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caught in the headlights ♦ vindictus
Sam 23 Sep 2017 - 16:35
caught in the headlights•
La sonnerie avait retenti, interrompant Othello en pleine tirade dramatique ; il la détestait et l’insultait souvent intérieurement, dans ces cas-là. D’autant plus que les élèves de cette heure de cours-ci avait su se montrer intéressés et investis ; Othello en était d’autant plus déçu. Il acheva sa phrase, puis, d’un sourire contrit : « Et bien… On sait tous que vous en avez envie. Vous avez été extra cette heure-ci, vous pouvez y aller, mais ne vous bousculez pas pour sortir, s’il vous plaît ! » Cette phrase, en plus d’achever un cours qui avait porté sur le personnage de Phèdre, ses contradictions, son caractère, ses passions, achevait également la journée de travail du professeur ; c’était là son dernier cours qu’il venait de terminer. Méthodiquement -il avait pris le pli à force des années- il remit son bureau et sa salle de classe en place. Pas un bruit dans la salle. Il avait beau aimer la vie et les humains en général, ce silence, de temps à autre, lui faisait énormément de bien. Othello soupira, mi-extase, mi-déception ; il adorait la dernière réplique de l’héroïne culte de Racine, et restait mélancolique de ne pas avoir su la terminer comme elle le méritait. Pour remédier à cette -grande tristesse- désillusion, il décida d’aller boire un verre au Cochon à Plumes -à force, le barman le connaissait presque mieux que lui-même.
L’acteur enfila sa précieuse veste grise, s’étira un peu, prit quelques billets dans son bureau, ses clefs de voiture, puis ouvrit. Une fois à l’extérieur de sa salle, il inspira une grande bouffée d’air ; il faudrait aérer, ça commençait à sentir le renfermé. Pas un bruit dans les couloirs ; en revanche, il crut entendre des cris plus loin. Interloqué par ces derniers, il leva les yeux en l’air, et marcha tranquillement jusqu’au lieu d’où émanaient ces mystérieux grognements. Il traversa un couloir, monta un escalier, arrivant au quatrième étage ; à quelques mètres, entouré d’une petite poignée d’étudiants, deux jeunes hommes se battaient. Avec son élégance naturelle, Othello se dirigea paisiblement vers eux ; d’un geste savamment calculé, il les sépara. Un des deux semblait réellement vouloir que cela ne s’arrête pas là ; son prénom revint à Othello, Vindictus. Un prénom à la belle consonance italienne qui l’avait marqué. Il le maîtrisa tant bien que mal, l’empêchant d’avancer à la rencontre de son ennemi. Ce dernier, en ayant pris pour son compte, en témoignaient les gouttes de sang qui coulaient de par son visage, ne demanda pas son reste et partit, exactement par là où Othello était arrivé. Il détestait les bagarres. D’une voix mi-impériale mi-compatissante, il s’exclama. « Vous tous, merci de retourner vaquer à d’autres occupations. Hungcalf n’est pas un ring. Quand à vous, monsieur Bell, vous allez me suivre jusqu’à mon bureau. »
Tous obéirent, s’écartant pour laisser passer le professeur et le jeune Wright. La traversée du quatrième étage et le retour au troisième étage fut plutôt long -Othello s’était trompé d’escalier, mais il fit comme si de rien n’était. Vindictus semblait pas mal abîmé aussi ; du sang coulait d’une vilaine blessure au-dessus de l’œil droit. Il ouvrit la porte de la salle, la traversa, surveillant du coin de l’œil l’élève. Il s’assit à son bureau, sembla chercher quelque chose dans un tiroir. Il en sortit une poche d’eau, qu’il gela d’un simple sortilège. L’acteur la tendit à l’étudiant qui semblait le regarder d’un air méfiant. Il la saisit. D’une voix posée, Othello commença à parler. « Et bien. Je ne vais pas vous mordre. La glace apaisera la douleur. Vous voulez prendre une douche pour enlever tout ce sang ? » Le ton était dénué d’ironie, mais tout simplement neutre. « Bon. » D’un Accio, il fit venir une chaise, qu’il déplaça en face de lui. « Asseyez-vous. » Bell mit du temps à effectuer cette action, mais le fit en fin de compte. « Bien. Je ne vous demanderais pas de me raconter avec détails le pourquoi du comment vous êtes devenu une bête enragée en plein milieu d’un couloir. Toutefois, si vous voulez en parler, je suis à l’écoute. En revanche… » Il marqua une pause dramatique. « J’aimerais bien connaître l’identité de votre agresseur, vous l’avez moins amoché que lui ne l’a fait. Il lui faudrait, je pense, une poche de glace aussi, au cas où. Mais quelle idée que de se battre comme ça ! » Un sourire fin qui se dressa sur ses lèvres ; il ne voulait pas avoir à enguirlander l’étudiant, tout simplement car il avait dû prendre son lot d’ennuis pour la journée.
