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(yuki) ; la nuit tous les chats sont gris
Mer 11 Oct 2017 - 16:59
Après une petite hésitation, tu finis par tenter de te redresser, ce que tu fis avec un gémissement de douleur qui se répercuta à travers les murs. Par la barde de Merlin, tu regrettais de ne pas avoir trouvé une planque plus confortable pour ton pauvre petit cou. Tu passas une main sur ton visage pour t’assurer que tout était bien en place, on ne savait jamais avec ton don, et te frottas les yeux à la manière d’un enfant. Autour de toi, tu entendais le vieux bois de chêne craquer doucement et le vent se glissait à travers les milliers d’ouvrages entassés dans cet endroit. Pendant tes études, tu avais l’habitude de te faufiler en douce ici pour pouvoir profiter de ce lieu à ta guise, mais tu te souviens aussi de toutes les frousses que tu as pu te faire, surtout à la période d’Halloween, comme c’était le cas en ce moment. Un sourire sur les lèvres suite à cette étrange nostalgie, tu te levas, faisant sinistrement grincer sa chaise sur le parquet et décida de te diriger vers la sortie. Tu n’avais plus peur de te faire attraper par un surveillant, maintenant que tu étais un professeur. Et un professeur connu pour être un nocturne qui plus est.
Tu récupéras ton vieux sac en cuir, qui devait te suivre depuis plusieurs années, et eut un petit rire victorieux quand tu trouvas au fond de celui-ci un paquet de bonbons non-entamés. Ça te ferait presque oublier ta nuque endolorie. Le bruit du paquet que l’on ouvre résonna dans la bibliothèque, c’est fou comme, la nuit, tous les bruits semblent s’amplifier.
Enfin, tu te mis en route, traversant les allées dans l’ombre, les connaissant par cœur. Cependant, alors que le moindre de tes pas se répercutaient à travers les lieux, tu vis une lueur dans un coin de la bibliothèque et entendis qu’un bruit de claquement, et, malgré toi, ton cœur rata un battement. Tu ne devrais pas être étonné pourtant, tu ne pouvais pas être le seul à aimer rester dans cet endroit la nuit tombée.
Anxieux sans vouloir te l’avouer, ta baguette sortie, tu invoquas un lumos aveuglant pour tes pauvres yeux endormis et tu avanças vers la direction du bruit. Tu reconnus une silhouette, mais tu ne pouvais l’identifier clairement de dos alors demanda de ta voix la plus neutre et la plus grave possible :
« Que faites-vous là ? »
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Re: (yuki) ; la nuit tous les chats sont gris
Mer 11 Oct 2017 - 17:36
Alors que la nuit était tombée et que la plupart des gens dormaient, toi, tu avais décidé de veiller. Silencieusement, tu t'étais faufilée dans la bibliothèque. Ni vue, ni connue. Dans la solitude la plus totale. Et si tu étais là, c'était de la faute de Kiki. Elle s'était enfuie - une première! - et tu avais passé la journée à la chercher, entre tes cours. Kiki était aussi importante pour toi que ton jumeau. Alors, la voir disparaître si soudainement t'avait inquiété, à un tel point que tu avais été distraite durant tes cours. Toi qui était si attentive habituellement, tu avais eu la tête ailleurs toute la journée. Elle était finalement rentrée seule, comme une grande fille, dans ta chambre, à ton grand soulagement. Comme une enfant, tu l'avais cependant réprimandée. Tu espérais simplement qu'elle ne recommencerait plus ce genre de choses. Tu avais donc pris du retard dans tes travaux et tu devais donc te rattraper.
Une petite lampe éclairait ta table de travail alors que tes livres étaient éparpillés un peu partout. Priant pour qu'aucun professeur ou surveillant ne te surprenne dans la bibliothèque à cette heure, tu faisais de ton mieux pour te concentrer. Cependant, la nuit, seule dans un tel endroit, les sons semblaient amplifiés et te donnaient la chair de poule. Vraiment, tu aurais préféré ne pas être là. Surtout en cette période d'Halloween où ton imagination n'avait aucune limite. Un gémissement, des craquements, tout pour te rendre inconfortable. Tu redressas même ta tête à de nombreuses reprises, pour observer les alentours, avant de te replonger dans ta lecture. De temps à autre, tu prenais des notes dans ton cahier parsemés de petits dessins illustrant des plantes ou des animaux. Tu avais toujours aimé le dessin et, il fallait l'avouer, tu étais plutôt douée. Cela te permettait de mieux visualiser tes notes de cours et même certains élèves te les empruntaient pour mieux comprendre.
