quittas la salle sans un regard pour ton professeur, tu oublias ton précieux manuel de droit magique sur ta table d'étude. En plein milieu du couloir que tu avais à moitié traversé, tu te rendis compte de la légèreté déconcertante de ton sac à main. Fronçant les sourcils, tu comptas tes objets dans ton sac : parchemins, trousse à stylo, agenda, livre de science politique, livre de sortilège et.. Tu soupiras longuement. Vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment débile. Tu t'insultas de tous les noms d'oiseaux en rebroussant chemin. Tu croisas les derniers élèves sortant de la classe, peut-être avait-il discuté avec le professeur, qui sait. L'un d'entre eux te dit même « Leez, ton livre est sur ta table ! » Tu le remercias d'un sourire bienveillant et d'une formule de politesse en disant que tu venais justement le récupérer.
Tu entras pour la seconde fois dans la classe. Cette fois, vous étiez seuls. Ne souhaitant pas crée un silence désagréable suscitant une gêne chez vous deux, tu t'excusas pour rompre l'embarras. « Excusez-moi, je vous laisse refermer votre classe, j'ai juste oublié mon livre » liant la parole au geste, tu attrapas de ta main droite le dit-livre que tu montras maladroitement, timidement, à Nath. L'homme dont tu savais être éperdument amoureuse depuis tout l'été.
- hrp:
- désolé si j'étais un peu longue ! profites de tes vacances ! Je t'attends mi amore !!!!
- InvitéInvité
Re: lie again, play pretend — Leez
Mar 3 Oct 2017 - 22:03
lie again, play pretend
Leez & Nathanaël
I feel like I'm winnin' again, I feel like I'm seein' again, I feel like I'm breathin' again, I got it under control.
Une fois les premières minutes hésitantes mais presque inaperçues pour la salle passées, tu commences à entrer dans le vif du sujet. Tu ressors quelques actes de loi récentes ou qui sont voués à quelques réformes, les plus anciennes et basiques étant normalement - et tu l’espères - déjà connu par l’ensemble de tes élèves. Et c’est là que le travail commence. Même si cela n’est que ta deuxième année où tu foules les devants d’une salle de cours, tu as su connaître toutes les têtes dans la pièce. Tu connais leurs points forts et faibles, dans ta matière du moins. Et eux aussi te connaissent. Ils savent que ton cours est de ceux assez animé. Tu n’es pas du genre à faire un monologue pendant deux heures, à perdre l’attention des futurs diplômés assis devant toi et te contenter de noircir le tableau noir qui se dresse dans ton dos. Tu veux les entendres, tu veux qu’ils participent et réfléchissent comme ils seront sûrement amenés à le faire dans quelques mois. Du moins, ceux d’entre eux qui finiront au Ministère de la Magie. Mais tu es convaincu que cela sera aussi utile aux autres. Après tout, ils sont l’élite de l’université, les meilleurs des meilleurs qui vont très prochainement atteindre le graal qu’est la fin de leurs études. Toi qui te pensais incapable de pouvoir ouvrir la bouche pour en laisser un son, puis un mot se former, tu réussis sans mal à faire passer ces deux heures de cours à une vitesse folle. Enfin, cela dépend du point de vue. Tant que tu marches, traverse la salle, ou laisse la plume dans ton dos recouvrir le tableau noir par les mots et termes importants que tu veux qu’ils retiennent, le temps s’écoule rapidement. En revanche, quand tu laisses tes yeux se poser, même qu’une microseconde sur la jeune femme à la chevelure de feu, le temps semble s’arrêter. Figé, tu aimerais laisser tes yeux se perdent sur elle. Hélas, tu ne peux pas. Alors tu te forces à détourner les yeux, même si ton être tout entier ne demande qu’à se délecter de sa beauté.
Par la barbe de Merlin, pourquoi a-t-il fallu qu’elle se trouve au premier rang ? Chaque seconde sa chevelure cuivrée attire ton regard et tu plonges tes yeux vers le fond de la salle. Cela finit plutôt bien par fonctionner même si, comme attiré par un aimant, tes prunelles saphirs recherchent son visage. A chaque question, tu espères qu’elle lèvera la main. Ainsi tu pourrais t’attarder sur les traits de son visage. Mais la rousse préfère garder le silence. Studieuse, elle écoute et prend note sans jamais chercher ton regard, sans jamais délier sa langue, à ton plus grand regret. La sonnerie te fit lever les yeux vers le plafond de la salle. Curieux, tu regardes le cadran de la montre en cuir qui loge à ton poignet. 19h00. C’était la fin du cours et celle de ton supplice. Les élèves se lèvent, récupèrent leur affaire et partent au fur et à mesure. Bien évidemment, tu la vois elle aussi filer à l’anglaise sans même te lancer un regard. Résigné, tu te détournes et d’un geste leste du poignet ordonnes à l’éponge d’effacer les dernières traces de craie au tableau. Tout aurait pu s’arrêter là. Cela t’avait donné le ton de l’année à suivre : vous alliez garder vos distances. Leez ne voulait plus te voir et tu avais du mal à comprendre la lourdeur de ton coeur à cet instant. Sauf qu'apparemment, le destin décida de t’offrir un peu de répit. Une voix familière, celle d’un jeune homme que tu connais évidemment bien depuis l’an passé. Il te pale d’un livre et te désigne même l’objet au bord de la table. Sa table. Un poids s'ôte de ta poitrine face à l’excuse toute trouvée pour aborder la jeune rouquine propriétaire du livre. Tu remercies l’élève en question d’un signe de tête. — Merci. Je tâcherais de lui faire parvenir.