L’acteur enfila sa précieuse veste grise, s’étira un peu, prit quelques billets dans son bureau, ses clefs de voiture, puis ouvrit. Une fois à l’extérieur de sa salle, il inspira une grande bouffée d’air ; il faudrait aérer, ça commençait à sentir le renfermé. Pas un bruit dans les couloirs ; en revanche, il crut entendre des cris plus loin. Interloqué par ces derniers, il leva les yeux en l’air, et marcha tranquillement jusqu’au lieu d’où émanaient ces mystérieux grognements. Il traversa un couloir, monta un escalier, arrivant au quatrième étage ; à quelques mètres, entouré d’une petite poignée d’étudiants, deux jeunes hommes se battaient. Avec son élégance naturelle, Othello se dirigea paisiblement vers eux ; d’un geste savamment calculé, il les sépara. Un des deux semblait réellement vouloir que cela ne s’arrête pas là ; son prénom revint à Othello, Vindictus. Un prénom à la belle consonance italienne qui l’avait marqué. Il le maîtrisa tant bien que mal, l’empêchant d’avancer à la rencontre de son ennemi. Ce dernier, en ayant pris pour son compte, en témoignaient les gouttes de sang qui coulaient de par son visage, ne demanda pas son reste et partit, exactement par là où Othello était arrivé. Il détestait les bagarres. D’une voix mi-impériale mi-compatissante, il s’exclama. « Vous tous, merci de retourner vaquer à d’autres occupations. Hungcalf n’est pas un ring. Quand à vous, monsieur Bell, vous allez me suivre jusqu’à mon bureau. »
Tous obéirent, s’écartant pour laisser passer le professeur et le jeune Wright. La traversée du quatrième étage et le retour au troisième étage fut plutôt long -Othello s’était trompé d’escalier, mais il fit comme si de rien n’était. Vindictus semblait pas mal abîmé aussi ; du sang coulait d’une vilaine blessure au-dessus de l’œil droit. Il ouvrit la porte de la salle, la traversa, surveillant du coin de l’œil l’élève. Il s’assit à son bureau, sembla chercher quelque chose dans un tiroir. Il en sortit une poche d’eau, qu’il gela d’un simple sortilège. L’acteur la tendit à l’étudiant qui semblait le regarder d’un air méfiant. Il la saisit. D’une voix posée, Othello commença à parler. « Et bien. Je ne vais pas vous mordre. La glace apaisera la douleur. Vous voulez prendre une douche pour enlever tout ce sang ? » Le ton était dénué d’ironie, mais tout simplement neutre. « Bon. » D’un Accio, il fit venir une chaise, qu’il déplaça en face de lui. « Asseyez-vous. » Bell mit du temps à effectuer cette action, mais le fit en fin de compte. « Bien. Je ne vous demanderais pas de me raconter avec détails le pourquoi du comment vous êtes devenu une bête enragée en plein milieu d’un couloir. Toutefois, si vous voulez en parler, je suis à l’écoute. En revanche… » Il marqua une pause dramatique. « J’aimerais bien connaître l’identité de votre agresseur, vous l’avez moins amoché que lui ne l’a fait. Il lui faudrait, je pense, une poche de glace aussi, au cas où. Mais quelle idée que de se battre comme ça ! » Un sourire fin qui se dressa sur ses lèvres ; il ne voulait pas avoir à enguirlander l’étudiant, tout simplement car il avait dû prendre son lot d’ennuis pour la journée.
