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nous ferons de nos dimanches plus vieux une seconde jeunesse - Fynn
Sam 23 Sep 2017 - 11:13
Fynnseach Sloane O'Ceallaigh
Je suis un Pokeby | scénario
« C’est drôle la vie. Quand on est gosse, le temps n’en finit pas de se trainer, et puis du jour au lendemain on a comme ça 50 ans. Et l’enfance tout ce qui l’en reste ça tient dans une petite boite. Une petite boite rouillée. »
WIZARD CARD INFORMATIONS Rédigez quelques lignes sur les particularités (physiques, intellectuelles ou magiques) de votre personnage ainsi que sa baguette, son épouvantard, son animal de compagnie, sa matière préférée ... bref, tout ce qui vous passe par la tête ! ♥ • Epouvantard : « Tu as suffisamment souillé cette noble famille avec ton sang de bourbe, petite vermine, tu ne crois pas qu'il serait temps de disparaître ? » C'est cette phrase qui revient toujours, mais celui qui la prononce varie à chaque fois. Ca peut être l'un de ses parents adoptifs, son grand frère, un de ses amis... parfois, même, c'est Sloane, qui apparaît. Sa mère biologique, démunie du masque de tendresse dont elle se souvenait, et n'observant plus sa progéniture qu'avec un mélange de colère et de condescendance. Au final, ce n'est jamais le véritable auteur de cette charmante remarque, qui lui apparaît. Ce Serpentard, qui pensait que la pureté de son sang faisait de lui quelqu'un d'indestructible, elle s'en fout comme d'une guigne de ce qu'il pouvait bien penser d'elle. Mais il a été l'instigateur du doute en elle, la matérialisation de cette peur affreuse et pernitieuse d'être rejetée et de ne jamais complètement faire partie de la famille. • Patronus : c'est un daim qui a fini par apparaître devant elle, à force d'acharnement, symbole sans équivoque de sa douceur et sensibilité. • Amortentia : L'odeur du chocolat chaud parfumé à la noisette dont elle raffolait en hiver, un mélange d'odeur de colophane et vaguement de bois qui se dégageait de l'étui de son violoncelle, et le parfum de sa mère. | © MØRPHINE. ◈ célébrité |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
C'est dans cette partie que vous pourrez nous raconter la vie trépidante (ou pas) de votre personnage (rédigez votre histoire comme vous le sentez : roman, anecdotes ...). Il n'y a pas de nombre de lignes minimum imposé ! • Les conversations émaillées de rires emplissaient la petite pièce du séjour d'un joyeux fond sonore. Ce n'était pas aussi souvent qu'il le voudrait, qu'Aedan O'Ceallaigh pouvait retrouver son amie d'enfance, partager ce genre de moments avec elle. Sloane Dubthaigh. Une moldue. Impensable pour un sorcier de Sang Pur, sur le papier. Mais sa famille n'avait jamais osé soutenir les mentalités ineptes et discriminatoires à l'encontre de ceux qui ne partageaient pas leur sang ou leurs pouvoirs. Mais ça relevait tout de même de l'impensable qu'ils aient pu garder contact malgré les années d'éloignement à cause de Poudlard puis de leurs études respectives. Et aujourd'hui, ils se retrouvaient chez elle, son épouse Ruth et lui, leurs enfant Fynn et Wyatt jouant ensemble plus loin. Sloane lui paraissait de plus en plus tendue, fatiguée, amaigrie même, ces derniers temps. Et c'était d'autant plus inquiétant qu'elle avait fini par se plaindre à ses amis de sa fatigue et de céphalées récurrentes. Elle ne se plaignait jamais, d'habitude.
« D'ailleurs, est-ce que tes migraines vont mieux, Sloane ? , s'enquit-il fort à propos, laissant le ton de la conversation effacer l'intonation inquiète de la question.
-Pas vraiment. Elles sont même de plus en plus violentes, mon médecin m'envoie d'ailleurs faire de nouveaux examens la semaine prochaine. J'espère juste que ce sera bientôt fini, je n'ai pas tellement les moyens de ...
-Maman ! Maman regarde, j'y arrive SUPER bien maintenant ! »
Avant que Sloane ait eu le temps de finir sa phrase, sa fille âgée de 5 ans venait de faire irruption parmi eux, uen petite balle colorée dans la main, toute fébrile de fierté et d'enthousiasme. Sans attendre la réponse, ou une quelconque remarque sur son impolitesse, elle montra à toute l'assemblée (juste à sa mère en fait, elle n'était pas vraiment consciente du regard des deux autres adultes portés sur elle) comme elle savait bien lancer son jouet. Une fois, deux fois, trois fois ! Un sans faute ! ... Qui n'aurait pas dû l'être.
Les yeux d'Aedan s'écarquillèrent en s'apercevant que la balle ralentissait sa chute sur la fin, juste assez pour que l'enfant puisse la rattraper. C'était presque imperceptible, ce genre de minuscule étincelle de magie dont les très jeunes sorciers étaient parfois capables, sporadiquement, avant une vraie manifestation de leurs pouvoirs. C'était peut-être trois fois rien, mais un regard vers Ruth lui apprit immédiatement qu'elle avait vu la même chose. Et puis ce serait aisément vérifiable : si Fynn était une sorcière, elle devait être inscrite quelque part. Pourtant ce fut la réaction de Sloane qui l'arrêta : ce n'était pas sa fille qu'elle regardait avec de grands yeux ronds, mais eux. Comme si elle avait peur qu'ils découvrent quelque chose.