A peine est-il parti qu’un petit sourire satisfait s’affiche sur tes lèvres. A côté de ton bureau, tu ranges distraitement les quelques feuilles de brouillon et les derniers ouvrages qui traînent sur ton bureau quand des bruits de pas te font lever les yeux. Une nouvelle fois, tu crois rêver sous l’apparition. Leez. Elle est revenue et tu sais très bien pourquoi. Tes lèvres gardent le silence tandis que tes yeux s’accrochent à elle. Enfin, elle daigne te parler et sa voix est une mélodie à tes oreilles. Tu tiques légèrement sur son emploi du vouvoiement. En même temps qu’elle, tu t’approches du fameux livre mais surtout d’elle. Tu te rends alors compte au combien tu n’as eu qu’un aperçu de son visage tout à l’heure. Tu peux comparer cela à des miettes de pain jetés à un affamé. Tu en veux plus. Sauf que la jeune femme est bien décidée à filer de là le plus vite possible. Sa main se pose déjà sur le bouquin, alors tu réagis rapidement. — Attend, tes doigts se referment délicatement sur son poignet droit. La poigne n'est qu’un effleurement, elle est libre de s’en défaire à tout moment. Le contact de sa peau te fait frissonner et tu t’avances d’un pas supplémentaire, les yeux ancré dans les siens. Même si tu souhaites t’y perdre, tu jettes un coup d’oeil vers la porte toujours ouverte derrière vous. Quelqu’un pourrait arriver à tout moment. — Viens boire un verre avec moi. Ou même manger. Mais tu n’oses même pas lui proposer un repas en ta présence de peur de la faire fuir encore plus. — Comme avant. Tu me raconteras tes vacances… Tes prunelles se posent dans les siennes tandis que tu attends la réponse de la jeune femme. Le temps semble s’être arrêté et tu pries pour qu’il ne s’écoule plus et te capture ici, face à la rousse.
Par la barbe de Merlin, pourquoi a-t-il fallu qu’elle se trouve au premier rang ? Chaque seconde sa chevelure cuivrée attire ton regard et tu plonges tes yeux vers le fond de la salle. Cela finit plutôt bien par fonctionner même si, comme attiré par un aimant, tes prunelles saphirs recherchent son visage. A chaque question, tu espères qu’elle lèvera la main. Ainsi tu pourrais t’attarder sur les traits de son visage. Mais la rousse préfère garder le silence. Studieuse, elle écoute et prend note sans jamais chercher ton regard, sans jamais délier sa langue, à ton plus grand regret. La sonnerie te fit lever les yeux vers le plafond de la salle. Curieux, tu regardes le cadran de la montre en cuir qui loge à ton poignet. 19h00. C’était la fin du cours et celle de ton supplice. Les élèves se lèvent, récupèrent leur affaire et partent au fur et à mesure. Bien évidemment, tu la vois elle aussi filer à l’anglaise sans même te lancer un regard. Résigné, tu te détournes et d’un geste leste du poignet ordonnes à l’éponge d’effacer les dernières traces de craie au tableau. Tout aurait pu s’arrêter là. Cela t’avait donné le ton de l’année à suivre : vous alliez garder vos distances. Leez ne voulait plus te voir et tu avais du mal à comprendre la lourdeur de ton coeur à cet instant. Sauf qu'apparemment, le destin décida de t’offrir un peu de répit. Une voix familière, celle d’un jeune homme que tu connais évidemment bien depuis l’an passé. Il te pale d’un livre et te désigne même l’objet au bord de la table. Sa table. Un poids s'ôte de ta poitrine face à l’excuse toute trouvée pour aborder la jeune rouquine propriétaire du livre. Tu remercies l’élève en question d’un signe de tête. — Merci. Je tâcherais de lui faire parvenir.
A peine est-il parti qu’un petit sourire satisfait s’affiche sur tes lèvres. A côté de ton bureau, tu ranges distraitement les quelques feuilles de brouillon et les derniers ouvrages qui traînent sur ton bureau quand des bruits de pas te font lever les yeux. Une nouvelle fois, tu crois rêver sous l’apparition. Leez. Elle est revenue et tu sais très bien pourquoi. Tes lèvres gardent le silence tandis que tes yeux s’accrochent à elle. Enfin, elle daigne te parler et sa voix est une mélodie à tes oreilles. Tu tiques légèrement sur son emploi du vouvoiement. En même temps qu’elle, tu t’approches du fameux livre mais surtout d’elle. Tu te rends alors compte au combien tu n’as eu qu’un aperçu de son visage tout à l’heure. Tu peux comparer cela à des miettes de pain jetés à un affamé. Tu en veux plus. Sauf que la jeune femme est bien décidée à filer de là le plus vite possible. Sa main se pose déjà sur le bouquin, alors tu réagis rapidement. — Attend, tes doigts se referment délicatement sur son poignet droit. La poigne n'est qu’un effleurement, elle est libre de s’en défaire à tout moment. Le contact de sa peau te fait frissonner et tu t’avances d’un pas supplémentaire, les yeux ancré dans les siens. Même si tu souhaites t’y perdre, tu jettes un coup d’oeil vers la porte toujours ouverte derrière vous. Quelqu’un pourrait arriver à tout moment. — Viens boire un verre avec moi. Ou même manger. Mais tu n’oses même pas lui proposer un repas en ta présence de peur de la faire fuir encore plus. — Comme avant. Tu me raconteras tes vacances… Tes prunelles se posent dans les siennes tandis que tu attends la réponse de la jeune femme. Le temps semble s’être arrêté et tu pries pour qu’il ne s’écoule plus et te capture ici, face à la rousse.