claude gueuse
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Re: caught in the headlights ♦ vindictus
Sam 30 Sep 2017 - 17:53
Eh bien, voilà. Nous y sommes. Te voilà encore avec des problèmes Vindictus. T'aurais pu éviter cette merde, mais comme ce n'était pas dans tes habitudes... Et dire que ce merdier aurait pu être complètement évité sans un simple malentendu ! Déjà que tu n'étais doué pour bien t'exprimer, il fallait dire que tes adversaires, eux, avaient du plomb dans les oreilles. Si t'étais dans un piteux état, ceux avec qui tu t'étais bagarré étaient ceux qui avaient le plus morflé. Toi, tu n'avais que des "égratignures" . Ce n'est pas ce que dirait la plupart des gens en te voyant, avec de multiples ecchymoses sur ton corps et une blessure ouverte au-dessous de ton œil, qui saignait quand même abondamment. Mais toi, tu t'en fichais pas mal. Ce n'était pas ta première bagarre et ce ne serait surement la dernière. Juste au moment où le conflit tournait en ta faveur, Mr. Lovingblow vint vous stopper, toi et tes adversaires. Monsieur Lovingblow, Othello Lovingblow, était professeur de théâtre à l'université ainsi que le directeur des Pokeby. Je n'avais pas encore d'avis préconçu sur le directeur et ce, même quand il interrompit la bagarre S'il n'était venu à temps, tu serais peut-être encore plus amoché. En tout cas, tout ce que tu pouvais espérer de ce monsieur Lovingblow, c'était que toute cette affaire bordélique ne remonte pas jusqu'au doyen. Non seulement ta réputation de bagarreur impulsif reviendrait te hanter, mais tes parents et tes proches n'auraient plus aucune pitié envers toi. Et que dirait Autumn, elle ?
Le directeur t'amena en fin de compte dans son bureau. Surement pour connaître les raison de ce combat de ring. Ouais, c'était surement pour ça, il ne t'aurait pas ramené ici pour discuter quidditch. Ou si ? Bref. Tu ne savais pas réellement pourquoi, mais tu avais du mal à faire confiance à cette personne. Lovingblow te semblait honnête, mais il y avait un truc qui te rendait réticent. Lorsqu'il te tendit la poche d'eau gelée, tu pris quelques secondes avant de la prendre. Tu te disais que ça pourrait au moins ankyloser tes multiples blessures faciales. Tu voulais peut-être te faire passer pour un dur, mais tu restais quand même humain, tu ressentais la douleur comme tout le monde.
Après t'être assis sur la chaise que Lovingblow fit venir d'un Accio (tu mis du autant de temps pour t’asseoir que pour saisir la poche de glace, définitivement t'étais pas rapide), tu commença à parler. Et bien, une douche ne me ferait pas de mal, effectivement, dis-tu ironiquement. Écoutez, monsieur Lovingblow, c'est plus compliqué que vous ne le pensez. Et puis même si je vous disais le nom de mon assaillant, à quoi cela vous servirait-il ? Vous allez allez le battre ? Sur ces mots, tu ressentis une vive douleur vers ton flanc droit. Putain, t'avais une côte cassée à présent. C'est malin. Finalement, tu étais plus blessé qu'il en avait l'air. Et merde, comment je vais faire moi, maintenant, pour aller à cet entraînement de quidditch? Décidément, tu n'étais pas sorti de l'auberge et les ennuis apparaissaient plus compliqués.
Le directeur t'amena en fin de compte dans son bureau. Surement pour connaître les raison de ce combat de ring. Ouais, c'était surement pour ça, il ne t'aurait pas ramené ici pour discuter quidditch. Ou si ? Bref. Tu ne savais pas réellement pourquoi, mais tu avais du mal à faire confiance à cette personne. Lovingblow te semblait honnête, mais il y avait un truc qui te rendait réticent. Lorsqu'il te tendit la poche d'eau gelée, tu pris quelques secondes avant de la prendre. Tu te disais que ça pourrait au moins ankyloser tes multiples blessures faciales. Tu voulais peut-être te faire passer pour un dur, mais tu restais quand même humain, tu ressentais la douleur comme tout le monde.