Une fois la lecture d'un livre terminé, tu le fermas. Le claquement semblait se répercuter sur les murs autour de toi. Un soupire s'échappa de tes fines lèvres. Si seulement Kiki n'avait pas disparu... Perdue dans tes pensées, tu n'entendis guère les bruits de pas qui se rapprochèrent de toi. Ce fut une voix, à la fois grave et neutre, qui t'en sortie. Sous la surprise, tu poussas un cri alors que ton coeur manqua un battement. Tu n'étais apparemment pas seule. Cela devait sûrement être un surveillant. Te levant de ta chaise rapidement, tu te retournas vers l'origine de la voix, les mains en l'air comme si tu venais de te faire prendre la main dans le sac. « J-Je n-ne fais... faisais qu'étudier... J-Je vous le j-jure! » Le lumos de ton interlocuteur t'aveugla quelque peu, mais après quelques secondes, tu pus enfin discerner les traits de son visage. Tes yeux s'écarquillèrent légèrement en le reconnaissant. « Hiko! Mais tu m'as fait peur! Un peu plus et je faisais une crise cardiaque! » déclaras-tu tout en posant une main sur ta poitrine, là où ton coeur battait désormais la chamade. De ton autre main, tu t'appuyas sur la table derrière toi alors que tu soupiras longuement. Un peu plus et tu serais morte de peur. Surtout que tu ne l'avais guère reconnu avec le ton qu'il avait pris pour te parler. Hikoboshi était un professeur et même s'il t'avait surpris dans la bibliothèque si tard dans la nuit, tu savais qu'il garderait ce secret. Après tout, il était ton cousin, un membre de ta famille. Tu le connaissais depuis si longtemps qu'il était en quelque sorte un second père pour toi, toujours attentionné à ton égard et, surtout, s'inquiétant pour un rien. « Que fais-tu ici à cette heure-ci? » La surprise et la peur firent place à un doux sourire sur tes lèvres. Si tu étais là pour étudier, lui en revanche, ce n'était sûrement pas son cas. Il avait fini ses études il y a quelques années maintenant.
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Une petite lampe éclairait ta table de travail alors que tes livres étaient éparpillés un peu partout. Priant pour qu'aucun professeur ou surveillant ne te surprenne dans la bibliothèque à cette heure, tu faisais de ton mieux pour te concentrer. Cependant, la nuit, seule dans un tel endroit, les sons semblaient amplifiés et te donnaient la chair de poule. Vraiment, tu aurais préféré ne pas être là. Surtout en cette période d'Halloween où ton imagination n'avait aucune limite. Un gémissement, des craquements, tout pour te rendre inconfortable. Tu redressas même ta tête à de nombreuses reprises, pour observer les alentours, avant de te replonger dans ta lecture. De temps à autre, tu prenais des notes dans ton cahier parsemés de petits dessins illustrant des plantes ou des animaux. Tu avais toujours aimé le dessin et, il fallait l'avouer, tu étais plutôt douée. Cela te permettait de mieux visualiser tes notes de cours et même certains élèves te les empruntaient pour mieux comprendre.
Une fois la lecture d'un livre terminé, tu le fermas. Le claquement semblait se répercuter sur les murs autour de toi. Un soupire s'échappa de tes fines lèvres. Si seulement Kiki n'avait pas disparu... Perdue dans tes pensées, tu n'entendis guère les bruits de pas qui se rapprochèrent de toi. Ce fut une voix, à la fois grave et neutre, qui t'en sortie. Sous la surprise, tu poussas un cri alors que ton coeur manqua un battement. Tu n'étais apparemment pas seule. Cela devait sûrement être un surveillant. Te levant de ta chaise rapidement, tu te retournas vers l'origine de la voix, les mains en l'air comme si tu venais de te faire prendre la main dans le sac. « J-Je n-ne fais... faisais qu'étudier... J-Je vous le j-jure! » Le lumos de ton interlocuteur t'aveugla quelque peu, mais après quelques secondes, tu pus enfin discerner les traits de son visage. Tes yeux s'écarquillèrent légèrement en le reconnaissant. « Hiko! Mais tu m'as fait peur! Un peu plus et je faisais une crise cardiaque! » déclaras-tu tout en posant une main sur ta poitrine, là où ton coeur battait désormais la chamade. De ton autre main, tu t'appuyas sur la table derrière toi alors que tu soupiras longuement. Un peu plus et tu serais morte de peur. Surtout que tu ne l'avais guère reconnu avec le ton qu'il avait pris pour te parler. Hikoboshi était un professeur et même s'il t'avait surpris dans la bibliothèque si tard dans la nuit, tu savais qu'il garderait ce secret. Après tout, il était ton cousin, un membre de ta famille. Tu le connaissais depuis si longtemps qu'il était en quelque sorte un second père pour toi, toujours attentionné à ton égard et, surtout, s'inquiétant pour un rien. « Que fais-tu ici à cette heure-ci? » La surprise et la peur firent place à un doux sourire sur tes lèvres. Si tu étais là pour étudier, lui en revanche, ce n'était sûrement pas son cas. Il avait fini ses études il y a quelques années maintenant.