- InvitéInvité
Re: lie again, play pretend — Leez
Sam 7 Oct 2017 - 21:30
your soul knows the geography of your destiny. your soul alone has the map of your future, therefore you can trust this indirect, oblique side of yourself. if you do, it will take you where you need to go, but more important it will teach you a kindness of rhythm in your journey. | lie again, play pretend | leez et nathanaël ☆ |
Idiote, idiote, idiote. Putain d'idiote. Oublier un livre, ce livre, de cette matière, sa matière. Juras-tu sans cesse dans tes pensées intérieures. Là-haut, c'était le tumulte. Tout s'embrouiller. Quel sentiment correct ressentir ? Et pourquoi pas deux sentiments ? Voir aucun. Oui, aucun semblait être mieux. Mais tu ne pouvais pas. Un flux incommensurable d'émotions se battait entres elles : joie, peur, amour, crainte, désir, tristesse, soulagement, angoisse. Et ça ne s'arrêtait pas. Plus les pas de Nathanaël se rapprochaient plus tu te devais de t'éloigner : chose que tu ne fis pas. Tu ne pouvais pas. Tes talons restaient fixés au sol, pourtant, tu savais qu'aucun colloshoo n'avait été lancé ici. Il s'approchait encore. Tes yeux ambrés parcouraient avec délice, supplice le corps du professeur.
Tu savais par ailleurs qu'il avait un corps athlétique sans posséder des gros muscles effrayant de disproportion. Tu savais le goût exquis de la douceur de sa peau, surtout contre la tienne. Votre nuit ensemble te gifla à nouveau. Stop. Tu fermes tes paupières, essayes tant bien que mal de faire le vide dans ton esprit. Pour une fois, que tu le voulais, ce néant. Tes paupières closes qui dure pour toi, longtemps, n'est en réalité qu'un papillonnement de tes longs cils noirs. Tu espères ne pas susciter chez lui l'interprétation malvenue d'une tentative de séduction. Séduire. Voulais-tu sincèrement arrêter de lui plaire ? Une part de toi sait que tu as l'interdiction de le faire. Tu n'en avais jamais eu l'attention au départ. Une autre, celle de la femme, veut continuer d'être convoité.
« Bonne soirée professeur. » Phrase de panique, il est trop près désormais et tes pensées enveniment ton système de survie. Celui qui te pousse à fuir loin de cette tentation.« Attends. » Les doigts de l'homme enlacent ton délicat poignet de la main droite. Ce contact frêle électrise ton corps qui te cimente plus fort au sol. Tu veux partir, tu dois partir te crier ta raison. Part, part, part. . Il s'approche encore. Pourquoi ton poignet reste épris de ses doigts ? « Viens boire un verre avec moi. » Ces lèvres bougent pour prononcer cette proposition. Tu les fixes. Elles sont si prés et pourtant si lointaines au sens qu'il t'est interdit pour toi de les toucher, de les retoucher. Ta main gauche se lève seule, débutant un mouvement pour prendre en coupe son menton, aimant le contact de sa barbe fraîchement taillé contre ta paume.
Cependant, tu stop ce geste. Tu diriges ta main gauche vers ton poignet droit, prenant la main de Nathanaël pour te dégager de la prise. Aucune force n'est utilisé. Tout cela est doux, caressant. « Comme avant. Tu me raconteras tes vacances.. » Pendant tout l'échange tu ne dis rien et tu garder le visage non pas si fièrement relevé, mais plutôt dans une attitude évitant, comme timide. Tu sais le pouvoir attractif qu'il possède sur toi. Mais tu ne peux refuser son offre en minaudant à voix basse, le regard fixé sur autre chose.
Tu relèves la tête, tu le regardes dans les yeux. Tu lis tout le désir qu'il a pour toi en cet instant, tout l'amour qui réside en lui, bouillonne pour toi. Tu le sais tout ça, car il s'agit du même carnage symétrique chez toi. « Je ne peux pas.. » Ton corps qui ne voulait pas bouger depuis le début a envie de fondre sur lui, sur ses lèvres, sur son cou dénudé. Tu veux l'embrasser en souriant, tu veux passer tes mains dans ses cheveux bruns avec passion pendant qu'il se noie dans ton cou. Les images de votre soir repassent comme des flashes. Aussitôt, sans que tu ne comprennes pourquoi tes yeux s'embuent.
Pourquoi les larmes te montent-elles ? Le combat interne est trop difficile psychiquement qu'il éclate par un intermédiaire corporel expliques ta conscience. Nathanaël va vouloir te prendre dans ses bras, tu le sais. Alors pourquoi tu ne fuis pas ? Tu ne peux pas quoi ? Accepter ce verre, ou ignorer tes sentiments à son égard ?
Tu savais par ailleurs qu'il avait un corps athlétique sans posséder des gros muscles effrayant de disproportion. Tu savais le goût exquis de la douceur de sa peau, surtout contre la tienne. Votre nuit ensemble te gifla à nouveau. Stop. Tu fermes tes paupières, essayes tant bien que mal de faire le vide dans ton esprit. Pour une fois, que tu le voulais, ce néant. Tes paupières closes qui dure pour toi, longtemps, n'est en réalité qu'un papillonnement de tes longs cils noirs. Tu espères ne pas susciter chez lui l'interprétation malvenue d'une tentative de séduction. Séduire. Voulais-tu sincèrement arrêter de lui plaire ? Une part de toi sait que tu as l'interdiction de le faire. Tu n'en avais jamais eu l'attention au départ. Une autre, celle de la femme, veut continuer d'être convoité.