Après t'être assis sur la chaise que Lovingblow fit venir d'un Accio (tu mis du autant de temps pour t’asseoir que pour saisir la poche de glace, définitivement t'étais pas rapide), tu commença à parler. Et bien, une douche ne me ferait pas de mal, effectivement, dis-tu ironiquement. Écoutez, monsieur Lovingblow, c'est plus compliqué que vous ne le pensez. Et puis même si je vous disais le nom de mon assaillant, à quoi cela vous servirait-il ? Vous allez allez le battre ? Sur ces mots, tu ressentis une vive douleur vers ton flanc droit. Putain, t'avais une côte cassée à présent. C'est malin. Finalement, tu étais plus blessé qu'il en avait l'air. Et merde, comment je vais faire moi, maintenant, pour aller à cet entraînement de quidditch? Décidément, tu n'étais pas sorti de l'auberge et les ennuis apparaissaient plus compliqués.
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Re: caught in the headlights ♦ vindictus
Mer 4 Oct 2017 - 18:12
caught in the headlights•
Vindictus était un élève bagarreur, réticent, et on entendait beaucoup parler de lui dans l’équipe professorale. Mais Othello avait tâché de se montrer agréable, presque serviable et à l’écoute auprès de lui ; il ne s’attendait donc absolument pas au ton sarcastique qu’avait pris le jeune homme pour répondre à sa proposition de douche. Il choisit donc de lui répondre avec tout autant d’ironie, si ce n’est plus. « Dommage, les douches des professeurs sont parmi les meilleurs du campus… Et encore, leur qualité est impossible à comparer ! » L’acteur croisa les jambes, et eut son petit tic ; si, ce rictus en coin qu’il faisait lorsqu’il était agacé. Il tenta de se reprendre, de ne pas se laisser aller à l’agacement, pas avec un élève. « Allons, monsieur Bell, je ne vous proposais cela que pour votre bien. Si ça vous gêne, je peux aller ailleurs. » Un sourire. Situation incongrue du maître quittant les lieux pour un simple fait de sentiment de malaise.
« Me dire le nom de votre assaillant, si tant est qu’il puisse être qualifié ainsi, me permettra de faire en sorte que si une punition est infligée, alors qu’elle le soit à vous deux. Il n’y aucun mérite, aucune fierté à tirer, d’une bagarre dans un couloir de notre noble institut. Et puis… Vous saignez. » Remarque exprimant une nouvelle fois une évidence que l’autre avait évidemment remarqué. Othello ne tiqua pas. Il avait du mal à trouver ses mots auprès des élèves qu’il ne connaissait ni d’Eve, ni d’Adam. C’était compliqué, il ne savait pas ce qui pouvait les blesser, les rendre mal à l’aise, les mots à éviter… Alors il lançait des phrases toutes faites, ça au moins, c’était une valeur sûre. A l’expression « entraînement de Quidditch », qui pourtant ne lui était nullement destinée, Othello ne put retenir un sourire. « Tiens, c’est vrai que je vous ai déjà vu en match… Un formidable poursuiveur, si je ne me trompe pas de silhouette. » Penser aux matchs de Quidditch des Wright lui fit penser à Sullivan, à sa proposition de lui faire un jour visiter les vestiaires qu’il affectionnait tant… D’un geste de main dans les airs, il chassa cette pensée ; le directeur des Pokeby devait se concentrer uniquement sur ce qu’il se passait actuellement, sur la discussion avec Vindictus Bell, il aurait bien tout son temps pour penser à son Sully d’amour. Il fit claquer sa langue, tic de langage hérité de sa mère, puis reprit le cours de la conversation. « En effet, se battre avant un entraînement n’est pas judicieux, encore moins recommandé. Je me doute que vous souffrez trop pour aller sur le terrain, et il n’est absolument pas en mon pouvoir de vous laisser commettre de telles bêtises. Vous voyez, vous aurez tout le temps d’aller vous doucher, je préviendrais miss Warrington de votre absence dans son équipe aujourd’hui. »