« Sloane... Je crois qu'il faut qu'on discute de quelque chose.»
***
Aedan O'Ceallaigh se souvenait parfaitement de cette soirée qu'ils avaient partagé avec la mère de l'enfant, assise devant lui, muette, et cachant son visage ruiné par les pleurs derrière un rideau de cheveux blonds. Une des dernières soirées avec son amie d'enfance.
Car hier, Sloane était morte.
La tumeur au cerveau avait été détectée peu après ce fameux soir, si agressive qu'en quelques mois, c'en était fini. Personne n'avait vraiment eu le temps de prendre conscience de la situation. Mais il n'avait pas réellement prévu ce qu'on venait de lui annoncer à l'instant.
« Sloane Dubthaigh a indiqué dans son testament qu'elle souhaitait que la garde de mademoiselle Fynnseach ne revienne à personne d'autre que vous. Quels étaient vos liens avec la défunte ?
-Nous étions amis depuis l'enfance. Et j'étais le parrain de sa fille. » Fut sa réponse, alors qu'il ne lâchait pas l'enfant du regard. Il ne s'attendait pas vraiment à ce que Sloane le désigne, avec Ruth, pour être le tuteur légal de Fynn. Ils n'avaient jamais parlé de l'après, même quand elle se savait condamné. Par pudeur, sans doute. Mais il avait imaginé qu'elle aurait quelqu'un. Or, d'après ce qu'on venait de lui expliquer, c'était loin d'être le cas : plus de parents, ni frères ni soeurs ni cousins plus ou moins éloignés, et le père de l'enfant était mort lui aussi, quelques mois après sa naissance. Il faudrait en parler à sa famille, régler les papiers aussi bien du côté moldu que magique (mais ça ne poserait pas de problème : Fynn était bien inscrite en tant que sorcière). Mais ils feraient face bien évidemment, ainsi qu'il l'assura à son interlocuteur, sa main se resserrant sur l'épaule de la petite blonde.
Il fallut attendre la conclusion du dossier, s'arranger avec la visite des services moldus à leur domicile (ce fut branle bas de combat pour planquer tout ce qui avait attrait à la magie et abaisser provisoirement les quelques sorts de protection et repousse-moldus). Mais deux semaines plus tard, Fynn put emménager chez eux. Elle devint officiellement une O'Ceallaigh avant même de fêter ses 7 ans.
***
« Pourquoi je n'ai pas le droit d'aller à Poudlard ? Je suis grande maintenant !
-Tu le sais, Fynn. Seuls les enfants qui ont déjà fêté leurs onze ans peuvent s'y rendre.
-Mais c'est pas juste du tout ! J'aurai onze ans la semaine prochaine ! C'est pareil !
-Non. Tu les auras après la rentrée, tu iras l'année prochaine. C'est comme ça !
-Ah. »
Ruth soupira, persuadée que sa fille allait lâcher l'affaire, convaincue par son ton catégorique. Défaire Fynn d'une idée pouvait être un sacré défi, son entêtement était phénoménal. Mais le visage de la petite blonde se plissa en une moue pensive. C'était presque aussi décourageant que si elle faisait un caprice en plein milieu de la gare.
« On pourrait tricher ? Ils ne verront même pas la différence !
-On ne triche pas, et surtout pas avec l'administration.
-Ah. Pourtant, papa et toi vous auriez triché si je n'étais pas une sorcière ? Pour avoir ma garde ? »
Fynn vit le visage de sa mère d'adoption se décomposer. C'était parfaitement le genre de petite phrase qu'elle pouvait lancer en toute innocence, sans même comprendre en quoi elles pouvaient être problématiques.
Elle avait presque onze ans. Les années avaient filé, les souvenirs aussi. Malgré tous les efforts de Fynn pour se souvenir de sa première maman, et ceux de ses parents d'adoption pour l'y aider, sa première vie ne se résumait plus qu'à quelques bribes. Des fragments qui s'effritaient, s'effilochaient. Juste des bribes, des rien du tout qui lui laissait la sensation du familier. Le souvenir d'un pas que l'on guette devant la porte de sa chambre, le son d'une voix étouffée, comme enveloppée de ouate, un visage tendre aux traits rendus flous par le temps passé… Et puis d'autres aussi, des scènes comme figées, plus ou moins nettes, des souvenirs qui affleuraient à la surface de sa mémoire avant de se rétracter brusquement dès qu'elle voulait s'en saisir. Des morceaux de phrases, une vague mélodie.
Ce n'était pas grave. Elle s'en était fait une myriade de nouveaux. Elle avait intégré une famille au quotidien survolté. Elle n'avait pas l'impression d'être totalement acceptée d'ailleurs, la branche française étant particulièrement conservatrice. De là était née la volonté de faire comme si elle avait toujours été avec eux. Ca faisait longtemps que Dubthaigh n'était plus son nom d'usage et elle ne connaissait plus grand chose de sa culture d'origine. Si la figure de sa mère avait presque été sacralisé, tout le reste autour, elle l'avait presque volontairement effacé.