« Bonne soirée professeur. » Phrase de panique, il est trop près désormais et tes pensées enveniment ton système de survie. Celui qui te pousse à fuir loin de cette tentation.« Attends. » Les doigts de l'homme enlacent ton délicat poignet de la main droite. Ce contact frêle électrise ton corps qui te cimente plus fort au sol. Tu veux partir, tu dois partir te crier ta raison. Part, part, part. . Il s'approche encore. Pourquoi ton poignet reste épris de ses doigts ? « Viens boire un verre avec moi. » Ces lèvres bougent pour prononcer cette proposition. Tu les fixes. Elles sont si prés et pourtant si lointaines au sens qu'il t'est interdit pour toi de les toucher, de les retoucher. Ta main gauche se lève seule, débutant un mouvement pour prendre en coupe son menton, aimant le contact de sa barbe fraîchement taillé contre ta paume.
Cependant, tu stop ce geste. Tu diriges ta main gauche vers ton poignet droit, prenant la main de Nathanaël pour te dégager de la prise. Aucune force n'est utilisé. Tout cela est doux, caressant. « Comme avant. Tu me raconteras tes vacances.. » Pendant tout l'échange tu ne dis rien et tu garder le visage non pas si fièrement relevé, mais plutôt dans une attitude évitant, comme timide. Tu sais le pouvoir attractif qu'il possède sur toi. Mais tu ne peux refuser son offre en minaudant à voix basse, le regard fixé sur autre chose.
Tu relèves la tête, tu le regardes dans les yeux. Tu lis tout le désir qu'il a pour toi en cet instant, tout l'amour qui réside en lui, bouillonne pour toi. Tu le sais tout ça, car il s'agit du même carnage symétrique chez toi. « Je ne peux pas.. » Ton corps qui ne voulait pas bouger depuis le début a envie de fondre sur lui, sur ses lèvres, sur son cou dénudé. Tu veux l'embrasser en souriant, tu veux passer tes mains dans ses cheveux bruns avec passion pendant qu'il se noie dans ton cou. Les images de votre soir repassent comme des flashes. Aussitôt, sans que tu ne comprennes pourquoi tes yeux s'embuent.
Pourquoi les larmes te montent-elles ? Le combat interne est trop difficile psychiquement qu'il éclate par un intermédiaire corporel expliques ta conscience. Nathanaël va vouloir te prendre dans ses bras, tu le sais. Alors pourquoi tu ne fuis pas ? Tu ne peux pas quoi ? Accepter ce verre, ou ignorer tes sentiments à son égard ?
- InvitéInvité
Re: lie again, play pretend — Leez
Dim 8 Oct 2017 - 18:50
lie again, play pretend
Leez & Nathanaël
I feel like I'm winnin' again, I feel like I'm seein' again, I feel like I'm breathin' again, I got it under control.
Tu devrais la laisser partir. Oui, c'était certainement la meilleure chose à faire. Prétendre que rien n’était arrivé, que tout était normal et que tout irait bien dans le meilleur des mondes. Sauf que ce n’était pas aussi simple. Ta tête te disait quelque chose et ton coeur te criait l'opposé. Et tu détestais ça. Tu te sentais vulnérable. Ce n’était pas dans tes habitudes. Tu ne courrais jamais après les femmes, pas si elle ne voulait pas de toi. Alors pourquoi, quand elle s’apprête à s’en aller tu la rattrapes ? Pourquoi tes doigts se posent-ils sur sa peau, douce et chaude. Pourquoi tu fais un pas de plus, réduisant encore un peu la distance entre vous ? Et pourquoi tu adores la proximité de son corps près du tien ?
Tu l’invites, parce que c’est la seule excuse que tu trouves pour passer plus de temps avec elle. Vous aviez l’habitude de sortir de temps en temps, que ce soit à Londres ou à Inverness. Vous passiez vos soirées à parler et ça te manque cruellement. Elle te manque cruellement. Et tu ne sais plus comment faire pour combler ce trou qui grandit dans ta poitrine. Comment cette jeune femme avait-elle fait pour s'immiscer jusqu’au plus profond de toi ? Doucement son bras libre se lève et tes yeux s’accroche à sa main. Délicatement elle vient se défaire de ton emprise et ton coeur se serre légèrement. Tu ne lâches pas des yeux l’endroit où vos peaux se touchent. De crainte qu’elle ne refuse, tu poursuis, lui proposant de te parler de ses vacances. N’importe quoi pourvu que votre échange ne s’arrête pas là. Ses yeux sont d’abord fuyant et tu attends qu’elle portent ses prunelles aux tiennes. Quand finalement elle le fait, tu ancres ton regard au sien. « Je ne peux pas.. » Pour seul réponse, tu pinces les lèvres. Pourquoi est la seule chose qui risque de s’échapper de ces dernières si tu ne te contrôle pas. Et tu as aucune envie de le savoir. Tu connais le statut de la jeune femme, tu connais sa beauté, mais cela te tuerait s’il ne s'agissait que de toi.