« Me dire le nom de votre assaillant, si tant est qu’il puisse être qualifié ainsi, me permettra de faire en sorte que si une punition est infligée, alors qu’elle le soit à vous deux. Il n’y aucun mérite, aucune fierté à tirer, d’une bagarre dans un couloir de notre noble institut. Et puis… Vous saignez. » Remarque exprimant une nouvelle fois une évidence que l’autre avait évidemment remarqué. Othello ne tiqua pas. Il avait du mal à trouver ses mots auprès des élèves qu’il ne connaissait ni d’Eve, ni d’Adam. C’était compliqué, il ne savait pas ce qui pouvait les blesser, les rendre mal à l’aise, les mots à éviter… Alors il lançait des phrases toutes faites, ça au moins, c’était une valeur sûre. A l’expression « entraînement de Quidditch », qui pourtant ne lui était nullement destinée, Othello ne put retenir un sourire. « Tiens, c’est vrai que je vous ai déjà vu en match… Un formidable poursuiveur, si je ne me trompe pas de silhouette. » Penser aux matchs de Quidditch des Wright lui fit penser à Sullivan, à sa proposition de lui faire un jour visiter les vestiaires qu’il affectionnait tant… D’un geste de main dans les airs, il chassa cette pensée ; le directeur des Pokeby devait se concentrer uniquement sur ce qu’il se passait actuellement, sur la discussion avec Vindictus Bell, il aurait bien tout son temps pour penser à son Sully d’amour. Il fit claquer sa langue, tic de langage hérité de sa mère, puis reprit le cours de la conversation. « En effet, se battre avant un entraînement n’est pas judicieux, encore moins recommandé. Je me doute que vous souffrez trop pour aller sur le terrain, et il n’est absolument pas en mon pouvoir de vous laisser commettre de telles bêtises. Vous voyez, vous aurez tout le temps d’aller vous doucher, je préviendrais miss Warrington de votre absence dans son équipe aujourd’hui. »
claude gueuse
- InvitéInvité
Re: caught in the headlights ♦ vindictus
Sam 28 Oct 2017 - 20:05
Tu sentais que ce face-à-face avec Lovingblow allait être des plus intéressants. Il n'était pas comme les autres professeurs, ça, c'était clair comme de l'eau de roche. Tu savais très bien, dû à ton expérience acquise dans le domaine, comment te comporter face aux différents types de professeurs hungcalfiens. Tu étais peut-être l'archétype du bad boy, mais il fallait bien que tu aies un grain de retenue pour éviter le renvoi ou l'expulsion définitif de l'université. Non seulement ça te fâcherait au plus haut point, mais la réaction de tes parents en serait incendiaire. La dernière chose que tu voulait, c'était ça, que tes géniteurs te dénigrent encore une fois, te disent à quel point tu les décevais, tous les sacrifices qu'ils avaient fait pour toi et tout le tralala habituel. Sois prudent, Vindictus.
Tu te disais que ta réponse ironique avait peut-être été trop agressive, comme à ton habitude, et cette pensée se confirma lors de la réponse du professeur de théâtre. Il est susceptible, ce mec ?, te demandais-tu intérieurement. En réalité, il ne l'était surement pas, mais selon toi tous ceux réagissant promptement à tes propos l'étaient. Généralisation abusive de ta part sans doute. La situation incongrue te mis un sourire sur le visage, t'avais presque une envie de rire. Tu remarquais le malaise qu'éprouvait monsieur Lovingblow et ça t'amusait. Vous avez surement raison, monsieur Lovingblow. Dire le nom de mon assaillant arrangerait probablement les choses, probablement. Tu marquas une pause, en regardant un point imaginaire, réfléchissant à ce que tu lui dirais. Extérieurement, ça ne se voyait pas, que tu souffrais. T'avais le torse en feu, bon Dieu. Sauf que vous savez tout autant que rien ne va se passer comme prévu, on va me tenir responsable de la bagarre, je vais obtenir un avis et un possible renvoi. Tout le monde n'est pas aussi compréhensif que vous, professeur, je parie que vous avez déjà entendu parlé de moi et de ma réputation avant aujourd'hui, non ? Tu n'avais plus trop espoir, tu te disais que quoi qu'il allait se passer, ça ne sentira