***
Fynn rentra donc à Poudlard une semaine avant ses douze ans. Et le collège était merveilleux. Le jour de la répartition, après qu'elle lui eût demandé en toute innocence comment il fonctionnait, le Choixpeau avait longuement à l'envoyer chez les Serdaigles, à cause de sa grande curiosité, avant de se dédire face à son rapport étrange à la vérité, et surtout son rapport à autrui bien plus Poufsouffle. Bien qu'elle ne soit pas naturellement complexée, elle restait assez sensible à sa différence de sang, de caractère de tout, et se fit un monde de sa différence d'âge. Ecart gommé par son minois et son comportement rêveur, peut-être plus enfantin que ses pairs. La présence de Wyatt à l'école, désormais en 5ème année, était on ne peut plus rassurante, et elle ne tarda pas à se faire des amis. Un en particulier. Elwin et elle passaient le plus clair de leurs journées ensemble, dès leur première année. Du début des cours, où elle pouvait compter sur lui pour la ramener sur terre lorsque son esprit divaguait de manière beaucoup trop évidente, jusqu'aux soirées dans leur salle commune. Il fut l'ami avec lequel elle n'avait pas peur le moins du monde de se montrer telle qu'elle était, et qu'elle tentait de traîner dans ses lubies les plus farfelues. A ce moment là, la danse comme la musique faisaient déjà partie intégrante de sa vie, tout comme son étrange obsession pour des croyances plus ou moins bizarres.
Elle revint en juillet, folle d'enthousiasme, des idées pleins la tête, et ne se calma pas de tout l'été.
Pourtant sa deuxième année fut loin, très loin d'être un long fleuve tranquille. Elle ne savait pas vraiment comment ça avait débuté. Peut-être parce qu'on avait finit par répandre des rumeurs sur son compte, son état mental, ou tout simplement le fait qu'elle était une née moldue adoptée par une famille de Sang Pur. Mais toujours était-il que les intimidations commencèrent. Des petits princes Sang Pur de 7è année qui pensaient être au-dessus de tout le monde et de toute morale. Et qui devaient avoir perdu leur victime favorite pour se rabattre sur la petite Poufsouffle. Au début, elle se refusait à voir le moindre mal en eux. Elle était comme ça Fynn, l'idée même qu'il puisse y avoir quelque chose de mauvais en une personne lui était totalement étrangère. Alors elle se dit qu'en leur expliquant, ils comprendraient forcément la situation et leur erreur, qu'ils se finiraient par se tenir tranquilles. Grave erreur.
Elle se retrouva seule contre deux ou trois d'entre eux. Et si elle finit par réussir à leur échapper, et à s'en tirer avec un moindre mal, c'est un épisode dont elle se refuse toujours à parler. Même avec ses amis les plus proches, même avec Elwin, qui pourtant elle resta aussi évasive que possible. L'année se terminant, elle fut soulagée de voir le gang quitter Poudlard pour de bon, mais elle ,ne chercha jamais à les dénoncer. Enfants de familles influentes, les pointer du doigt ne ferait que lui attirer d'autres ennuis. Le silence lui semblait plus simple, et elle crut que tout ceci resterait derrière elle. Mais les mots prononcés contre elle avaient quand même fait des dégâts. « Tu as suffisamment souillé cette noble famille avec ton sang de bourbe, petite vermine, tu ne crois pas qu'il serait temps de disparaître ? » Cette phrase la hante encore, parfois en rêve, le plus souvent quand elle croise la route d'un épouvantard. Sa peur du rejet et de ne pas réellement faire partie de sa famille d'adoption venait de se cristalliser.
Le reste de sa scolarité se passa sans trop d'autres encombre. Arrivée en troisième année, elle choisit divination et études des moldus. Pour la première, c'était simple : on critiquait toujours ce genre matière appartenant aux branches les moins exactes de la magie, mais elle, ça la fascinait tout simplement. Et pour la seconde... Paradoxalement, malgré son désir discutable de presque effacer ses quelques années de vie moldues, c'était une culture sans doute pour le moins intéressante, et dont elle aurait tort de se priver. C'était du moins ce dont elle avait fini par se persuader, à la suite d'une discussion avec son père adoptif, lui soulignant à quel point faire partie des deux mondes et avoir les deux cultures pouvait être une chance.
Les années scolaires défilaient à un rythme abominablement rapide. Chacune apportait son lot de joie et de tracas. Car la naïveté et l'innocence de Fynn n'avaient de cesse de frapper, malgré l'épisode de la deuxième année. Surtout en ce qui concernait ses relations amoureuses. Elle était un brin fleur bleue, s'attachait à la moindre attention. Ses amis la mettaient bien en garde. Son comportement de petite chose fragile, de surcroît avec sa relation du moment, pouvait être nocif dans une relation de couple. Evidemment, elle n'en faisait souvent qu'à sa tête, rassurant du même coup ses amis et ses propres inquiétudes avec quelques phrases convaincantes, et prêtait de trop bonnes intentions à son crush. Et donc, fatalement, elle enchaînait les échecs amoureux plus ou moins cuisants. Etait souvent en cause son comportement étrange et immature qu'elle ne prenait pas la peine de réfreiner (ou qu'on ne prenait pas la peine de comprendre), mais elle était tombée sur certains cas bien lourds aussi.