Sauf qu’immédiatement des larmes naissent dans les prunelles de Leez et cela te désarçonne complètement. Tu ne veux pas la voir dans cet état. Encore moins par ta faute. Tu n’avais pas dans l’idée de la tourmenter et la voir ainsi est une souffrance que tu ne supportes pas. Rapidement, tu sors ta baguette et ferme la porte derrière vous. Celle-ci claque dans un bruit assourdissant et le verrou s'enclenche immédiatement : tu ne veux prendre aucun risque pour elle. Une fois réellement seul et surtout à l’abri des regards, tu attrapes avec soin son visage et viens effacer toutes traces de larmes sur ses joues. Passant une main derrière elle, tu l’attires à toi et la blottis contre ton corps. — Leez, ne pleure pas, s’il-te-plaît. Tu caresses lentement son dos, lui laissant le temps de se calmer et reprendre son souffle. D’un geste protecteur tu déposes et baiser sur le haut de son crâne et te laisses envoûter par le parfum de ses cheveux.
Sa réaction te trouble et te donne même un peu d’espoir mais tu sais que tu ne dois pas t’y accrocher. Une chose est claire dans ton esprit : tu ne veux pas lui faire de mal. Et apparemment à vouloir l’approcher c’est ce que tu fais. Ton coeur se serre davantage et ta respiration se fait plus difficile. Tu sais ce que tu dois faire et même si tu n’en as pas envie, ça sera la meilleure solution pour elle. Tu lui laisses le temps de reprendre ses esprits. 2 min, 5 min ou même 10 min, tu ne te rends pas compte du temps qui passe et tu t’accroches à chaque caresse que tu peux lui faire le long de son dos. Tu savoures la sensation de tes doigts entre ses cheveux. Tu respires son parfum pour l’ancrer dans ta mémoire. Quand finalement, elle semble aller mieux, tu t’écartes très légèrement d’elle. Tout juste assez pour pouvoir prendre à nouveau son visage entre tes mains. Ses joues sont légèrement gonflées et ses yeux plus rouges, mais elle reste magnifique à tes yeux. — Leez, je suis désolé., tu commences doucement. — Je ne voulais pas te mettre dans cet état. Oublie ce verre, ça n’a pas d’importance. Oublie tout. Je ne veux pas te voir pleurer. Tu étais prêt à la laisser en paix si ça pouvait lui rendre le sourire.
Tu l’invites, parce que c’est la seule excuse que tu trouves pour passer plus de temps avec elle. Vous aviez l’habitude de sortir de temps en temps, que ce soit à Londres ou à Inverness. Vous passiez vos soirées à parler et ça te manque cruellement. Elle te manque cruellement. Et tu ne sais plus comment faire pour combler ce trou qui grandit dans ta poitrine. Comment cette jeune femme avait-elle fait pour s'immiscer jusqu’au plus profond de toi ? Doucement son bras libre se lève et tes yeux s’accroche à sa main. Délicatement elle vient se défaire de ton emprise et ton coeur se serre légèrement. Tu ne lâches pas des yeux l’endroit où vos peaux se touchent. De crainte qu’elle ne refuse, tu poursuis, lui proposant de te parler de ses vacances. N’importe quoi pourvu que votre échange ne s’arrête pas là. Ses yeux sont d’abord fuyant et tu attends qu’elle portent ses prunelles aux tiennes. Quand finalement elle le fait, tu ancres ton regard au sien. « Je ne peux pas.. » Pour seul réponse, tu pinces les lèvres. Pourquoi est la seule chose qui risque de s’échapper de ces dernières si tu ne te contrôle pas. Et tu as aucune envie de le savoir. Tu connais le statut de la jeune femme, tu connais sa beauté, mais cela te tuerait s’il ne s'agissait que de toi.
Sauf qu’immédiatement des larmes naissent dans les prunelles de Leez et cela te désarçonne complètement. Tu ne veux pas la voir dans cet état. Encore moins par ta faute. Tu n’avais pas dans l’idée de la tourmenter et la voir ainsi est une souffrance que tu ne supportes pas. Rapidement, tu sors ta baguette et ferme la porte derrière vous. Celle-ci claque dans un bruit assourdissant et le verrou s'enclenche immédiatement : tu ne veux prendre aucun risque pour elle. Une fois réellement seul et surtout à l’abri des regards, tu attrapes avec soin son visage et viens effacer toutes traces de larmes sur ses joues. Passant une main derrière elle, tu l’attires à toi et la blottis contre ton corps. — Leez, ne pleure pas, s’il-te-plaît. Tu caresses lentement son dos, lui laissant le temps de se calmer et reprendre son souffle. D’un geste protecteur tu déposes et baiser sur le haut de son crâne et te laisses envoûter par le parfum de ses cheveux.
Sa réaction te trouble et te donne même un peu d’espoir mais tu sais que tu ne dois pas t’y accrocher. Une chose est claire dans ton esprit : tu ne veux pas lui faire de mal. Et apparemment à vouloir l’approcher c’est ce que tu fais. Ton coeur se serre davantage et ta respiration se fait plus difficile. Tu sais ce que tu dois faire et même si tu n’en as pas envie, ça sera la meilleure solution pour elle. Tu lui laisses le temps de reprendre ses esprits. 2 min, 5 min ou même 10 min, tu ne te rends pas compte du temps qui passe et tu t’accroches à chaque caresse que tu peux lui faire le long de son dos. Tu savoures la sensation de tes doigts entre ses cheveux. Tu respires son parfum pour l’ancrer dans ta mémoire. Quand finalement, elle semble aller mieux, tu t’écartes très légèrement d’elle. Tout juste assez pour pouvoir prendre à nouveau son visage entre tes mains. Ses joues sont légèrement gonflées et ses yeux plus rouges, mais elle reste magnifique à tes yeux. — Leez, je suis désolé., tu commences doucement. — Je ne voulais pas te mettre dans cet état. Oublie ce verre, ça n’a pas d’importance. Oublie tout. Je ne veux pas te voir pleurer. Tu étais prêt à la laisser en paix si ça pouvait lui rendre le sourire.