pas bon pour toi. Il ne te restait plus qu'à être franc. Un Grymm. C'est avec un Grymm que je me suis battu. Tes phalanges en témoignaient. Son nom, je me souviens plus très bien, ça ressemblai à un truc allemand. Tu n'avais pas fait l'effort de te souvenir de ses prénoms, au plus grand malheur de Lovingblow. Sa remarque sur ta qualité de joueur de quidditch te fit rire. T'aimais bien être complimenté, sans pour autant prendre la grosse tête. Je ne suis pas horrible, c'est le cas de le dire. Tu te laissais de plus en plus convaincre par cet homme. Il avait un certain charisme que personne à part lui ne possédait. Par contre, lorsqu'il annonça qu'il informerait Cordelia de ton «absence» à l'entrainement, ta réaction fut tout autre. Tu bondis carrément de ta chaise, ignorant tes blessures majeures. Au lieu d'incendier ton interlocuteur, tu lui lança quelques phrases toutes faites : J'ai déjà marché un kilomètre avec des côtes cassées et même couru avec un nez cassé, donc je ne penses pas qu'une petite bagarre de couloir pourra m'empêcher de faire quoi que ce soit. Ironiquement, après ton discours, tu posa une main sur ta hanche droite, pris d'une douleur fulgurante. Vous avez peut-être raison finalement, dis-tu, de retour sur ta chaise, essayant de calmer ta douleur.
Tu te disais que ta réponse ironique avait peut-être été trop agressive, comme à ton habitude, et cette pensée se confirma lors de la réponse du professeur de théâtre. Il est susceptible, ce mec ?, te demandais-tu intérieurement. En réalité, il ne l'était surement pas, mais selon toi tous ceux réagissant promptement à tes propos l'étaient. Généralisation abusive de ta part sans doute. La situation incongrue te mis un sourire sur le visage, t'avais presque une envie de rire. Tu remarquais le malaise qu'éprouvait monsieur Lovingblow et ça t'amusait. Vous avez surement raison, monsieur Lovingblow. Dire le nom de mon assaillant arrangerait probablement les choses, probablement. Tu marquas une pause, en regardant un point imaginaire, réfléchissant à ce que tu lui dirais. Extérieurement, ça ne se voyait pas, que tu souffrais. T'avais le torse en feu, bon Dieu. Sauf que vous savez tout autant que rien ne va se passer comme prévu, on va me tenir responsable de la bagarre, je vais obtenir un avis et un possible renvoi. Tout le monde n'est pas aussi compréhensif que vous, professeur, je parie que vous avez déjà entendu parlé de moi et de ma réputation avant aujourd'hui, non ? Tu n'avais plus trop espoir, tu te disais que quoi qu'il allait se passer, ça ne sentira pas bon pour toi. Il ne te restait plus qu'à être franc. Un Grymm. C'est avec un Grymm que je me suis battu. Tes phalanges en témoignaient. Son nom, je me souviens plus très bien, ça ressemblai à un truc allemand. Tu n'avais pas fait l'effort de te souvenir de ses prénoms, au plus grand malheur de Lovingblow. Sa remarque sur ta qualité de joueur de quidditch te fit rire. T'aimais bien être complimenté, sans pour autant prendre la grosse tête. Je ne suis pas horrible, c'est le cas de le dire. Tu te laissais de plus en plus convaincre par cet homme. Il avait un certain charisme que personne à part lui ne possédait. Par contre, lorsqu'il annonça qu'il informerait Cordelia de ton «absence» à l'entrainement, ta réaction fut tout autre. Tu bondis carrément de ta chaise, ignorant tes blessures majeures. Au lieu d'incendier ton interlocuteur, tu lui lança quelques phrases toutes faites : J'ai déjà marché un kilomètre avec des côtes cassées et même couru avec un nez cassé, donc je ne penses pas qu'une petite bagarre de couloir pourra m'empêcher de faire quoi que ce soit. Ironiquement, après ton discours, tu posa une main sur ta hanche droite, pris d'une douleur fulgurante. Vous avez peut-être raison finalement, dis-tu, de retour sur ta chaise, essayant de calmer ta douleur.
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