La cinquième année fut le symbole pour elle du premier tournant que devaient prendre leur vie et leurs études. Le problème était qu'elle n'avait strictement aucune idée de ce qu'elle voulait faire plus tard. A vrai dire, elle ne s'était jamais posé la question, se laissant portée la plupart du temps au rythme des semaines de cours. Comme l'enfant qu'elle était, se projeter si loin dans le futur l'ennuyait. Mais vinrent fleurir les brochures d'études dans leur Salle Commune au mois d'avril, peu avant le traditionnel rendez-vous avec leur directeur de maison. Celui de Poufsouffle faillit s'étouffer lorsque Fynn finit par lui affirmer qu'elle voulait travailler dans un domaine artistique. Peu importait bien lequel, le domaine en lui-même le passionnait et n'avait pas d'égal à ce jour. « Ce n'est pas un métier. » lui retourna -t- il, fort de cette conviction. C'était assez decevant, en fait, alors que les Poufsouffles avaient la réputation d'être encore les plus ouverts d'esprit, que son directeur ait ce genre de réaction. Ils cherchèrent longtemps, avant que Fynn, se basant sur sa grande curiosité et sa grande empathie pour les autres, ne glissent que peut-être, éventuellement, la médicomagie pourrait l'intéresser. Il n'en fallait pas plus. Le bonhomme se montra même rassuré que malgré toutes ses frasques et lubies, elle finisse par se concentrer sur un métier plus rationnel et valorisé qu'être artiste. Evidemment, l'idée fit grande impression auprès de ses parents, et Fynn ne tarda pas à se convaincre que c'était sans doute pour le mieux. Elle passa ses BUSEs et ses ASPICs toujours forte de cette idée. Les examens en eux-mêmes ne lui posèrent pas énormément de problèmes, si tant est qu'elle pouvait combler ses cours, pleins de trous à cause de ses égarements répétitifs, auprès de ses amis.
La septième année, et leur scolarité à Poudlard s'acheva enfin. C'était le début d'une nouvelle aventure, avec Elwin, même si elle était triste de laisser à Poudlard Grace et Autumn, alors que Maisie partait pour un an de césure à l'étranger.
Et commença avec leurs études à Hungcalf, l'épisode le plus étrange de toute sa scolarité. Au fil du temps, et à force de se manger des échecs amoureux, elle avait fini par se tourner vers la seule personne qui ne l'avait jamais lâchée et qui l'avait toujours acceptée : son meilleur ami. Les sentiments avaient fini par naître, mais elle n'osa rien dire avant la fin de leur scolarité, la date qu'il avait plus ou moins donné pour s'occuper de ses affaires de coeurs. Mais quand enfin elle le lui avoua, maladroitement et plus sérieusement que jamais, il lui répondit en lui annonçant son homosexualité. Un bon moment de gêne plus tard, et les explications brièvement menées, ils en restèrent là sur cette discussion, et reprirent leur amitié comme si de rien n'était.
Mais pour le reste de sa première année, ce fut moins joyeux. Fynn s'était imaginée qu'en étant dans une filière qui l'intéressait, elle parviendrait à se concentrer vraiment et à s'investir dans ses études. Sauf que la médicomagie ne l'intéressait pas, du moins pas autant que ce dont elle s'était convaincue. Son esprit recommença à papillonner très vite, et ses notes suivirent le mouvement. Ce fut pour elle l'année d'une sérieuse remise en question. Et en ressortit la conclusion qu'elle s'était plutôt rabattue sur cette filière par dépit, un peu pour faire plaisir à ses parents, un peu pour se prouver à elle-même qu'elle en était capable. Mais de son côté la question restait inchangée : seul l'art la passionnait à ce point, et à ce moment-là, même si elle ne savait toujours pas précisément ce qu'elle voulait faire, elle savait très bien qu'elle ne pourrait pas s'épanouir dans une autre filière. Il fallut refaire un dossier et lourdement négocier avec ses parents d'adoption, mais enfin sa réorientation fut actée, et elle recommençait dès lors, à zéro.
« D'ailleurs, est-ce que tes migraines vont mieux, Sloane ? , s'enquit-il fort à propos, laissant le ton de la conversation effacer l'intonation inquiète de la question.
-Pas vraiment. Elles sont même de plus en plus violentes, mon médecin m'envoie d'ailleurs faire de nouveaux examens la semaine prochaine. J'espère juste que ce sera bientôt fini, je n'ai pas tellement les moyens de ...
-Maman ! Maman regarde, j'y arrive SUPER bien maintenant ! »
Avant que Sloane ait eu le temps de finir sa phrase, sa fille âgée de 5 ans venait de faire irruption parmi eux, uen petite balle colorée dans la main, toute fébrile de fierté et d'enthousiasme. Sans attendre la réponse, ou une quelconque remarque sur son impolitesse, elle montra à toute l'assemblée (juste à sa mère en fait, elle n'était pas vraiment consciente du regard des deux autres adultes portés sur elle) comme elle savait bien lancer son jouet. Une fois, deux fois, trois fois ! Un sans faute ! ... Qui n'aurait pas dû l'être.
Les yeux d'Aedan s'écarquillèrent en s'apercevant que la balle ralentissait sa chute sur la fin, juste assez pour que l'enfant puisse la rattraper. C'était presque imperceptible, ce genre de minuscule étincelle de magie dont les très jeunes sorciers étaient parfois capables, sporadiquement, avant une vraie manifestation de leurs pouvoirs. C'était peut-être trois fois rien, mais un regard vers Ruth lui apprit immédiatement qu'elle avait vu la même chose. Et puis ce serait aisément vérifiable : si Fynn était une sorcière, elle devait être inscrite quelque part. Pourtant ce fut la réaction de Sloane qui l'arrêta : ce n'était pas sa fille qu'elle regardait avec de grands yeux ronds, mais eux. Comme si elle avait peur qu'ils découvrent quelque chose.