- InvitéInvité
Re: lie again, play pretend — Leez
Sam 14 Oct 2017 - 23:07
your soul knows the geography of your destiny. your soul alone has the map of your future, therefore you can trust this indirect, oblique side of yourself. if you do, it will take you where you need to go, but more important it will teach you a kindness of rhythm in your journey. | lie again, play pretend | leez et nathanaël ☆ |
Il se rapproche de plus en plus de toi, vos vêtements se frôlent. Il existait entre vous ce lien magnétique, vos corps se rapprochaient naturellement l'un de l'autre et la séparation était difficile. Tu le savais, lui aussi. Vos nombreuses soirées à parler tard dans la nuit autour d'un verre, vos conversations profondes et intellectuelles qui ne se finissaient jamais. La plupart du temps, c'était lui qui disait « Il est heure Leez, tu devrais peut-être rentrer dormir un peu. » Et ses conseils t'étaient toujours destiné avec délicatesse. On sentait dans ses yeux que le sommeil était un obstacle conséquent à son envie de poursuivre la discussion, sans fin. Ces souvenirs remontèrent aussi vite que des bulles de champagne. Émergeant de ton inconscient. Souvenirs incandescents refoulés avec force.
Tes larmes ruissellent sur tes joues, le regard perdu dans le flot de tes joies passés. C'est le bruit du frottement lorsqu'il glisse hors de sa poche sa baguette magique pour venir fermer la porte de la salle d'un revers de main. Cela te crée un sursaut. Tu te sens misérable, pathétique. Tu sais que t'es vulnérable. Qu'on peut te nuire. Pourtant Leez, tu savais qu'avec Nathanaël, tu ne craignais rien, qu'il te protégerait. D'ailleurs, il attrape ton visage avec tendresse et gomme tes larmes qui dégoulinent sur ton visage, comme entachant un portrait. Ce contact te fait du bien. Tes remparts tombent temporairement : tu apprécies avec plaisir ces gestes doux à ton égard sans dire un mot. Comme si parler briserait l'instant, comme si tu redevenais Leez Wilson. Là, dans le silence, au moins, tu ne demeures rien.
« Leez, ne pleure pas, s'il te plaît. » Demande t-il avec émotion. Tes yeux ambres continue de fixer ses yeux bleus à lui, t'émerveillant de leur beauté. Tu baisses la tête en essayant de reprendre tes idées : oui Leez, reprends toi. Leez Wilson, réveille toi. Tu ne dois pas pleurer et encore moins pleurer dans les bras de Nathanaël, ton professeur. Il passe sa main dans ton dos, créant un mouvement de caresse du haut jusqu'au creux de celui-ci. Cela te berce et commence à t'apaiser. Ses lèvres se posèrent sur le haut de ton front, passant en même temps son autre main dans ta chevelure flamboyante. Il était plus grand que toi et te couvait naturellement de son corps. Là, blotti désormais contre lui, tu te sentais bien. Dans les bras d'un homme. Dans les bras de cet homme. Pouvais-tu dire qu'il s'agissait de ton homme ? ? Non, en aucun cas.
« Leez, je suis désolé, je ne voulais pas te mettre dans cet état.. Oubli ce verre, ça n'a pas d'importance. Oublie tout. Je ne veux pas te voir pleurer. » C'était beau, qu'il souhaite sincèrement te vouloir en paix avec toi-même. Mais ces mots piquèrent ton cœur : « Ça n'a pas d'importance, oublie tout. » Les choses se confondent dans ton esprit brumeux et tangible, qu'est-ce qui n'était pas important ? Toi ? Votre relation ? Non Leez, juste ce verre. Tu gardais ton silence, continuant d'éviter de renouer trop vite avec toi. Tu voulais demeurer personne encore des minutes dans ses bras, sous ses caresses.
Les minutes passèrent vite, bien trop vite à ton goût, mais tu ne pouvais rester indéfiniment là comme une idiote. Tu te séparas de ses bras, tu passas tes doigts sous tes yeux en espérant que tes larmes n'est pas trop abîmer ton maquillage – bien que waterproof. Tu pris une grande respiration et recoiffas tes cheveux de tes deux mains.
Nath n'avait plus ses mains placés sur toi. Et tu pouvais à nouveau réfléchir. « Ne vous.. Ne te.. » Ou du moins réfléchir à moitié puisque tu ne savais plus quel forme de politesse employé avec lui : le vouvoiement ou tutoiement ? Tu ne voulais pas trop te détacher brutalement de lui, c'est pourquoi tu choisis les mots suivants : « Ne te reproche rien. Et ne me demande pas des choses impossibles.. » Faisant référence à son « oublie tout. ». « Je ne sais pas ce qui m'a pris à me mettre dans un tel état, c'est embarrassant » avouas-tu en feintant un sourire qui s'évanouit en quelque chose d'assez triste. « Je ne sais juste pas quoi faire. Tu comprends ? »
Tes larmes ruissellent sur tes joues, le regard perdu dans le flot de tes joies passés. C'est le bruit du frottement lorsqu'il glisse hors de sa poche sa baguette magique pour venir fermer la porte de la salle d'un revers de main. Cela te crée un sursaut. Tu te sens misérable, pathétique. Tu sais que t'es vulnérable. Qu'on peut te nuire. Pourtant Leez, tu savais qu'avec Nathanaël, tu ne craignais rien, qu'il te protégerait. D'ailleurs, il attrape ton visage avec tendresse et gomme tes larmes qui dégoulinent sur ton visage, comme entachant un portrait. Ce contact te fait du bien. Tes remparts tombent temporairement : tu apprécies avec plaisir ces gestes doux à ton égard sans dire un mot. Comme si parler briserait l'instant, comme si tu redevenais Leez Wilson. Là, dans le silence, au moins, tu ne demeures rien.