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Re: (yuki) ; la nuit tous les chats sont gris
Jeu 12 Oct 2017 - 17:40
« Hiko ! Mais tu m'as fait peur ! Un peu plus et je faisais une crise cardiaque ! »
Un léger rire franchit tes lèvres, tu avais l’impression d’être un petit garçon qui venait de jouer une vilaine farce. Mais pour cette fois, tu n’avais pas fait exprès de faire peur à ta chère cousine, et tu t’avanças un peu pour voir si elle s’était faite mal en sursautant, inquiet malgré tout :
« Excuse-moi, je ne savais pas que c’était toi, tu ne t’es pas cognée au moins ? »
Voyant aucune blessure ou bleu visible, tu lassas ton regard vagabonder sur la table de travail de la jeune fille. Tu reconnus certains devoirs (pour avoir vu certains de tes élèves essayer de les faire pendant ton cours) et tu t’étonnas de voir ta cousine, d’habitude si organisée, s’y prendre la nuit même pour le lendemain. Autant pour ses frères, tu ne dirais pas, mais elle avait toujours eu cette patience et cette passion qui la poussaient à faire les choses comme il fallait et quand il fallait. Du moins, c’était ta vision de papa poule gaga de ses petits, quand bien même il s’agissait « juste » de tes cousins.
Sans vraiment y réfléchir, tu attrapas un des livres sur la table et le regardas avec attention. Tu allais formuler des interrogations quand la voix douce de Yuki te devança :
« Que fais-tu ici à cette heure-ci ? »
Après avoir posé le livre, tu lui offris un sourire et un sourcil amusés. La vérité sur ta présence était toute simple, et tu n’en avais aucune honte, mais tu avais envie d’embêter un peu Yuki. Si tu ne comptais pas la punir (vous n’étiez plus à Poudlard) et, même si on pouvait avoir des doutes (tu n’étais pas son père), être présent dans la bibliothèque en dehors des heures d’ouverture n’était pas conseiller par le règlement. Même si elle avait une bonne raison d’être ici, Yuki avait eu beaucoup de chance de tomber sur toi et pas sur monsieur Campbell ou lady Rosebury (même si l’hypothèse d’Iain traînant dans une bibliothèque la nuit était farfelue, même à tes yeux).
« Je devrais être celui qui pose les questions, non ? Commenças-tu avec un sourire qui faisait écho au sien. Tu sais que tu es vraiment chanceuse parfois ? Imagine si j’étais un professeur sérieux et aimant la discipline. »
Pas que tu n’étais pas capable de punir ou de réprimander quand il le fallait, mais tu n’étais pas féru de ce genre de pratique, du moment que cela ne blessait personne ou n’endommageait pas quelque chose. Et puis, tu n’avais pas toujours été un exemple de bonne conduite.
Quand ton regard se posa sur la table, tu fronças légèrement les sourcils, soudainement plus sérieux. Ton expression revêtit le visage du grand frère, inquiet :
« Dis-moi, ça ne te ressemble pas d’être en retard à ce point sur ton travail, il s’est passé quelque chose récemment ? Tu as du mal ? Tu veux un peu d’aide ? »
Ton imagination fertile était capable de mettre en scène tous les scénarios possibles, si bien que tu étais prêt à entendre tout et n’importe quoi. Encore une fois, tu en faisais peut-être un peu trop.
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Re: (yuki) ; la nuit tous les chats sont gris
Sam 2 Déc 2017 - 17:02
sujet archivé car participant supprimé
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