« Sloane... Je crois qu'il faut qu'on discute de quelque chose.»
***
Aedan O'Ceallaigh se souvenait parfaitement de cette soirée qu'ils avaient partagé avec la mère de l'enfant, assise devant lui, muette, et cachant son visage ruiné par les pleurs derrière un rideau de cheveux blonds. Une des dernières soirées avec son amie d'enfance.
Car hier, Sloane était morte.
La tumeur au cerveau avait été détectée peu après ce fameux soir, si agressive qu'en quelques mois, c'en était fini. Personne n'avait vraiment eu le temps de prendre conscience de la situation. Mais il n'avait pas réellement prévu ce qu'on venait de lui annoncer à l'instant.
« Sloane Dubthaigh a indiqué dans son testament qu'elle souhaitait que la garde de mademoiselle Fynnseach ne revienne à personne d'autre que vous. Quels étaient vos liens avec la défunte ?
-Nous étions amis depuis l'enfance. Et j'étais le parrain de sa fille. » Fut sa réponse, alors qu'il ne lâchait pas l'enfant du regard. Il ne s'attendait pas vraiment à ce que Sloane le désigne, avec Ruth, pour être le tuteur légal de Fynn. Ils n'avaient jamais parlé de l'après, même quand elle se savait condamné. Par pudeur, sans doute. Mais il avait imaginé qu'elle aurait quelqu'un. Or, d'après ce qu'on venait de lui expliquer, c'était loin d'être le cas : plus de parents, ni frères ni soeurs ni cousins plus ou moins éloignés, et le père de l'enfant était mort lui aussi, quelques mois après sa naissance. Il faudrait en parler à sa famille, régler les papiers aussi bien du côté moldu que magique (mais ça ne poserait pas de problème : Fynn était bien inscrite en tant que sorcière). Mais ils feraient face bien évidemment, ainsi qu'il l'assura à son interlocuteur, sa main se resserrant sur l'épaule de la petite blonde.
Il fallut attendre la conclusion du dossier, s'arranger avec la visite des services moldus à leur domicile (ce fut branle bas de combat pour planquer tout ce qui avait attrait à la magie et abaisser provisoirement les quelques sorts de protection et repousse-moldus). Mais deux semaines plus tard, Fynn put emménager chez eux. Elle devint officiellement une O'Ceallaigh avant même de fêter ses 7 ans.
***
« Pourquoi je n'ai pas le droit d'aller à Poudlard ? Je suis grande maintenant !
-Tu le sais, Fynn. Seuls les enfants qui ont déjà fêté leurs onze ans peuvent s'y rendre.
-Mais c'est pas juste du tout ! J'aurai onze ans la semaine prochaine ! C'est pareil !
-Non. Tu les auras après la rentrée, tu iras l'année prochaine. C'est comme ça !
-Ah. »
Ruth soupira, persuadée que sa fille allait lâcher l'affaire, convaincue par son ton catégorique. Défaire Fynn d'une idée pouvait être un sacré défi, son entêtement était phénoménal. Mais le visage de la petite blonde se plissa en une moue pensive. C'était presque aussi décourageant que si elle faisait un caprice en plein milieu de la gare.
« On pourrait tricher ? Ils ne verront même pas la différence !
-On ne triche pas, et surtout pas avec l'administration.
-Ah. Pourtant, papa et toi vous auriez triché si je n'étais pas une sorcière ? Pour avoir ma garde ? »
Fynn vit le visage de sa mère d'adoption se décomposer. C'était parfaitement le genre de petite phrase qu'elle pouvait lancer en toute innocence, sans même comprendre en quoi elles pouvaient être problématiques.
Elle avait presque onze ans. Les années avaient filé, les souvenirs aussi. Malgré tous les efforts de Fynn pour se souvenir de sa première maman, et ceux de ses parents d'adoption pour l'y aider, sa première vie ne se résumait plus qu'à quelques bribes. Des fragments qui s'effritaient, s'effilochaient. Juste des bribes, des rien du tout qui lui laissait la sensation du familier. Le souvenir d'un pas que l'on guette devant la porte de sa chambre, le son d'une voix étouffée, comme enveloppée de ouate, un visage tendre aux traits rendus flous par le temps passé… Et puis d'autres aussi, des scènes comme figées, plus ou moins nettes, des souvenirs qui affleuraient à la surface de sa mémoire avant de se rétracter brusquement dès qu'elle voulait s'en saisir. Des morceaux de phrases, une vague mélodie.
Ce n'était pas grave. Elle s'en était fait une myriade de nouveaux. Elle avait intégré une famille au quotidien survolté. Elle n'avait pas l'impression d'être totalement acceptée d'ailleurs, la branche française étant particulièrement conservatrice. De là était née la volonté de faire comme si elle avait toujours été avec eux. Ca faisait longtemps que Dubthaigh n'était plus son nom d'usage et elle ne connaissait plus grand chose de sa culture d'origine. Si la figure de sa mère avait presque été sacralisé, tout le reste autour, elle l'avait presque volontairement effacé.