« Leez, ne pleure pas, s'il te plaît. » Demande t-il avec émotion. Tes yeux ambres continue de fixer ses yeux bleus à lui, t'émerveillant de leur beauté. Tu baisses la tête en essayant de reprendre tes idées : oui Leez, reprends toi. Leez Wilson, réveille toi. Tu ne dois pas pleurer et encore moins pleurer dans les bras de Nathanaël, ton professeur. Il passe sa main dans ton dos, créant un mouvement de caresse du haut jusqu'au creux de celui-ci. Cela te berce et commence à t'apaiser. Ses lèvres se posèrent sur le haut de ton front, passant en même temps son autre main dans ta chevelure flamboyante. Il était plus grand que toi et te couvait naturellement de son corps. Là, blotti désormais contre lui, tu te sentais bien. Dans les bras d'un homme. Dans les bras de cet homme. Pouvais-tu dire qu'il s'agissait de ton homme ? ? Non, en aucun cas.
« Leez, je suis désolé, je ne voulais pas te mettre dans cet état.. Oubli ce verre, ça n'a pas d'importance. Oublie tout. Je ne veux pas te voir pleurer. » C'était beau, qu'il souhaite sincèrement te vouloir en paix avec toi-même. Mais ces mots piquèrent ton cœur : « Ça n'a pas d'importance, oublie tout. » Les choses se confondent dans ton esprit brumeux et tangible, qu'est-ce qui n'était pas important ? Toi ? Votre relation ? Non Leez, juste ce verre. Tu gardais ton silence, continuant d'éviter de renouer trop vite avec toi. Tu voulais demeurer personne encore des minutes dans ses bras, sous ses caresses.
Les minutes passèrent vite, bien trop vite à ton goût, mais tu ne pouvais rester indéfiniment là comme une idiote. Tu te séparas de ses bras, tu passas tes doigts sous tes yeux en espérant que tes larmes n'est pas trop abîmer ton maquillage – bien que waterproof. Tu pris une grande respiration et recoiffas tes cheveux de tes deux mains.
Nath n'avait plus ses mains placés sur toi. Et tu pouvais à nouveau réfléchir. « Ne vous.. Ne te.. » Ou du moins réfléchir à moitié puisque tu ne savais plus quel forme de politesse employé avec lui : le vouvoiement ou tutoiement ? Tu ne voulais pas trop te détacher brutalement de lui, c'est pourquoi tu choisis les mots suivants : « Ne te reproche rien. Et ne me demande pas des choses impossibles.. » Faisant référence à son « oublie tout. ». « Je ne sais pas ce qui m'a pris à me mettre dans un tel état, c'est embarrassant » avouas-tu en feintant un sourire qui s'évanouit en quelque chose d'assez triste. « Je ne sais juste pas quoi faire. Tu comprends ? »
- InvitéInvité
Re: lie again, play pretend — Leez
Mer 25 Oct 2017 - 17:14
lie again, play pretend
Leez & Nathanaël
Les yeux humides de Leez t’ébranlent, ton coeur se serre et même si tu ne devrais pas, tu ne supportes plus la distance entre vous et la brise d’un mouvement bref. Sa proximité est à la fois une délivrance et une souffrance. Ton corps réagit à elle. Ton coeur s’apaise de pouvoir sentir son doux parfum et de la chaleur qui émane de son corps blotti entre tes bras. Ce simple geste te semblait impensable il y a encore quelques semaines. Tu espères que ce ne soit pas la dernière fois que tu pourras la tenir dans tes bras mais au fond de toi tu sais bien que ce n’est qu’un rêve. I'll be dreaming my dreams. Ses larmes sont la cruelle réalité et la preuve pour toi que cela ne devrait plus se passer. Vous deux, seuls dans la même pièce. Tes bras enroulés autour d’elle, son souffle dans le creux de ton cou. Il fallait y renoncer. Mais pas tout de suite. Pas tant que sa respiration ne s’est pas régulée, pas tant que ses larmes ne se sont pas taris. Même si ce n’est que pour quelques secondes de plus.
La jeune femme tout contre toi finit par rompre ce tendre contact. Elle s’écarte un peu et papillonne plusieurs fois des paupières pour chasser toute trace de chagrin. Ses doigts viennent effleurer ses joues, geste que tu aimerais toi-même faire à nouveau mais tu te retiens et gardes les prunelles fixées sur elle. Leez se recoiffe doucement, se remet en beauté et tu as envie de lui souffler que c’est inutile : elle est toujours parfaite pour toi. Tes lèvres pourtant restent scellés de peur d’empirer la situation. Nate, tu venais de décider de garder tes distances et ta promesse n’était déjà plus valable ? Oui. Que tu aurais aimé l’envoyer balader cette maudite promesse.
Tu ne peux t’empêcher de faire une petite moue à la place d’un sourire quand elle hésite encore entre le vouvoiement et le tutoiement. Finalement elle choisit une option que tu préfères, donnant un ton moins solennel à la conversation et te rendant moins coupable que tu ne l’étais déjà. Sauf que les mots qu’elle prononce te serrent le coeur. Tu ne comprends pas où était l’impossible dans ta demande, tu ne voulais que boire un verre avec elle, passer un peu de temps après d’elle. Leez t’avait manqué et sa silencieuse absence avait été une torture. Quand elle déplore son état, tu plonges tes yeux dans les siens en croisant les bras sur ton torse. — Ne dis pas ça. Ce n’est vraiment rien, Leez. Son prénom sur tes lèvres te rend plus heureux que tu ne l’aurais cru. Peut-être parce que tu avais encore le droit de le prononcer pour l’instant. Et tes propos étaient vrais. Ce n’était rien pour toi. Parce que tu ne la jugerais jamais. Elle était en sécurité avec toi car jamais tu ne chercherais à lui nuire, de quelque manière que ce soit.
Quand elle t’avoue ne pas savoir quoi faire, un sourire se dessine doucement sur tes lèvres. Pas de joie, certainement, mais plutôt de réconfort. Parce qu’à ce moment précis, face à son désarrois quant à votre situation, tu sais quoi faire. Tu es conforté dans la promesse que tu t’étais faite. — Il n’y a qu’une chose à faire Leez… Tu parles en un murmure, doucement, pour ne pas que tes mots ne soient blessants ou mal interprétés par la jeune femme à la chevelure de feu. — Tu vas rentrer chez toi et continuer ta vie comme tu l’as toujours fait. Comme tu es brillante, tu vas décrocher ton diplôme avec brio et je serais très fier de toi. Sans pouvoir t’en empêcher - ni même vouloir - tu fais un pas vers elle. — Ensuite tu intégreras le Ministère de la magie et un jour, je l’espère, tu deviendras le Ministre de la Magie que beaucoup de sorcier espèrent voir un jour au pouvoir. Tu viens repousser une mèche de ses cheveux pour la coincer derrière son oreille. Tu fixes tes yeux dans les siens et forces un peu le sourire sur tes lèvres. — Et je serais toujours aussi fier de toi, quoiqu'il arrive.
La jeune femme tout contre toi finit par rompre ce tendre contact. Elle s’écarte un peu et papillonne plusieurs fois des paupières pour chasser toute trace de chagrin. Ses doigts viennent effleurer ses joues, geste que tu aimerais toi-même faire à nouveau mais tu te retiens et gardes les prunelles fixées sur elle. Leez se recoiffe doucement, se remet en beauté et tu as envie de lui souffler que c’est inutile : elle est toujours parfaite pour toi. Tes lèvres pourtant restent scellés de peur d’empirer la situation. Nate, tu venais de décider de garder tes distances et ta promesse n’était déjà plus valable ? Oui. Que tu aurais aimé l’envoyer balader cette maudite promesse.
Tu ne peux t’empêcher de faire une petite moue à la place d’un sourire quand elle hésite encore entre le vouvoiement et le tutoiement. Finalement elle choisit une option que tu préfères, donnant un ton moins solennel à la conversation et te rendant moins coupable que tu ne l’étais déjà. Sauf que les mots qu’elle prononce te serrent le coeur. Tu ne comprends pas où était l’impossible dans ta demande, tu ne voulais que boire un verre avec elle, passer un peu de temps après d’elle. Leez t’avait manqué et sa silencieuse absence avait été une torture. Quand elle déplore son état, tu plonges tes yeux dans les siens en croisant les bras sur ton torse. — Ne dis pas ça. Ce n’est vraiment rien, Leez. Son prénom sur tes lèvres te rend plus heureux que tu ne l’aurais cru. Peut-être parce que tu avais encore le droit de le prononcer pour l’instant. Et tes propos étaient vrais. Ce n’était rien pour toi. Parce que tu ne la jugerais jamais. Elle était en sécurité avec toi car jamais tu ne chercherais à lui nuire, de quelque manière que ce soit.
Quand elle t’avoue ne pas savoir quoi faire, un sourire se dessine doucement sur tes lèvres. Pas de joie, certainement, mais plutôt de réconfort. Parce qu’à ce moment précis, face à son désarrois quant à votre situation, tu sais quoi faire. Tu es conforté dans la promesse que tu t’étais faite. — Il n’y a qu’une chose à faire Leez… Tu parles en un murmure, doucement, pour ne pas que tes mots ne soient blessants ou mal interprétés par la jeune femme à la chevelure de feu. — Tu vas rentrer chez toi et continuer ta vie comme tu l’as toujours fait. Comme tu es brillante, tu vas décrocher ton diplôme avec brio et je serais très fier de toi. Sans pouvoir t’en empêcher - ni même vouloir - tu fais un pas vers elle. — Ensuite tu intégreras le Ministère de la magie et un jour, je l’espère, tu deviendras le Ministre de la Magie que beaucoup de sorcier espèrent voir un jour au pouvoir. Tu viens repousser une mèche de ses cheveux pour la coincer derrière son oreille. Tu fixes tes yeux dans les siens et forces un peu le sourire sur tes lèvres. — Et je serais toujours aussi fier de toi, quoiqu'il arrive.
- Spoiler:
- Désolé... du temps d'attente j'ai eu des petits soucis IRL. J'espère ça te plairas
PS: en plus ma mise en page me fait des caprices
|
|