***
Fynn rentra donc à Poudlard une semaine avant ses douze ans. Et le collège était merveilleux. Le jour de la répartition, après qu'elle lui eût demandé en toute innocence comment il fonctionnait, le Choixpeau avait longuement à l'envoyer chez les Serdaigles, à cause de sa grande curiosité, avant de se dédire face à son rapport étrange à la vérité, et surtout son rapport à autrui bien plus Poufsouffle. Bien qu'elle ne soit pas naturellement complexée, elle restait assez sensible à sa différence de sang, de caractère de tout, et se fit un monde de sa différence d'âge. Ecart gommé par son minois et son comportement rêveur, peut-être plus enfantin que ses pairs. La présence de Wyatt à l'école, désormais en 5ème année, était on ne peut plus rassurante, et elle ne tarda pas à se faire des amis. Un en particulier. Elwin et elle passaient le plus clair de leurs journées ensemble, dès leur première année. Du début des cours, où elle pouvait compter sur lui pour la ramener sur terre lorsque son esprit divaguait de manière beaucoup trop évidente, jusqu'aux soirées dans leur salle commune. Il fut l'ami avec lequel elle n'avait pas peur le moins du monde de se montrer telle qu'elle était, et qu'elle tentait de traîner dans ses lubies les plus farfelues. A ce moment là, la danse comme la musique faisaient déjà partie intégrante de sa vie, tout comme son étrange obsession pour des croyances plus ou moins bizarres.
Elle revint en juillet, folle d'enthousiasme, des idées pleins la tête, et ne se calma pas de tout l'été.
Pourtant sa deuxième année fut loin, très loin d'être un long fleuve tranquille. Elle ne savait pas vraiment comment ça avait débuté. Peut-être parce qu'on avait finit par répandre des rumeurs sur son compte, son état mental, ou tout simplement le fait qu'elle était une née moldue adoptée par une famille de Sang Pur. Mais toujours était-il que les intimidations commencèrent. Des petits princes Sang Pur de 7è année qui pensaient être au-dessus de tout le monde et de toute morale. Et qui devaient avoir perdu leur victime favorite pour se rabattre sur la petite Poufsouffle. Au début, elle se refusait à voir le moindre mal en eux. Elle était comme ça Fynn, l'idée même qu'il puisse y avoir quelque chose de mauvais en une personne lui était totalement étrangère. Alors elle se dit qu'en leur expliquant, ils comprendraient forcément la situation et leur erreur, qu'ils se finiraient par se tenir tranquilles. Grave erreur.
Elle se retrouva seule contre deux ou trois d'entre eux. Et si elle finit par réussir à leur échapper, et à s'en tirer avec un moindre mal, c'est un épisode dont elle se refuse toujours à parler. Même avec ses amis les plus proches, même avec Elwin, qui pourtant elle resta aussi évasive que possible. L'année se terminant, elle fut soulagée de voir le gang quitter Poudlard pour de bon, mais elle ,ne chercha jamais à les dénoncer. Enfants de familles influentes, les pointer du doigt ne ferait que lui attirer d'autres ennuis. Le silence lui semblait plus simple, et elle crut que tout ceci resterait derrière elle. Mais les mots prononcés contre elle avaient quand même fait des dégâts. « Tu as suffisamment souillé cette noble famille avec ton sang de bourbe, petite vermine, tu ne crois pas qu'il serait temps de disparaître ? » Cette phrase la hante encore, parfois en rêve, le plus souvent quand elle croise la route d'un épouvantard. Sa peur du rejet et de ne pas réellement faire partie de sa famille d'adoption venait de se cristalliser.
Le reste de sa scolarité se passa sans trop d'autres encombre. Arrivée en troisième année, elle choisit divination et études des moldus. Pour la première, c'était simple : on critiquait toujours ce genre matière appartenant aux branches les moins exactes de la magie, mais elle, ça la fascinait tout simplement. Et pour la seconde... Paradoxalement, malgré son désir discutable de presque effacer ses quelques années de vie moldues, c'était une culture sans doute pour le moins intéressante, et dont elle aurait tort de se priver. C'était du moins ce dont elle avait fini par se persuader, à la suite d'une discussion avec son père adoptif, lui soulignant à quel point faire partie des deux mondes et avoir les deux cultures pouvait être une chance.
Les années scolaires défilaient à un rythme abominablement rapide. Chacune apportait son lot de joie et de tracas. Car la naïveté et l'innocence de Fynn n'avaient de cesse de frapper, malgré l'épisode de la deuxième année. Surtout en ce qui concernait ses relations amoureuses. Elle était un brin fleur bleue, s'attachait à la moindre attention. Ses amis la mettaient bien en garde. Son comportement de petite chose fragile, de surcroît avec sa relation du moment, pouvait être nocif dans une relation de couple. Evidemment, elle n'en faisait souvent qu'à sa tête, rassurant du même coup ses amis et ses propres inquiétudes avec quelques phrases convaincantes, et prêtait de trop bonnes intentions à son crush. Et donc, fatalement, elle enchaînait les échecs amoureux plus ou moins cuisants. Etait souvent en cause son comportement étrange et immature qu'elle ne prenait pas la peine de réfreiner (ou qu'on ne prenait pas la peine de comprendre), mais elle était tombée sur certains cas bien lourds aussi.
La cinquième année fut le symbole pour elle du premier tournant que devaient prendre leur vie et leurs études. Le problème était qu'elle n'avait strictement aucune idée de ce qu'elle voulait faire plus tard. A vrai dire, elle ne s'était jamais posé la question, se laissant portée la plupart du temps au rythme des semaines de cours. Comme l'enfant qu'elle était, se projeter si loin dans le futur l'ennuyait. Mais vinrent fleurir les brochures d'études dans leur Salle Commune au mois d'avril, peu avant le traditionnel rendez-vous avec leur directeur de maison. Celui de Poufsouffle faillit s'étouffer lorsque Fynn finit par lui affirmer qu'elle voulait travailler dans un domaine artistique. Peu importait bien lequel, le domaine en lui-même le passionnait et n'avait pas d'égal à ce jour. « Ce n'est pas un métier. » lui retourna -t- il, fort de cette conviction. C'était assez decevant, en fait, alors que les Poufsouffles avaient la réputation d'être encore les plus ouverts d'esprit, que son directeur ait ce genre de réaction. Ils cherchèrent longtemps, avant que Fynn, se basant sur sa grande curiosité et sa grande empathie pour les autres, ne glissent que peut-être, éventuellement, la médicomagie pourrait l'intéresser. Il n'en fallait pas plus. Le bonhomme se montra même rassuré que malgré toutes ses frasques et lubies, elle finisse par se concentrer sur un métier plus rationnel et valorisé qu'être artiste. Evidemment, l'idée fit grande impression auprès de ses parents, et Fynn ne tarda pas à se convaincre que c'était sans doute pour le mieux. Elle passa ses BUSEs et ses ASPICs toujours forte de cette idée. Les examens en eux-mêmes ne lui posèrent pas énormément de problèmes, si tant est qu'elle pouvait combler ses cours, pleins de trous à cause de ses égarements répétitifs, auprès de ses amis.
La septième année, et leur scolarité à Poudlard s'acheva enfin. C'était le début d'une nouvelle aventure, avec Elwin, même si elle était triste de laisser à Poudlard Grace et Autumn, alors que Maisie partait pour un an de césure à l'étranger.
Et commença avec leurs études à Hungcalf, l'épisode le plus étrange de toute sa scolarité. Au fil du temps, et à force de se manger des échecs amoureux, elle avait fini par se tourner vers la seule personne qui ne l'avait jamais lâchée et qui l'avait toujours acceptée : son meilleur ami. Les sentiments avaient fini par naître, mais elle n'osa rien dire avant la fin de leur scolarité, la date qu'il avait plus ou moins donné pour s'occuper de ses affaires de coeurs. Mais quand enfin elle le lui avoua, maladroitement et plus sérieusement que jamais, il lui répondit en lui annonçant son homosexualité. Un bon moment de gêne plus tard, et les explications brièvement menées, ils en restèrent là sur cette discussion, et reprirent leur amitié comme si de rien n'était.
Mais pour le reste de sa première année, ce fut moins joyeux. Fynn s'était imaginée qu'en étant dans une filière qui l'intéressait, elle parviendrait à se concentrer vraiment et à s'investir dans ses études. Sauf que la médicomagie ne l'intéressait pas, du moins pas autant que ce dont elle s'était convaincue. Son esprit recommença à papillonner très vite, et ses notes suivirent le mouvement. Ce fut pour elle l'année d'une sérieuse remise en question. Et en ressortit la conclusion qu'elle s'était plutôt rabattue sur cette filière par dépit, un peu pour faire plaisir à ses parents, un peu pour se prouver à elle-même qu'elle en était capable. Mais de son côté la question restait inchangée : seul l'art la passionnait à ce point, et à ce moment-là, même si elle ne savait toujours pas précisément ce qu'elle voulait faire, elle savait très bien qu'elle ne pourrait pas s'épanouir dans une autre filière. Il fallut refaire un dossier et lourdement négocier avec ses parents d'adoption, mais enfin sa réorientation fut actée, et elle recommençait dès lors, à zéro.
RÉSERVE TON AVATAR
- Code:
<bottin><span class="pris">●</span> <b>rosie tupper</b> ━ fynn o'ceallaigh</bottin>
- InvitéInvité
Re: nous ferons de nos dimanches plus vieux une seconde jeunesse - Fynn
Sam 23 Sep 2017 - 11:44
ouiiiiiiiiiii! ma dernière meilleure amie!!!!
- InvitéInvité
Re: nous ferons de nos dimanches plus vieux une seconde jeunesse - Fynn
Sam 23 Sep 2017 - 11:49
ROSIE
en née-moldu.
Et le prénom puis elle est dans mon cours la douce petite
rebienvenue, va me falloir du self-control pour pas la toucher celle-ci
en née-moldu.
Et le prénom puis elle est dans mon cours la douce petite
rebienvenue, va me falloir du self-control pour pas la toucher celle-ci
- InvitéInvité
Re: nous ferons de nos dimanches plus vieux une seconde jeunesse - Fynn
Sam 23 Sep 2017 - 12:15
Re-bienvenue sur le forum ma belle, sous les beeeeeeeeelles couleurs violettes des pokebyyyy !
Hâte de voir ce que tu nous réserves !!
Hâte de voir ce que tu nous réserves !!
- InvitéInvité
Re: nous ferons de nos dimanches plus vieux une seconde jeunesse - Fynn
Sam 23 Sep 2017 - 13:12
(@Alan Westergraad oulah c'est flippant )
Rosie Re-bienvenue et bon courage pour la rédaction de ta fiche
Rosie Re-bienvenue et bon courage pour la rédaction de ta fiche
- InvitéInvité
Re: nous ferons de nos dimanches plus vieux une seconde jeunesse - Fynn
Sam 23 Sep 2017 - 13:19
re-bienvenue nana
j'espère que tu t'amuseras autant avec ce personnage là !
j'espère que tu t'amuseras autant avec ce personnage là !
- InvitéInvité
Re: nous ferons de nos dimanches plus vieux une seconde jeunesse - Fynn
Sam 23 Sep 2017 - 13:53
@Alan Westergraad Pas touche à ma cousine wsh
MA COUZ trop hâte de jouer avec toi sous cette forme re bienvenue chez toi mon petit chat!
MA COUZ trop hâte de jouer avec toi sous cette forme re bienvenue chez toi mon petit chat!
- InvitéInvité
Re: nous ferons de nos dimanches plus vieux une seconde jeunesse - Fynn
Sam 23 Sep 2017 - 15:34
Ce.n'est.en.rien.flippant.
Je ne la toucherais pas sauf si elle le veut et là, faudra lui parler à elle pas à moi puisque je n'aurais fait que d'être faible
Je ne la toucherais pas sauf si elle le veut et là, faudra lui parler à elle pas à moi puisque je n'aurais fait que d'être faible
- InvitéInvité
Re: nous ferons de nos dimanches plus vieux une seconde jeunesse - Fynn
Sam 23 Sep 2017 - 18:45
re bienvenue ma belle
:hug:
:hug:
- InvitéInvité
Re: nous ferons de nos dimanches plus vieux une seconde jeunesse - Fynn
Sam 23 Sep 2017 - 19:00
Re-bienvenue
Ton personnage est génial, j'ai hâte de voir la suite
Ton personnage est génial, j'ai hâte de voir la suite
- InvitéInvité
Re: nous ferons de nos dimanches plus vieux une seconde jeunesse - Fynn
Sam 23 Sep 2017 - 20:25
Bienvenue jolie demoiselle.
- InvitéInvité
Re: nous ferons de nos dimanches plus vieux une seconde jeunesse - Fynn
Dim 24 Sep 2017 - 12:49
Oh, comme t'es magnifiiiiique Encore une couz canon, j'en ai de la chance! Bref, re-bienvenue chez toi ma toute belle
- InvitéInvité
Re: nous ferons de nos dimanches plus vieux une seconde jeunesse - Fynn
Dim 24 Sep 2017 - 18:32
Merci beaucoup à vous tous
(@Alan Westergraad : non absolument pas flippant en effet )
(@Alan Westergraad : non absolument pas flippant en effet )
- InvitéInvité
Re: nous ferons de nos dimanches plus vieux une seconde jeunesse - Fynn
Dim 24 Sep 2017 - 23:05
Oh la jolie petite demoiselle !
(re)bienvenue et bon courage pour ta fiche chaton !
(re)bienvenue et bon courage pour ta fiche chaton !
- InvitéInvité
Re: nous ferons de nos dimanches plus vieux une seconde jeunesse - Fynn
Lun 25 Sep 2017 - 14:48
Pour moi tout est good !
Il me faut juste l'accord de @Elwin Burgess pour te valider
Il me faut juste l'accord de @Elwin Burgess pour te valider
- InvitéInvité
Re: nous ferons de nos dimanches plus vieux une seconde jeunesse - Fynn
Mar 26 Sep 2017 - 13:44
Rebienvenue SuperNana !
- InvitéInvité
Re: nous ferons de nos dimanches plus vieux une seconde jeunesse - Fynn
Mer 27 Sep 2017 - 9:31
(Re) bienvenue !
- InvitéInvité
Re: nous ferons de nos dimanches plus vieux une seconde jeunesse - Fynn
Mer 27 Sep 2017 - 13:51
- InvitéInvité
Re: nous ferons de nos dimanches plus vieux une seconde jeunesse - Fynn
Mer 27 Sep 2017 - 14:23
@Elwin Burgess on attend toujours ton avis ici
- InvitéInvité
Re: nous ferons de nos dimanches plus vieux une seconde jeunesse - Fynn
Mer 27 Sep 2017 - 18:20
Bienvenue ici
- InvitéInvité
Re: nous ferons de nos dimanches plus vieux une seconde jeunesse - Fynn
Sam 30 Sep 2017 - 10:19
bienvenue
dans ta nouvelle famille
★ Le Staff de Hungcalf a l'immense plaisir de te compter parmi ses
★ Lorsque la paperasse sera enfin bouclée, tu pourras enfin commencer tes rps, faire ta fiche de liens, lire quelques annexes ou bien développer l'histoire de ton personnage dans ta bibliothèque personnelle.
★ Si le quidditch est ta passion, n'hésite pas à agrandir les rangs de l'équipe de ta maison. Tu souhaites t'investir dans un club ou une association ? Alors viens donc en rejoindre un, c'est de ce côté. Tu peux également faire un tour du côté de notre marché aux liens pour te faire des amis ! *-*
★ Si tu te cherches un copain ou une idée de RP, n'hésite pas à passer dans notre roulette ! Et quand tu auras amassé plein de gallions, une boutique avec plein d'objets et d'avantages est à ta disposition ! *--* D'ailleurs, si tu as pris un scénario ou que tu as privilégie un groupe qui manque de membres, viens te recenser ici pour acquérir tes gallions !
Have fun sur Hung !
PS: Comme Elwin a posté une absence, mais que c'était okay pour Landry, je ne vais pas te faire attendre plus longtemps et je te valide donc Re-bienvenue chez toi
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